Pour Alexis Roux de Bézieux, consultant et auteur d’un ouvrage intitulé L’Arabe du coin« venus de Djerba ou de la région d’Agadir dans les années 1960 », jouent un rôle de « lien social ». Mais ils souffrent de lacunes en matière de marketing : « Ils ne construisent pas leur marge de manière scientifique, se contentant de revendre 2 euros toutes taxes comprises un produit acheté un euro hors taxes. » (Ed. Dilecta, 144 p., 18 €), ces épiciers,
Philippe Pilliot, secrétaire général de la Fédération nationale de l’épicerie (FNDE) prédit lui aussi que les petits magasins tenus par des commerçants ayant tendance à « baisser les bras » seront « amenés à disparaître ». Le syndicaliste insiste plus globalement sur le problème posé par « l’extension des heures d’ouverture » : les petites épicerie de quartier risquent de souffrir de cette concurrence.