dimanche 24 novembre 2024 00:52

Le Réseau marocain euro-méditerranéen des Organisations Non Gouvernementales (ONG) a présenté, mardi à Casablanca, son rapport annuel qui traite de la dynamique marocaine et du rôle que joue la société civile par l'observation, le suivi, l'évaluation du plan d'action entre le Maroc et l'UE.

M. Hamid Lamrissi, coordonnateur du réseau, a souligné, lors d'une conférence de presse, que la préparation et l'élaboration de ce rapport intervient dans une conjoncture marquée par les effets de la crise économique mondiale et au lendemain du sommet Maroc-UE , qui a brossé un horizon plus vaste au partenariat entre le Maroc-UE à même d'assurer une intégration économique avancée et de consolider les bases de la stabilité dans la région.

Le statut avancé accordé au Maroc, a-t-il expliqué, est une réponse première, donnant au Royaume une position au-delà de l'association et en deçà de l'adhésion. Cela augure, a-t-il dit, d'une approche positive de la politique de voisinage. Ainsi, un plan d'action a été adopté à travers lequel l'UE fournira une aide technique pour la mise à niveau de l'entreprise et pour aller de l'avant dans d'importants chantiers touchant les domaines politique, économique, judiciaire, social et culturel.

"Nous saluons les aspects positifs de ce partenariat et insistons sur ce qui nécessite une mise en oeuvre et s'inscrit dans le cadre de la protection des droits de l'homme et du développement socio-économique", a-t-il dit, indiquant que le Réseau est attentif aux engagements des partenaires, en dévoilant les insuffisances ou dysfonctionnements et en sensibilisant le citoyen marocain sur l'importance du partenariat Maroc/UE''.

Le rapport d'évaluation du Réseau, à la préparation duquel ont pris part plus de 50 associations, s'articule autour de quatre axes, à savoir le contexte socio-politique marocain, le partenariat maroco-européen, le plan d'action euro-marocain et les comptes rendus des 8 ateliers thématiques et les recommandations.

Le rapport de 150 pages présenté par M. Noureddine Saoudi, expose les observations des ONG relatives à la gouvernance, la pratique démocratique, l'Etat de droit, la démocratie locale, la justice, le renforcement des droits et leur protection, les libertés de base, les droits de la femme, les droits socio-économiques, culturels, l'environnement, la formation , la culture et les jeunes.

Parmi les recommandations consignées dans ce rapport à l'adresse de l'UE figurent notamment l'intégration des droits spécifiques aux handicapés dans l'axe sur les droits de l'Homme du plan d'action Maroc-UE et dans l'ensemble des programmes agréés.

Il a été aussi recommandé d'améliorer le mécanisme de consultation des ONG et l'implication de ces dernières dans la conception, la mise en oeuvre et l'évaluation du plan d'action Maroc- UE , de soutenir la mise en réseau des organisations de la société civile marocaine, africaines et européennes, afin de mieux évaluer l'impact des politiques européennes sur la situation des migrants et réfugiés présents au Maroc et pour leur permettre d'avoir un rôle actif dans le cadre des discussions sur la mise en oeuvre de ces politiques.

Le Réseau marocain a appelé à la ratification des conventions internationales sur la protection des droits de tous les migrants et des membres de leurs familles, à la renonciation aux politiques centrées sur le contrôle des frontières et la gestion des flux migratoires et à l'adoption d'une politique migratoire qui respecte les droits humains des migrants et des demandeurs d'asile.

Il insiste dans les recommandations adressées à l'UE pour que la migration soit considérée comme un facteur de développement des sociétés et pour que cesse le recours à la politique de deux poids deux mesures reposant sur l'incitation à la fuite des cerveaux d'une part, et la criminalisation de la migration des faibles, d'autre part.

Le Réseau a appelé à revoir le système de visas et à la suppression des entraves à la circulation des Marocains, particulièrement pour les voyages à caractère touristique , sanitaire ou familial.

Source : MAP

Le nombre de personnes ayant réclamé l'asile en Occident est resté stable l'an dernier, ce qui tend à démentir l'idée qu'une masse de migrants cherche à gagner les pays riches, annonce le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR).

Environ 377.200 personnes disant fuir des conflits ou des persécutions ont demandé l'asile à des pays occidentaux en 2009, soit cent de plus qu'en 2008, selon le rapport annuel du HCR.

"L'idée voulant qu'il y ait un afflux débordant de demandeurs d'asile dans les pays riches est un mythe", affirme Antonio Guterres, chef du HCR, dans un communiqué.

"Malgré ce que prétendent certains populistes, nos données montrent que les chiffres restent stables", ajoute l'ancien Premier ministre portugais qui dirige l'agence sise à Genève.

Le rapport couvre 44 pays industrialisés dont les 27 membres de l'Union européenne (UE), l'Australie, le Canada, le Japon, la Suisse, la Turquie et les Etats-Unis. Il fait apparaître de fortes disparités régionales et nationales mais n'indique pas le pourcentage des demandes acceptées.

L'UE a enregistré le gros des demandes en 2009 - 246.200, soit trois pour cent de plus qu'en 2008, selon le HCR. Les plus fortes augmentations concernent les 12 "nouveaux" Etats de l'UE, situés pour la plupart en Europe centrale et orientale.

La région nordique a connu un accroissement de 13% des demandes (51.100), le plus important depuis six ans.

Mais dans huit pays d'Europe du Sud, les demandes ont reculé fortement, l'Italie enregistrant à elle seule une baisse de 42%.

Les demandes d'asile et l'immigration représentent une question sensible dans beaucoup de pays de l'UE, dont l'Italie et la Grèce, qui disent ne pas pouvoir absorber les centaines de milliers de personnes arrivant chez eux de façon souvent clandestine.

USA ET FRANCE, PREMIÈRES DESTINATIONS

En Italie, le gouvernement de Silvio Berlusconi a approuvé des mesures qui transforment en délit le fait d'être un immigré clandestin ou d'en aider un. L'Italie a aussi prolongé de deux à six mois la durée de rétention légale des immigrés clandestins.

Pour la première fois depuis 2001, les Afghans arrivent en tête de la liste des candidats à l'asile dans les pays industrialisés avec 26.800 demandes, soit 45% de plus que l'année précédente, indique le HCR. Les Afghans forment à présent 7% de l'ensemble des demandeurs d'asile en Occident.

"Les violences qui sévissent en Afghanistan chassent les Afghans de leurs foyers et ils sont plus nombreux à réclamer l'asile dans les pays industrialisés", a dit Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d'un point de presse.

"Mais nous ne pouvons oublier que la grande majorité des réfugiés est hébergée dans des pays en développement. Il y a 1,7 million de réfugiés afghans au Pakistan et un million en Iran."

Les Irakiens tombent à la deuxième place avec 24.000 demandes présentées en Occident, soit une baisse de 40%, suivis des Somaliens avec 22.600 demandes.

Les demandeurs d'asile russes s'inscrivent en quatrième place avec 20.400 demandes, chiffre stable, mais le nombre des demandeurs d'asile chinois fait un bond avec 20.100 demandes, le chiffre le plus élevé depuis 2004.

Pour la quatrième année consécutive, les Etats-Unis restent le premier pays de destination avec 49.000 demandes, ce qui représente 13% de leur nombre total. Près d'un tiers des candidats à l'asile en territoire américain sont des Chinois.

La France, deuxième pays destinataire avec 42.000 demandes, enregistre une hausse de 19%, due principalement à l'augmentation des requêtes de ressortissants de Serbie originaires pour la plupart du Kosovo, dit le rapport.

Le Canada, troisième, a vu les demandes diminuer de 10% à 33.000 sous l'effet d'une baisse du nombre de démarches venant des Mexicains et des Haïtiens.

La Grande-Bretagne, quatrième, a reçu 29.800 demandes, soit cinq pour cent de moins qu'en 2008. C'est l'un des chiffres "les plus faibles depuis quinze ans" pour le Royaume-Uni, selon le HCR. L'Allemagne est en cinquième place avec 27.600 demandes.

Source : L’Express.fr

A l’occasion de la 30ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 26 au 31 Mars 2010, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient, en partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE), le pavillon du Maroc dans cette grande manifestation culturelle. Le CCME participe ainsi à la mise en valeur de la production littéraire marocaine, en assurant notamment la participation des éditeurs, des auteurs marocains et de leurs œuvres à cet important rendez-vous littéraire.

En collaboration avec ses partenaires, le CCME continue ainsi d’œuvrer pour la promotion et la diffusion des cultures marocaines d’ici et d’ailleurs. Cette participation au Salon du livre de Paris est conforme aux missions et à la volonté du CCME de valoriser la culture marocaine en direction des communautés marocaines de l’étranger ainsi qu’en direction du public des pays de résidence.

Le Salon du livre se déroulera du 26 au 31 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, et sera également l’occasion de présenter les publications traduites et publiées par le CCME et le MCCMRE à l’occasion de la dernière édition du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL), en présence d’auteurs d’origine marocaine qui assureront des séances de signature tout au long du Salon.

Pour en savoir plus sur cette participation, merci de consulter le site dédié aux Marocains du monde au SIEL 2010 : www.siel2010-migration.com

Pour en savoir plus sur le Salon du livre de Paris, merci de consulter : www.salondulivreparis.com

Source : CCME

Un contrat signé vendredi dernier, 19 mars, entre le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, et le ministre de l’éducation nationale, Ahmed Akhchichine prévoit de soutenir les enfants des MRE dans leurs études. Le projet vise à lier davantage les enfants des MRE au Maroc, mais les moyens mis en œuvre restent peu clairs.

Volets positifs du programme : les ministères veulent homologuer plus de diplômes étrangers. Une plus grande reconnaissance de diplômes étrangers au Maroc devra faciliter la continuation d’études et l’emploi des MRE dans le Royaume. De plus, l’expérience des universités d’été pour MRE à Rabat et Agadir en été 2009 sera étendu en 2010 à d’autres villes universitaires.

Concernant une nouvelle bourse MRE, la mise en place reste moins claire, même si elle est prévue pour cette année. 1000 étudiants MRE, aussi bien de pays européens, que du Maghreb et d’autres pays africains seront choisis et bénéficieront d’une aide de 100 Euros par mois. Cependant, le montant de la bourse étant le même pour les pays européens que pour les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, elle ne subviendra pas aux besoins des étudiants de la même manière.

Pour les seconds, le montant sera, d’après Abdelhafid Debbarh, SG du ministère de l’Education nationale, « largement suffisant » pour étudier « dans de bonnes conditions ». En revanche, pour les étudiants MRE en Europe, cette somme ne pourra être que complémentaire. Evidemment, personne ne crachera dans la soupe, mais vu la complexité des systèmes de bourses dans la plupart des pays européens, des questions se posent quant à la compatibilité de cette nouvelle bourse avec les systèmes en place. L’octroi de bourses est parfois accordé sous conditions de ne pas recevoir d’autres bourses. Dans ce cas, une bourse de 100 Euros ne pèserait pas lourd.

Concernant les critères de sélection des candidats, ils restent également à être définis. Mais Ameur se veut rassurant : à terme, l’objectif est de satisfaire la totalité des demandes dans ce domaine. Mais le budget du ministère des MRE pourra-t-il suivre ?

Le communiqué du ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger fait part d’un autre volet du contrat. Selon le communiqué, les étudiants bénéficieront notamment du programme « 1 million de cartables », une opération qui a précédé les deux dernières rentrées scolaires et qui consistait à distribuer un cartable contenant toutes les fournitures et les livres scolaires à tous les élèves de première année du primaire. Voilà la motivation pour les étudiants MRE de se présenter dans les ambassades et consulats du Maroc et de poser leurs candidatures pour cette bourse : un cartable et les fournitures scolaires de l’école primaire. Peut-être faut-il corriger étudiant par écolier.

Source : Yabiladi

Bonne nouvelle pour nos Marocains résidents à l’étranger. Leurs enfants, qui poursuivent leurs études aux universités étrangères, pourront bénéficier, à partir de cette année, d’une bourse marocaine. Cette initiative est le fruit d’un travail de coopération entre le ministère de l’Education nationale et celui chargé de la Communauté MRE. Ce travail a été couronné, vendredi dernier, par la signature d’une convention par les responsables des deux départements, Ahmed Akhchichine et Mohammed Ameur. «Le ministère de l’Education prévoit d’accorder 1.000 bourses pour soutenir les enfants nécessiteux appartenant à des familles installées à l’étranger», précise Akhchichine. Son département compte passer à 3.000 bourses au cours des prochaines années.

Comment bénéficier de l’aide du gouvernement marocain? «Un appel à candidature est lancé dans nos ambassades à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Maghreb», précise Abdelhafid Debbarh, SG du ministère de l’Education nationale. La sélection se fait par une commission qui se base sur un certain nombre de cirières. Le montant de cette bourse s’élève à 100 euros par mois. «Pour les étudiants en Europe, cette bourse va constituer une aide supplémentaire, alors que pour les autres, installés dans le Maghreb et d’autres pays africains, le montant accordé sera largement suffisant pour leur permettre de suivre leurs études dans de bonnes conditions», explique le SG de l’Education nationale.

Par ailleurs, le contrat porte également sur d’autres mesures. «Il s’agit notamment de continuer de faire bénéficier les élèves nécessiteux des familles MRE du programme «Un million de cartables» avec d’autres facilités pour encourager leur scolarisation», indique Ameur. Au menu également, des actions culturelles avec comme objectif de maintenir et renforcer les liens entre les nouvelles générations et le pays d’origine. Pour ce faire, les deux partenaires envisagent de généraliser l’expérience de l’université d’été dans toutes les régions du Royaume.

Budget

LE budget consacré par le gouvernement pour l’octroi de bourses aux étudiants marocains s’élève à 450 millions de DH. Ce montant passera à 480 millions de DH fin 2012, selon le ministère de l’Education nationale. Une grande partie des bourses concerne les étudiants poursuivant leurs études supérieures au Maroc. Pour cette catégorie, il y a 112.000 bourses (440 DH par mois) pour le cycle de licence. A cela s’ajoutent 11.000 bourses au profit des étudiants de master et 3.700 pour les doctorants qui perçoivent 750 DH par mois. Sans oublier 500 bourses de mérite accordées aux étudiants des classes préparatoires qui ont pu accéder aux grandes écoles étrangères, notamment celles de France. Le montant de cette bourse est de 450 euros par mois.
Par ailleurs, 8.000 étudiants étrangers, dont la majorité sont Africains, poursuivent leurs études au Maroc. Parmi eux, 3.000 bénéficient d’une bourse marocaine.

Source : L’Economiste

 

 

Le Salon de l'Immobilier Marocain en Europe organisé à la Cité Internationale de Lyon du 2 au 5 avril 2010.
Pour information,  la semaine culturelle commencera deux jours plutôt par une opération de communication de masse au Parc de la Tête d'Or avec  une Fantasia féminine le mercredi 31 mars 2010.

La Cité Internationale sera animée du 2 au 5 avril par un village d'artisanat de Marrakech, des troupes folkloriques, projection de films.

Une vingtaine de conférences seront proposées au public: investissement, fiscalité, statut avancé, dynamique migratoire, les villes nouvelles, le partenariat décentralisé, les relations franco marocaines...

Par la même occasion que dans le cadre du plan média du SIMMEUROPE, le Progrès de Lyon sortira un supplément Maroc de 8 pages le 31 mars 2010 (360 000 exemplaires) et deux pages consacrées au salon dans son gratuit Lyon Plus le jeudi 1 er avril, ainsi que deux pages dans son édition Immobilier le 4 avril 2010.

Source : Oujda City

Frontex est l’agence européenne pour la gestion du contrôle des frontières extérieures de l'Union européenne. La coordination des activités des douaniers dans le maintien de la sécurité des frontières, le soutien à la formation des gardes-frontières, les analyses de risques, l’appui à l’organisation des vols conjoints d’expulsion, font parties de ses nombreuses missions.

Dotée de moyens militaires et policiers de détection et de surveillance de toute migration par terre, mer et air (113 navires, 25 hélicoptères et 21 avions), Frontex s’érige en véritable armée au service de la politique migratoire d’une Europe forteresse, menant à armes inégales une guerre aux personnes migrantes qui n’ont rien de soldats.

Bien qu’opérationnelle depuis 2005, Frontex, dont les compétences et capacités sont sans cesse renforcées, reste pourtant méconnue du public. L’objectif de la conférence-débat tend dès lors à mettre en lumière son existence, ses compétences et les conséquences de ses opérations en termes de violation des droits fondamentaux des migrants.

Pour aller au-delà du simple constat, différentes pistes seront abordées, tant d’un point de vue juridique que politique, afin de mettre sur pied un plan d’action contre ce dispositif des plus inquiétants.


Une conférence-débat avec Selma Benkhelifa, avocate chez Progress Lawyers Network, Hélène Flautre, parlementaire européenne et membre de la Commission LIBE, Violeta Moreno Lax, chercheuse et doctorante à l’UCL et Claire Rodier, GISTI (France) et vice-présidente de Migreurop.

Source : LDD

Les Commissions Ouvrières (Comisiones Obreras, CCOO), première confédération syndicale espagnol, ont épinglé deux entreprises ibériques pour non payement des salaires de leurs employés Marocains. Les entreprises fautives exécutaient des travaux à Sebta (enclave espagnol en territoire marocain) en sous-traitance avec des ouvriers Marocains, et encaissaient également leurs salaires, a indiqué des médias locaux.

Une demande de conciliation a été présentée par le syndicat pour 18 travailleurs marocains de deux entreprises de construction et de travaux public, "Franfermo" et "Agroinma". Cette demande de conciliation a pour but de trouver rapidement un accord à l’amiable et éviter un procès qui prend du temps. La requête a été étendue à deux autres sociétés de construction, "Dragados" et "Grupo Vías", désignées comme responsables subsidiaires. Ces deux dernières effectuaient des travaux publics pour le gouvernement local Sebti.

Les deux compagnies "Franfermo" et "Agroinma" épinglées ont déclaré appartenir à un même groupe pour l'exécution du contrat de certains travaux à Sebta. Quant aux Marocains victimes, ils étaient des résidents légaux dans la ville de Jaén (Andalousie) et d’autres villes de la même province. Ils étaient donc recrutés dans la péninsule pour venir travailler dans l’enclave au nord-est de Tanger.

Ils ont fait valoir que leurs employeurs (sous-traitants) leur faisait signer des reçus de salaire, sans qu’ils ne reçoivent le moindre centime. Toutes leurs payes étaient encaissées chez le contractant principal, mais les sous-traitants empochaient ensuite la totalité. Le syndicat CCOO s’est indigné également du sort réservé à ces travailleurs citoyens du Maroc, du fait que, malgré leur statut de résidents légaux en Espagne, ils logeaient dans d’autres localités près de Sebta, et faisaient la navette pour aller à leur travail.

Source : Yabiladi

Le commandant de bord Najib Alibrahimi vient de recevoir son accréditation officielle par la Fédération internationale des Associations des pilotes de ligne (Ifalpa) en tant qu'enquêteur international en accidents d'avions, une distinction qui fait de lui le 1er Marocain à s'adjuger un tel titre.

Ce choix a été opéré parmi plus de 100.000 pilotes, membres des Associations de la Fédération à travers le monde, ayant bénéficié d'une formation en analyse et prévention d'accidents d'avions. Un stage de formation dispensé par l'Université de Caroline du Sud, l'une des rares qui assure cette formation reconnue par la FAA américaine (Federal aviation authority).

Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la 65ème Conférence de l'Ifalpa (19-23 mars à Marrakech), M. Alibrahimi a rappelé que cette formation a été supervisée par des experts et directeurs du NTSB (National transport safety board) qui représente l'autorité gouvernementale américaine en matière de contrôle et de maintien des standards de l'industrie aéronautique.

Cette formation, qui s'est déroulée au Mexique, a-t-il précisé, a profité à 25 pilotes sélectionnés à l'échelle mondiale grâce aux fonds levés par l'Ifalpa lors des précédentes Conférences annuelles.

Pour M. Alibrahimi, cette distinction est un honneur pour le Royaume et un signe de reconnaissance par la communauté aéronautique internationale des compétences des pilotes de ligne marocains.

Cette accréditation contribuera à doter l'Association marocaine des pilotes de ligne (Ampl) d'une expertise de pointe et de haut niveau en ce qui concerne la prévention, l'analyse et les enquêtes en accidents d'avions dans toute la région Afrique, a-t-il estimé.

Natif de Kénitra, M. Alibrahimi a intégré Royal Air Maroc (RAM) il y a plus de 20 ans. Copilote sur Boeing 727, 737 classique, 737 nouvelle génération, Boeing 757 et Boeing 767, il a été commandant de bord sur l'ATR42 et B737.

M. Alibrahimi est titulaire d'un DESS en marketing du transport aérien de l'Université de Marseille III et instructeur/examinateur sol auprès de la Direction générale de l'aviation civile marocaine.

 Source : MAP

L'artisanat marocain, reflet de richesse et de pluralité de la culture ancestrale du Royaume, est la star incontestée de la Foire internationale de Rennes (20 au 28 mars), événement majeur du grand-ouest français.

Le Maroc, invité d'honneur de cette foire, offre aux visiteurs un somptueux Riad de 1.000 m2, un voyage au coeur des traditions ancestrales des régions marocaines, les emmenant des hauteurs de cimes de l'Atlas au fin fond du Sahara.

"Le produit de l'artisanat n'est pas un objet inerte, c'est un produit vivant qui transmet une partie chère à nous tous, à savoir, notre culture et notre patrimoine", a affirmé, le Secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, M. Anis Birrou, lors de l'inauguration officielle lundi de cette foire.

La participation du Maroc à cette manifestation internationale a pour objectif notamment de promouvoir et développer la commercialisation à l'échelle internationale des produits de l'artisanat marocain, a-t-il ajouté.

"A travers notre présence dans cette Foire, on instaure un échange et un dialogue à même de raffermir davantage les liens d'amitiés, de respect et de coopération entre le Maroc et la France", a fait observer M. Birrou.

De son côté, le Maire de la ville de Rennes, M. Daniel Delaveau, a salué la qualité et la richesse de la participation marocaine à cette rencontre internationale.

"La ville de Rennes est fière d'accueillir le Maroc comme invité d'honneur", a affirmé, M. Delaveau, devant une forte assistance venue spécialement visiter le Riad marocain.

Cette inauguration officielle a été marquée par la présence de plusieurs personnalités, dont le Consul général du Maroc à Rennes, M. Ahmed El Khdar, des représentants des chambres de commerce de la région bretonne, ainsi que différents responsables et patrons français.

Cette participation, supervisée par "La Maison de l'Artisan", vise notamment à mettre en avant le savoir-faire des maîtres artisans marocains venus élaborer sur place tapis, cuir, fer forgé, poterie, bijoux, tatouages au henné et calligraphie et faire découvrir aux visiteurs les multiples facettes du riche patrimoine culturel marocain.

Un maître-artisan venu spécialement de la ville de Laâyoune confectionne, sur place, de splendides bijoux en argent et explique aux nombreux visiteurs les étapes de fabrication tout en leur proposant gracieusement un verre de thé à la menthe qu'il prépare lui-même.

Des tapis de l'Atlas aux délices de la cuisine traditionnelle, un public nombreux n'hésite pas à patienter plusieurs minutes afin de commander et de goûter aux authentiques plats marocains servis dans une ambiance festive digne des contes des Mille et une nuits.

Cet espace de gastronomie propose également aux fins gourmets des plats typiquement marocains (tajines, couscous, pastillas), ainsi que les fameuses pâtisseries, en particulier les "Cornes de gazelle" ou "Briouat" au miel et amandes, dont les Français raffolent.

Plusieurs espaces de produits agencés de façon à recréer une ambiance de médina offrent aux visiteurs la possibilité d'acheter différents produits tels des lampes en cuivre majoré, des lanternes sculptées, des articles de table, théières et plateaux en argent, et aussi des babouches, sacs en cuir ou ceintures.

Le public assistera, tout au long de cette Foire, à un défilé de mode de Caftans haute-couture et aux spectacles de musique andalouse et de troupes de Gnawa.

Source : MAP

La concrétisation des actions définies dans le cadre du projet "Migration et développement économique dans l'Oriental" (MIDEO) passe nécessairement par une implication effective des différents acteurs dans le processus de mise en œuvre et de suivi des propositions retenues lors des ateliers organisés à cet effet, a affirmé le responsable de l'agence de la coopération allemande à Nador, M. Torsten Striepke.

Dans un entretien accordé à la MAP, M. Torsten a indiqué que les diagnostics réalisés sur certains secteurs porteurs ont permis de fixer de nombreuses actions à réaliser et dégager des opportunités d'investissement dans la région de l'Oriental et Al Hoceima, zone d'intervention du projet, ajoutant que le choix des secteurs de l'agriculture, l'écotourisme et des matériaux de construction est dicté par le fait qu'ils renferment un grand potentiel qui devrait être mis à profit pour le développement de la région.
Les résultats de ces études réalisées sur la base d'une série d'entretiens et de mini-ateliers organisés par des équipes d'experts marocains et étrangers avec la participation des acteurs représentant ces secteurs ont été rendus publics et examinés lors des rencontres initiées dans le cadre de ce projet d'une durée de trois ans.

Selon M. Torsten, ces résultats ont été soumis à l'agence de développement et de promotion des préfectures et provinces de l'Oriental qui devrait en prendre compte dans son prochain plan d'action. L'objectif étant, selon lui, de contribuer à l'amélioration de la compétitivité de l'espace économique de l'Oriental et à la mise en place des mécanismes nécessaires à l'encouragement des investisseurs, notamment les Marocains résidant en Allemagne, à s'implanter dans leur région.

Après avoir noté qu'il est difficile de procéder à une évaluation du projet, une année et demi après de son lancement, M. Torsten a estimé qu'il convient aujourd'hui de s'inscrire dans ce qui a été fait et redoubler d'efforts, en dépit des difficultés, pour tenter d'aller le plus loin possible notamment au niveau de la promotion du potentiel de la région auprès des Marocains résidant à l'étranger.

Source : Le Matin/MAP

 

Un forum constitutif de "l'Initiative arabe pour le renforcement des capacités nationales de lutte contre la traite d'êtres humains" s'est ouvert lundi à Doha, avec la participation de nombreux responsables gouvernementaux, d'élus, de représentants d'organismes internationaux et d'artistes arabes.

Outre la Ligue arabe, l'UNICEF et l'UNESCO, l'Organisation Internationale pour les migrations (OIM), l'OIT (Travail), l'OMS (Santé), l'Union Européenne, Interpol et L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime prennent activement part à ce forum.

Dans un message d'ouverture lu en son au nom, la première dame du Qatar, Cheikha Moza bint Al-messned, qui parraine la rencontre, a souligné le danger que le phénomène de la traite des êtres humains représente à travers le monde, et a appelé à l'adoption de programmes et de mécanismes qui garantissent la réalisation des objectifs de cette Initiative.

Selon un document de travail présenté au forum, la traite des êtres humains génère des profits qui occupent la troisième place après les chiffres des trafics de drogue et d'armes.

Source : MAP

A l’occasion de la 30ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 26 au 31 Mars 2010, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient, en partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE), le pavillon du Maroc dans cette grande manifestation culturelle. Le CCME participe ainsi à la mise en valeur de la production littéraire marocaine, en assurant notamment la participation des éditeurs, des auteurs marocains et de leurs œuvres à cet important rendez-vous littéraire.

Plusieurs films marocains, dont huit productions Amazigh figurent au programme de la 5ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, organisée en Suisse et en France voisine par l'association FIFOG, du 19 au 28 mars.

Il s'agit, selon les organisateurs, de Sellam et Demetan, Izorane, Le Troisième Jour, Nekkin D'Mi, Table de Punition, Mon Cheval, La Bénédiction et Tizza N'Ul, qui sont programmés, en partenariat avec le festival Issni N'Ourgh du film Amzigh d'Agadir. Cette édition connaîtra également la projection d'autres films marocains tels que Ou Vas-Tu Moshe ?, Amours Voilés, Les Arêtes du Coeur, Tu te souviens D'Adil.

D'après les organisateurs, une attention particulière sera accordée cette année encore à certains pays, à travers la projection de films récents ou de chefs-d'oeuvre classiques. Ainsi le Maroc, la Tunisie et l'Algérie seront mis en valeur, ont-ils précisé, soulignant que le Maroc reste de loin le pays oriental où le cinéma, grâce à une politique encourageant ouvertement le secteur, est le plus prospère avec plus de 14 films par année.

L'édition 2010 de cette manifestation, présentera plus de quatre-vingts films, tous genres confondus, en provenance des pays du Golfe, d'Egypte, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Turquie, de Palestine, d'Israël, d'Irak, mais aussi de Belgique, de France et des USA, a précisé la même source, signalant qu'un accent est mis aussi cette année sur le cinéma des pays du Golfe, "resté jusqu'à ce jour trop inexploré et méconnu en Suisse".

La 5e édition du FIFOG, est organisée en collaboration avec le soutien de la République et canton de Genève, du Département de la culture de la Ville de Genève et de plusieurs autres importants partenaires.

A travers cette manifestations, parrainée par M. Jean Ziegler, professeur émérite de sociologie à l'université de Genève et vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, les organisateurs se proposent d'"explorer les frontières entre l'Orient et l'Occident, lesquelles sont restées peu explorées et rarement interrogées malgré la richesse et la sagesse qui y gisent" et de "rapprocher les sociétés du Machrek et du Maghreb en repoussant les limites de l'ignorance".

Source : aufait/MAP

L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) organise le 27 mars à Paris, en partenariat avec l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE), le premier Forum OCP "À ciel ouvert", destiné aux étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.

Comme toute entreprise de son genre, le leader mondial des phosphates et produits dérivés, OCP, doit relever des défis. Ses principaux défis sont de nos jours maximiser sa rentabilité tout en respectant l’environnement et s’adapter aux besoins et exigences des ses clients. Le capital humain est également au centre des transformations que connaît l’Office. C’est ainsi que l’OCP a décidé d’aller à la rencontre des étudiants , jeunes diplômés et professionnels marocains en Europe sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris.

Prendront part aux débats, Mostafa Terrab président du groupe OCP, et plusieurs de ses collaborateurs, ainsi que Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.

Source : Yabiladi

Des Marocains retraités ou employés de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), ont intenté une action en justice contre cette entreprise publique française de transport ferroviaire, apprend-t-on auprès de Libération. Motif, ils se disent discriminés par rapport à leurs collègues français.

La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.

Aucun d’entre eux n’a pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. L’entreprise pour sa part, explique que le statut relève d’un dispositif administratif intérieur.


Les Marocains crient à l’injustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué l’un des plaignants, le jeudi durant l’audience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur l’ouvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années qu’ils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés l’année dernière par le tribunal administratif.

L’audience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun d’entre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise l’avocat.

Ce combat judiciaire nous rappelle ceux des anciens combattants dont certains cherchaient encore en 2009, une affiliation rétroactive au régime général de la Sécurité sociale alors que d’autres n’ont toujours pas de pension militaire. Dans la même situation de quête de reconnaissances des droites, il y a des anciens mineurs marocains dans le Nord-Pas-de-Calais.

Source : Yabiladi

La justice du travail française a condamné la société qui gère les droits des retraités des mines de charbon du nord de la France pour discrimination à l'encontre de dix Marocains à qui elle refusait les mêmes avantages qu'aux retraités français et européens.

Le conseil des prud'hommes de Douai (Nord) a condamné l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à verser 40.000 euros à chacun des demandeurs.

Ces mineurs étaient employés par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais.

Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains avaient fait valoir, en vain, leur droit à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs perçoivent à vie (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.

"Le jugement est symbolique, il nous rend une partie de notre dignité", a réagi Abdellah Samate, président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.

"Ils sont venus nous chercher pour travailler dans les mines mais ils nous ont toujours mis à part. On n'a jamais été considéré comme les autres mineurs", a-t-il ajouté.

Plus d'un millier de mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient concernés, selon M. Samate.

L'ANGDM, créée en 2004, est chargée d'honorer les obligations sociales des anciennes sociétés d'exploitation minière envers leurs salariés retraités, dont celles des Houillères du Nord-Pas-de-Calais et de Charbonnages de France. Elle compte aujourd'hui près de 200.000 ayant-droits.

Source : Aufait/AFP


Une partie des Néerlandais ont voté le 3 mars dernier pour élire leurs conseils municipaux. Pour sa première participation aux municipales depuis sa création en 2006, la formation d’extrême droite de Geert Wilders, Parti pour la liberté (PVV) a réalisé de bons scores dans les deux villes où elle s’est présentée. Faut-il oui ou non avoir peur de cette percée de l’extrême droite? Ahmed Larouz, consultant en management interculturel aux Pays-Bas, répond à nos questions dans une interview vidéo.

Pour rappel, le PVV est arrivé premier à Almere, une ville proche de la capitale Amsterdam (9 sièges sur 39) et deuxième à La Haye (8 sièges).

Le PVV ne doit pas être perçu comme un parti d’extrême droite mais plutôt un parti raciste. Il affirme vouloir "lutter contre l'islamisation des Pays-Bas". Ainsi, pour les Néerlandais issus de l’immigration, dont une grande majorité est de confession musulmane, les scores du PVV ont beaucoup de signification. Pour Larouz, cette communauté musulmane devra mieux s’organiser pour les prochaines échéances électorales et "persuader les politiques à penser différemment car, il y a un parti raciste qui se développe".

Aux Pays-Bas comme dans beaucoup d’autres pays, les immigrés jouent un rôle important. Une place qui n’est pas toujours reconnue par les autochtones, d’où chaque fois des conflits entre eux et les immigrés. Mais cette situation doit changer. "Il est temps de lutter, de se réveiller et de se lever pour pousser au changement", martèle Ahmed Larouz.

Source : Yabiladi

L'art contemporain marocain est dignement représenté par des artistes de renom à "ArtParis", l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde (17-22 mars), une participation inédite qui témoigne de la place de choix qu'occupent les plasticiens marocains sur la scène artistique mondiale.

Le stand marocain, érigé dans cet espace prestigieux du Grand Palais à Paris, connaît un engouement sans précédent de la part du gotha de l'art français et mondial, fasciné par la splendeur des oeuvres exposées de Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.

Nombre de visiteurs se sont dits "très agréablement surpris" par la qualité des artistes marocains, dont la participation est pilotée par "L'Atelier 21", l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe à être retenue pour cet événement artistique international, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Office National marocain du Tourisme (ONMT).

Présente au vernissage du stand marocain, la Secrétaire d'Etat française à la Ville, Mme Fadéla Amara, s'est dite "ravie" de voir des "oeuvres portées par des artistes marocains dans cette exposition au Grand Palais, qui est un site extraordinaire".

"Les oeuvres magnifiques de ces artistes marocains constituent une belle démonstration contre les préjugés dont l'Occident se fait du Monde arabo-musulman", a-t-elle déclaré à la MAP.

"Le mérite revient complètement aux artistes contemporains marocains dont certains sont en train de se frayer des voies à l'international", reconnaît, pour sa part, Aziz Daki, directeur de la galerie d'art marocaine.

"Le fait qu'une galerie représentant des artistes marocains soit retenue, veut dire que ces artistes ont aujourd'hui suffisamment de créativité, de force et de capacité d'expression pour pouvoir conquérir d'autres territoires et jouer une carte à l'international", a-t-il expliqué.

ArtParis : Une gloire pour les artistes marocains.

La sélection d'une galerie marocaine à ArtParis constitue une "vraie gloire" pour les artistes marocains, estime le plasticien et romancier Mahi Binebine, qui s'est dit "très content" d'exposer dans cette prestigieuse foire d'art qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs.

"L'art est en pleine effervescence au Maroc et je pense qu'il est temps qu'on puisse l'exporter", a-t-il déclaré à la MAP.

Pour ArtParis, Binebine expose deux tableaux dont l'un, travaillé sur bois avec de la cire d'abeille et des pigments naturels, donne à voir l'homme dans des situations de détresse.

La préoccupation de l'homme est un leitmotiv de cet artiste. Mais si le sujet qu'il présente n'est pas gai, la peinture de Binebine n'est jamais triste.


De son côté, Fouad Bellamine, l'un des grands artistes de la scène contemporaine, s'est dit "très touché de voir que le Maroc puisse enfin exister dans une foire internationale".

Bellamine expose un triptyque constitué de deux toiles et d'une photo tirée sur toile. Une pièce très évocatrice à laquelle l'artiste n'a pas voulu donner de titre, car, selon lui, le public donne le titre qu'il fallait.

Dans ce processus de conjugaison et de dualité entre peinture et photo, Bellamine exploite la lumière, comme dans ses autres oeuvres. On trouve énormément de transparence dans son travail, mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est qu'il exploite de nouveaux matériaux qui ne sont pas permis à l'art contemporain.

Hicham Benohoud, un plasticien de la photo, revient à la peinture, pour la première fois depuis 20 ans. Cet artiste dont le travail est fondé essentiellement sur des mises en scène, fait preuve d'une capacité hyperréaliste dans la peinture, notamment dans ses 140 petits portraits d'identité peints avec de l'acrylique.

En spécialiste du couvert végétal, Yamou passe, quant à lui, à une autre expression très contemporaine en rapport avec ce lieu. Mais comme les plantes sont très lisses, il les hérisse.

A ArtParis, Yamou expose une sculpture faite d'objets couverts de gex et des personnages cloutés et, paradoxalement, des oeufs de caille, signe de fragilité.

Safaa Ruass, l'une des artistes parmi les plus contemporaines du pays, travaille avec des matériaux qui ont marqué le quotidien de son enfance : beaucoup d'épingles et d'objets liés à la couture.

Son oeuvre exposée à Paris montre une suspension murale faite d'épingles et de fils de couture mais aussi d'une l'accumulation de plus de 500 seringues qui donne à son travail une densité plastique.

Majida Khattari, une artiste photographe qui travaille beaucoup sur l'image que ce fait l'occidental de la société arabo-musulmane, expose la photographie d'une femme vêtue de voile et portant un sac à main sous forme de grenade. A travers cette oeuvre, elle rend à l'Occident l'un des clichés les plus mal-fondés mais aussi les plus répondus: l'association à tord entre une religion et le terrorisme.

Fasciné par la lumière, Mohamed El Baz est l'un des artistes photographes les plus créatifs de sa génération. Ses oeuvres mêlant la photographie et le néon ont une impressionnante force d'expression.

Outre la participation des artistes contemporains marocains, le Maroc s'invite à cette édition d'ArtParis, à travers la galerie "Damgaard", qui participe en tant qu'invitée d'un autre exposant.

En effet, cette 12ème édition de "ArtParis+Guests" étant pour la première fois son champ d'action en incitant les galeries à s'associer à de nouveaux acteurs issus du marché de l'art ou d'autres marchés.

La galerie Damgaard, spécialiste de l'art brut notamment des peintres d'Essaouira, expose les oeuvres de grands artistes tels Tabal, Babahoum et Maimoune.

Source : MAP

Une convention pour l'octroi de mille bourses, par an, au profit des étudiants marocains universitaires issus de familles démunies de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a été signée, vendredi à Rabat, par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique et le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, fera bénéficier ces étudiants des programmes ayant trait au plan national de réforme de l'enseignement portant essentiellement sur le programme ''1 million de cartables'' et le programme ''Tissir'' visant à encourager la scolarisation des enfants issus de familles démunies de cette communauté.

Le ministère oeuvrera également, en vertu de cette convention, à porter à l'avenir le nombre des bénéficiaires de ces bourses à 3.000 étudiants (Licence, Master et Doctorat).

De son coté, le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, s'engage à fournir l'appui financier nécessaire pour l'inscription des élèves marocains issus de familles démunies résidant dans les pays du Maghreb arabe.

Il s'engage également à offrir une contribution financière annuelle pour la mise en oeuvre d'un vaste programme culturel, en partenariat avec la Maison du Maroc à Paris.

Cette convention signée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine et le ministre délégué Chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohammed Ameur, prévoit également l'instauration d'une approche commune pour traiter les doléances et problèmes des étudiants et professeurs de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette approche commune a pour but d'accompagner les étudiants marocains nouvellement inscrits dans des universités étrangères, notamment pour ce qui est de l'orientation et de l'homologation de diplômes en vue de faciliter leur travail dans les universités marocaines.

S'exprimant à cette occasion, M. Akhchichine, a mis l'accent sur l'importance de cette convention qui revêt des dimensions éducatives et culturelles, précisant qu'elle démarrera par l'octroi de mille bourses, et sera étendue à l'avenir pour satisfaire toutes les demandes à ce sujet.

Et d'ajouter que des initiatives telles l'octroi de bourses d'études et l'organisation des universités d'été dans différentes universités marocaines au profit des étudiants de cette communauté, permettront de renforcer l'attachement des générations futures à leur mère-patrie.

Pour sa part, M. Ameur a affirmé que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de l'intérêt porté au volet culturel de la communauté marocaine résidant à l'étranger qui constitue une question vitale et stratégique, appelant les fils de cette communauté à préserver leur identité et à rester attachés à leur pays.

Source : MAP

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