Une délégation de l’APM est au Siège des Nations Unies pour une visite de deux jours où elle a rencontré à cet effet un certain nombre de hauts fonctionnaires de l’ONU, dont le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a indiqué M. Salles.
L’objectif est » de mieux faire connaître notre assemblée, qui est une jeune assemblée parlementaire, internationale et méditerranéenne « , a-t-il expliqué ajoutant qu’il existe une convergence entre les actions menées par les Nations Unies et ceux de l’APM.
Il a signalé ainsi la tenue, en février prochain au siège de l’APM à Malte, d’une conférence organisée » en liaison avec les Nations Unies sur la question de Jérusalem, afin de faire avancer les choses, à notre niveau, et que nous puissions nourrir le débat en faisant des propositions concrètes « .
L’APM est formée de membres, de membres associés et d’observateurs, qu’elle réunit pour examiner des questions et intérêts communs à la région: la paix et la sécurité, l’environnement, l’énergie et le réchauffement de la planète, » autant de sujets sur lesquels les Nations Unies sont aujourd’hui mobilisées », a insisté M. Salles.
» Nous sommes un levier parlementaire des actions qui peuvent être menées par les Nations Unies en Méditerranée. Nous sommes la seule assemblée parlementaire exclusivement méditerranéenne « , a-t-il affirmé.
Prenant l’exemple du processus de paix au Moyen-Orient, M. Salles a fait valoir qu’il nécessite » plusieurs plates-formes de dialogue: je crois aux vertus de la diplomatie parlementaire aux côtés de la grande diplomatie des chefs d’Etat « .
Créée en 2006, l’APM comprend des représentants de 25 pays du bassin méditerranéen dont le Maroc et compte parmi ses partenaires des institutions des Nations Unies, la Ligue des Etats arabes, ou encore des instances représentatives de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du Conseil de l’Europe et du partenariat euro-méditerranéen.
MAP