Ce rapport, élaboré par l’ Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) sur le phénomène migratoire, précise que la majorité de ces clandestins viennent d’Afrique et entrent légalement en Italie. 60 à 65 pc parmi eux disposaient en effet d’un visa d’entrée mais ont choisi de rester dans le pays au delà de sa période de validité, observe-t-il.
De même, 25 pc d’entre les immigrés clandestins viennent d’un autre pays de l’espace Schengen où ils sont entrés munis d’un visa dûment établi, ajoute le rapport soulignant que seuls les 15 pc restants se sont risqués à traverser illégalement la Méditerranée par le biais de pateras.
Pour l’OCDE, la meilleure manière de réguler ces flux, de plus en plus importants de clandestins, est d’ouvrir « les canaux légaux ».
La majorité de ces clandestins disposent déjà d’un travail, mais n’arrivent pas à obtenir un permis de séjour en raison des « quotas d’entrée » trop bas, fait remarquer « Corriere della Sera » observant que, de toutes les façons, ces clandestins font les travaux dont les italiens n’en veulent pas.
L’association catholique « Caritas » estime, pour sa part, le nombre des clandestins en Italie à près d’un million de personnes.
MAP