L’auteur d’origine marocaine M.Kamal Benkirane, vient d’écrire son premier roman « J’ai tué l’hiver » au Canada. La fiction retrace le cheminement d’une famille d’origine marocaine à Montréal qui se trouve « exposée aux affres d’une injustice patente, empreinte d’un certain profilage, celle d’un certificat de sécurité, émis à l’encontre de leur fils ADAM » annonce un communiqué parvenu au CCME.
Le roman est d’abord une histoire d’amour du Québec dans lequel interviennent les agréments du parcours identitaire d’une famille en quête des grands espaces. Adam et Anis Karam quittent leur Maroc natal pour immigrer au Canada. Les deux frères rêvent de liberté et de découverte d’un mode de vie occidental qu’Internet diffuse de par le monde. Adam y trouvera très vite sa nouvelle place en tant que musicien, s’imprégnant des paysages caractéristiques du Québec et des rencontres qu’il y fait.
Mais le soir de son premier concert, celui-ci est interpellé par les autorités qui l’accusent de préparer un attentat terroriste sur un vol régulier. Confrontée au silence des forces de sécurité, qui affirment avoir des preuves formelles sans toutefois les divulguer, sa famille, bouleversée par ce qu’elle conçoit comme une injustice, va intenter un procès public à l’Etat pour faire rejaillir la vérité. Les proches d’Adam vont lutter contre ce destin Kafkaïen.
A travers travers ce combat, liberté, amour et aventure vont de pair avec l’errance et la quête de soi.
Kamal Benkirane est l’auteur de trois recueils de poèmes : (Les ormes diaphanes- E. Fleur de lys, Québec, 2005), (Dans la chair du cri, E. Du Cygne, France, 2009) et (Feuillets de l’aube, E. Edilivre en 2013 ). Il a déjà publié, chez Harmattan, essai intitulé sur « la masculinité et décrochage scolaire des garçons au Québec ».
Il est aussi le fondateur de l’organisme E-Passerelle qui œuvre pour la promotion des littératures francophones au Canada et activement participé à plusieurs projets dans le cadre de la promotion de l’interculturalité au Quebec.