Les élections européennes qui se sont tenues du 22 au 25 mai 2014 dans les pays de l’union européenne sont marquées par la percée des extrêmes droites européennes à la fois eurosceptiques et anti-immigration.
Le tsunami extrémiste a durement touché la France, la Grande Bretagne , le Danemark , l’Autriche et dans une moindre mesure la Grèce. Le score des partis extrémistes a progressé dans toute l’Europe. C’est sans doute en France et en Grande Bretagne que le choc a été le plus ressenti.
En France jamais le front national (FN) n’avait réalisé un tel score sous la Vème République. Avec plus de 24% le FN est arrivé loin devant la droite Républicaine (UMP) et du parti socialiste (PS) au pouvoir. Avec cette percée (71% Départements français), le leader du Front national, Marine le Pen a affirmé que le parti était devenu « le premier parti de France » et demandé la dissolution du Parlement. Ceci alors qu’il s’agit délections européennes et non nationales.
En Grande Bretagne c’est le parti britannique europhobe Ukip, qui est arrivé en tête des élections devant le labour party (parti travailliste) et les conservateurs actuellement au pouvoir. Ce parti défend l’euroscepticisme et s’inscrit contre l’immigration en Grande Bretagne. Comme en France le bi-partisme est remis en question par les extrêmes droites.
En Grèce si c’est la gauche radicale qui arrive en tête, elle est suivie par le parti d’extrême gauche Syriza d’Alexis Tsipras qui arrive devant le parti au pouvoir au pouvoir la Nouvelle-Démocratie tandis que le parti néo nazi Aube dorée sera représenté.
Au Danemark, c’est une formation anti-immigration et eurosceptique qui arrive en tête des élections avec 23%des suffrages. Alors qu’en Autriche le FPÖ, parti d’extrême droite est arrivé en troisième position et fait beaucoup mieux que lors des dernières élections européennes de 2009.
Seul le parti néerlandais anti-islam et anti-marocains (PVV), a connu une baisse n’obtenant que 12% des suffrages, c’est-à-dite 6% de moins qu’en 2009.
Pour former un groupe au Parlement, les partis ont besoin de 7 partis de la même couleur politique. Au lendemain des élections européennes, les partis européens d’extrême droite ne partageraient pas « le même racisme »: Le UKIP britannique refuse par exemple de former un groupe avec le FN français.
La rédaction