En Suède, où les gens seraient les plus heureux de l’UE selon une étude réalisée par l’Eurostat en mars dernier, un lycéen sur cinq nés à l’étranger a fait l’objet de harcèlement à cause de ses origines.
Selon une enquête intitulée « Les Multiples visages de l’intolérance » menée par l’institut suédois « The Forum For Living History » auprès de milliers de lycéens, « les lycéens sont de plus en plus inquiets par le racisme ordinaire ».
Selon les résultats de cette enquête, « 22% des lycéens sont préoccupés par l’émigration alors que 15% sont inquiets de la montée du racisme ».
Cette étude réalisée au sein des lycées fréquentés par les élèves des classes sociales les plus favorisées, montre que le lien entre la classe sociale et l’environnement économique et culturel sont déterminants : plus les élèves sont issus de milieux aisés et éduqués moins ils sont enclins au rejet de l’autre.