Le président Barack Obama s'est dit "préoccupé" par l'impact sur les émigrés de certaines dispositions controversées de la loi sur l'immigration de l'Etat de l'Arizona (ouest), maintenues lundi par l'arrêt de la Cour suprême et consacrant le contrô le au faciès, tout en appelant le Congrès US à agir pour une réforme globale de la loi américaine sur l'immigration.
La question migratoire est revenue, en effet, ces derniers jours au devant de la scène politique américaine, à moins de cinq mois de l'élection présidentielle de novembre.
Le président Obama, qui va briguer lors de ce scrutin un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche, avait marqué des points sur cette question la semaine dernière face à son adversaire républicain, Mitt Romney, en annonçant la suspension immédiate de l'expulsion des jeunes immigrés sans-papiers répondant à certains critères comme la scolarité et l'absence d'antécédent judiciaire.
Cette mesure a été accueillie avec une grande satisfaction par la communauté hispanique qui est la première concernée par la question migratoire, et dont le vote est considéré comme déterminant lors de l'élection présidentielle de novembre.
Ces électeurs, qui représentent 7,4 pc de l'électorat national américain, avaient en effet voté majoritairement pour Obama lors de l'élection de 2008 et contribué ainsi à sa victoire historique.
Cependant, l'échec de l'actuelle administration à tenir la promesse électorale de M. Obama en 2008 de réformer la loi américaine sur l'immigration continue d'entacher le bilan de son premier mandat présidentiel, même si cette situation est à attribuer à l'opposition quasi-systématique des Républicains au Congrès à tout projet de loi présenté par la Maison Blanche.
Dans un communiqué diffusé lundi suite à l'arrêt de la Cour suprême sur la loi de l'Arizona, le président Obama a réitéré sa disposition à "travailler avec quiconque au Congrès qui a la volonté d'aller de l'avant pour aboutir à une réforme globale de l'immigration".
25 juin 2012
Source : MAP
La ville de Fès abrite, du 6 au 8 juillet prochain, le forum national des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir avec la participation d'une pléiade d'intellectuels, de chercheurs marocains et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
Initié par la coordination des Marocains du monde "ambassadeurs de l'espoir" , ce forum prévoit l'examen de plusieurs thématiques dont "l'Islam et la consécration des cultures de la modération et juste milieu au Maroc", "les manifestes de la modération et du juste milieu dans le rite malékite", "le rô le des universités islamiques dans la diffusion de la culture du dialogue : cas de l'université Al quaraouiyine" et les savants et les ouléma marocains et leur rô le dans l'enracinement de la culture de la tolérance et de la cohabitation .
Les participants au forum débattront aussi des thèmes de l'identité marocaine à la lumière des changements socio-économiques, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) : les défis de l'intégration sociale et du développement économique, les ambassadeurs de l'espoir et l'enracinement des valeurs de la paix, de la cohabitation et de la modération et les ambassadeurs de l'espoir et l'importance de l'éducation dans le processus d'intégration des marocain.
Le forum des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir sera également marqué par un hommage qui sera rendu à l'érudit et savant marocain Sidi Mohammed El Kettani à travers des témoignages de plusieurs universitaires et hautes personnalités.
25 juin 2012
Source : MAP
La Cour suprême a invalidé lundi en grande partie une loi de l'Arizona contre l'immigration clandestine, l'une des plus répressives jamais votées aux Etats-Unis, mais en autorisant cet Etat à procéder à des contrôles d'identité au faciès, au grand dam de l'administration Obama.
La plus haute juridiction du pays a donné raison au gouvernement fédéral sur trois des quatre dispositions de la loi que l'administration démocrate jugeait anticonstitutionnelles.
Elle a cependant accordé une victoire aux opposants républicains de Barack Obama, en pleine campagne pour sa réélection, sur une disposition, très controversée, autorisant les contrôles aléatoires d'identité.
Cette décision était très attendue car outre l'Arizona (sud-ouest), cinq Etats ont voté des lois similaires et 13 autres l'envisagent. Le gouvernement fédéral estime que ce texte, entré en vigueur en 2010, empiète sur ses prérogatives constitutionnelles en matière d'immigration.
Parmi la vingtaine de manifestants réunis devant la Cour, Eliseo Medina, secrétaire du SEIU, le plus grand syndicat de travailleurs immigrés, a dit sa déception mais annoncé la "poursuite du combat".
Dans son jugement, adopté par cinq voix contre trois, la haute Cour a dit comprendre "les frustrations de l'Arizona concernant les problèmes causés par l'immigration clandestine, mais l'Etat ne peut pas mettre en oeuvre une politique qui contredit la loi fédérale".
"Le gouvernement national a des pouvoirs significatifs pour réguler l'immigration", a-t-elle ajouté, estimant que "la politique d'immigration a façonné la destinée du pays".
La cour a censuré trois dispositions de la loi: l'obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment; l'interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l'absence de papiers; et l'arrestation sans mandat de tout individu soupçonné d'être clandestin.
Donnant la victoire aux opposants du gouvernement Obama, la Cour a en revanche refusé à l'unanimité de bloquer la disposition autorisant le contrôle du statut migratoire de toute personne, même sans motif. Elle a jugé qu'il serait "injustifié" de rejeter cette mesure "sans preuve" qu'elle "contredise la loi fédérale sur l'immigration et ses objectifs".
Regrets d'Obama
Barack Obama a exprimé des regrets après cette décision. "Je suis content que la Cour suprême ait rejeté des dispositions clés de la loi", a-t-il dit, "mais en même temps, je reste inquiet des conséquences pratiques de la disposition de cette loi qui perdure".
"Aucun Américain ne devrait vivre ainsi suspecté juste à cause de son apparence", a-t-il conclu.
De son côté, le ministre de la Justice Eric Holder a assuré que son ministère continuerait "à appliquer rigoureusement l'interdiction fédérale de toute discrimination de race ou d'ethnie".
La gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, a pourtant vu dans cette décision de la Cour "une victoire pour l'état de droit (...) et pour tous les Américains qui pensent qu'il est de la responsabilité des Etats de défendre leurs citoyens".
A la frontière mexicaine, l'Arizona, qui compte 400.000 sans papiers, avait fustigé en avril devant la Cour suprême "le laxisme du gouvernement" américain en matière de lutte contre les clandestins.
"Chaque Etat a le devoir -- et le droit -- de sécuriser nos frontières et de préserver l'état de droit, particulièrement quand le gouvernement fédéral n'a pas honoré ses responsabilités", a aussi estimé le candidat républicain à la présidentielle de novembre, Mitt Romney.
Mais Ali Noorani, directeur du Forum national sur l'immigration, une importante organisation de défense des immigrés, a déploré le fait que la Cour "divise le pays" en laissant "une disposition dangereuse, la pointe acérée de l'épée de la loi (...) qui causera une blessure irréparable à l'Arizona".
25/6/2012, Chantal VALERY
Source : AFP
Dix millions de DHs dédiés à l'assistance juridique et la défense des Marocains résidant à l'étranger (M. Maâzouz)
Un montant de 10 millions de DHs a été mobilisé, cette année, pour fournir l'assistance juridique nécessaire aux Marocains résidant à l'étranger, leur expliquer les réglementations et les procédures en vigueur et les défendre devant les juridictions, a affirmé, lundi, le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz.
En réponse à une question orale du groupe RNI (opposition) à la Chambre des représentants sur "le manque d'assistance juridique dans certains consulats de l'étranger", le ministre a indiqué que les services d'orientation juridiques bénéficient à tous les MRE confrontés à des problèmes d'ordre juridique.
Cette aide est également destinée aux ressortissants marocains démunis résidant dans des pays dont les législations ne prévoient pas un système d'assistance juridique leur permettant de s'attacher, à titre gracieux, les services d'un avocat, a précisé M. Maâzouz, ajoutant que seuls les consulats sont habilités à trancher sur les demandes relatives à ces cas précis.
La mise en place d'un système assistance juridique et judiciaire dédié aux MRE et sa généralisation, en 2010, à l'ensemble des représentations diplomatiques à l'étranger, s'inscrit dans le droit fil des Hautes orientations royales relatives à la promotion des droits des membres de la communauté marocaine à l'étranger et à la préservation de leur dignité, a souligné le ministre.
25 juin 2012
Source : MAP
La Fondation Banque populaire pour la création d'entreprises et l'Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée lancent un programme d'accompagnement. au profit Marocains du monde..Suite
Etonnant! La crise financière de 2008 n'a pas eu de retombée particulière sur les migrations et sur les transferts des migrants à leurs femmes. Néanmoins, les fonds en question ne contribuent pas toujours au développement socio-économique des pays d'origine. C'est en tout cas ce que révèle une nouvelle publication de la Banque Mondiale traitant du thème des migrations et des envois de fonds des migrants...Suite
Elargir le champ d'intervention à l'international des services publics de recrutement. C'est une des recommandations du premier séminaire du projet Team tenu à Marrakech les 20 et 21 juin.
Avec l’opération Marhaba, qui a débuté ce mois de juin, l’attention est tournée aujourd’hui vers nos MRE dont on évalue un peu mieux, mais insuffisamment, l’importante contribution au développement du Maroc.
Faute de statut, les domestiques étrangères, Bonnes à la merci de leur employeur, sont souvent victimes de dénonciation abusive et jetées en prison sans procès. Elles représentent plus de 75% de la population féminine sous les verrous…Suite
« Zonder pardon ! » est la nouvelle campagne du parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang. Elle se présente sous la forme de quatre affiches distinctes collées un peu partout sur les façades, avec un slogan clair et efficace à côté d’une bande noire diagonale qui couvre les yeux d’un visage d’homme tout en identifiant respectivement son profil délinquant…Suite
L'association estime que le nouveau pouvoir s'inscrit «dans la continuité» de la politique du gouvernement Sarkozy.
La politique d’immigration du nouveau pouvoir s’inscrit «dans la continuité» de celle de l’ex-président Nicolas Sarkozy pourtant combattue par le PS lorsqu’il était dans l’opposition, a dénoncé vendredi l’association France Terre d’Asile (FTA) dans un communiqué.
«Le nouveau pouvoir semble donc avoir choisi d’ignorer l’appel des 50 organisations, syndicats et personnalités qui ont d’une seule voix demandé la semaine dernière au président de la République de sortir du modèle de gouvernance "sarkozyste" en matière de migrations», analyse l’association.
Cette observation répond au mini remaniement du gouvernement de Jean-Marc Ayrault qui semble maintenir l’immigration sous le contrôle du ministère de l’Intérieur, une réforme introduite par Nicolas Sarkozy.
«Dans le domaine de l’immigration, l’annonce de la composition du gouvernement Ayrault 2 s’inscrit dans une certaine continuité de la gouvernance mise en place par Nicolas Sarkozy : il n’y a là aucun signe encourageant pour la société civile et les défenseurs des droits de l’Homme», selon FTA.
«Un changement nous avait été promis mais les premières notes jouées par le nouveau gouvernement sont hélas issues d’un répertoire qui n’a suscité jusqu’alors que rejet», affirme l’association, en soulignant que «la personnalité du ministre de l’Intérieur n’est pas en cause».
Manuel Valls «est un authentique républicain mais ce n’est pas à son département de traiter la majeure partie des questions migratoires qui lui sont confiées», estime FTA.
22/6/2012
Source : Libération/AFP
L’accord sur la gestion des flux migratoires et le co-développement entre la France et le Bénin permet à Paris d’aider des migrants à rentrer chez eux. Mis en place en 2009, il concernait d’abord les personnes en situation irrégulière depuis au moins deux ans : en plus de l’aide au retour volontaire (transport et 2 000 euros par adulte), l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) accorde de 7 000 à 20 000 euros pour créer une activité. L’argent est donné par le bureau de l’Ofii au Mali, qui a chargé le Cesam, un organisme privé béninois, du montage et du suivi des projets sur un an. L’aide a ensuite été élargie aux migrants réguliers, étudiants ou travailleurs, qui veulent développer leur pays. Paris a financé 123 000 euros portant sur 21 projets : 12 fonctionnent, 7 sont en cours, un a été arrêté, un autre a échoué. 35 emplois ont été créés. Jusqu’ici, le dispositif a séduit deux migrants en situation régulière.
22 juin 2012
Source : Libération
Le film marocain "Casa Negra", du réalisateur Noureddine Lakhmari, sera projeté, vendredi prochain à Cordoue, au sud de l'Espagne, dans le cadre d'un cycle sur les films arabes à succès organisé par la fondation Casa Arabe.
La projection, ouverte au grand public, aura lieu à la représentation de la fondation à Cordoue à partir de 20h00, apprend-on vendredi auprès des organisateurs.
Cette manifestation, organisée durant le mois de juin à Madrid et à Cordoue, se fixe comme objectifs d'informer le public Espagnol des développements que connaît le 7ème art arabe, ainsi que les réalités dans le monde arabe à travers la création cinématographique.
Le film marocain "Casa Negra" clôturera à Cordoue ce cycle cinématographique marqué également par la projection, tous les vendredis du mois de juin, d'autres films arabes à succès comme "Salut cousin" de l'Algérien Merzak Allouache (1996) et "Bab Aziz", du Tunisien Nacer Khemir (2005).
"Casa Negra" (2008), écrit et réalisé par Noureddine Lakhmari, raconte les problèmes de la jeunesse marocaine et les raisons derrière son engouement pour l'immigration en Europe, à travers les péripéties de deux amis d'enfance de Casablanca, Adil (Omar Lotfi) et Karim (Anas El Baz).
La fondation Casa Arabe, dont le siège se trouve à Madrid, Âœuvre à travers ses activités culturelles à installer un pont de communication entre les mondes arabe et musulman d'une part et l'Espagne d'autre part.
22 juin 2012
Source : MAP
Une douzaine de syndicats et d'ONG de défense des immigrés ont demandé vendredi au gouvernement d'assurer l'égalité de traitement dans les domaines de l'emploi et des études entre Français et étrangers.
"Il est maintenant temps de construire les fondements d'une nouvelle politique assurant l'effectivité de +l'égalité de traitement+ entre Français et étrangers dans les études comme au travail, garantie par des textes législatifs ou réglementaires", ont-ils déclaré dans un communiqué commun.
Les organisations signataires dont la CGT, la Ligue des droits de l'homme (LDH) ou SOS Racisme, demandent à rencontrer le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur la question des travailleurs sans papiers et des étudiants étrangers.
Elles affirment qu'elles sauront participer à cette politique "avec la sérénité et la responsabilité qui s'imposent".
"Les élections tant présidentielles que législatives, sont maintenant passées" et "une majorité existe qui a souvent exprimé sa solidarité vis-à-vis de ces travailleurs, étudiants et jeunes majeurs scolarisés", argumentent les signataires.
"Dans leur très grande majorité, les migrants, qu'ils soient avec ou sans papiers, sont des travailleurs-euses ou de futurs travailleurs-euses. Ils n'ont vocation, à être victimes de la déréglementation sociale, ni en être les vecteurs. Ils ne prennent le travail de personne. Ils sont partie intégrante du salariat", ajoutent-ils.
Le président François Hollande a affirmé tout au long de sa campagne, qu'il n'y aura pas de régularisation massive des sans-papiers qui se fera "au cas par cas". Il compte maintenir le chiffre actuel en matière d'accueil des étrangers (autour de 30.000 par an), en s'appuyant sur des critères "clairs" et "précis" (familiaux et professionnels) comme la présence de cinq années consécutives sur le territoire national et un travail ou une promesse d'embauche.
Il compte en outre limiter l'immigration économique " pour cause de croissance faible". Il propose aussi que le nombre de professionnels étrangers souhaités soit fixé à la suite d'un débat annuel au parlement. François Hollande veut en revanche continuer à accueillir les étudiants étrangers.
22 juin 2012
Source : APS
Le Mexique et l'Espagne sont parvenus à un accord pour résoudre le problème des Mexicains refoulés aux frontières ibériques, a indiqué, vendredi, une source officielle.
En vertu de cet accord, l'Espagne a rassuré la partie mexicaine que tous ''les Mexicains étaient les bienvenus'' sur le territoire espagnol et qu'aucun refoulement ''sans justification'' ne se produira à l'avenir, souligne le ministère mexicain des Affaires étrangères, au terme d'une réunion tenue vendredi entre les représentants des deux pays à Madrid.
Madrid s'est également engagé à ''simplifier au maximum'' les démarches pour l'obtention d'une ''lettre d'invitation'' pour les ressortissants mexicains, étant donné que ces derniers sont exempts de visa pour l'espace Schengen.
Afin de mettre en oeuvre cet accord, un représentant consulaire mexicain sera présent au moment de l'arrivée des vols, à partir du Mexique, dans les deux aéroports espagnols de Madrid et Barcelone.
De même, une "ligne téléphonique d'urgence" est prévue entre les autorités consulaires mexicaines et les postes frontières espagnols afin de garantir qu'aucun mexicain ne soit refoulé sans bénéficier préalablement d'une assistance consulaire.
Début juin courant, le gouvernement mexicain avait exprimé sa "préoccupation" du refoulement en hausse constante de ses citoyens aux aéroports espagnols, en flagrante contradiction avec "le niveau excellent d'amitié et de coopération'' entre les deux pays.
L'accord conclu vendredi entre les deux parties est perçu comme une victoire pour la diplomatie mexicaine, qui a pu forcer les autorités espagnoles à résoudre ce problème dans un temps record et de manière satisfaisante.
22 juin 2012
Source : MAP
La chanson marocaine, son histoire et ses influences à travers l'histoire, a été à l'honneur lors d'une conférence abritée par la prestigieuse Georgetown University à Washington, avec la participation de l'artiste marocain, Nouaâmane Lahlou.
Cette rencontre, organisée à l'initiative de la Fondation Al-Muhajer pour la culture et la communication, en collaboration avec le Washington-Moroccan Club et l'Alliance des journalistes arabes accrédités dans la capitale fédérale US, a été marquée par une allocution du célèbre écrivain arabe Clovis Maksud, qui a mis en avant la contribution de la chanson marocaine au patrimoine musical arabe.
La conférence, abritée mercredi par le Centre des études arabes contemporaines de l'Université américaine, a ainsi fait la lumière sur les origines de la musique marocaine, notamment ses affluents amazighes, arabes, andalous et africains ayant permis de la façonner et contribuer à l'éclosion de ses différents genres et couleurs actuels.
Une attention particulière a été donnée, lors de cette conférence, à la musique andalouse et ses dix siècles d'existence dans le Royaume, depuis la migration des musulmans d'Andalousie vers le Maroc, jusqu'aux grands maîtres contemporains de ce genre musical classique et raffiné.
"La musique andalouse marocaine, considérée autrefois comme élitiste, fut transmise de père en fils dans les villes où elle s'est implantée, notamment Fès, Tétouan et Rabat", a expliqué l'artiste et compositeur marocain Nouaâmane Lahlou, faisant remarquer que ce genre musical est composé à son tour de formes variées comme le Malhoune et Al-Gharnati.
Abordant les autres affluents de la musique marocaine, il a relevé que ceux-ci concernent aussi la musique folklorique, comme "Ahidouss" ou "Ahwash" qui trouvent leurs origines dans la région de Souss et dans le Moyen-Atlas.
Lors de son passage à Washington, Nouaâmane Lahlou a animé une série de manifestations culturelles, notamment au siège de l'Académie Ibn Khaldoun pour l'enseignement de la langue arabe, en présence de l'ambassadeur du Maroc à Washington, Rachad Bouhlal. Cette manifestation a été l'occasion d'une rencontre des jeunes étudiants de cet établissement avec leur patrimoine musical marocain.
22 juin 2012
Source : MAP
Les médecins marocains du monde en conclave à Paris pour coordonner leur action humanitaire au Maroc
Une soixantaine de médecins marocains, exerçant dans différentes régions du monde, se sont donné rendez-vous samedi à Paris, pour coordonner leurs actions au Maroc en faveur de l'amélioration de l'accès aux soins des personnes vulnérables.
Pour sa première assemblée générale, ce "Réseau Santé des Marocains du Monde" (RSMM), constitué en avril dernier, a réuni des experts nationaux et internationaux sur la question de santé au Maroc, pour réfléchir ensemble sur la meilleure contribution qu'il puisse apporter en soutien aux efforts "importants" menés en la matière dans le Royaume.
Les intervenants ont tenu à saluer la dynamique des réformes qui concernent le secteur de la santé marocain pour améliorer l'accès des citoyens à des soins de qualité, couronnés par la généralisation du Régime d'assistance médicale pour les économiquement démunis (Ramed), présenté à cette occasion par le Dr. Mohamed Cherradi, conseiller du ministre de la santé.
M. Cherradi a mis l'accent sur l'importance de ce projet qui va permettre à plus de 8 millions de marocains à faibles revenus d'accéder aux soins "dans un cadre honorable et digne", se félicitant de l'intérêt qu'accordent les membres du RSMM à ce projet ainsi qu'à l'amélioration du système de santé marocain, en général.
Lors de cette rencontre, ponctuée par la présentation du bilan de missions médicales menées au Maroc avec le soutien du ministère de la santé, M. Cherradi a rappelé que le développement d'actions de partenariat avec la société civile est "un axe stratégique" de la politique du gouvernement.
Le Dr. Shible Sabhani, du bureau du Fonds des Nations Unies pour la populations (FNUAP) à Rabat, a salué, à cet égard, l'action que mène l'organisation onusienne au Maroc, en partenariat avec le ministère de la santé et des acteurs de la société civile, en matière de santé de la reproduction. Un domaine où il relève "pas mal d'exploits, avec notamment la réduction de la mortalité maternelle, même s'il reste encore des gaps, entre milieux rural et urbain, riches et pauvres, femmes éduquées et non éduquées".
Avec ses partenaires, le FNUAP, souligne-t-il, agit sur trois composantes: la gouvernance qui permet d'"améliorer et d'éclairer les politiques et les stratégies", l'amélioration de la qualité, à la fois à travers le renforcement des capacités des professionnels de la santé et l'amélioration de la qualité de la prise en charge dans les structures et leur humanisation, et l'accessibilité (financière, géographique et culturels).
Dans sa présentation des tendances et des défis actuels du système de santé marocain en comparaison avec les autres pays du Maghreb, l'expert algérien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr. Miloud Kaddar, a mis en avant l'accélération ces dernières années des réformes de santé au Maroc, y compris dans les domaines de la santé de base, de la régionalisation, du financement, ou encore la mise en place du système de l'assurance maladie obligatoire (AMO) et du Ramed.
Pour cet économiste de santé, le Maroc est appelé, néanmoins, à relevé différents défis, notamment ceux de la transition démographique, avec à la fois une population jeune qui reste importante et une population âgée de plus en plus significative, et épidémiologique (de plus en plus de cas de cancers, de maladies cardio-vasculaires ou encore chroniques, diabète, asthme).
S'y ajoute aussi, selon lui, la transition sur le plan socioéconomique avec une urbanisation accélérée qui a également "modifié les comportements et les problèmes de santé vécus (accidents de la route, troubles mentaux etc)".
Sur le plan politique, il s'est félicité de "la nouvelle gouvernance et de la démocratisation en route qui fait que la société civile a de plus en plus de poids dans le fonctionnement de la société et dans l'influence d'un certain nombre de décisions", avant de lancer: "C'est une réalité nouvelle qu'il faut saluer, elle est porteuse d'espoir".
Cette rencontre a été suivie de la tenue de l'Assemblée générale du Réseau Santé des Marocains du Monde pour valider le calendrier prévisionnel des actions à mener dans le cadre de cette initiative visant à "valoriser les compétences médicales issues de l'immigration marocaine de par le monde et leur apport à leur pays d'origine", selon son président le Dr. Aziz Amar.
Le réseau sera notamment partenaire d'un prochain congrès qui sera organisé à Fès début juillet ainsi que de "la gigantesque" mission de solidarité que son Association Médicale d'aide au développement entre l'Auvergne (centre de la France) et le Maroc (AMDAM) compte organiser en septembre prochain dans le Royaume, avec la participation de plus de 170 professionnels de la santé, dont plus de 20 pc de Marocains résidant à l'étranger, a-t-il indiqué à la MAP.
Créé suite aux recommandations de plus de 200 compétences médicales marocaines du monde réunies à Paris, le 25 juin 2011, le RSMM est une structure associative indépendante qui regroupe plusieurs dizaines de professionnels de la santé marocains (médecins, chercheurs, pharmaciens, biologistes, bio ingénieurs, kinésithérapeutes et gestionnaires de la santé) exerçant dans plusieurs pays.
Parmi les objectifs du réseau figure le transfert de technologie médicale, l'organisation de missions de solidarité et la participation à la formation du personnel de la santé au Maroc.
23 juin 2012
Source : MAP
Le Forum des compétences américano-marocaines se tiendra vers fin février début mars à Rabat, ont annoncé samedi, à New York, les organisateurs de la réunion préparatoire de ce forum.
Ce Forum ambitionne d'associer davantage les compétences américano-marocaines au processus de développement du Maroc et de stimuler la coopération économique, commerciale et technologique entre les deux pays, ont-ils dit à l'issue de cette rencontre, organisée conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, l'Ambassade du Maroc à Washington et le Consulat général du Royaume à New York, en collaboration avec le Réseau des compétences américano-marocaines.
Cette rencontre a été l'occasion de discuter et examiner, dans le cadre d'ateliers, les opportunités économiques, d'investissement et de coopération dans différents secteurs, en particulier l'industrie et l'entreprenariat, l'agriculture et l'agroalimentaire, l'Education, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, l'environnement, l'énergie et le développement durable.
La réunion a également permis de discuter avec les responsables sectoriels marocains les conditions de succès d'une cinquantaine de projets présentés par les participants et de mettre en valeur l'expertise des compétences nationales établies aux Etats-Unis.
Le public visé étant les personnes morales et physiques porteuses de projets et/ou d'expertise en lien avec les thématiques prioritaires du Forum, qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou des opportunités d'investissements au Maroc.
Lors de cet événement, qui s'est étalé sur une journée, les participants ont annoncé la naissance du Réseau des compétences américano-marocaines, un répertoire d'information et d'échange de points d'intérêt commun.
La rencontre a aussi permis d'ouvrir le dialogue autour des moyens qui permettront d'optimiser la contribution des Marocains résidant à l'étranger au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
Les avancées réalisées par le Maroc dans le cadre du processus de réformes, initié sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que l'engagement du Royaume à la faveur de la promotion de la contribution des MRE au développement d'investissement ont également été présentés lors de cette rencontre.
Cette réunion préparatoire a connu la participation, notamment, de l'ambassadeur du Maroc à Washington, Rachad Bouhlal, du Consul général du Maroc à New York, Mohamed Karmoune et de John Groarke, directeur de l'Agence américaine pour le Développement international à Rabat (USAID/Maroc).
Des représentants du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et des départements de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Energie et de l'Environnement, de l'Industrie et des Nouvelles technologies, ainsi que de l'INDH ont aussi pris part à cette rencontre.
24 juin 2012
Source : MAP
Les autorités mènent une guerre sans merci aux sans-papiers depuis trois semaines. Les associations dénoncent et appellent à une politique migratoire respectueuse de l'être humain. Quelles sont les raisons de ce tour de vis…Suite
En France, le taux de chômage des immigrés provenant des pays non européens est de 20,2% contre 8,7% pour les Français. Par contre, ce taux s'élève à 24,2% pour les Français descendants d’immigrés. En d’autres termes, les enfants d’immigrés sont plus exposés au chômage que les immigrés eux-mêmes, révèle le rapport du Haut Conseil à l’Intégration (HCI) intitulé « Intégration dans une économie de sous-emploi » (consulter le rapport). Pour mieux comprendre « ce constat dérangeant », tel qu'il est qualifié par le HCI, Yabiladi a interrogé Patrick Simon, chercheur associé au Centre d'études européennes de Sciences Po et membre de l’unité Migrations Internationales et Minorités à l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED).
Yabiladi : Généralement de nationalité française, nés en France ou arrivés dans le pays en bas âge, les enfants d'immigrés sont beaucoup plus exposés au chômage que les immigrés. N’est-ce pas paradoxal ?
Patrick Simon : Le sur-chômage auquel sont exposés les descendants d'immigrés, nés en France ou arrivés enfants, est effectivement une sorte de paradoxe. Il reflète, d'une part, le fait que les immigrés sont dans des niches d'activités économiques où ils trouvent à s'employer (même si leur chômage est beaucoup plus élevé que la moyenne en France), alors que les descendants d'immigrés s'orientent vers un marché du travail élargi, notamment des emplois plus qualifiés où ils sont en concurrence avec l'ensemble de la population. En ayant acquis en moyenne plus de qualification à l'école et en sortant des niches des emplois mal payés, c'est-à-dire en connaissant une certaine mobilité sociale, les descendants d'immigrés s'exposent plus aux sélections fondées sur leur origine, autrement dit aux discriminations.
Le rapport indique un taux de chômage global pour tous les enfants d'immigrés, mais existe-t-il des disparités selon leur origine ?
Il est tout à fait significatif que ce ne sont pas tous les immigrés, ni tous les descendants d'immigrés qui connaissent de plus forts risques de chômage. On observe clairement un clivage entre les immigrés d'origine européenne (Espagne, Italie, Portugal) et leurs descendants, d'une part, et les immigrés originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne et leurs descendants, d'autre part. Alors que les premiers ont des taux de chômage inférieurs à la moyenne nationale, ce sont les seconds qui présentent les taux de chômage les plus élevés. Ce n'est donc pas tant une question relative au statut d'immigré ou de de descendant d'immigré qu'une question d'origine spécifique. [...] Le système diffus de discrimination pèse sur la mobilité professionnelle des descendants d'immigrés maghrébins et subsahariens. La situation des descendants d'immigrés de Turquie ou d'Asie du Sud-Est est moins critique, mais elle reste malgré tout un peu plus défavorable que celle des personnes d'origine française sur deux générations.
Selon le HCI, la non maîtrise du français et des codes sociaux, l’insuffisance des qualifications ainsi que l’inadéquation entre la demande et l’offre d'emploi expliquent, en partie, l’inaccessibilité d’une grande partie des enfants d’immigrés au marché de l’emploi. Partagez-vous cette analyse ?
Dans les années 1970, avec la transformation de l'économue, le faible capital scolaire des immigrés a rendu plus difficile leur reconversion dans les nouveaux secteurs d'activité. Mais ce qui vaut pour les immigrés ne vaut pas pour les enfants nés en France. Dans leur cas, les défaillances linguistiques et les décalages de maîtrise des codes sociaux ne sauraient expliquer l'essentiel de leurs difficultés d'accès au marché de l'emploi.
Qu'il y ait des problématiques d'adaptation à l'entreprise et de décalage entre les codes attendus et ceux qui sont mobilisables par les jeunes d'origine immigrée, j'en conviens. Mais ces problématiques sont communes à l'ensemble des jeunes de milieu populaire, en particulier (mais pas seulement) dans les périphéries urbaines.
L'effort d'ajustement doit également venir des entreprises dont la culture doit s'ouvrir à la diversité des profils. Il faut également revenir sur les stéréotypes en circulation qui tendent à reporter les représentations forgées à l'égard des immigrés sur leurs enfants nés en France, alors même qu'ils s'inscrivent dans une toute autre dynamique. Evoquer des difficultés d'intégration à leur propos est totalement une fausse piste. Ce qui est en cause, c'est bien la capacité de la société française à fonctionner avec la diversité des origines présentes dans le corps social.
Un autre reproche fait aux enfants d’immigrés est de trop souvent rester dans leurs quartiers pour suivre leurs études. Par conséquent, ces jeunes ne développent pas la culture « d’aller au contact », selon le HCI, ce qui leur ferme de nombreuses portes dans le monde professionnel. Est-ce là une autre partie de l'explication de ce taux de chômage élevé ?
C'est une question intéressante qui ne relève pas seulement d'un manque d'initiative des jeunes « d'aller au contact ». Il leur est également plus difficile de trouver des stages dans les entreprises car les portes se ferment. On peut comprendre que les échecs accumulés finissent par décourager de nombreux jeunes de s'adresser spontanément à des entreprises. L'anticipation de l'échec est un facteur important dans la mécanique de mise à l'écart du marché de l'emploi.
Les enfants d'immigrés, dont les Franco-marocains, se plaignent souvent des discriminations liées aux origines dont ils se sentent victimes. Le HCI préconise la promotion de la diversité et l’égalité des chances à travers plusieurs outils dont le CV anonyme. Est-ce la bonne solution ?
Une expérimentation menée avec pôle emploi sur le CV anonyme est arrivée à la conclusion paradoxale que ce dernier défavorisait les candidats d'origine maghrébine. En conséquence, le CV anonyme n'a pas été adopté en tant qu'élément de politique publique pour lutter contre les discriminations. Quoi que l'on pense de cette décision, le CV anonyme ne pouvait constituer à lui seul une réponse. Il faut conduire une politique volontariste d'égalité qui prenne en compte directement les discriminations ethniques et raciales. [...]
Il s'agit d'identifier où et quand se produisent les sélections fondées sur l'origine, et une fois ces sélections identifiées, il faut modifier les procédures pour assurer plus d'égalité de traitement. Cela vaut aussi pour les salaires, l'accès aux positions de responsabilités, la spécialisation dans certains métiers, etc. Tout reste à faire en la matière, et il est urgent d'agir car la situation ne s'améliore pas depuis 20 ans que nous conduisons des études sur le sujet.
21/6/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi
La phase finale d'un programme européen doté de 15 millions d'euros, destiné à lutter contre l'immigration illégale dans 16 pays africains, dont le Maroc, a été présentée jeudi à Rabat.
Ce programme est important pour l'Union européenne (UE), parce que ça démontre que "nous sommes intéressés pour faire un lien entre la migration et le développement économique", a souligné l'Ambassadeur chef de la Délégation de l'UE au Maroc, Eneko Landaburu dans une déclaration à Radio Chaîne Inter.
"Nous avons appuyé, jusqu'à aujourd'hui, un certain nombre de projets dans le monde arabe, dont six au Maroc, qui permettent par une mobilisation de fonds de faire des projets qui luttent contre l'immigration illégale", a-t-il expliqué, précisant que "plus d'un million d'euros sera débloqué et dépensé au Maroc" dans ce sens.
Le responsable européen a cité, à cet égard, l'exemple d'un projet d'aide au profit des femmes dans la région de Béni Mellal, qui a permis la création d'une coopérative de développement agricole avec le soutien d'immigrés marocains résidant en Europe .
21 juin 2012
Source : MAP
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