« Le montant des envois se révèle plus important que les investissements directs étrangers et l’aide au développement », affirme cette agence de l’ONU dans ce rapport présenté lors d’un forum organisé mercredi et jeudi à Tunis.
Les envois de fonds représentent plus de 10% du PIB dans près de 40 pays et près du tiers sont destinés à des zones rurales, où les destinataires doivent souvent faire de longs trajets pour les encaisser.
Les auteurs du rapport relèvent l’obstacle que constituent les lois restrictives et les commissions élevées pour »l’utilisation efficace des transferts qui aident les gens à sortir de la pauvreté ».
Le coût des envois peut atteindre 25% des montants envoyés, selon le rapport qui note toutefois une baisse de ces transferts en Amérique latine et en Asie.
Deux principaux opérateurs (Western Union et Money Gram) accaparent près de 65% des points de paiement en Afrique, selon la même source.
APS