M. Abdellah Boussouf, le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a réfuté dans une interview, les accusations selon lesquelles les jeunes marocains résidant en Europe coupables d’actes terroristes aient un lien quelconque avec l’islam pratiqué au Maroc.
Les raisons qui mènent la jeunesse européenne dans le piège de l’extrémisme sont dues à plusieurs facteurs, parmi lesquels l’échec des politiques d’intégration dans de nombreux pays européens et l’absence de prise en compte de l’identité et de l’appartenance, qui ouvrent un boulevard à l’extrémisme.
De l’autre côté le Secrétaire général du CCME a affirmé qu’il existe bel et bien une absence de politiques publiques pour les jeunes de la troisième génération d’immigrants au niveau du territoire, dans les domaines spirituel et culturel.
Cette vulnérabilité résulte, selon M. Abdellah Boussouf, d’une forme de « politique protectionniste » adoptée par les pays européens sur le plan spirituel, ce qui de fait, empêche le bon fonctionnement de l’encadrement par le Maroc de sa communauté à l’étranger. Pour ce qui est de la question culturelle, il soulève le problème de la faiblesse de l’offre culturelle pour ces jeunes qui vivent une double culture.
Il a en outre, renouvelé son appel pour la création d’une agence culturelle similaire à tous les pays qui sont engagés sur leur culture à l’étranger.
CCME