La proposition de la Commission permettra aux policiers européens de comparer leurs empreintes digitales avec celles du fichier Eurodac qui regroupe celles des demandeurs d’asile et des immigrants illégaux interpellés aux frontières de l’UE.
« L’impossibilité pour les services répressifs européens d’accéder à Eurodac dans le cadre de la lutte contre le terrorisme est une lacune que la Commission entend combler » par cette proposition, a souligné le commissaire en charge des affaires de justice et de sécurité, Jacques Barrot.
Cette proposition, qui doit encore obtenir l’aval du Parlement européen et des gouvernements européens, ne permettra pas pour autant aux policiers d’accéder automatiquement aux données personnelles des demandeurs d’asile ou des immigrants illégaux.
Les enquêteurs sauront simplement si un autre Etat membre dispose de ces données, afin de s’adresser directement à lui pour déposer une demande de coopération, au lieu d’en déposer au hasard dans les 26 autres Etats européens, ce qui était nécessaire jusqu’à présent pour y avoir accès.
Le but premier d’Eurodac est d’éviter qu’un demandeur d’asile puisse déposer plusieurs demandes dans différents pays européens.
AFP