La table ronde sur la migration féminine africaine a réuni plusieurs personnalités féminines africaines d’horizons différents. Elles étaient appelées à répondre à plusieurs questions : comment sont perçues les migrations féminines ? Quelle est leur contribution au développement durable ? Comment favoriser les échanges entre les femmes migrantes africaines ? De quelle manière promouvoir le leadership de ces femmes dans les pays de résidence ou d’origine ?
Lors de cette rencontre, les interventions sur le diagnostic et les positions de la migration des femmes dans les pays africains, il a été constaté que cela variait selon les contextes politiques et sociaux de chaque pays. La majorité des intervenantes ont confirmé la nécessité de mettre fin à la situation difficile que vivent des femmes africaines dans leur propre pays.
parallèlement à cela, les femmes migrantes sont vulnérables à l’exploitation, aux discriminations et à la violence particulièrement lorsqu’elles sont en situation irrégulière ou occupent des emplois où le travail est sous évalué, tels que les emplois domestiques.
Près de 40% des migrants africains sont des femmes. La migration féminine autonome est en expansion continue et participe à la croissance du continent africain. Les femmes transfèrent plus régulièrement les fonds vers leurs pays d’origine. Mais, l'absence de données spécifiques ne permet d’évaluer leur impact sur le développement.