Le séjour des immigrés clandestins dans les centres d’identification et d’expulsion passe de deux à six mois tandis que les personnes louant un logement aux clandestins ou les hébergeant risquent jusqu’à trois ans de prison, selon la nouvelle loi adoptée définitivement par le Parlement italien début juillet.
Par ailleurs, les autres mesures de cette loi controversée prévoient également un « registre des sans-abri » qui seront fichés par le ministère de l’Intérieur ou l’introduction de rondes de citoyens pour assurer la sécurité dans certains quartiers de grandes villes.
La loi prévoit aussi un nouveau délit, passible d’une peine de trois ans de prison, d' »outrage » aux membres des forces de l’ordre. Elle renforce aussi les mesures d’isolement des patrons de la mafia, prévoyant des prisons spéciales pour eux.
La loi entrée en vigueur s’occupe également de la sécurité routière et elle prévoit ainsi des mesures plus sévères pour les personnes conduisant sous l’effet de l’alcool, mais aussi une aggravation des peines si les infractions au code de la route sont commises de nuit, entre 19h00 et 07h00 heure locale.
APS