L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dénoncé mardi l’exploitation dans des conditions « indignes » de plus d’un millier de travailleurs saisonniers marocains dans le sud de l’Italie, à San Nicola Varco (100 km au sud de Naples).
Pour Peter Schatzer, qui a mené pour l’OIM une mission d’enquête d’une dizaine de jours sur place, « leurs conditions de vie et de travail sont dangereuses, insalubres et indignes ».
Les travailleurs migrants vivent dans un bidonville au milieu des ordures, sans eau courante et sans électricité. « Les migrants, tous de jeunes Marocains employés sans contrat comme travailleurs saisonniers agricoles, disent être exploités par des patrons sans scrupules, qui les paient entre 15 et 25 euros par jour de travail dans les serres et les champs voisins », a déclaré un porte-parole de l’OIM, Jean-Philippe Chauzy, lors d’une rencontre avec la presse.
Les jeunes Marocains ont expliqué qu’ils devaient même payer 3 euros pour recevoir de l’eau alors qu’ils travaillent de 04H30 du matin à 04H00 de l’après-midi.
L’équipe de l’OIM a « découvert que la plupart de ces travailleurs migrants ont été victimes d’une escroquerie ». « Tous sont venus en Italie dans le cadre du quota établi par le gouvernement pour le travail saisonnier (…) mais une fois en Italie, leur employeur soit avait disparu, soit refusait de leur donner du travail: sans permis de travail en règle, beaucoup ont été livrés à l’exploitation », relève la mission d’enquête.
Les autorités locales et le ministère italien de l’Intérieur ont demandé à l’OIM de proposer des solutions pour aider ces Marocains. L’OIM va étudier des possibilités de retour volontaire ou une aide à la réintégration.
Le travail au noir, notamment dans le secteur agricole, est extrêmement répandu en Italie où il représente entre 15,9% et 17,6% du PIB du pays, selon les statistiques officielles citées par l’OIM.
AFP
Pour Peter Schatzer, qui a mené pour l’OIM une mission d’enquête d’une dizaine de jours sur place, « leurs conditions de vie et de travail sont dangereuses, insalubres et indignes ».
Les travailleurs migrants vivent dans un bidonville au milieu des ordures, sans eau courante et sans électricité. « Les migrants, tous de jeunes Marocains employés sans contrat comme travailleurs saisonniers agricoles, disent être exploités par des patrons sans scrupules, qui les paient entre 15 et 25 euros par jour de travail dans les serres et les champs voisins », a déclaré un porte-parole de l’OIM, Jean-Philippe Chauzy, lors d’une rencontre avec la presse.
Les jeunes Marocains ont expliqué qu’ils devaient même payer 3 euros pour recevoir de l’eau alors qu’ils travaillent de 04H30 du matin à 04H00 de l’après-midi.
L’équipe de l’OIM a « découvert que la plupart de ces travailleurs migrants ont été victimes d’une escroquerie ». « Tous sont venus en Italie dans le cadre du quota établi par le gouvernement pour le travail saisonnier (…) mais une fois en Italie, leur employeur soit avait disparu, soit refusait de leur donner du travail: sans permis de travail en règle, beaucoup ont été livrés à l’exploitation », relève la mission d’enquête.
Les autorités locales et le ministère italien de l’Intérieur ont demandé à l’OIM de proposer des solutions pour aider ces Marocains. L’OIM va étudier des possibilités de retour volontaire ou une aide à la réintégration.
Le travail au noir, notamment dans le secteur agricole, est extrêmement répandu en Italie où il représente entre 15,9% et 17,6% du PIB du pays, selon les statistiques officielles citées par l’OIM.
AFP