Le président élu, Donald Trump, a condamné mardi le mouvement extrémiste Alt Right, en affirmant qu’il n’envisageait pas de dynamiser ce groupe d’extrême droite.
«Je les désavoue et je les condamne», a déclaré Trump dans un entretien accordé à New York Times.
Donald Trump a ajouté qu’il n’envisageait pas de « dynamiser » le mouvement Alt-Right (contraction en anglais de droite alternative) tout en dénonçant la conférence organisée la semaine dernière où des nationalistes blancs ont applaudi son élection en recourant à un vocabulaire nazi.
De même Trump a infirmé avoir contribué à la Dynamisation de ce mouvement par sa rhétorique anti-immigration lors de sa campagne électorale.
Samedi, lors de la conférence annuelle de l’Institut national de politique, un nationaliste américain, Richard Spencer, a accueilli la victoire de Trump avec des saluts nazis « Hail Trump, Hail our people, Hail victory » (salut Trump, salut notre peuple, salut la victoire).
Dans une déclaration lundi soir, le porte-parole de l’équipe de transition de Trump a indiqué que le président élu continuait à dénoncer le racisme. « Le président élu Donald Trump va continuer à dénoncer le racisme. Il a été élu parce qu’il sera le président de tous les américains », a déclaré le porte-parole Bryan Lanza dans un communiqué diffusé lundi soir.
La décision de Trump de nommer Steve Bannon, porte voix d’Alt Right, comme haut conseiller du nouveau président américain a provoqué d’intenses réactions dans les rangs des démocrates.
« Après avoir remporté la présidence mais avoir perdu le vote populaire, le président élu Trump doit unir les Américains et ne pas continuer à attiser les flammes de la division et du fanatisme », a déclaré Nancy Pelosi, leader démocrate à la chambre des représentants.
Pelosi a qualifié la nomination de Bannon de «signal alarmant» qui confirme que Trump est «resté attaché » à ses visions défendues pendant la campagne électorale.
Bannon a dirigé un site d’informations ultraconservateur, Breitbart News à travers lequel il avait soutenu «alt-right», un mouvement souvent associé aux efforts de l’extrême droite qui appelle à préserver «l’identité blanche» et à s’opposer au multiculturalisme.
L’équipe de transition a rejeté ces accusations en affirmant que Bannon n’avait jamais été associé à ce mouvement ultraconservateur. « S’il était raciste ou faisant partie d’Alt-Right (…) je ne penserais même pas à l’embaucher», a déclaré Trump.
22/11/2016
Source : APS