Cette action s’est organisée en réponse aux propos du Premier ministre qui a récemment parlé de « submersion migratoire », pour dire qu’il « n’y a pas de crise migratoire, mais il y a une crise dans la gestion des migrants ».
« La réponse politique a toujours été plus policière qu’humanitaire, dévoyant l’usage initial prévu du service public policier. Les expulsions et le harcèlement par les forces de l’ordre sont ainsi devenus l’une des conditions structurelles du quotidien des personnes exilées à Paris », dénoncent les associations.
« Cette situation de non-accueil, c’est aussi dix ans de victoire idéologique de l’extrême droite, car elle est pensée structurellement pour éviter un supposé « appel d’air » », soutiennent-elles.
Les signataires de cette tribune appellent à un changement de politique pour faire de la France un pays plus accueillant et solidaire envers ceux qui cherchent refuge et une nouvelle vie.
Ces associations jouent un rôle essentiel dans le soutien et l’intégration des immigrants, offrant divers services tels que l’assistance administrative, la formation linguistique, et le soutien psychologique. Elles visent à combattre les discriminations et à promouvoir l’égalité des droits pour tous les immigrants.