Entre 1.500 et 2.500 personnes fuient chaque jour la Libye, a indiqué vendredi l'ONU alors que la communauté internationale se prépare à des frappes militaires contre Kadhafi.
Entre 1.500 et 2.500 personnes fuient chaque jour la Libye, a indiqué vendredi l'ONU alors que la communauté internationale se prépare à des frappes militaires contre Kadhafi. Alors qu'une zone d'exclusion aérienne pourrait être bientôt mise en place par certains pays, les agences humanitaires ont indiqué dans une conférence de presse qu'elles ne parviennent pas à chiffrer son impact.
Quelque 300.000 personnes ont fui les violences en Libye, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), qui s'attend à ce que 1.500 à 2.500 personnes continuent d'en faire autant chaque jour, a expliqué une porte-parole, Melissa Flemming.
Ces personnes --la majorité étant des migrants-- traversent pour la plupart les frontières tunisienne et égyptienne où elles attendent d'être rapatriées dans leur pays d'origine.
Plus de 50.000 migrants bloqués dans des camps à la frontière en Tunisie et en Egypte ont déjà été évacués. Par ailleurs, des dizaines de milliers d'autres ont été rapatriés vers leurs pays d'origine à bord d'avions et de bateaux mis à disposition par leurs gouvernements.
A ce jour, 6.500 personnes restent encore bloquées en Tunisie, 2.500 en Egypte et 1.500 en Algérie et au Niger, selon l'ONU, appelant les gouvernements des pays donateurs à renouveler "leurs contributions financières et leur appui logistique" pour poursuivre les évacuations.
Quelque 1.490 Libyens ont fui vers l'Egypte mercredi, selon le HCR qui a enregistré une augmentation de ce nombre ces derniers jours.
18/3/2011
Source : BELGA / Lalibre.be
Nombreux sont les Marocains qui ont réussi un parcours professionnel des plus brillants dans les pays d'accueil que ça soit dans la politique, l'économie ou dans d'autres secteurs d'activité.
Soufiane El Allam est parmi ces Marocains du monde qui sont parvenus à se frayer un chemin dans le monde des affaires en dehors de leur pays d'origine.
Agé de 38 ans, Soufiane occupe aujourd'hui le poste de directeur exécutif des ventes dans l'une des plus grandes unités hôtelières dans la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, située sur l'île de palm de Jumeirah à Dubaï.
Après des études supérieures en tourisme à Tanger, ce natif de Settat a quitté le Maroc pour la Suisse où il a suivi un stage de perfectionnement avant d'entamer sa carrière professionnelle dans certains pays du Golfe.
Accéder à cet important poste de responsabilité dans cette unité hôtelière, la deuxième du genre au monde après celle du Bahamas, n'est pas le fruit du hasard mais c'est plutôt le résultat d'une riche expérience professionnelle accumulée pendant plusieurs années, souligne Soufiane.
LA PERSEVERANCE ET L'AMBITION, CLE DE LA REUSSITE
En effet, ce jeune marocain a réussi à se forger un nom dans le secteur de l'hôtellerie dans l'émirat de Dubaï, une des principales destinations du tourisme de luxe et d'affaires dans le monde, après un bref passage dans d'autres pays du Golfe notamment au Bahreïn et en Arabie saoudite.
Bien que le mythe dubaïote n'était qu'un rêve au début, ce jeune marocain, qui a accompagné toutes les étapes de mise en œuvre de ce gigantesque projet depuis son lancement, estime que le dynamisme, la persévérance, l'ambition et la détermination ont permis de concrétiser ce rêve.
La parfaite maîtrise de plusieurs langues et des techniques de communication figurent aussi parmi les facteurs qui ont facilité l'intégration de Soufiane dans cet émirat devenu aujourd'hui un carrefour et un lieu d'attractivité de toutes les nationalités.
LE MAROC TOUJOURS DANS LE CŒUR
En dépit de ce succès dans le pays d'accueil, Soufiane reste toujours fasciné par son pays d'origine et il pense souvent au jour où il pourra retourner chez lui pour contribuer au développement du secteur touristique au Maroc. Soufiane met, dans ce sens, l'accent sur le rôle que peuvent jouer les compétences marocaines à l'étranger dans l'accompagnement du processus du développement du pays en général et dans la réussite de la vision 2020 du tourisme en particulier.
De son avis, le royaume dispose de plusieurs potentialités qui doivent être mieux exploitées pour réussir cette vision et permettre au Maroc de devenir une destination touristique par excellence dans l'ensemble de la région MENA et de la Méditerranée.
Soufiane déplore, par ailleurs, le nombre réduit des campagnes de promotion pour la destination Maroc, soulignant la nécessité de renforcer la présence du Royaume dans les différentes foires et expositions internationales.
Ce cadre marocain insiste aussi sur l'importance de la mise à niveau de l'élément humain qui constitue une condition sine qua none pour la promotion du tourisme. "Dans le secteur touristique, on vend des services d'où le rôle primordial de l'élément humain", estime Soufiane.
Il assure en outre qu'il ne ménagera aucun effort pour contribuer à la promotion de la coopération entre son pays d'origine et celui d'accueil notamment dans le domaine du tourisme, faisant savoir que son poste lui a permis de nouer des contacts avec plusieurs opérateurs touristiques dans le Royaume.
Ce parfait connaisseur des exigences du touriste arabe en général et marocain en particulier a également affirmé que grâce à ces contacts que son établissement hôtelier a signé des conventions avec des agences de voyage marocaines ce qui a permis d'offrir au client marocain un produit notamment des packages répondant à sa demande, contribuant ainsi à la hausse des touristes marocains qui affluent sur cet émirat.
A travers ce parcours brillant, Soufiane donne l'exemple de ces Marocains du monde qui ont réussi en dehors des destinations classiques à savoir l'Europe et l'Amérique du Nord.
17/3/2011, Imad El Honsali et Jaouad Touiouel
Source : MAP
La semaine dernière, Horst Seehofer, le leader de la CSU bavaroise (le parti associé aux chrétiens-démocrates d'Angela Merkel), a relancé le projet d'un amendement constitutionnel qui viserait à obliger les immigrés à apprendre l'allemand. Du moins jusqu'à un certain niveau.
Selon le magazine « Spiegel », la relance de ce débat intervient après la démission du ministère de la Défense de la star de la CDU, Karl Theodor zu Guttenberg, accusé de plagiat pour sa thèse de doctorat. Pour nombre d'opposants, l'intention de Seehofer est de remettre de l'huile sur le feu. Déjà le nouveau ministre de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich (CSU), avait préparé le terrain en déclarant que « rien dans l'histoire ne démontre que l'islam appartient à l'Allemagne ». Une façon pour lui de répondre au président Christian Wullff, qui avait affirmé le contraire en octobre dernier.
Selon l'hebdomadaire, la question de l'intégration revient fréquemment en Allemagne à l'approche d'élections. Cette année doivent se tenir des élections parlementaires dans 7 des 16 Etats fédérés et la prochaine a lieu le 20 mars en Saxe-Anhalt, suivie une semaine plus tard par le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat. Pour « Der Spiegel », le camp des conservateurs est bien décidé à regagner le terrain perdu après sa défaite en février aux élections à Hambourg et une série de sondages défavorables à la CDU-CSU.
D'après des statistiques du bureau de l'immigration et des réfugiés, il y a actuellement quelque 4 millions de musulmans en Allemagne dont 63 % sont d'origine turque. Par ailleurs, le magazine souligne un nouveau phénomène : une inversion du flux migratoire depuis quelques années, notamment avec la Turquie. Ainsi quelque 40.000 personnes sont retournées dans ce pays en 2009 et 30.000 ont immigré de Turquie vers l'Allemagne. Il est vrai que la Turquie a enregistré un taux de croissance de 8 % en 2010 et que le taux de chômage a donné des signes de se réduire.
18/3/2011
Source : Les Echos.fr
Mohamed fait partie des six cents Marocains qui vivent au Japon. «La majorité d'entre eux viennent pour étudier, certains restent après pour acquérir une expérience avant de regagner le Maroc…Suite
Le débat sur la laïcité ne rassure pas les musulmans de France, pour qui les conditions d'un débat serein ne sont pas réunies. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), explicite leurs inquiétudes…Suite
Ils sont plusieurs milliers de ressortissants marocains à avoir plié bagage et rejoint leur mère patrie. La colère arabe ayant frappé de plein fouet la Tunisie, l'Egypte et la Libye, ces rapatriés ne laissent plus rien au hasard. Si leur rapatriement s'est fait tant bien que mal, leur réinsertion dans leur pays reste pour le moment en stand - by…Suite
Arizona ne prendra pas la tête d'une offensive fédérale pour que la Cour suprême dénie le statut de citoyens américains aux enfants nés de parents clandestins – du moins pas cette année", annonce le quotidien de Phoenix. Le 17 mars, le Sénat local a retoqué cinq lois destinées à durcir la lutte contre l'immigration illégale. L'opposition des démocrates et les divisions des républicains ont empêché l'adoption de textes qui, par exemple, menaçaient de prison tout clandestin qui serait pris à conduire une voiture.
18/3/2011
Source : Courrier international
Prêches en arabe, prières de rue, mères d’élèves voilées… Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, promoteur d’un débat controversé, répond.
Votre projet de «débat sur l’islam», qui est devenu un «débat sur la laïcité», puis un «débat sur le pacte républicain» - dans l’ordre ou dans le désordre -, j’avoue que je n’y comprends plus rien…
Chaque mot est important. Ce débat a toujours été un débat sur la laïcité. La grande difficulté que nous avons en France, c’est que généralement, les débats deviennent difficiles quand on a trop tardé à les mettre sur la table. Dans ce cas-là, c’est trente ans de déni. Ce débat doit nous conduire à définir d’abord de ce que peut être une vision moderne de la laïcité, à imaginer une laïcité positive en 2011, puis à évoquer le point particulier que constitue l’organisation de l’islam de France.
En 1989 - j’avais 19 ans et vous 25 -, c’est la première affaire du foulard, suivie de celles de 1994 et 2003. Il y a eu la loi du 15 mars 2004, celle sur la burqa et maintenant un projet de circulaire de Luc Chatel sur les sorties scolaires. Bref, ça fait vingt-deux ans que nous vivons avec le débat sur la laïcité. Il me semble qu’il a eu le temps d’avoir lieu…
On a été dans le déni parce qu’on n’a abordé cette question que ponctuellement, comme vous le rappelez, mais on n’a pas su remettre en perspective la laïcité, réfléchir à ce qu’elle voulait dire. Je souhaite que le débat du 5 avril soit un débat empreint de respect et d’écoute mutuelle. Avec un objectif : aboutir à des décisions et des propositions concrètes. Je proposerai ma définition de la laïcité à l’occasion de ce débat. À mes yeux, la laïcité n’est pas la négation des religions, c’est la liberté pour chacun d’exercer son culte, s’il le souhaite, dans le respect de celui des autres et dans le respect des lois de la République. Certains n’ont pas cette définition, c’est pour cette raison que je voudrais qu’on ait un débat de fond.
Vous avez dit que ce n’était pas à l’Etat de construire des lieux de culte, alors que la construction des mosquées est un problème urgent. Et vous avez déclaré que vous souhaitiez qu’on cesse de parler arabe dans les prêches. Il me semble que la langue des prêches ne regarde pas l’Etat - sauf si quelqu’un des RG veut comprendre ce qu’il s’y dit…
Sur la construction de lieux de culte, il n’est pas question de toucher à la loi de 1905 et à l’interdiction de financements de l’Etat. Sur la question des prêches, j’ai évolué à la suite de mon entretien avec Dalil Boubakeur [le recteur de la Mosquée de Paris, ndlr], que j’ai vu longtemps samedi à l’occasion d’un entretien passionnant. Je crois l’avoir beaucoup rassuré sur l’esprit qui nous anime à l’UMP. Dalil Boubakeur m’a convaincu qu’il fallait faire la distinction entre ce qui relève de la liturgie de chaque religion - qui peut bien sûr être célébrée en arabe, en hébreu ou en latin, et dans laquelle l’Etat n’a pas à interférer - et ce qui relève des messages que l’imam, le rabbin ou le prêtre adresse aux fidèles. Ce message-là doit à mon sens être dit en français.
Pourquoi ? Parce que ce sont des messages politiques ?
Non, parce que ce message est dit par des religieux qui officient dans des lieux de culte français et il s’adresse essentiellement à des Français, il est donc logique qu’il soit en français. La langue de la République est la langue française et les lieux de cultes ne doivent pas être autre chose que des lieux qui se situent à l’intérieur des lois républicaines. C’est ce que j’entends par la formule «islam de France» : un islam qui n’est pas sous l’influence de puissances étrangères.
C’est bien ça, c’est une question politique ou géopolitique, voire sécuritaire…
C’est un élément constitutif de ce débat, mais il n’en représente qu’une part. Evitons caricatures et préjugés. L’exercice des cultes est séparé de l’Etat, mais il se fait sous l’égide des lois de la République. Il y a donc un certain nombre de conditions à respecter, par exemple le fait que des parents n’interdisent pas à leur fille de fréquenter des piscines mixtes dans le cadre de l’Education nationale, qu’une femme ne puisse pas, dans le cadre du service public de la santé, refuser d’être soignée par un médecin homme. C’est dans ce même esprit que j’ai porté avec mes amis députés la loi d’interdiction de la burqa.
Ce débat sur la laïcité intervient quelques semaines après les révolutions tunisiennes et égyptiennes, puis libyennes. Alors qu’on a le sentiment que le monde arabe donne une leçon de démocratie, que tous les experts s’accordent à dire que l’islamisme a été absent de ces révolutions, vous n’avez pas le sentiment d’être complètement à rebours du sens de l’histoire ?
Au contraire, je crois que ça va dans le même sens, même si les deux processus sont indépendants. Quand on voit ce qui se passe dans ces pays qui justement aspirent à un processus démocratique éloigné des fondamentalismes, nous aurions mauvaise grâce de ne pas, de notre côté, fixer des règles qui consistent à ne pas laisser de place aux fondamentalistes.
17/3/2011, HUGUES JALLON
Source : Libération
Il juge que «les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux». Pour Martine Aubry, le ministre de l’Intérieur «se moque des valeurs de la République».
Claude Guéant, le 27 février à l'Elysée. (Philippe Wojazer / Reuters)
A deux jours du premier tour des cantonales, le clin d’oeil assumé aux électeurs tentés par le Front national ne passe pas inaperçu. C’est le nouveau ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, un très proche de Nicolas Sarkozy, qui s’est chargé de ce ratissage du côté de l'extrême droite.
«Les Français à force d’immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale», a-t-il affirmé sur Europe 1. Et de reprendre, pour défendre le débat organisé par l’UMP sur la laïcité, très controversé dans le contexte de progression dans les sondages de Marine Le Pen: «Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu’on leur impose un mode de vie.»
Satisfecit ironique de la présidente du Front national, qui juge Claude Guéant «touché par la grâce». «Il pourrait être adhérent d’honneur du FN, raille Marine Le Pen interrogée par l’AFP, sauf que cela n’annonce que les prochaines élections.» Son père, Jean-Marie Le Pen, minimise, lui, des «paroles verbales» non suivies d’effets.
Interrogé sur le plateau du 20 heures de France 2, François Fillon a lui affirmé ne pas s'attacher «aux tournures de phrases», et a évoqué la question de l'immigration clandestine.
Celle-ci «empêche l'intégration» et «exaspère nos concitoyens», a-t-il dit, qualifiant de «ferme» la politique du gouvernement en la matière.
A gauche, en revanche, on s’étrangle. Pour la première secrétaire du PS, Martine Aubry, le nouveau ministre de l’Intérieur «se moque des valeurs de la République» en tenant ces propos sur les risques d’une «immigration incontrôlée» juste avant les cantonales, tout en «pleurant des larmes de crocodiles en nous disant que le FN augmente».
«Insupportable et politiquement suicidaire»
François Hollande, très probable candidat à la primaire PS, suggère à l’ancien secrétaire général de l’Elysée d’«éviter d’utiliser les mots» du Front national.
Le villepiniste Jean-Pierre Grand qualifie, lui, «d’insupportable» et de «politiquement suicidaire» la sortie de Guéant: «C’est la même chose que d’appeler à voter FN parce que par définition les électeurs préfèrent l’original à la copie», dit-il à l’AFP.
Enfin, sous couvert de l'anonymat, un ténor centriste a pour sa part reconnu que Claude Guéant n'avait «fait que reprendre la rhétorique habituelle de la droite traditionnelle et conservatrice qui fait une partie de l'électorat UMP».
18/3/2011
Source : Libération
Un troisième ferry arrivera, vendredi après-midi, au port de Tanger-Med, avec à abord 1.788 passagers, principalement des Marocains rapatriés de Libye.
Le Ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a indiqué dans un communiqué que ce ferry, le "Mistral", dépêché en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, devrait transporter également des citoyens étrangers originaires de pays frères et amis, notamment l'Egypte (24), l'Algérie (21), la Libye (15) et le Mali (6).
Ce ferry est le troisième du genre mis à la disposition des Marocains résidant en Libye, sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, à la lumière de la conjoncture que traverse ce pays.
Selon le communiqué, toutes les mesures ont été prises, en collaboration avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité et les différentes autorités concernées, pour accueillir les membres de la communauté marocaine dans les meilleures conditions.
17/03/11
Source : MAP
Le jeudi 31 mars 2011, la projection du film Le pont des mots (2009) de Christelle Ploquin-Orluc sera suive du débat autour du thème "langues et migrations"
Reportage pour le centre d’éducation civique des Africaines à Paris, Cours de français, 1965, Janine Niépce © Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration
L’apprentissage du français en France par trois groupes différents des jeunes migrants, des étudiants d’une école commerciale et des touristes montre trois types différents de pratiques linguistiques et attitude à l’égard de la langue française.
Projection du film Le pont des mots (2009) de Christelle Ploquin-Orluc, avec la participation de Claire Extramania, Délégation générale à la langue française et aux langues de France qui a coordonné le dossier "Langues et migrations" de la revue Hommes et Migrations (novembre-décembre 2010).
Le mercredi 23 mars 2011, 20:00, et à l’occasion de la Semaine de la presse et des médias dans l’école, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, FranceTélévisions, le Clémi, Curiosphere.tv et France 5 proposent un débat sur le thème "médias et immigration", animé par Audrey Pulvar et diffusé en direct sur Curiosphere.tv, la webtv éducative de France 5.
Débat animé par Audrey Pulvar :
* Rachid Arhab, journaliste, responsable de l’observatoire de la diversité au sein du CSA ;
* Reynald Blion, manager "Programme Média et Diversité", Conseil de l’Europe ;
* Mercedes Erra, présidente du Conseil d’Administration de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Présidente Exécutive Euro RSCG Worldwide ;
* Marie-France Malonga, sociologue des médias, chargée de cours "Médias et Minorités" à l'université Paris II, auteure de l'étude du CSA sur la représentation des "minorités visibles" à la télévision française (2000) ;
* Edouard Mills Affif, historien, documentariste, auteur de La Saga des Immigrés, 2 documentaires de 52’ sur la représentation des immigrés à la télévision des années 60 à 90.
Un quart des Français a au moins un grand-parent d’origine étrangère. Pourtant, tous les observateurs s’accordent sur le constat selon lequel les représentations de l’immigration, des immigrés et de leurs descendants sont trop souvent négatives, qu’elles sont porteuses d’attitudes discriminatoires, conscientes ou non.
Le Comité interministériel à l'intégration du 10 avril 2003 a établi un programme d'action annuel proposant 55 mesures. Parmi celles-ci, deux initiatives : la création de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration pour faire connaître l’apport des immigrés, souvent ignoré, à la construction et à l’histoire de la France et la création d’un Délégué à la diversité et à l’intégration au sein des groupes France télévisions et RadioFrance, suivie de la mise en place en 2009, d’un comité pour la diversité des chaînes publiques, pour qu’elles soient "la télévision de tous les Français".
Huit ans plus tard, le 23 mars 2011, dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias dans l’école ®, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, le Clémi et France télévisions s’associent pour faire un point sur l’évolution du traitement de l’immigration et de la diversité dans les médias :
- La situation a-t-elle évolué concrètement en France et en Europe ?
- Quelles représentations stéréotypées, voire fausses, les médias véhiculent-ils encore ?
- Nos écrans sont-ils toujours aussi pâles ?
- Les médias communautaires et les nouveaux moyens d’information ouvrent-ils de nouvelles pistes ?
La 10ème édition du festival "Cultures du Maghreb" à Caen (France), se déroule du 25 mars au 17 avril, sous le thème " Héritages…Mémoires vives….Suite
Les services espagnols responsables de la gestion des affaires des immigrés ont été durement critiqués par le Comité des Nations Unies pour l'Elimination de la Discrimination Raciale pour leur comportement à l'égard des immigrés et l'application restrictive, et souvent tendancieuse, de certaines dispositions légales. La violence de genre, les arrestations abusives et le manque de statistiques sont les principales questions auxquelles l’Espagne. est invitée à déployer de grands efforts pour permettre une meilleure visibilité du collectif immigré, des droits et garanties qui lui sont accordées.
Dans son rapport, présenté durant ses sessions (14 février - 11 mars), le Comité a particulièrement attiré l'attention des autorités espagnoles sur l'obligation de «prendre des mesures effectives en vue d'éradiquer la pratique de contrôles d'identité basée sur les parfiles ethniques et raciaux», ce qui est souvent accompagnée de détentions abusives d'étrangers. .
Cette observation a été faite suite à une analyse exhaustive de rapports fournis aussi. bien par le gouvernement que par Amnesty International, SOS Racisme, le Secrétariat Gitan et la Commission Espagnole d'Aide au Réfugié (CEAR). Le Comité onusien a étudié les plaintes déposées contre les pratiques adoptées dans ce sens, et demandé aux autorités espagnoles,
particulièrement le ministère de l'Intérieur, de revoir la Circulaire de Police 1/2010 dans laquelle est ordonnée l'arrestation d'un nombre déterminé d'immigrés (quota), une pratique qui se traduit par l'interpellation et la vulnération des droits des citoyens étrangers»…Suite
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a jugé jeudi sur Europe 1, que les Français "ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux", à cause d'une "immigration incontrôlée".
"Les Français à force d'immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s'imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale", a déclaré Claude Guéant.
"Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu'on leur impose un mode de vie", a insisté le ministre.
Claude Guéant a défendu le débat de l'UMP du 5 avril sur l'islam et la laïcité: "Les décisions qui suivront ce débat, les décisions du gouvernement, permettront aux musulmans de vivre leur religion de façon plus apaisée", a-t-il déclaré.
"Il peut y avoir des dérives et précisément il faut les éviter", a toutefois reconnu le ministre.
Le Conseil Français du culte musulman (CFCM) a annoncé qu'il ne prendrait pas part à ce débat, mercredi soir, à l'issue d'un entretien de ses responsables avec Claude Guéant.
"Je pense que nous avons trouvé un bon terrain d'entente et qu'ils ont compris quelle était la démarche suivie et que cette démarche ne stigmatiserait en aucune façon les musulmans", a affirmé le ministre.
17/3/2011
Source : AFP/La Croix
Janine Hennis, députée du VVD, le parti au pouvoir aux Pays-Bas, a appelé, mardi 15 mars, à une réflexion sur l’interdiction des symboles religieux dans les lieux publics, dans le cadre d'une interview accordée au quotidien néerlandais De Pers. Elle a également abordé la question de la séparation entre la religion et l’Etat.
Pour la députée libérale de 37 ans, Janine Hennis, le voile intégral devrait être interdit dans les universités et les administrations publiques aux Pays Bas, rapporte le site Onislam.net. Elle aurait pris en exemple les cas de la Turquie et de la France, où le port du hijab est interdit dans les lieux publics. Hennis aurait également précisé, lors de son interview, qu’à ses yeux, toutes les religions étaient égales. Ainsi, s’il fallait proscrire le port de symboles religieux en public la décision devrait s’appliquer à toutes les confessions, rapporte le site de Radio Netherlands Worldwide (RNW).
L’empreinte de Wilders?
La position de la députée libérale n’est sans doute pas innocente, quand on sait que, pour s’assurer la majorité des sièges au parlement, son parti, le VVD, a signé une alliance avec le PVV, parti d’extrême droite de Geert Wilders. Taxé d’islamophobe, récemment poursuivi pour des propos litigieux, il avait obtenu d’excellents résultats aux législatives néerlandaises de juin 2010. Il avait axé sa campagne sur des thèmes anti-islam et anti-immigration.
Geert Wilders avait ensuite habilement négocié son soutien au gouvernement de coalition conduit par le parti libéral. Il avait ainsi renoncé à une place dans le gouvernement, assuré son soutien à la coalition entre les Libéraux et le Parti chrétien démocrate (CDA). En échange, Wilders avait obtenu la garantie de voir le gouvernement appliquer certaines de ses idées phares. Cette manœuvre avait fait de M. Wilders l’un des hommes les plus influents du gouvernement alors même qu'il n’y occupait aucun poste.
La position de Janine Hennis, proche de celle de M. Wilders, n'a pas tardé à suciter de nombreuses réactions. Mirjam Sterk, députée CDA, l’autre parti de la coalition, a dénoncé une atteinte à la liberté de religion. « Quel problème le VVD entend-t-il résoudre de cette façon ? », s’est interrogée Mme Sterk. André Rouvoet, leader du parti ChristenUnie, a également pris position pour la liberté de religion, décrivant Janine Hennis comme « une autre libérale pour qui la liberté de religion n’est pas une priorité ». Plus provocateur, Gerard Schouw, député démocrate du D66, a déclaré que le VVD pourrait fusionner avec le parti de Wilders.
Un débat ouvert sur la laïcité
Dans son interview, Janine Hennis a également touché du doigt un autre sujet sensible en engageant un débat sur la séparation entre la religion et l’Etat. Elle a constaté qu’aux Pays-Bas la religion était très impliquée dans la vie politique. Hennis a également constaté que le débat sur la laïcité restait limité en raison des pressions exercées par les partis chrétiens. Elle s’est dite prête à tenir un « débat plus réfléchi sur la séparation entre la religion et l’Etat».
16/3/2011
Source : Yabiladi
Le Conseil Français du Culte Musulman a été reçu ce mercredi 16 mars par Monsieur Claude GUEANT, Ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités locales et de l’immigration.
Cette rencontre a été essentiellement consacrée au projet de débat sur la laïcité.
Monsieur le Ministre a indiqué que ce débat qui concerne tous les cultes, vise à conforter le principe de laïcité dans notre société et à permettre en particulier « aux musulmans de France de se sentir plus à l’aise dans l’exercice de leur culte ».
Tout en prenant acte des propos rassurants de M. le Ministre, le CFCM lui a fait part de la vive inquiétude des musulmans de France et de sa crainte, dans ce contexte sensible, de voir ce débat ouvrir grandes les portes des dérives et des malentendus, à l’instar de celui sur l’identité nationale.
Le CFCM a rappelé son attachement indéfectible au principe de laïcité qui est une chance pour les musulmans de France puisqu’il place tous les citoyens dans une stricte égalité de droits et de devoirs, indépendamment de leurs convictions religieuses ou philosophiques.
Le CFCM, fidèle à sa mission, continuera à dialoguer avec les pouvoirs publics, sur toutes les questions liées à l’exercice du culte musulman dans le respect du droit applicable à tous les cultes et conformément au principe de laïcité.
Quant à la rencontre du 5 avril organisée dans un cadre strictement partisan, le CFCM a indiqué qu’il ne compte pas y participer, conformément à son expression publique sur ce sujet.
16/3/2011
Source : Site du CFCM
Les députés appellent l'UE et ses Etats membres à établir un cadre légal garantissant aux femmes immigrées le droit de posséder un passeport et un permis de séjour individuels.
Le Parlement européen a appelé à l'adoption d'une directive pour lutter contre la violence à l'égard des femmes dans l'Union européenne.
La commission des droits de la femme et de l'égalité des genres a adopté mardi une résolution dans laquelle elle demande la mise en place d'un instrument de Droit pénal sous forme d'une directive de l'UE pour lutter contre les violences fondées sur le genre.
Entre 20 et 25% des femmes en Europe ont subi des actes de violence physique au moins une fois au cours de leur vie et plus de 10% ont été victimes de violences sexuelles avec usage de la force, soulignent les députés.
Les femmes ne bénéficient pas de la même protection à l'encontre de la violence masculine dans toute l'UE, étant donné que les législations nationales et les politiques varient d'un Etat membre à l'autre, ajoutent-ils.
La résolution fait observer également que dans de nombreux cas, les femmes ne parviennent pas à porter plainte pour différentes raisons allant de facteurs économiques, sociaux et culturels à un manque de confiance dans la police et dans le système juridique.
Les Etats membres de l'UE devraient reconnaître le viol et la violence sexuelle contre les femmes comme un crime, souligne la résolution. Ils devraient également veiller à faire poursuivre d'office les auteurs de ce type d'infraction.
Le harcèlement devrait aussi être considéré comme une forme de violence contre les femmes et faire l'objet d'un cadre juridique dans tous les pays de l'Union, estiment les parlementaires.
Ils demandent que des mécanismes soient mis en place pour faciliter l'accès à l'aide juridique gratuite en vue de permettre aux victimes de faire valoir leurs droits partout dans l'Union.
Les députés appellent, par ailleurs, l'UE et ses Etats membres à établir un cadre légal garantissant aux femmes immigrées le droit de posséder un passeport et un permis de séjour individuels.
16/3/2011
Source : MAP/AUfait
Deux films Marocains figurent dans la programmation des activités culturelles de la semaine de la Francophonie célébrée actuellement dans la ville de Séville (Andalousie, Sud de l'Espagne), sous le thème " histoires de voyages et des voyageurs ".
Il s'agit du "Grand voyage" d'Ismael Ferroukhi et de "Mémoire en détention" de Jilali Farhati, deux films Marocains en rapport avec la thématique retenue pour cette semaine culturelle organisée par le consulat de France à Séville en collaboration avec d'autres consulats de pays francophones dont le Maroc.
Le film de Jilali Ferhati, projeté mardi dernier, raconte l'histoire d'un jeune délinquant, qui au sortir de prison, se met à la recherche du parent d'un ancien compagnon de cellule devenu amnésique durant sa longue détention.
Tous deux vont vivre un incroyable périple à la recherche d'indices.
Quant au "Grand Voyage" d'Ismael Ferroukhi, qui sera proposé au grand public vendredi prochain, il raconte le pèlerinage à la Mecque d'un père et d'un fils résidents en France, que tout sépare, mais qui décident d'entreprendre un long de voyage de 5.000 km en voiture depuis la France jusqu'à l'Arabie Saoudite.
La semaine de la francophonie qui devra prendre fin le 20 mars prochain, le jour même où est célébrée la journée internationale de la Francophonie en hommage à la langue Française que partagent quelque 280 millions de personnes dans 70 pays de par le monde, propose de faire découvrir au public Espagnol " les œuvres, les auteurs et les artistes du monde Francophone à travers un cycle
cinématographique, des conférences, des expositions et des concerts ", souligne-t-on du côté des organisateurs.
Lors de la présentation des activités de cette manifestation culturelle aux côtés de la Consul Général de France à Séville, le Consul du Maroc, Mohamed Said Doulfakar a relevé les relations étroites que maintient le Royaume avec l'Organisation internationale de la Francophonie depuis son adhésion à cet organisme en 1981.
" Depuis cette date, ces relations n'ont cessé de s'accroître et de se développer pour comprendre non seulement la coopération culturelle mais également l'aide au développement et la coopération en matière de démocratie ", a tenu à souligner le diplomate Marocain.
16/03/11
Source : MAP
"Racines arabo-islamiques du Portugal à l'époque médiévale: Le Gharb Al-Andalus et la formation du Royaume", est le thème d'une conférence animée, mercredi soir, par le professeur Hermenegildo Fernandes, de l'Université de Lisbonne.
Cette conférence a pour objectif d'expliquer la relation entre la formation du Royaume de Portugal et la présence arabo-musulmane dans la péninsule ibérique, "surtout parce que nous avions une présence très active dans la période finale des Almoravides et des Almohades", a déclaré à la MAP, M. Fernandes.
L'ambassadeur du Portugal à Rabat, M. Joao Rosa La, a pour sa part, indiqué que cette conférence, qui s'inscrit dans le cadre des échanges culturels entre le Maroc et le Portugal, a permis de mettre la lumière sur une période importante de l'histoire du Portugal, marquée notamment par la présence arabo-musulmane.
"Nous partageons un héritage commun et nous reconnaissons tant l'importance de la présence portugaise au Maroc que celle arabo-musulmane au Portugal", a-t-il insisté, rappelant que les arabes et les musulmans occupent "une partie très importante de la matrice portugaise".
Lors de cette conférence, le professeur Hermenegildo Fernandes a donné plusieurs exemples de l'héritage arabo-musulman, des témoignages de la présence almohades et des structures du Gharb Al-Andalus, citant les trois villes exemplaires Mértola (Martula), Evor (Yabura) et Lisbonne (Ushbuna).
Il s'est penché notamment sur le Royaume de Portugal comme produit idéologique d'une "reconquête", "une identité avant la formation du Portugal- Le Gharb Al-Andalus" et "Le Gharb dans l'Al-Andalus : Histoire d'une périphérie".
"La constitution du Taghr inférieure et la rébellion de Ibn Marwan Al-Jilliqi", "Un jalon dans l'histoire du Taghr inférieure : la militarisation sous les almoravides et les almohades" et "La nouvelle Lisbonne musulmane" figurent également parmi les sujets traités par M. Hernandes.
17/03/11
Source : MAP
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