« On veut en tirer une leçon et créer une meilleure communication et un dialogue entre les communautés et la police », a dit M. Gibbs sur la chaîne de télévision Fox.
« Nous espérons que bientôt le professeur (Henry Louis) Gates et le sergent (James) Crowley viendront s’asseoir à la Maison Blanche et parler de ces problèmes et prendre une bière avec le président », a indiqué M. Gibbs, rappelant l’invitation lancée par M. Obama lui-même vendredi.
M. Gibbs a précisé que cela se ferait « dans les prochains jours ».
M. Obama fait face depuis mercredi à la première controverse raciale de sa présidence après avoir qualifié lors d’une conférence de presse de « stupide » l’arrestation d’un de ses amis, un universitaire noir, par la police.
« Ses propos ont contribué inutilement à jeter de l’huile sur le feu », a reconnu M. Gibbs.
Barack Obama a regretté publiquement le choix de ses mots vendredi, au moment où la polémique enflait dangereusement.
« Je crois vraiment qu’il regrette la formulation qu’il a employée », a déclaré dimanche sur CNN le principal conseiller du président américain, David Axelrod.
« Ce qui est important maintenant, c’est que sa déclaration (concernant le choix de ses mots) a eu un effet très positif », a-t-il ajouté, soulignant que cela ouvrait la voie à une « discussion sur comment améliorer les relations entre la police et les populations ».
AFP