Dans des déclarations à la MAP, ils ont exprimé leur profonde tristesse et leur vive émotion suite à la disparition de feu Afifi, qui a laissé derrière lui une longue carrière riche en oeuvres réussies qui resteront gravées dans la mémoire des Marocains.
C’est ainsi que le dramaturge Taib Seddiki a regretté le décès d’un grand comédien et homme de théâtre, qui était un des rares dramaturges, qui a allié dans ses travaux tragédie et comédie. Il était à l’origine de l’intégration de l’interprétation théâtrale à la télévision.
Avec la disparition de feu Afifi, le Maroc a perdu un monument du théâtre national, a estimé pour sa part, l’artiste Naima Mcharki, ajoutant que le défunt s’intéressait beaucoup au théâtre mondial et se consacrait à des recherches dans ce domaine artistique.
Elle a souligné que feu Afifi était un professeur spécialisé dans l’art du « mime » et s’intéressait beaucoup au théâtre japonais.
M. Hassan Nafali, président du Syndicat des professionnels du théâtre, qui a côtoyé feu Afifi au Conservatoire municipal de Casablanca, entre les années 1976 et 1980, a affirmé que le défunt avait sa manière, caractérisée par la simplicité, pour enseigner ses élèves et artistes en herbe, tout en leur demandant de s’intéresser notamment à l’art de la diction.
Il a ajouté que feu Afifi, qui excellait dans la déclamation et la psalmodie du Saint Coran, était le premier à attribuer des rôles à des non-voyants sur la scène du théâtre.
De son côté, l’artiste Ahmed Taib Laâlej, a exprimé sa tristesse suite au décès de Afifi, précisant que le Maroc a perdu un des pionniers du théâtre national.
L’artiste Mohamed Saari a exprimé sa profonde tristesse pour le décès du feu Afifi, avant de souligner les qualités professionnelles du défunt qui excellait dans l’art du mime et jouait plusieurs instruments de musique telle la contrebasse.
L’artiste et dramaturge marocain, Mohamed Said Afifi, natif de Casablanca en 1933 et père de deux enfants, sera inhumé lundi à Casablanca.
MAP