samedi 30 novembre 2024 11:30

Pour cette Française de père algérien, l'intégration est une démarche volontariste qui repose sur la capacité des immigrés à préférer leur pays d'accueil à leurs origines.

Malika Sorel-Sutter vient de publier un nouveau livre qui dérange (Immigration, intégration, le langage de vérité, Ed. Mille et Une Nuits). Cette Française née de parents algériens, aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, n'hésite pas à se montrer sévère à l'égard des candidats à la nationalité française. Elle sait ce que cela coûte. Et très sévère aussi pour ceux qui nous dirigent.

Est-il vrai, comme on le dit souvent, que les parents immigrés ont perdu leur autorité sur leurs enfants?

Non, au contraire. Ils réussissent très bien, quand ils le veulent, à transmettre les valeurs de leur propre culture. Ils ont donc une place centrale dans la question de l'intégration. Trop souvent, ils inculquent à leurs enfants un respect quasi religieux du pays d'origine, pas celui du pays d'accueil, et ils contribuent ainsi grandement à leurs difficultés à l'école. Dès 2000, trois chercheurs avaient mis en évidence que l'échec scolaire des élèves issus de l'immigration était notamment dû au fait que "l'enfant s'oppose à l'élève", c'est-à-dire que l'enfant, attaché à sa culture familiale, entre en conflit avec l'élève qu'il devrait être à l'école. Il doit choisir entre la figure des parents et celle de l'enseignant, ce qui le déstabilise. Et, le plus souvent, il choisit la dimension affective de la famille contre l'école. Ce sont ces parents prétendument dépassés qui construisent, dans l'esprit de leurs enfants, l'image d'une France hideuse et "excluante" qui n'en fait jamais assez pour eux.

Quel peut donc être le rôle de l'école?

C'est un lieu stratégique. Et tout se joue dans les premières années. Il ne faut pas se focaliser sur le collège - il est alors trop tard, car l'identité est déjà formée. Il faut agir dès la maternelle, quand l'école peut encore avoir accès à la dimension affective de l'enfant, qui pourra ainsi tisser une relation profonde avec sa terre d'accueil. Cela passe par l'apprentissage des contes, des poèmes, par l'expérience des jeux avec les autres. Les émotions découvertes en maternelle structurent une vision des autres qui aidera à leur insertion.

Les parents sont-ils aussi à l'origine de cette mauvaise maîtrise de la langue française que l'on constate?

Chez les immigrés des années 50 et 60, les parents imposaient à leurs enfants le respect de la terre d'accueil, ce qui commençait par la langue. Cette attitude a presque disparu. Les parents parlent de plus en plus souvent leur langue d'origine avec leurs enfants, renforçant leurs difficultés scolaires. Ce renouveau de l'usage des langues d'Afrique du Nord et d'Afrique noire est alimenté par l'augmentation des flux migratoires, notamment familiaux, qui ont favorisé la constitution de diasporas en France. Des diasporas, c'est-à-dire, selon la définition de Dominique Schnapper et de Chantal Bordes-Benayoun, des populations qui gardent la conscience de leur identité et de leur unité malgré l'éloignement géographique. C'est là une des raisons des phénomènes de ghettoïsation.

Ces problèmes proviennent, fondamentalement, du fait que nous avons des flux migratoires très importants sur un laps de temps court. Ce qui n'a pas permis d'intégrer ou même d'insérer ces nouvelles populations. Michel Rocard avait justement dit, alors qu'il était Premier ministre, que "nous ne pouvons plus recevoir un flux massif et incontrôlé d'immigrés sans que cela n'hypothèque gravement et tout ensemble d'abord l'équilibre social de la nation, ensuite les chances d'intégration des étrangers installés, enfin l'avenir même de nouvelles vagues d'arrivants et des pays d'où ils viennent".

Que faire vis-à-vis de ces parents?

Commencer par leur dire la vérité, ne pas leur cacher qu'ils devront faire des efforts pour trouver leur place au sein de notre société. Aujourd'hui, on leur laisse croire qu'ils pourront être acceptés en conservant toute leur culture, y compris ce qui choque les Français. Sur ce terrain, il faut faire preuve de pédagogie, mais surtout de fermeté. Dans la mesure où ces nouveaux immigrés viennent de groupes très contraignants qui cherchent à leur imposer le respect de leurs propres règles collectives, si l'Etat est faible, s'il renonce à faire appliquer ses lois, ces populations n'auront plus d'autre choix que de sacrifier la République. Il faut leur expliquer, mais aussi ne pas hésiter à brandir des sanctions effectives, notamment financières. Si ces familles comprennent qu'elles risquent des sanctions de la part de l'Etat et pas seulement de celle de leur groupe d'origine, elles vont devoir choisir. Et une bonne partie d'entre elles choisiront la République. En cas de délit, l'incarcération d'un mineur est une arme lourde, onéreuse, et qui ne dissuade guère de récidiver. C'est donc sur leurs parents et non sur les jeunes que doit s'appliquer le principe de "tolérance zéro". La sécurité, à l'école comme à la ville, ne pourra s'obtenir qu'en agissant sur les familles.

Justement, quel bilan tirez-vous de la loi de 2004 sur le port du voile?

Elle a eu des effets très positifs. Certains avaient annoncé que beaucoup de filles, provenant des groupes où on veut leur imposer le voile, n'iraient plus en classe. Cela n'a pas été le cas. Car le fait que l'Etat ait fixé la norme a permis aux parents de se dédouaner de la pression du groupe, auquel ils ont pu dire : "Ce n'est pas de ma faute si ma fille sort sans voile." Ainsi, chacun a pu sauvegarder sa dignité, et surtout sa place dans le groupe. A ce propos, il faut souligner le rôle central des mères dans le processus d'asservissement des filles. Elles sont les "agents de dressage", terme employé par les sociologues Horia Kebabza et Daniel Welzer-Lang dans leurs travaux. Ce sont aussi elles qui, par exemple, perpétuent la tradition barbare de l'excision. Malheureusement, leur comportement a une rationalité : maintenir leur propre statut au sein du groupe. Pour aider ces femmes à sortir de l'enfer qu'elles perpétuent, il est indispensable de les responsabiliser, et non de les victimiser. Grâce à la loi sur le voile, elles peuvent dire au groupe qu'elles sont obligées de se plier à la contrainte de l'Etat. Evidemment, cette loi n'a pas suffi pour endiguer toutes les remises en cause de la laïcité. Il y a encore des mères voilées qui veulent se mêler à la vie scolaire, ou des filles qui viennent à l'école vêtues de longues robes noires comme manifestation ostentatoire de leur religion.

Pourquoi critiquez-vous la discrimination positive?

C'est une politique élitiste qui se focalise sur les meilleurs, ceux qui de toute façon s'en seraient sortis. Avec la discrimination positive, on oublie de travailler en amont, sur ce qui fait que les enfants issus de l'immigration sont surreprésentés dans les statistiques de l'échec scolaire. La discrimination positive répond en choisissant quelques-uns pour les mettre dans les grandes écoles. Des mesures comme les conventions ZEP de Sciences Po reviennent à faire croire qu'on pourrait vider un océan d'échecs avec une petite cuillère en argent. Pis, en instaurant de fait des catégories ethno-raciales, on jette une suspicion généralisée sur une catégorie de jeunes perçus comme incapables de réussir sans des mesures de faveur. On contribue aussi à ce qu'ils ne se considèrent plus eux-mêmes comme des individus, mais comme un groupe ethno-racial. Il vaudrait mieux intervenir dès le primaire, mettre en place des classes parallèles, en renfort, dont la mission serait la mise à niveau des élèves pour leur permettre de réintégrer leurs classes régulières. Et, au collège, il pourrait être profitable de recourir, pour certains élèves décrocheurs, à l'alternance collège-entreprise. L'ensemble des dispositifs d'accompagnement coûtera cher, mais moins que la sortie du système scolaire, chaque année, de 150 000 élèves sans qualification ni diplôme.

Au passage, j'ajouterai que les CV anonymes ont aussi eu des effets pervers. Le Centre de recherche en économie et statistiques a montré que, avec les CV anonymes, les personnes issues de l'immigration, au lieu d'avoir un entretien pour dix demandes, n'en ont plus qu'un sur vingt-deux. Ce qui veut dire que les entreprises font preuve de plus d'indulgence lorsqu'elles voient l'origine des candidats : elles ne les jugent pas seulement sur des critères scolaires - orthographe ou lacunes dans le CV. Encore une fois, une idée simpliste a eu des effets négatifs. Autre effet pervers redoutable de la discrimination positive : elle se transforme en discrimination négative pour les Français de souche européenne.

Vous considérez que les élites françaises ont une lourde responsabilité...

Une partie s'arrange lâchement de cette situation. Elle se donne bonne conscience en se mettant du côté du plus faible, sans se rendre compte qu'elle l'enferme. Et ce sont souvent les mêmes qui se démènent pour que leurs propres enfants ne soient pas dans ces classes métissées dont ils nous parlent avec émotion. De plus, une partie des patrons ont un comportement court-termiste, totalement irresponsable : toujours à la recherche de la main-d'oeuvre la moins chère possible, ils n'hésitent pas à employer des clandestins. Cette immigration irrégulière présente de surcroît l'avantage d'être corvéable à merci. On a l'impression que, dès qu'un groupe de clandestins est régularisé et doit être un peu mieux payé, cela s'accompagne d'un besoin de nouveaux immigrés, comme si les régularisés avaient disparu du marché de l'emploi, préférant se tourner vers les dispositifs de prise en charge sociale. Peut-on à la fois supporter la charge du chômage et recourir à une immigration de travail massive?

C'est pour cela aussi que vous dressez un bilan négatif de la politique de rénovation urbaine?

On est parti du principe que le logement était la source des problèmes d'incivilité, de violence et de délinquance que connaissaient certains quartiers, et que, s'il était amélioré, ces populations s'inséreraient. Au lieu de miser sur l'humain, on a parié sur le bâti, de manière un peu marxiste, comme si les conditions matérielles d'existence suffisaient à déterminer la conscience ! En oubliant que le type de logements qu'on détruisait avait servi aux précédentes générations d'immigration, Portugais, Espagnols, Polonais et même rapatriés d'Algérie, sans que cela ne provoque des ghettos, de l'échec scolaire ou des incivilités. En réalité, le plan Borloo de 2003, qui aura coûté 42 milliards d'euros sur dix ans, le remplacement des barres d'immeuble par des bâtiments moins hauts, et même par des pavillons, n'a rien changé du tout. C'est en faisant prendre conscience aux parents de l'immigration de l'obligation du respect des normes collectives et de la laïcité qu'on réunira les conditions d'insertion et, quand c'est possible et souhaité, d'intégration des descendants de ces populations nouvelles.

16/09/2011, Bernard Poulet

Source : L’Express.fr

Les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines, organisée les 17 et 18 septembre à Saïdia autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement", ont adopté une déclaration intitulée "Déclaration de Saïdia"...Consulter le texte intégral de la Déclaration

Dans le cadre du 5° Forum mondial de l’ONU sur la Migration et le Développement,  L’association « Migrations & Développement » (M&D) va accueillir dans le Sud marocain l’Atelier sur la contribution des Associations de Migrants dans le développement. L’Atelier sera co-présidé par les gouvernements de France et du Maroc…Suite

C'était l'un des engagements du gouvernement néerlandais pour obtenir le soutien de l'extrême-droite, indispensable pour conserver la majorité au gouvernement. Le Premier ministre de centre-droit, Mark Rutte, avait promis de réduire le nombre d'immigrés dans son pays. Et un peu plus d'un an après la formation de cette coalition, le chef du gouvernement tient parole. Il a annoncé vendredi que la politique d'asile du royaume allait devenir plus sélective et plus restrictive.

Avec notre bureau de Bruxelles

Il faudra désormais que tout immigré qui veut obtenir la nationalité néerlandaise prouve qu’il ne menace pas l’ordre public, qu’il gagne suffisamment sa vie, et qu’il a renoncé à sa nationalité d’origine ou pris ses distances avec elle.

La naturalisation ne sera possible qu’au bout de cinq ans contre trois ans aujourd’hui, et elle sera soumise à un strict examen de connaissance de la langue néerlandaise.

De la même façon, la politique de regroupement familial des immigrés sera largement restreinte, et désormais réservée aux enfants mineurs ou aux conjoints.

Le gouvernement affirme vouloir lutter contre l’illégalité et contre la criminalité d’origine étrangère. Du coup, un étranger résidant depuis moins de trois ans aux Pays-Bas sera expulsé de manière rapide.

L’immigration clandestine va quant à elle devenir un délit passible de 3 800 euros d’amende ou d’une peine de prison.

Le gouvernement néerlandais regroupe les libéraux et les chrétiens démocrates, en coalition avec le PVV, le Parti de la liberté, du populiste islamophobe Geert Wilders, qui réussit ainsi à faire appliquer son programme hostile à l’immigration.

17/9/2011

Source : RFI

«L'Homme Oumlil» fait partie de cette «nouvelle jeunesse» cosmopolite, âgée entre 30 et 40 ans. La griffe est reconnaissable à la poche intérieure barrée de deux lignes aux tons gris et blanc, l'effort et la paix, sur fond vert, la couleur du paradis. Les matériaux sont nobles: le cuir, la laine, le coton, le lin et le cachemire. La coupe est minimaliste…Suite

Les autorités françaises durcissent les conditions de séjour des étrangers dans l’hexagone, même pour les étudiants. Elles ont en effet décidé d’augmenter de 70 à 100% d’une bourse de gouvernement français les ressources financières minimales pour l’obtention d’un titre de séjour en France. Une « mesure indigne » selon l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) qui appelle à son retrait immédiat.

Une nouvelle mesure dans la politique anti-migratoire menée par le gouvernement français. Le ministère de l’Intérieur a décidé d’augmenter de 70 à 100% d’une bourse de gouvernement français, les ressources financières minimales pour la délivrance d’un titre de séjour à un étudiant étranger désireux de poursuivre son cursus en France. Un décret datant du 6 septembre, en application de la loi sur l’immigration du 16 juin dernier vient en effet renchérir le coût des études pour les étudiants étrangers.

Concrètement, explique l’UNEF, tout étudiant étranger doit attester qu’il dispose « de 5 500 euros (environ 60 000 dirhams) sur un compte en banque » avant d’espérer obtenir un titre de séjour en France. Soit 1 500 euros supplémentaires par rapport à la situation en 2010, constate la première organisation étudiante de France qui parle d’une « mesure indigne » qui « s’inscrit dans le durcissement continu des politiques d'immigration que le gouvernement nous impose depuis cinq ans ».

L'UNEF, ainsi que l'UEAF (l'Union des étudiants algériens de France) et l'Union des étudiants vietnamiens en France (UEVF) « dénoncent fermement une politique qui fait de la fortune personnelle un critère d'entrée sur le territoire ». En France, même s’ils sont « égaux dans les amphis, les étudiants français et étrangers sont inégaux face à la loi », fustigent ces organisations estudiantines dans un communiqué commun.

Elles exigent donc « l'égalité des droits entre étudiants étrangers et étudiants français sur tous les plans : la fin du critère de nationalité pour les bourses sur critères sociaux (et) un titre de séjour pluriannuel pour l'ensemble des étudiants étrangers ». Mais elles réclament avant tout, « le retrait immédiat » de cette « mesure indigne » qui porte la signature du ministère de l’Intérieur.

18/9/2011, Oumar Baldé

Source : Yabiladi

5,3 millions d’emplois demeurent interdits aux étrangers (hors Union européenne) l’équivalent de 21 % des emplois en France selon nos estimations. Pour l’essentiel (4,5 millions), il s’agit de postes de la fonction publique, mais près d’un million d’emplois privés sont aussi fermés aux étrangers. En 2000, ce chiffre avait été estimé à sept milions par un rapport du Groupe d’étude des discriminations (Ged)…Suite

Les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines, organisée les 17 et 18 septembre à Saïdia autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement", ont adopté une déclaration intitulée "Déclaration de Saïdia".

Dans cette Déclaration, ils appellent au respect des droits fondamentaux et de la dignité de tous les migrants et invitent les gouvernements à ratifier et à mettre en oeuvre la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Ils plaident aussi pour une gestion concertée en amont des politiques publiques en matière de migration-développement entre tous les acteurs, notamment en associant les ONGs de migrants dans le processus d'identification des besoins, de mise en oeuvre et d'évaluation des politiques en matière de migration-développement.

Considérant que la migration internationale et les mobilités humaines sont devenues un fait marquant du monde globalisé et une des priorités de l'agenda politique mondial (Dialogue de haut niveau de l'ONU, Forum mondial migration et développement, Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, etc.), les participants rappellent les bénéfices économiques, sociaux et culturels de l'immigration pour le développement des pays d'origine comme pour les pays d'installation.

Ils invitent également les pouvoirs publics du Maroc comme des pays de résidence à procéder à une évaluation participative de la dynamique internationale entreprise en matière de migration développement.

La politique migration-développement doit être dissociée de la politique restrictive de gestion des flux migratoires menée dans le sens de limitation des mobilités, l'externalisation du contrôle des frontières et du droit d'asile, et le conditionnement de l'aide publique à la signature d'accords de réadmission, lit-on dans la Déclaration.

Mettant l'accent sur les mutations de l'immigration marocaine, qui donne naissance à un espace transnational citoyen, les participants à cette première rencontre internationale font part de leur ferme conviction que le succès des politiques en matière de migration-développement repose sur une forte implication des migrants, mobilisant leurs connaissances et savoir-faire, et une mutualisation des ressources des acteurs associatifs en vue de visions et de stratégies communes.

Ils plaident dans ce sens en faveur du soutien de la mise en réseau des associations de migrants impliqués dans le développement, et de la promotion des partenariats et des projets en renforçant leur capacité d'action au Maroc comme dans les pays de résidence.

Ils préconisent de même le renforcement de l'implication de l'ensemble des acteurs dans les diverses dynamiques de la coopération décentralisée et la promotion des mécanismes au niveau des territoires (régions, provinces, communes) en mesure de faciliter l'implication des ONGs de migrants dans le processus de développement local.

La nouvelle Constitution marocaine, soulignent-ils, stipule la participation des migrants dans toutes les institutions de bonne gouvernance et de démocratie participative, et met en exergue leur contribution au développement du Maroc et au resserrement des liens d'amitié et de coopération entre les sociétés civiles et les Etats du Nord et du Sud.

Organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs associations de migrants marocains, cette rencontre internationale de deux jours a réuni plus de 100 ONGs et Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs nationaux et internationaux.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "apports et limites de la coopération décentralisée", et "migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes", sont les principaux sujets débattus par les participants.(MAP).

Source : MAPF 19/09/2011 04:15:00

Le Plan communal de développement (PCD) est un outil de planification à même de favoriser le partenariat et l'implication des ONGs dans le développement territorial, ont estimé les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines.

"Il faut promouvoir l'intégration et l'adhésion des ONGs aux outils mis en place pour un développement concerté et stratégique, en particulier les plans communaux de développement", ont-ils indiqué, soulignant l'importance de définir les champs d'intervention prioritaires et les zones cibles.

Mettant l'accent sur les mutations que connaît le Royaume à tous les niveaux, ils ont appelé à renforcer les capacités des Associations pour qu'elles se prennent en charge et travailler sur certaines valeurs, telles que la solidarité et la coopération au développement, et à conférer à la formation une place centrale dans l'accompagnement du développement.

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs Associations de migrants marocains, cette rencontre s'est déroulée à Saïdia, les 17 et 18 septembre, autour du thème "Les migrants, acteurs et partenaires du développement".

Ces deux jours d'intenses débats et d'échange d'idées et d'expériences ont réuni des dizaines d'ONGs et d'Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux et des institutions internationales, ainsi que des chercheurs nationaux et étrangers.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et de développement", "apports et limites de la coopération décentralisée" et "migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes", sont autant de sujets débattus par les participants.

Les travaux de cette rencontre ont été également marqués par l'organisation de trois ateliers axés sur "Les ONGs et les institutions: bonnes pratiques et difficultés de partenariats", "Migration et développement: quel plaidoyer national et international" et "ONGs de développement: les champs d'action".

Des intervenants lors de ce Forum, qui se veut un espace de réflexion, de concertation et de prospective, ont fait remarquer que le mouvement des Organisations associatives se positionne comme "un troisième secteur entre l'Etat et le marché", notant que la participation des Marocains du monde au développement économique, social et culturel du Maroc s'est remarquablement accrue et ses aspects se sont diversifiés ces dernières années.

Ils ont toutefois estimé que "les mutations tant en immigration que dans la société marocaine plaident pour une nouvelle méthodologie d'intervention et de coopération", appelant dans ce sens à valoriser et à capitaliser les expériences et les bonnes pratiques en matière d'intervention des Associations et à renforcer les capacités d'action des ONGs à travers des programmes de formation ciblés et efficients dans un esprit de réévaluation continue.

Ils ont également appelé à la consécration des approches de concertation, de partenariat institutionnel ouvert et dynamique et de bonne gouvernance impliquant les différents acteurs territoriaux (communes, structures de l'Etat, etc.), en plus de la mise en place de plateformes de diffusion des informations, de communication, d'appuis et de mise en réseau.

Evoquant la question de la mobilité transfrontalière et le phénomène de la mondialisation et ses incidences sur les processus d'intégration et l'instrumentalisation politique et économique de la migration, ils ont plaidé en faveur "d'orientations politiques claires" sur la problématique de migration et développement.

Les nouvelles institutions dans le contexte de la régionalisation et de la décentralisation doivent "s'emparer" de cette question (migration et développement) pour penser le développement du territoire, ont-ils avancé.

Les apports des migrations au développement sont progressivement devenus l'un des enjeux des relations entre les pays européens qui accueillent l'essentiel des Marocains du monde et le Maroc.

Aussi, le diptyque "migrations et développement" est, depuis une décennie, à l'ordre du jour de nombreuses Instances et de Conférences internationales. Il fait l'objet d'un grand nombre de rapports et d'études même si le traitement de la problématique migratoire se focalise trop souvent encore sur la gestion des flux au détriment des interactions positives et citoyennes.

"Un des aspects souvent négligés dans les analyses macro-économiques est la capacité et les compétences des migrants à investir dans les pays des deux rives de la Méditerranée. Et pourtant ces initiatives participent des processus de mondialisation, de régionalisation et d'accélération de la circulation des flux de capitaux, de marchandises et d'informations", a souligné l'universitaire Charef Mohamed, responsable du master "Migrations et Développement Durable" à la faculté des Lettres d'Agadir.

La rencontre de Saïdia a permis d'établir un état des lieux des actions de développement des ONGs de migrants, d'examiner les politiques publiques en matière de migration et de développement et de faire des propositions destinées aux ONGs des migrants, aux décideurs politiques, aux Institutions internationales, aux acteurs de la société civile, et aux collectivités territoriales dans le but de renforcer les liens entre politiques migratoires et développement.

Source : MAPF 19/09/2011 02:55:00

Les organisateurs de la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines ont annoncé, dimanche soir à Saïdia, la mise en place d'une plateforme euro-marocaine devant créer une synergie entre les ONGs actives dans le domaine du développement solidaire.

La plateforme euro-marocaine "Migration, développement, citoyenneté et démocratie" vise à favoriser la convergence des actions, à proposer une stratégie de plaidoyer collectif et à renforcer et élargir les partenariats Nord-Sud.

Elle s'engage à contribuer au développement démocratique, social, économique, culturel et scientifique du Maroc à travers toute forme de coopération associative.

La Convention relative à la création de cette plateforme a été signée par plus de 70 Associations, ont fait savoir les promoteurs de cette initiative, notant que la coopération euro-marocaine s'inscrit pleinement dans le rapprochement et le dialogue euro-méditerranéen.
L'objectif escompté est de créer une synergie entre les ONGs actives dans le domaine du développement solidaire afin de doter leurs actions d'une masse critique suffisante, permettant ainsi de pérenniser leurs dynamiques, ont-ils indiqué, estimant que les synergies qui seront favorisées par la mise en place de la plate-forme doivent permettre d'apporter une valeur-ajoutée par rapport aux actions entamées par chacune des ONGs partenaires.

Et d'ajouter qu'il ne s'agira pas, pour la plateforme, de se substituer aux missions et aux projets des Organisations partenaires, mais de contribuer à faciliter une convergence des agendas et la consolidation des synergies déjà initiées au niveau des projets sur le terrain.

La première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines a été organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs Associations de migrants marocains.

Ce Forum de deux jours (17-18 septembre) a réuni plus de 100 ONGs et Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales et des chercheurs nationaux et internationaux.
Les participants ont abordé plusieurs thèmes portant sur "les politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "les apports et limites de la coopération décentralisée" et " les migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes".

Source : MAPF 19/09/2011


La première rencontre internationale des ONG issues des migrations marocaines s'est ouverte, samedi à Saïdia, autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement".

Initiée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs associations de migrants marocains, cette rencontre de deux jours réunit plus de 100 ONG et associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs nationaux et internationaux.

Le forum a pour objectifs d'établir un état des lieux des actions de développement des ONG de migrants, d'examiner les politiques publiques en matière de migration et développement et de faire des propositions destinées aux ONG des migrants, aux décideurs politiques, aux institutions internationales, aux acteurs de la société civile, et aux collectivités territoriales dans le but d'un renforcement des liens entre politiques migratoires et développement.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "apports et limites de la coopération décentralisée", et "migrants marocains acteurs de développement : champs d'action, dynamiques et contraintes" sont autant de sujets qui seront débattus par les participants.

Depuis les années 1980 et parallèlement aux transferts, les émigrés marocains ont eu recours à diverses modalités de contribution au développement du Maroc. De multiples projets de développement local solidaire ou d'actions humanitaires, portés par des acteurs de plus en plus nombreux, ont été réalisés.

Regroupés en associations ou en plateformes, ces acteurs ont acquis, au fil des ans, un savoir faire, une capacité de mobilisation de fonds, une expertise et des réseaux qui leur donnent une forte légitimité.

Ils incarnent, à leur manière, l'une des mutations que connaît l'émigration marocaine et témoignent de leur intégration dans le tissu associatif des pays d'accueil et de leur attachement au développement durable de leurs territoires d'origine, en particulier, et de l'ensemble du Royaume en général.

La rencontre est organisée avec le concours de l'Association des migrants marocains aux îles Baléares "Al Maghreb ", Migration & Développement (Maroc), Immigration, développement, démocratie (IDD-France), le Centre Euro-méditerranéen Migration et Développement (EMCEMO/Pays-Bas) et l'association de coopération et développement en Afrique du Nord (CODENAF/Espagne).

Institution nationale consultative et de prospective, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger a été créé par Dahir en décembre 2007 et constitutionalisé à l'occasion de la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum du 1er juillet 2011.

Le Conseil est notamment chargé du suivi et de l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger.

Il a, en outre, pour mission d'émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocains du monde à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays et de consolider les rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence.

17/09/11

Source : MAP

Ancienne et diversifiée, la participation des Marocains du monde au développement économique, social et culturel du Maroc s'est remarquablement accrue et ses aspects se sont diversifiés ces dernières années.

"Si les transferts financiers restent la partie la plus visible, cette contribution prend néanmoins des formes diverses", indique-t-on auprès du Conseil de la Communauté marocaine à l'Etranger (CCME) qui organise samedi et dimanche une rencontre à Saidia sur le thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement", en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et des associations de migrants marocains.

Parallèlement aux transferts, moult modalités de contribution au développement du Maroc se sont en effet développées et progressivement structurées autour de projets de développement local, portés par des acteurs engagés dans l'action solidaire et humanitaire, soulignent les organisateurs de ce forum.

Regroupés en associations ou en plateformes, ces acteurs ont acquis, au fil des ans, un savoir-faire pratique, une capacité de mobilisation de fonds, une expertise et des réseaux qui leur confèrent une forte légitimité. Ils incarnent, à leur manière, l'un des aspects des mutations que connaît l'immigration marocaine et témoignent de leur intégration dans le tissu associatif des pays d'accueil.
Ce mouvement associatif de l'immigration est d'une grande diversité : les acteurs opèrent dans des domaines multiples et recouvrent des espaces plus ou moins étendus, allant du régional au transnational. Certaines de ces structures ont un statut d'ONG reconnu notamment dans les pays européens, mais aussi au Maroc.

Elles s'engagent dans des projets et des actions de développement qui allient différentes sources de financements et requièrent la collaboration de plusieurs acteurs privés et publics, ajoutent-ils.

Entamée dans les années 80 au niveau local dans le cadre de projets initiés par des associations regroupant des migrants d'un même village ou d'une même région, cette dynamique s'est rapidement révélée fructueuse en tant qu'atout de taille pour les deux rives de la Méditerranée.

Encouragée par les transformations sociologiques des communautés marocaines, par les changements au Maroc et par les politiques publiques des migrations, cette dynamique s'est renforcée à partir des années 1990 pour prendre la forme de projets portés par des associations et des réseaux à dimension nationale ou transnationale.

Ainsi, les apports des migrations au développement sont progressivement devenus l'un des enjeux des relations entre les pays européens, qui accueillent l'essentiel des Marocains du monde, et le Maroc.

Aussi le diptyque "migrations et développement" figure-t-il, depuis une décennie, à l'ordre du jour de nombreuses instances et de conférences internationales.

Organisée dans le cadre de la mission consultative et de prospective du CCME, la rencontre de Saidia ambitionne d'établir un état des lieux des actions de développement des ONG de migrants en vue d'identifier leurs forces et faiblesses, mais aussi de mettre en perspective les bonnes pratiques en la matière.

Elle ambitionne aussi d'identifier les meilleurs moyens d'intégrer la migration et les ONG des Marocains d'ici et d'ailleurs comme facteur de synergie et acteurs positifs de développement, dans le cadre d'une politique concertée, cohérente et globale.

La rencontre débouchera sur des recommandations et des propositions destinées aux ONG des migrants, aux décideurs politiques, aux institutions internationales, aux acteurs de la société civile, et aux collectivités territoriales dans le but d'un renforcement des liens entre politiques migratoires et développement.

16/09/11, Lqadey Azedine

Source : MAP

L'apport multidimensionnel et diversifié des migrations ne peut être appréhendé sans une approche mobilisatrice de tous les acteurs, ont indiqué les participants à la première rencontre internationale des Ong issues des migrations marocaines dont les travaux se sont ouverts samedi à Saïdia.

Cet apport ne peut être appréhendé sans une approche mobilisatrice de tous les acteurs, particulièrement la société civile qui joue un rôle primordial dans le développement et la coopération internationale, ont-ils fait remarquer.

La migration, le développement et la coopération sont aujourd'hui une priorité des agendas nationaux et internationaux qui préconisent une réflexion approfondie sur les politiques de développement, de coopération et d'immigration, qui ne soit plus focalisée sur la gestion des flux migratoires au détriment des droits individuels et collectifs des migrants tant dans les pays de résidence que dans les pays d'accueil, ont remarqué les participants.

Notant que "migrations, développement et droits de l'homme sont intrinsèquement liés", ils ont relevé que la rencontre sur "les migrants, acteurs et partenaires du développement" qui se tient les 17 et 18 septembre se veut une opportunité pour intensifier les efforts sur la dimension humaine et solidaire des migrations.

Il s'agit aussi de mieux appréhender les enjeux du rôle des migrants, des migrantes et de leurs associations dans le développement social, économique, politique et culturel de leur société d'accueil et d'origine, ont-ils ajouté faisant remarquer que les Marocains du monde sont vecteurs d'une richesse transnationale dont ne peuvent passer les stratégies de développement.
"Cette rencontre intervient pour essayer de faire le point sur un phénomène très important qui est celui de la contribution des associations issues des migrations marocaines au développement local et territorial", a déclaré à la Map le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, M, Driss El Yazami

Historiquement, les migrations ont contribué au développement du pays par les transferts qui aident les familles mais cette contribution a pris, depuis une trentaine d'années, des formes diverses et des dimensions multiples à travers des projets à caractère humanitaire et social, a-t-il dit.

Et de poursuivre que ces projets s'inscrivent parfois dans le cadre de la coopération décentralisée et que l'Agence de l'Oriental est pionnière dans ce domaine.

Aujourd'hui, a affirmé M. El Yazami, il faut donner une nouvelle impulsion à la contribution des Marocains du monde au développement en essayant de réfléchir notamment sur les bonnes pratiques et sur les moyens et conditions à réunir pour mutualiser le travail et les actions des associations des Marocains de l'étranger.

Il faut également axer les efforts sur la sensibilisation de tous les acteurs nationaux (municipalités, conseils régionaux, pouvoirs publics au niveau central, agences de développement) à cette contribution et oeuvrer pour impliquer davantage les jeunes et les enfants issus de l'immigration dans le processus de développement.

Notant qu'il y a tout un processus de réflexion au niveau des Nations-Unies sur la question Migration-Développement, le président du CCME a relevé que cette rencontre ambitionne aussi d'engager un débat sur la mise en place de plates-formes autonomes et indépendantes entre les associations tant au niveau européen qu'international pour fédérer et orienter les efforts, et partant conforter et renforcer l'impact des différentes initiatives de développements menées par la diaspora marocaine.

L'accent a été également mis lors des premières séances de cette rencontre sur les dispositions contenues dans la nouvelle constitution marocaine au profit des Marocains résidant à l'étranger et sur la stratégie du ministère chargé des MRE en matière de mobilisation des compétences marocaines à l'étranger.

Cette stratégie, qui a pour but de promouvoir le rôle de la diaspora marocaine dans le développement économique et social du pays, s'appuie sur l'élaboration d'un plan d'action visant à mobiliser les compétences nationales émigrées et à valoriser leurs savoir-faire et leurs expériences au profit du Maroc.

Initiée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs associations de migrants marocains, cette rencontre de deux jours réunit plus de 100 Ong et associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs marocains et étrangers.

La rencontre a pour objectifs d'établir un état des lieux des actions de développement des Ong de migrants, d'examiner les politiques publiques en matière de migration et développement et de faire des propositions destinées aux Ong des migrants, aux décideurs politiques, aux institutions internationales, aux acteurs de la société civile, et aux collectivités territoriales dans le but de renforcer les liens entre politiques migratoires et développement.

17/09/11

Source : MAP

Ce soir après avoir dégusté la victoire à 5 points de la France sur l’Australie, avoir tremblé pour notre équipe de basket enfin finaliste de l’Euro, les français, souvent les mêmes, dégusteront avec gourmandise le retour de DSK même si les sondages avancent qu’ils n’en attendent guère de précisions sur ce qui s’est passé dans ce désormais monument national qu’est devenue la suite 2208 du Sofitel de New York étant donné qu’en 7 minutes chrono chacun qui réfléchit un tant soit peu sait ce qui s’est passé mais ne peut être avoué, ni par l’un, ni par l’autre des protagonistes ! Si l’on rajoute un zest de défaite en coupe David devant l’Espagne et un brin de Fête de l’Huma qui a permis à Jean–Luc Melanchon de rencontrer le peuple de gauche, observons que l’attention des français en ce dimanche qui commence à sentir l’automne est retenue par des sujets fondamentaux.

J’ai donc scrupule à m’arrêter sur un dossier qui me préoccupe professionnellement parlant et comme citoyen : celui de ces enfants – personnes de moins de 18 ans je le rappelle – non accompagnés d’adultes exerçant l’autorité parentale qui « débarquent » en Seine Saint Denis au milieu du conflit qui oppose frontalement depuis le 1er septembre le président du conseil général à l’Etat (voir mon blog 432), le premier reprochant au deuxième de ne pas assumer ses responsabilités.

Au bout de deux semaines force et de constater que ce dossier n’émeut guère l’opinion et ses leaders. Quelques articles de presse ou reportages télévisés, des réunions à l’Elysée et place Vendôme histoire de prendre la mesure du problème, bref, des clapotis. Rien ne bouge. On dit même que le gouvernement jouerait le pourrissement sur ordre de l’Elysée.

On aura plus parlé cette semaine du n ième plan gouvernemental de lutte contre la délinquance des enfants roms en région parisienne, plan tout aussi irréaliste que les précédents. On y a même appris, ce qui a fait rire ceux qui connaissent le sujet, que désormais l’aide sociale à l’enfance roumaine répondait aux standards européens ; on nous a annoncé qu’on allait pratiquer un raccompagnement forcé de ces enfants en Roumanie sans nous dire comment on allait contourner la décision du Conseil constitutionnel de 2010. Mais s’agissant de ces enfants qui arrivent régulièrement dans notre pays (entre 6 à 7000 par an), certains revendiquant le statut de refugiés politiques, d’autres venant pour apprendre à lire et gagner leur vie et celle de leur famille, mais qui ne commettent aucun délit, rien. Un encéphalogramme plat.

Ayant été ces quinze derniers jours avec les collègues du parquet et les éducateurs du SEAT de Bobigny au coeur de la réponse apportée aux quelques 70 ou 80 jeunes qui se sont présentés au tribunal de Bobigny, je crois devoir témoigner et apporter quelques éléments d’information qui pourront être utiles demain.

Ces jeunes sont plutôt des adolescents, parfois grands de taille. Ajoutons que parmi eux tentent de se glisser des majeurs désireux de profiter de la protection de l’enfance français. Ils viennent notemment du Mali, de la Mauritanie, de l’Egypte, parfois du Sri Lanka ou du Népal.

Ils ont généralement des papiers. Au moins un copie d’extrait acte de naissance, fréquemment un passeport ou une carte d’identité qui ont l’apparence de l’authentique.

La plate forme d’accueil, d’évaluation et d’orientation du Conseil général ne fonctionnant plus, les services sociaux ou des « gens » dans la rue les renvoient vers le tribunal pour enfants sachant que la loi veut que tout mineur puisse saisir un juge en avançant être en danger. Il y a aussi ceux – minoritaires aujourd’hui – qui sont libérés de la zone d’attente où ils étaient retenus depuis leur arrivée de l’étranger. Recevant les uns et les autres, le juge a eu le souci de ne retenir que ceux qui apparaissaient bien comme mineurs, comme en danger, mais encore dans des difficultés appelant une réponse d’urgence. Parfois il a été saisit par le parquet lui-même qui les a estimé en danger.

Conformément à ce qu’elle avait annoncé l’aide sociale à l’enfance de la Seine Saint-Denis a refusé d’accueillir les enfants qui lui ont été confiés par le juge ou encore parle procureur de la République qui de son cote pouvait être alerté par les commissariats ou le SEAT. Nous avons eu le souci, de faire en sorte qu’aucun de ces jeunes, parfois en mauvais état, répondant aux critères légaux ne restent à la rue. Et nous y sommes presque parvenus. C’est déjà cela.

Devant le refus formel d’intervenir de l’ASE, des associations habilitées, le LAO de la Croix Rouge de Taverny et même la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pour quatre ou cinq d’entre eux ont pu débloquer des places d’accueil. Pour d’autres il a fallu faire preuve d’imagination pour trouver des financements de chambres d’hôtel, parfois avec l’appui du réseau caritatif sachant que la préfecture sollicitée refusa d‘alimenter un fonds au bénéfice de la PJJ pour payer ces accueils hôteliers ou tout simplement de mobiliser le 115

Prenant le mors au dent, conscient qu’il ne pouvait pas rester sans réaction devant l’inexécution des décision de justice par une institution, a fortiori publique comme l’est le président du conseil général, et constatant qu’un groupe de jeunes commençait à s’agréger au tribunal, le parquet a décidé le jeudi 15 en fin d’après midi de faire accompagner les jeunes dans les locaux de l’ASE situé de l’autre coté de la RN 186. Spectacle plaisant et original que celui de voir la responsable de la section Mineurs jusqu’aux dans les locaux de l’ASE pour faire exécuter les décisions du juge !

Face à des adolescents de chair et de sang, et non plus à des décisions de justice, le conseil général créa alors la surprise en acceptant d’accueillir ces enfants et de les faire acheminer vers un hôtel. Cédait-il ? Que nenni ! Dès le vendredi matin la nouvelle se répandait que M. Bartolone en personne raccompagnerait ces jeunes au tribunal éventuellement avec des média à ses basques. En vérité, les jeunes étaient déjà de retour dans les locaux du Tribunal pour enfants.

On en arrivait à pratiquer l’accueil séquentiel introduit par la loi du 5 mars 2007 : la nuit à l’ASE et le jour au tribunal ! Ubu roi.

Un coup droit du parquet, quoiqu’en ayant subit un revers du conseil général, les enfants jouant le rôle de balle, il fallait arrêter le match qui risquait de dégénérer au détriment des jeunes. Le parquet ne relança pas.

Et ce vendredi soir 16 septembre faute d’avoir trouvé une réponse institutionnelle le juge de permanence que j’étais se retrouva devant ce groupe qui avait perdu une ou deux unités pour en récupérer d’autres à expliquer aux jeunes que la France ne pouvant faire plus que de les remettre à la rue pour le week-end munis de tickets de métro et de restaurant et d’un plan de la région Ile de France. Il leur revenait de rechercher un point de chute. Il n’y avait pas de quoi être fier comme magistrat de la République en charge de protéger des enfants. Mais la fatigue accumulée aidant il faut parfois savoir plier …

J’en arrivais à redouter qu’ils décident de rester dans le tribunal – il eut été amusant de les faire évacuer par des vigiles ou par la police – ou qu’ils commettent des larcins pendant le week-end auquel cas … l’Etat retrouverait une raison de s’occuper d’eux ! Du billard pour une plaidoirie en défense axée sur la force majeure et une plainte reconventionnelle contre l’Etat et le département pour mise en péril d’un enfant !

Chacun pouvait partir vers un week-end studieux : coupe du monde de rugby, coupe d’Europe de basket, DSK, etc.

Que vais- je trouver demain 19 septembre en abordant le hall du tribunal ? Que se sera-t-il passé ce week-end ? Vers quoi va-t-on ?

Les professionnels de la juridiction sont délaissés par leur ministère de tutelle. Aucun coup de téléphone ; aucun intérêt pour ces jeunes. On fait simplement attention à ce que la PJJ, donc l’Etat, n’en fasse pas trop pour ne pas dévier de la priorité pénale décidée par le gouvernement quand la loi exige qu’elle s’occupe aussi des enfants en danger.

Après avoir imprudemment interdit il y a 8 jours à son Service éducatif de recueillir des renseignements sur ces jeunes à fournir au parquet ou au juge de permanence, la Chancellerie semble avoir mis vendredi de l’eau dans son vin. C’est désormais le service de base - on reçoit les jeunes et on fait des propositions au juge - voire réduit au minimum - on donne des tickets restaurant ou de transport- ! On peut aller jusqu’à recherche des établissements privés disponibles pour accueillir ces jeunes quitte à faire très attention aux sollicitations du juge qui pourrait signaler une situation très préoccupante. Auquel cas on rechercherait une place en foyer. La difficulté serait que le juge ordonne un placement à la PJJ et que celle-ci ne puisse ou ne veuille l’exécuter. On aurait alors deux administrations, l’une locale, l’autre d’Etat qui se défausseraient de leurs responsabilités et violeraient une décision de justice.

Soit mais comment sortir de la crise ?

Le bruit court qu’un amendement à la loi de finances introduirait une péréquation financière entre les départements. Est-ce de nature à satisfaire les conseils généraux ? Quid de l’engagement financier de l’Etat comme le recommandait le rapport de la sénatrice Debré en 2010 ?

Quelques réflexions simples s’imposent :

1 D’évidence tous ces jeunes ne sont pas mineurs : mais la plupart le sont. Nombre sont instrumentalisés par des adultes et des passeurs. Certes, mais ce sont des enfants. Luttons contre les filières, menons la politique de coopération qui s’impose, mais ici et maintenant il y a des enfants en danger.

2 Tous ces jeunes ne sont pas dans un danger vital et immédiat, mais comment qualifier le fait de laisser dormir dans la rue des personnes que nous tenons pour des enfants ? Et la difficulté ne se pose pas qu’en Seine Saint Denis.

3 Le problème n’est pas celui de la collectivité territoriale où se trouve le jeune, mais celui de la France pour le compte de laquelle les collectivités locales interviennent. Ces enfants ne sont pas des enfants de Seine Saint-Denis mais de France

4° La convention internationale sur les droits de l’enfant du 20 novembre 1989 veut que la France veille à protéger les enfants sans toit, sans revenus et privés d’autorité parentale pour les protéger. Elle le fait elle-même ou organise cette protection. Que ne fait-elle pas pour répondre à ses engagements?

5 L’Etat qui ne conteste pas ses responsabilités, mais les relative, a désigné le ministre de la justice pour coordonner la manœuvre. Il est le ministère de la loi, il a une entrée sociale à travers les tribunaux pour enfants et la PJJ ; il interviendra ensuite pour organiser le statut juridique de ces enfants à travers les juges aux affaires familiales qui manieront la délégation de tutelle ou d’autorité parentale. Que le ministère de la justice joue son rôle de coordonnateur. Pour cela il lui faut gagner en crédibilité. Qu’elle le veuille ou ne le veuille pas, la justice a vocation, subsidiaire certes, mais vocation à s’occuper des enfants en danger, nés ici ou pas. Quelle paie déjà son écot !

6 Sans doute devant l‘ampleur du problème conviendrait-il d’adopter rapidement la même démarche qu’en 1983-1984 pour les enfants des boats poeple : une coordination nationale d’Etat, un budget spécifique et un appui apporté par les collectivités locales et les associations.

Il est temps que les choses bougent. Après quinze jours, notre marge de manœuvre est réduite quasiment à rien, magistrats et travailleurs sociaux de justice sommes exsangues. Je relèverai que si la pression demeurait nous serions sur la base de 1800 situations l’an, soit un millier d’accueil sur l’année, et derrière les dossiers il y a des personnes.

On peut aussi attendre un drame. Certains joueraient-ils ce jeu ? Il est temps que l’Etat prenne des initiatives. Il est temps que le réseau associatif se coordonne pour faire pression sur les pouvoirs publics, et déjà pour aider ces enfants par-delà l’incantation. Il est temps que les médias et les politiques se mobilisent

Le silence est assourdissant !

Au passage on nous avait dit avant l’état que le remplacement du Défenseur des enfants par un Défenseur des droits garantirait une meilleure prise en compte des droits des enfants en France ! En 15 jours le Défenseur des droits et son adjoint aux droits des enfants se sont transformés en Arlésiennes. L’ancien Défenseur des enfants - Mme Brisset ou Mme Versini - se serait déplacé et aurait pris le dossier à bras le corps … au nom de la France, de ses valeurs, de ses engagements et de ses lois.

18/9/2911

Source : Le Monde

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a réaffirmé, vendredi 16 septembre, la volonté du gouvernement de faire respecter l'interdiction de prier dans les rues en France, notamment à Paris et à Marseille, où de nouveaux lieux de culte ont été ouverts pour les fidèles musulmans.

Cette fin annoncée coïncide avec l'ouverture d'un nouveau lieu de culte dans une ancienne caserne du nord de Paris, boulevard Ney, dans le 18e arrondissemment. A 14 heures, elle accueillait deux mille musulmans, selon une source policière sur place. Ce nouveau lieu de culte a été créé pour accueillir les fidèles qui prient habituellement, faute de lieu approprié, dans les rues Polonceau et Myrha, dans le quartier de la Goutte-d'Or. Trois mille personnes seraient concernées.

UN ACCORD ENTRE L'ÉTAT ET LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE

L'ouverture de cette mosquée est le fruit d'un accord entre l'Etat et les représentants de la communauté musulmane, souligne Dalil Boubakeur, le recteur de la grande mosquée de Paris. L'ancienne caserne n'accueillera pas pour l'instant de prières quotidiennes, car "il y a des améliorations à faire", constate cheik Mohamed Hamza, qui estime leur coût à "30 000 euros".

Le nouveau lieu abrite deux grandes salles de 750 m2 et 600 m2 qui peuvent être aménagées en lieu de culte en attendant la construction d'un institut des cultures d'islam, dont l'ouverture est prévue en 2013. Ce nouvel espace peut accueillir près de 2 700 personnes, selon la préfecture.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) estime à treize mille le nombre de places de prières disponibles à Paris, une offre qui répondrait à la moitié des besoins réels. La France compte 2,1 millions de "musulmans déclarés" de 18 à 50 ans, selon l'Institut national des études démographiques (INED)

À MARSEILLE, DES LOCAUX MAIS PAS DE MOSQUÉE

A Marseille, également concernée par les prières de rue, la préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé, jeudi 15 septembre, "la mise à disposition provisoire" d'un espace de 1 000 m2, près de la porte d'Aix.

Cela "devra permettre à ces associations de rechercher des solutions pérennes", a souligné la préfecture, qui juge que "toutes les conditions sont donc désormais remplies pour qu'il n'y ait plus de prières dans les rues à Marseille". Cependant, la construction d'une grande mosquée prend du retard, rappelle le quotiden La Provence.

Vendredi, bravant l'interdiction faite, quelque deux cents personnes se sont quand même installées sur la chaussée et les trottoirs de la rue Polonceau, à Paris. Tout comme à Nice et à Gennevilliers. Une résistance qui ne fâche pas le ministère de l'intérieur. Au sortir de cette journée de prière, la Place Beauvau juge l'objectif de cette interdiciton "atteint".

Jeudi soir, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé sur TF1 la transformation de l'ancienne caserne parisienne en lieu de culte musulman. "Je ne suis pas très satisfaite parce que je m'aperçois que l'Etat français se soumet à un véritable chantage, c'est-à-dire qu'on occupe les rues et on dit 'on occupera les rues tant que vous n'aurez pas violé la loi sur la laïcité en nous donnant un bâtiment'", a-t-elle déclaré.

Le recteur de la mosquée de la rue Myrha l'a appelée à venir dialoguer avec lui et à visiter la mosquée. "Ma porte est ouverte", a dit cheik Mohammed Salah Hamza. Selon lui, la présidente du Front National changerait "sûrement d'optique" si elle venait se rendre compte de la situation sur place. "Si elle entend ce message, qu'elle prenne contact avec moi", a-t-il dit.

16/9/2011

Source : Le Monde/AFP

L’Assemblée générale des Nations Unies tiendra une réunion de haut niveau à New York pour commémorer le 10e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban.

Adopté par consensus lors de la Conférence mondiale contre le racisme, qui s’est tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2001, ce document d’une grande portée, orienté vers l’action, propose des mesures concrète pour lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est liée….Suite

Le Conseil Français du Culte Musulman a exprimé dimanche "sa profonde indignation à la suite de la profanation de 29 tombes de soldats musulmans morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale dans le cimetière militaire Saint Michel à Carcassonne".
Ces tombes ont été recouvertes d'inscriptions racistes et nazies.

Le CFCM "condamne fermement cet acte odieux qui constitue une triple offense", souligne un communiqué de cette instance qui dénonce cette "offense à la mémoire de soldats morts au combat pour la France, et à celles de leurs familles".

"Avec cet acte, c’est leur cœur qui saigne une nouvelle fois. C'est l’héritage qu’ils ont laissé se trouve entaché et c’est la mémoire de leur courage qui subit une profonde injustice. Une offense aux musulmans de France, injustement attaqués" et une
offense à la République française tout entière, et aux valeurs qu’elle porte", souligne le communiqué.

"Le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés afin que les auteurs de cette profanation soient identifiés au plus vite et que leurs actes soient traités avec la sévérité qui s’impose", conclut le communiqué.

18 Septembre 2011

Source : Atlasinfo.fr

Une rencontre organisée les 17 et 18 septembre 2011 à Saïdia, par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), en partenariat avec l’Agence de l’Oriental, et avec le concours de réseaux associatifs issus de l’immigration marocaines (IDD de France, EMCEMO des Pays-Bas, CODENAF d’Espagne, Migration & Développement du Maroc, et des associations des migrants marocains aux îles Baléares (Al Maghreb) d’Espagne).  Pour consulter le programme

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a ouvert, ce matin, les travaux de sa quinzième session en adoptant son ordre du jour et son programme de travail et en entendant la responsable de la Section des groupes thématiques au Haut-Commissariat aux droits de l'homme, Mme Wan-Hea Lee. Le Comité a également auditionné plusieurs organisations non gouvernementales au sujet de la situation qui prévaut, au regard de l'application des dispositions de la Convention, dans les trois pays dont les rapports doivent être examinés durant la présente session, à savoir l'Argentine, le Chili et le Guatemala...Suite

Le long-métrage "Larbi: une légende du football" du réalisateur marocain Driss Lamrini participe à la compétition officielle de la première édition du Festival du film arabe de Malmo (Suède) qui sera organisé du 23 au 27 septembre.

Le film "Al Hayat al kasira" (Vie courte) du réalisateur marocain Adil El Fadili participe également à la compétition officielle "Courts-métrages", rapporte le site Internet du festival.

Dans une déclaration à la MAP, Lamrini a indiqué que la participation de son film à cette manifestation culturelle et artistique vise à faire connaitre les grandes figures ayant marqué l'histoire du Maroc et à mettre en relief les compétences que recèle le Royaume dans divers domaines.

Il a également fait savoir que son film participera à Nice (France) au festival d'Alma prévu du 21 au 30 octobre.

15/9/2011

Source : MAP

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