A un mois près, Abdelhamid aurait été des nôtres à Marrakech au mois de décembre 2018, à l’occasion de la tenue de la conférence intergouvernementale réunie pour adopter le Pacte global pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) et de la onzième session du Forum global migration et développement (GFMD).
Il aurait assisté au séminaire de deux jours organisé par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à l’Université Mohammed VI de Ben Guérir, qui a rassemblé une quarantaine de chercheurs pour établir les premiers contours d’un agenda africain de recherche sur les migrations africaines.
Il serait bien évidemment allé au GFMD, un rendez-vous qu’il ne manquait pratiquement jamais, pour participer tant aux activités officielles qu’à celles de la société civile. Les associations ne s’y sont pas trompées d’ailleurs et lui ont rendu un vibrant hommage.
Et il aurait, enfin, assisté à la conférence sur le GCM. Je le vois d’ici déployant, sourire aux lèvres, son art de la séduction et son savoir-faire en relations publiques. Il serait reparti, j’en mettrais ma main au feu, avec de nouvelles cartes de visite, enrichissant ainsi un carnet d’adresses, déjà bien fourni en contacts internationaux.
Driss El Yazami
Rabat, le 21 janvier 2019
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