Après son premier roman « La vie rêvée de mademoiselle S. » (2007), la jeune romancière franco-marocaine Samira El Ayachi, se prépare à emmener ses lecteurs dans l’univers des immigrés marocains qui ont atterri dans les années 1960-1970 en plein dans les entrailles du Nord de la France.
Ces immigrés, dont beaucoup taisent leur parcours, sont des mineurs qui étaient salariés des grandes compagnies de charbon. « Je poursuis, à l’écrit, quelque chose que mes parents, illettrés, ont commencé avec la parole », affirme Samira El Ayachi sur les pages du quotidien +La Voix du Nord+.
Du haut de ses trente ans, cette lilloise qui a réalisé de nombreux entretiens avec ces anciens mineurs, entrainera les lecteurs dans un univers fait de ce bassin minier dans lequel elle a grandi.
Lors de l’écriture de ce roman, Samira El Ayachi est allée s’installer un mois et demi à Tanger, « une ville internationale qui a su profiter de toutes les nationalités qui la composent et où tout un imaginaire a ressurgi ».
Originaire du Sud du Royaume, Samira El Ayachi travaille en tant que monteuse de projets Musiques actuelles à l’Aéronef de Lille.
Son premier roman « La vie rêvée de mademoiselle S. », traite du rapport des jeunes avec l’imaginaire à travers l’histoire d’une jeune fille, Salima, plutôt douée à l’école et à qui ses professeurs prédisent le plus grand avenir, qui se cherche une place entre la France et le Maroc.
Source : MAP