Les initiateurs de cette proposition de loi, signée par des parlementaires de tout bord, appellent à rendre « moins bureaucratique » l’acquisition de la nationalité italienne.
Cité jeudi par le quotidien italien « Il Fatto »(le fait), dont le premier numéro est paru mercredi, un parlementaire du parti du peuple de la liberté (PDL-au gouvernement), a souligné l' »urgence d’appuyer l’intégration qui constitue une garantie en matière de sécurité ».
« Majorité et opposition ont fait ensemble des suggestions et nous sommes prêts à toute médiation pour arriver à un plus large consensus », a-t-il ajouté en faisant allusion au parti de la Ligue du Nord (au gouvernement), farouche défenseur de la lutte anti-immigration.
Cette proposition de loi établit des critères que chaque demandeur de la citoyenneté doit remplir. Les candidats majeurs doivent ainsi avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé un test « d’intégration linguistique et culturel ». Ils doivent également prêter serment sur la constitution.
Les mineurs (enfants d’immigrés) doivent également avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé avec succès un cycle d’études.
Les conjoints de citoyens italiens doivent, quant à eux, prouver qu’ils ont séjourné au moins 2 ans en Italie.
MAP