La deuxième édition du festival national de la création féminine a pris fin en apothéose, dimanche à Taza, avec une soirée artistique animée par l’artiste « pluriel » marocain Mahmoud Migri et des ensembles féminins locaux de musique gnaouie et amazighe.
Organisé du 19 au 22 novembre par le « Forum Bouyablane pour la culture, le développement et la création » avec le soutien de la province de Taza, des conseils provincial et municipal, l’union des écrivains du Maroc, la direction régionale de la culture de Taza-Al Hoceima-Taounate, le festival a connu la participation de plus de 140 écrivains, artistes et critiques d’art en provenance du Maroc et des pays arabes dont l’Egypte, le Yémen, l’Irak et la Tunisie.
Les débats organisés en marge de cet événement artistique ont porté notamment sur « la création littéraire et artistique féminine, visions et spécificités expressives et esthétiques » avec la participation d’une pléiade d’intellectuels, écrivains et artistes arabes et étrangers: Izzat Soultane (Egypte), Said El Jariri (Yémen), Mohammed El Badaoui (Tunisie), Ahmed Charrak, Abdelhamid Akkar, Mohammed Bakrim, Mohammed Chouika, Abdesslam Khalloufi, Idrissi Korri et Benyouness Amirouche (Maroc).
L’expérience de la romancière marocaine Khenata Bennouna a été analysée notamment par Abderrahmane Tankoule, doyen de la faculté des lettres de Fès qui a salué son écriture « engagée et rebelle » centrée sur les particularités marocaines.
Des récitals poétiques figuraient, aussi, au programme du festival avec la participation de poètes tels Manal Cheikh (Irak), Jamal Boutayeb, Driss El Meliani, Aziz El Hakem, Fatima Moustaid, Boujemaa El Oufi et Sabah Doubbi (Maroc).
Le festival a été marqué, de plus, par des expositions collectives d’arts plastiques reflétant les Âœuvres picturales particulièrement des artistes Khadija Tnana (Maroc), Bouchra Belghali (USA) et Mahmoud Migri, invité d’honneur.
Au volet de la création féminine dans le domaine du cinéma, le film « Le chemin des femmes » de la réalisatrice marocaine Farida Bourquia, les deux courts métrages « Le sang d’encre », « Et la vie continue » de la réalisatrice marocaine Laila Triki, un film documentaire émouvant « Esseulé » de la scénariste égyptienne Izzat Soultane qui traite des droits de l’enfant ont été diffusés.
Côté théâtre, le public avait rendez-vous avec la pièce « Tata M’Barka » de la scénariste marocaine Naima Zitane.
En marge du festival, les participants ont visité les monuments historiques de la médina de Taza, classée « patrimoine culturel national », les sites naturels et touristiques de la province et le chantier de construction d’un théâtre à Taza.
MAP