vendredi 29 novembre 2024 09:28

Le Parti socialiste (PS) demande l'ouverture du marché du travail aux personnes peu qualifiées originaires de ces pays si la demande se fait sentir.
Le parti exige en contrepartie de durcir d'un cran les mesures contre le dumping salarial et l'exploitation.
Le comité directeur du PS a élaboré un papier de position sur la politique migratoire en vue du congrès de septembre. Entretemps, les sections et autres organes pourront donner leur avis sur ce document de 66 pages.
La Suisse a connu une immigration très forte aux cours des dernières années, admettent les socialistes. Mais, pour eux, ni la libre circulation des personnes ni le régime libéral en matière de migrations ne sont à l'origine de cet afflux.
Fiscalité en cause
Le PS met en cause la politique économique, et en particulier la fiscalité modérée pour attirer les sociétés étrangères. La Suisse attire ainsi les entreprises bien qu'elle ne dispose pas de suffisamment de main d’œuvre qualifiée.
«Il en découle un transfert d'emplois et de salariés supplémentaires dans des zones économiques sensibles qui sont déjà en surchauffe». Une dépendance se développe parce que la Suisse néglige la formation continue à l'interne pour miser sur l'importation de savoir-faire étranger. Elle est risquée, avertit le PS. Et d'exiger une offensive en matière de formation.
Pour les socialistes, il est illusoire de vouloir contrôler l'immigration à l'aide d'obstacles administratifs, de contingents ou de restrictions. Seules des mesures complémentaires efficaces sont à même de juguler la pression sur les salaire et la baisse générale de la qualité de vie, à leurs yeux.
Asile plus rapide
Pour ce qui est de l'asile, le PS réclame des procédures plus courtes, «dans l'intérêt des requérants». Mais la procédure doit être menée à terme correctement même pour les «requérants d'asile déguisé qui abusent à des fins criminelles de la protection offerte par la procédure d'asile contre le renvoi ou le refus de leur pays de les réadmettre contre leur gré».
Il faut mettre en place un dispositif «ferme et résolu» pour que les personnes qui n'ont pas obtenu l'asile au terme d'une procédure équitable quittent la Suisse dans les meilleurs délais. Mais pour celles qui vivent en Suisse depuis des années, il faut trouver un règlement des cas de rigueur beaucoup plus généreux que les règles actuelles.
Les socialistes exigent aussi de faire «quelque chose pour la situation insoutenable des sans-papiers». Les personnes qui séjournent depuis plusieurs années en Suisse sans titre de séjour doivent être régularisées à l'aide d'une solution généreuse au cas par cas.
03.04.2012
Source : Tribune de Genève/ats

La campagne électorale aura, comme souvent hélas, marqué un point culminant dans la surenchère de discours stigmatisant l’immigration et les immigré•e•s. Le but de la journée d’étude organisée par le Gisti est de dépasser l’écume des discours électoralistes et le constat de xénophobie qui s’en dégage. Il s’agit de mettre en lumière la façon dont, sur le long terme comme sur le plus court terme, les représentations de l’Immigré, de l’Étranger, inspirent les politiques publiques et la législation et dont, réciproquement, la législation véhicule des images essentiellement négatives des étranger•e•s…Suite

Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maazouz, a lancé officiellement, ce week-end à Dunkerque, le programme de renforcement des capacités des associations des Marocains du monde et rencontré les opérateurs économiques de cette ville du nord de la France.
L'objectif de ce programme est d'appuyer l'émergence d'un tissu associatif structuré, crédible et bien ancré dans les pays d'accueil. Sa mise en œuvre est basée sur un partenariat avec une vingtaine d'opérateurs d'appuis répartis sur l'ensemble du territoire français.
Chaque opérateur sera chargé d'encadrer au minimum 30 associations de sa région avec l'objectif d'atteindre, au terme du projet, 600 associations formées et organisées en réseaux thématiques.
L'encadrement porte sur la constitution, la structuration et la gestion des associations, la communication associative, le respect de la règlementation en vigueur et la mobilisation des fonds à travers la recherche d'accords et de conventions dans le pays de résidence, a déclaré le ministre à la MAP.
Cette démarche, note-t-il, donne “plus de crédibilité et de moyens”. M. Maazouz, en visite de travail depuis vendredi en France, a par ailleurs, rencontré des opérateurs économiques et des élus du territoire dunkerquois afin d'explorer les possibilités de développement d'un partenariat avec le Maroc.
2/4/2012
Source : aufait/MAP

L'Union européenne doit trouver rapidement un accord sur les facilités de visas demandées par la Turquie pour obtenir en échange un renforcement de la lutte contre l'immigration clandestine à la frontière avec la Grèce, ont déclaré lundi la Commission européenne et Athènes.
La commissaire chargée de la sécurité et de l'imigration, Cécilia Malmström, a insisté sur ce point au cours d'une conférence de presse à Bruxelles avec le ministre grec responsable de la protection des citoyens, Michalis Chrisochoidis.
La Turquie a signé il y a deux ans avec l'Union européenne un accord pour la réadmission des personnes entrées illégalement dans l'UE depuis son territoire, mais Ankara pose comme condition pour sa mise en oeuvre des facilités d'octroi de visas aux ressortissants turcs dans l'UE, un dossier actuellement bloqué.
Les deux questions sont liées, a souligné Mme Malmström. Nous devrions être en mesure de lancer très rapidement un dialogue sur les facilités de visas, a-t-elle estimé.
Nous soutenons totalement la Commission, a assuré M. Chrisochoidis.
Malheureusement, tous les Etats de l'Union ne sont pas de cet avis, notamment Chypre, dont les relations se sont tendues avec Ankara, rappellent les services de la Commission.
Chypre n'est pas le seul Etat à bloquer sur la question des visas. La position de l'Allemagne n'est pas très claire, comme l'a démontré l'échec de la discussion sur ce point lors de la dernière réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE le 8 mars à Bruxelles.
La Turquie peut tarir le flux des clandestins, a estimé M. Chrisochoidis.
La Grèce ne peut plus accepter de vivre avec une telle bombe à retardement, car ces migrants sont un problème pour un pays qui fait face à une crise économique. Ils menacent la paix sociale et posent des problèmes de santé, a-t-il averti.
Toute personne entrée en Grèce qui n'a pas demandé l'asile, qui n'a pas demandé une protection politique humanitaire et qui est simplement un immigrant illégal devra être renvoyée dans son pays avec les procédures de retour volontaire, a-t-il expliqué.
La Turquie est devenue le pays de transit des candidats à l'émigration vers l'UE. Des vols à bas prix sont même organisés à partir des pays d'Afrique pour les acheminer en Turquie, soulignent des responsables de la Commission.
Cette situation est connue de tous les dirigeants européens, mais la volonté politique fait défaut pour donner satisfaction aux demandes de la Turquie.
La frontière entre la Grèce et la Turquie est une des frontières extérieures de l'Espace Schengen et sa perméabilité est une des raisons de la menace du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy de faire sortir la France de Schengen en rétablissant des contrôles de police à ses frontières nationales.
Nous devons trouver une solution avec la Turquie afin de maîtriser ces vagues de migrants illégaux, a insisté M. Chrisochoidis.
Chaque jour des centaines de personnes tentent de passer illégalement et nous devons gérer chaque année 150.000 migrants qui ne demandent pas l'asile ni une protection politique, a souligné le ministre.
La lutte contre l'immigration clandestine sera encore longtemps à l'agenda européen, a reconnu Mme Malmström.
Elle sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion des ministres de l'Interieur les 26 et 27 avril à Luxembourg et sera l'occasion pour le gouvernement français de préciser les menaces lancées par le président Sarkozy.
02 avril 2012
Source : Romandie/AFP  
P

Des associations de défense des droits de l'homme, des partis politiques et des syndicats ont dénoncé vendredi les nouvelles taxes imposées aux étrangers en France, qualifiant la "nouvelle arme" brandie contre ces derniers de "racket d'Etat".
Dans une déclaration commune, les signataires relèvent qu'après l'accroissement de l'arsenal répressif afin d'expulser de plus en plus de personnes étrangères, les guichets des préfectures sont devenus inaccessibles, avec ces nouvelles taxes, affirmant que c'est une "véritable politique de dissuasion" qui est mise en place pour les personnes étrangères tentant de se faire régulariser.
Parmi ces taxes, ils citent le cas des étrangers en attente de régularisation, quasiment empêchés d'accéder à un titre de séjour suite à une mesure instaurée par la loi de finances pour 2012. En effet, une taxe de 110 euros leur est désormais exigée pour pouvoir déposer une demande de titre de séjour, non remboursée en cas de réponse négative, même en cas d'expulsion du territoire.
Pour les protestataires, cela revient à fabriquer des sans-papiers. "Pas de visa, mauvais visa, perte de son droit au séjour: toutes les occasions sont bonnes pour faire payer les personnes étrangères juste pour avoir le droit de s'adresser à l'administration", ont-ils dénoncé, rappelant que solliciter un titre de séjour quand on est présent sur le sol français n'est pas une simple possibilité, mais une obligation.
Cette nouveauté s'ajoute à une augmentation sans précédent des taxes dues par les étrangers pour leur droit au séjour : taxe de 349 euros versée à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) , taxe dite "de chancellerie" de340 euros (dont la nouvelle taxe de 110 euros demandée au moment de la demande) au lieu de 220 euros en 2011, qui sanctionne l'irrégularité du séjour ou l'absence du bon visa au moment de la demande, et le droit de timbre de 19 euros.
Au total, 708 euros sont désormais réclamés pour la délivrance d'une première carte de séjour alors que, dans leur quasi-totalité, les étrangers vivent dans une extrême précarité, signale-t-on.
Quant aux sans-papiers qui obtiennent leur régularisation par l'emploi, ils ont à acquitter une taxe de 200 à 385 euros contre de 55 à 70 euros en 2011, soit une augmentation moyenne de plus de 500%.
Pour les associations contestatrices, ce "racket d'Etat est destiné à limiter l'accès à leurs droits des personnes étrangères". Plusieurs des organisations signataires, dont la LDH, le Mrap, la Cimade, le NPA et le Parti communiste des ouvriers de France, ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre la circulaire d'application de la loi française de finances 2012.
30 mars 2012
Source : APS

Des migrants en situation de vulnérabilité vivant en Sicile (Italie) se verront proposer, à partir du mois d'avril, des formations et des stages en milieu professionnel pour faciliter leur intégration sociale et leur accès au marché du travail local.
Un accord en ce sens a été signé récemment, à Rome, entre l'organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Fondation d'Harcourt basée à Genève.
En vertu de cet accord, une cinquantaine de migrants devraient être sélectionnés, dans un premier temps, pour suivre des formations de six mois dans des entreprises privées, des coopératives et des multinationales afin de les aider à acquérir des compétences ou à les améliorer, l'objectif étant de leur permettre de trouver des emplois stables.
Selon José Angel Oropeza, chef de mission de l'OIM en Italie, les bénéficiaires de ces formations seront sélectionnés notamment parmi les victimes de traite, les mineurs non accompagnés, les personnes vivant avec un handicap et les victimes d'exploitation.
Pendant leur formation, la Fondation d'Harcourt financera leur salaire et les entreprises s'occuperont de les assurer contre les risques éventuels d'accidents ou de maladies.
A la suite de la signature de l'accord au siège romain de l'office de coordination pour la Méditerranée de l'OIM, Fabio Montauti d'Harcourt, le président de la Fondation, a expliqué que "la décision de mettre en oeuvre ce projet fait suite à la réalisation d'une évaluation commune avec l'OIM, conduite l'année dernière dans la ville sicilienne de Palerme".
Cette évaluation a révélé que "les services sociaux locaux n'étaient pas en mesure de satisfaire tous les besoins des migrants vulnérables, dont le nombre a considérablement augmenté depuis la crise libyenne", a-t-il précisé.
31 mars 2012
Source : MAP

L'affiche électorale à caractère anti-marocain faisant l'objet d'une enquête pour "incitation à la haine" sera retirée en milieu de semaine prochaine, a annoncé dimanche la tête de liste du parti d'extrême droite autrichien "FPO" pour les élections municipales d'Innsbruck, August Penz, rapporte l'agence AFP.
Le FPO a utilisé, pour ce scrutin devant avoir lieu le 15 avril, une affiche dont le slogan est "l'amour de la patrie plutôt que des Marocains voleurs".
"Je souhaite prendre formellement mes distances avec cette campagne d'affichage et m'excuser pour son contenu et la formulation", a affirmé August Penz, dans une déclaration à l'agence de presse autrichienne "APA", reprise par l'AFP.
A noter que l'Etat marocain a décidé de se constituer partie civile dans les procès engagés, notamment par des représentants de la communauté marocaine en Autriche, à l'encontre du "FPO". A cet égard, l'ambassade du Maroc a été instruite pour engager les mesures judiciaires et administratives appropriées.
Vendredi, le Parquet d'Innsbruck avait ouvert une enquête pour "incitation à la haine" à cause du slogan publié sur l'affiche électorale du "FPO".
En outre, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Youssef Amrani, a convoqué l'ambassadeur d'Autriche à Rabat pour lui faire part, à la fois, de "l'indignation du Royaume du Maroc et de sa dénonciation de cet acte xénophobe et diffamatoire à l'encontre de nos concitoyens résidant dans ce pays membre de l'Union européenne et au-delà, envers l'ensemble du peuple marocain", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Le ministre délégué a également demandé à ce que les autorités autrichiennes prennent les mesures appropriées pour assurer, "comme il se doit, la protection de la communauté marocaine résidant en Autriche contre toutes formes de stigmatisation et de comportement racial et ce, en toutes circonstances", a souligné la même source.
01/4/ 2012
Source : MAP

Le cas récent de fermeture d'une institution scolaire, dont la directrice était en situation irrégulière, constitue l'occasion de revenir sur le caractère obligatoire ou non du contrat de travail d'un étranger…Suite

Pour exprimer publiquement le rejet des attitudes xénophobes, discriminatoires et racistes de certains groupes à l'égard de la communauté musulmane en Espagne, ONG, institutions publiques, universitaires et médias, ont pris part, vendredi à Madrid, à un colloque sous le thème Suite

Le Maroc a exprimé, vendredi, son indignation suite à l'utilisation par le parti autrichien d'extrême droite (FPO) d'une affiche électorale offensant la communauté marocaine établie à Innsbruck.
"A la suite de l'utilisation par le parti autrichien d'extrême droite (Freedom Party Of Austria, FPO) d'une affiche électorale offensant ouvertement la communauté marocaine établie à Innsbruck, M. Youssef Amrani, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a convoqué aujourd'hui l'ambassadeur d'Autriche à Rabat pour lui faire part, à la fois, de l'indignation du Royaume du Maroc et de sa dénonciation de cet acte xénophobe et diffamatoire à l'encontre de nos concitoyens résidant dans ce pays membre de l'Union européenne et au-delà, envers l'ensemble du peuple marocain", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
A cette occasion, ajoute la même source, le ministre délégué a demandé à ce que les autorités autrichiennes prennent les mesures appropriées pour assurer, "comme il se doit, la protection de la communauté marocaine résidant en Autriche contre toutes formes de stigmatisation et de comportement racial et ce, en toutes circonstances".
Il est à rappeler que le FPO a utilisé, pour les élections municipales qui doivent avoir lieu le 15 avril à Innsbruck, une affiche dont le slogan est "l'amour de la patrie plutô t que des Marocains voleurs".
Session de formation du 31 mars au 3 avril au profit des associations oeuvrant dans le domaine de l'enseignement et de la culture en Italie
Rabat, 30 mars 2012 (MAP) - Une session de formation sera organisée du 31 mars au 3 avril au profit des responsables administratifs et éducatifs travaillant aux associations oeuvrant dans le domaine de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des Marocains résidant en l'Italie, à l'initiative du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Rome.
Organisée à Bologne en partenariat avec l'association italo-marocaine pour la culture et l'enseignement et l'université de Bologne, cette session prévoit des ateliers qui seront animés par des formateurs spécialisés du ministère de l'éducation nationale au Maroc, ainsi que des experts marocains et italiens, indique vendredi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Initiée dans le cadre de la mise en oeuvre du programme d'action du ministère au titre de l'année 2012, cette formation bénéficiera à 33 associations actives dans le domaine de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine, ajoute le communiqué, qui indique que cette formation est organisée dans le cadre de la mise en oeuvre du programme d'urgence pour la promotion de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants marocains résidant à l'étranger, et de la mise en oeuvre de la convention de partenariat signée le 13 octobre 2011 entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et le ministère de l'éducation nationale.
Cette convention vise à la promotion de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine à l'étranger, à travers le renforcement des compétences des ressources humaines travaillant aux associations actives dans ce domaine.
Le programme de cette formation prévoit des présentations pédagogiques ainsi que des ateliers sur les méthodologies de la gestion administrative, éducative et financière afin de permettre aux responsables administratifs et éducatifs de maitriser les fondements théoriques et techniques pour assurer une bonne gouvernance au sein de leurs associations.
30 mars 2012
Source : MAP

La redéfinition de la ligne éditoriale de la chaîne Al Maghribia afin de renforcer ses missions destinées aux Marocains résidant à l'étranger,
La révision du cahier des charges de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) et de Soread-2M a été menée en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, qui ont présenté plus de 35 mémorandums, indique un rapport du ministère de la Communication.
Les cahiers de charges, approuvés par le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, visent la mise en place de médias publics professionnels, responsables et compétitifs, sur la base de la qualité, du pluralisme, de l'égalité des chances, de l'indépendance éditoriale, de la liberté d'initiative, du respect de la déontologie et de la mise en oeuvre participative de la Constitution, l'objectif étant de jeter les jalons du concept de service public et d'en déterminer les principes, les finalités et les normes, a souligné la rapport, présenté jeudi par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, devant la commission de l'enseignement, de la culture et de la communication de la Chambre des représentants, dans le cadre de l'examen des projets de budgets sectoriels 2012.
Ils ambitionnent aussi d'asseoir les assises de l'implication effective des médias publics à la valorisation de l'identité nationale, à l'ancrage de la culture des libertés, au développement des pratiques de bonne gouvernance et de reddition des comptes, à la consécration de la transparence et de la loi, à la promotion des compétences nationales et à la rationalisation des fonds publics.
Dans le cadre de la gouvernance de la SNRT et de 2M, précise le rapport qui fournit un bilan préliminaire de 2012, il a été procédé à l'activation des conseils institués au niveau des sociétés (conseil d'administration, conseil stratégique, conseil des salaires et des indemnités, conseil d'audit, conseil de déontologie), ainsi qu'à la création de la commission de sélection des programmes et l'activation du comité d'éthique.
Il a été aussi décidé de construire un nouveau siège de la SNRT, d'avaliser 15 décisions suite à un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), de même qu'il a été procédé au lancement des préparatifs du conseil d'administration de 2M en vue d'examiner et de prendre les décisions qui s'imposent à la lumière d'un rapport de l'IGF.
S'agissant du repositionnement de certaines chaînes publiques, le rapport précise qu'il sera procédé à la transformation de la chaîne "Arrabia" en chaîne culturelle, à la redéfinition de la ligne éditoriale de la chaîne Al Maghribia afin de renforcer ses missions destinées aux Marocains résidant à l'étranger, au renforcement de la position et du rô le de la chaîne Assadissa, dans l'objectif de disposer d'une chaîne culturelle et d'un support d'information international en quatre langues, outre la création de nouvelles chaînes pour concrétiser et répondre aux besoins de la société.
Il a évoqué à ce propos le début des consultations avec le Parlement et le ministère chargé des relations avec le parlement et la SNRT en vue de la création d'une chaîne parlementaire. La SNRT se chargera des aspects techniques de ladite chaîne, tandis que la responsabilité éditoriale revient au Parlement. Ces consultations tendent aussi à la création d'une nouvelle chaîne qui traitera des questions de la famille et de l'enfant, en partenariat avec le ministère de la famille, de la solidarité, de la femme et du développement social, précisant qu'il sera procédé à la réalisation d'une étude pour définir le cadre juridique et le modèle économique et de gestion de ces chaînes, qui seront lancées entre 2013 et 2014.
Une étude a également été entreprise concernant les aspects juridiques, financiers et organisationnels, ainsi que celui des ressources humaines en vue de la création d'une holding du pô le public, le but étant la création d'un pô le public pilote et complémentaire au cours de l'année 2012.
Concernant la production nationale, le document fait état de la mise en place de mécanismes visant à garantir la transparence et l'égalité des changes en matière de projets de production et du lancement du projet de classification et d'organisation des sociétés de production afin de mettre en place les dispositions et procédures à même de garantir l'égalité des chances et la bonne qualité des productions.
De même, des concertations ont aussi été entamées avec des chaînes internationales et arabes pour leur installation au Maroc en vue d'étendre le domaines de la production étrangère dans le Royaume.
Le rapport indique, s'agissant de la chaîne Medi-1 TV, qu'il a été procédé à la mise en oeuvre de la convention de contrôle, dans l'objectif de mettre en adéquation la relation de cette chaîne publique avec les institutions gouvernementales concernées, à la lumière des dispositions législatives et organiques de la loi 77.03 et de la loi 69.00 et les attributions du ministère de la Communication et les secteurs gouvernementaux concernés.
Pour ce qui est des radios publiques nationales et régionales, le document fait état d'un accord intervenu, après une rencontre de concertation avec les responsables sur les moyens de promotion des prestations de ces radios, autour d'un programme d'urgence pour leur mise à niveau, la définition de l'identité propre à chaque chaîne radiophonique, afin qu'elle soit en phase avec son environnement socio-culturel, en prélude à leur transformation en radios régionales selon le découpage régional en vue.
30 mars 2012
Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, a entamé vendredi une tournée de travail en France par une visite du Consulat général du Maroc à Orly, au sud de Paris.
Dans l'enceinte de ce Consulat nouvellement créé, le ministre a visité, en compagnie du Consul général Bouchaib El Khalfi, les différents services pour s'informer de la qualité des prestations rendues aux Marocains établis dans cette circonscription consulaire qui couvre les départements de Val de Marne (94), de l'Essonne (91) et de Seine et Marne (77).
Il s'est ensuite réuni avec des acteurs associatifs marocains installés au sud de la capitale française, en présence notamment du Chargé d'affaires du Maroc en France, M. Redouane Adghoughi.
M. Maazouz, dont c'est la première visite en France depuis la prise de ses fonctions, a tenu à saluer la qualité des services rendus aux usagers par le Consulat d'Orly qu'il a qualifié d'"exemplaire, tant par ses structures, que par son organisation et sa qualité d'accueil".
"L'idée est de réfléchir comment rapprocher les autres Consulats du modèle d'Orly", a-t-il affirmé à la MAP.
Il a indiqué qu'il se rendra prochainement dans d'autres Consulats, dont certains "réputés pour ne pas être exemplaires", pour s'informer des problèmes rencontrés par la communauté marocaine, en prévision du lancement d'un travail d'amélioration de la qualité des services rendus aux usagers.
"L'amélioration des services rendus aux MRE est l'un des objectifs du ministère", a-t-il assuré, précisant que cette préoccupation couvre "toute la chaîne des services, à l'intérieur du Consulat, mais aussi à l'extérieur et jusqu'au lieu de résidence au Maroc".
Ouvert en avril 2010 pour alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble, le Consulat d'Orly est le plus grand en France en terme de superficie et le plus moderne de par ses structures et ses équipements.
Chapeauté par M. Bouchaib El Khalfi, un diplomate chevronné qui a servi en France et dans d'autres pays d'Europe, ce Consulat offre un accueil dans des conditions similaires à celles des mairies et des préfectures françaises, et s'emploie aussi à promouvoir les relations culturelles, économiques et commerciales entre les deux pays.
La chancellerie est dotée de 15 guichets dûment connectés à un gestionnaire de files d'attente, de 17 caméras ultramodernes à l'intérieur comme à l'extérieur, des alarmes performantes, un guichet spécial et des sanitaires spécifiquement réservés aux personnes à mobilité réduite, ainsi que de cinq salles d'attente spacieuses et bien équipées.
Après Orly, la visite du ministre, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des liens de communication avec les membres de la communauté Marocaine à l'étranger, se poursuivra à Dunkerque et à Lille, dans le nord de la France, puis en Belgique.
Elle sera notamment marquée par le lancement d'un programme de renforcement des capacités des associations de MRE, à Dunkerque.
30 mars 2012
Source : MAP-

La section consulaire de l'ambassade du Royaume du Maroc à Washington sera dorénavant ouverte, le dernier samedi de chaque mois, aux membres de la communauté marocaine établie dans la grande région de la capitale fédérale US comprenant les Etats mitoyens du Maryland et de Virginie, annonce un communiqué de l'ambassade.
"Dans le souci de mieux servir et de rapprocher la section consulaire de la communauté marocaine de la grande région de Washington DC, l'ambassade du Royaume a ouvert ses portes ce samedi 31 mars et offert toutes les prestations consulaires d'usage", indique le document.
Et de souligner que "suite au succès de cette opération pilote qui a attiré un flux important de nos compatriotes, l'ambassade du Royaume à Washington a décidé d'ouvrir dorénavant la section consulaire le dernier samedi de chaque mois, à partir du mois d'avril 2012".
31 mars 2012
Source : MAP

Virginie Lydie, 51 ans, a suivi pendant des mois l'itinéraire tortueux de clandestins face à l'Europe forteresse
Longtemps elle a travaillé dans la communication. Avant de s'essayer à l'écriture. De s'attacher au fond plus qu'à la forme, au sens plus qu'au son des mots et des maux. Virginie Lydie, 51 ans, a déjà publié trois ouvrages consacrés au parcours semé d'embûches d'immigrés clandestins attirés par l'Europe forteresse.
Pourquoi cette problématique ? Peut-être parce qu'elle est sensible à la question de l'identité. Enfant adoptée, elle n'a retrouvé sa mère qu'à l'âge de 42 ans. « C'est dire si je suis habituée à me poser des questions et à chercher des réponses », sourit-elle. Elle aime creuser les histoires personnelles chaotiques, emprunter des itinéraires non linéaires. À l'époque où le débat sur les quotas d'expulsions d'étrangers bat son plein, elle prépare un certificat d'écologie humaine à Bordeaux 3. Elle veut savoir qui sont les hommes derrière les chiffres. Elle se renseigne, épluche le rapport du Sénat, regarde « à droite et à gauche », se rapproche de la Cimade, saisit les contacts qu'on lui donne.
Elle pénètre en centre de rétention administrative pour recueillir la matière première, le témoignage. « Je ne leur apportais rien, se souvient-elle. Je n'avais pas la démarche d'une juriste ou d'une psychologue. Davantage celle d'une universitaire. Ce n'est pas moi qui allais leur donner leurs papiers. Je ne voulais pas être leur porte-parole, car je ne voulais pas me positionner comme militante. Je suis plutôt comme une amie éphémère. »
En 2008, son premier écrit est publié (1). Exigeante, insatiable, Virginie Lydie veut aller plus loin. Parmi les clandestins rencontrés, il y a Mehdi, qui l'éveille au problème des harragas (2), ces jeunes et moins jeunes qui ne sont ni régularisables ni expulsables. En plus des frontières, ils ont brûlé leurs papiers, leur passé, les étapes. Ils taisent leur vraie nationalité pour ne pas être reconduits dans leur pays d'origine. Mais s'exposent à une double peine. À la prison pour séjour irrégulier, et à la rupture sociale totale. « Faute d'espérer un visa qui ne viendra jamais, ils se lancent dans un pari fou qui tient à la fois de la loterie et de la roulette russe », écrit Virginie Lydie.
Une fois, deux fois, dix fois, ils tentent cette traversée interdite. Grâce à des témoignages, Virginie Lydie perce ces rêves d'ailleurs - « La France n'est pas un eldorado, mais certains s'en sortent, pourquoi pas eux ? » ; plonge dans la vie clandestine, dans la France d'en dessous, comprend l'impossible retour au pays, « où le regard des siens, des autres est la pire des prisons » ; fait le décompte de tous les dommages collatéraux de l'immigration choisie et sensibilise l'opinion et les candidats à la harraga. « C'est pour fuir l'humiliation que les harragas partent, mais, chemin faisant, ils vont devoir affronter des humiliations plus grandes encore », résume Virginie Lydie.
Mehdi reste pour elle un symbole de cette mal-vie, de ce « partir ou mourir » revendiqué par beaucoup. Passager clandestin dans sa propre vie. « C'est une personnalité fantasque et exaspérante, mais aussi démolie par son histoire invraisemblable. »
Elle franchit la ligne
Dès le début, elle choisit de s'impliquer sans prendre parti. Mais parce qu'elle « n'aime pas abandonner les choses et les gens en cours de route », elle franchit la ligne. Elle retourne le voir au CRA, en prison à Gradignan. Mehdi devient bien plus qu'un objet d'étude. « Il m'a fait vivre son errance. Il m'a fait confiance, je me sentais responsable de lui. » Elle va jusqu'à l'héberger quatre mois chez elle, à Bordeaux. « Des gens m'ont trouvée bizarre. C'était délicat. » Pour elle, c'était surtout cohérent.
Et parce que « c'est un personnage », elle lui a fait raconter son histoire dans un livre (lire par ailleurs). « Ce n'est pas un bouquin thérapeutique, se défend-elle. Juste le témoignage criant de vérité de quelqu'un qui a menti sur son identité pendant des années. »
En janvier 2011, Mehdi en était à sa cinquième tentative pour gagner l'Europe. Son bateau est tombé en panne. C'est Virginie Lydie qu'il a encore une fois appelée au secours.
1/4/2012, Florence Moreau
Source : Sud Ouest

Dans la perspective d’une application effective des textes réglementaires et législatifs et des décisions de la commission mixte tendant à sécuriser la situation administrative, financière, médicale et sociale des enseignants de la langue arabe et de la culture marocaine dépendant actuellement de la fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, et dans l’espoir de réunir les conditions nécessaires à l’orientation de la décision gouvernementale en ce sens, le comité de suivi du dossier de la langue arabe et de la culture marocaine à l’étranger, issu du collectif des enseignants contractuels de la langue arabe et de la culture marocaine en Europe, s’est réuni, en session exceptionnelle à travers l’internet, le mardi 20 mars 2012.
Après étude détaillée et responsable des différentes données, et après épuisement de tous les points inscrits à l’ordre du jour, le comité de suivi a unanimement décidé de porter à l’opinion publique marocaine, française et européenne ce qui suit :
1) La poursuite de la lutte en coopération, coordination et concertation avec les collectifs et les syndicats de toutes les catégories des enseignants de la langue arabe et de la culture marocaine en poste en Europe, jusqu’à l’obtention de tous les droits et la satisfaction des revendications juridiques consignées dans les différents mémorandums envoyés aux autorités compétentes.
2) La dénonciation de l’unilatéralisme et de l’illégalité qui caractérisent la gestion du dossier de l’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine à l’étranger.
3) La dénonciation de la politique de l’obscurcissement méthodique et du boycott pratiqués sur les droits justes et légitimes de toutes les catégories des enseignants de langue arabe et de la culture marocaine en poste en Europe.
4) La dénonciation des décisions abusives de fin de mission et des campagnes y afférentes, entreprises à l’encontre des collègues ayant opiniâtrement réclamé à bénéficier des décisions de la commission mixte et des droits octroyés par le législateur marocain.
5) L’avertissement des parties responsables quant à l’utilisation disproportionnée de l’autorité administrative qui constitue une véritable menace à la paix et à la sécurité du métier d’enseignant de la langue arabe et de la culture marocaine à l’étranger.
Après avoir pris connaissance des avis et des propositions des enseignants de langue arabe et de la culture marocaine, contractuels, attachés et mis à disposition dépendant de la fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger et opérant actuellement en Europe sous la responsabilité du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, et après avoir ausculté différents rapports de leurs syndicats et collectifs régionaux, nationaux et continentaux, il est clairement apparu, aux membres du comité de suivi, l’absence de toute volonté politique agissante, capable de mettre en chantier les décisions de la commission mixte.
De même qu’il a été établi, avec certitude, l’existence de barrières administratives et managériales, non justifiées, empêchant l’enseignant marocain à l’étranger d’évoluer de par sa situation administrative, financière, médicale et sociale au niveau des textes réglementaires et législatifs l’assimilant à un fonctionnaire du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, avec les mêmes droits et privilèges, bien que les devoirs diffèrent.
En conséquence, il a été décidé d’appuyer le sit-in organisé, le mercredi 24 avril 20112, de 11.00 h à 14.00 h au sein de l’ambassade du Royaume du Maroc à Bruxelles, par le comité syndical des professeurs de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique, affilié à la confédération démocratique du travail. Nous incitons donc tous les collègues de Belgique à intégrer cette dynamique et notamment à respecter et soutenir la grève nationale décidée en l’occurrence, et ce, dans l’objectif avéré d’unifier et d’intensifier toute forme de défense juridique pouvant, d’une façon ou d’une autre, réactiver les droits spoliés des enseignants.
Dans le même contexte et compte-tenu de la chronologie des événements, une résolution franche et décidée s’est également dégagée en faveur de la participation au sit-in de protestation, pacifique et massif, organisé, en collaboration et en coordination avec les comités des professeurs de la langue arabe et de la culture marocaine à l’étranger, devant l’ambassade du Royaume du Maroc à Paris, le lundi 14 mai 2012, de 14 h 30 à 15 h 30, en simultané avec une grève générale d’avertissement programmée à travers toutes les régions d’Europe.
Initiative décrétée en vue d’exprimer toute la mesure de notre détermination à continuer le combat contre la mauvaise gestion administrative et la politique de lanternement et de nonchalance pratiquées à notre encontre et pour garantir dignité et justice à toutes les catégories d’enseignants de langue arabe et de la culture marocaine en Europe, dépendant de la fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, et, enfin, pour réaliser l’égalité et la démocratie entre tous les groupes de fonctionnaires de l’Etat travaillant à l’étranger sous l’autorité du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Le comité de suivi saisit cette conjoncture pour faire appel à toutes les composantes du corps enseignant marocain en Europe et à toutes les forces vives et démocratiques des syndicats, des collectifs continentaux et nationaux, des comités locaux et à tous les enseignants et enseignantes afin de sérieusement se préparer à cette étape décisive dans la définition et la consolidation de la position de l’enseignant marocain par rapport aux autorités politiques, diplomatiques et administratives marocaines.
En considération à l’extrême importance que peut revêtir toute manifestation dans la détermination de la cadence de recouvrement des droits spoliés des enseignants, et puisque nos actes déterminent notre destin autant que nous déterminons nous-mêmes nos actes, il est attendu que tous les acteurs concernés, chacun dans sa spécialité et selon ses facultés, puissent produire les efforts requis afin de réaliser les deux étapes de revendication précitées dans les temps et délais qui leur sont répartis. Ainsi pourra-t-on conférer puissance et force à la continuité de notre juste et légitime motilité. Ainsi défendrons-nous le droit de l’enseignant marocain à l’étranger à des conditions de vie professionnelle, financière, médicale et sociale plus conformes à la légitimité administrative. Ainsi pourra-t-on espérer apporter une plus-value qualitative et quantitative à l’action éducative et culturelle marocaine à l’étranger.
28 mars 2012
Source : Yenoo.be

Suite au règlement adopté par le Ministère Chargé des Marocains Résidant à l'Etranger, des séances de permanence sont organisées au sein du Ministère, au profit des Marocains résidant à l'étranger, à partir du 26 mars 2012, et ce selon le programme suivant: du lundi au vendredi, de 4 h 30 à 6 h 30, une heure (1h) suplementaire pendant le mois de Ramadan. le samedi: de 9 h à 12h:30 et de 10h à 13h:30 pendant le mois de Ramadan.
29.03.2012
Source : Site du Ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger

«Jeunesse sans papiers, jeunesse volée» – tel était le mot d’ordre d’une journée de mobilisation organisée ce samedi 31 mars 2012 un peu partout en France par le réseau Education sans frontières. Quand on voit les enfants en centre de détention, les enfants dont on expulse les parents... on se demande dans quel pays on vit»
Non à la politique de la honte financée par l’argent public ! Non aux expulsions des enfants et de leurs parents sans papiers, non à la séparation des familles ! Les militants et les sympathisants du «Réseau éducation sans frontières» réclament une autre politique d’immigration et promettent de ne rien lâcher... RESF a adressé une lettre à tous les candidats à l’élection présidentielle, en leur rappelant ses revendications et le fait que la France est signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant.
1/4/2012
Source : RFI

Un an après la mort de 63 migrants en Méditerranée, le conseil de l’Europe publie un rapport dans lequel il pointe les défaillances de l’alliance et de ses états membres
Le 26 mars 2011, alors que la guerre fait rage en Libye, 72 migrants quittent Tripoli pour l’Europe à bord d’un pneumatique. Quinze jours plus tard, l’embarcation échoue sur les côtes libyennes avec seulement neuf survivants. Quasiment un an après jour pour jour, l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe publie les résultats d’une enquête longue de neuf mois, contenus dans le rapport intitulé « Vies perdues en Méditerranée, qui est responsable ? ».
L’organisation a enquêté sur les événements ayant conduit à la mort des 63 passagers dans un secteur que l’Otan « avait déclaré zone militaire sous son contrôle », rappelle le rapport du Conseil de l’Europe.
Malgré les messages envoyés à tous les navires de la zone, les appels à l’aide des migrants sont restés sans réponse. Dans les heures suivant le premier signal de détresse, un hélicoptère militaire a pourtant survolé le bateau, lui a fourni de l’eau et de la nourriture, mais n’est pas revenu malgré sa promesse aux passagers. Ces derniers ont aussi tenté d’attirer l’attention de deux bateaux de pêche et d’un bâtiment de la marine, en vain.
« Chaque nuit, je revis ce s’est passé »
Abu Kurke Kebato fait partie des survivants. Cet Ethiopien de 24 ans espère que ce rapport mettra la pression sur l’Otan et l’Union européenne pour que la lumière soit faite. « Je ne peux pas dormir, encore aujourd’hui », témoigne celui qui attend désormais une réponse pour obtenir l’asile aux Pays-Bas. « Chaque nuit, je revis ce qui s’est passé : la faim, la soif, le naufrage. Ils savaient qu’on avait besoin d’aide et n’ont rien fait. Ils doivent se confronter à la justice », raconte-t-il au quotidien britannique The Guardian.
« Dans cette affaire, plusieurs occasions de sauver les vies ont été perdues » car « personne n’a porté secours à ce bateau malgré les signaux de détresse », a regretté Tineke Strik, sénatrice hollandaise auteur du rapport, hier à Bruxelles. L’enquête met en lumière « un ensemble de défaillances »de la part des autorités libyennes, des services italiens de sauvetage maritime, des deux bateaux de pêche, de l’Otan et des pays « dont les navires dans les environs du bateau ont manqué à leur obligation de sauver ces personnes ».
Une plainte contre l’armée française
Une première plainte devrait être déposée sur cette base, au nom de plusieurs survivants, « contre l’armée française »auprès du « procureur du tribunal de grande instance de Paris durant la première quinzaine d’avril », a indiqué à l’Agence France Presse Stéphane Maugendre, avocat et président du Groupe français d’information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti). Avec « 27 navires engagés dans cette zone », « l’armée française ne pouvait ignorer la détresse de ces personnes », a-t-il expliqué. Des plaintes similaires devraient être prochainement déposées dans d’autres pays européens.
Plus de 1500 personnes ont perdu la vie en 2011 en tentant de traverser la Méditerranée. Le Conseil de l’Europe le souligne en publiant une série de recommandations pour ses états membres. Le principe de responsabilité maritime doit être au coeur des politiques de l’Otan et des Etats, pour éviter de nouveaux drames cet été, alors que des bâteaux de migrants repartent déjà vers les côtes européennes.
30/3/201, Hélène FARGUES
Source : La Croix

Afin de créer un système d'immigration souple et efficace qui permettra la création d'emplois et assurera la prospérité du Canada à long terme, le gouvernement du Canada éliminera l'arriéré des demandes présentées au titre de son principal programme d'immigration économique.
« L'arriéré dans le Programme des travailleurs qualifiés du volet fédéral (TQF) constitue un obstacle majeur à la capacité du Canada de répondre aux besoins du marché du travail, lesquels changent rapidement », a indiqué le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. « Le fait d'avoir à traiter des demandes qui remontent à plus de huit ans mine notre capacité de nous concentrer sur les nouveaux demandeurs qui possèdent les compétences et les talents dont notre économie a besoin aujourd'hui. »
Tel qu'il a été annoncé dans le Plan d'action économique du Canada de 2012, Citoyenneté et Immigration Canada prévoit rembourser les frais de traitement et renvoyer les demandes périmées à presque tous les demandeurs qui ont déposé une demande selon les anciens critères d'admissibilité en vigueur avant le 27 février 2008.
CIC s'emploie à transformer sa série de programmes d'immigration économique afin de créer un système juste à temps, grâce auquel on pourra d'une part recruter les personnes qui possèdent les compétences requises pour répondre aux besoins du marché du travail canadien et d'autre part accélérer le processus d'immigration de ces personnes afin qu'elles puissent commencer à travailler en l'espace de quelques mois, et non d'années. En éliminant l'arriéré considérable des demandes de TQF, le Ministère sera en mesure de concentrer ses ressources sur la facilitation de l'immigration des travailleurs qualifiés qui présentent une demande en vertu des critères d'admissibilité actuels.
En vertu de la loi proposée, CIC fermera les dossiers des TQF qui ont présenté leur demande avant le 27 février 2008 et sur lesquels un agent d'immigration n'aura pas rendu de décision au regard des critères de sélection au 29 mars 2012. Cette mesure devrait toucher environ 280 000 personnes, si l'on inclut les personnes à charge. CIC entamera le processus de remboursement total des frais payés au Ministère par les demandeurs visés. En ce qui concerne les demandeurs qui ont franchi l'étape liée aux critères de sélection - environ 20 000 personnes - CIC continuera de traiter leurs demandes jusqu'à ce que le Ministère ait statué sur celles-ci.
Au cours des derniers dix ans, le nombre de demandes présentées par des TQF a largement dépassé le nombre de places établi chaque année dans le plan des niveaux d'immigration, entraînant de longs délais de traitement et un arriéré grandissant. En vertu du Plan d'action pour accélérer l'immigration de 2008, CIC a commencé à limiter le nombre de demandes qu'il accepte à celles liées aux professions prioritaires. Le Ministère a ajouté des plafonds pour le nombre de nouvelles demandes en 2010. Grâce à ces efforts, CIC a pu réduire l'arriéré de demandes présentées avant 2008 de plus de 50 %, et le nombre total de demandes de TQF à traiter, de plus de 25 %. Toutefois, si CIC ne prend pas d'autres mesures, certains TQF pourraient devoir attendre jusqu'en 2017 avant que l'on statue sur leur cas.
« Il est déraisonnable de faire attendre les demandeurs pendant cinq années de plus », a dit le ministre Kenney. « Nous sommes loin du système d'immigration souple et adaptable dont le Canada doit se doter pour demeurer une destination de choix. »
30/3/2012
Source : Marktuire

La mission d'étude sur l'immigration effectuée par une délégation algérienne en Italie a permis de prendre connaissance des divers mécanismes utilisés par cet Etat européen dans la gestion des flux migratoires et des demandes d'asile. La mission, qui a pris fin vendredi soir à Rome, a permis aux membres de la délégation algérienne de prendre connaissance des méthodes de travail utilisées par l'Italie pour contrôler le phénomène migratoire, notamment le rôle de la société civile et des organisations en charge des questions des réfugiés et de protection des droits de l'homme dans ce domaine. Les membres de la délégation algérienne ont mis à profit cette mission pour enrichir leurs connaissances à la lumière de l'expérience italienne en matière de gestion de l'immigration, a précisé la présidente de la sous-commission de la coopération et des relations extérieures au sein de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Mme Yasmina Taya. Le modèle italien de gestion de l'immigration peut servir de base pour évaluer, promouvoir et renforcer les capacités algériennes de gestion de ce phénomène, sur le plan législatif et réglementaire, a ajouté Mme Taya, coordinatrice de la délégation algérienne.
La responsable a, dans ce contexte, estimé nécessaire de renforcer la coopération internationale à travers l'échange d'expériences dans le domaine de la gestion du phénomène migratoire, notamment entre les pays concernés par la question, appelant à une vision globale et commune entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Pour faire face aux flux migratoires et aux dangers qui en découlent, Mme Taya a préconisé de mobiliser le soutien international afin d'aider les pays à réaliser leur développement socio-économique qui permet de fixer les populations. Une mobilisation qui doit passer par une vision humaine à même de préserver la dignité des personnes et de garantir la protection humanitaire internationale le cas échéant, a-t-elle insisté. La délégation algérienne a, par ailleurs, pris connaissance des centres d'accueil des réfugiés clandestins, autre mécanisme italien de gestion de l'immigration. Ces centres participent à l'identification des réfugiés et à la collecte de données qui permettent de déterminer les raisons qui poussent les réfugiés à immigrer en Italie.
Les réfugiés sont transférés vers des centres d'accueil et d'hébergement en attendant que les commissions territoriales relevant des services du ministère de l'Intérieur, composées de représentants du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), se prononcent sur leurs demandes d'asile et leurs cartes de séjour. Le droit italien autorise des recours en cas de refus d'une demande d'asile. Les demandeurs d'asile ont droit au séjour durant la période de recours.
Les membres de la délégation algérienne qui ont participé à cette mission d'étude d'une semaine ont rencontré les représentants de bureaux et de départements gouvernementaux italiens en charge des questions de l'immigration et de la gestion des affaires des réfugiés, notamment le Bureau de l'immigration et des libertés auprès du ministère de l'Intérieur et des départements et commissions régionales chargés de l'examen des dossiers de demande d'asile.
Les membres de la délégation algérienne ont également rencontré les représentants de plusieurs organisations, à savoir le Bureau régional du HCR à Rome, le Conseil italien pour les réfugiés (CIR) et l'Union des juristes italiens (UJI). La délégation a également visité des centres d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile à Rome et Crotone (600 km au sud de l'Italie). Cette mission d'étude, composée de représentants d'instances impliquées dans la gestion de l'immigration, s'inscrit dans le cadre du projet "Algérie, renforcement des capacités de gestion des flux migratoires mixtes". Financé par la Commission européenne, ce projet entre dans le cadre de la coopération entre la CNCPPDH et le CIR, avec la coordination de l'UJI.
31/3/2012
Source : Elmoujahid

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