Organisée en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et le Réseau africain des institutions nationales des droits de l’Homme, la conférence vise à offrir un espace d’échange d’expériences et d’expertises, afin d’identifier les bonnes pratiques visant à impliquer les INDH dans l’amélioration de l’administration de la justice, du fonctionnement de la police et du système pénitentiaire, et dans le rétablissement de la paix, particulièrement dans les situations de post-conflit, indique un communiqué du CCDH.
Les participants des 37 pays africains et certains pays américains et européens, vont examiner le rôle des INDH dans la lutte contre l’impunité et identifier les modalités de leur coopération étroite avec le système judiciaire et les agences gouvernementales, précise la même source.
Ils vont également aborder leur rôle dans l’indemnisation et la réhabilitation des victimes des violations des droits de l’Homme après les conflits, établir des liens avec les populations affectées par les conflits, notamment les victimes des violations des droits de l’Homme et envisager leur contribution au renforcement des capacités en matière d’administration de la justice et des réformes.
La conférence sera précédée par la réunion de l’Assemblée Générale du Réseau Africain des institutions Nationales des droits de l’Homme (RAINDH), ajoute le communiqué, relevant que, durant cette assemblée, le CCDH, actuellement vice- présent, prendra la Présidence du Réseau africain pour un mandat de deux ans.
MAP