Cette opération, qui concerne uniquement les sans papiers s’occupant de ménage (Colf) et des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti), devrait, selon des prévisions, permettre la régularisation de 500 à 700 mille clandestins.
Selon les médias italiens, ce manque d’enthousiasme s’expliquerait par plusieurs facteurs dont le fait que toutes les démarches se font par Internet alors que la quasi-majorité des personnes âgées qui veulent régulariser leurs auxiliaires, ne sont pas des utilisateurs avisés de ce moyen de communication.
Les médias citent ensuite l’obligation pour chaque employeur de verser une somme de 500 euros, jugée trop élevée, ainsi que celle relative au versement de pas moins de 20.000 euros l’année, soit l’équivalent en rémunération de 20 heures de travail par semaine.
S’agissant des demandes introduites jusqu’à présent, l’association nationale italienne des employeurs indique qu’elles concernent pour 50 pc les colf expérimentés, suivies des badanti (31 pc) puis des colf qui font leurs premières armes dans le métier et enfin des baby-sitters.
Le nombre d’immigrés clandestins en Italie s’établirait à près de 750 mille personnes, soit 1,09 de la population italienne et 25,6 pc de l’ensemble des résidents étrangers.
MAP