Au cours de cette émission, Mme El Tibi a présenté « Le Maroc en marche », un ouvrage qui reprend les communications d’une quinzaine d’universitaires et de chercheurs français, lors d’un grand colloque organisé, fin juin au Sénat français, sous le Haut patronage du président français Nicolas Sarkozy, par l’OEG et la faculté de droit Paris-Descartes.
La présidente de l’OEG a mis en exergue, à cette occasion, les progrès enregistrés dans le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi, en matière d’alphabétisation, de développement des infrastructures de Tanger à Lagouira, de promotion du statut de la femme et de réforme du champ religieux, soulignant que par cette réforme, le Maroc a réaffirmé les grands principes de l’islam du juste milieu.
Mme El Tibi a également souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi entoure la communauté marocaine établie à l’étranger, notant que « le Maroc est le seul pays à avoir une politique constante et dynamique au profit de ses citoyens expatriés », lesquels gardent intact le lien avec la Mère patrie.
Sur ce point, M. Abdallah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), a apporté son témoignage sur l’intérêt particulier que SM le Roi Mohammed VI accorde aux Marocains résidant à l’étranger, affirmant que « cette communauté occupe une place de choix dans la politique du Royaume ».
Il a rappelé que, selon le célèbre institut de sondage français BVA, les Marocains résidant à l’étranger manifestent une forte volonté d’ouverture sur l’extérieur et d’insertion dans les pays d’accueil, tout en restant attachés aux valeurs socioculturelles de leur pays d’origine.
Pour sa part, l’écrivain et universitaire libanais Bahjat Rizk, spécialiste du dialogue des civilisations, a affirmé que le Maroc est un modèle en ce qui concerne l’harmonisation entre la nécessaire préservation de l’identité et l’ouverture sur le monde.
L’ouvrage « Le Maroc en marche », paru récemment aux éditions « CNRS », est dirigé par Jean-Yves de Cara, Frédéric Rouvillois et Charles Saint-Prot, respectivement professeurs à la faculté de droit de l’université Paris-Descartes et directeur de l’OEG.
MAP