Le directoire a décidé de lui retirer la responsabilité du domaine de circulation de la monnaie, selon un communiqué de la respectée « Buba ».
Le social-démocrate de 64 ans, nommé récemment membre de l’institution de Francfort (ouest de l’Allemagne), conserve néanmoins deux compétences, le contrôle des risques et les technologies d’information.
La punition est donc plus clémente que ne l’anticipait la presse allemande. Il aurait selon elle été question de lui retirer deux domaines de compétence.
« Plus les classes sont inférieures, plus le taux de natalité est haut », avait-il notamment déclaré dans un récent entretien au magazine culturel Lettre-International, en citant les Arabes et les Turcs qui font « deux à trois fois » plus d’enfants que les autres.
Ses propos ont soulevé un tollé en Allemagne, où plusieurs associations et des personnalités culturelles et politiques ont réclamé sa démission. Ils ont aussi entaché la réputation de l’institution et mis dans l’embarras son président Axel Weber, à un moment où il négocie d’arrache-pied pour imposer la Bundesbank comme le seul organe de surveillance bancaire du pays.
L’embarras restait de mise mardi. « Le directoire de la Bundesbank s’est mis d’accord aujourd’hui au cours d’une dicussion sur la poursuite d’une coopération basée sur la confiance », a indiqué l’institution en guise de commentaire.
« Il convient à présent de regarder vers l’avant et de surmonter ensemble les tâches et les missions difficiles » dévolues à la banque, a-t-elle ajouté dans un bref communiqué.
AFP