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13 juillet - Lisbonne - Le Maroc au centre du premier débat à la 5ème conférence ministérielle de la Communauté des Démocraties

lundi, 13 juillet 2009
Le Maroc était au centre du premier débat organisé dans le cadre de la 5ème conférence ministérielle de la Communauté des Démocraties, réunie à Lisbonne les 11 et 12 juillet.

"Le réalisme, la lucidité et la cohérence ont déterminé les fondements structurels du projet de société que le Maroc met en oeuvre sans état d'âme et sans frilosité", a déclaré M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Anna Lindh, qui participe à cette conférence aux côtés de M. Youssef Amrani, Secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et de Mme Karima Benyaïch, Ambassadeur de SM le Roi au Portugal.

S'exprimant dans un panel réunissant notamment M. Luis Amado, ministre portugais des Affaires Etrangères et l'écrivain Amin Maalouf, M. Azoulay a souligné le choix délibéré et volontariste du Maroc "de privilégier un processus démocratique ancré dans la durée, la pédagogie et la participation active et responsable de la société civile".

Mettant en relief le caractère global et multidisciplinaire du processus de modernisation et de réformes que connaît la société marocaine, M. Azoulay a analysé les paramètres à partir desquels "s'est construite l'interaction entre la dynamique de démocratisation du Maroc nourrie par une croissance économique pérenne et un rééquilibrage social qui, à terme, s'exprimera par des indicateurs de développement humain qui donneront la juste mesure des progrès réalisés".

Le Conseiller de SM le Roi a rappelé dans cette perspective le caractère pionnier et décisif des changements fondamentaux décidés par SM le Roi Mohammed VI s'agissant du code de la famille et du statut de la femme. "C'est à l'aune de la globalité de l'ensemble de ces données qu'il faut comprendre et lire le Maroc de juillet 2009", a ajouté M. Azoulay en rappelant que le Maroc avait dès le départ pris une part active à la constitution de cette Communauté des Démocraties.

Ce choix, selon M. Azoulay, n'est ni celui du hasard ni celui de la complaisance car "cette Communauté des démocraties est celle des pays qui savent que le pluralisme politique et son exercice ne se décrètent pas, ils se construisent graduellement et sûrement en prenant garde de ne pas succomber aux vertiges illusoires d'une démocratie qui serait celle de la performance de l'instant".

Consacrant la deuxième partie de son intervention au rôle de la Fondation Anna Lindh dans la construction de l'Union pour la Méditerranée, M. Azoulay a rappelé que "le respect de la diversité culturelle et de l'universalité des valeurs" doivent constituer le socle de cette Union avec comme postulat l'épanouissement et la protection de tous les droits des minorités "qu'elles soient politiques, religieuses ou culturelles".

C'est dans les promesses de cette destinée commune en devenir, une destinée "en partage, régie par plus de parité et de culture de la coresponsabilité, que l'Union pour la Méditerranée converge avec la nouvelle vision des relations Islam-Occident définie par le Président Obama dans son discours historique du Caire", a ajouté pour conclure le Président de la Fondation Anna Lindh.

De nombreuses personnalités ont participé à la conférence de Lisbonne, parmi lesquelles les ministres des Affaires Etrangères du Portugal, d'Espagne, du Brésil, de Corée, de Pologne, du Mali et d'Angola.

Etaient également présents Mme Madeleine Albright, ancienne secrétaire d'Etat américaine, M. James Steinberg, Secrétaire d'Etat-adjoint américain ainsi que Mme Benita Ferrero-Waldner, Commissaire Européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage.  MAP

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