Ces médecins, dont le nombre définitif n’a pas encore été arrêté, doivent être affectés notamment dans les hôpitaux publics de l’Algarve et l’Alentejo (sud), où il y a un manque « flagrant » de professionnels de la santé, a ajouté M. Pizarro dans une déclaration à la presse en marge d’une visite à des unités hospitalières de la région de Faro.
« Il s’agit d’un processus délicat qui exige d’abord des discussions entre les gouvernements ainsi que l’évaluation des compétences des médecins concernés » qui doivent répondre aux normes établies par l’Union européennes pour pouvoir exercer au Portugal, a toutefois précisé le responsable portugais.
« Les résultats des négociations avec nos partenaires seront communiqués prochainement », a ajouté M. Pizarro, précisant que la plupart des médecins qui seront appelés à travailler au Portugal sont originaire de l’Uruguay, le premier pays d’Amérique Latine à avoir répondu à la demande de Lisbonne.
L’Espagne qui fournissait le plus gros contingent de médecins au Portugal n’est plus disponible à satisfaire nos demandes en raison de la pénurie dont elle soufre, elle aussi, dans ce domaine, a-t-il dit, soulignant que plus 1.600 postes sont vacants notamment en matière de médecine générale et de la famille.
Près de 4.300 médecins étrangers travaillaient en 2008 au Portugal provenant des pays de l’UE (60 pc) et d’Amérique du Sud notamment du Brésil, selon des chiffres publiés par la presse locale.
MAP