Les grandes compagnies britanniques éprouvent de plus en plus de difficultés à recruter à l’étranger à cause du nouveau système, indique le journal, faisant état de craintes que le système ne porte atteinte à la position de Londres en tant que centre mondial des affaires.
La mise en place de ce système l’année dernière dans le but de « protéger les emplois britanniques pour les ressortissants du Royaume-Uni », a retardé l’octroi de visas pour des employés étrangers recrutés pour des postes au Royaume-Uni, poursuit le journal, ajoutant que ces retards ont également touché les programmes de formation des compagnies.
Des avocats spécialisés dans le domaine de l’immigration, cités par le quotidien, ont indiqué que le gouvernement travailliste à introduit le système pour des raisons électorales.
Certains de ces avocats ont souligné que le processus de traitement des demandes de visa était « excessivement inflexible », incitant les compagnies listées sur l’indice FTSE-100 de la bourse de Londres à publier leurs offres d’emploi dans les centres de placement dans l’espoir de trouver des Britanniques pour occuper ces postes.
La confédération industrielle britannique (CBI-patronat) a exprimé son soutien total au système. Or, Neil Carberry, chef de la division de la politique de l’emploi de la CBI, a fait état de « frustration croissante » au sujet des retards pris dans l’octroi de visas, d’autant plus que les règles mises en Âœuvre dans ce sens changent presque chaque semaine.
Par ailleurs, le Home Office a assuré que neuf sur dix demandes de visa faites à l’étranger sont traitées en l’espace de trois semaines.
Le département a fait savoir que les responsables en charge du traitement de ces dossiers sont encouragés à faire montre de flexibilité au sujet des erreurs commises dans la préparation des formulaires de visa.
MAP