FAUT-IL voir dans la nouvelle offensive commerciale du groupe Addoha, une réaction au ralentissement du marché intérieur de l'immobilier haut standing (30% de baisse des ventes entre 2009 et 2010), une volonté d'étoffer sa clientèle de Marocains résidant à l'étranger (83% des IDE dans l'immobilier en 2010) ou, les deux à la fois?...Suite
Sociologue et membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika Sorrel-Sutter explique dans son nouveau livre que «sur l'intégration, la France a fait trop de concessions » et qu'il faut «rompre avec l'idéologie victimaire» en matière d'immigration….Suite
RÉFÉRENDUM Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération veut faciliter l'opération de vote pour les MRE. Des bureaux de vote seront placés dans les lieux de transit…Suite
Amnesty International critique le silence du Conseil national de transition. Le voile se lève peu à peu sur le sort des migrants africains dans la guerre civile libyenne. Ces Africains noirs, largement présents en Libye et depuis longtemps, à la fois comme travailleurs et comme personnes en transit...Suite
En avril, la France avait relancé le débat sur le rétablissement du contrôle des frontières intérieures à la suite de l'arrivée de migrants d'Afrique du Nord. Les États membres cherchent à s'entendre sur ce sujet qui divise.
Réunis à Bruxelles pour le Conseil européen, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne doivent se pencher ce matin sur l'aménagement de la gouvernance de l'espace Schengen. Un sujet crucial qui divise les pays membres. Les désaccords tiennent à un point précis : la possibilité de rétablir le contrôle d'identité aux frontières intérieures en cas d'afflux massif de migrants.
La convention de Schengen prévoit déjà des exceptions à la libre circulation entre ses membres. Un État peut rétablir ses frontières « lorsque l'ordre public ou la sécurité nationale l'exigent », pour une « période limitée ». Mais la France, qui a
lancé le débat, veut plus. Fin avril, l'Élysée évoquait une « suspension provisoire » de Schengen lors d'une « défaillance
» à une frontière extérieure. « Pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé, avait précisé Nicolas Sarkozy. Si un pays défaillant a gardé les frontières des autres, qu'est-ce qu'on fait ? »
L'arrivée de migrants tunisiens en Italie depuis le début de l'année avait mis le feu aux poudres. Plus de 20 000 d'entre eux ont en effet pu prétendre à un « titre de séjour provisoire » dans ce pays, leur donnant le droit de circuler dans tout l'espace Schengen.
Au final, la France a-t-elle obtenu gain de cause ? Le texte des conclusions du Conseil, dont La Croix s'est procuré une version provisoire, souligne que la libre circulation, effective depuis 1995, est un « principe central » de l'Union européenne. Mais le
Conseil ménage la chèvre et le chou. Comme le souhaitait la France, il suggère la création d'un « mécanisme de sauvegarde » permettant de rétablir des contrôles temporaires aux frontières dans des « circonstances exceptionnelles ».
Deux circonstances sont mentionnées : une pression migratoire massive et inattendue sur une frontière extérieure ; la défaillance d'un État périphérique dans le contrôle de ses frontières.
Ainsi s'élargit le spectre des possibilités du rétablissement des contrôles.
Le texte se veut néanmoins très restrictif quant à l'utilisation du mécanisme, lequel ne pourra intervenir que « dans un périmètre et pour une période strictement limités », en fonction de critères précis. Le Conseil a dû écouter l'opposition de certains pays aux volontés françaises – la Pologne, la Lettonie, Malte et la Grèce, selon nos informations. «
Nous ne sommes pas partisans d'un changement du système actuel, ce qui existe est suffisant », avait déclaré, début juin, le porte-parole de la future présidence polonaise du Conseil de l'UE, Konrad Niklewicz.
Reste à savoir qui enclenchera le processus de réforme. La France et l'Allemagne sont partisans d'une décision prise entre gouvernements. D'autres, comme la Belgique, considèrent que la Commission doit jouer un rôle.
Un point que celle-ci devrait défendre dans ses propositions, plus concrètes, attendues à l'automne.
Marianne Meunier et Nathalie Vandystadt
Source : La Croix
La France et l’Italie ont-elles anticipé le vote par le sommet européen aujourd’hui du rétablissement des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen ? C’est ce qu’affirment deux associations, le Gisti et l’Anafé qui ont réalisé une mission d’observation à la frontière franco-italienne mi-avril.
La France et l’Italie sont alors dans une cynique partie de ping-pong avec les migrants tunisiens arrivés depuis quelques semaines sur l’île de Lampedusa. C’est à qui récupérera la patate chaude... Le 5 avril, l’Italie marque un point en annonçant la délivrance de titres de séjour « à titre humanitaire » aux « citoyens de pays d’Afrique du nord », leur permettant de se déplacer dans l’espace Schengen. Colère de la France, qui accuse l’Italie de ne pas avoir contrôlé efficacement ses frontières externes et établie des critères supplémentaires, notamment de ressources, pour franchir la frontière entre les deux pays.
Le bouc-émissaire est tout trouvé : « Il faut une révision en profondeur de notre dispositif de surveillance des frontières dans l’espace Schengen » déclare le ministre de l’intérieur, Claude Guéant. C’est ce à quoi devrait s’atteler aujourd’hui les chefs d’États et de gouvernements des 27 pays de l’Union européenne réunis en sommet à Bruxelles. Si la crise grecque a quelque peu évincé le débat sur l’immigration, elle ne devrait pas empêcher l’ordre du jour de se tenir. Il est fort probable que le sommet adopte la proposition de la Commission européenne de rendre possible le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en cas de « défaillance »d’un pays membre, ou lorsqu’un pays sera soumis à une « pression migratoire forte et inattendue ». Et ce alors même que les Vingt-Sept font du surplace sur la définition d’un régime commun d’asile.
Cette remise en cause de l’espace Schengen n’est pas sans soulever de vives critiques. Pour le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme, les migrants risquent d’être les « grands perdants » de ce sommet européen. « Les textes fondateurs de l’Union européenne, qui posent le principe de la libre circulation entre les États membres, risquent-ils ainsi d’être remis en cause au gré des fantasmes sécuritaires de leurs dirigeants ? » s’interrogent le Gisti et l’Anafé. Lors des deux missions d’observation qu’elles ont organisées entre le 10 et le 18 avril à la frontière franco-italienne, les deux associations ont constaté la « multiplication des contrôles frontaliers non conformes aux règles fixées par le code« Schengen » et à caractère ouvertement discriminatoire ». Les deux associations menacent de saisir les instances européennes pour que soient sanctionnées ces infractions au droit communautaire.
23 juin 2011, Marie Barbier
Source : L’Humanité
«Immigrées et filles d’immigrées : le recul des mariages forcés», affirme l’Institut national d’études démographiques (Ined). Cette étude de la chercheuse Christelle Hamel, menée conjointement avec l’Insee, fait partie de l’enquête «Trajectoires et origines», qui porte sur la diversité des populations en France. Elle a été rendue publique hier.
Plutôt que de mariages forcés, Christelle Hamel préfère parler de mariages non consentis. Sont concernés les mariages «acceptés», pour lesquels la volonté individuelle est altérée par le conjoint, la famille ou le poids des normes sociales.
Chez les femmes immigrées, le pourcentage de mariages forcés est relativement important. 22% des 51-60 ans disent avoir été contraintes d’épouser un homme qu’elles n’avaient pas choisi. Dans les deux tiers des cas, il s’agit d’unions conclues dans le pays d’origine, avant la migration en France. Les personnes concernées sont principalement originaires du Maghreb, de Turquie et d’Afrique subsaharienne.
Dans le reste de la population française, cette pratique existe également. 5% des femmes de 51 à 60 ans évoquent une pression familiale sur le choix du conjoint.
Reste que les mariages non consentis ne concernent pas n’importe quelles femmes, ils vont de pair avec la faiblesse du niveau d’instruction du groupe.
Ces mariages finissent mal en général. 65% des immigrées mariées contre leur gré vivant en France divorcent. «Un signe clair, s’il en est, de leur désir d’autonomie», signale l’Ined. Preuve de cette quête de liberté : certaines choisissent ensuite le concubinage, choix impossible dans le pays d’origine s’il est musulman.
Parmi les filles d’immigrés, dont la majorité se marie en France, le pourcentage des unions non choisies est «marginal» : 1% ont été mariées contre leur gré et 3% avec un consentement éventuellement altéré.
Dans la moitié des cas, il s’agit de régulariser une relation prémaritale, voire une grossesse, qui ne serait pas tolérée par le groupe. 68% des filles d’immigrées mariées contre leur gré finissent, elles aussi, par divorcer.
Pour les moins de 30 ans, en revanche, le phénomène des mariages non consentis a totalement disparu.
Exception : les filles d’immigrés turcs, qui connaissent le même pourcentage de mariages forcés que leurs mères.
Le troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes, lancé le 13 avril par Roselyne Bachelot, prévoit notamment la réalisation d’études permettant de mieux évaluer l’ampleur de ce phénomène.
24/6/2011
Source : Libération
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a lancé ce jeudi une enquête sur la responsabilité éventuelle des Etats membres dans la mort cette année d'un millier d'immigrants noyés en tentant d'aborder les côtes européennes de la Méditerranée.
Cette mission a été confiée à Strasbourg à la sénatrice néerlandaise Tineke Strik, membre du parti écologiste Greenleft (Gauche verte).
35.000 Africains ont fui
«J'ai l'intention de voir comment ces bateaux sont - ou ne sont pas - interceptés par les différentes unités nationales de garde-côtes, par l'agence Frontex qui gère le contrôle des frontières extérieures de l'UE, voire par des navires militaires», a-t-elle expliqué à l'issue de sa nomination.
Les révolutions arabes en Tunisie et en Egypte puis la guerre civile en Libye ont poussé quelque 35.000 Africains à fuir leur pays pour tenter d'atteindre l'île italienne de Lampedusa.
Une polémique a éclaté le 8 mai quand le quotidien britannique The Guardian a affirmé que 62 migrants étaient morts de faim et de soif sur un bateau qui avait dérivé pendant 16 jours sans que ses appels au secours provoquent une réaction des bateaux militaires croisant sur la zone.
La France et l'Otan, visées par ces informations, avaient démenti toute implication.
23.06.11
Source : 20 minutes.fr/ Reuters
La cour d'assises du Haut-Rhin a condamné jeudi à 20 ans de réclusion criminelle, assortis d'une peine de sûreté de 13 ans, Emmanuel Rist, un néonazi repenti reconnu coupable d'avoir tué un marchand de tapis marocain dans une rue de Gundolsheim (Haut-Rhin) en 2001.
La cour n'a pas retenu la préméditation, contrairement à l'avocat général, qui avait requis 30 ans de prison dont 22 ans de sûreté.
Elle a par ailleurs rejeté la demande de confusion de peine de la défense. L'accusé, âgé de 41 ans, purge depuis 2009 une peine de dix ans de réclusion criminelle pour avoir grièvement blessé un retraité marocain en piégeant son cabanon à l'explosif en 2005 à Rouffach.
Rist a aussi été condamné à 30 mois d'emprisonnement en septembre 2007, pour la profanation du cimetière juif d'Herrlisheim en avril 2004.
L'avocat de Rist, Me Renaud Bettcher, a déclaré que son client ne ferait pas appel, et qu'il tâcherait d'obtenir la confusion des peines, "qui peut être demandée à tout moment, à partir d'un certain délai".
L'avocat général François Jurdey et Me Renaud Bettcher avaient ferraillé dans leurs plaidoiries jeudi sur la question de la préméditation, au centre des débats après qu'Emmanuel Rist eut reconnu lundi avoir tué d'une balle dans le tête le 22 mai 2001 Mohammed Madsini, un homme de 46 ans père de cinq enfants.
Pour l'avocat général, Emmanuel Rist a "manifestement" prémédité son geste. La semaine précédant son meurtre, il avait diffusé un tract signé de son "parti" où il promettait de mener des "raids punitifs" contre "la race inférieure".
"Il va mettre ses menaces à exécution, il va tourner dans les environs pour chercher un Maghrébin (...) Il est tombé sur ce pauvre M. Madsini, il l'a suivi, il l'a guetté. Il a garé son véhicule (...) il a cherché l'arme dans la boîte à gant, armé le pistolet, descendu la rue, il a chassé Madsini, il est arrivé derrière lui, il lui a tiré une balle dans la tête à courte distance", a-t-il relaté.
Scénario contesté par Me Renaud Bettcher, qui a soutenu que Mohammed Madsini, à qui Rist avait intimé de quitter Gundolsheim au prétexte qu'il s'agissait d'une "zone germanique", "s'est dressé contre son agresseur illégitime", ce qui a conduit au drame.
"Emmanuel Rist n'est pas courageux. Il a besoin de bouffer des stéroïdes pour passer de 70 à 110 kilos. Il a besoin d'avoir de gros bras, de montrer qu'il en impose (...). C'est quand Madsini est revenu sur lui qu'il a pris peur (...) Il est mort de trouille et va tirer", a soutenu Me Renaud Bettcher. Le coup serait parti quasiment par accident.
"Raciste patenté" qui exposait fièrement ses reliques du IIIe Reich, Rist a aujourd'hui "changé", a assuré l'avocat, rappelant les larmes de son client lors du procès. A l'issue des débats, celui-ci a demandé pardon au fils de la victime, Mimoun Madsini, avec des accents de sincérité qui ont ému les jurés.
Pour l'avocat général et la partie civile au contraire, Rist ne s'est nullement amendé. "Il y a une évolution du discours (d'Emmanuel Rist) mais pas d'évolution personnelle", a martelé l'avocate des cinq enfants de Mohammed Madsini, Anouk Leven-Edel, pour qui l'accusé ne s'est résolu à des aveux partiels que "pour éviter le pire".
Mimoun Madsini s'est dit "satisfait" de la peine. L'accusé encourait la perpétuité.
24/6/2011
Source : Le Figaro/AFP
Une Convention du Conseil de l’Europe vise depuis 1963 à limiter les cas de cumul de nationalités. Mais de nombreux accords bilatéraux ont été signés depuis et de nombreux Etats autorisent en fait la double nationalité.
Un retropédalage en règle. Dans le rapport parlementaire sur la nationalité, dont il est rapporteur, Claude Goasguen préconise sans détour la suppression de la binationalité. Des propositions, proches de celles du Front national, aussitôt retoquées par l'UMP. Le député UMP a donc du faire marche arrière, parlant d'un "simple document de travail"... tout en maintenant ses positions sur l'acquisition de la nationalité. Pataquès ou double-jeu?
Jusqu’à présent, la nationalité française peut être acquise de trois manières :
Etre né d’au moins un parent français
S’être marié avec un ou une Français(e)
Habiter en France depuis au moins cinq ans
Depuis 1998, les enfants nés en France de parents étrangers obtiennent automatiquement la nationalité française à leur majorité. Une seule condition: avoir résidé au moins cinq ans en France depuis l'âge de 11 ans.
Claude Goasguen, lui, prône un retour de la loi Pasqua de 1993: ils devront faire une démarche d'adhésion pour acquérir la nationalité française.
Un registre des binationaux
Dans le rapport (mis en ligne sur le site de Libération), le député UMP du 16ème arrondissement de Paris demandait que tous les citoyens reçoivent leur carte d’électeur lors d’une cérémonie à la mairie au cours de laquelle les binationaux auraient du aussi choisir entre leurs deux nationalités. Un moyen, selon Claude Goasguen de manifester sa volonté d’appartenir à la nation française.
Désormais, il demande aux candidats à la nationalité (par mariage ou naturalisation) de "renoncer expréssement" à sa nationalité étrangère.
Il propose aussi que soit rendue obligatoire une déclaration de nationalité(s) dans l'acte d'état civil.
Je souhaite que l’on commence par enregistrer les situations de double nationalité au moment des actes de mariage, de naissance ou de naturalisation. On disposerait ainsi à terme d’un registre des binationaux.
Alors que certains y voyaient un pas en arrière du député UMP, Claude Goasguen a précisé souhaiter "aussi qu’on aille progressivement vers une limitation de la double nationalité par le biais de discussions bilatérales avec les pays".
Depuis 2009, acquérir la nationalité de certains pays européens n'entraîne plus la perte de la nationalité française.
Selon un calcul de Claude Goasguen, les binationaux seraient actuellement en France "sans doute 4 à 5 millions".
Un débat récurrent en France
L’annonce de ces mesures a relancé le débat dans la classe politique. Le rapport de Claude Goasguen a bien sûr rappelé la lettre de Marine Le Pen envoyée fin mai aux députés dans laquelle elle leur demande de supprimer la binationalité qui selon elle est "un puissant frein à l’assimilation des Français issus de l’immigration".
Au sein même de l’UMP, la question est polémique. Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale s’était exprimé le 8 juin "favorable à ce que l’on ne modifie pas la situation des français binationaux". Cependant, le groupe parlementaire Droite Populaire avait déjà demandé la suppression de la binationalité en septembre 2010.
Hier, lors d’une conférence de presse, le député PS et président de la mission parlementaire sur la nationalité a fortement critiqué le projet de Claude Goasguen, affirmant que "ce rapport n'offre aucune réponse efficace et positive aux questions posées par le mal-vivre ensemble. Il invite au contraire la France à se recroqueviller".
Une convention européenne pour rien ?
La Convention de Strasbourg du Conseil de l’Europe a posé les principes de la binationalité en Europe dès 1963 afin d’éviter les cas de cumul de nationalités. Les treize pays signataires ont décidé qu’un ressortissant d’une partie contractante qui acquiert la nationalité d’un autre pays signataire perdait automatiquement sa citoyenneté d’origine. Il s'agit de l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède.
Plusieurs protocoles ont néanmoins été signés depuis, laissant aux États plus de liberté quant à leur politique de citoyenneté.
Le groupe des binationaux
Signataires de la Convention de Strasbourg, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et la Belgique autorisent pourtant la binationalité. Ainsi, le Royaume-Uni est le pays type où il y a le moins de restrictions pour obtenir ou garder plusieurs nationalités étant donné que toute personne installée au Royaume-Uni depuis au moins 5 ans ou mariée depuis au moins 3 ans avec un citoyen britannique peut l’avoir.
En plus du mariage et du droit du sol, l’Italie accorde la nationalité italienne en vertu de lois spéciales qui concernent les descendants des personnes nées dans l’Empire austro-hongrois. Il est possible de remonter jusqu'à 6 générations pour justifier de la nationalité italienne, ce qui explique les grandes communautés italiennes en Amérique du Sud - où de nombreux "italiens" ont migré à la fin du 19ème siècle.
En Belgique, la double nationalité est autorisée depuis l’ajout d’un protocole à la Convention de Strasbourg en 2007. Ainsi à présent, on ne perd pas sa nationalité belge dès lors que l'on en acquiert une autre, mais cette loi n’est cependant pas rétroactive, contrairement à la France.
En ce qui concerne l’Espagne, la double-nationalité est possible pour les "ibéro-américains" [originaires de pays où l'on parle espagnol ou portugais) ainsi que les personnes originaires de Guinée Équatoriale, Portugal, Andorre ou Philippines qui demandent la nationalité espagnole. De plus, depuis 1996, les membres des brigades internationales qui ont combattu aux côtés des Républicains pendant la guerre civile peuvent prendre la nationalité espagnole.
Exceptions
A la différence de ces pays, l’Allemagne et les Pays-Bas n’accordent qu’exceptionnellement la double-nationalité. Dans la République fédérale, la loi en vigueur est celle élaborée en 1913. Pourtant, la majorité de la population serait favorable à l'instauration de la double nationalité, cette restriction étant très problématique pour la communauté turque d’Allemagne. Plusieurs projets de lois ont été déposés afin de réformer la loi mais ils ont toujours été repoussés.
23.06.2011
Source : myeurop
La nouvelle loi sur "l’immigration, l'intégration et la nationalité" défendue par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant au Parlement en mai, passait l’étape du Conseil constitutionnelle le 9 juin dernier. Pour les associations de défense des droits des étrangers, ce nouveau texte durcit la naturalisation qui relevait déjà d’un vrai parcours du combattant, à l’image du cas de cet Algérien à qui la nationalité française a été retirée en août 2010 au terme d’une contre-enquête ministérielle contestée.
Dans sa petite HLM de Strasbourg (Est), il vit avec sa femme française et ses quatre enfants, nés en France. Le jeune homme s’y est installé en 2005, quatre ans après son mariage. On le dit serviable – il aide à nettoyer la mosquée du quartier - et aimable avec le voisinage. Or, cet Algérien s’est vu refuser la nationalité française pour « défaut d’assimilation », parce qu’il ne respecterait pas l’égalité homme-femme au sein de son couple. « Il résulte de l’examen du dossier, que selon votre volonté, votre épouse doit porter constamment le voile intégral hors de votre domicile, ne peut sortir, travailler, ni parler en votre présence sans votre autorisation […] » stipule la lettre du ministère de l’immigration datée du 10 août 2010 et dont jeuneafrique.com s’est procuré une copie.
"C’est aberrant car sa femme n’a jamais porté le niqab"
Le 23 août, l’homme – qui tient à garder son anonymat et refuse de s’exprimer dans les médias - a opposé un recours (voir le document officiel), arguant que sa femme « porte le voile en toute conscience et en toute liberté » et qu’elle est « femme au foyer comme il en existe des millions en France. »
Il avait demandé la nationalité française le 17 juin 2009 et l’a obtenue (voir le document officiel), avant qu’elle ne la lui soit retirée au terme d’une contre-enquête menée sur demande ministérielle. « En tout cas aujourd’hui, il n’a plus la nationalité française, confie Mohamed Guerroumi, président de l’Association strasbourgeoise pour l’amitié franco-algérienne et leurs amis. C’est aberrant car sa femme n’a jamais porté le niqab [voile intégral ndlr]. Et on a même été jusqu’à lui demander de signer une lettre de désistement ! »
La nationalité refusée pour une photocopie
Le cas de cet Algérien – qui n’est pas récent – a été révélé le 9 juin dernier, le jour où la loi sur l’immigration, adoptée par le Parlement le 11 mai, a passé l’étape du Conseil constitutionnel. Outre une « communauté de vie effective et matérielle », la nouvelle loi impose désormais pour la naturalisation par mariage, une « connaissance suffisante du français. »
« On parle de durcir les conditions d’accès à la nationalité française, alors que c’est déjà le parcours du combattant ! », assure Mustafa el-Hamdani, coordinateur à l’association Calima (Coordination alsacienne de l’immigration maghrébine). Le nombre de pièces demandées est considérable et s’il en manque une seule, même insignifiante, le dossier est irrecevable », poursuit-il avant de citer le cas d’une dame de 60 ans dont la nationalité française vient de lui être refusée car elle a fourni la photocopie d’un acte de divorce et non l’original, qu’elle souhaitait conserver.
« Il faut trois mois pour obtenir un rendez-vous à la préfecture de Strasbourg et le personnel dont l’effectif a été réduit, est submergé par le nombre de dossiers à traiter. » D’après le ministère de l’Intérieur, 15 demandes de naturalisation ont été refusées pour « défaut d’assimilation » en 2010, contre 13 en 2009.
23/6/2011
Source : Jeune Afrique
Quatre élèves marocains ont pris part en tant que membres du Jury Junior à la 35ème édition du festival du film d'animation d'Annecy en France, qui s'est tenue du 06 au 11 juin courant.
Ce festival représente la plus grande manifestation dédiée au cinéma d'animation dans le monde avec plus de 2.000 films représentants 67 pays et une thématique consacrée, cette année à l'animation US, indique un communiqué de l'Institut français de Meknès.
Elèves des Cours de Langue de l'Institut Français de Meknès, Oumaima Aziz (13 ans), Oumayma Rmila (14 ans), Khalil Benani (12 ans) et Bassam Lahnaoui (13 ans), ont été membres, aux côtés de 4 élèves français, du Jury Junior qui décerne le prix du meilleur court-métrage et du meilleur film d'école.
Ce jury, à l'instar des autres jurys professionnels du festival, décerne des prix aux Œuvres artistiques en compétition. Le jury Junior a récompensé Plato de Léonard Cohen (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris) comme meilleur film de fin d'études.
Les jeunes jurys ont opté pour le même choix que le jury professionnel composé de grands noms de l'animation internationale comme David Sproxton, co-fondateur des mythiques studios d'animation anglais Aardman (Wallace et Gromit, Chicken run...) ou encore Bill Vinton, réalisateur américain qui a notamment collaboré avec Mickael Jackson sur son clip Speed Demon inclus dans le célèbre long-métrage Moonwalker. Le Jury Junior a également récompensé, dans la catégorie du meilleur court-métrage, "A morning Stroll" du réalisateur anglais Grant Orchard.
La participation à cet important évènement de renommée internationale s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'Institut Français de Meknès et les Conserves de Meknès - Aïcha, organisateurs de FICAM (Festival International de Cinéma d'Animation de Meknès), d'une part et de l'Association d'Animation d'Annecy, dédiée à la promotion et à la sensibilisation au cinéma d'animation.
23/6/2011
Source : MAP
Rencontre euro-méditerranéenne sur le rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants
Les travaux d'une rencontre euro-méditerranéenne sur le rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants dans la société se sont ouverts, mercredi soir, à Mahdia, à une dizaine de km de Kénitra, avec la participation d'une cinquantaine de personnes de différentes religions venues de plusieurs pays.
La rencontre, qui se tient pour la première fois hors de la Jordanie et d'Europe, est organisée en coopération avec le réseau marocain de la Fondation Anna Lindh, l'Association Badr de développement, l'Initiative des Religions Unies et le Groupement de Recherche sur la Méditerranée (GERM).
Il s'agit d'un colloque de trois jours destiné à ouvrir un débat sur le rôle et l'importance de la migration en tant qu'espace de connaissance de l'autre et de dialogue entre les cultures et les religions pour briser la perception négative de l'autre dans le cadre d'une action commune.
Le thème central du colloque, proposé par l'Initiative des Religions Unies au Moyen orient et en Afrique du nord, portera essentiellement sur la question de la migration et ses problèmes et le rôle efficace que le dialogue des religions peut jouer dans l''integration des migrants dans la société et la construction de ponts entre différentes cultures pour la consécration de la coexistence et de la paix.
Le projet "Rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants et réfugiés dans la société", vise à rassembler des jeunes de différents cultures et religions et sociétés pour promouvoir, renforcer et tester des stratégies destinées à réussir l'intégration sociale des migrants et leur permettre de participer à la construction de la société, expliquent les organisateurs.
L'objectif est de soulever la question des migrants pour faire entendre leurs voix, connaitre leurs besoins et aspirations et mettre en place des stratégies pour mieux gérer la différence de cultures, développer des projets complémentaires économiques, sociaux, culturels, religieux et politiques et résoudre les conflits issus de la discrimination et la haine envers les étrangers dus, la plupart des temps, à la méconnaissance et l'incompréhension de la culture de l'autre, ajoutent-t-ils.
Les organisateurs souhaitent l'élaboration d'un rapport définissant les outils et techniques susceptibles d'aider les organisations non gouvernementales, les gouvernements et les associations de jeunes à œuvrer pour la réussite de l'intégration sociale des migrants et des réfugiés dans les pays d'accueil et la création d'un climat de paix, d'amitié, de respect et de compréhension mutuels entre composantes de différentes religions et cultures.
A l'ouverture de cette rencontre, secrétaire général du Groupement d'Etudes et de Recherches sur la Méditerranée (GERM), Driss khrouz, a noté que ce colloque se tient à un moment où le Maroc s'achemine vers un renforcement de la démocratie avec la nouvelle constitution qui sera soumise à référendum.
La démocratie, a-t-il dit, pose les règles du dialogue et construit une société fondée sur le respect des différences.
Pour sa part, le révérend Charles P. Gibbs, directeur exécutif de l'Initiative des Religions Unies, a estimé qu'il est temps de dire non à la violence et à l'extrémisme et d'œuvrer ensemble pour plus de compréhension et de paix entre les cultures.
"Nous sommes tous des migrants dans ce bas monde et notre véritable demeure est ailleurs", a-t-il dit.
De son côté, le vice-président de l'Initiative des Religions Unies, Shlomon Alon, s'est dit "fier" d'intervenir en arabe, qu'il a commencé à étudier à l'âge de 14 ans. On ne peut, a-t-il dit, établir des relations avec l'autre sans comprendre sa culture et sa langue.
Il a souligné les bonnes relations qui ont toujours prévalu entre juifs et musulmans dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du nord.
L'Initiative des Religions Unies, une organisation internationale créée en 2000, est présente dans 70 pays. Sa charte prône notamment le renforcement de la coopération entre les différentes religions et à tous les niveaux pour consacrer la culture de la justice, de la paix et de la protection de l'Homme et de l'environnement et lutter contre la violence.
23/6/2011
Source : MAP
Une convention de partenariat sera signée, samedi prochain à la Maison du Maroc à Paris, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Association synergie France Maroc.
Un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger indique que cette convention instituera un cadre de coopération permettant une meilleure mobilisation des efforts des marocains expatriés désirant contribuer au développement de leur pays d'origine.
La cérémonie de signature de cette convention sera organisée en marge du forum des compétences médicales marocaines du monde qui réunira environ 200 participants venus d'Europe et d'Amérique.
Ce forum s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de mobilisation des compétences marocaines. Il reflète la volonté des compétences médicales marocaines expatriées de créer des plateformes d'échange, de rencontre et de réflexion en vue d'optimiser leur participation à la croissance de ce secteur vital au Maroc, ajoute la même source.
23/6/2011
Source : MAP
La prestigieuse Académie française a décerné jeudi à Paris le "Grand Prix de la Francophonie" au poète et écrivain marocain, M. Abdellatif Laâbi, a-t-on appris auprès de cette institution.
Dans un communiqué dévoilant le Palmarès de ses prix pour l'année 2011, l'Académie française précise que la distinction accordée à M. Laâbi est dotée de 22.500 euros.
Abdellatif Laâbi, né en 1942, est l'auteur prolifique aussi bien en arabe qu'en français d'une très riche œuvre poétique, mais aussi de romans, de pièces de théâtre et d'essais. En France, l'auteur du "Fond de la jarre" et de l' "œuvre poétique" (deux tomes), a notamment obtenu le "Prix Goncourt " de la poésie en 2009.
Au total, les membres de l'Académie ont voté jeudi l' attribution de 70 distinctions pour l'année 2011, à l'exception du "Grand Prix du Roman" qui sera, comme de coutume, décerné à l'automne, précise le communiqué.
Au cours de la même séance et pour la région du Maghreb, l'algérien Mohammed Moulessehoul, plus connu sous le pseudonyme de Yasmina Khadra, écrivain francophone et auteur de romans noirs dont la trilogie "L'attentat", "Les hirondelles de Kaboul" et "Les sirènes de Bagdad", a obtenu le Grand Prix de littérature Henri Gal, Prix de l'Institut de France, doté de 40.000 euros.
De son côté, le Malien Moussa Konate, écrivain et éditeur a eu droit au Prix Hervé Delven, doté de 25.000 euros.
L'Académie française qui regroupe 40 membres élus à vie, d'où leur noms d'immortels, est l'institution gardienne de la langue française et de la mise à jour de son dictionnaire.
Elle est composée notamment de poètes, romanciers, hommes de théâtre, philosophes, hommes de science, hommes d'Etat, qui ont "tous illustré particulièrement la langue française".
23/6/2011
Source : MAP
Dix bureaux de vote seront mis à la disposition de la communauté marocaine résidant à Madrid et région, en prévision du référendum du 1er juillet sur le projet de réforme de la Constitution, apprend-on auprès du consulat Général du Maroc à Madrid.
Les bureaux de vote relevant de la circonscription consulaire de Madrid se répartissent comme suit : deux à Madrid capitale, quatre à San Cristobal de los Angeles, Parla, Fuenlabrada et à Getafe (communauté de Madrid), un à Tolède, un à Guadalajara, un à Segovia et un autre à Salamanca, précise-t-on de même source.
Par ailleurs, le cadre juridique et réglementaire du scrutin, les modalités pratiques d'organisation et de fonctionnement des bureaux de vote ainsi que les questions relatives à la logistique nécessaire au bon déroulement de cette consultation ont été au centre d'une réunion d'information tenue par le consulat du Maroc avec les membres des dix bureaux de vote.
Une documentation sur les modalités de participation de la communauté Marocaine résidant à l'étranger a été également remise aux membres des dix bureaux de vote parmi lesquelles figurent des représentants d'associations de la communauté marocaine. Au cours de cette réunion, le consul du Maroc à Madrid, Younès Tija a rappelé les grandes lignes du projet de réforme Constitutionnel annoncées par SM le Roi dans son discours à la nation de vendredi dernier, en soulignant "l'importance de la participation des MRE dans le cadre de ce nouveau pacte national historique entre le Souverain et le peuple Marocain".
Il a également exposé le cadre organisationnel au niveau de la circonscription de Madrid, exhortant les membres des dix bureaux de vote à faire preuve de mobilisation pour la réussite de cette opération.
23/6/2011
Source : MAP
Quelque 520 bureaux de vote seront ouverts dans les ambassades et consulats du Royaume à l'étranger pour permettre aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) de participer au référendum sur la nouvelle constitution, apprend-on de sources officielles.
Cette consultation référendaire est ouverte à tous les Marocains inscrits auprès des ambassades et consulats du Royaume et ceux résidant à l'étranger, âgés au moins de 18 ans le jour du vote.
L'opération de vote aura lieu au siège de l'ambassade ou du consulat où les électeurs sont inscrits et aux lieux choisis par l'ambassadeur ou le consul à cette fin. Les votants sont ensuite informés de l'emplacement des bureaux de vote pour leur faciliter la tâche.
Le bureau de vote est présidé par le consul ou l'un des agents désigné à cette fin par ce dernier ou par l'ambassadeur. Le président exerce les attributions qui lui sont dévolues, notamment le maintien de l'ordre au sein des bureaux, le respect de la loi en vigueur et la supervision de l'opération de tri et de comptage des voix.
Le président du bureau de vote est assisté dans sa mission par trois membres désignés, parmi les personnes qui savent bien lire et écrire, par l'ambassadeur ou le consul 48 heures au moins avant la date du scrutin.
Des membres adjoints sont également désignés, selon les mêmes conditions, en cas d'absence des premiers ou de tout autre empêchement.
Les bureaux de votre ouvrent leurs portes à 8 heures du matin et terminent à 19 heures, mais l'ambassadeur ou le consul peuvent, en cas de besoin, proroger le vote de deux jours supplémentaires sans que ce dernier dépasse trois jours, y compris celui fixé pour le vote à l'intérieur du Maroc.
Au début du scrutin, le président du bureau de vote est tenu d'ouvrir l'urne électorale et montrer aux personnes présentes qu'elle ne contient aucun bulletin ou enveloppe.
Selon les lois réglementaires, le votant doit, dès son entrée au bureau de vote, montrer sa carte d'identité, son livret de famille ou, en cas de besoin, sa carte d'enregistrement consulaire au secrétaire du bureau qui doit lire à haute voix le nom complet et le numéro d'ordre du votant, avant que ce dernier ne prenne lui-même l'enveloppe portant le cachet de l'ambassade ou du consulat et les deux bulletins de vote sur lesquels sont inscrits respectivement "oui" et "non".
En vertu de l'article 110 du Code électoral, les Marocains inscrits dans les ambassades et les consulats du Royaume, ainsi que les MRE, ont le droit de participer au référendum.
Les Marocains se trouvant à l'étranger dans le cadre d'un voyage touristique ou pour recevoir des soins médicaux ou autres, n'étant pas des MRE, ne peuvent participer au référendum si le jour de la consultation coïncide avec leur séjour à l'étranger.
Par ailleurs, le tri des voix commence dès l'annonce par le président du bureau de vote de la fin du scrutin, conformément aux lois en vigueur.
Le comptage des bulletins de vote commence immédiatement après la fin du tri, suivi de la rédaction, en deux copies, d'un procès-verbal sur le déroulement de l'opération dans les bureaux de vote, en utilisant les imprimés délivrés par le consulat, lequel procès doit être signé par le président et les autres membres du bureau.
23/6/2011
Source : MAP
Grand foyer d'origine de la communauté marocaine vivant à l'étranger, la région du Souss connaît ces dernières années un flux de retour important de la deuxième génération de cette diaspora qui a choisi de s'installer et d'investir à Agadir…Suite
Les Marocains d'Espagne poussent un ouf de soulagement. Désormais, ils pourront prendre part à la vie politique espagnole si le projet de la nouvelle Constitution est adopté. L'article 30 a fait le bonheur des associations et des ONG œuvrant pour les droits des Marocains en Espagne. Il stipule que «Les étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux citoyennes et citoyens marocains, conformément à la loi Ceux d'entre eux qui résident au Maroc peuvent participer aux élections locales en vertu de la loi, de l'application de conventions internationales ou de pratiques de réciprocité». De facto, les Marocains peuvent aussi bénéficier de ce droit sur leur lieu de résidence. Le combat pour l'intégration des Marocains dans leur pays d'accueil a fini par triompher...Suite
Lors du discours royal en date du 17 juin 2011, le Souverain a annoncé une série de mesures constitutionnelles concernant la communauté marocaine résident à l'étranger (MRE). Driss Ajbali, membre et dirigeant du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) s'exprime et décode les aspects institutionnels de la prochaine Constitution…Suite
- Rahma El Mouden: Un parcours inspirant
- Rencontre avec l'autrice et entrepreneure culturelle Chafina Bendahmane
- Immigration en Sicile : 14 000 migrants employés illégalement dans le secteur agricole
- Immigration au Royaume-Uni: Starmer prône une réforme du système
- Cinéma et Migration : Entretien avec le réalisateur Moumen Smihi sur l'évolution de l'image de l'immigré à l'écran