jeudi 9 mai 2024 00:47

Sénatrice (PS) de Paris depuis 2004, Bariza Khiari se dit “farouchement républicaine et sereinement musulmane”. Peu sollicitée par les médias depuis les attentats qui ont frappé Paris la semaine dernière, elle confie ses frustrations, ses colères, mais aussi ses espoirs dans une société plus égalitaire où les citoyens auraient envie de “faire ensemble”. Entretien réalisé en marge d’une conférence sur la liberté d’expression à l’Unesco.

Mina El Elkarzabi, présidente de l'Association des femmes marocaines en Côte-d'Ivoire, a évoqué  les difficultés auxquelles fait face le Maroc en Afrique. Elle a plus particulièrement mis le doigt sur les réseaux spécialisés dans la prostitution dont sont victimes les jeunes femmes marocaines.

Le 18 février 2014 le Professeur Rachid Yazami sera à Washington où la National Academy of Engineering (NAE) lui remettra le prix Charles Stark Draper 2014. Un prix considéré comme le Nobel pour les ingénieurs. Il s’agit d’une première pour un chercheur d’origine marocaine dont le parcours est particulièrement intéressant et exemplaire en matière de recherche, de réussite et de… mobilité. Et pour cause, M.Yazami qui vient d’être reconnu par ses pairs pour ses travaux déterminants dans le développement des batteries lithium rechargeables, il y a 34 ans, a effectué ses études primaires et secondaires, à Fès, dans une l’école publique marocaine, qu'il a poursuivis en France à Rouen où il a intégré les classes préparatoires aux grandes écoles, avant d'être admis en 1975 à l'Institut Polytechnique de Grenoble (INP),puis au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) en 1985 où il travaille depuis. Tout en officiant au CNRS,  il est aujourd’hui Professeur en Energétique à la Nanyang Technological University de Singapour. Pays dont l’exemple est à suivre nous dit-il, dans l’entretien accordé au Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’idée d’intercaler du lithium dans du graphite de façon réversible lui est venue lorsqu’il préparait sa thèse, en France, en 1980. Comment ? En utilisant un électrolyte solide et non pas liquide comme cela était fait à l'époque.

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) est un cas d'école en Afrique estime M.Issiaka Konaté, le directeur général des Ivoiriens de l'extérieur. Le responsable de la direction qui se consacre essentiellement à la communauté ivoirienne de près de 1,5 million de personnes nous déclare que l'idée de cette direction est née de la volonté du président ivoirien Alassane Ouattara. Le but étant de créer un cadre institutionnel à un niveau ministériel conduit par M.Ally Coulibaly, ministre de l'intégration Africaine et des Ivoiriens de l'extérieur. Cette direction générale présidée par M.Konaté a pour mission de répondre à la problématique de l'implication de l'engagement de la diaspora ivoirienne au développement de la cote d'Ivoire" nous affirme le responsable ivoirien.

Lors de l'ouverture des travaux de la conférence de Dakar des "femmes d'ici et d'ailleurs" ce 20 septembre 2013, le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdallah Boussouf a mis en exergue l'initiative royale d'élaborer une nouvelle politique en matière d'immigration. Il a en outre accordé un entretien à l'agence maghreb arabe presse (MAP) dont voici le texte intégral

Dans cet entretien accordé au site du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, Mme Agnès Levallois, politologue, journaliste et spécialiste du monde arabe contemporain, estime que l'effet de surprise des printemps arabes, sur les journalistes en général et « occidentaux » en particulier, a été incontestable. L'une des raisons principales étant que les journalistes « occidentaux » ne connaissaient pas les sociétés arabes. Elles évoque aussi l'expérience constitutionnelle marocaine et l'avenir de ces sociétés de ce que l'on pourrait appeler les révolutions "new age".

M.Alain Gresh n'est pas seulement journaliste, directeur adjoint du Monde Diplomatique (Diplo). Il est aussi, surtout, un intellectuel engagé. Ses livres, ses articles dans le "Diplo", son blog, ses tweets, suscitent toujours le débat, parce qu'ils s'intéressent à des questions brûlantes depuis près d'un siècle : le Proche-Orient, la Palestine plus particulièrement, l'islam et naturellement l'immigration en général et la musulmane en particulier. Le fait qu'il soit né en Egypte, qu'il y ait grandi et connaisse cette partie du monde, y est peut-être pour quelque chose. Mais, là encore on peut dire que cela ne suffit pas pour être un connaisseur aussi apprécié par le lectorat de gauche et de l'extrême gauche en France mais aussi dans de nombreux pays du monde en général, et arabes en particulier. Contrairement à d'autres "spécialistes", Alain Gresh n'est pas souvent invité par les médias mainstream " pour des raisons politiques" nous affirme-t-il : "avant c'était largement à cause de la Palestine, maintenant c'est l'islam : il y a un discours que l'on ne veut pas entendre". L'on peut être en accord ou en désaccord avec ses textes, sa pensée, mais M. Gresh est incontestablement un éclaireur, il nous pousse à réfléchir, à nous faire violence parfois, pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Dès 2004, dans son livre "l'Islam, la République et le monde", il soulevait des questions brûlantes et d'une déconcertante actualité. Parmi les interrogations de ce livre écrit trois années seulement après les attentats du 11 septembre et l'année même de l'assassinat, par un islamiste, du réalisateur -polémique- Théo Van Gogh : l'islam et sa "compatibilité" avec la démocratie, l'intégration des musulmans dans les sociétés européennes et celle du vivre ensemble en France. Les questions qui se posent pour la France valent pour tous les pays du vieux continent.

Comme tout sociologue, Catherine Delcroix fait du travail de terrain: elle observe la société et en fait une analyse. Il est évident que dans toute étude, quelle que soit sa nature, il y ait une part de subjectivité. Car dès lors que l'on choisi tel ou tel autre objet d'étude et dans ce cas, un échantillon bien précis, celui de l'immigration, il y a forcément du "moi", donc un parti pris. Même Pierre Bourdieu, l'un des sociologues les plus connus et brillants du XXème siècle avait une vision de la gauche de la gauche de la société et de ses objets d'étude. Catherine Delcroix a fait un choix, celui de la question migratoire en Europe.

En cinq années d’existence le CCME a axé son travail de recherches sur six groupes déterminés, publié plus de 70 productions scientifiques intimement liées à l’émigration marocaine et son évolution depuis les années 60’. M. Abdallah Boussouf, le secrétaire général du Conseil, estime que le résultat de ces « cinq années est positif » ; car il a, de par son existence, réussi à mettre le doigt sur l'échec des politiques migratoires européennes.

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