Une meilleure intégration des immigrés dans le marché du travail canadien « permettrait de générer jusqu’à 5 milliards de dollars annuellement pour l’économie » du pays, indique un rapport du Groupe financier « Banque TD », basé à Toronto.
Selon le rapport, les économistes estiment que « les barrières linguistiques empêchent les immigrés d’exploiter leur potentiel au maximum une fois arrivés au pays » en plus de la question de la « reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger ».
Mettant l’accent sur le problème de la langue, le rapport, cité par les médias locaux, relève que « de plus en plus d’immigrés qui arrivent au pays ne parlent ni anglais ni français », estimant que cette barrière importante est un des facteurs qui contribuent au taux de chômage deux fois plus élevé chez les immigrés que chez les Canadiens.
L’approche canadienne, qui compte sur l’immigration pour accroître la population, est donc « minée » puisqu’elle ne se traduit pas nécessairement par l’augmentation de la population active, note le document.
Le gouvernement et les entreprises gagneraient à investir davantage dans les programmes de deuxième langue.
Selon Pascal Gauthier, un économiste à la Banque, « même après plusieurs années, de nombreux immigrés gagnent un salaire de 33 à 66 pc inférieur à celui des Canadiens de souche.
MAP
Selon le rapport, les économistes estiment que « les barrières linguistiques empêchent les immigrés d’exploiter leur potentiel au maximum une fois arrivés au pays » en plus de la question de la « reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger ».
Mettant l’accent sur le problème de la langue, le rapport, cité par les médias locaux, relève que « de plus en plus d’immigrés qui arrivent au pays ne parlent ni anglais ni français », estimant que cette barrière importante est un des facteurs qui contribuent au taux de chômage deux fois plus élevé chez les immigrés que chez les Canadiens.
L’approche canadienne, qui compte sur l’immigration pour accroître la population, est donc « minée » puisqu’elle ne se traduit pas nécessairement par l’augmentation de la population active, note le document.
Le gouvernement et les entreprises gagneraient à investir davantage dans les programmes de deuxième langue.
Selon Pascal Gauthier, un économiste à la Banque, « même après plusieurs années, de nombreux immigrés gagnent un salaire de 33 à 66 pc inférieur à celui des Canadiens de souche.
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