vendredi 19 avril 2024 01:42
Les expatriés à Bruxelles, capitale des institutions européennes, incarnent l'autre face de l'immigration. Souvent hautement qualifiés, les expatriés qui représentent 10 pc de la population bruxelloise, y restent seulement pour une durée limitée, révèlent les résultats d'une étude que vient de publier le bureau de liaison "Bruxelles-Europe".

Perçus comme des privilégiés, nantis et hautement qualifiés, les expatriés vivent repliés sur une communauté confinée aux pourtours des institutions européennes et internationales, selon l'étude qui souligne que l'expatrié "vit en marge de sa société d'accueil, mais ne fait pas partie d'une communauté homogène".

Les expatriés, soit quelque 100.000 à Bruxelles, jouent un rôle prépondérant dans le modelage du tissu urbain, de la vie culturelle et de la prospérité économique de cette ville.

Contrairement à l'immigré classique, "l'expat" ou "bruxpat" comme on les appelle familièrement, se caractérise "par un degré de qualification et un profil socio-économique souvent élevé".

Un expatrié est celui qui a certes fait le choix de venir à Bruxelles, mais c'est aussi pour lui une obligation liée au statut de métropole internationale de la capitale belge, centre nerveux des institutions et du lobbying".

A ce titre, relève l'étude, "l'expat" représente en quelque sorte une "immigration positive", d'abord parce qu'il n'y est que de passage (de quelques mois à quatre ans environ) et que, sauf exception, il n'envisage pas de s'implanter à Bruxelles et ensuite, parce qu'il est perçu comme un privilégié jouissant d'un haut salaire qui pèse d'un poids réel sur le quotidien de la ville.

Cependant, beaucoup d'expatriés occupent des postes sous-payés dans des ONG ou des cabinets de consultants et, nombreux sont les stagiaires qui ne perçoivent aucun traitement, tient à souligner l'étude ajoutant que même s'ils ont tendance à se regrouper, "il semble très artificiel de vouloir enfermer tous les expatriés dans une même communauté, ce qui contribue à donner une image superficielle d'une identité qui est en fait multiple et complexe".

MAP
Pas moins de 470 enfants immigrés sont détenus dans des centres d'immigration au Royaume-Uni, a révélé le ministère britannique de l'intérieur, alors que les groupes de défense des droits de l'homme ont qualifié cette situation de "scandale national".

Ce chiffre a été mis à jour par le ministère de l'intérieur suite à une demande en ce sens "des parlementaires et des groupes de défense des droits des enfants".

La majorité de ces enfants, "âgés de moins de 5 ans, viennent de pays comme le Zimbabwe, le Soudan, le Sri Lanka et la République Démocratique du Congo", précise le ministère.

Les groupes de défense des droits des enfants et des membres du parlement britanniques ont appelé à mettre fin à ce "scandale national", soulignant que la détention de ces mineurs était "injuste".

APS

Un congrès international sur "les Maures: l'expulsion et l'après expulsion" se tiendra les 3 et 4 septembre à Madrid.

Le congrès doit aborder "l'expulsion comme une partie et non pas comme la fin d'un processus", souligne-t-on du côté des organisateurs.

Une vingtaine de chercheurs émérites d'Espagne, d'Italie, de France et des Etats-Unis vont participer à ce congrès international pour apporter leur éclairage sur ce pan de l'histoire commune à l'Espagne et aux autres pays d'accueil des Maures expulsés d'Espagne.

Le congrès devra également jeter la lumière sur les recherches les plus récentes sur la diaspora mauresque et sa vie dans les pays d'accueil, les conflits et les changements sociaux auxquels elle a du faire face et ses différentes façons de s'adapter dans les sociétés d'accueil.

L'Espagne commémore en 2009 le quatrième centenaire de l'expulsion en 1609 de quelque 300.000 "Maures" descendants des musulmans d'Andalousie, obligés de quitter la péninsule Ibérique pour se réfugier au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

Une série de manifestations, de congrès et d'expositions ont été retenus pour la commémoration de cet anniversaire.

MAP
Un colloque international sur les "finances publiques au Maroc et en France: enjeux et réponses face à la crise" sera organisé les 12 13 septembre à Rabat, à l'initiative du ministère de l'Economie et des finances et de l'Association pour la fondation internationale des finances publiques (FONDAFIP).

Organisé avec le soutien de la Revue française des finances publiques (RFFP) et du Groupement européen de recherches en finances publiques (GERFIP), cette rencontre sera l'occasion de mettre l'accent sur l'impact de la crise sur les systèmes économique et financier des deux pays, ainsi que sur les moyens financiers et budgétaires mis en oeuvre dans le cadre de la relance, indique un communiqué du Ministère de l'Economie et des finances.

Ce colloque, qui verra la participation de plusieurs responsables marocains, français et européens, ainsi que de professeurs universitaires des deux pays, débattra de trois principaux axes à savoir: "l'impact de la crise sur les finances publiques", "les instruments financiers et fiscaux de la relance" et "les instruments budgétaires de la relance", précise la même source.

MAP
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une résolution pour mettre en place un groupe d'experts sur les tendances actuelles, les bonnes pratiques, les enjeux et les solutions possibles en matière de détention d'étrangers en situation irrégulière, en vue de prévenir les violations de leurs droits, de réduire l'utilisation et la durée du placement en détention des migrants, et d'assurer leur accès aux procédures juridictionnelles. 
Dans le cadre de la prochaine session du Conseil des droits de l'homme à Genève une réunion est organisée le 17 septembre sur ces questions. Apparemment, l'espace de parole réservé aux ONG y serait extrêmement limité.

The Human Righs Council has adopted a resolution by consensus to have an expert panel on current trends, good practices, challenges and possible solutions to detention of irregular migrants and explore ways to prevent violations of their human rights, and elaborate on how to reduce the overuse and duration of detention for persons who enter or remain in a country in an irregular manner and how to provide appropriate access to judicial review of those under detention. The meeting will be held in Geneva on September 17th during the 12 Session of the Human Rights Council.


Le ministre australien de l'Immigration Chris Evans a annoncé lundi qu'un nouvel amendement allait permettre à la Russe Tatiana Borodulina, spécialiste du short-track, de participer aux jeux Olympiques d'hiver de Vancouver avec le maillot australien.

Agée de 24 ans, Borodulina a remporté plusieurs courses en Coupe du monde de patinage de vitesse cette saison. Elle vit en Australie depuis 2006, mais une loi récente a fait passer de 2 à 4 ans la durée de résidence requise pour obtenir la nationalité australienne: à 18 jours près, elle ne pouvait pas être naturalisée à temps pour les JO de Vancouver en février.

M. Evans a donc annoncé qu'un amendement allait bientôt être proposé pour ramener cette durée de résidence à 2 ans pour les athlètes de haut niveau.

Dès qu'il entrera en vigueur, "une cérémonie de naturalisation sera organisée pour Tatiana", avant les épreuves de qualifications aux JO prévues en novembre, a précisé Fiona de Jong, directrice des sports au Comité olympique australien.

"C'est une athlète de classe mondiale", s'est réjoui le responsable de l'équipe olympique australienne pour les JO d'hiver, Ian Chesterman.

"Tatiana adore l'Australie, et elle fait partie de tous ces athlètes qui s'installent en Australie et veulent concourir pour leur pays d'adoption. Nous sommes une nation multiculturelle. Tatiana représente l'Australie en Coupe du monde et il n'y a pas de raison qu'elle ne concourre pas pour son nouveau pays aux Jeux en février", a-t-il ajouté.

AFP

Une étude sur la fiscalité des migrants publiée par le journal économique genevois +Le Temps+ critique les politiques consistant à rendre l'immigration plus difficile et à restreindre l'accès des migrants aux avantages sociaux.

L'auteur de l'étude, Tito Boeri, de l'Institut pour l'étude du travail, souligne que si l'Europe a accueilli ces 20 dernières années 26 millions d'immigrés et qu'elle est le lieu des politiques sociales les plus généreuses, paradoxalement, cette combinaison est créatrice d'exclusion sociale.

Pour Tito Boeri, les gouvernements ont répondu à ce défi en cherchant à limiter les flux migratoires et en compliquant l'accès aux "transferts sociaux" pour les migrants. C'est une grave erreur que la crise économique ne fait qu'aggraver et transformer en "arme d'exclusion massive", a-t-il estimé.

Analysant les perceptions à l'égard des immigrés, le chercheur relève qu'elles ne "cessent de se détériorer depuis des années et sont les plus négatives chez les Européens les moins formés".

Il observe par ailleurs le rôle déterminant de la "position fiscale nette" des immigrés, affirmant que c'est de loin le principal facteur de perceptions négatives.

Le fait que les immigrés paient moins d'impôts que les indigènes ne signifie pas qu'ils soient un fardeau fiscal, rappelle l'étude. En effet, il est possible que, parallèlement, ils fassent moins appel que la moyenne aux prestations sociales. L'analyse montre qu'ils obtiennent davantage de prestations d'assistance sociale et d'aide au logement que la moyenne. Ils sont par contre sous-représentés dans les bénéficiaires de rente vieillesse, de prestations maladie et chômage. Ils reçoivent moins de prestations santé et plus d'aides à la formation.

Les différences sont assez élevées entre les pays, mais en général plus de 50 pc des migrants sont contributeurs nets à l'Etat social. Le taux monte à 92 pc en Espagne et 84 pc en Belgique, et tombe à 49 pc en Suède et 44 pc en France.

Le niveau de formation explique les variations, selon Tito Boeri qui fait remarquer que pour le migrant comme pour l'indigène, plus ce niveau est élevé et plus la position fiscale s'accroît. Or, elle ne cesse de baisser depuis des années parmi les immigrés.

Devant cette situation, les gouvernements limitent l'immigration et réduisent l'accès aux prestations sociales pour cette population, une voie qui n'est pas efficace, selon l'auteur, estimant qu'un accès plus difficile aux prestations sociales va ralentir l'assimilation et peut accroître les activités illégales, donc réduire les contributions fiscales.

Tito Boeri propose trois pistes de réflexion, dont la première, appliquée en Suisse, consiste à introduire un système de points pour encourager l'immigration la plus qualifiée. La deuxième consiste à harmoniser les prestations sociales en Europe et la troisième à augmenter la composante contributive de l'Etat social.

L'Institut pour l'etude du travail est une institution qui élabore des programmes globaux de réforme du marché du travail à travers le monde.

MAP
Le Maroc sera à l'honneur à l'édition 2009 des Journées internationales de biologie (JIB) qui se tiendront, du 3 au 6 novembre prochain à Paris, avec la participation des plus grands spécialistes de la biologie des cancers, dont des biologistes, chercheurs, experts et techniciens.

Selon les organisateurs, cette 54ème édition propose à l'ensemble de la profession "un programme de qualité" sur des thèmes majeurs tels les nanotechnologies.

Le Comité scientifique des JIB a décidé cette année de dédier une large part de la programmation à la biologie des cancers en réunissant les plus grands spécialistes français, anglais et américains.

Une session scientifique du congrès sera également dédiée à la biologie et à la médecine marocaines qui "se distinguent par l'alliance d'une tradition séculaire, tirant l'essentiel de ses ressources de l'environnement naturel et d'une modernité intégrant les innovations les plus récentes", précise-t-on.

L'usage de l'huile d'argan en prévention des maladies cardio-vasculaires et du cancer de la prostate en est "l'illustration" et sera discuté lors de la Journée scientifique du Maroc, programmé le 5 novembre, ajoute-on de mêmes sources .

MAP
Résultats des matches de la 1e journée du Championnat du Maroc de football, disputés durant le week-end:



Vendredi

DH El Jadida - I. Khémisset 1 - 0



Samedi

AS Salé - KAC Kénitra 1 - 0

Wydad Fès - Hassania Agadir 1 - 3

FUS Rabat - Wydad Casablanca 2 - 3



Dimanche

J. Laayoune - Moghreb Fès 1 - 1

Raja Casablanca - FAR Rabat 1 - 0

M. Tétouan - Olympic Safi 0 - 1

Kawkab Marrakech - O. Khouribga 1 - 0





Classement Pts J

1. Hassania Agadir 3 1

2. Wydad Casablanca 3 1

3. El Jadida 3 1

4. Salé 3 1

5. Raja Casablanca 3 1

6. Olympic Safi 3 1

7. Kawkab Marrakech 3 1

8. Laayoune 1 1

9. Moghreb Fès 1 1

10. Kénitra 0 1

11. Khémisset 0 1

12. FAR Rabat 0 1

13. Tétouan 0 1

14. Khouribga 0 1

15. FUS Rabat 0 1

16. Wydad Fès 0 1

AFP

La 7ème édition de la Conférence de Doha sur le dialogue interreligieux se tiendra du 20 au 22 octobre prochain.

Selon le programme de la rencontre rendu public samedi à Doha, cette édition aura pour thème "Solidarité et entraide humaine" et verra la participation de nombreuses personnalités des trois religions monothéistes.

Docteurs en Chariâ, rabbins, prêtres et autres personnalités spécialisées tant en théologie qu'en action humanitaire, sont ainsi attendus des quatre coins du monde pour un débat centré sur la spiritualité et la solidarité en cas de catastrophe naturelle ou de famine dans le monde.

Parmi les personnalités invitées, le programme cite le Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), M. Ekmeleddin Ihsanoglu, l'ancien président des Etats-Unis, M. Jimmy Carter et la représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la Prévention des risques de catastrophes, Mme Margareta Wahlstrom.

On note également les noms des Marocains Abdelhadi Tazi et Abdallah Maasser parmi les intervenants prévus dans les différentes tables rondes de la rencontre.

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

Google+ Google+