samedi 20 avril 2024 03:22

Les participants au colloque international sur "la présence musulmane en Andalousie" ont appelé à la création d'un institut spécialisé dans la culture andalouse à Chechaouen.

Les participants ont incité, dans des recommandations qui ont couronnées les travaux de cette rencontre initiée par l'ISESCO en collaboration avec l'Association mondiale de la Dawa islamique et l'Association de la Dawa à Chefchaouen, les universités, les instituts scientifiques en Espagne à ouvrir leurs portes aux étudiants chercheurs dans le domaine de l'histoire andalouse et à leur apporter l'aide nécessaire.

Ils ont de même invité le Vatican et l'église espagnole à faciliter l'accès aux archives traitant des Morisques au profit des étudiants, mettant l'accent sur l'impératif d'explorer des approches nouvelles à même de favoriser le dialogue entre les civilisations et la coopération entre les deux rives de la Méditerranée.

Soulignant l'importance d'une utilisation optimale des médias pour faire connaître l'histoire de l'Andalousie et des Morisques, les participants ont invité les établissements d'éducation et les départements concernés à accorder un intérêt particulier à l'enseignement de l'histoire andalouse dans sa globalité, et à multiplier les efforts pour préserver ce patrimoine et l'inscrire dans le registre du patrimoine de l'humanité.

Les participants à ce colloque de deux jours ont débattu de plusieurs thèmes, dont "la présence islamique en Andalousie (711-1492)", "les manuscrits et les documents arabes et étrangères portant sur le patrimoine andalou, "la culture andalouse et sa place dans les études et les recherches académiques et les préoccupations de la société civile", et "le patrimoine andalou et sa symbolique dans l'alliance des civilisations et le dialogue des cultures".

Le colloque, qui a connu la participation d'une quarantaine de professeurs chercheurs, universitaires et intellectuels venant, outre le Maroc, d'Espagne, de Tunisie, d'Egypte, d'Arabie Saoudite, et du Koweït, ainsi que de représentants de plusieurs associations, a été marqué également par l'organisation d'une exposition sur "l'histoire de l'Andalousie et des Morisques" et la présentation d'un ouvrage de l'historien Mohamed Ibn Azzouz Hakim intitulé "Atlas maâssat Al Andalous".

Source : MAP

Le Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (CineMed), dont la 31-ème édition a eu lieu du 23 octobre au 1er novembre, a décerné une Bourse d'aide au développement au projet de long métrage "Chroniques de la cour de récré" du Marocain Brahim Fritah, apprend-on auprès des organisateurs.

Seize projets, dont "L'Amante du Rif" de la Marocaine Narjiss Nejjar, ont été sélectionnés cette année et présentés publiquement les 29 et 30 octobre par leurs réalisateurs et producteurs.

A l'issue des consultations, le Jury a récompensé "Chroniques de la cour de récré" par la Bourse décernée par le ministère français des Affaires étrangères, "Une famille libanaise" de Nadim Tabet (Liban) par la Bourse attribuée par l'Organisation internationale de la Francophonie, "Paradis" de Shimon Shai (Israël) par la Bourse octroyée par le Centre national français de la cinématographie, "Nu allongé" de la Tunisienne Kaouther Ben Hania par la Bourse de la Région Languedoc-Roussillon et "Les Deux vies d'Abderrahmane" du Français Philippe Faucon par la Bourse décernée par l'Association "Beaumarchais".

Il convient de rappeler que deux films marocains étaient en compétition lors de cette édition. Il s'agit du court métrage "Le bal des suspendus" d'El-Mehdi Azzam et du documentaire "Les damnés de la mer" de Jawad Rhalib.

Un autre court métrage marocain "Fatma" de Samia Charkioui a été programmé, quant à lui, dans la série panorama.

Créé en 1979, le Festival propose chaque année une semaine d'immersion totale dans la culture méditerranéenne. Fort de son succès, il est devenu international en 1989 en ouvrant une section compétition et accueille aujourd'hui près de 200 Âœuvres par édition.

Le CineMed, qui reste un véritable événement culturel et un lieu de rencontres et d'échanges autour de projections cinématographiques, a pour vocation de montrer au grand public des films peu connus et des acteurs et réalisateurs de grands talents qui se consacrent à cette culture méditerranéenne unique au monde.

Cette édition a vu la projection de plusieurs avant-premières, 12 longs métrages en compétition et 20 autres en panorama, 20 courts métrages en compétition et 20 autres en panorama ainsi que 10 documentaires en compétition.

Source : MAP

Les migrations sont un phénomène mondial, dont la complexité réside dans le fait qu'il est souvent traité d'un point de vue uniquement territorial ce qui empêche les pays d'y apporter des solutions efficientes, ont souligné, samedi à Marrakech, les participants à la 2ème World Policy Conference (WPC).

Les participants à une session intitulée "Migrations" ont ajouté que l'ensemble des solutions, jusque-là apportées à ce phénomène ce sont montrées inefficaces d'autant plus que la question des migrations a pris une dimension encore plus sécuritaire, notant que certaines mesures prises ces dernières années tel que le renforcement du contrôle dans les frontière n'ont pu qu'engendrer un développement spectaculaire de groupes mafieux spécialisés dans le trafic d'êtres humains.

Ils ont tenu à ajouter également que les changements climatiques, le développement des moyens d'information et de communication, la recrudescence de l'insécurité et de l'instabilité dans nombre de régions du globe, le vieillissement des populations des pays d'accueil, sont autant de facteurs qui incitent à la mobilité.

Un tel phénomène a eu pour conséquence directe de fragiliser les sociétés et de donner naissance à des phénomènes encore plus dangereux tels que l'extrémisme, la prolifération du crime ou encore la montée de trafic de drogue, ont-ils expliqué, s'interrogeant sur la manière d'aborder la question du développement tout en la liant à la migration.

Ils ont aussi remis en cause l'approche de l'immigration sélective qui a pour conséquence directe la fuite des cerveaux vers les pays du Nord, estimant que la manière selon laquelle ce phénomène est abordé jusqu'à présent ne peut pas durer dans le temps.

"Il ne peut y avoir de mondialisation à visage humain ni de gouvernance mondiale si on ne reconnaît pas le droit de tout un chacun de décider de son lieu de résidence", ont-ils dit, mettant l'accent sur le changement très profond que connaissent actuellement les migrations internationales.

Et de poursuivre que si traditionnellement les pays du nord menaient leurs propres politiques, il est désormais impératif de traiter ces questions dans le cadre d'une concertation entre les pays d'accueil et ceux d'origine.

Les participants ont, par ailleurs, tenu à préciser que les transferts des travailleurs migrants vers leurs pays d'origine se chiffrent à 300 milliards de dollars alors que les aides publiques sont estimées à seulement 120 milliards de dollars.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette conférence, initiée par l'Institut français des relations internationales (IFRI), servira d'occasion pour les 120 participants représentant près de 30 pays de se pencher sur sept axes principaux liés notamment à la "gouvernance politique", au "droit international", à "la gouvernance économique et financière", aux "mouvements migratoires", "énergie et climat", "santé et environnement", "eau, agriculture et alimentation".

Source : MAP

Les participants à une rencontre à Montréal sur les "murs et frontières en relations internationales" ont plaidé, vendredi, pour la levée de toute genre de barrières pour édifier "un monde et une mondialisation plus justes, plus humains et plus ouverts ".

"Les murs sont dans les têtes avant d'être sur le sol, entraînant hostilité mutuelle, xénophobie et ségrégation, dans le souci de se prémunir contre la perception des menaces extérieures voire intérieures", ont fait savoir les participants à cette rencontre réunissant des universitaires et des chercheurs en relations internationales représentant différents pays, dont le Maroc.

Ils ont indiqué que 20 ans après la chute du mur de Berlin, "murs et barrières délimitent encore d'importantes frontières dans le monde et même si la barrière physique disparue, un mur subsiste toujours dans les têtes".

Les différents panélistes, dont des chercheurs, universitaires et experts au sein du Centre d'Etudes internationales de Rabat, se sont interrogés sur la question du retour du mur en relations internationales et les facteurs qui ont conduit à cette résurgence de cette culture des barrières.

"L'après-guerre froide et l'après 11 septembre ont vu apparaître des murs frontaliers, symboles que l'on croyait disparus dans les affres de la décolonisation" et "définitivement éradiqués" avec la chute du mur de Berlin, ont-ils déploré.

Ces conférenciers ont fait savoir que depuis le 11 septembre 2001, des "murs", frontières physiques, sont réapparus dans plusieurs régions notamment en Palestine et à Chypre et à la frontière mexicano-américaine et au Cachemire tels des "symboles de sécurité" révélant une nouvelle ère des relations internationales.

Ils ont relevé qu'aux murs frontaliers connus sont venus s'ajouter, après la guerre froide, l'annonce de plus d'une vingtaine d'"ouvrages maçonnés" pour marquer les frontières infra et interétatiques.

Pour séparer ou protéger, la version actuelle du mur pourrait correspondre à la "polarisation" du monde à la suite des attentats du 11 septembre 2001 et constitue le révélateur d'une nouvelle ère des relations internationales, fondée sur la "perception" de l'autre, indique-t-on lors de ce colloque organisé par la Chaire Raoul-Dandurand de l'Université de Québec à Montréal (UQAM).

Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de voir dans quelle mesure ce possible "retour" du mur en relations internationales pourrait être "symptomatique d'une nouvelle ère des relations internationales".

Il s'agissait d'explorer le rôle encore insuffisamment étudié de la place des murs dans les relations internationales en favorisant une perspective multidisciplinaire sur diverses problématiques dont "la récurrence ou le déclin des murs", "les murs infranationaux", "les murs entre droit international, droit local et absence de droits", "les murs anti immigration entre pays forts et faibles : un échec de la diplomatie de bon voisinage?", "les murs et les identités", "les stratégies de contournement des murs", "murs mentaux et souveraineté", "murs économiques" et "l'industrie des murs, les no man's lands générés par les murs".

Parmi les thèmes abordés lors de cet événement, qui a vu la participation d'une centaine de conférenciers, figurent aussi les murs de l'histoire, discours globalisant, retour des frontières, le droit du mur, les murs de droit, impacts des murs, les murs et les identités et des études de cas.

Source : MAP

L'exposition itinérante "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui retrace l'histoire de l'émigration marocaine dans ce pays a fait escale, samedi à Essaouira, dernière étape de sa tournée dans le Royaume.

La cérémonie de vernissage de cette exposition a eu lieu samedi soir en marge du festival des Andalousies Atlantiques en présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président du festival, M. Driss El Yazami, président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Ahmed Herzenni, président du conseil consultatif des droits de l'Homme et M. Nabil El Kharroubi, gouverneur de la province d'Essaouira.

L'exposition est un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne et enfin l'héritage commun des Maroco-Britanniques.

Le travail est l'aboutissement d'un projet s'étalant sur deux années portant sur l'histoire orale et visuelle de la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, qui remonte au XIXème siècle.

Réalisée par Mme Myriam Cherti, chercheur en sciences sociales à l'université de Sussex, l'exposition explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre cet héritage commun.

Elle a été présentée au Royaume-Uni de décembre 2008 à mars 2009. D'abord à la prestigieuse British Library à Londres, puis dans cinq grandes villes "St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh" et a attiré de très nombreux visiteurs.

Pour Mme Cherti, l'objectif de cette exposition est triple. D'abord, elle invite le plus large public à découvrir et à réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées, créer un environnement favorable aux Maroco-britanniques pour partager la diversité de leurs histoires de migration et enfin montrer la façon dont cette communauté a enrichi l'environnement culturel de la société britannique d'aujourd'hui.

L'exposition, montée par le CCME et qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, comprend trois parties. "Les Premiers liens" soulignent la relation de longue date entre le Maroc et la Grande-Bretagne par la voie des échanges diplomatiques, sociaux et culturels.

Ensuite, le volet "Histoires occultées" met en lumière les récits de vie des Marocains qui sont arrivés en Grande-Bretagne depuis les années 1960, tandis que la partie "l'Héritage partagé" présente la manière dont le patrimoine marocain est perçu et utilisé par les artistes maroco-britanniques et les artistes non marocains.

Cette section attire également l'attention sur le patrimoine collectif des maroco-britanniques en mettant en valeur leur identité dynamique et complexe.

Dans une déclaration à la MAP, M. El Yazami a indiqué que l'exposition rend hommage aux pionniers de l'émigration. "C'est montrer aussi la diversité de l'émigration et l'apport de ces émigrés à la culture marocaine", explique-t-il.

Le choix d'Essaouira s'explique par "la grande histoire qu'entretient Mogador avec la grande Bretagne", a-t-il ajouté.

Selon des chiffres fournis à cette occasion, entre 50.000 et 55.000 Marocains vivent actuellement en Grande-Bretagne et qui se sont arrivés dans ce pays en quatre phases.

Dans les années 60, les travailleurs peu qualifiés principalement du Nord du Maroc qui se sont installés à Londres et Edimbourg, alors que de plus petites concentrations venant de Meknès et Oujda ont choisi Crawley et Trowbridge pour s'établir.

Viennent après le regroupement familial dans les années 70 et l'émigration de jeunes professionnels et entrepreneurs semi-qualifiés dans les années 80.

La dernière étape est celle qui est récente (années 90) où des professionnels hautement qualifiés commencent à arriver, dont beaucoup travaillent actuellement dans le secteur financier, particulièrement à Londres.

Essaouira constitue la dernière étape après celles de Tanger (7 au 28 septembre) et Rabat (16 au 26 octobre).

Source : MAP

Un grand colloque scientifique international interdisciplinaire pour la commémoration du 400ème anniversaire de l'expulsion des Morisques d'Espagne a été organisé les 28 et 29 octobre à Rabat et se tient les 30 et 31 octobre à Casablanca par l'Institut des Etudes Hispano-Lusophones (Unité de Recherche sur la Moriscologie) de l'Université Mohammed V-Agdal, Rabat et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Ben Msik, Casablanca (Laboratoire Maroc et monde occidentaux).

Organisé avec la participation de partenaires comme le ministère de la Communauté marocaine à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le ministère de la culture, la Bibliothèque nationale, la Fondation Al Saoud, le colloque est une occasion de revenir sur une histoire toujours d'actualité avec la nécessité du dialogue, de la tolérance dans un espace où l'immigration est de l'ordre du quotidien.

L'objet du colloque est le patrimoine et l'histoire morisques. Il est réparti sur divers axes comme l'historiographie morisque : état des lieux, les antécédents et les répercussions de l'expulsion des Morisques, les Morisques de la diaspora, les transferts culturels et techniques.

Les objectifs du colloque c'est de commémorer, de la rive sud, le IVè centenaire de l'expulsion et l'exil des Morisques d'Espagne et ouvrir le champ à différentes lectures et analyses de la question morisque, faire de ce colloque un espace scientifique interdisciplinaire de rencontre de chercheurs et spécialistes dans le domaine, instaurer des débats riches et constructifs en mesure de révéler la vie religieuse des morisques, leur condition socio-économique et leur vicissitude identitaire, à même d'analyser les causes, les préambules et les conséquences de leur expulsion, promouvoir les études moriscologiques au Maroc en tant que champ de recherche interdisciplinaire, réfléchir sur des questions telle que la nécessité d'une relecture et une réécriture de l'histoire pour pouvoir édifier un nouveau message.

Les Morisques, de l'espagnol moriscos (petit maure) sont les musulmans d'Espagne nouvellement convertis au catholicisme à la suite de la reconquête de l'Andalus, la chute de Grenade le 2 janvier 1492, l'entrée triomphale des Espagnols à Grenade après le retrait du dernier roi de la dynastie des Abou Nasr Abou Abdillah. Avant les Morisques c'était les Mudéjars ces musulmans en Espagne qui, avec l'avancée de la Reconquête et devenus des vassaux des chrétiens, étaient autorisés à vivre et à pratiquer librement leur religion. C'était la période de tolérance avant l'entrée en scène de l'Inquisition.

Celle-ci a fait qu'après 7 siècles de vie et de civilisation en Espagne, les Musulmans furent invités à se convertir au catholicisme ou à quitter le territoire. Pour ne pas vivre la tragédie de l'expatriation, les Morisques vont jouer le jeu de la conversion de façade. Mais l'église de l'Inquisition ne va surtout pas ajouter foi à leur sincérité: les Morisques étaient présumés poursuivre leurs pratiques religieuses musulmanes en cachette. Ils vont être accusés de collusion avec les Turcs, redoutables ennemis des chrétiens. Il faut attendre un siècle de 1505 à 1609, un sombre siècle de persécutions et de clandestinité confessionnelle, pour que la décision définitive d'expulsion intervienne. Il s'agirait d'un demi million de personnes qui vont être déportées de leur pays en grande partie vers les côtes du Maghreb notamment le Maroc. Du moins si l'on compte aussi les nombreuses familles qui avaient fuit les persécutions bien avant les édits d'expulsion de 1609.

L'Espagne catholique triomphale qui avait étendu son espace vital au Nouveau Monde et ses richesses aurifères, rêvait de pureté catholique du peuple élu, béni de Dieu. C'est pourquoi elle avait commencé d'abord par l'expulsion des juifs, quelque 120 mille personnes selon des estimations de spécialistes. Ensuite ce fut le tour des musulmans. Il y avait aussi des raisons économiques: on spoliait des terres, des biens des expulsés. Ceux-ci par ailleurs connaissaient un taux de croissance démographique inquiétant pour les chrétiens dans certaines régions. Sur le chemin de l'expatriation et de l'exil, les expulsés vont, en plus, être la cible de toute une armée de voleurs et de criminels dont les responsables de navires qui vont essayer de les dépouiller des biens que les déportés furent autorisés à acheminer vers le pays d'accueil, le Maroc notamment. Une tragédie qui va éveiller une grande émotion chez des Européens de l'époque. Les principaux ports d'embarquement vers le Maroc vont être Malaga, Gibraltar, Tarif et Cadix.

Les expulsés qui ont pu regagner la terre ferme vont s'installer dans des villes comme Tétouan, Salé et Rabat. Celles-ci furent marquées par les empreintes des nouveaux arrivants qui y apportèrent leur savoir-faire dans tous les domaines: architecture, artisanat, art culinaire etc. Soit une immense richesse en transfert de savoir pour le pays d'accueil. A Salé ce sera le lancement de l'aventure des Corsaires salétins qui vont organiser dans la ville à un moment donné une véritable république où vont se réfugier des marins chevronnés renégats européens, hollandais, anglais, français qui vont combattre auprès des anciens andalous. Ceux-ci vont écumer les côtes espagnoles pour capturer des bateaux avec leur cargaison de marchandises venue notamment de l'Amérique et vont même jusqu'à effectuer des incursions surprises à l'intérieur du territoire espagnol en mettant la main sur tout ce qu'il trouvent sur leur chemin notamment des prisonniers qu'ils emmènent à Salé en attendant le paiement de rançons.

Source : L'Opinion

l'UE envisage des vols charters européens

Les dirigeants européens ont décidé vendredi de lancer un projet de vols charters financés par l'UE pour l'expulsion vers les pays d'origine des migrants en situation irrégulière, à l'initiative de la France et malgré des réserves de la Commission européenne.

Dans un document adopté à l'issue d'un sommet à Bruxelles, ils demandent "l'examen de la possibilité d'affréter régulièrement des vols de retour communs financés par l'agence Frontex", l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'UE.

Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy s'est félicité de l'initiative.

"Personne n'aurait pu imaginer, il y a quelques années, que des gouvernements de gauche, de droite, du sud et du nord se mettent d'accord sur le principe que quelqu'un qui n'a pas respecté les règles, doit être ramené chez lui par avion, par train ou par tout autre moyen de façon digne", a dit M. Sarkozy au cours d'une conférence de presse.

"C'est un progrès considérable", a-t-il estimé. "Il faut aller plus loin, je veux des gardes-frontières européens", a-t-il ajouté.

"L?Europe ne doit plus être le théâtre des drames de l?immigration irrégulière. Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour renforcer, au niveau européen, la lutte contre les filières. La décision prise aujourd?hui par les Chefs d?Etat et de Gouvernement européens est une étape décisive pour la construction d?une véritable police européenne aux frontières" a affirmé le ministre français de l'Immigration, Eric Besson dans un communiqué.

La proposition de charters européens est directement inspirée par une demande française, soutenue par l'Italie. La France et la Grande-Bretagne ont organisé un vol commun à la mi-octobre pour emmener à Kaboul trois Afghans renvoyés de France et 24 expulsés de Grande-Bretagne.

Dans un entretien publié vendredi par le quotidien français La Croix, le vice-président de la Commission européenne Jacques Barrot, chargé des questions d'immigration, a toutefois mis en garde contre le "tout sécuritaire".

"Les États doivent trouver le point d'équilibre entre la part sécuritaire et la part d'humanité", a-t-il souligné.

M. Barrot avait déjà réagi après l'organisation du vol commun franco-britannique en demandant aux autorités nationales de "s'assurer au préalable que les migrants concernés ne souhaitent pas demander une protection internationale".

Vendredi, l'UE a invité sa présidence suédoise et la Commission européenne "à intensifier le dialogue avec la Libye sur la gestion des migrations et sur les mesures à prendre par rapport à l'immigration clandestine, y compris la coopération en mer, les contrôles aux frontières et la réadmission".

Beaucoup de migrants clandestins d'Afrique en partance pour les rives européennes traversent la Méditerranée à partir du territoire libyen.

Selon l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), les clandestins sont soumis à "des conditions de vie inhumaines" dans des camps libyens.

A la demande de Paris et de Rome, l'UE a également affirmé que "les accords de réadmission" sont un moyen "important" de lutter contre l'immigration clandestine.

"Ces accords soulèvent de nombreuses interrogations, du fait de leur opacité (peu d?informations données aux parlements nationaux et à la société civile) et de leurs conséquences au regard du respect des droits fondamentaux des migrants", a estimé pour sa part l'ONG Migreurop qui regroupe plusieurs dizaines d'associations européennes et africaines, dont la Cimade.

Source : AFP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur effectuera, du 2 au 6 novembre prochain, une visite de travail à Bordeaux en France.

Cette visite sera une opportunité pour rencontrer les membres de la communauté marocaine établis dans la circonscription consulaire du Consulat Général du Royaume du Maroc à Bordeaux notamment les acteurs associatifs qui jouissent d'un intérêt particulier dans le programme gouvernemental, a indiqué un communiqué de ce département.

Au cours de son séjour, M. Ameur aura une série de rencontres avec les responsables bordelais notamment le maire de la ville, les présidents du Conseil régional et du Conseil général et le préfet de police de Bordeaux, ajoute-t-on de même source.

Le ministre tiendra également des séances de travail avec les responsables de certaines institutions chargées des affaires des retraités et des anciens combattants marocains Résidents dans cette Circonscription Consulaire en vue de conclure des partenariat permettant de renforcer l'action sociale au profit des démunis.

Source : Biladi

Les Français sont très majoritairement favorables au débat sur leur "identité nationale", qui a été annoncé par le ministre de l'Immigration Eric Besson et sera lancé dans les prochains jours, en dépit de la forte opposition de la gauche.

Selon un sondage publié dimanche par le quotidien Le Parisien, 60% des Français approuvent le grand débat que le gouvernement veut lancer dans le pays à partir de lundi, contre 35% qui jugent que c'est une mauvaise chose. Les sympathisants de gauche y sont favorables à 50%, ceux de droite à 72%, selon cette enquête réalisée par l'institut CSA.

L'idée de ce débat avait été lancée le 25 octobre par Eric Besson, porte-voix de la politique d'immigration ferme et décomplexée prônée depuis son élection par le président Nicolas Sarkozy.

L'opposition de gauche juge "dangereux" un tel débat, soulignant la difficulté à définir l'identité nationale d'un pays façonné par les vagues successives d'immigration.

Elle accuse aussi Nicolas Sarkozy de brandir de nouveau ce thème, lancé pendant sa campagne présidentielle de 2007 et destiné, selon elle, à séduire l'électorat d'extrême droite.

Selon Eric Besson, des réunions seront organisées dans les préfectures et sous-préfectures dès lundi, rassemblant associations, enseignants, élèves et parents d'élèves, syndicats, dirigeants d'entreprises, élus nationaux et européens.

Le débat doit s'achever avant le 28 février, avec la présentation par le ministre de la synthèse générale de ces travaux, qui doivent s'articuler en deux parties: "identité nationale", avec la question "qu'est-ce qu'être Français aujourd'hui?", et "apport de l'immigration à l'identité nationale".

Dans son sondage, le Parisien interroge également l'échantillon de Français sur les éléments constitutifs de "l'identité de la France".

La langue française est jugée "très importante" ou "assez importante" par 98% des sondés, l'hymne national La Marseillaise et le drapeau bleu-blanc-rouge respectivement par 77% et 88% des personnes interrogées.

Lorsqu'ils sont interrogés sur l'accueil des immigrés, les Français répondent à 31% qu'il est "très important" et à 42% qu'il est "assez important" pour "l'identité de la France", selon ce sondage.

AFP

Les migrations sont un phénomène mondial, dont la complexité réside dans le fait qu'il est souvent traité d'un point de vue uniquement territorial ce qui empêche les pays d'y apporter des solutions efficientes, ont souligné, samedi à Marrakech, les participants à la 2ème World Policy Conference (WPC).

Les participants à une session intitulée "Migrations" ont ajouté que l'ensemble des solutions, jusque-là apportées à ce phénomène ce sont montrées inefficaces d'autant plus que la question des migrations a pris une dimension encore plus sécuritaire, notant que certaines mesures prises ces dernières années tel que le renforcement du contrôle dans les frontière n'ont pu qu'engendrer un développement spectaculaire de groupes mafieux spécialisés dans le trafic d'êtres humains.

Ils ont tenu à ajouter également que les changements climatiques, le développement des moyens d'information et de communication, la recrudescence de l'insécurité et de l'instabilité dans nombre de régions du globe, le vieillissement des populations des pays d'accueil, sont autant de facteurs qui incitent à la mobilité.

Un tel phénomène a eu pour conséquence directe de fragiliser les sociétés et de donner naissance à des phénomènes encore plus dangereux tels que l'extrémisme, la prolifération du crime ou encore la montée de trafic de drogue, ont-ils expliqué, s'interrogeant sur la manière d'aborder la question du développement tout en la liant à la migration.

Ils ont aussi remis en cause l'approche de l'immigration sélective qui a pour conséquence directe la fuite des cerveaux vers les pays du Nord, estimant que la manière selon laquelle ce phénomène est abordé jusqu'à présent ne peut pas durer dans le temps.

"Il ne peut y avoir de mondialisation à visage humain ni de gouvernance mondiale si on ne reconnaît pas le droit de tout un chacun de décider de son lieu de résidence", ont-ils dit, mettant l'accent sur le changement très profond que connaissent actuellement les migrations internationales.

Et de poursuivre que si traditionnellement les pays du nord menaient leurs propres politiques, il est désormais impératif de traiter ces questions dans le cadre d'une concertation entre les pays d'accueil et ceux d'origine.

Les participants ont, par ailleurs, tenu à préciser que les transferts des travailleurs migrants vers leurs pays d'origine se chiffrent à 300 milliards de dollars alors que les aides publiques sont estimées à seulement 120 milliards de dollars.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette conférence, initiée par l'Institut français des relations internationales (IFRI), servira d'occasion pour les 120 participants représentant près de 30 pays de se pencher sur sept axes principaux liés notamment à la "gouvernance politique", au "droit international", à "la gouvernance économique et financière", aux "mouvements migratoires", "énergie et climat", "santé et environnement", "eau, agriculture et alimentation".

MAP
Les participants à une rencontre à Montréal sur les "murs et frontières en relations internationales" ont plaidé, vendredi, pour la levée de toute genre de barrières pour édifier "un monde et une mondialisation plus justes, plus humains et plus ouverts ".

"Les murs sont dans les têtes avant d'être sur le sol, entraînant hostilité mutuelle, xénophobie et ségrégation, dans le souci de se prémunir contre la perception des menaces extérieures voire intérieures", ont fait savoir les participants à cette rencontre réunissant des universitaires et des chercheurs en relations internationales représentant différents pays, dont le Maroc.

Ils ont indiqué que 20 ans après la chute du mur de Berlin, "murs et barrières délimitent encore d'importantes frontières dans le monde et même si la barrière physique disparue, un mur subsiste toujours dans les têtes".

Les différents panélistes, dont des chercheurs, universitaires et experts au sein du Centre d'Etudes internationales de Rabat, se sont interrogés sur la question du retour du mur en relations internationales et les facteurs qui ont conduit à cette résurgence de cette culture des barrières.

"L'après-guerre froide et l'après 11 septembre ont vu apparaître des murs frontaliers, symboles que l'on croyait disparus dans les affres de la décolonisation" et "définitivement éradiqués" avec la chute du mur de Berlin, ont-ils déploré.

Ces conférenciers ont fait savoir que depuis le 11 septembre 2001, des "murs", frontières physiques, sont réapparus dans plusieurs régions notamment en Palestine et à Chypre et à la frontière mexicano-américaine et au Cachemire tels des "symboles de sécurité" révélant une nouvelle ère des relations internationales.

Ils ont relevé qu'aux murs frontaliers connus sont venus s'ajouter, après la guerre froide, l'annonce de plus d'une vingtaine d'"ouvrages maçonnés" pour marquer les frontières infra et interétatiques.

Pour séparer ou protéger, la version actuelle du mur pourrait correspondre à la "polarisation" du monde à la suite des attentats du 11 septembre 2001 et constitue le révélateur d'une nouvelle ère des relations internationales, fondée sur la "perception" de l'autre, indique-t-on lors de ce colloque organisé par la Chaire Raoul-Dandurand de l'Université de Québec à Montréal (UQAM).

Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de voir dans quelle mesure ce possible "retour" du mur en relations internationales pourrait être "symptomatique d'une nouvelle ère des relations internationales".

Il s'agissait d'explorer le rôle encore insuffisamment étudié de la place des murs dans les relations internationales en favorisant une perspective multidisciplinaire sur diverses problématiques dont "la récurrence ou le déclin des murs", "les murs infranationaux", "les murs entre droit international, droit local et absence de droits", "les murs anti immigration entre pays forts et faibles : un échec de la diplomatie de bon voisinage?", "les murs et les identités", "les stratégies de contournement des murs", "murs mentaux et souveraineté", "murs économiques" et "l'industrie des murs, les no man's lands générés par les murs".

Parmi les thèmes abordés lors de cet événement, qui a vu la participation d'une centaine de conférenciers, figurent aussi les murs de l'histoire, discours globalisant, retour des frontières, le droit du mur, les murs de droit, impacts des murs, les murs et les identités et des études de cas.

MAP
L'exposition itinérante "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui retrace l'histoire de l'émigration marocaine dans ce pays a fait escale, samedi à Essaouira, dernière étape de sa tournée dans le Royaume.

La cérémonie de vernissage de cette exposition a eu lieu samedi soir en marge du festival des Andalousies Atlantiques en présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président du festival, M. Driss El Yazami, président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Ahmed Herzenni, président du conseil consultatif des droits de l'Homme et M. Nabil El Kharroubi, gouverneur de la province d'Essaouira.

L'exposition est un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne et enfin l'héritage commun des Maroco-Britanniques.

Le travail est l'aboutissement d'un projet s'étalant sur deux années portant sur l'histoire orale et visuelle de la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, qui remonte au XIXème siècle.

Réalisée par Mme Myriam Cherti, chercheur en sciences sociales à l'université de Sussex, l'exposition explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre cet héritage commun.

Elle a été présentée au Royaume-Uni de décembre 2008 à mars 2009. D'abord à la prestigieuse British Library à Londres, puis dans cinq grandes villes "St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh" et a attiré de très nombreux visiteurs.

Pour Mme Cherti, l'objectif de cette exposition est triple. D'abord, elle invite le plus large public à découvrir et à réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées, créer un environnement favorable aux Maroco-britanniques pour partager la diversité de leurs histoires de migration et enfin montrer la façon dont cette communauté a enrichi l'environnement culturel de la société britannique d'aujourd'hui.

L'exposition, montée par le CCME et qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, comprend trois parties. "Les Premiers liens" soulignent la relation de longue date entre le Maroc et la Grande-Bretagne par la voie des échanges diplomatiques, sociaux et culturels.

Ensuite, le volet "Histoires occultées" met en lumière les récits de vie des Marocains qui sont arrivés en Grande-Bretagne depuis les années 1960, tandis que la partie "l'Héritage partagé" présente la manière dont le patrimoine marocain est perçu et utilisé par les artistes maroco-britanniques et les artistes non marocains.

Cette section attire également l'attention sur le patrimoine collectif des maroco-britanniques en mettant en valeur leur identité dynamique et complexe.

Dans une déclaration à la MAP, M. El Yazami a indiqué que l'exposition rend hommage aux pionniers de l'émigration. "C'est montrer aussi la diversité de l'émigration et l'apport de ces émigrés à la culture marocaine", explique-t-il.

Le choix d'Essaouira s'explique par "la grande histoire qu'entretient Mogador avec la grande Bretagne", a-t-il ajouté.

Selon des chiffres fournis à cette occasion, entre 50.000 et 55.000 Marocains vivent actuellement en Grande-Bretagne et qui se sont arrivés dans ce pays en quatre phases.

Dans les années 60, les travailleurs peu qualifiés principalement du Nord du Maroc qui se sont installés à Londres et Edimbourg, alors que de plus petites concentrations venant de Meknès et Oujda ont choisi Crawley et Trowbridge pour s'établir.

Viennent après le regroupement familial dans les années 70 et l'émigration de jeunes professionnels et entrepreneurs semi-qualifiés dans les années 80.

La dernière étape est celle qui est récente (années 90) où des professionnels hautement qualifiés commencent à arriver, dont beaucoup travaillent actuellement dans le secteur financier, particulièrement à Londres.

Essaouira constitue la dernière étape après celles de Tanger (7 au 28 septembre) et Rabat (16 au 26 octobre).

MAP

Les participants à la 1ère édition du "Forum de la création au Maroc'' ont plaidé, samedi à Casablanca, pour l'élaboration d'une charte nationale sur la culture, une sorte de feuille de route pour promouvoir la création.

Lors de la séance de clôture de cette rencontre-débat de trois jours organisée par la Fondation des cultures du monde, ils ont estimé que ce projet fondateur devrait être réalisé avec la contribution et le partenariat de tous, intellectuels, artistes, acteurs associatifs et pouvoirs publics, appelant à l'ouverture d'un débat national pour assurer les conditions d'une relance vigoureuse de la création au Maroc.

Tout en insistant sur l'importance de mobiliser des budgets conséquents dans cette oeuvre de longue haleine, ils ont aussi plaidé pour un partenariat agissant entre les créateurs et les entrepreneurs et la construction de nouveaux espaces de culture tels les cinéma, les galeries et les conservatoires de musique.

D'où, pour M. Driss Alaoui Mdaghri, Président de la fondation, l'importance de ce Forum qui tentera dorénavant de contribuer à la dynamique du dialogue entre les cultures et les penseurs de tous horizons en apportant notamment des réponses à un nombre de questions fondamentales.

Le Forum sera aussi à l'avenir une occasion pour mettre en présence des acteurs associatifs, des intellectuels, des décideurs et des professionnels des médias afin de réfléchir ensemble et de vive voix sur la situation de la culture au Maroc, a assuré M. Mdaghri.

Et de soutenir que le Maroc, engagé dans la voie du développement et de la démocratie, se doit de prendre conscience de la place qui échoit à la culture dans ce processus.

Une telle démarche impose, à ses yeux, d'assumer, de consolider et de promouvoir la culture marocaine dans le cadre de la construction d'une identité forte qui soit, en même temps, capable de s'ouvrir au monde, de donner et de recevoir. Elle doit permettre, a-t-il ajouté, de préparer le terreau pour la créativité dans tous les domaines, seul gage d'un développement durable.

Les participants à cette première édition ont tenté de relever les caractéristiques les plus profondes de la culture marocaine, ses "réalisations positives'', ses lacunes et ses difficultés en se basant sur l'histoire culturelle du Maroc depuis l'indépendance et aussi sur la situation culturelle dans le monde. Les éclairages ont porté sur les Arts plastiques et photo, l'Architecture, l'urbanisme, le design, les Arts vivants (musique, danse, théâtre, cirque), la littérature ou encore le cinéma et la vidéo.

Une exposition générale permettant un contact direct avec les oeuvres de création dans les divers domaines concernés a été aussi montée en marge de ce Forum qui a aussi consacré exclusivement une autre à la photo.

MAP
Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a indiqué que son pays "compte accueillir entre 240.000 et 265.000 nouveaux résidents permanents en 2010, soit le même nombre d'immigrants que les dernières années".

"Même si d'autres pays ont réduit leurs niveaux d'immigration pour faire face à court terme à la conjoncture économique difficile à l'échelle mondiale, le gouvernement maintient ses niveaux d'immigration pour répondre aux besoins économiques à moyen et à long terme du pays", a déclaré le ministre qui a déposé, vendredi, le Rapport annuel au Parlement sur l'immigration de 2009.

"En 2010, le Canada accueillera encore un nombre de nouveaux résidents permanents plus grand que le nombre moyen annuel des années 1990", a affirmé le ministre dans un communiqué ajoutant que "le plan de 2010 met l'accent sur l'immigration économique afin de soutenir l'économie du Canada pendant et après la reprise économique actuelle".

Et d'ajouter que "l'amélioration du Programme fédéral des travailleurs qualifiés fait partie de l'engagement global du gouvernement du Canada à l'égard de la modernisation du système d'immigration afin de maximiser sa contribution à notre croissance économique globale".

MAP
La coopération maroco-allemande dans ses aspects techniques à travers l'action de la GTZ et financiers par le biais des prestations de la banque publique KFW a été, vendredi à Casablanca, au centre d'une table ronde, initiée dans le cadre des journées allemandes au Maroc (28-30 octobre).

Les participants ont souligné que la coopération maroco-allemande, caractérisée par un esprit innovateur pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté, constitue l'un des plus importants piliers des relations entre les deux pays.

Cette coopération, ont-ils précisé, a bénéficié depuis son lancement, dans les années 60, d'une enveloppe de 1,7 milliard d'euros (20 milliards de dirhams) alloués principalement à la gestion des ressources en eau, à l'environnement et au changement climatique et au développement économique durable à travers notamment le soutien à l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

Le secteur de l'eau potable et de l'assainissement est le plus important de la coopération bilatérale maroco-allemande, ayant bénéficié d'une enveloppe de 400 millions euros depuis 1980 destinés à améliorer l'alimentation en eau potable au profit de 8 millions de personnes notamment dans le milieu rural, souligne-t-on.

Dans le domaine de l'environnement et du changement climatique, la coopération a porté sur quatre axes relatifs à la protection de l'environnement urbain et dépollution industrielle, la gestion de la protection environnementale, la lutte contre la désertification et surtout les énergies renouvelables.

Les intervenants ont, dans ce sens, rappelé que l'Allemagne a co-financé les premiers parcs éoliens, en particulier les deux parcs éoliens de Tanger et celui d'Essaouira, avec un soutien financier évalué à 100 millions euros.

S'agissant du soutien aux projets de l'INDH, la contribution allemande a porté notamment sur le soutien de petites et moyennes entreprises, appui à la création des centres de formation par apprentissage au sein des entreprises et le financement de micro-finance.

Les intervenants ont, par ailleurs, annoncé que les deux parties se réuniront au cours du mois de novembre prochain pour définir les contours de la coopération au développement pour la période 2010-2012.

Le "dialogue démocratique" était lui aussi au menu de ces journées germaniques avec la présentation du travail accompli par six Fondations allemandes notamment l'organisation de forum pour le débat et l'échange des points de vue entre le Maroc et l'Allemagne ou encore entre le Maghreb et l'Europe autour de questions politiques, administratives, scientifiques ou ayant trait à la société civile.

Les journées allemandes au Maroc coïncident avec la célébration par l'Allemagne, du 19ème anniversaire de sa réunification et le 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

MAP
Deux anciens combattants marocains, dont le relogement provisoire dans un hôtel avait été dénoncé vendredi par des élus d'opposition (PS) comme des "expulsions abusives", ont regagné leurs appartements samedi à Bordeaux, a indiqué l'organisme de logement social InCité.

"Il n'y a pas de procédure d'expulsion" visant ces deux anciens combattants marocains, âgés de 76 et 77 ans, qui doivent être relogés de façon définitive d'ici la fin de l'année, a affirmé Elizabeth Touton, maire-adjointe (UMP) de Bordeaux en charge du logement et présidente de la société InCité.

"Un rendez-vous avait été fixé pour lundi. Ils ont souhaité rentrer chez eux dès aujourd'hui (samedi), ils y sont", a-t-elle dit lors d'un point de presse.

Selon l'élue, les deux locataires, les derniers d'un immeuble qui doit être réhabilité, ont été relogés jeudi dans un hôtel meublé après avoir fait état de leur crainte en raison de la présence d'un squatteur dans le bâtiment. Une porte blindée a depuis été installée.

AFP

La contribution de la femme au développement durable a été au centre des travaux de la troisième journée du Congrès international des femmes investisseurs arabes, qui se tient du 28 au 30 octobre à Skhirat.

Les différents participants ont ainsi souligné l'importance du rôle joué par les femmes arabes dans le développement socio-économique de leurs pays, défiant tous les obstacles psychologiques et matériels.

Dans ce cadre, la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, a affirmé que "l'encouragement de l'entreprise féminine au Maroc s'inscrit dans le cadre d'une approche intégrée de promotion des droits des femmes et de l'institutionnalisation de la dimension genre dans les politiques publiques".

Les Marocaines, comme dans tous les autres pays du monde arabe, sont de plus en plus présentes dans l'activité économique du pays et ont, de tout temps, participé au soutien économique de leurs familles et leur communauté, a ajouté la ministre, déplorant, toutefois, que les femmes chefs d'entreprise dans le Royaume ne constituent que 12 pc de l'ensemble des chefs d'entreprise.

Appelant à des mesures d'accompagnement pour favoriser la participation des femmes aux processus de prise de décision et renforcer ses capacités, Mme Skalli a affirmé que l'encouragement de "l'entrepreunariat féminin est de nature à aider notre région à relever les défis de développement humain durable".

Abondant dans le même sens, le directeur des études et des prévisions financières, au ministère de l'Economie et des Finances, M. Mohamed Chafiki, a indiqué que l'adoption de l'approche genre dans l'élaboration du budget général vise la construction d'une société moderniste fondée sur l'égalité des chances.

L'intégration de cette approche dans le budget permet essentiellement une bonne utilisation des crédits à partir de l'identification des besoins aussi bien que l'autonomisation des femmes, a-t-il dit.

Pour sa part, M. Abou Sayf Azzarrouk de la Banque Islamique pour le développement (BID), a présenté la stratégie de la banque pour l'intégration de la femme dans le développement durable, qui vise à promouvoir le rôle de la femme dans le processus de développement dans les pays membres.

Il a, à cet égard, fait savoir qu'une instance consultative féminine a été créée au sein de la BID, qui a pour rôle la formulation des recommandations pour l'élaboration des stratégies de la banque.

Les responsables du groupe Banque Populaire ont mis l'accent, quant à eux, sur le rôle de la femme au sein de leur groupe, précisant que 39,6 pc des effectifs de la Banque sont des femmes et que 6 femmes siègent au conseil de surveillance, 7 dans les directoires et 68 sont des directrices d'agences.

Les femmes investisseurs clientes du groupe ont un haut niveau d'instruction et sont âgées de 30 à 45 ans, alors que 50 pc ont une expérience professionnelle, ont-ils souligné.

Le Congrès international des femmes investisseurs arabes est organisé par l'Union des femmes investisseurs arabes (UFIA), sous le thème "Quelle stratégie de développement de l'investissement au féminin".

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation se propose notamment l'élaboration de solutions alternatives et la mise en place de toute une panoplie de plans pour la consolidation de l'investissement au féminin.

MAP
La commission interministérielle chargée de l'émigration a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Dans une allocution prononcée lors d'une réunion, jeudi à Rabat, de la commission destinée à l'examen de ce programme, le Premier ministre M. Abbas El Fassi a incité les départements gouvernementaux concernés à conjuguer leurs efforts en vue de garantir la réussite de ce programme d'urgence, de façon à perpétuer les liens culturels et spirituels entre les MRE et leur mère patrie, indique un communiqué de la Primature.

M. El Fassi a en outre relevé l'importance de ce chantier auquel le gouvernement a accordé un intérêt particulier, conformément aux Hautes Orientations Royales visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie à l'étranger, aux engagements pris dans le cadre de la déclaration gouvernementale et aux objectifs de la stratégie tracée dans le cadre du plan national pour la promotion de la situation des MRE.

L'importance du dossier, a-t-il ajouté, réside dans le fait qu'il représente un axe central de la politique publique concernant les MRE en vue de préserver leur identité nationale dans ses diverses dimensions et consolider leur attachement à la Mère patrie.

M. El Fassi a également indiqué que les objectifs et contenus des cursus scolaires en vigueur n'accompagnent plus les profondes mutations qu'a connues la communauté marocaine et les changements socio-économiques et politiques qu'ont connus les pays d'accueil. Cette situation, a poursuivi le Premier ministre, requiert une mise à niveau des programmes scolaires et leur adaptation culturelle aux nouvelles conditions.

Dans le même ordre d'idées, le Premier ministre a souligné la nécessité de répondre à l'une des principales revendications des MRE à savoir la réforme du système d'éducation destiné à cette frange qui représente 10 pc des Marocains et qui soutient l'économie nationale grâce à ses transferts qui constituent la première source de devises, et ce malgré la crise économique mondiale, ce qui confirme son attachement à son pays d'origine.

Le gouvernement, a précisé M. El Fassi, a mis en oeuvre toutes les mesures nécessaires pour relever les défis liés à ce chantier, dans le cadre d'une stratégie destinée aux MRE visant à préserver leur identité nationale et leur culture authentique et les aider à respecter la culture du pays d'accueil et mieux s'y intégrer.

Il a également évoqué les conclusions de l'étude réalisée sur l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'immigration.

Cette étude, a-t-il ajouté, a décelé de profonds dysfonctionnements et lacunes qui menacent l'enseignement officiel et parallèle notamment concernant la gouvernance, les ressources humaines, les dispositions pédagogiques, les mécanismes de gestion ainsi que le désengagement de certains pays d'accueil des conventions bilatérales.

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a présenté un exposé sur les axes principaux du programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et de la culture arabes aux enfants des MRE pour la période de 2009/2013, programme élaboré à partir du diagnostic de la situation de cet enseignement.

Ce diagnostic, a indiqué M. Ameur, a permis de mettre le doigt sur les dysfonctionnements concernant notamment l'approche pédagogique, le manque de ressources humaines, la multiplicité des intervenants et le chevauchement des missions.

A partir de ce diagnostic, le programme, qui a été adopté, s'articule autour de deux axes à savoir l'amélioration de l'enseignement officiel à travers la révision des attributions des différents intervenants, la mise à disposition des manuels scolaires, l'augmentation de l'effectif des enseignants de 50 pc et l'amélioration de leurs conditions ainsi que l'élaboration d'un manuel pédagogique spécial.

Le second axe comprend le développement des systèmes complémentaires à travers des partenariats avec les associations, la mise en place d'un programme culturel intégré, l'ouverture de centres culturels et l'encouragement de l'enseignement à distance et de l'enseignement à la demande.

Ont pris part à cette réunion, M. Mohamed El Yazghi, ministre d'Etat, M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques, M. Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement, Mme Latifa Labida, Secrétaire d'Etat chargé de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M.Omar Azzimane, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger ainsi que des représentants des départements ministériels concernés.

MAP

Depuis peu, le ministère des Affaires étrangères a mis en ligne un site à l'adresse www.consulat.ma destiné à faciliter les démarches administratives auprés des consulats aussi bien pour les Marocains résidant à l'étranger que pour les étrangers.

Le site permet la prise de rendez-vous, l'otention de prestations et de documents à distance sans oublier, naturellement, les informations utiles sur les points de contacts consulaires, les procédures administratives...

Source : La Vie éco

Les dirigeants européens envisagent de demander vendredi la création de vols charters financés par l'UE pour l'expulsion des migrants en situation irrégulière, mais la Commission européenne et certains pays se montrent encore très réservés.

La proposition est inscrite dans un projet de texte final du sommet des dirigeants européens qui s'est ouvert jeudi à Bruxelles et s'achèvera vendredi.

Le document demande "l'examen de la possibilité de vols charters réguliers financés par Frontex", l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'UE, ou de "vols communs".

Ce texte doit toutefois encore faire l'objet de discussions car la formulation générale du passage consacré à l'immigration est jugée "trop répressive" par plusieurs délégations et devrait être "retouchée", a indiqué un diplomate.

"La formulation ne passera pas comme ça", a confié ce diplomate sous couvert de l'anonymat.

La proposition de charters européens est directement inspirée par une demande française, soutenue par l'Italie. La France et la Grande Bretagne ont organisé un vol conjoint à la mi-octobre pour emmener à Kaboul 3 Afghans renvoyés de France et 24 expulsés de Grande-Bretagne.

Et le ministre français de l'Immigration Eric Besson a dit récemment souhaiter la mise en place de vols conjoints "sous bannière européenne" pour le retour forcé de migrants dans leurs pays d'origine.

Le vice-président de la Commission Jacques Barrot, chargé des questions d'immigration, a également mis en garde contre le "tout sécuritaire" dans un entretien accordé au quotidien français La Croix à paraître vendredi.

"Les États doivent trouver le point d'équilibre entre la part sécuritaire et la part d'humanité", a-t-il expliqué.

M. Barrot avait déjà réagi après l'organisation du vol commun franco-britannique, en soulignant que "le retour forcé de migrants de nationalité afghane dans leur pays doit respecter trois conditions strictes".

"Les autorités nationales doivent s'assurer au préalable que les migrants concernés ne souhaitent pas demander une protection internationale" et "si une demande de protection internationale a été faite, les autorités nationales doivent s'assurer que cette demande a fait l'objet d'une instruction rigoureuse aboutissant à son rejet", avait-il ajouté.

"De plus, il est impératif que les autorités nationales s'assurent que la vie des migrants irréguliers reconduits ne soit pas mise en danger une fois de retour en Afghanistan", avait-il insisté.

Source : Le Monde

L'association s'alarme du «mépris des droits» des étrangers en attente d'expulsion et appelle à la mobilisation contre l'ouverture d'un nouveau centre «ultra-sécuritaire» en Seine-et-Marne.

Des centres de rétention de plus en plus carcéraux et déshumanisants, où les situations individuelles passent à l'arrière plan: c'est le tableau que dresse la Cimade, seule association présente à ce jour dans les lieux de rétention, où transitent les sans-papiers. L'association présentait ce matin son rapport annuel, véritable radiographie de chacun des 23 centres et 12 locaux de rétention administrative en France.

En 2008, 32.284 personnes de 163 nationalités ont été enfermées de 24 heures à 32 jours dans des centres de rétention en métropole, a décompté l'association. Dont 118 familles avec 222 enfants.

Même si «globalement, les conditions en rétention sont correctes», la Cimade s'alarme de la dégradation du «climat général» dans les centres, du fait d'un «mépris de plus en plus grand des droits des étrangers placés en rétention» allant de pair avec la «politique du chiffre». L'association s'inquiète aussi de l'état déplorable des lieux déplorables des lieux de rétention de l'outre-mer, comme à Mayotte.

L'association dénonce la dimension «de plus en plus carcérale» des centres, et d'une manière générale la «banalisation de l'enfermement» et «l'industrialisation de la rétention», qui plongent les personnes retenues dans une grande détresse. La Cimade constate de fréquentes automutilations et tentatives de suicides (neuf au centre de rétention de Vincennes pour le seul mois de mai 2009).

Nouveau centre «totalement déshumanisé»

En témoigne, selon la Cimade, l'ouverture programmée d'un nouveau centre de rétention au Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, véritable «méga-structure ultra sécuritaire». Ce complexe de deux fois 120 places viendra s'ajouter au centre de 140 places (le maximum autorisé par la réglementation) déjà existant dans cette commune.

Une telle concentration de personnes va favoriser le développement de tensions et violences en même temps qu'elle compliquera la tâche des intervenants, selon la Cimade, qui décrit un centre «immense, totalement déshumanisé, dont toutes les portes sont blindées, où tout est fait pour limiter le contact entre les personnes», équipé «de détecteurs de mouvements et de caméras dans tous les sens».

Ce rapport de la Cimade, dressant un état des lieux exhaustif de chacun des centres, pourrait bien être le dernier du genre. Car l'association devrait être bientôt amenée, au terme d'un bras de fer engagé il y plus d'un an avec le ministère d' lmmigration et de l'Identité nationale, à partager avec d'autres sa mission d'assistance dans les centres de rétention. Et donc renoncer à sa vue d'ensemble...  «Pluralisme» nécessaire, pour le gouvernement, «marginalisation» assurée des associations, pour la Cimade, convaincue que cet «éclatement» ne pourra «que réduire les droits des étrangers», en empêchant toute action globale et en mettant en concurrence par appel d'offre les associations.

Source : Liberation.fr

Dix-huit Marocains arrêtés à quelques mètres de la frontière espagnole. Billet de retour en poche, bagages à la main, ils l'ont été alors qu'ils rentraient vers le Maroc. C'est une des illustrations des "dérives" et "absurdités" de la politique gouvernementale dont s'alarme la Cimade. Cette association, à ce jour seule habilitée à intervenir dans les centres de rétention administrative (CRA), a présenté, jeudi 29 octobre, son rapport annuel 2008.

Les centres de rétention frontaliers regorgent de migrants arrêtés comme ce groupe de Marocains sur le chemin du retour. Parce qu'il s'agit de faire du chiffre, pour être dans les objectifs. "Des touristes font eux aussi les frais de cette obsession", souligne la Cimade qui a aussi rencontré, dans les CRA, des étrangers vivant régulièrement dans un autre pays de l'Union européenne venus visiter un proche.

POLITIQUE DU CHIFFRE

En 2008, 32 268 personnes ont été placées en rétention. Un tiers a été présenté à l'embarquement d'un avion pour être expulsé. Très souvent vers un autre pays européen. En effet, près d'un tiers des reconduites effectives réalisées depuis les CRA concerne des étrangers renvoyés, en vertu du règlement européen Dublin II, vers un Etat voisin par lequel ils ont transité. "Autant de personnes qui risquent fortement de revenir", note Damien Nantes, un des responsables de l'association.

Si l'on connaît l'objectif d'expulsion que se fixe le gouvernement chaque année (27 000 en 2009), aucun chiffre officiel n'a jamais été communiqué sur le coût de cette politique. La Cimade a calculé qu'elle s'élève à plus d'un demi-milliard d'euros (533 millions). Pour arriver à ce résultat, l'association s'est appuyée sur un rapport sénatorial et une étude de la Cour des comptes sur la gestion des CRA. Ainsi, chaque expulsion (20 000 en 2008) coûterait 27 000 euros.

Une "somme considérable" qui témoigne, pour la Cimade, des "moyens démesurés et disproportionnés" employés pour atteindre des objectifs d'expulsion planifiés chaque année.

Au-delà de ses aspects "coûteux" et "à bien des égards inefficaces", l'application de cette politique, insiste-t-elle, "entraîne nécessairement une réduction des droits des étrangers et des atteintes graves aux droits fondamentaux de la personne humaine".

Les conditions d'accueil en rétention (à l'exception de l'outre-mer) se sont pourtant améliorées au fil des ans. En 2005, l'Etat s'est engagé dans un vaste plan triennal de rénovation des CRA. L'objectif étant de faire passer de 1000 à 2700 le nombre de places, "tout en étant irréprochable sur la qualité de leur accueil pour pouvoir légitimer un objectif quantitatif d'éloignements" de sans-papiers.

Source : Le Monde


L'Internationale des Services Publics (ISP), une fédération mondiale de syndicats du secteur public, soulignera la situation désespérée des travailleurs migrants dans le monde du 2 au 5 novembre 2009 à l'occasion des Journées de la Société Civile qui auront lieu dans le cadre du 3ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD). L'ISP lancera un appel pour un accès plus large à des services publics de qualité, un travail décent et des politiques économiques qui soient équitables pour à la fois les travailleurs et les efforts de développement dans leurs pays.

« Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer ce défi », a déclaré Peter Waldorff, secrétaire général de l'ISP, faisant allusion au thème du forum, Integrating Migration Policies into Development Strategies for the Benefit of All (L'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement pour le bénéfice de tous). « Les pays industrialisés attirent les meilleurs talents du reste du monde. Cela représente une situation particulièrement critique pour les sept millions de travailleurs dans les soins sociaux et de santé que nous représentons. Les pays industrialisés avec des populations vieillissantes font venir ces travailleurs pour répondre à une pénurie de main-d'oeuvre sans leur accorder d'avantages ou de droits puis veulent les renvoyer chez eux ».

Selon les chiffres des Nations Unies, il y a environ 200 millions de personnes qui vivent à l'extérieur de leur pays de naissance, générant plus de 300 milliards de dollars de versements qui partent vers leurs pays d'origine. Les participants de l'ISP sont inquiets quant à l'impact social et économique sur les familles, les communautés et l'équité entre les sexes sur le lieu de travail, et préconisent des lois migratoires équitables et des politiques de développement durables.

Le FMMD est divisé en deux parties : les Journées de la Société Civile, du 2 au 3 novembre, verront plusieurs experts de l'ISP participer à des discussions clés sur les migrations et le développement. Les 4 et 5 novembre, des représentants des gouvernements se réuniront dans le cadre d'un dialogue inter-états afin de discuter et de débattre de propositions.

Source : Business Wire

Les associations d'aide aux étrangers, qui militent pour le respect des personnes, utilisent à présent un nouvel angle d'attaque en interpellant les pouvoirs publics et les contribuables sur le coût des expulsions de migrants, accusant le gouvernement "d'opacité" en la matière. "Le gouvernement mène depuis plusieurs années une politique de communication débridée sur les chiffres des expulsions, mais reste d'une totale opacité sur le poids budgétaire de ses choix", affirme à l'AFP Damien Nantes, l'un des responsables de la Cimade, qui consacre à cette question un chapitre de son rapport annuel 2008 présenté jeudi.

"Si le gouvernement veut parler chiffres, alors parlons de tous les chiffres !", ajoute-t-il, alors que le ministère de l'Immigration, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire. Damien Nantes souligne que les associations de défense des droits des étrangers "trouvent intéressant d'aborder les choses sous un autre angle que les droits humains en interpellant le gouvernement et les contribuables sur l'aspect financier des expulsions". Le réseau Migreurop, qui regroupe une quarantaine d'associations et des chercheurs spécialisés dans les politiques migratoires, a également consacré une page à cette question dans son Atlas des migrants en Europe publié en octobre chez Armand Colin. Pascaline Chappart, qui l'a rédigée, relève que même si la loi organique à la loi de finances (Lolf) est censée permettre une meilleure évaluation des dépenses de l'État, le projet de loi de finances pour 2009 affirme que "le calcul complet d'une reconduite à la frontière n'est actuellement pas possible".
533 millions d'euros consacrés chaque année aux expulsions

Pourtant, souligne Damien Nantes, "depuis 2008, nous possédons pour la première fois des outils permettant des évaluations". Les estimations actuelles reposent notamment sur un rapport à la commission des finances du Sénat remis fin 2008 par le sénateur Pierre Bernard-Reymond et sur un document de juin 2009 de la Cour des comptes sur la gestion des lieux de rétention. Le sénateur UMP des Hautes-Alpes montre ainsi que l'État consacre environ 394 millions d'euros par an pour la garde et l'escorte (gendarmerie et police) des migrants dans les centres de rétention administrative (CRA). Les sommes directement engagées par le ministère de l'Immigration font également apparaître 80,8 millions d'euros pour les dépenses annuelles de fonctionnement, dont 42 millions pour les billets d'avion, train ou bateau. La Cour des comptes fait pour sa part état de frais d'investissement liés à la construction et à l'agrandissement des CRA s'élevant à 174 millions d'euros entre 2006 et 2008.

En revanche, certains frais n'ont pas pu être évalués comme ceux liés au fonctionnement des services des préfectures ou au coût des contentieux liés à la rétention. Sans prendre en compte ces coûts supplémentaires, "la somme consacrée chaque année aux expulsions s'établit à 533 millions d'euros", estime la Cimade dans son rapport, précisant ainsi que chacune des 20.000 reconduites forcées réalisées en 2008 aurait coûté au moins 27.000 euros à l'État, soit un calcul voisin de celui de Migreurop. Tandis que la Cimade dénonce une politique "coûteuse" et "inefficace", Migreurop s'interroge : "L'impossibilité d'un calcul des coûts des reconduites à la frontière ne serait-elle pas finalement plus politique que mathématique ? "

Source : Le Point

Le système français de détention et d'expulsion des mineurs étrangers isolés qui arrivent à Paris par voie aérienne met ''gravement en danger'' ces enfants, a indiqué jeudi à Paris Human Rights Watch.

Ces conclusions sont basées sur un rapport de 71 pages intitulé : ''Perdus en zone d'attente : protection insuffisante des mineurs étrangers isolés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle'' produit par l'organisation (Accéder au rapport WRW).

En 2008, la police aéroportuaire a éloigné un tiers des 1.000 mineurs étrangers isolés qui sont arrivés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle à Paris. Ceux-ci sont vu refuser le droit d'accès au territoire français, rapporte la même source, qui rappelle que ces mineurs sont placés dans le même lieu de détention que les adultes.

''Il est fréquent que les policiers menacent d'expulsion des mineurs qui n'ont pas plus de six ans, obligent les enfants à se déshabiller pour les soumettre à des fouilles corporelles, les menottent lors de trajets vers des hôpitaux et ordonnent des examens d'âge gênants même dans les cas où il ne fait aucun doute que l'enfant a moins de 18 ans'', fait remarquer le document.

Pour Human Rights Watch, ''les policiers français tirent parti de la vulnérabilité des mineurs sur le plan émotionnel et physique, les intimidant et exerçant des pressions pour qu'ils signent des documents qui, sans qu'ils le sachent, leur font renoncer à certains droits dont ils jouissent pourtant''.

''L'argument de la France selon lequel ces mineurs ne sont jamais entrés en France est absurde. Les traiter ainsi est irresponsable et dangereux'', soutient Simone Troller, chercheur à la division Droits de l'enfant de Human Rights Watch, citée dans le rapport.

Source : APS

La caravane-débat qui sera organisée du 6 novembre au 25 décembre dans différentes villes du Royaume, autour du projet d'autonomie au Sahara marocain, ambitionne d'élargir le débat entre les différentes composantes de la société sur les objectifs de ce projet novateur, a-t-on annoncé mercredi soir à Casablanca.

Lors d'une rencontre avec la presse, les représentants des Associations organisatrices de cet événement ont indiqué que cette caravane, lancée à l'échelle nationale, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se propose d'apporter un éclairage nouveau sur la proposition d'autonomie au Sahara marocain, qui s'inscrit dans le cadre du projet sociétal démocratique et moderniste lancé par SM le Roi.

Cette caravane, organisée sous le thème : "Oui, Autonomie ", consiste notamment en l'organisation de rencontres-débats dans nombre de villes du Royaume sur cette initiative, avec l'adhésion et l'implication d'acteurs nationaux de divers horizons (politique, économique, social, artistique et médiatique), a-t-on souligné, précisant que la caravane vise également à refléter l'unanimité des Marocains autour de la solution d'une autonomie élargie au Sahara.

Cette manifestation d'envergure se veut aussi un espace de partage d'idées, d'échange et de dialogue, ainsi qu'un témoignage voire un message destiné à la communauté internationale, à ses instances et organisations, signifiant l'adhésion de toutes les composantes du peuple marocain à la proposition d'autonomie, expression idoine combinant unité, démocratie et progrès, a-t-on ajouté.

La possibilité d'élargir cette manifestation à d'autres est envisagée,

en même temps que la possibilité d'organiser une campagne d'explication des objectifs de la proposition d'autonomie dans les écoles, par le biais des académies du ministère de l'éducation nationale.

La caravane est organisée par les Associations "Ribat Al Fath", "Fès Saïss" et "Grand Atlas" ainsi que la Fondation du Forum Assilah et la Coalition Assakia Al Hamra à Laayoune, en collaboration avec d'autres partenaires sociaux.

Les organisateurs ont, dans le même cadre, annoncé la création du site Internet : www.ouiautonomie.ma, relatant notamment les activités de cette caravane.

Le programme de cette manifestation prévoit une rencontre-débat, le 6 novembre à Marrakech sous le thème : " Le projet d'Autonomie pour le Sahara dans la pensée marocaine", une autre, le 20 novembre à Laâyoune sur "La place de l'information et de la communication dans la promotion du projet au niveau national et international", une troisième, à Asilah le 4 décembre sous le thème : "La réussite de l'autonomie: quel rôle pour la société civile?", une quatrième, à Fès le 11 décembre sur "L'avenir du développement économique et social de la région" et une cinquième, le 25 décembre à Rabat, sur " L'horizon de l'action politique au lendemain de l'autonomie ".

MAP
Les dirigeants européens envisagent de demander vendredi la création de vols charters financés par l'UE pour l'expulsion des migrants en situation irrégulière, mais la Commission européenne et certains pays se montrent encore très réservés.

La proposition est inscrite dans un projet de texte final du sommet des dirigeants européens qui s'est ouvert jeudi à Bruxelles et s'achèvera vendredi.

Il est demandé dans le document "l'examen de la possibilité de vols charters réguliers financés par Frontex", l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'UE, ou de "vols communs".

Ce texte doit toutefois encore faire l'objet de discussions car la formulation générale du passage consacré à l'immigration est jugée "trop répressive" par plusieurs délégations et devrait être "retouchée", a indiqué un diplomate.

"La formulation ne passera pas comme ça", a confié ce diplomate sous couvert de l'anonymat.

La proposition de charters européens est directement inspirée par une demande française, soutenue par l'Italie. La France et la Grande-Bretagne ont organisé un vol conjoint à la mi-octobre pour emmener à Kaboul trois Afghans renvoyés de France et 24 expulsés de Grande-Bretagne.

Et le ministre français de l'Immigration Eric Besson a dit récemment souhaiter la mise en place de vols conjoints "sous bannière européenne" pour le retour forcé de migrants dans leurs pays d'origine.

Le vice-président de la Commission Jacques Barrot, chargé des questions d'immigration, a également mis en garde contre le "tout sécuritaire" dans un entretien accordé au quotidien français La Croix à paraître vendredi.

"Les Etats doivent trouver le point d'équilibre entre la part sécuritaire et la part d'humanité", a-t-il expliqué.

M. Barrot avait déjà réagi après l'organisation du vol commun franco-britannique, en soulignant que "le retour forcé de migrants de nationalité afghane dans leur pays doit respecter trois conditions strictes".

"Les autorités nationales doivent s'assurer au préalable que les migrants concernés ne souhaitent pas demander une protection internationale" et "si une demande de protection internationale a été faite, les autorités nationales doivent s'assurer que cette demande a fait l'objet d'une instruction rigoureuse aboutissant à son rejet", avait-il ajouté.

"De plus, il est impératif que les autorités nationales s'assurent que la vie des migrants irréguliers reconduits ne soit pas mise en danger une fois de retour en Afghanistan", avait-il insisté.

AFP

La ville d'Esssaouira s'est illuminée de mille feux jeudi soir à l'occasion de la levée du rideau du Festival des Andalousies atlantiques, un rendez-vous culturel et artistique commémorant l'héritage judéo-arabe de l'Andalousie et au-delà les valeurs de tolérance et de convivialité.

Initiée par l'Association Essaouira-Mogador en partenariat avec la Fondation des Trois Cultures, cette manifestation a attiré une foule nombreuse venue découvrir et apprécier les multiples facettes de la musique andalouse interprétée par des artistes de nationalités, confessions et générations différentes.

La cérémonie d'ouverture a été rehaussée par la présence du Conseiller de SM le Roi, M. André Azoulay, président du festival, des ministres de la Communication, M. Khalid Naciri, et de la Culture, M. Bensalem Himmich, de plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc, ainsi que d'autres personnalités représentant le monde de l'art et de la culture.

La parade bon enfant, et haute en sons et couleurs, exécutée à la place El Menzeh, au cœur de la ville ancienne, par les troupes musicales marocaines et étrangères invitées, a d'emblée donné le ton. La sixième édition du festival se veut une consécration de la vocation d'Essaouira comme bastion de la diversité culturelle et spirituelle et espace de brassage et de convivialité.

Sur la scène du chapiteau de Bab El Menzeh, les Souiris et leurs nombreux invités ont été conviés à un spectacle "Matrouz" judéo-marocain, chant liturgique hébraïque et arabe, avec le grand maître Haim Louk accompagné de l'orchestre Zyriab d'oujda.

Né à Casablanca et vivant depuis plus d'une vingtaine d'années aux Etats-Unis, ce rabbin chanteur, fortement influencé par feu Abdesadk Shkara, a interprété, avec brio, de multiples morceaux de ce répertoire croisé. Le maître a alterné chants en arabe et hébreu avec la même présence chaleureuse sur scène dans une communion parfaite avec le public.

En seconde partie de la soirée, le chant et la danse flamenco ont été à l'honneur avec la fougueuse et talentueuse compagnie espagnole Manuel Gutierrez.

Trois jours durant, le festival donnera à découvrir une pléiade d'autres artistes marocains et étrangers réunis pour produire des concerts de musique célébrant le legs andalou où se mêle tradition et modernité.

Le Flamenco sera encore une fois présent vendredi soir sur les remparts de la Skala et en clôture samedi soir avec une rencontre inédite entre l'Andalousie et les artistes Kathak venus de l'Inde du Nord.

Ensuite, le Gharnati avec la partition du jeune groupe algérien Tarab et de Fouad Didi, qui nous feront voyager à Tlemcen. C'est une façon pour les organisateurs de donner un éclairage particulier à la nécessaire transmission entre les générations, avec la présence sur scène de grands maîtres et de jeunes talents.

Autre moment fort du festival : l'hommage qui sera rendu à la grande chanteuse disparue Zohra El Fassia. Un film retraçant sa vie et sa carrière sera projeté à cette occasion de même qu'elle sera célébrée à travers les voix magnifiques de Raymonde El Bedaouia et de Hayet Boukhriss, sur la scène du chapiteau de Bab El Menzeh et dans le cadre de concerts intimistes à Dar Souiri.

En marge de la musique, prendront place comme à l'accoutumée des "Matinées Forums" autour de la notion d'identité et de transmission avec des débats entre spécialistes et artistes.

Essaouira accueillera également dans le cadre de ce festival une exposition sur le thème : "Moroccan Memories In Britain", à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

L'exposition est une invitation à découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne, ainsi que les aspects souvent méconnus de l'histoire de la communauté marocaine dans ce pays.

MAP

Le Maroc figure parmi les marchés ayant intéressés les 400 entreprises andalouses participant à la 9ème édition de la Rencontre internationale du réseau des offices de promotion des affaires de l'Andalousie.

Les entreprises andalouses, qui ont pris part à cette rencontre tenue les 28 et 29 octobre à Grenade et à Séville, ont exprimé leur intérêt pour le marché marocain, a-t-on appris, jeudi, auprès de l'Agence andalouse de promotion extérieure (Extenda).

Outre le Maroc, relève la même source, les Etats-Unis, la France, la Chine, le Royaume-Uni et la Pologne ont également suscité l'intérêt des sociétés de cette région du sud d'Espagne lors de ce rendez-vous économique qui a connu la participation de plus de 400 chefs d'entreprise.

Au cours de la présentation de cette rencontre, la directrice générale d'Extenda, Teresa Saez, a incité les entreprises andalouses à diversifier leurs activités en s'ouvrant davantage à l'extérieur, en vue de tirer profit des opportunités qu'offrent les pays émergents à grand potentiel de croissance dans les années à venir.

Dans ce sens, Saez a souligné que plusieurs compagnies ont réussi à faire face à l'actuelle crise économique mondiale en s'installant dans des pays émergents avec un avenir prometteur dans plusieurs secteurs d'activités.

L'Agence andalouse de promotion extérieure (Extenda) est une société publique qui dépend du gouvernement autonome de l'Andalousie. Sa mission consiste à promouvoir les produits et les services des entreprises andalouses à l'étranger. Extenda compte plusieurs représentations dans 19 pays, dont le Maroc.

MAP

Le système français de détention et d'expulsion des mineurs étrangers isolés qui arrivent à Paris par voie aérienne met ''gravement en danger'' ces enfants, a indiqué jeudi à Paris Human Rights Watch.

Ces conclusions sont basées sur un rapport de 71 pages intitulé : ''Perdus en zone d'attente : protection insuffisante des mineurs étrangers isolés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle'' produit par l'organisation (Accéder au rapport WRW).

En 2008, la police aéroportuaire a éloigné un tiers des 1.000 mineurs étrangers isolés qui sont arrivés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle à Paris. Ceux-ci sont vu refuser le droit d'accès au territoire français, rapporte la même source, qui rappelle que ces mineurs sont placés dans le même lieu de détention que les adultes.

''Il est fréquent que les policiers menacent d'expulsion des mineurs qui n'ont pas plus de six ans, obligent les enfants à se déshabiller pour les soumettre à des fouilles corporelles, les menottent lors de trajets vers des hôpitaux et ordonnent des examens d'âge gênants même dans les cas où il ne fait aucun doute que l'enfant a moins de 18 ans'', fait remarquer le document.

Pour Human Rights Watch, ''les policiers français tirent parti de la vulnérabilité des mineurs sur le plan émotionnel et physique, les intimidant et exerçant des pressions pour qu'ils signent des documents qui, sans qu'ils le sachent, leur font renoncer à certains droits dont ils jouissent pourtant''.

''L'argument de la France selon lequel ces mineurs ne sont jamais entrés en France est absurde. Les traiter ainsi est irresponsable et dangereux'', soutient Simone Troller, chercheur à la division Droits de l'enfant de Human Rights Watch, citée dans le rapport.

Source : APS

 

Une journée d'échanges sur la coopération décentralisée aura lieu le 2 novembre à Châlons-en-Champagne (Nord-Est de la France) avec la participation d'une importante délégation d'élus et de hauts cadres de la région de l'Oriental, apprend-on auprès du Conseil régional de Champagne-Ardenne.

Liée depuis 20 ans par un accord de coopération avec l'Oriental, la région de Champagne-Ardenne a favorisé le rapprochement entre les différents acteurs de la coopération décentralisée Âœuvrant dans cette région de l'Est du Maroc.

Ces partenaires, représentants de collectivités françaises, marocaines et européennes, ont engagé une démarche de mutualisation originale et novatrice qui s'est formalisée par la signature d'une Charte partenariale inter-collectivités en 2008.

Cette journée réunira les représentants signataires de la Charte pour faire un bilan d'étape de cette démarche, précise la même source.

Parmi les personnalités marocaines invitées à cette rencontre, il y a lieu de citer MM. Noureddine Boutayeb, wali, directeur général des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, Mohamed Ibrahimi, Wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d'Oujda-Angad, Mohamed M'Barki, directeur général de l'Agence de l'Oriental, Ali Belhaj, président du conseil régional de l'Oriental, Farid Chourak, directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de l'Oriental, et Mohamed Najib Guedira, directeur de l'Agence de développement social (ADS).

Y sont également attendus les présidents des communes urbaines d'Oujda, Saïdia, Jerada et Ahfir, respectivement Omar Hejira, Hassan Benmoumen, Aziz Frikiche et Mimoun Mansouri.

Cette rencontre sera marquée notamment par la signature d'une convention-cadre entre le Conseil régional de Champagne-Ardenne et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) par laquelle ils s'engagent à accompagner la région de l'Oriental dans la mise en place d'une stratégie globale de développement des TIC.

Il sera aussi procédé à la présentation des mécanismes de financement de l'Union européenne des actions de coopération au Maroc et l'impact du Statut avancé vis-à-vis de l'UE, ainsi que des modalités de financement post-PAD (Programme d'accompagnement de décentralisation) du ministère français des Affaires étrangères et européennes.

Pour le président du Conseil régional de Champagne-Ardenne, M. Jean-Paul Bachy, "les coopérations des collectivités françaises avec les collectivités marocaines, en particulier avec celles de l'Oriental, se situent à un niveau original".

"Véritables écoles de la citoyenneté, avec des stratégies et des modes opératoires divers, ces coopérations décentralisées ont mobilisé tout naturellement, sur les territoires de France et de l'Oriental, l'ensemble des forces vives qui sont réunies dans une même communauté de destin", relève M. Bachy.

MAP

Dix peintres singuliers d'Essaouira exposent jusqu'au 6 novembre prochain leurs œuvres à Hérouville Saint-Clair (Nord-Ouest de la France) dans le cadre de la biennale du Festival "Les Afrikales" qui célèbre les cultures africaines et la solidarité internationale en Basse-Normandie.

Initiée en collaboration avec la galerie africaine "Les naufragés du temps" de Saint-Malo, cette exposition a le mérite de montrer notamment l'influence du monde des gnaouas dans l'effervescente et singulière peinture de la Cité des Alizés.

Cette grande manifestation de quinze jours intervient également en hommage au nouveau jumelage entre Hérouville Saint-Clair et la ville marocaine d'Ahfir.

Les dix artistes invités ont été sélectionnés de par "l'importance de leurs racines africaines, de leur goût pour les couleurs vives et de la force de leurs motifs tribaux, et aussi de la magie africaine que dégagent leurs tableaux", a confié à la MAP M. Daniel Derrien, propriétaire de la galerie "Les naufragés du temps".

Cette exposition d'une trentaine d'Âœuvres permet aux Hérouvillais de découvrir la richesse des peintures d'Essaouira par le biais d'artistes déjà bien connus, tel Mohamed Tabal, et d'admirer les Âœuvres de Regragui Bouslaï, des frères Youssef et Hamou Aït Tazarin, Aziz Nana, Abdellah El-Baz, Abderrahim Trifis, Mustapha Asmah et Abdelaziz Azzoubir.

La manifestation comporte aussi la présentation de livres de l'historien d'art danois Frédéric Damgaard qui a créé, il y a plus de 20 ans, la première galerie d'art d'Essaouira et a été l'initiateur de l'école des artistes singuliers de la ville.

Dans ses ouvrages, l'auteur d'"Essaouira, histoire et créations" (Ed. La Porte) analyse notamment les raisons de ce surgissement étonnant de tant d'artistes autodidactes dans la Cité des Alizés.

Source : MAP

Le nombre d'immigrants clandestins interceptés aux portes de l'Union européenne (UE) a nettement diminué depuis le début de l'année en raison de la crise économique. C'est ce qu'a indiqué mercredi un responsable de Frontex, l'agence européenne de contrôle des frontières.

Au total, 51.600 émigrants illégaux ont été interceptés aux frontières terrestres et maritimes de l'UE durant les six premiers mois de l'année, soit 17 pc de moins qu'en 2008 pendant la même période, a déclaré le directeur-adjoint de Frontex, Gil Arias Fernandez. Il a attribué cette diminution à la crise économique qui réduit aux yeux des candidats à l'immigration les perspectives de trouver un emploi en Europe et leur propre capacité à financer leur voyage. (NLE).
Source :
Rtbf.be

Le Conseil d'Etat a annulé, lundi 26 octobre, la circulaire du 7 janvier 2008, précisant les conditions de régularisation par le travail prise en application de l'article 40 de la loi Hortefeux de novembre 2007. Le Conseil d'Etat avait été saisi d'un recours du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).

Cette circulaire prévoyait que, pour prétendre à une régularisation, l'étranger dispose d'une qualification ou d'une expérience dans l'une des 30 professions ouvertes aux ressortissants des pays non-membres de l'Union européenne. Ce qu'initialement la loi Hortefeux ne prévoyait pas.

Le Conseil d'Etat a considéré que le gouvernement ne pouvait "sans méconnaître la loi, restreindre les conditions" de régularisation.

Plus de 4 000 travailleurs sans-papiers grévistes occupent actuellement une quarantaine de sites (agences d'intérim, restaurants, chantiers, entreprises) pour demander leur régularisation. Ce mouvement est soutenu par la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU et l'UNSA.

Source : Le Monde

Le Journal officiel a publié, mercredi 28 octobre, un décret portant sur la création d'un fichier de "données à caractère personnel" concernant les étrangers bénéficiaires d'un dispositif d'aide au retour. Selon ce décret émanant du ministère de l'immigration, est autorisée la création d'"un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé 'outil de statistique et de contrôle de l'aide au retour' relevant de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII)".

La création d'un tel fichier vise à "liquider l'aide au retour" en permettant de déceler une nouvelle demande qui pourrait être présentée par une personne ayant déjà bénéficié de cette aide. Elle devrait aussi permettre "le suivi" (administratif, budgétaire et comptable) des procédures d'aide au retour ainsi que l'établissement de "statistiques relatives à ces procédures et à leur excécution".

Outre les données habituelles (nom, prénoms, etc...) à caractère personnel, le fichier mentionne "les images numérisées des empreintes des dix doigts du bénéficiaire et de ses enfants mineurs âgés d'au moins douze ans". Il est précisé que les données sont effacées "sans délai" lorsque l'OFII refuse l'aide sollicitée ou lorsque l'intéressé renonce au bénéfice de l'aide. Il en est de même à l'issue d'un délai de cinq ans à compter de la date de décision de l'OFII.

Source : Le Monde

Qu'est-ce qu'être Français ? Telle est la question qui sera au centre du débat que lancera le ministre français de l'Immigration, le 2 novembre. Pour l'anthropologue Régis Meyran toutefois, la notion d'identité nationale n'est qu'un mythe. Interview.

Le ministre français de l'Immigration, Éric Besson, l'a annoncé lundi : le débat sur l'identité nationale sera lancé le 2 novembre, pour s'achever le 28 février. Parmi les questions qui y seront soulevées : "Qu'est-ce qu'être Français ?" et "Comment mieux faire partager les valeurs de l'identité nationale auprès des ressortissants étrangers ?" Dans les "100 préfectures de département et [les] 350 sous-préfectures d'arrondissement" du pays, des réunions seront organisées avec "l'ensemble des forces vives de la nation", indique le ministère sur son site Internet.

Pour Éric Besson, ce débat vise à "réaffirmer les valeurs de l'identité nationale". L'opposition dénonce, elle, un coup électoraliste. Afin d'y voir plus clair, FRANCE 24 a interviewé Régis Meyran, chercheur associé au Laboratoire d'anthropologie et d'histoire de l'institution de la culture. Il est aussi l'auteur d'un ouvrage intitulé "Le mythe de l'identité nationale"*.

FRANCE 24 : Peut-on définir une identité nationale, l'identité française par exemple ?

Régis Meyran : L'identité nationale n'existe pas. Il faut plutôt parler "des" identités à l'intérieur de la nation. En outre, les identités ne sont pas fixes, elles évoluent constamment. L'identité nationale, unique et immuable, est une illusion. La France a depuis toujours été alimentée par les migrations - Gaulois, Romains, barbares, Italiens, Polonais, etc. L'identité nationale est un discours construit, un mythe.

Quelles en sont les origines ?

Un mythe est un récit fondateur qui se transmet de génération en génération. En France, l'idée qu'il existe un "pur Français" présentant des traits caractéristiques et une mentalité propre depuis la nuit des temps a commencé à circuler à la fin du XIXe siècle. Elle est liée à l'idéologie de la IIIe République, à celle d'une suprématie du peuple français de laquelle découlerait sa mission civilisatrice dans les colonies de l'Hexagone. À l'époque, on cherchait des caractéristiques physiques et des traits psychologiques communs aux Français. Par exemple, on mesurait les crânes de la population, afin de  montrer qu'il y avait une homogénéité du crâne français.

Pourquoi le concept d'identité nationale resurgit-il aujourd'hui ?

Il réapparaît souvent en période de crise économique, et est toujours lié à la question de l'immigration. L'idée qu'il existe un "vrai Français" est forcément dirigée contre l'Autre, elle est opposée à la figure menaçante de l'étranger. La recherche d'un socle commun dans lequel tout le monde peut se reconnaître est un exercice périlleux car on peut facilement tomber dans l'idéologie. Souvent, la réactivation de ce concept a été suivie de flambées de violence et de racisme.

Est-ce un concept davantage utilisé par certains partis ?

Il dépasse le cadre des partis. Dans les années 1930 par exemple, même les gens de gauche, anti-racistes et anti-fascistes, se sont engouffrés dans le mythe de l'identité nationale et s'intéressaient à la pureté de la race française. Ce mythe a atteint son apogée avec le régime de Vichy. Après les horreurs de la guerre, il est devenu moins visible, plus diffus, avant de réapparaître au sein des partis d'extrême droite, dans les années 1980. Aujourd'hui, avec la réactivation de ce concept par le gouvernement, on assiste à un changement notable. Il en fait un usage politique, car ce concept parle aux électeurs.

Source : FRANCE 24

Soixante cinq pour cent des immigrants clandestins interceptés en 2009 en Espagne provenaient de l'Algérie et la majeure partie l'ont été au niveau des côtes du Levante espagnol, a affirmé mercredi à Madrid, l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'Union européenne (Frontex).

"Les arrivées illégales aux frontières espagnoles terrestres et maritimes se sont réduites plus que de moitié en 2009, avec 700 entrées clandestines avortées l'année en cours contre 17.000 entrées en 2008 ", selon le directeur exécutif adjoint de Frontex, Gil Arias.

"Cette diminution drastique, qui a été plus accusée que prévue, s'est particulièrement ressentie au niveau des frontières maritimes espagnoles, où un total de 5.000 tentatives d'entrée illégale ont été mises en échec entre janvier et septembre dernier, contre les 11.000 de l'année dernière ", a indiqué le directeur exécutif adjoint de Frontex lors d'une conférence de presse.

Selon Arias, les immigrants clandestins par voie de mer en provenance du Maroc ont été détrônés par ceux en provenance d'Algérie. En 2009, quelque 65 pc des personnes interceptées sur les côtes espagnoles avaient pris le départ depuis l'Algérie et la majorité d'entre eux à destination des côtes du Levante.

Il a indiqué, dans ce contexte, que l'Andalousie et le Levante se sont convertis en principale porte d'entrée des immigrants illégaux en Espagne par voie maritime.

Concernant l'arrivée d'immigrants clandestins aux îles Canaries, Frontex a constaté une diminution de 71 pc avec 2.300 illégaux interceptés en 2009 contre 7.600 une année auparavant.

Cette baisse significative s'explique, selon Frontex, notamment par les efforts déployés par Frontex et la garde civile espagnole, ainsi que par la coopération de l'Espagne avec les pays d'origine comme la Mauritanie et le Sénégal.

Dans le classement des pays destination de l'immigration clandestine, l'Espagne continue d'occuper la troisième position, avec 9 pc du total des entrées d'immigrants illégaux en Union Européenne. La première place revient à la Grèce avec 70 pc, suivie de l'Italie avec 13pc, selon des chiffres dévoilés par Frontex qui relève que les trois pays concentrent 91 pc des entrées illégales aux frontières de l'UE.

En termes généraux, aussi bien les arrivées d'immigrants clandestins aux frontières de l'UE que les non admissions dans les postes frontières ont baissé de 20 pc en 2009 dans tout le territoire communautaire européen. Seules les demandes d'asile continuent d'augmenter.

Selon Frontex, la crise économique a beaucoup influé sur cette réduction du nombre d'arrivées d'immigrants clandestins aux frontières de l'UE, tout en avertissant d'une reprise de cette immigration clandestine une fois la situation économique améliorée.

Source : Casafree

Ce mois-ci a vu la parution d'un rapport intitulé « Contextualiser l'Islam en Grande-Bretagne» qui a été rédigé par un groupe, hétérogène sur le plan théologique, d'importants musulmans britanniques. Les spécialistes et les praticiens ayant participé à la rédaction du rapport publié par l'Université de Cambridge, ont cherché à répondre à une question qui paraît simple: Que signifie vivre tel un fidèle musulman en Grande-Bretagne aujourd'hui ? L'un des problèmes que les groupes musulmans rencontrent lorsqu'ils évoquent leurs préoccupations devant un auditoire essentiellement laïque est que ce qu'ils disent n'est pas nécessairement ce que les autres entendent. Les termes islamiques tels que shariah, jihad et khilafa ont une signification souvent bien différente pour les Occidentaux laïques.

En conséquence, le rapport fait valoir que plutôt que de s'entêter à utiliser des termes coraniques, il devrait être fait usage de l'anglais, lorsqu'il s'agit d'engager une conversation publique sur l'Islam. Utiliser une « langue morale commune », est-il indiqué dans le rapport, évitera de donner l'« impression » que les valeurs laïques et islamiques sont en contradiction les unes avec les autres. Bien qu'il s'agisse d'un point important, il ne doit pas signifier que les musulmans modérés abandonnent la terminologie islamique au profit des extrémistes (des deux camps) qui continueront à faire (mauvais) usage des termes. Le rapport aborde des termes désormais controversés comme khilafa, compris par beaucoup comme étant un « système de gouvernement islamique ». Le rapport précise que le mot n'a jamais signifié l'établissement d'un état islamique et que le sens premier issu de la théologie musulmane classique a besoin d'être réaffirmé: une éthique basée sur la responsabilité morale de l'individu.

Mais la façon de reconquérir pro-activement l'usage de termes coraniques dans l'imagination publique tout en employant l'anglais n'est pas claire. Les auteurs du rapport tentent aussi d'expliquer comment l'Islam peut être fidèlement compris comme compatible avec un état laïque. Ils explorent la « compréhension problématique de la souveraineté divine » et suggèrent que la séparation de l'autorité temporelle et spirituelle pourrait se rapprocher de l'idéal islamique. Des partisans d'un Islam politique du XXe siècle ont soutenu que la souveraineté de Dieu se manifeste à travers l'incorporation d'une structure politique où un individu ou un groupe d'individus revendique l'autorité divine pour agir au nom de Dieu, une notion totalement incompatible avec la démocratie laïque.

Cependant, le rapport se réfère aux éminentes figures de l'histoire de l'Islam, tels que l'imam Malik Ibn Anas et l'imam Ahmed ibn Hanbal du VIIIe siècle, tous deux fondateurs d'écoles de pensée influentes dans la jurisprudence islamique, et selon lesquels l'Etat ne devrait pas revendiquer d'autorité divine mais devrait être tenu pour responsable des valeurs universelles. Outre le fait d'avancer que les musulmans britanniques soutiennent un pluralisme laïque multiculturel dans la mesure où il leur apporte la liberté de pratiquer leur religion, le rapport aborde des questions délicates, telles que l'apostasie et l'homosexualité en faisant montre d'une grande ouverture d'esprit. Les auteurs déclarent que bien qu'ils pensent que l'Islam désapprouve de tels actes, ils insistent sur le fait que les personnes concernées doivent être considérées comme des citoyens à part entière et traitées avec dignité. Le rapport prétend aussi que la radicalisation musulmane a besoin d'être mieux comprise. Il avance que le violent extrémisme de la base est un phénomène social et politique plutôt qu'intrinsèquement religieux.

Le rapport sera considéré comme constituant un pas important vers l'expression tolérante de l'Islam qui, historiquement, est toujours apparu lors de profonds engagements politiques positifs entre musulmans et non-musulmans comme dans le Bagdad des Abbassides et l'Espagne des Maures. A travers ce rapport, il semble que les experts religieux préfèrent faire une remise à niveau théologique, à mesure que des situations nouvelles et évolutives apparaissent, plutôt que de contrecarrer le changement. Mais, cela dit, si la commission rend compte de l'évolution du courant dominant de la pensée des musulmans britanniques d'aujourd'hui, alors c'est plus progressiste que bien des musulmans et non-musulmans ne l'auraient imaginé. Les opinions qui sont exprimées dans le rapport sont aussi celles que la société civile non-musulmane et les médias devraient noter et accueillir favorablement. Les conservateurs religieux endurcis peuvent bien crier à la capitulation et citer en guise de preuve le fait que le gouvernement ait financé la recherche. Il n'en demeure pas moins que les auteurs sont issus de milieux théologiques divers et respectés. Le succès de ce rapport se mesurera, à plus long terme, à la lumière de l'effet goutte à goutte qu'il aura produit pour influencer les idées des plus jeunes activistes musulmans et réduire les malentendus avec le reste de la société.

Source : Le Matin

Le tribunal administratif de Marseille a donné hier, gain de cause à cinq anciens combattants marocains qui l'avaient saisi en urgence en réclamant "la décristallisation" de leur pension militaire.

Selon le quotidien régional français La Provence rapportée mercredi par la Map, cette décision donne droit à ces anciens soldats marocains ayant combattu pour la France à une "pension alignée sur celle de leurs frères d'armes français" jusqu'à ce que l'affaire soit ultérieurement jugée au fond.

Le juge aurait reconnu "l'urgence" de la requête en se fondant notamment sur leur situation économique précaire ainsi que sur leur âge avancé.

Rappelons qu'en 2008, le tribunal administratif de Bordeaux avait examiné les premiers dossiers et accordé par la suite, à six Marocains, l'alignement de leur pension de retraite militaire sur celle des Français.

Les pensions des combattants "indigènes" avaient été gelées en 1958 dans le contexte de la décolonisation. Ainsi, les combattants ont depuis lors, touché de 8 à 10 fois moins de pension que leurs "frères d'armes français", précise la source.

Le film "Indigènes" avait posé cette problématique et l'ancien président français,  Jacques Chirac, s'était alors engagé à résoudre cette inégalité dans le cadre de la Loi de finances 2007.

Source : Aufait

Les travaux de la 5ème rencontre judiciaire entre la Cour Suprême du Maroc et le Tribunal Suprême et le Conseil Général du Pouvoir Judiciaire d'Espagne ont été ouverts, mercredi soir à Marrakech, avec la participation de magistrats des deux pays.

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération judiciaire conclue en 1999 entre ces deux hautes juridictions, vise le renforcement des relations de coopération judiciaire entre le Maroc et l'Espagne.

Présidée par le Premier président de la Cour Suprême, M. Taïeb Cherqaoui, le président du Tribunal Suprême et du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire d'Espagne, M. Carlos Divar Blanco, le Procureur Général du Roi près la Cour Suprême, M. Mostafa Maddah et le procureur général d'Espagne, M. Candido Conde-Pumpido, cette rencontre de deux jours sera marquée par l'organisation de quatre ateliers axés sur le droit civil, le droit pénal, le droit commercial et le droit social.

S'exprimant à cette occasion, le premier président de la Cour Suprême, M. Taïeb Cherqaoui a souligné que la tenue de cette rencontre, de manière régulière, témoigne de l'engagement des deux pays d'œuvrer pour la préservation et la consolidation de la coopération dans le domaine judiciaire, indiquant que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la concrétisation de la volonté des Chefs d'Etat des deux pays, SM le Roi Mohammed VI et SM le Roi Juan Carlos d'Espagne.

Et M. Cherqaoui d'ajouter que cette rencontre se tient dans un contexte marqué par plusieurs changements ayant conduit les spécialistes des questions juridiques à développer leurs approches en vue de relever les nouveaux défis imposés par la mondialisation.

Il a, en outre, mis en exergue l'excellence des relations de coopération et de partenariat unissant les systèmes judiciaires des deux pays de manière générale et ces deux hautes juridictions en particulier.

M. Cherqaoui a, par ailleurs, rappelé le discours royal du 20 août dernier qui, a-t-il dit, constitue une feuille de route claire pour une réforme globale et en profondeur du système judiciaire marocain.

Pour sa part, le Procureur Général du Roi près la Cour Suprême, M. Mostafa Maddah s'est félicité de la tenue de cette rencontre qui témoigne de l'excellence des relations de coopération entre ces deux institutions, notant que cette rencontre est de nature à ouvrir de nouveaux horizons devant ce partenariat.

Après avoir donné un aperçu sur la coopération maroco-espagnole en matière judiciaire, notamment la conclusion d'une série de conventions de partenariat, l'organisation de rencontres et de journées d'études conjointes et l'échange de visites entre des délégations de magistrats des deux pays, M. Maddah a exprimé la détermination du Maroc à œuvrer en vue de la consolidation de ce partenariat très riche et diversifié.

Organisée tous les deux ans dans l'un des deux pays, cette rencontre se veut une occasion idoine à même de permettre aux magistrats marocains et espagnols d'échanger leurs connaissances, expériences et expertises et d'approfondir la réflexion sur nombre de sujets d'intérêt commun, a-t-il dit.

De son côté, le président du Tribunal Suprême et du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire d'Espagne, M. Carlos Divar Blanco a mis en exergue la solidité des relations d'amitié et de coopération unissant les deux pays dans divers domaines, notamment dans le domaine judiciaire qui, a-t-il précisé, demeure l'un des secteurs clés qui permet de mesurer le degré de développement d'une nation.

Il a, en outre, insisté sur le rôle de la justice dans l'instauration de la paix et de la stabilité au sein des sociétés, estimant que les changements que connaît le monde actuellement en raison de la mondialisation et de la prolifération du crime organisé et transfrontalier, rendent impératif la conjugaison des efforts et l'établissement d'une étroite coopération pour transcender toutes les difficultés pouvant surgir.

Pour sa part, le Procureur Général d'Espagne, M. Candido Conde-Pumpido a indiqué qu'aucun Etat ne peut vivre en vase clos devant les changements profonds que connaît le monde actuellement, estimant que chaque pays est tenu d'établir des alliances et des partenariats bilatéraux régionaux, voire internationaux, pour lutter contre tous les dangers qui le menacent, notamment ceux liés au crime organisé.

"La position géographique qu'occupent l'Espagne et le Maroc au niveau du pourtour méditerranéen les placent devant des responsabilités énormes pour faire face à ces dangers", a-t-il affirmé, faisant remarquer que ce genre de rencontres a donné une grande impulsion à la coopération judiciaire hispano- marocaine.

M. Conde-Pumpido a également salué les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le domaine judiciaire ainsi que la coopération solide existante entre les ministères publics des deux pays, notamment en matière de lutte contre le crime organisé.

"La justice, les femmes et la violence familiale", "la protection des droits de la femme et de l'enfant entre la législation nationale et les conventions internationales", "la justice et les mineurs", "l'entraide judiciaire internationale en matière de lutte contre le crime organisé", "le rôle de la justice en matière de lutte contre les crimes contre l'environnement", "la mondialisation et le rôle du pouvoir judiciaire dans le traitement contre des difficultés de l'entreprise" et "les stratégies communautaires de l'emploi face à la mondialisation : la fléxi-sécurité" sont parmi les thèmes qui seront débattus lors de cette rencontre.

MAP

65% des immigrants clandestins interceptés en 2009 en Espagne provenaient de l'Algérie et la majeure partie l'ont été au niveau des côtes du Levante espagnol, a affirmé mercredi à Madrid, l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'Union européenne (Frontex).

"Les arrivées illégales aux frontières espagnoles terrestres et maritimes se sont réduites plus que de moitié en 2009, avec 700 entrées clandestines avortées l'année en cours contre 17.000 entrées en 2008 ", selon le directeur exécutif adjoint de Frontex, Gil Arias.

"Cette diminution drastique, qui a été plus accusée que prévue, s'est particulièrement ressentie au niveau des frontières maritimes espagnoles, où un total de 5.000 tentatives d'entrée illégale ont été mises en échec entre janvier et septembre dernier, contre les 11.000 de l'année dernière ", a indiqué le directeur exécutif adjoint de Frontex lors d'une conférence de presse.

Selon Arias, les immigrants clandestins par voie de mer en provenance du Maroc ont été détrônés par ceux en provenance d'Algérie. En 2009, quelque 65 % des personnes interceptées sur les côtes espagnoles avaient pris le départ depuis l'Algérie et la majorité d'entre eux à destination des côtes du Levante.

Il a indiqué, dans ce contexte, que l'Andalousie et le Levante se sont convertis en principale porte d'entrée des immigrants illégaux en Espagne par voie maritime.

Concernant l'arrivée d'immigrants clandestins aux îles Canaries, Frontex a constaté une diminution de 71 % avec 2.300 illégaux interceptés en 2009 contre 7.600 une année auparavant.

Cette baisse significative s'explique, selon Frontex, notamment par les efforts déployés par Frontex et la garde civile espagnole, ainsi que par la coopération de l'Espagne avec les pays d'origine comme la Mauritanie et le Sénégal.

Dans le classement des pays destination de l'immigration clandestine, l'Espagne continue d'occuper la troisième position, avec 9 % du total des entrées d'immigrants illégaux en Union Européenne. La première place revient à la Grèce avec 70 %, suivie de l'Italie avec 13%, selon des chiffres dévoilés par Frontex qui relève que les trois pays concentrent 91 % des entrées illégales aux frontières de l'UE.

En termes généraux, aussi bien les arrivées d'immigrants clandestins aux frontières de l'UE que les non admissions dans les postes frontières ont baissé de 20 % en 2009 dans tout le territoire communautaire européen. Seules les demandes d'asile continuent d'augmenter.

Selon Frontex, la crise économique a beaucoup influé sur cette réduction du nombre d'arrivées d'immigrants clandestins aux frontières de l'UE, tout en avertissant d'une reprise de cette immigration clandestine une fois la situation économique améliorée.

Source : MAP
Le Maroc a réalisé un saut " qualitatif " en matière d'institutionnalisation de l'égalité entre les deux sexes et d'intégration de l'approche genre dans les politiques publiques, a affirmé, mercredi à Skhirat, le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar.

S'exprimant dans le cadre du premier axe "L'investissement face à l'environnement mondial" du Congrès international des femmes investisseurs arabes (28-30 octobre), M. Mezouar a rappelé les différentes mesures prises par le Royaume dans ce sens, citant notamment la mise en place du budget sensible au genre et l'adoption, en 2006, de la stratégie nationale d'équité et d'égalité entre les deux sexes qui prend en considération les besoins des femmes lors du processus de l'élaboration des politiques et des programmes de développement.

Il a, par ailleurs, souligné l'importance du rôle joué par les femmes dans le domaine économique, faisant savoir qu'au Maroc, les femmes entrepreneurs sont âgées de 35 à 44 ans et que les deux tiers ont des diplômes universitaires.

A l'instar des pays de la région MENA, les entreprises féminines au Maroc sont des petites et moyennes entreprises (PME) ou de Très petites entreprises (TPE) opérant dans les secteurs des services avec 37 pc, du commerce (31 pc), de l'industrie, particulièrement le textile (21 pc), a précisé M. Mezouar.

Pour sa part, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akherbach a affirmé que le Maroc a engagé un " formidable effort de réformes " touchant tous les niveaux et devant aboutir à l'empowerment de la femme et à la reconnaissance de sa citoyenneté complète. " L'évolution fort positive de la participation économique et entrepreneuriale de la femme marocaine, qui ira tout forcément croissant à l'avenir, est l'un des résultats de l'engagement du Maroc en faveur d'un modèle de société moderne et démocratique et fidèle en même temps à son identité culturelle et son ancrage civilisationnel ", a ajouté la secrétaire d'Etat.

A cet égard, a-t-elle poursuivi, plusieurs programmes d'amélioration du climat des affaires ont été mis en place dans l'objectif de moderniser le cadre réglementaire et institutionnel des affaires, en particulier le système judiciaire, le secteur financier et le régime fiscal.

Soulignant la faiblesse des échanges commerciaux interarabes qui ne peuvent répondre aux attentes des populations, Mme Akherbach a rappelé que " SM le Roi Mohammed VI n'a cessé d'appeler, à plusieurs occasions, au renforcement de la coopération économique interarabe, seule voie pour surpasser les blocages et aplanir les difficultés et arriver à une complémentarité économique entre ces pays ".

De son côté, M. Mohamed Ben Youssef, directeur général de l'Organisation arabe pour le développement industriel et les mines (OADIM) a passé en revue les activités de l'organisation, soulignant l'importance de la coopération entre pays arabes, et de la promotion de l'investissement.

Il a, à cet égard, appelé à promouvoir la création d'investissement et l'association des femmes à ce processus, annonçant la conclusion prochaine d'accords de coopération avec l'Union des femmes investisseurs arabes (UFIA) dans les domaines de l'énergie et de l'industrie agroalimentaire.

Organisé par l'Union des femmes investisseurs arabes (UFIA), sous le thème "Quelle stratégie de développement de l'investissement au féminin", ce premier congrès, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se propose notamment l'élaboration de solutions alternatives et la mise en place de toute une panoplie de plans pour la consolidation de l'investissement au féminin.

Cette manifestation s'articule autour de trois grands axes, à savoir "L'investissement face à l'environnement mondial", "Les nouvelles opportunités d'investissement" et "Les déterminants de l'investissement au féminin".

Entité de l'Union économique arabe qui compte 16 pays membres, l'Union des femmes investisseurs arabes a vu le jour le 27 décembre 2004 au Caire qui est son siège actuel.

MAP
Le tribunal administratif de Marseille (Sud-Est de la France) vient de donner gain de cause à cinq anciens combattants marocains qui l'avaient saisi en urgence en réclamant "la décristallisation" de leur pension militaire.

Selon le quotidien régional français "La Provence", cette décision donne droit à ces anciens soldats marocains ayant combattu pour la France à une "pension alignée sur celle de leurs frères d'armes français" jusqu'à ce que l'affaire soit ultérieurement jugée au fond.

Le juge des référés a reconnu "l'urgence" de la requête en se fondant notamment sur leur situation économique précaire ainsi que sur leur âge avancé, précise la même source.

A rappeler que le tribunal administratif de Bordeaux (Sud-Ouest) avait examiné en 2008 les premiers dossiers et accordé à six Marocains l'alignement de leur pension de retraite militaire sur celle des Français.

Les pensions des combattants "indigènes" avaient été gelées en 1958 dans le contexte de décolonisation. Cette "cristallisation" avait entraîné une injustice et une discrimination d'une ampleur intolérable dans la mesure où ces combattants ont depuis lors touché de 8 à 10 fois moins de pension que leurs frères d'armes français.

Le film "Indigènes" avait posé cette problématique et l'ancien président français, M. Jacques Chirac, s'était alors engagé à résoudre cette inégalité dans le cadre de la Loi de finances 2007.

MAP
"Essaouira sera une fois encore un espace culturel et musical de résistance à l'amnésie " a déclaré le Conseiller de S.M. le Roi, Mr André Azoulay, pour présenter la 6ème édition du Festival des Andalousies Atlantiques, qui va déployer ses voiles et ses charmes du 29 octobre au 1er novembre à Essaouira.

Véritable manifeste spirituel et artistique, ce festival veut promouvoir et faire mieux connaître la dimension atlantique de l'héritage andalou.

Fidèle à sa vocation et riche de son partenariat avec la Fondation des Trois Cultures, l'édition 2009 des Andalousies Atlantiques en résidence à Essaouira va revisiter cette période exaltante où la Convivencia était de mise avec comme fil conducteur la musique.

La programmation de cette 6e édition sera particulièrement émouvante avec des concerts réunissant sur la même scène "nos poètes, nos musiciens et nos chanteurs musulmans et juifs pour chanter et danser ensemble", souligne M. Azoulay, président du festival.

Le festival verra la participation d'une pléiade d'artistes marocains et étrangers réunis pour produire des concerts de musique où se mêlent tradition et modernité.

D'abord avec le chant et la danse flamenco, qui seront magnifiquement représentés par la talentueuse Compagnie Manuel Gutierrez, qui inaugurera en seconde partie de soirée le concert d'ouverture à Bab El Menzeh. Flamenco encore au coucher du soleil le vendredi 30 octobre sur les remparts de la Skala et en clôture samedi soir pour cette rencontre lumineuse et inédite entre l'Andalousie et les artistes Kathak venus de l'Inde du Nord.

Ensuite, le Gharnati, celui qui sait chanter Grenade comme au temps où l'Empereur Boabdil en détenait encore les clés. Ce sera la partition du jeune groupe algérien Tarab et de Fouad Didi, qui nous feront voyager à Tlemcen.

Une façon de donner cette année un éclairage particulier à la nécessaire transmission entre les générations, avec la présence sur scène de grands maîtres et de jeunes talents reconnus à la fois par leurs aînés et par le public.

Le répertoire croisé du Matrouz Judéo-Marocain (cette broderie musicale et linguistique qui nous ramène à nos identités multiples et métissées) sera représenté avec panache par l'immense Rabbin-Chanteur Haim Louk accompagné par l'orchestre Zyriab d'Oujda (en ouverture du festival) et se prolongera par les prestations et la présence chaleureuse de l'un des grands maîtres de la tradition judéo-arabe, le pianiste franco-algérien Maurice El Medioni, référence incontestée de cette grande école musicale maghrébine.

Essaouira va se souvenir et nous faire revivre avec émotion et délices, les pages les plus exceptionnelles du répertoire de la chanteuse disparue Zohra El Fassia, d'abord à travers un film retraçant sa vie et sa carrière, puis avec les voix magnifiques de Raymonde El Bedaouia et de Hayet Boukhriss, sur la scène du chapiteau de Bab El Menzeh et dans le cadre des concerts intimistes d'après-midi à Dar Souiri. Des soirées associant flamenco espagnol et rythmes musicaux de l'Inde sont aussi au programme du festival.

En marge de la musique, prendront place comme d'habitude à Essaouira, des " Matinées Forums " autour de la notion d'identité et de transmission et au cours desquels viendront débattre les spécialistes et les artistes qui donneront leur propre tonalité aux débats en nous faisant partager à leur façon, leurs convictions et en laissant leurs voix et leurs talents s'exprimer pour nous dire leurs vérités.

Essaouira accueillera également dans le cadre de ce festival une exposition autour de "Moroccan Memories In Britain".

Organisée par le Conseil de La Communauté Marocaine à l'Etranger, cette exposition va nous faire découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne. Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cÂœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira.

MAP

En Espagne, l'année 1609 et le siècle qu'elle inaugure ont constitué un tournant décisif. Ils ont façonné profondément son devenir historique. Leur incidence continue du reste d'agir, suscitant la curiosité des historiens et des chercheurs. En effet, au-delà des circonstances à l'origine des édits d'expulsion, le départ forcé des Morisques a représenté une tragédie humaine. L'expérience historique de ces derniers est d'autant plus singulière qu'elle coïncidait, dans le contexte général d'alors, avec une fragilité politique, un affaissement économique, des embarras religieux et une fracture socioculturelle qui a distendu les liens entre les musulmans et les chrétiens d'Espagne, augurant d'une impasse historique.

Confirmant la cession de Grenade, la convention de 1491, établie par les rois catholiques et le souverain Abu Abd Allah, a eu pour effet de mener à terme la conversion des andalous en mudéjars. Par suite de la résiliation de l'accord, de la remise en cause notamment des clauses relatives à la garantie des droits, à la question de l'identité et de l'appartenance, le statut des mudéjars évolue une nouvelle fois. Ils deviennent des Morisques. Cette modification inaugure le cycle de l'exil collectif forcé, premier jalon posé en vue de l'expulsion définitive.

Les édits d'expulsion ont été émis entre 1609 et 1614. La pression exercée par les dignitaires religieux et politiques, accentuée par la précarité politique, économique et religieuse du règne, y a constitué un ressort capital. Plus grave, la monarchie s'est servi de la décision d'expulsion  afin de contourner ses crises. L'opinion générale l'y avait conforté, identifiant les Morisques à une menace et les accusant de résistance et d'alliance avec les Turcs. On leur a tenu rigueur d'avoir fondé une « république » andalouse indépendante au Maroc et la mauvaise foi quant à l'intégration religieuse. On a mis en avant enfin leur refus de l'assimilation sociale et culturelle. Depuis, le drame des Morisques s'est exacerbé dans des manifestations dont la rigueur a obéi à un processus général complexe.

Les documents officiels, la littérature religieuse, les rapports de l'Inquisition et les annales de l'époque apportent des preuves tangibles concernant le sort de cette communauté. L'historiographie morisque en témoigne également, adoptant des fois une allure pédagogique mais semble parfois disparate et moins crédible. Elle présente néanmoins une vision singulière d'une expérience humaine pénible. Les Morisques, à travers la voix de ceux d'Espagne et des exilés, ont exprimé des convictions ambivalentes, ils ont tergiversé entre le conflit et la concorde, l'incrimination et la nostalgie, la séparation et le rêve du retour.

En réalité, l'édit d'expulsion et les articles afférents n'auraient jamais pu existé en l'absence de textes établis par les religieux, de procédures militaires engagées par les politiques et de l'historiographie qui l'a justifié, habillant l'iniquité et la turpitude de justice et de vérité.

De la rive sud, limitrophe et contemporaine en permanence, l'Institut des Etudes Hispano-Lusophones (Unité de Recherche sur la Moriscologie) de l'Université Mohammed V-Agdal, Rabat et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Ben Msik, Casablanca (Laboratoire Maroc et monde occidentaux) s'apprêtent à commémorer le 400ème anniversaire de l'expulsion des Morisques. Ils organisent un congrès international scientifique et interdisciplinaire dont l'objet sont le patrimoine et l'histoire morisques.

Nous aspirons à voir émerger des visions et des opinions diverses,  des réflexions et des apports inédits. Nous visons à créer un espace scientifique de rencontre, indispensable pour des débats et des critiques riches et constructifs. Les organisateurs s'attendent à des lectures de l'histoire morisque et à des études de la documentation de l'époque, en mesure de révéler en profondeur  leur vie religieuse, leur condition socio-économique et leur vicissitude identitaire, à même également d'analyse les causes, les préambules et les conséquences de leur expulsion. Retracer leur expérience d'exilés dans des pays à stabilité précaire, comme le Maroc, ne manquera pas d'intérêt. Les Morisques ont dû exprimer leur vie et leurs sentiments, c'est pourquoi un des chapitres du congrès est consacré à leur production intellectuelle et littéraire et à leur patrimoine matériel.

L'histoire est irréversible. La cohabitation entre les nations a ses règles, le dialogue entre les peuples ses fondements. Si dans le récit de l'histoire, cette cohabitation a brillé par son absence, à présent le destin et l'avenir de l'humanité sont liés à notre capacité de la réactiver au lieu d'en faire un simple hymne. Une relecture et une réécriture de l'histoire sont donc nécessaires  pour pouvoir édifier un nouveau message. Cette entreprise est possible si nous parvenons à nous affranchir des idées reçues et à démanteler les stéréotypes au profit de postures équilibrées et raisonnables.

Pour consulter le programme du colloque dont le CCME est l'un des partenaires :

http://calenda.revues.org/nouvelle14660.html

 

Le jeune artiste plasticien marocain Hicham Mansouri expose, du 1er au 20 novembre prochain à Valergues (Sud de la France), ses photographies en tant qu'invité d'honneur suite à sa participation l'an dernier au concours "Cantines Argentines" (3-ème Prix du Public).

Dans cette exposition, qui renferme une collection inédite de photos, l'artiste saisit avec finesse et humour des moments du quotidien de sa ville natale (Ouarzazate) et des villages de Taguenzalte, Taghia, Ghessat et Toundoute.

Professeur d'arts plastiques, Hicham Mansouri est secrétaire général des associations "Horizon Bleu des Arts plastiques" et "Club photo d'Agadir".

-------------------------------

Une rencontre littéraire avec l'auteur marocaine Maria Zaki a eu lieu récemment à Pontarlier (Est de la France) dans le cadre du Salon du Livre de jeunesse et de la bande dessinée.

Lors de cette rencontre, Maria Zaki, auteur de poésie et romans dont "Entre ombre et lumière" et "Histoires courtes du Maroc", a parlé de son dernier livre "Maktoub et autres nouvelles".

-------------------------------

La chanteuse marocaine Zahra Hindi s'est produite récemment à Aulnay-sous-Bois (région parisienne) dans le cadre de la 10ème édition du Festival "Villes des Musiques du Monde" qui se poursuit jusqu'au 15 novembre.

Chanteuse, compositrice et auteur, Zahra Hindi, originaire du Souss, s'est inspirée de la musique traditionnelle et plus particulièrement du groupe "Oudaden".

Chantant en Tamazight et en anglais, sa musique est un blues ancestral, un jazz originel et une vibration orientale.

"Villes des Musiques du Monde" est une invitation au voyage dessinée autour de cinq itinéraires, à la croisée de multiples influences musicales, empreintes artistiques et fabrications sonores.

-------------------------------

Le photographe français Fabrice Leclair expose ses clichés pris au Maroc jusqu'au 5 novembre au Forum des arts et de la culture à Talence (Sud-Ouest de la France).

Dans cette exposition intitulée "Les vacances de Monsieur", l'artiste réorganise le réel de façon esthétique et regarde la nature en l'appropriant pour en faire un compte rendu artistique.

-------------------------------

L'aquarelliste française Anne Larose expose ses Âœuvres sur le Maroc jusqu'au 7 novembre à Dax (Sud-Ouest de la France).

De ses voyages au Maroc, l'artiste dévoile au public toute la palette de son talent et ramène une surprise picturale où le moindre frisson de lumière a été élaboré avec amour et application.

-------------------------------

Le documentaire "Les Damnés de la mer" du Marocain Jawad Rhalib sera projeté le 26 novembre à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris.

La projection sera suivie d'un débat en présence du cinéaste.

MAP
Fès a toujours été un carrefour des cultures et des civilisations et un lieu de rencontre et de diffusion des valeurs de dialogue, de paix et d'entente, ont souligné des participants à l'ouverture, mardi soir dans la capitale spirituelle du Royaume, du colloque international des juifs originaires de cette ville.

Des juifs nés à Fès, venus de divers horizons, ont témoigné leur attachement à cette ville symbole du rapprochement entre les cultures et les peuples.

Après avoir mis l'accent sur les valeurs de coexistence qui ont toujours prévalu au Maroc, les participants ont cité quelques exemples de cohabitation entre familles musulmanes et juives dans l'histoire du Royaume.

Ils ont fait remarquer que le judaïsme marocain n'a pas encore révélé tous ses secrets. "Un effort colossal doit être déployé dans ce sens en fouillant dans les écrits historiques traitant de différents aspects de l'attachement viscéral des juifs au Maroc", ont-t-il dit.

Le président du Comité des communautés israélites de Fès, Oujda et Sefrou, M. Armand Guigui, a, à cette occasion, souligné les liens étroits et permanents tissés depuis toujours entre la communauté israélite restée sur place et l'importante communauté juive marocaine de la diaspora qui a gardé un attachement viscéral avec le Royaume.

Et de préciser que cette diaspora de juifs marocains a joué un rôle d'ambassadeur universel, de par ses contacts et ses relais politico-diplomatiques avec les multiples et différentes organisations juives dans les quatre coins du monde.

M. Guigui a également passé en revue les étapes phares de la présence juive au Maroc, avant de jeter la lumière sur des aspects "impressionnants" de coexistence entre Marocains de confessions diverses.

Il a, de même, rappelé l'apport considérable joué par les savants juifs marocains qui, selon lui, représentaient "le symbole d'une coexistence et cohabitation socioculturelle judéo-arabe marocaine dont le Royaume a toujours été la terre de prédilection par excellence".

Abondant dans le même sens, le wali de la région Fès-Boulemane, M. Mohamed Rherabi, a souligné le rôle joué par le Maroc, pays de traditions séculaires, de tolérance, de coexistence et de cohabitation entre ses multiples composantes ethniques, sociales, culturelles et même religieuses.

Carrefour des civilisations et porteuse des valeurs universelles, la ville de Fès incarne avec excellence cette dimension, à travers son histoire, sa spiritualité et ses différents forums, a-t- il dit.

Cette rencontre internationale sera aussi caractérisée par l'organisation d'une exposition d'objets artistiques et de culte évoquant l'histoire, la religion, les traditions et la vie quotidienne des juifs marocains.

La séance inaugurale s'est déroulée en présence notamment du gouverneur de la province de Sefrou, Abdesslam Zouggar, du président de la commune urbaine, M. Hamid Chabat, des élus, ainsi que d'autres personnalités.

Les travaux du colloque se poursuivront mercredi avec des communications sur la contribution de la communauté juive au judaïsme marocain.

La tenue de ce colloque a permis aux juifs originaires de Fès de se retrouver ensemble dans une rencontre inter-familiale au cours de laquelle ils ont visité l'ancienne Médina, des musées et des synagogues.

Les participants devront ensuite visiter la station thermale de Moulay Yakoub et les villes de Sefrou, Ifrane, Immouzer et d'Azrou.

MAP

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a dit mardi souhaiter la mise en place de vols conjoints "sous bannière européenne" pour le retour forcé de migrants dans leurs pays d'origine.

"Nous considérons que les retours forcés devraient être faits sous bannière européenne", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Folkestone, dans le sud-est du Royaume-Uni où il inaugurait avec son homologue Phil Woolas un centre conjoint de renseignements opérationnels destiné à lutter contre les filières d'immigration illégale.

Commentant le vol conjoint vers Kaboul organisé par Paris et Londres mi-octobre pour emmener 3 Afghans de France et 27 de Grande-Bretagne, M. Besson a souligné qu'il y aurait d'autres retours forcés organisés conjointement avec les Britanniques.

"Nous le referons pour autant que les conditions seront respectées", a-t-il précisé, sans vouloir donner plus de détails.

Mais il a aussi souligné que "la coopération européenne devait être beaucoup plus développée" dans ce domaine.

"Nous avons maintenant l'obligation de mieux travailler avec nos partenaires européens pour lutter contre l'immigration irrégulière, mais aussi pour affréter conjointement sous la bannière de l'agence européenne Frontex (pour la coopération aux frontières ndlr) des avions communs pour reconduire des migrants vers des pays d'origine. C'est une idée que la France défend", a détaillé M. Besson.

"Il est nécessaire d'expulser les gens qui n'ont pas le droit d'être au Royaume-Uni, nous pensons que c'est très efficace", a souligné de son côté le ministre britannique de l'Immigration Phil Woolas.

"Si nous voulons envoyer un message aux passeurs, il faut dire que la France, l'Europe, ne sont pas des sanctuaires pour les immigrés illégaux", a souligné M. Besson.

Le centre conjoint de renseignements opérationnels, implanté à Folkestone depuis le 2 septembre, comprend une vingtaine de Britanniques, agents des services d'immigration britannique, policiers, officier spécialiste du crime organisé, et d'un Français chargé de la coopération avec les Britanniques.

Source : AFP

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri a affirmé que son département s'attache à défendre, dans toutes les rencontres et tous les forums, le droit à la libre circulation réglementée des personnes et la levée de tous les obstacles injustifiés.

En réponse, mardi à la Chambre des Conseillers, à une question orale du groupe Authenticité et Modernité sur "le traitement illégal réservé par certains consulats et ambassades européens aux Marocains candidats à l'immigration", M. Fassi Fihri a indiqué que son département intervient auprès des missions diplomatiques accréditées à Rabat pour les inviter à déployer davantage d'efforts afin d'améliorer les infrastructures d'accueil et les prestations et adopter de nouvelles approches de communication, plus rapides et plus efficaces.

Dans sa réponse, lue en son nom par Mme Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Fassi Fihri a indiqué que le Maroc, conscient des difficultés endurées par les citoyens, et tenant compte du caractère de souveraineté que revêt l'octroi des visas, n'a eu de cesse de développer, à travers les canaux diplomatiques, des formules alternatives en partenariat avec les pays concernés, en vue d'améliorer les traitements réservés aux demandeurs de visas et préserver leur dignité.

Le Royaume appelle également à réserver un traitement spécial aux personnes âgées et malades, aux veuves et aux enfants, a-t-il dit, rappelant que le Maroc a toujours exhorté les pays du Nord à adopter, dans le traitement de la question de l'immigration, une approche globale qui tient compte aussi bien de la dimension sécuritaire que des aspects humain, social et économique.

Source : MAP

Le Maroc n'a eu de cesse d'exhorter l'Espagne à respecter et à garantir les droits des Marocains établis sur son territoire, a affirmé mardi à Rabat le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri.

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, le ministre a indiqué que le Maroc, "conscient des provocations que subissent les Marocains établis en Espagne, n'a eu de cesse, par voie diplomatique et dans le cadre de sa politique extérieure fondée sur le bon voisinage et la coopération, d'appeler l'Espagne voisine à respecter et à garantir les droits des Marocains établis sur son territoire".

Dans sa réponse, lue en son nom par Mme Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Fassi Fihri a rappelé que la délégation marocaine avait insisté, lors de la réunion du Groupe de travail permanent maroco-espagnol sur l'immigration, sur la nécessité de protéger les droits de la communauté marocaine en Espagne notamment en cette conjoncture de crise économique internationale.

Le ministre a indiqué qu'il a été convenu avec la partie espagnole de dynamiser les mécanismes à même de favoriser l'intégration des membres de la communauté marocaine résidant en Espagne, et de faire face, le cas échéant, à d'éventuelles tentatives de marginalisation dont ils pourraient faire l'objet, soulignant que "les Espagnols ont fait montre d'une grande compréhension à cet égard".

Le Groupe de travail permanent maroco-espagnol sur l'immigration constitue un cadre institutionnel idoine pour l'examen des questions en relation avec l'immigration ainsi que les propositions de nature à instaurer un climat approprié pour l'intégration économique et sociale des Marocains d'Espagne, a-t-il ajouté.

Source : Biladi

L'initiateur de l'Association franco-marocaine pour l'industrie veut la transformer à terme en Chambre de commerce et d'industrie.
L'agrément, demandé aux autorités françaises, devrait être obtenu d'ici 3 à 4 ans.

Si le projet aboutit, ce sera la première Chambre de commerce marocaine à l'étranger. C'est en tout cas l'ambition de Hassan Bouod, un entrepreneur marocain installé dans l'Hexagone depuis une quinzaine d'années et président de la toute nouvelle Association franco-marocaine pour l'industrie, le commerce et les services.

En fait, son idée est de transformer, à terme, dans trois ou quatre ans, sa toute jeune association en Chambre de commerce et d'industrie marocaine qu'il envisage de baser à Marseille. Pour cela, bien entendu, une demande d'agrément en bonne et due forme sera déposée auprès des autorités françaises. Mais pour concrétiser le projet, «l'association devra, au préalable, se transformer en association d'intérêt public», souligne M. Bouod. Ceci suppose une assise financière solide qu'il faudra constituer dans les trois prochaines années, un soutien effectif des autorités marocaines et, surtout, un lobbying continu dont Hassan Bouod entend s'occuper personnellement.

Mais, déjà, des délégués de l'association ont été sélectionnés dans pratiquement toutes les régions de France. «Un choix qui s'est fait, explique M Bouod, selon des critères de compétence et la capacité de mobiliser un réseau efficace pour faire avancer les choses. Ces choix n'ont pas manqué de provoquer quelques grincements de dents dans les milieux MRE, mais l'initiateur du projet reste serein.

Une structure indépendante

«J'explique, dit-il, à mes compatriotes installés en France que le but n'est pas de réunir des personnes sur des critères de copinages, mais bien des gens capables de promouvoir le Maroc à l'étranger et, surtout, d'ouvrir aux petites et moyennes entreprises les portes de certains marchés». Et de poursuivre : «On s'est rendu compte que 95% des petites entreprises qui assistent à des séminaires ou des manifestations à caractère économique n'ont plus personne dès le lendemain pour les accompagner ou leur fournir la moindre information».

Pour lui, les structures associatives franco-marocaines sont taillées sur mesure pour les grands groupes et les petites entreprises se trouvent marginalisées de fait, alors qu'elles sont source de richesse et d'emplois.
M. Bouod est bien conscient que créer une Chambre de commerce n'est pas une chose aisée, car certaines structures similaires existantes se sentent déjà gênées par cette initiative.

Mais, il se prévaut de son réseau patiemment construit et qui se prolonge jusqu'aux plus hautes structures institutionnelles et associatives françaises d'où il a déjà reçu des soutiens et des encouragements.

Le projet a déjà le soutien de la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille Provence (CCIMP). Au Maroc, il a reçu l'aval et le soutien du ministère du commerce et de l'industrie et rencontre une grande disponibilité chez l'ambassadeur du Maroc à Paris, annonce l'initiateur.

Mais attention, prévient M. Bouod, il s'agit bien de créer une structure indépendante, au service de l'entreprise, et loin des circuits consulaires et autres.

Source : La Vie eco

"Essaouira sera une fois encore un espace culturel et musical de résistance à l'amnésie " a déclaré le Conseiller de S.M. le Roi, Mr André Azoulay, pour présenter la 6ème édition du Festival des Andalousies Atlantiques, qui va déployer ses voiles et ses charmes du 29 octobre au 1er novembre à Essaouira.

Véritable manifeste spirituel et artistique, ce festival veut promouvoir et faire mieux connaître la dimension atlantique de l'héritage andalou.

Fidèle à sa vocation et riche de son partenariat avec la Fondation des Trois Cultures, l'édition 2009 des Andalousies Atlantiques en résidence à Essaouira va revisiter cette période exaltante où la Convivencia était de mise avec comme fil conducteur la musique.

La programmation de cette 6e édition sera particulièrement émouvante avec des concerts réunissant sur la même scène "nos poètes, nos musiciens et nos chanteurs musulmans et juifs pour chanter et danser ensemble", souligne M. Azoulay, président du festival.

Le festival verra la participation d'une pléiade d'artistes marocains et étrangers réunis pour produire des concerts de musique où se mêlent tradition et modernité.

D'abord avec le chant et la danse flamenco, qui seront magnifiquement représentés par la talentueuse Compagnie Manuel Gutierrez, qui inaugurera en seconde partie de soirée le concert d'ouverture à Bab El Menzeh. Flamenco encore au coucher du soleil le vendredi 30 octobre sur les remparts de la Skala et en clôture samedi soir pour cette rencontre lumineuse et inédite entre l'Andalousie et les artistes Kathak venus de l'Inde du Nord.

Ensuite, le Gharnati, celui qui sait chanter Grenade comme au temps où l'Empereur Boabdil en détenait encore les clés. Ce sera la partition du jeune groupe algérien Tarab et de Fouad Didi, qui nous feront voyager à Tlemcen.

Une façon de donner cette année un éclairage particulier à la nécessaire transmission entre les générations, avec la présence sur scène de grands maîtres et de jeunes talents reconnus à la fois par leurs aînés et par le public.

Le répertoire croisé du Matrouz Judéo-Marocain (cette broderie musicale et linguistique qui nous ramène à nos identités multiples et métissées) sera représenté avec panache par l'immense Rabbin-Chanteur Haim Louk accompagné par l'orchestre Zyriab d'Oujda (en ouverture du festival) et se prolongera par les prestations et la présence chaleureuse de l'un des grands maîtres de la tradition judéo-arabe, le pianiste franco-algérien Maurice El Medioni, référence incontestée de cette grande école musicale maghrébine.

Essaouira va se souvenir et nous faire revivre avec émotion et délices, les pages les plus exceptionnelles du répertoire de la chanteuse disparue Zohra El Fassia, d'abord à travers un film retraçant sa vie et sa carrière, puis avec les voix magnifiques de Raymonde El Bedaouia et de Hayet Boukhriss, sur la scène du chapiteau de Bab El Menzeh et dans le cadre des concerts intimistes d'après-midi à Dar Souiri. Des soirées associant flamenco espagnol et rythmes musicaux de l'Inde sont aussi au programme du festival.

En marge de la musique, prendront place comme d'habitude à Essaouira, des " Matinées Forums " autour de la notion d'identité et de transmission et au cours desquels viendront débattre les spécialistes et les artistes qui donneront leur propre tonalité aux débats en nous faisant partager à leur façon, leurs convictions et en laissant leurs voix et leurs talents s'exprimer pour nous dire leurs vérités.

Essaouira accueillera également dans le cadre de ce festival une exposition autour de "Moroccan Memories In Britain".

Organisée par le Conseil de La Communauté Marocaine à l'Etranger, cette exposition va nous faire découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne. Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira.

Source : MAP

Le collège des procureurs généraux de Belgique a publié récemment une circulaire destinée à tous les parquets et services de police du pays, dans le but de s'attaquer à la problématique des "mariages blancs", rapporte mardi l'agence de presse Belga.

La circulaire, en vigueur depuis le 15 octobre et signée par les cinq procureurs généraux, précise que "les mariages simulés sont de plus en plus fréquents" en Belgique.

La loi permet de sanctionner les deux époux, y compris le partenaire belge qui accepte de se marier, contre rémunération ou non, pour régulariser la situation d'un étranger, signale-t-on de même source.

Selon Belga, les procureurs généraux demandent aux 27 parquets de confier les enquêtes aux agents de quartier "précisant aussi des astuces pour vérifier si les deux conjoints forment bel et bien un véritable couple".

La circulaire, souligne la même source, "préconise aussi d'interroger les époux séparément".

MAP
Ce jeudi 29 octobre le magazine Grand Angle de 2M consacre une partie de son reportage à la caravane Mémoires Vives organisée par le CCME et ATRIS du 30 mars au 28 avril 2009, pour en savoir plus cliquez ici

Un Algérien qui s'était réfugié dans une église de Montréal le 1er janvier 2006 afin d'échapper à un ordre d'expulsion, Abdelkader Belaouni, a annoncé lundi avoir finalement obtenu l'autorisation de résider au Canada.

"Je suis très content, mais malgré tout, je suis encore choqué", a déclaré M. Belaouni à l'AFP.

M. Belaouni, qui est aveugle, s'était réfugié dans l'église Saint-Gabriel, dans un quartier populaire de Montréal, après avoir reçu l'ordre de quitter le Canada où il résidait sans avoir de papiers.

Après 1.390 jours passés au deuxième étage du presbytère montréalais, il a obtenu jeudi dernier la "résidence permanente", document d'immigration permettant de vivre et de travailler au Canada, qu'il considère comme "son pays".

"Ça fait longtemps que je me sentais Canadien, je suis vraiment intégré", a-t-il dit.

Las de "vivre dans le sang", selon son expression, M. Belaouni quitte son Algérie natale en 1996 pour les Etats-Unis avec seulement un visa de touriste en main. Etabli dans le quartier new-yorkais de Brooklyn, il devient vendeur de cartes téléphoniques.

Sans statut légal, toutes ses demandes de "carte verte" (permis de travail

américain) lui ayant été refusées, il sent cependant la pression monter à l'encontre des clandestins, et des Arabes et musulmans en particulier, après les attentats du 11 septembre 2001.


Sur les conseils d'une amie, il décide alors de tenter sa chance au Canada en 2003.

Ses deux premières demandes d'immigrations humanitaires reçoivent là encore une réponse négative. Son cas attire peu à peu l'attention et il reçoit le soutien de groupes de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International, et d'hommes politiques, qui demandent sa régularisation.

Tout au long de ces 45 mois passés au deuxième étage du presbytère montréalais, M. Belaouni a animé une émission de radio. "Je vais poursuivre", a-t-il indiqué.

Depuis sa régularisation, il habite chez des amis. Bientôt, il devrait commencer à travailler pour un organisme d'aide aux travailleurs immigrés, a-t-il précisé.

Source: Le Monde

Du PS aux Verts, l'ensemble de l'opposition s'insurge contre l'idée d'un débat sur l'identité nationale à l'approche des élections régionales.

D'une même voix, l'ensemble de l'opposition critique et s'insurge contre la proposition du ministre de l'Immigration Eric Besson d'organiser un grand débat sur l'identité nationale, lundi 26 octobre.

Au PS, la députée socialiste de Seine-Saint-Denis, Elisabeth Guigou, estime qu'on a "mieux à faire" qu'un débat sur l'identité nationale, et s'est dite défavorable à l'instauration d'une loi sur le port de la burqa. "Eric Besson cherche à détourner l'attention parce qu'il a de gros problèmes avec ses histoires de jungle évacuée [...] et avec l'expulsion de trois Afghans qui vont retourner dans la gueule du loup", a-t-elle critiqué sur LCI.

"On cherche à stigmatiser l'islam"


Même si l'ancienne garde des Sceaux a affirmé "détester la burqa" et que "toutes les femmes sont révoltées par ces femmes grillagées, enfermées dans des choses noires", elle déclare qu'elle "ne crois pas que faire une loi soit la meilleure façon d'éradiquer la burqa. Parce que c'est une infime minorité. Je pense que cela risque de cristalliser des musulmans qui ne sont pas du tout pour la burqa et qui pourraient sentir par là qu'on cherche à stigmatiser l'islam".

"La France est malade"


Invité de RMC, l'eurodéputé PS Vincent Peillon a estimé, lui, que la burqa "ne menace pas l'identité nationale", jugeant que "la façon dont le débat" sur l'identité nationale s'est ouvert "montre que la France est malade". "Ce qui menace la France c'est de fermer des classes, c'est le discours sur la laïcité, c'est de prendre de l'argent aux classes moyennes et aux pauvres pour le donner aux plus riches", a indiqué l'eurodéputé, chef de file de "l'Espoir à gauche" au PS.

"Jamais la France ne s'est pensée par rapport à ses étrangers" a-t-il dit. Selon l'eurodéputé, "il faut amener les jeunes Français à aimer notre pays et ses valeurs". "Je crains un peu que les manières d'Eric Besson n'amènent pas à faire aimer ce pays", a-t-il dit, soulignant que "la France n'a jamais parlé d'identité nationale. Il est dangereux d'ouvrir le débat comme ça. Il faut parler de la France." Le député PS Christian Paul a accusé lui le gouvernement de faire du "roman national" une "invention bling-bling" et dénoncé ses "arrière-pensées". "Quand la crise s'installe durablement, que le parti majoritaire se divise et pointe les échecs de ses choix politiques, l'appel symbolique à la Nation relève d'une méthode déjà éprouvée de gouvernement, vertueuse en apparence, mais portée par d'évidentes arrière-pensées", insiste-t-il, accusant le gouvernement de faire "un usage pré-électoral (de l'immigration) réveillant le 'péril migratoire'"


"L'identité nationale n'appartient pas aux politiques"


Le président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou, a affirmé que "l'identité nationale n'appartient aux politiques. C'est comme l'histoire, il n'appartient pas aux politiques de s'en accaparer", a déclaré à l'AFP l'ancien candidat à la présidentielle.
"C'est une identité toujours en construction. Elle est fondée pour nous sur des valeurs: liberté, égalité, fraternité en premier et intègre tous ceux qui avec le temps s'y rattachent", a fait valoir l'ancien ministre de l'Education en citant l'écrivain Ernest Renan qui la définissait comme "un plébiscite quotidien". "Rien n'est pire que d'en faire un sujet d'affontement politique surtout quand, par ailleurs, on laisse abîmer l'image de la France. Et, encore pire dans faire une utilisation partisane", a dénoncé le leader centriste pour qui "la nation appartient à tout le monde". "Chacun en a son idée et sa meilleure illustration est la réussite de notre pays", a-t-il dit

"Evidemment cette nouvelle annonce (d'Eric Besson, nlr) est une recette électorale. Chaque fois qu'une élection se présente à l'horizon, le parti UMP agite le sujet de l'identité nationale et de l'immigration", souligne François Bayrou.
"Cela a pu marcher mais le jour va venir où les Français se rendront compte que toutes ces déclarations à grands sons de trompe n'ont rien a voir avec une réalité qui s'aggrave tous les jours, empêchant toute intégration et renforçant les discriminations, accompagnés de décisions qui sont le contraire des valeurs et l'identité de notre pays", a-t-il ajouté en citant en exemple le récent renvoi de trois Afghans à Kaboul.

"Le gouvernement ressort l'épouvantail de l'immigration"


Pour les Verts, le gouvernement ressert "sa vieille soupe nationaliste". "Comme à chaque veille d'élection depuis 2001, le gouvernement ressort l'épouvantail de l'immigration", juge Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts. Elle y voit "une façon d'esquiver sa responsabilité dans l'échec des politiques d'intégration".

"De l'Alsace à la Bretagne, du Pays basque à la Seine-Saint-Denis, nos identités sont multiples. Diverse et plurielle, c'est ainsi que la France est belle, n'en déplaise aux racistes de tous poils", conclut Djamila Sonzogni, appelant "media et citoyens à ne pas tomber dans ce piège et à ne pas prêter attention à cette mise en scène aux relents nauséabonds et vains". Le PCF a estimé de son côté, que le débat sur l'identité nationale lancé par le ministre de l'Immigration Eric Besson, "petit ministre des sales besognes", constituait "le retour du pétainisme le plus nauséabond".

"Prendre des voix au Front national"


Enfin, le président du FN Jean-Marie Le Pen estime que ce débat sur l'identité nationale est "une résurgence purement électoraliste" pour les régionales afin de "prendre des voix au Front national". "Plus c'est gros, mieux ça passe ?", s'interroge le leader du FN. Selon lui, "Besson [souhaite] faire disparaître le Front national, c'est cela qui l'excite".

"L'identité nationale n'est pas un tabou"


Quant aux députés UMP, ils soutiennent largement l'initiative d'Eric Besson. Eric Raoult, député de Seine-Saint-Denis a soutenu l'idée du ministre de l'Immigration Eric Besson d'un débat pour promouvoir l'identité nationale, estimant que c'était "une bonne nouvelle pour notre pays" car "l'identité nationale n'est pas un tabou". "Eric Besson a raison de lancer ce débat. Les annonces de l'ouverture d'un grand débat sur l'identité nationale sont une bonne nouvelle pour notre pays", a indiqué Eric Raoult dans un communiqué.
"L'identité nationale ne doit pas être un sujet d'affrontement entre les intellos et les bobos et l'extrême droite. Ce n'est pas un concept de conflit, ce n'est pas non plus un tabou : ce doit être un débat qui permette de rappeler que les idées, les valeurs et les racines de notre Nation appartiennent à tous", a-t-il ajouté.

"Néo-communautarisme nauséabond"


Le député UMP de Seine-et-Marne Yves Jégo a, lui, accusé le PS de "neo-communautarisme nauséabond". "En déclarant que la burqa ne menace pas l'identité nationale, le parti socialiste montre son vrai visage, celui du néo-communautarisme nauséabond qui cède devant les coups de butoir des extrémismes religieux", écrit Yves Jégo dans un communiqué.

"Comment peut-on sérieusement affirmer que cet enfermement de la femme sous un voile-prison serait compatible avec notre République, ses règles et son histoire ?", s'interroge le député UMP selon qui la déclaration de Vincent Peillon "est la preuve malheureuse que, pour des question idéologiques, le PS est prêt à tourner le dos aux valeurs de laïcité et d'égalité entre les hommes et les femmes qui ont fait la force de notre pays".


Lefebvre veut défendre la "Douce France" de Trenet


De son côté, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, pense que "ce n'est pas le retour d'un débat sur l'identité nationale qui devrait surprendre, mais plutôt l'effacement progressif de cette identité, alors que c'est au niveau de la Nation qu'est née, et que s'exerce la démocratie".

"Pourquoi certains ont-ils peur d'un débat sur cette question identitaire ? Il ne s'agit pas de construire notre identité par opposition à celle des étrangers, comme certains feignent de le penser, mais, au contraire, de se mettre d'accord sur ce socle commun constitué par les principes que tout citoyen qui vit sur le sol, doit respecter", a-t-il ajouté.
"La défense de notre modèle culturel et de la 'Douce France' chantée par Charles Trenet, passent par la redéfinition de notre identité nationale, alors que la mondialisation, qui gomme chaque jour un peu plus les caractéristiques propres de chaque nation, est si âpre", a-t-il fait valoir.

"Promouvoir l'identité nationale"


Eric Besson a présenté début octobre à François Fillon "les grandes lignes d'un débat" qu'il lancera en novembre afin de "promouvoir l'identité nationale".

Le ministre de l'Immigration a précisé dimanche que ce débat durerait deux mois et demi avant un "grand colloque de synthèse" fin janvier-début février. Il a souligné qu'il allait demander aux préfets et aux sous-préfets d'organiser des réunions avec "les forces vives" de la Nation sur ce thème.

Le ministre de l'Immigration estime notamment que le port de la burqa est "contraire" à cette identité, sans toutefois trancher la question de l'opportunité d'une loi.

"On peut débattre sur l'opportunité de la loi (...) mais sur les principes il n'y a pas de débat : la burqa est inacceptable et contraire aux valeurs de l'identité nationale", avait déclaré le ministre.

Source : Nouvelobs.com

Les juifs marocains demeurent attachés à leur identité, leurs racines, leur culture et leurs traditions marocaines, telles que transmises de génération en génération, ont affirmé dimanche à Montréal les participants à une rencontre autour du thème "Maroc du souvenir, Maroc de l'avenir".

"Le Maroc occupe une place particulière dans le cœur de chaque juif", a déclaré le président du Congrès juif Québécois, M. Adam Atlas, à l'ouverture de cette rencontre à laquelle ont participé des panélistes du Québec (Canada), du Maroc, d'Israël, d'Espagne et de France.

"Que signifie au 21ème siècle être Marocain lorsqu'on vit à l'extérieur des frontières du Maroc ? Comment préserver notre spécificité dans nos pays d'accueil ?, Quels rôles les communautés marocaines doivent-elle jouer dans les pays d'accueil et dans le développement du pays d'origine ?, Quelle place réserver au dialogue judéo-musulman ? et y-a-t-il une place pour nos communautés dans la recherche d'une solution au conflit du Moyen-Orient et avons-nous les moyens de nos ambitions ?", ont été les principaux axes abordés par les différents intervenants lors de ce brunch-débat organisé par le Congrès juif Québécois, la Fédération sépharade du Canada, la Communauté Sépharade unifiée du Québec, le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, Femmes arabes et le Groupe Atlas Media.

"Le Maroc constitue un modèle pour le monde arabe, un exemple de cohabitation, la preuve que le dialogue judéo-musulman est riche de promesses, d'avenir et d'espoir, que le conflit fratricide du Moyen-Orient, aussi douloureux soit-il, n'est pas une fatalité", a dit M. Atlas, ajoutant que "les Marocains ont un rôle à jouer : celui de servir de trait d'union entre la communauté juive et les autres communautés arabes".

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a indiqué, dans une intervention lue en son nom par la Consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, que "le Royaume du Maroc est un des pays où juifs et musulmans ont coexisté dans l'harmonie et la solidarité pendant des siècles. Le judaïsme marocain est porteur d'une culture qui est la nôtre, l'amour des juifs marocains, où qu'ils vivent, pour leur patrie, le Maroc, leur action pour la défense de l'intégrité territoriale de leur pays, et leur fidélité aux Souverains marocains font d'eux des citoyens dont le Maroc est fier".

"Sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, les juifs marocains sont des citoyens à part entière, électeurs et éligibles. L'Etat marocain leur a établi un espace juridique conforme aux préceptes du judaïsme. Sur le plan du statut personnel, les juifs sont régis par la loi mosaïque, ce qui signifie qu'ils sont justiciables des chambres rabbiniques près des tribunaux réguliers pour tout ce qui touche au mariage, à l'héritage et au droit des mineurs", a rappelé l'ambassadeur.

"En cette période (...), la responsabilité nous interpelle et s'adresse à notre conscience citoyenne pour continuer à travailler de concert pour le rayonnement de notre culture millénaire judéo-arabo-berbère dont le fondement est la convivialité et le respect de la différence. Le Maroc, notre Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI est en pleine mutation et votre contribution dans cet effort de construction du nouveau Maroc est indéniable, mais notre ambition, légitime, est de construire un partenariat stratégique culturel, politique et économique afin de relever les défis du 21e siècle", a souligné Mme Chekrouni.

Elle a aussi appelé tous à "s'investir, aujourd'hui plus que jamais et de manière plus forte et à conjuguer tous les efforts afin de préserver et de renforcer ce cordon ombilical et cet attachement indéfectible entre nos compatriotes juifs et leur pays d'origine le Maroc, ce pays qui restera toujours une terre d'accueil et de rayonnement dans le monde".

Et d'ajouter que "la communauté marocaine au Canada, qui est estimée à plus de 100.000 personnes, et qui est la résultante d'un flux migratoire de qualité (...) est de nature à constituer une véritable passerelle entre nos deux pays, le Maroc et le Canada, entre nos rêves et nos passions".

Prenant la parole, les participants, diplomates, professeurs, chercheurs et académiciens, ont, en outre, souligné la nécessité d'éditer des ouvrages de références et de mettre en place une base de données sur l'histoire du judaïsme marocain, afin de faciliter la tâche devant les chercheurs universitaires, aussi bien au Maroc que partout dans le monde et ce, pour mieux comprendre la particularité du judaïsme marocain, mais aussi de saisir toute la part vécue au Maroc et comment le judaïsme marocain fut préservé pendant des décennies.

Ils ont aussi souligné l'attachement des juifs marocains au Royaume, quel que soit le lieu de leur résidence, du fait de la tolérance entre juifs et musulmans au Maroc et du fait que l'identité juive marocaine s'affirme partout dans le monde.

M. Albert Sasson, membre du Conseil consultatif des Droits de l'Homme et de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques, a, tout en rappelant la richesse de l'histoire du judaïsme au Maroc, souligné l'importance de se tourner également vers "l'avenir de ce Maroc nouveau qui se refait et se remet en question avec courage, un Maroc qui se démocratise de plus en plus et qu'il faut aller voir".

Les judéo-marocains ont pris part aux faits et aux évènements de la société et ont partagé les moments forts de cette histoire, témoignant avec les autres composantes de la société marocaine d'une société caractérisée par sa diversité, son pluralisme et sa richesse culturelle, a indiqué de son côté M. Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Pour lui, il faut savoir sortir d'une attitude trop empreinte de nostalgie pour se tourner vers les opportunités et développer des valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance, pour une meilleure continuation vers l'avenir.

MAP

Le Royaume du Maroc continue de promouvoir un Islam modéré et d'encourager la tolérance, le respect et le dialogue interreligieux, affirme le Département d'Etat américain dans son rapport 2009 sur les libertés religieuses dans le monde, rendu public lundi à Washington.

Le rapport cite, à cet égard, le rôle de premier plan joué par le Royaume dans la création d'une "nouvelle alliance civile pour la citoyenneté dans le monde arabe", rappelant que cette alliance regroupe plusieurs ONG et personnalités actives dans les questions de citoyenneté dans le monde arabe.

Cette alliance, souligne le document, a été créée notamment dans le but de promouvoir le pluralisme politique et les diversités religieuse, sociale, culturelle et linguistique en tant que sources de richesse pour les sociétés arabo-musulmanes, ajoutant que le Maroc avait pris part en février dernier à une conférence à Londres visant à combattre l'antisémitisme et à laquelle ont participé plus de 300 législateurs représentant quarante deux pays dans l'objectif de promouvoir la tolérance dans le monde.

Le rapport rappelle, en outre, que le 27 septembre 2008, SM le Roi Mohammed VI avait souligné, à l'occasion de la tenue de la session ordinaire du Conseil supérieur des oulémas, qu'il sera procédé à la création d'un conseil des Oulémas en Europe, dont le but est de prémunir la foi et les valeurs de la communauté marocaine en Europe contre les velléités intégristes et extrémistes.

En septembre 2008, poursuit le rapport, le Maroc avait abrité durant le mois sacré de Ramadan un colloque qui a réuni des Oulémas venus des quatre coins du monde, y compris des Etats-Unis, au cours duquel les participants se sont penchés sur les moyens visant à promouvoir des lectures modérées des textes coraniques et à encourager la tolérance et le respect mutuels entre l'Islam et les autres religions.

Le Royaume, fait observer le document, participe, par ailleurs, à la Fondation Anna Lindh pour l'alliance des civilisations, dont le Président est M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, ainsi que dans le cadre d'autres groupes internationaux promouvant la tolérance religieuse.

Les efforts du Maroc visant la promotion d'un Islam modéré se sont également illustrés à travers le programme de formation de Mourchidate lancé en 2006, souligne le rapport, relevant que plus de 200 femmes ont suivi cette formation qui lui leur a permis d'inculquer les préceptes de l'Islam et de conseiller les femmes sur une variété de questions concernant notamment leurs droits et le planning familial.

MAP
Les participants au forum national des producteurs et réalisateurs de films amazighs, organisé dans le cadre de la 4è édition du festival national du film amazigh, qui s'est achevé dimanche à Ouarzazate, ont mis l'accent sur la nécessité de favoriser le professionnalisme.

Ils ont, aussi, considéré nécessaire l'unification des efforts, des positions des professionnels du cinéma amazigh à travers la création d'un cadre professionnel et la recherche d'investisseurs pour soutenir la production dans ce secteur.

Ils ont également mis l'accent sur la nécessité de faire recours à des scénarios et des dialogues de bonne facture, tout en appelant à l'adoption du caractère tifinagh dans les génériques des productions afin de consolider l'identité du film amazigh.

La présence d'acteurs travaillant dans le cinéma amazigh dans les festivals, aussi bien ceux organisés au Maroc qu'à l'étranger, la généralisation de la carte de l'artiste pour les acteurs travaillant dans la production vidéo, l'organisation de campagnes de sensibilisation pour lutter contre la piraterie, la création de mécanismes pour financer et soutenir des productions vidéo ont également été parmi les points évoqués par les participants.

Les participants ont, en outre, appeler l'institut Royal de la culture amazighe (IRCAM) pour la recherche d'un mode de soutien au film amazigh et l'organisation de formation dans les différents domaines de production du film amazigh, ne pas se cantonner au scénario.

Lors de cette 4è édition du festival national du film amazigh, organisée du 20 au 25 octobre à Ouarzazate, le grand prix du film amazigh "Targante N'Ourgh" (l'arganier d'or) a été remporté par le long métrage "Anarouz" (espoir) du réalisateur Abdellah Abdaoui (catégorie long métrage).

Dans la catégorie court métrage, le grand prix a été attribué à "Salam Damtane" du réalisateur Mohamed Amine Amraoui.

MAP
Le "grand débat sur l'identité nationale" promis par Eric Besson, et déjà contesté à gauche, s'ouvrira le 2 novembre prochain pour s'achever le 28 février 2010 avec la présentation de la synthèse générale par le ministre de l'Immigration. Les participants travailleront sur deux thèmes: "pour vous, qu'est-ce qu'être Français aujourd'hui" et "l'apport de l'immigration à l'identité nationale".

Le ministère de l'Immigration a précisé lundi les modalités du "grand débat", annoncé dimanche par le ministre lors du "Grand Jury" RTL/Le Figaro/LCI. Une circulaire doit être adressée aux préfets de région et de département "avant la fin de la semaine afin de fixer le cadre général des débats locaux".

Le débat aura lieu "dans chacune des 100 préfectures de département et des 350 sous-préfectures d'arrondissement", lors de réunions "animées par le corps préfectoral et les parlementaires nationaux et européens", selon un communiqué. Elles associeront "l'ensemble des forces vives de la Nation", des mouvements associatifs, aux organisations syndicales, en passant par les enseignants, élèves et parents d'élèves ou élus locaux entre autres.

Les discussions s'appuieront sur le rapport du Haut Conseil à l'intégration sur les valeurs de la République, remis au ministre en avril dernier, et le rapport parlementaire sur le respect des symboles de la République remis en mai.

Chacun s'efforcera d'abord de répondre à la question "Pour vous, qu'est-ce qu'être Français aujourd'hui?". "Le débat portera sur la définition de notre Nation, par son histoire, sa culture, sa langue, son patrimoine, son territoire, mais aussi par notre volonté de vivre ensemble, sur la base des principes républicains de liberté, d'égalité, de fraternité, et sur l'opportunité de les compléter par ceux de la_cité, d'égalité homme-femme ou encore de solidarité nationale", explique le ministère.

Les participants discuteront de plusieurs propositions, comme l'obligation pour les jeunes Français de chanter au moins une fois par an "La Marseillaise", ou la mise en place de cours d'instruction civique, ouverts à tous, dans les préfectures.

L'autre grand thème du débat sera l'apport de l'immigration à l'identité nationale, le ministère notant que "notre Nation s'est constituée au fil des siècles par l'accueil et l'intégration de personnes d'origine étrangère".

Les participants débattront notamment de la mise en place "d'un contrat d'intégration républicaine" ou d'"un parrainage républicain" pour les ressortissants étrangers qui séjournent sur le territoire français et "d'un contrat avec la Nation" ou "d'une cérémonie plus solennelle" pour ceux qui acquièrent la nationalité française. La création d'une nouvelle voie d'accès à la nationalité française pour les personnes qui ont accompli des "efforts exceptionnels d'intégration" fera également l'objet de discussions.

Lundi, la députée socialiste de Seine-Saint-Denis Elisabeth Guigou a estimé qu'on avait "mieux à faire" qu'un grand débat sur l'identité nationale, estimant que M. Besson cherchait "à détourner l'attention parce qu'il a de gros problèmes avec ses histoires de 'jungle' évacuée (...) et avec l'expulsion de trois Afghans qui vont retourner dans la gueule du loup".

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a dénoncé de son côté la "résurgence purement électoraliste" selon lui de ce thème.

AP

Le débat sur l'identité nationale annoncé par Eric Besson s'ouvrira le 2 novembre dans les préfectures et sous-préfectures, a fait savoir lundi le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale.

D'ici au mois de février, il sera structuré en deux parties portant sur la question "qu'est-ce qu'être français", puis sur l'apport de l'immigration à l'identité nationale, précise un communiqué officiel.

Eric Besson y lance des pistes de réflexion comme "la place des symboles et emblèmes nationaux" ou "l'obligation pour l'ensemble des jeunes français de chanter, au moins une fois par an (...) l'hymne" ou la mise en place dans les préfectures de cours d'instruction civique.

Il suggère également la création d'un "contrat avec la Nation" qui serait délivré après un entretien visant à vérifier le niveau de français et la connaissance des valeurs républicaines des candidats à l'immigration.

Dans le droit fil des idées de Nicolas Sarkozy, il prône également l'organisation de "cérémonies plus solennelles lors de toute accession à la nationalité française".

A partir du 2 novembre, les débats locaux seront relayés sur le site internet du ministère. Ils seront conclus par une présentation nationale le 28 février 2010 par le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale.

Le corps préfectoral sera appelé à organiser des réunions en coordination avec les parlementaires - députés, sénateurs et eurodéputés.

Source : Le Monde

Najat Arbib, un nom désormais inscrit sur la liste de ces pionniers issus de l'immigration maghrébine, et plus précisément marocaine, qui se sont frayé leur petit chemin dans la sphère de la magistrature belge.

Trente quatre ans à peine, elle siège déjà aux tribunaux de Belgique. Elle vient, en effet, d'être nommée magistrate près les Cours d'Appel de Neufchâteau et d'Arlon au sud du pays pour devenir la première juge issue de parents immigrés maghrébins.

Désignée juge de Complément du ressort de la Cour d'Appel traitant les dossiers des droits civil et pénal, elle a prêté serment, courant octobre à Liège, lors de la traditionnelle cérémonie devant les membres de la Cour Supérieure de Justice.

Dans un entretien à la MAP, il a confié avoir été "agréablement" surprise de savoir qu'elle était la première maghrébine de parents immigrés à occuper "un poste aussi sensible" dans le système judiciaire belge.

"Mon objectif était de réussir et de me confirmer, tout en montrant l'exemple que les Belges d'origine marocaine peuvent apporter leur pierre à l'édifice au pays qui les a accueillis."

Najat Arbib

Fille unique d'une fratrie de quatre garçons, la jeune magistrate a entamé sa carrière de juriste dans un cabinet d'affaires ayant pignon sur rue à Liège, avant d'assister trois ans durant, l'un des plus célèbres procureurs belges, Michel Bourlet qui était chargé de l'affaire Dutroux.

"Mon mentor, un homme d'expérience et de conviction, ainsi que mes collègues m'ont encouragée à passer l'examen d'accès que j'ai réussi. Sur 243 candidats qui s'étaient présentés, j'étais parmi les 16 retenus", a-telle ajouté.

Najat Arbib fait désormais partie des 2.500 gens de robe que compte la Belgique, dont 1.150 magistrats francophones.

Source : Aufait

Des artisans dépêchés du Maroc travaillent d'arrache-pied à la décoration de la Grande Mosquée de Saint-Etienne (Centre de la France), dont la construction a été rendue possible grâce à un don de SM le Roi Mohammed VI.

Le chantier de construction de ce grand édifice religieux a été visité, lundi, par le consul général du Maroc à Lyon, Saad Bendourou, et le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui.

Lors de cette visite, à laquelle se sont joints notamment le maire de la ville, Maurice Vincent, le préfet du département de la Loire et d'autres personnalités, la délégation s'est enquise des travaux d'avancement de ce lieu de culte destiné à accueillir plus de 2.000 fidèles.

Quelque 50 artisans venus spécialement du Maroc travaillent sur la décoration intérieure et extérieure de cette mosquée bâtie sur une superficie de 1.400 M2 et dont les travaux prendront fin en mai 2010, a confié à la MAP son recteur, M. Larbi Marchich.

La construction de cet édifice religieux a été rendue possible grâce à un don de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu l'Assiste, a-t-il précisé.

Et d'ajouter qu'un centre culturel marocain sera édifié près de la mosquée sur un espace de 7.400 M2 et comprendra notamment une salle de conférence, une école pour l'enseignement de la langue arabe, une salle multi-médias et d'autres dépendances.

Il convient de signaler que le département de la Loire concentre une grande communauté marocaine.

Source : MAP

Le long métrage "Casa Negra" de Noureddine Lakhmari est en compétition officielle de la 54ème édition de la Semaine internationale du cinéma de Valladolid (Seminci) qui se tient du 23 au 31 octobre.

Le film raconte l'histoire de deux amis d'enfance Karim et Adil, deux personnages incarnés par Anas El Baz et Omar Lotfi, dans la métropole de Casablanca une ville chaotique mais belle, cruelle mais attachante où ils survivent d'expédients et de petites combines. Il sera projeté lundi et mardi dans le cadre de la section officielle de la Seminci.

Le film prétend montrer une image réelle du Maroc "loin des clichés", a affirmé le réalisateur Nourreddine Lakhmari, qui s'est félicité du bon accueil reçu par son film au Maroc, en dépit de certaines réticences de milieux conservateurs.

"Le fait que je vive depuis une vingtaine d'années en dehors du Maroc, m'a permis de voir les problèmes de la société Marocaine d'une perspective toute autre que si je vivais au Maroc", a-t-il assuré lors d'un point de presse peu avant la première projection de son film.

Selon le réalisateur, le titre Casa Negra "est justifié par les transformations qu'est en train de vivre la métropole qui voit ses anciens édifices détruits les uns après les autres et qui sont substitués par de nouveaux sans âme. Casablanca est en train de devenir Casa Negra".

Mais en dépit de tout ceci, la grande métropole constitue, de l'avis du réalisateur Marocain, "la locomotive de la société marocaine". Casablanca est actuellement le point de rencontre des cinéastes du monde entier, a-t-il dit. Et le film s'inscrit dans le cadre "du mouvement culturel intéressant" qu'est en train de vivre le Maroc, similaire à la Movida espagnole des années 1980, a ajouté le réalisateur.

Natif de Safi en 1964, Nourreddine Lakhmari a à son actif en plus de Casa Negra un autre long métrage "Le Regard" (2005) et quatre courts métrages "Born without Skis" (1996), "Paper Boy" (1997), "The Last Show" (1998) y "Trapped by the Night" (1999).

Une vingtaine de longs métrages, dont deux hors compétition, et une dizaine de courts métrages de différentes écoles cinématographiques seront projetées dans le cadre de la section officielle de la 54ème édition de la Semaine International du Cinéma de Valladolid (Seminci).

Le film Casa Negra sera en compétition officielle dans la catégorie long métrage aux côtés d'autres films d'Espagne comme "Castillos de Carton" (Châteaux de carte) de Salvador Garcia Ruiz, "Estigmas" d'Adan Aliaga, "Petit Indi" de Marc Recha, du Danemark "Little Soldat", d'Annette K. Olesen, de France, "L'hérisson" de Mona Achache, d'Argentine "Paco" de Diego Rafecas et "Amreeka" de Cherien Dabis une coproduction des USA, Canada et Koweït.

Source : Casafree

Les participants à la première rencontre des compétences marocaines au Canada ont appelé samedi, à Montréal, à la mobilisation des Marocains du monde et à la création d'un réseau de compétences marocaines à même de contribuer au développement dans le Royaume.

L'organisation de cette rencontre permet «de garder vivace cet attachement indéfectible et immuable que tous les Marocains éprouvent pour leur pays quel que soit le lieu de résidence», a déclaré Mme. Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, à l'ouverture de cet événement initié par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME).

«Cette rencontre est aussi un cadre d'échange et de réseautage entre les compétences marocaines au Canada», a souligné l'ambassadeur, ajoutant que, «véritable réservoir de know-how dans des domaines où le Maroc souhaite s'ouvrir et de prendre pied dans le cadre de sa politique de mise en place de pôles d'excellence, la communauté des compétences marocaines résidant à l'étranger participe à ce dynamisme et à cette vitalité qui marquent la marche du Maroc vers le progrès».

Après avoir rappelé la mondialisation et la féminisation de la migration, Driss El Yazami, président du CCME, a souligné l'enracinement et l'attachement des Marocains du monde à leur pays d'origine qui se manifestent par plusieurs facteurs, dont notamment l'ampleur des retours et de transfert des devises.

Il a d'autre part insisté sur le travail en réseau et les échanges raisonnés entre les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que sur la mobilisation des compétences pour contribuer de diverses manières au développement économique et socioculturel que connaît le Maroc.

Lors de cette rencontre, qui a connu la présence de Mme Souriya Otmani, consule générale du Royaume du Maroc à Montréal, de Albert Sasson, membre de l'Académie Hassan II des sciences et techniques et membre du Conseil consultatif des droits de l'homme (CCDH) et de plusieurs professeurs et chercheurs, les participants ont soulevé des questions telles que la reconnaissance des diplômes et expériences acquis à l'étranger et l'intégration professionnelle et socio-économique des originaires du Maroc et l'identification des compétences marocaines vivant à l'étranger, notamment dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche et des secteurs de l'économie, des finances, de l'investissement et du développement humain.

Cette rencontre a été aussi l'occasion de s'informer sur le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, ses objectifs et ses actions.

Source : Le Matin

Les membres de la communauté marocaine en Italie ont afflué, samedi, en grand nombre à Florence (Nord) pour renouveler leur ferme attachement à l'intégrité territoriale nationale et réaffirmer leur engagement inconditionnel pour la défense de l'unité du Royaume.

Lors d'un sit-in organisé à l'initiative de l'Association Oued Eddahab, avec la participation des présidents et membres d'Associations de Marocains en provenance de diverses régions d'Italie, les manifestants ont tenu à dénoncer l'exploitation faite par un groupuscule d'égarés des souffrances humaines de gens innocents pour assouvir des ambitions personnelles.

Sous le signe «Non au silence sur les violations des droits de l'Homme perpétrées dans les camps de Tindouf», les participants à ce sit-in, tenu devant le siège de la commune de Campi Bisenzio, où se joue ces jours-ci un sinistre épisode de la piètre mascarade à laquelle se prêtent les ennemis de l'unité territoriale, ont également appelé au retour à la sagesse de ceux qui, notamment en Italie, continuent à être leurrés par les mensonges éhontés des adversaires du Maroc.

Brandissant les drapeaux marocain et italien ainsi que le portrait de S.M. le Roi, les manifestants ont, dans une ambiance exhalant leurs fervents sentiments patriotiques, scandé des slogans exprimant leur attachement indéfectible à la marocanité des provinces du Sud.

Au milieu de vivats à l'adresse de S.M. le Roi Mohammed VI, les orateurs, ont tour à tour, pris la parole pour clamer leur fierté pour les acquis réalisés par le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain et pour le climat de liberté, de quiétude et de bien-être dans lequel vivent les citoyens dans les provinces du Sud.

Un intense moment d'émotion a marqué ce sit-in lorsque les manifestants, dont des citoyens d'origine sahraouie, ont scandé à l'unisson l'hymne national avant de lire, peu après, la Fatiha à la mémoire des martyrs tombés sur le champ d'honneur et des victimes des geôliers du «polisario».

L'une des banderoles brandies par les manifestants exposait en images certaines des atrocités commises par ces tortionnaires à l'endroit des populations sahraouies ainsi que la situation lamentable dans laquelle elles sont confinées dans les camps de Tindouf, au sud-ouest algérien.

En présence de représentants de la presse écrite et audiovisuelle, les orateurs ont interpellé l'opinion publique italienne, européenne et internationale sur les pratiques de barbarie et de brutalité, prévalant dans ces camps et souligné l'urgence d'y mettre fin et d'abréger les souffrances de leurs populations opprimées.

Ils ont, également, appelé les milieux qui, en Italie, soutiennent encore les thèses des séparatistes à revenir à la raison, les invitant à se rendre dans les provinces du Sud afin qu'ils puissent constater de visu l'attachement des habitants de ces régions du Royaume à leur marocanité, le degré de développement atteint par ces provinces depuis leur retour à la mère-patrie et le climat de quiétude et de sérénité qui y règne.

Le maintien d'un tel soutien constitue un outrage à l'amitié italo-marocaine et à la contribution des Marocains d'Italie au développement et à la prospérité de leur pays d'accueil, ont souligné les intervenants.

Une lettre a, d'ailleurs, été adressée en ce sens aux responsables et élus de la région de Toscane, dans laquelle ont été fustigées les intentions réelles des ennemis de l'intégrité territoriale, mus par les velléités de domination et la soif de richesse et de pouvoir aux dépens de personnes innocentes.

Cette lettre, signée par quelque 200 associations marocaines, met également en relief le caractère judicieux de la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine présentée par le Royaume comme cadre approprié pour le règlement de la question.

Les orateurs ont appelé l'Algérie à revenir à la raison et à ne pas continuer à hypothéquer le présent et l'avenir des peuples maghrébins à travers un conflit artificiel qu'elle nourrit et entretient.

Ils ont, également, dénoncé la négation faite aux séquestrés de jouir des droits les plus élémentaires en dépit des appels incessants de la communauté internationale, des Organisations des droits de l'Homme et des Organisations non gouvernementales de par le monde.

Réaffirmant leur solidarité avec les victimes de l'appareil répressif du «Polisario», ils ont attiré l'attention sur le déchirement que vivent les femmes dans les camps qui assistent impuissantes à la déportation de leurs enfants, se voyant ainsi privées de leur droit fondamental de mères.

Les orateurs ont appelé aussi à la traduction en justice du chef des séparatistes et de ses acolytes afin qu'ils répondent des actes inhumains perpétrés depuis 34 ans à l'encontre des populations innocentes des camps.

Source : Le Matin

Les juifs marocains demeurent attachés à leur identité, leurs racines, leur culture et leurs traditions marocaines, telles que transmises de génération en génération, ont affirmé dimanche à Montréal les participants à une rencontre autour du thème "Maroc du souvenir, Maroc de l'avenir".

"Le Maroc occupe une place particulière dans le cœur de chaque juif", a déclaré le président du Congrès juif Québécois, M. Adam Atlas, à l'ouverture de cette rencontre à laquelle ont participé des panélistes du Québec (Canada), du Maroc, d'Israël, d'Espagne et de France.

"Que signifie au 21e siècle être Marocain lorsqu'on vit à l'extérieur des frontières du Maroc ? Comment préserver notre spécificité dans nos pays d'accueil ?, Quels rôles les communautés marocaines doivent-elle jouer dans les pays d'accueil et dans le développement du pays d'origine ?, Quelle place réserver au dialogue judéo-musulman ? et Y-a-t-il une place pour nos communautés dans la recherche d'une solution au conflit du Moyen-Orient et avons-nous les moyens de nos ambitions ?", ont été les principaux axes abordés par les différents intervenants lors de ce brunch-débat organisé par le Congrès juif Québécois, la Fédération sépharade du Canada, la Communauté Sépharade unifiée du Québec, le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, Femmes arabes et le Groupe Atlas Media.

"Le Maroc constitue un modèle pour le monde arabe, un exemple de cohabitation, la preuve que le dialogue judéo-musulman est riche de promesses, d'avenir et d'espoir, que le conflit fratricide du Moyen-Orient, aussi douloureux soit-i, n'est pas une fatalité", a dit M. Atlas, ajoutant que "les Marocains ont un rô le à jouer : celui de servir de trait d'union entre la communauté juive et les autres communautés arabes".

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, a indiqué, dans une intervention lue en son nom par la Consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, que "le Royaume du Maroc est un des pays où juifs et musulmans ont coexisté dans l'harmonie et la solidarité pendant des siècles. Le judaïsme marocain est porteur d'une culture qui est la nô tre, l'amour des juifs marocains, où qu'ils vivent, pour leur patrie, le Maroc, leur action pour la défense de l'intégrité territoriale de leur pays, et leur fidélité aux Souverains marocains font d'eux des citoyens dont le Maroc est fier".

"Sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, les juifs marocains sont des citoyens à part entière, électeurs et éligibles. L'Etat marocain leur a établi un espace juridique conforme aux préceptes du judaïsme. Sur le plan du statut personnel, les juifs sont régis par la loi mosaïque, ce qui signifie qu'ils sont justiciables des chambres rabbiniques près des tribunaux réguliers pour tout ce qui touche au mariage, à l'héritage et au droit des mineurs", a rappelé l'ambassadeur.

"En cette période (...), la responsabilité nous interpelle et s'adresse à notre conscience citoyenne pour continuer à travailler de concert pour le rayonnement de notre culture millénaire judéo-arabo-berbère dont le fondement est la convivialité et le respect de la différence.

Le Maroc, notre Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI est en pleine mutation et votre contribution dans cet effort de construction du nouveau Maroc est indéniable, mais notre ambition, légitime, est de construire un partenariat stratégique culturel, politique et économique afin de relever les défis du 21e siècle", a souligné Mme Chekrouni.

Elle a aussi appelé tous à "s'investir, aujourd'hui plus que jamais et de manière plus forte et à conjuguer tous les efforts afin de préserver et de renforcer ce cordon ombilical et cet attachement indéfectible entre nos compatriotes juifs et leur pays d'origine le Maroc, ce pays qui restera toujours une terre d'accueil et de rayonnement dans le monde".

Et d'ajouter que "la communauté marocaine au Canada, qui est estimée à plus de 100.000 personnes, et qui est la résultante d'un flux migratoire de qualité (...) est de nature à constituer une véritable passerelle entre nos deux pays, le Maroc et le Canada, entre nos rêves et nos passions".

Prenant la parole, les participants, diplomates, professeurs, chercheurs et académiciens, ont, en outre, souligné la nécessité d'éditer des ouvrages de références et de mettre en place une base de données sur l'histoire du judaïsme marocain, afin de faciliter la tâche devant les chercheurs universitaires, aussi bien au Maroc que partout dans le monde et ce, pour mieux comprendre la particularité du judaïsme marocain, mais aussi de saisir toute la part vécue au Maroc et comment le judaïsme marocain fut préservé pendant des décennies.

Ils ont aussi souligné l'attachement des juifs marocains au Royaume, quel que soit le lieu de leur résidence, du fait de la tolérance entre juifs et musulmans au Maroc et du fait que l'identité juive marocaine s'affirme partout dans le monde.

M. Albert Sasson, membre du Conseil consultatif des Droits de l'Homme et de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques, a, tout en rappelant la richesse de l'histoire du judaïsme au Maroc, souligné l'importance de se tourner également vers "l'avenir de ce Maroc nouveau qui se refait et se remet en question avec courage, un Maroc qui se démocratise de plus en plus et qu'il faut aller voir".

Les judéo-marocains ont pris part aux faits et aux évènements de la société et ont partagé les moments forts de cette histoire, témoignant avec les autres composantes de la société marocaine d'une société caractérisée par sa diversité, son pluralisme et sa richesse culturelle, a indiqué de son côté M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Pour lui, il faut savoir sortir d'une attitude trop empreinte de nostalgie pour se tourner vers les opportunités et développer des valeurs de coexistence, d'ouverture, de compréhension mutuelle et de tolérance, pour une meilleure continuation vers l'avenir.

Source : Biladi

La 2ème Conférence internationale dédiée à la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC), prévue du 30 octobre au 1er novembre prochain à Marrakech, aura lieu avec la participation des représentants de 30 pays, apprend-on auprès des organisateurs.

Initiée par l'Institut français des Relations internationales (IFRI), cette conférence accueillera le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, le Conseiller diplomatique du président français Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, l'ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus.

Y prendront également part MM. Raila Odinga, Premier ministre kenyan, Karim Wade, ministre d'Etat sénégalais, Ceslso Amorim, ministre brésilien des Affaires étrangères, Philippe Seguin, Premier président de la Cour française des comptes, Youssef Boutros Ghali, ministre égyptien des Finances, Hubert Vedrine, ancien ministre français des Affaires étrangères, et Jordi Pujol, ancien chef du gouvernement autonome de Catalogne.

Ce forum réunira des délégations venues des cinq continents, dont les Etats-Unis, la Russie, la France, le Japon, l'Inde, l'Egypte, l'Allemagne, l'Australie, le Brésil, l'Autriche, l'Espagne, la Grande-Bretagne, la Jordanie, la Mongolie, le Sénégal, la Serbie, la Turquie, le Canada, la Corée du Sud, la Bolivie, la Suisse et les Emirats arabes unis.

Associant hommes politiques, responsables d'organisations internationales, présidents de grandes entreprises et éminents experts et chercheurs, la WPC est conçue comme un lieu d'échanges et de réflexion sur la gouvernance mondiale dans tous ses aspects, notamment géopolitique, économique et environnementale.

La WPC est à sa deuxième édition après celle organisée en octobre 2008 à Evian (Centre-Est de la France) et à laquelle avaient pris part une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement.

L'édition de Marrakech réunira plus de 120 participants choisis principalement en fonction de leurs compétences et de leur rayonnement, précise-t-on de mêmes sources.

Les conférenciers débattront en profondeur de sept grandes thématiques au cœur de la gouvernance mondiale que sont "La gouvernance politique", "Le droit international", "La gouvernance économique et financière", "Les mouvements migratoires", "L'énergie et le climat", "La santé et l'environnement", "L'eau, l'agriculture et l'alimentation".

MAP
De plus en plus de retraités sont tentés par l'entame d'une nouvelle vie au soleil à l'étranger, notamment au Maroc, première terre d'accueil des seniors français, dont 40.000 ont choisi de s'y installer, affirme samedi le quotidien français Le Parisien.

"Ce rêve n'est plus réservé aux fortunés, (...).Veufs, divorcés, retraités modestes misent sur les vols low-cost, se disent qu'Internet ne les coupera de la France et se lancent" dans le mouvement, écrit le journal, soulignant qu'"aujourd'hui au Maroc, des villages dotés d'assistance médicale voient le jour spécialement pour les séniors français".

Le quotidien cite le cas de "Dyar Shemsi", un village entièrement conçu pour les retraités français, en construction à 30 km d'Agadir. Cette résidence de 140 villas qui ouvrira ses portes fin 2010, est une sorte de "Sun City" à l'américaine, son futur dispensaire médical, son centre de bien-être, ses activités adaptées, écrit-il.

Il s'agit, précise la publication, d'un produit "innovant" pour les Français vieillissants mais encore vaillants qui ont envie de tout plaquer pour une vie au soleil, sécurisée et bien moins chère que dans l'Hexagone.

Aujourd'hui 22% des séniors français se disent séduits par cette perspective, selon les résultats d'un sondage récent "Ipsos-les Sénioriales", cités par Le Parisien.

Le journal qui note que d'autres pays comme l'île Maurice, la Tunisie, le Sénégal, l'Egypte ou la Floride (Etats Unis) viennent de se lancer dans ce créneau, souligne que "les Français, même poussés par des problèmes de pouvoir d'achat, ont besoin d'établir des liens avec le pays d'accueil".

"Ce n'est pas un hasard si le Maroc, francophone, avec qui les liens d'amitié sont anciens, est leur première terre d'accueil", observe Yves Montenay, un professeur de géographie humaine cité par le quotidien.

Le journal rapporte, par ailleurs, les témoignages de deux retraités français qui ont choisi de passer le reste de leur vie au Maroc, le premier à Agadir, le second à Tanger.

Robert, un sexagénaire qui va s'installer dans une villa à Dyar Shemsi à Agadir, ne cache pas son émotion en voyant sa future demeure. En tapant sur un moteur de recherche les mots "seniors + résidence + Maroc", il est tombé sur le site des promoteurs de sa nouvelle résidence : "28 ha entre mer et montagne, dépaysement et quiétude". "J'en reviens toujours pas, c'est exactement ce qu'il me faut", lance-t-il.

Christian, lui, à 66 ans, il s'est déjà installé à Tanger, dans une maison avec jardin sur les hauteurs de la ville. "J'ai choisi Tanger parce que c'est une ville cosmopolite qui est à deux heures d'avion de Paris et à trente minutes de bateau de l'Espagne", fait-il valoir.

"Je suis ravi de mon choix, les Marocains sont accueillants, ouverts et chaleureux", se félicite cet ingénieur agricole à la retraite.

MAP

Les participants à la première rencontre des compétences marocaines au Canada ont appelé samedi, à Montréal, à la mobilisation des Marocains du monde et à la création d'un réseau de compétences marocaines à même de contribuer au développement dans le Royaume.

L'organisation de cette rencontre permet "de garder vivace cet attachement indéfectible et immuable que tous les Marocains éprouvent pour leur pays quel que soit le lieu de résidence", a déclaré Mme. Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, à l'ouverture de cet événement initié par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

"Cette rencontre est aussi un cadre d'échange et de réseautage entre les compétences marocaines au Canada", a souligné l'ambassadeur, ajoutant que, "véritable réservoir de know-how dans des domaines où le Maroc souhaite s'ouvrir et de prendre pied dans le cadre de sa politique de mise en place de pôles d'excellence, la communauté des compétences marocaines résidant à l'étranger participe à ce dynamisme et à cette vitalité qui marquent la marche du Maroc vers le progrès".

Après avoir rappelé la mondialisation et la féminisation de la migration, M. Driss El Yazami, président du CCME, a souligné l'enracinement et l'attachement des Marocains du monde à leur pays d'origine qui se manifestent par plusieurs facteurs, dont notamment l'ampleur des retours et de transfert des devises.

Il a d'autre part insisté sur le travail en réseau et les échanges raisonnés entre les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que sur la mobilisation des compétences pour contribuer de diverses manières au développement économique et socioculturel que connaît le Maroc.

Lors de cette rencontre, qui a connu la présence de Mme Souriya Otmani, Consule générale du Royaume du Maroc à Montréal, de M. Albert Sasson, membre de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques et membre du Conseil consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et de plusieurs professeurs et chercheurs, les participants ont soulevé des questions telles que la reconnaissance des diplômes et expériences acquis à l'étranger et l'intégration professionnelle et socio-économique des originaires du Maroc et l'identification des compétences marocaines vivant à l'étranger, notamment dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche et des secteurs de l'économie, des finances, de l'investissement et du développement humain.

Cette rencontre a été aussi l'occasion de s'informer sur le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, ses objectifs et ses actions.

Source: Biladi

Les participants à la première rencontre des compétences marocaines au Canada ont appelé samedi, à Montréal, à la mobilisation des Marocains du monde et à la création d'un réseau de compétences marocaines à même de contribuer au développement dans le Royaume.

L'organisation de cette rencontre permet "de garder vivace cet attachement indéfectible et immuable que tous les Marocains éprouvent pour leur pays quel que soit le lieu de résidence", a déclaré Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, à l'ouverture de cet événement initié par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

"Cette rencontre est aussi un cadre d'échange et de réseautage entre les compétences marocaines au Canada", a souligné l'ambassadeur, ajoutant que, "véritable réservoir de know-how dans des domaines où le Maroc souhaite s'ouvrir et de prendre pied dans le cadre de sa politique de mise en place de pôles d'excellence, la communauté des compétences marocaines résidant à l'étranger participe à ce dynamisme et à cette vitalité qui marquent la marche du Maroc vers le progrès".

Après avoir rappelé la mondialisation et la féminisation de la migration, M. Driss El Yazami, président du CCME, a souligné l'enracinement et l'attachement des Marocains du monde à leur pays d'origine qui se manifestent par plusieurs facteurs, dont notamment l'ampleur des retours et de transfert des devises.

Il a d'autre part insisté sur le travail en réseau et les échanges raisonnés entre les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que sur la mobilisation des compétences pour contribuer de diverses manières au développement économique et socioculturel que connaît le Maroc.

Lors de cette rencontre, qui a connu la présence de Mme Souriya Otmani, Consule générale du Royaume du Maroc à Montréal, de M. Albert Sasson, membre de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques et membre du Conseil consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et de plusieurs professeurs et chercheurs, les participants ont soulevé des questions telles que la reconnaissance des diplômes et expériences acquis à l'étranger et l'intégration professionnelle et socio-économique des originaires du Maroc et l'identification des compétences marocaines vivant à l'étranger, notamment dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche et des secteurs de l'économie, des finances, de l'investissement et du développement humain.

Cette rencontre a été aussi l'occasion de s'informer sur le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, ses objectifs et ses actions.

MAP
"Obstacles du développement du territoire et de la promotion du mouvement associatif: Regards croisés des acteurs" est le thème d'une rencontre régionale organisée, les 24 et 25 octobre à Oujda, avec la participation de représentants de 80 associations actives au niveau de la région de l'Oriental.

Cette rencontre, la deuxième après celle de février dernier, s'inscrit dans le cadre du programme de "renforcement des capacités des acteurs de la région", objet d'une convention de partenariat signée entre l'Agence de Développement Social (ADS) et l'Espace Associatif en vue de dynamiser et de promouvoir le tissu associatif de l'Oriental.

En plus des discussions et débats autour du thème retenu, la rencontre a été marquée par l'organisation de trois ateliers ayant permis aux participants d'engager une réflexion sur les obstacles socioéconomiques de développement du territoire, les difficultés organisationnelles qui entravent l'évolution du mouvement associatif ou encore les obstacles liés aux relations partenariales entre l'acteur associatif et l'acteur communal, l'objectif étant d'aboutir à un projet de plan d'action des activités à mener par le pôle associatif régional dés sa structuration.

Le programme de renforcement des capacités des acteurs de l'Oriental a été lancé lors de la première rencontre régionale qui s'est tenue en février dernier à Oujda sur le thème "Appui à l'émergence et la structuration d'une dynamique associative de développement local et régional: Quelles perspectives communes de travail?" et ce, en présence d'une centaine d'associations de la région, a expliqué le responsable du département "Mobilisation et Plaidoyer" de l'Espace Associatif, M. Abdelouahed El Ghazi, dans une déclaration à la MAP.

Ledit programme, qui a connu également l'organisation de trois rencontres provinciales dans les villes de Bouarfa, Berkane et Taourirt avec la participation d'un total de 124 associations œuvrant dans différents domaines, se veut une réponse à la nécessité de dynamiser l'action associative au niveau de la région à travers la mobilisation, l'information, la formation et l'échange d'expériences, a-t-il ajouté.

A terme, ce projet aboutira à la création d'un pôle associatif régional dont l'action bénéficiera au tissu associatif de la région, a fait remarquer M. El Ghazi.

Mettant l'accent sur les critères et normes retenus pour l'identification et le classement des associations (expérience, engagement, compétences) dans la perspective de leur structuration dans le cadre d'un pôle régional, il a souligné que l'Espace Associatif a mis en place un programme d'accompagnement pour faire émerger des pôles associatifs régionaux ou thématiques, les renforcer, leur permettre d'élaborer leurs propres plans d'actions et de mesurer leurs impacts par la suite.

Et de préciser qu'en plus des rencontres régionales et provinciales, des études, sessions de formation, rencontres de communication, échange d'expérience et capitalisation, élaboration et mise en œuvre des plans d'actions par les pôles sont aussi programmés dans le cadre de cet ambitieux projet.

Fondé en 1996, l'Espace Associatif (EA) agit pour renforcer les compétences et aptitudes des cadres associatifs et améliorer l'environnement de l'action des dites associations. Les pôles régionaux comme stratégie de décentralisation des activités et de renforcement des tissus associatifs sur le plan local est l'un des principaux axes du plan stratégique 2008-2010 de l'EA, en plus des pôles thématiques autour de problématiques cruciales pour le développement démocratique, à savoir, l'éducation inclusive, l'environnement et les droits économiques et sociaux.

Selon ses responsables, l'Espace Associatif n'a ni la vocation ni l'ambition d'être le porte-parole du mouvement associatif de développement démocratique, encore moins le substitut des organisations dans leurs domaines d'intervention.

MAP
Le long métrage "Anarouz" (espoir), de Abdellah Abdaoui, a remporté le Grand prix de la 4è édition du festival national du film amazigh, qui s'est tenu du 20 au 25 octobre à Ouarzazate à l'initiative de l'association marocaine de la recherche et de l'échange culturel.

Dans la catégorie court métrage, le Grand prix a été attribué à "Salam Damtane" de Mohamed Amine Amraoui, alors que le prix du meilleur réalisateur est revenu ex aequo à Ahmed Baidou pour Tamaktit et Abdellatif Fadil pour son film "Ayis Inou" (Mon cheval).

Lors de cette cérémonie de clôture qui s'est déroulée au palais des congrès à Ouarzazate, le jury a également salué la prestation du jeune Alaeddine Bechiri, pour son rôle dans "Salam Damtane", de même qu'il a accordé ses félicitations au court métrage "Iloul Asgass 81" de Jamal Amjode.

Dans la catégorie des longs métrages, le prix du meilleur rôle masculin a été décerné à Abdellatif Atef, pour son rôle dans "Tirougza itmghart" signé par Abdelaziz Ousayeh, alors que le meilleur rôle féminin est revenu revenue à Zahya Zahiri pour son rôle "Tabrate" de Ali Ait Bouzid.

Après avoir visionné l'ensemble des films en compétition officielle, le jury a noté nombre de remarques dont l'appel à la création d'un cadre juridique spécial pour le festival, la sélection préalable des films tout en projetant les films rejetés en compétition officielle dans le panorama du festival.

Présidé par Nourredine Kachti (critique), le jury comptait également Mohamed Hafdi (professeur à l'Institut spécialisé dans les métiers du Cinéma ISMC à Ouarzazate), Mohamed Salout (réalisateur et producteur) et l'artiste Mohamed Mellal.

La cérémonie de clôture, qui s'est déroulée en présence du gouverneur de la province de Ouarzazate M. Abdesslam Birkat, le secrétaire général de l'association marocaine de la recherche et l'échange culturel, Ibrahim Akhiak des élus et plusieurs personnalités, a été agrémentée par des spectacles ainsi que par la projection d'un documentaire retraçant les moments forts de cette 4ème édition.

MAP
Le ministre de l'Immigration, de l'Intégration Eric Besson a annoncé dimanche le lancement d'un "grand débat sur l'identité nationale" destiné à renforcer les "valeurs républicaines", jugeant à cet effet que la burqa était "inacceptable" et "fondamentalement contraire aux valeurs de l'identité nationale".

Au cours du "Grand Jury" LCI-RTL-Le Monde, il ne s'est cependant pas prononcé sur l'opportunité de légiférer à ce sujet. "Pour moi, pas de burqa dans la rue", a-t-il lancé. "Après, le seul débat technique, c'est: est-ce que c'est la loi qui est la plus performante? (...) Je ne sais pas, je ne veux pas trancher, ce n'est pas moi qui le ferai".

Ce débat sur l'identité nationale va durer deux mois et demi, avant un colloque final, a-t-il expliqué, sur le thème "Qu'est-ce qu'être Français?", afin de "réaffirmer les valeurs de l'identité nationale et la fierté d'être Français".

"En France, la nation et la République restent les remparts les plus forts contre (...) les tentations communautaristes. Et s'il y a un pays qui ne peut pas accepter, sauf à détruire sa clé de voûte, les tentations communautaristes, c'est bien la France, parce que la France est diversité et la France est unité", a-t-il jugé, estimant qu'il faudrait par exemple réfléchir à ce que les enfants aient une meilleure connaissance des "symboles de la république", ou l'occasion de chanter plus souvent "La Marseillaise".

Si ce débat doit concerner "toute la communauté nationale", il y aurait "un certain nombre de propositions qui concernent plus spécifiquement les étrangers", a-t-il ajouté. Eric Besson veut notamment "qu'ils parlent mieux le français" en arrivant ou qu'ils soient encadrés par un "parrain républicain" chargé de les aider à s'intégrer.

Il a également dit souhaiter pouvoir "proposer la naturalisation pour des faits exceptionnels d'intégration", et a exclu que ce débat puisse être le prélude à un durcissement en matière d'immigration.

AP

Après une assez longue traversée du désert, les transferts des MRE devront repartir à la hausse dans le sillage de la reprise économique promise pour le début de l'année prochaine.

Ce scénario, déjà avancé par nombre d'observateurs et d'analystes et développé récemment par le Centre Marocain de Conjoncture (CMC), est fort probable dans la mesure où le lien de cause à effet entre le déclenchement de la crise financière et économique internationale est bien établi. Celle-ci étant la cause principale de la contraction de ces transferts des fonds en 2008 (-3,6%) et durant l'année en cours (-11,1% à fin août 2009). Cette tendance sera donc rompue selon le CMC qui estime que les flux financiers de l'émigration devront renouer avec la croissance avec un taux de progression comparable à celui de l'activité économique dans les pays d'accueil, soit entre 2 et 3% en moyenne. « Cette forte inflexion de tendance qui relève, pour l'essentiel, des facteurs liés à la conjoncture internationale et à la forte contraction de l'activité ne devra pas affecter outre mesure la tendance à moyen et long termes qui semble caractériser les flux financiers de l'émigration », estime le CMC dans sa dernière Lettre mensuelle qui a pour thème principal l'impact de la crise sur les transferts des migrants dans la région MENA et particulièrement des MRE.

Et cette reprise ne devra pas être passagère, mais structurelle et s'étalera dans la durée. En fait, selon les analystes du CMC, le potentiel de croissance de ces transferts « demeure assez important en raison de la densité des flux migratoires avec l'émergence de nouvelles destinations, le degré d'attachement de la population émigrée au pays d'origine et les perspectives de reprise économique dans les pays d'accueil ».

Les transferts des MRE devront donc fermer cette parenthèse et clore ce douloureux épisode qui a mis à mal aussi bien les migrants eux-mêmes, leurs familles au Maroc, les banques marocaines en manque de liquidités ainsi que les finances publiques, notamment la balance des paiements, puisque le Royaume reste encore trop dépendant de ces flux financiers qui représentent 9% du PIB du pays. Cette probabilité s'appuie sur l'analyse de l'évolution de ces flux au cours des dernières années.

En fait, fait-on constater, le montant de ces transferts a connu une progression importante depuis le début de la décennie malgré les fortes restrictions de la politique migratoire appliquée par les pays européens. Ainsi, de 23 milliards de DH en 2000, ces transferts sont passés à 53 milliards de DH en 2008, soit un rythme de hausse moyen de 11% par ans. Pour le moment, ces transferts marquent le pas. Après une baisse de 3,6% l'année dernière, leur contraction s'accentue au fil des mois de l'année en cours. En fait, les recettes MRE ont connu une baisse de 11,1% ou -4,16 milliards de DH à fin août 2008, avec un volume de 33,49 MMDH contre 37,66 MMDH, une année plus tôt. Par rapport à la moyenne des années 2004 à 2008, soit 32,03 MMDH, ces recettes se sont accrues de 4,6% ou +1,45 MMDH. Même avec la baisse, ces flux continuent à peser lourd dans l'économie nationale. En fait, les 53 MMDH de transferts enregistrés en 2008 ont représenté 8% du PIB, 34% de la valeur des exportations et couvre près de 32% du déficit commercial pour la même année.

Par ailleurs, d'après les enquêtes effectuées à ce sujet et citées par le CMC, la proportion de la population émigrée effectuant régulièrement des transferts de fonds à son pays d'origine est de 94%. Autre indicateur important, près de 34% des migrants enquêtés déclarent transférer plus du tiers de leurs revenus contre 40% qui en envoient moins du quart. S'agissant des montants annuels moyens transférés, ils se situent entre 10.000 et 50.000 DH, représentant plus de 40% des flux financiers de l'émigration, alors que les montants dépassant les 100.000 DH constituent près de 13% de l'ensemble des transferts effectués entre 1996 et 1998.

Les pays européens en tête

Les pays européens qui accueillent la grande majorité des Marocains résidents à l'étranger avec une population dépassant deux millions d'immigrés sont logiquement à l'origine de plus de 80% du montant global des transferts et réalise en même temps un net accroissement depuis le début de la décennie, avec un taux moyen annuel de progression de 10,4% entre 2000 et 2008.Viennent ensuite les pays arabes d'où provient près de 7% du montant total des transferts avec une progression annuelle de 14,3% sur la même période, rapporte la lettre mensuelle du CMC.

Avec de faible montants, le reste des destinations (notamment l'Amérique du Nord et l'Asie) enregistre toutefois depuis quelques années, des progressions soutenues, fait-on savoir.

Source : Le Matin

Le ministre de l'immigration, Eric Besson, a annoncé dimanche 25 octobre le lancement d'un vaste débat sur l'identité nationale. "J'ai envie de lancer un grand débat sur les valeurs de l'identité nationale, sur ce qu'est être Français aujourd'hui", a déclaré le ministre de l'immigration et de l'identité nationale au Grand Jury RTL - Le Figaro -LCI qui a ajouté: "Je vais le lancer avec les parlementaires, députés et sénateurs, avec les députés européens".

Au moment où plusieurs épisodes - polémique autour de Frédéric Mitterrand ou de la candidature de Jean Sarkozy, notamment - ont troublé l'opinion, notamment dans les rangs de la droite, l'annonce de l'organisation d'un vaste débat sur l'identité nationale relance spectaculairement un des thèmes porteurs de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkorzy. Peu avant la présidentielle de 2007, un sondage CSA-Cisco pour France 3 et France Info, avait fait apparaître que l'irruption du thème de l'identité nationale dans le débat électoral était jugée comme une "bonne chose" par 62 % des Français, et 81 % des électeurs potentiels de M. Sarkozy.

Le débat proposé par M. Besson durera deux mois et demie avant un "grand colloque de synthèse" fin janvier-début février, a précisé le ministre qui va demander "aux préfets et aux sous-préfets d'organiser des réunions avec les forces vives de la Nation sur le thème de qu'est-ce qu'être Français, quelles sont les valeurs qui nous relient, quelle est la nature du lien qui fait que nous sommes français et que nous devons être fiers". "Il faut réaffirmer les valeurs de l'identité nationale et la fierté d'être français", a-t-il dit. "Je pense par exemple qu'il serait bon - aux Etats-Unis c'est banal en France ça reste parfois compliqué - que tous les jeunes Français aient une fois dans l'année l'occasion de chanter la Marseillaise", a-t-il expliqué.

"LA BURQA EST INACCEPTABLE ET CONTRAIRE AUX VALEURS DE L'IDENTITÉ NATIONALE"

Pour les adultes, Eric Besson a annoncé le lancement d'une expérimentation dans deux départements, le Rhône et les Bouches-du-Rhône, consistant à offrir à tout adulte "désireux de bénéficier d'une sorte d'instruction citoyenne" quatre séances de formation à l'instruction civique.

Interrogé sur le port de la burqa, le ministre a jugé qu'elle était "contraire aux valeurs de l'identité nationale". "On peut débattre sur l'opportunité de la loi (...) mais sur les principes il n'y a pas de débat: la burqa est inacceptable et contraire aux valeurs de l'identité nationale".

Eric Besson a toutefois dit ne pas vouloir "trancher" sur les travaux de la mission parlementaire sur le voile intégral mise en place par l'Assemblée nationale, souhaitant qu'elle aille "au bout" de ses travaux. "Nous n'aurions jamais du abandonner au Front national un certain nombre de valeurs qui font partie du patrimoine républicain", a estimé le ministre évoquant l'immigration et la sécurité, ajoutant: "Je pense que la mort politique du Front national serait la meilleure nouvelle pour tous".

En matière d'immigration, M. Besson a réaffirmé que les "retours groupés" d'Afghans vers leur pays d'origine, critiqués par les associations des droits de l'homme et la gauche, se poursuivraient: neuf, a-t-il dit, ont été reconduits depuis le début de l'année. "Je respecterai les objectifs qui m'ont été assignés", a réaffirmé plus globalement le ministre, précisant que 21 000 personnes avaient été déjà reconduites sur un objectif de 27 000 pour l'année fixé par le président de la République.

Source : Le Monde

Les associations de Marocains en Italie ont appelé, samedi, les responsables et élus de la région de Toscane (nord du pays) à se ranger du côté de la légalité en soutenant les droits légitimes du Maroc sur son Sahara.

Dans une lettre ouverte adressée à ces responsables, les quelque 200 signataires insistent pour que ceux-ci se rendent compte de l'énormité de la supercherie et du leurre pratiqués par les ennemis de l'intégrité territoriale.

Ils les interpellent notamment sur les détournements d'aides par les séparatistes et sur la situation dramatique dans laquelle vivent les populations des camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.

Les destinataires de la lettre, dont les présidents de la région de Toscane et de la province de Florence et plusieurs maires de la région, ont été appelés à prendre position contre la "sécession" prônée par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et à faire en sorte que se dissipent leurs "rêves séparatistes".

Après avoir brossé l'historique de la question du Sahara marocain, les signataires de la lettre ont évoqué le statut d'autonomie sous souveraineté marocaine proposé par le Royaume comme cadre de règlement à ce conflit artificiel.

Ils ont souligné la pertinence de cette proposition et la large adhésion dont elle a bénéficié auprès des Etats et gouvernements du monde entier.

Les signataires de la lettre ont, à cet égard, mis en relief l'attachement des habitants des provinces sahariennes à leur marocanité, rappelant leur participation massive aux élections législatives du 7 septembre 2007.

Lecture a été donnée à cette lettre lors d'une conférence de presse tenue par les organisateurs d'un sit-in devant la commune de Campi Bisenzio (Florence) où se joue, ces jours-ci, l'un des épisodes du feuilleton maladroitement interprété par les ennemis de l'intégrité territoriale.

Des citoyens marocains ont afflué, en grand nombre, de diverses régions d'Italie pour renouveler leur ferme attachement à l'intégrité territoriale nationale et réaffirmer leur engagement inconditionnel pour la défense de l'unité du Royaume.

Plusieurs médias italiens, dont l'agence ANSA, le journal "Corriere della Sera" et "Il giornale di Firenze", se sont fait l'écho de ce rassemblement organisée par l'association Oued Eddahab avec le soutien de nombreuses associations de Marocains en Italie.

Source : MAP

Une réunion pour la constitution d'une section espagnole du "Mouvement des Marocains Démocrates résidant à l'étranger" s'est tenue, samedi à Madrid, avec la participation de plusieurs acteurs du tissu associatif.

La création de ce mouvement émane d'une initiative d'acteurs de la société civile, de politiques, d'intellectuels et d'hommes d'affaires d'origine marocaine établis en Espagne.

L'objectif de cette plate-forme est de fédérer les membres de la communauté marocaine en Espagne, toutes tendances confondues, de défendre leurs intérêts, et de s'ériger en force fédérant les Marocains d'Espagne autour de la défense des valeurs démocratiques, selon les initiateurs de ce mouvement.

Selon le président du Mouvement des Marocains Démocrates résidant à l'étranger, Jamal Eddine Ryane, le Mouvement est une plate-forme qui n'est inféodée à aucune organisation politique, ni a d'orientation idéologique.

Le Mouvement se fixe comme objectifs de défendre les intérêts de la communauté Marocaine à l'étranger, forte de 3,5 millions de membres selon des chiffres officiels, soit 10 pc de l'ensemble de la population marocaine.

Il a appelé dans ce contexte à la participation des Marocains résidant à l'étranger aux prochaines élections au Maroc, ajoutant que le Mouvement, qui s'est constitué en août dernier à Rabat, a lancé une initiative baptisée "Initiative 2012 " pour la participation des MRE aux prochaines échéances électorales au Maroc.

Concernant le Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME), le président du Mouvement des Démocrates Marocains résidant à l'étranger a indiqué que cette institution constitue "un acquis", soulignant qu'elle est appelée à être dynamisée pour conforter sa vocation représentative des Marocains de l'étranger.

Il a par ailleurs invité la communauté marocaine établie en Espagne à tirer profit des expériences réussies d'autres communautés marocaines comme celles de Hollande, pour être présente avec force dans la vie politique en Espagne.

Dans un communiqué final distribué à la presse, les initiateurs de la section Espagne du Mouvement des Démocrates Marocains résidant à l'étranger, ont lancé un appel aux partis politiques démocratiques espagnols de considérer les immigrants comme des citoyens ayant les mêmes droits et les mêmes obligations et de leur ouvrir la voie pour une participation aux prochaines élections en Espagne.

Le communiqué final a également fait part de "son soutien aux initiatives importantes de SM le Roi Mohammed VI pour la démocratisation du pays et la façon avec laquelle le Souverain gère le dossier de l'unité territoriale".

Les initiateurs de la section Espagne du Mouvement des Démocrates Marocains résidant à l'étranger ont également appelé, dans ce communiqué, "les dirigeants du Maghreb Arabe à l'union, à l'instar des pays de la rive nord".

Source : MAP

Las Palmas, 23 oct (MAP)-La 4ème Conférence Euro-africaine sur l'immigration irrégulière, s´est tenue, mercredi et jeudi , dans l´île canarienne de Tenerife avec la participation de représentants des services de sécurité et d´experts venus de 40 pays, dont le Maroc.

Lors de cette rencontre, initiée par la garde civile espagnole, et à laquelle ont pris part quelque 135 représentants des services de sécurité de plusieurs pays européens et africains, les participants ont débattu des moyens de lutter de manière efficace contre le phénomène de l'immigration irrégulière.

Les participants ont abordé la situation actuelle et les perspectives de lutte contre ce phénomène et examiné les moyens de renforcer la coopération en matière d'échanges d'informations entre les Officiers de Liaison, ainsi que la collaboration entre l'UE, l'Afrique et l´agence européenne de contrôle des frontières extérieures (Frontex), basée à Varsovie (Pologne).

La rencontre a été clôturée, jeudi, par une intervention du Directeur Général de la police et la garde civile espagnoles, Francisco Javier Velazquez, qui a souligné que la coopération et le renforcement des moyens de contrôle dans les pays transit et d´origine ont pu contribuer à une réduction du flux migratoire en provenance de l´Afrique de 72,9 pour cent par rapport à l´année dernière. Des participants ont, à cet égard, mis en en exergue les efforts déployés par le Maroc pour la lutte contre le phénomène de l'émigration illégale, ainsi que le rôle joué dans ce domaine par la Mauritanie et le Sénégal et d´autres pays de l´Afrique de l´Ouest. Les précédentes conférences s´étaient tenues à Las Palmas, en Grande Canaries.

Source: MAP

La France et l'Italie ont demandé un renforcement des moyens de l'agence pour la sécurité et la protection des frontières de l'Union européenne (Frontex), afin notamment qu'elle soit en mesure d'organiser régulièrement des vols groupés de rapatriement d'immigrés clandestins.

Dans une lettre à la présidence suédoise de l'UE, Nicolas Sarkozy et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi réclament en outre l'élaboration par les Vingt-Sept d'une "doctrine d'engagement claire et partagée" des opérations maritimes d'interception de clandestins en Méditerranée.

Dans leur lettre publiée vendredi par l'Elysée, ils jugent que les filières d'immigration illégale "exercent une pression sans précédent sur les frontières extérieures de l'Union européenne, en particulier en Méditerranée".

Ces filières mettent selon eux à l'épreuve la politique définie par le Pacte européen de l'immigration adopté fin 2008.

Pour ces raisons, ils estiment que le Conseil européen des 29 et 30 octobre doit décider "immédiatement d'axes de travail" sur le sujet et que des orientations politiques "claires et précises" sur le renforcement de Frontex sont "indispensables".

Pour lutter tout particulièrement contre l'immigration clandestine en Méditerranée, la France et l'Italie réclament que Frontex noue une coopération avec chacun des Etats de départ des migrants.

L'affrètement régulier par l'agence "de vols groupés pour des opérations communes de reconduite au niveau européen" est un autre de leurs souhaits, la publication de cette lettre intervenant en pleine polémique en France sur les conditions du renvoi d'immigrés afghans dans leur pays.

Paris et Rome veulent en outre un accord spécifique avec la Libye "pour consolider le mouvement récent de réduction des flux migratoires" en provenance de ce pays.

Il devra selon eux "comporter des clauses opérationnelles pour appuyer ses efforts de maîtrise des frontières libyennes et renforcer la coopération en matière de retour".

Source : Reuters

La France et l'Espagne ont souhaité vendredi que l'Union européenne (UE) renforce les moyens de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex pour lutter contre l'immigration, a indiqué le ministère français de l'Immigration dans un communiqué.

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson et son homologue espagnol, Consuelo Rumi, ont indiqué que leurs pays "travaillaient ensemble" pour préparer le prochain sommet européen "en vue de renforcer les moyens" de Frontex, à l'occasion d'un déplacement de M. Besson à Almeria (sud). Frontex "doit agir plus efficacement (...) par des opérations tournées vers l'interception et la reconduite des étrangers en situation irrégulière (...) par la possibilité pour Frontex d'affrêter des vols pour des opérations conjointes de reconduite à la frontière", selon le communiqué.

L'agence européenne pourrait également être renforcée par "un programme de formation commun pour les garde-frontières européens".Les deux pays souhaitent "une politique européenne d'immigration juste et équilibrée, s'appuyant sur des partenariats avec les pays d'origine et de transit", selon le communiqué.

Le ministre français a également souligné "la nécessité d'accélérer la construction de l'Europe de l'asile afin de mieux protéger les migrants persécutés", souhaitant "la mise en place d'ici la fin 2009, du bureau européen d'appui chargé de promouvoir l'harmonisation des politiques d'asile".

Plus tôt dans la journée, la France et l'Italie avaient exigé dans une lettre rendue publique que l'Union européenne (UE) prenne, dès le sommet de la semaine prochaine, des décisions renforçant l'agence Frontex.

Source : Le Soleil

Les pays d'accueil et ceux émetteurs de l'immigration ont des problèmes communs qui ne peuvent se résoudre que dans le cadre de la concertation entre toutes les parties concernées, a indiqué samedi à Rabat le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résident à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Intervenant lors de la table ronde initiée sous le thème "La condition juridique des femmes issues de la migration maroco-néerlandaise. L'application du droit de la famille marocain et néerlandais", M. Ameur a souligné que toute stratégie doit prendre en compte la double culture et l'appartenance nationale des immigrés.

La réussite de l'intégration des Marocains aux Pays-Bas est un atout pour les deux pays, a-t-il souligné, relevant que la coopération et la concertation avec la société civile s'avère indispensable pour atteindre des objectifs communs.

Partant du constat que plusieurs MRE ne connaissent pas les droits que leur confère leur nationalité, citant l'exemple de la Moudawana, le ministre a indiqué qu'un centre d'aide et de soutien juridique est cours de mise en place pour mettre à la disposition des Marocains du monde des conseils juridique en plusieurs langues.

Pour sa part, Mme Latifa Lazaar, membre du bureau administratif de l'Association néerlandaise pour le soutien aux migrants de retour (SSR) a passé en revue les objectifs de cette association qui a fait de la promotion de la condition juridique des femmes immigrées l'une de ses priorités.

Les femmes issues de la migration se retrouvent dans une situation juridique complexe face notamment au manque d'information sur le code de la famille, a-t-elle relevé, énumérant les différents problèmes notamment l'abandon conjugal, le mariage forcée ou encore les conflits au sujet de la tutelle (hadana).

Initiée par la SSR, cette rencontre s'articule de trois ateliers ayant trait au volets juridique, social et aux conséquences de l'abandon des femmes et enfants. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une série de tables rondes tenues à Al Hoceima (juin 2008) et à Ouazzane (mars 2009), deux régions qui connaissent une forte migration vers les Pays-Bas.

Source : MAP

Cinq partis européens d'extrême droite ont annoncé samedi avoir formé une alliance pour s'opposer à l'Union européenne et à la mondialisation.

Le Front national de France et celui de Belgique se sont alliés à la Flamme tricolore italienne, aux Démocrates nationaux suédois et au parti hongrois Jobbik. Ils espèrent être rejoints bientôt par le Parti national britannique, le FPO autrichien et leurs homologues espagnol et portugais.

Ces formations ont en commun de s'opposer à l'immigration et aux droits des homosexuels et de considérer que la mondialisation met en péril les cultures nationales. Elles voient d'un mauvais œil tout transfert de souveraineté vers un corps supranational tel que l'Union européenne.

Aux dernières élections européennes en juin dernier, ces partis ont obtenu des scores relativement élevés. En remportant 15% des voix en Hongrie, Jobbik a décroché trois sièges à Strasbourg, tandis que le Parti national britannique s'octroyait 6% des suffrages et deux sièges.

« C'est une étape importante (...) pour la renaissance des nations souveraines'', a commenté Marc Abramsson, président des Démocrates nationaux suédois. « C'est une lutte pour notre propre culture et notre héritage''.

Des délégués des cinq partis (français, belge, italien, hongrois et suédois) ont signé un accord précisant leurs objectifs communs: remplacer l'UE par une confédération d'Etats souverains, renforcer le soutien aux familles pour juguler les pertes démographiques en Europe, s'opposer à ôôl'impérialisme religieux, politique, économique ou financier''.

Source : La Presse Canadienne

Les habitants de l'Ile de Pâques ont approuvé samedi lors d'une consultation populaire une réforme de la Constitution chilienne, qui doit donner aux autorités de l'îlot du Pacifique Sud un contrôle accru sur leurs flux migratoires.

Quelque 1.300 électeurs ont approuvé, à plus de 96% selon les médias chiliens, le principe d'une réforme constitutionnelle, initiative du gouvernement chilien pour répondre aux inquiétudes des îliens pour l'impact sur leurs écosystème et culture d'un tourisme et d'une immigration croissants.

En août, les Pascuans, d'origine majoritairement polynésienne, ont "fermé" l'île pendant 24 heures, bloquant l'unique aéroport, pour réclamer des limites à la durée de séjour des touristes et à l'immigration de Chiliens du continent.

Ils s'inquiètent des flux vers leur bout de paradis perdu de près de 5.000 habitants à 3.500 km des côtes chiliennes. Chaque année 50.000 touristes viennent visiter ses plages, ses paysages volcaniques et ses célèbres Moai, statues géantes de pierre.

Le vote, a expliqué le vice-ministre de l'Intérieur Patricio Rosende, présent sur l'île samedi, doit à terme aider à "réguler la croissance de la population de l'île. C'est un territoire très fragile qui ne supporte pas une quantité indéterminée de peuplement permanent".

Le gouvernement avait lancé en septembre un système de cartes migratoires, vérifiant le motif, la durée et le lieu de séjour des visiteurs, premier pas vers un contrôle des flux. La Cour suprême début octobre l'a jugé "illégal et arbitraire", au nom de la liberté d'aller et venir dans le pays.

Le vote de samedi doit lancer un processus de révision de l'article de la Constitution qui reconnait déjà à l'île de Pâques un statut particulier.

Source : Romandie Nwes

Un sondage, publié samedi par les médias britanniques, a montré un renforcement de la popularité du parti nationaliste britannique (BNP/extrême droite), un résultat qui renforce les inquiétudes de la classe politique et des défenseurs des droits humains au Royaume-Uni.

Le sondage, réalisé par l'institut YouGov au lendemain du passage du chef du PNB Nick Griffin sur la chaîne de télévision de la BBC, a montré que 22 pc des Britanniques "envisageraient sérieusement" la possibilité de voter pour le BNP durant les futures élections locales, législatives ou européennes.

La participation de Griffin dans une émission phare de la BBC, durant laquelle il a été interrogé sur plusieurs questions sensibles dont la place de l'Islam et l'immigration en Grande-Bretagne, a divisé la classe politique britannique.

Des voix se sont élevées critiquant la chaîne publique d'avoir donné l'antenne au dirigeant d'extrême droite.

David Lammy, Secrétaire d'Etat britannique chargé de l'éducation et l'une des premières personnes de couleur à siéger au sein du gouvernement britannique, a mis en garde que la récente sortie de Griffin risque d'augmenter les attaques racistes en Grande-Bretagne.

Par ailleurs, le sondage de YouGov a montré que plus de la moitié des personnes interrogées ont indiqué que le BNP a le droit de s'exprimer au sujet "des intérêts de la population indigène du Royaume-Uni que les gouvernements successifs n'ont pas entrepris grand chose pour protéger".

Par ailleurs, le BNP a indiqué que quelques 3.000 personnes ont rejoint ses rangs depuis le passage de son chef sur la chaîne de la BBC.

MAP
SM le Roi Mohammed VI a adressé une lettre de remerciements au président français, M. Nicolas Sarkozy, dans laquelle le Souverain a salué "la réaction prompte, claire et vigoureuse" du président Sarkozy, à la suite de la profanation des tombes de huit soldats marocains dans la nuit de dimanche à lundi à la localité de Montjoie Saint Martin au sud de la Manche (France).

"Sa Majesté le Roi, que Dieu L'assiste, a adressé une lettre de remerciements au président de la République française, S.E. Nicolas Sarkozy, dans laquelle le Souverain a salué la réaction prompte, claire et vigoureuse du Président Sarkozy et sa position sans équivoques qui reflète les valeurs réelles du Peuple Français ami", indique le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué rendu public suite à la profanation des tombes de soldats marocains.

Dans ce communiqué, le ministère souligne que "le Royaume du Maroc tient à exprimer sa profonde indignation et dénonce vigoureusement cet acte ignoble".

La violation des sépultures des soldats marocains est d'autant plus indigne qu'il s'agit de militaires qui avaient participé aux côtés des Alliés à la libération de la France en 1944 face à la barbarie nazie, ajoute la même source.

"La société française, toutes tendances confondues, saura ne pas se méprendre sur la nature de ces actes isolés et sur les véritables visées des profanateurs qui, en se prenant lâchement aux tombes de soldats ayant donné leur vie pour la France, voudraient, en réalité, porter atteinte aux fondements de notre histoire et de nos valeurs communes", précise le ministère. 

MAP
Les membres de la communauté marocaine en Italie ont afflué, samedi, en grand nombre à Florence (Nord) pour renouveler leur ferme attachement à l'intégrité territoriale nationale et réaffirmer leur engagement inconditionnel pour la défense de l'unité du Royaume.

Lors d'un sit-in organisé à l'initiative de l'Association Oued Eddahab, avec la participation des présidents et membres d'Associations de Marocains en provenance de diverses régions d'Italie, les manifestants ont tenu à dénoncer l'exploitation faite par un groupuscule d'égarés des souffrances humaines de gens innocents pour assouvir des ambitions personnelles.

Sous le signe "Non au silence sur les violations des droits de l'homme perpétrées dans les camps de Tindouf", les participants à ce sit-in, tenu devant le siège de la commune de Campi Bisenzio, où se joue ces jours-ci un sinistre épisode de la piètre mascarade à laquelle se prêtent les ennemis de l'unité territoriale, ont également appelé au retour à la sagesse de ceux qui, notamment en Italie, continuent à être leurrés par les mensonges éhontés des adversaires du Maroc.

Brandissant les drapeaux marocain et italien ainsi que le portrait de SM le Roi, les manifestants ont, dans une ambiance exhalant leurs fervents sentiments patriotiques, scandé des slogans exprimant leur attachement indéfectible à la marocanité des provinces du Sud.

Au milieu de vivats à l'adresse de SM le Roi Mohammed VI, les orateurs, ont tour à tour, pris la parole pour clamer leur fierté pour les acquis réalisés par le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain et pour le climat de liberté, de quiétude et de bien-être dans lequel vivent les citoyens dans les provinces du Sud.

Un intense moment d'émotion a marqué ce sit-in lorsque les manifestants, dont des citoyens d'origine sahraouie, ont scandé à l'unisson l'hymne national avant de lire, peu après, la Fatiha à la mémoire des martyrs tombés sur le champ d'honneur et des victimes des geôliers du "polisario".

L'une des banderoles brandies par les manifestants exposait en images certaines des atrocités commises par ces tortionnaires à l'endroit des populations sahraouies ainsi que la situation lamentable dans laquelle elles sont confinées dans les camps de Tindouf, au sud-ouest algérien.

En présence de représentants de la presse écrite et audiovisuelle, les orateurs ont interpellé l'opinion publique italienne, européenne et internationale sur les pratiques de barbarie et de brutalité, prévalant dans ces camps et souligné l'urgence d'y mettre fin et d'abréger les souffrances de leurs populations opprimées.

Ils ont également appelé les milieux qui, en Italie, soutiennent encore les thèses des séparatistes à revenir à la raison, les invitant à se rendre dans les provinces du Sud afin qu'ils puissent constater de visu l'attachement des habitants de ces régions du Royaume à leur marocanité, le degré de développement atteint par ces provinces depuis leur retour à la mère-patrie et le climat de quiétude et de sérénité qui y règne.

Le maintien d'un tel soutien constitue un outrage à l'amitié italo-marocaine et à la contribution des Marocains d'Italie au développement et à la prospérité de leur pays d'accueil, ont souligné les intervenants.

Une lettre a, d'ailleurs, été adressée en ce sens aux responsables et élus de la région de Toscane, dans laquelle ont été fustigées les intentions réelles des ennemis de l'intégrité territoriale, mus par les velléités de domination et la soif de richesse et de pouvoir aux dépens de personnes innocentes.

Cette lettre, signée par quelque 200 associations marocaines, met également en relief le caractère judicieux de la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine présentée par le Royaume comme cadre approprié pour le règlement de la question.

Les orateurs ont appelé l'Algérie à revenir à la raison et à ne pas continuer à hypothéquer le présent et l'avenir des peuples maghrébins à travers un conflit artificiel qu'elle nourrit et entretient.

Ils ont dénoncé également la négation faite aux séquestrés de jouir des droits les plus élémentaires en dépit des appels incessants de la communauté internationale, des Organisations des droits de l'homme et des Organisations non gouvernementales de par le monde.

Réaffirmant leur solidarité avec les victimes de l'appareil répressif du "polisario", ils ont attiré l'attention sur le déchirement que vivent les femmes dans les camps qui assistent impuissantes à la déportation de leurs enfants, se voyant ainsi privées de leur droit fondamental de mères.

Les orateurs ont appelé aussi à la traduction en justice du chef des séparatistes et de ses acolytes afin qu'il répondent des actes inhumains perpétrés depuis 34 ans à l'encontre des populations innocentes des camps.

MAP

Des dizaines d'habitants de la ville de Mellilia ont observé, samedi au point de passage du préside occupé, un sit-in de protestation contre la généralisation par les douanes de Nador de la déclaration d'admission temporaire (AT) "feuille verte" pour les véhicules immatriculés dans le préside, de la série ML.

Les manifestants, qui représentaient des associations de la société civile dans le préside occupé, ont demandé l'annulation de cette décision qui, selon eux, "ne tient pas compte des intérêts de la population" et "complique la vie aux habitants du préside".

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional des douanes, M. Chafiq Essalouh a indiqué que la généralisation de "cette formalité réglementaire" aux véhicules immatriculés dans la série ML, auparavant non pris en charge par le système informatique des douanes, est dictée par "des impératifs de sécurité et de traçabilité des mouvements de ces véhicules".

M. Essalouh a fait état, dans ce cadre, "d'abus" et de "dérives" découlant de l'utilisation de ces véhicules par des personnes "ne remplissant pas les conditions requises, notamment la résidence dans la ville de Mellilia occupée".

Les véhicules appartenant aux habitants de Mellilia occupée bénéficient d'une admission temporaire pour une durée de six mois, renouvelable, a-t-il expliqué, ajoutant que ce régime de faveur est appliqué à tous les véhicules qu'ils soient immatriculés dans la série ML ou portant des plaques minéralogiques dans la nouvelle série espagnole.

L'accès à ce régime, a-t-il indiqué, est subordonné toutefois à la justification de la résidence dans le préside et à une carte grise délivrée à Mellilia, libellée au nom des souscripteurs des déclarations AT D16bis.

"L'administration des douanes, qui reste à l'écoute de ses usagers, ne ménagera aucun effort pour que cette formalité règlementaire soit appliquée avec la transparence et la célérité requises", a-t-il souligné.

MAP

Député de l'Hérault, Elie Aboud ne veut autoriser que des drapeaux français lors des mariages en mairie

Elie Aboud, député de l'Hérault et adjoint au maire de Béziers, s'apprête à déposer une proposition de loi visant à autoriser les maires à interdire «d'arborer des drapeaux ou des signes d'appartenance nationale autres que ceux de la République française», lors des mariages en mairie.

Le texte, qui serait déjà en discussion au sein du groupe UMP, dispose que «le maire devra avoir le soin de faire respecter les symboles républicains lors des célébrations de mariage se tenant dans les locaux de la mairie».

«Il pourra, s'il l'estime nécessaire, interdire aux participants d'arborer des drapeaux ou des signes d'appartenance nationale autres que ceux de la République française. Le maire, dans ces conditions, pourra interrompre la célébration», ajoute le texte de la proposition.

«Il y a eu de la provocation»

«Ce que je constate aujourd'hui, c'est que, de plus en plus, on assiste à un phénomène bizarre, curieux: lors des mariages, l'entourage, le public fait une exhibition de drapeaux, de chants», explique le député.

«Ca ne me gêne pas que les gens chantent un peu leur identité culturelle. Ce que je constate c'est qu'il y a eu des bagarres, il y a eu de la provocation dans tout cela. Il y a un vide juridique complet: demain, moi maire, je souhaite arrêter le mariage parce qu'il y a eu ce genre de manifestation, je suis en tort», poursuit l'élu, ajoutant que sa «proposition de loi vise à donner un socle juridique au maire».

«La provocation ne peut pas être un signe d'identité culturelle, sinon elle se transformerait en signe d'isolement pluriel», estime M. Aboud. «Ce que je voudrais, c'est surtout un soutien de la part de toutes les associations franco-étrangères, autour des communautés, c'est pour eux que je fais cela», a-t-il insisté.

La proposition de loi pourrait, soit être déposée par l'élu qui demanderait alors à ses «collègues parlementaires de tous bords politiques s'ils acceptent de la cosigner», soit être portée par le groupe UMP, a précisé l'élu.

Source : Liberation.fr

Les Français se prononcent majoritairement contre l'expulsion, mardi vers minuit, de trois sans-papiers afghans . C'est la conclusion d'un sondage CSA réalisé pour Le Parisien /Aujourd'hui en France : 44 % des personnes interrogées se disent opposées à cette mesure, contre 36 % qui lui sont favorables (20 % ne se prononcent pas). Pour Jean-Daniel Lévy, de l'institut CSA, "ce rejet net, mais pas massif, traduit un rapport dépassionné des Français à l'égard de la politique d'immigration".

Un revirement puisqu'en mars 2003, un sondage CSA portant sur des expulsions groupées a montré que les Français étaient majoritairement favorables à de tels retours par charters. Une différence de jugement qui repose sur la situation politique de l'Afghanistan : "Cette fois, le gouvernement renvoie des immigrés dans un pays en guerre. Cela fait toute la différence", ajoute dans les colonnes du quotidien Jean-Daniel Lévy.

Source : Le Point

Une première Rencontre des compétences marocaines au Canada se tiendra, samedi prochain à Montréal, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Cet événement se fixe pour objectifs "de permettre une rencontre des originaires du Maroc détenteurs de savoir et savoir-faire et initier ainsi une démarche dont l'aboutissement consistera en l'émergence d'un réseau de compétences marocaines" capable de se prononcer notamment sur des questions telles que la reconnaissance des diplômes et expériences acquis à l'étranger, l'intégration professionnelle et socio-économique des originaires du Maroc, et participer aux réflexions en cours au Maroc sur l'identification des compétences marocaines vivant à l'étranger, notamment dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche, économie-finances-investissements, et du développement humain, apprend-on auprès des organisateurs.

Ce réseau de compétences marocaines est appelé aussi à "réfléchir à la création d'une banque d'idées et de projets portés par des compétences marocaines vivant au Canada et recenser les difficultés rencontrées par des porteurs d'idées et de projets, ajoute-t-on.

Cette rencontre, qui sera présidée par M. Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, offre également l'occasion de s'informer sur le CCME, ses objectifs et ses actions, selon les organisateurs.

MAP

Une exposition et une table ronde célèbrent à Essaouira l’histoire de l’immigration marocaine en Grande Bretagne

« Moroccan Memories in Britain »

Dar Souiri - Essaouira

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’exposition itinérante «Mémoires marocaines en Grande Bretagne» fera une dernière escale au Maroc dans la ville des Alizées, Essaouira, dans le cadre du Festival des Andalousies Atlantiques, et sera ouverte au public à Dar Souiri, du jeudi 29 octobre jusqu’au mardi 10 novembre 2009. Le vernissage aura lieu samedi 31 octobre à 15h30.


Cette exposition est l’aboutissement d’un projet porté par l’association Moroccan Memories Foundation, piloté par Mme Myriam Cherti, commissaire de l’exposition et chercheur en sciences sociales à l’université de Sussex, et soutenu activement par le CCME, avec la contribution du Centre de la Culture Judéo-Marocaine de Bruxelles (CCJM) et la Moroccan British Society.


L’exposition explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre un héritage commun qui trouve ses racines au XVIème siècle. Elle a été présentée au Royaume-Uni de décembre 2008 à mars 2009, d’abord à la prestigieuse British Library de Londres, puis dans 5 grandes villes (St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh). Essaouira constitue la dernière étape de la tournée marocaine de l’exposition, après les villes de Tanger (du 7 au 28 septembre 2009) et de Rabat (du 16 au 26 octobre 2009).


En marge de cet événement, aura lieu dimanche 1er novembre à 10h00 à Dar Souiri, une table ronde intitulée « Mogador : carrefour des cultures et témoin de l’Histoire », co-animée par M. André Azoulay, Président-Fondateur de l’association Essaouira-Mogador et M. Driss El Yazami, Président du CCME, avec la participation de chercheurs et d’historiens, notamment Mme Myriam Cherti, MM. Ahmed Siraj, Khalid Bensrhir, Azzeddine Karra et Paul Dahan.


Pour le programme complet, merci de consulter : www.ccme.org.ma

Pour toute information : Ahmed Siraj, Tél : + 212 (0) 537 566 633 ; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Exposition ouverte au public du 29 octobre au 10 novembre 2009  à Dar Souiri - Essaouira

Huit tombes de soldats marocains de la Deuxième guerre mondiale ont été dégradées par l'inscription de symboles nazis dans un cimetière de Normandie, dans l'ouest de la France, a indiqué jeudi la gendarmerie.

"Les faits se sont déroulés semble-t-il dans la nuit de lundi à mardi" dans le cimetière communal de Montjoie-Saint-Martin, une petite commune du département de la Manche (ouest), a précisé un gendarme.

Ces soldats marocains avaient participé à la libération d'Avranches, une ville côtière, au sein de la 2e division blindée du général Leclerc qui, avec les Alliés, avait participé à la libération de la France en 1944.

Le président Nicolas Sarkozy a exprimé sa "consternation".

"Le chef de l'Etat condamne avec la plus grande fermeté cet acte raciste particulièrement odieux et demande aux services de police et à la justice de tout mettre en oeuvre pour retrouver les auteurs de ce geste inqualifiable et de les sanctionner sévèrement", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

Le parquet d'Avranches a ouvert une enquête. Les auteurs encourent une peine de trois ans de prison ferme et 45.000 euros d'amende, selon les gendarmes.

Le carré militaire de ce cimetière civil comprend aussi deux tombes de soldats français qui n'ont pas été touchées, a précisé à l'AFP le maire de la commune, Maurice Duhamel.

Les panneaux indiquant la direction du carré militaire marocain non loin du cimetière ont aussi été dégradés, a ajouté M. Duhamel.

Le cimetière civil communal comprend au total de 200 à 300 tombes, selon le maire.

Dans un communiqué, l'association SOS Racisme a dénoncé "une attaque insupportable contre la République", et demandé que "tous les moyens soient mis pour appréhender les auteurs".

AFP

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) estime, dans un rapport présenté jeudi à Tunis, à plus de 40 milliards de dollars les envois des expatriés africains vers leurs pays d'origine, ont rapporté des agences de presse.

"Le montant des envois se révèle plus important que les investissements directs étrangers et l'aide au développement", affirme cette agence de l'ONU dans ce rapport présenté lors d'un forum organisé mercredi et jeudi à Tunis.

Les envois de fonds représentent plus de 10% du PIB dans près de 40 pays et près du tiers sont destinés à des zones rurales, où les destinataires doivent souvent faire de longs trajets pour les encaisser.

Les auteurs du rapport relèvent l'obstacle que constituent les lois restrictives et les commissions élevées pour ''l'utilisation efficace des transferts qui aident les gens à sortir de la pauvreté".

Le coût des envois peut atteindre 25% des montants envoyés, selon le rapport qui note toutefois une baisse de ces transferts en Amérique latine et en Asie.

Deux principaux opérateurs (Western Union et Money Gram) accaparent près de 65% des points de paiement en Afrique, selon la même source.

APS

Le CFCM (Conseil français du culte musulman) "dénonce avec force la profanation du carré musulman du cimetière communal de Montjoie-Saint-Martin (Manche), ainsi que celle de la mosquée de Laubadère, à Tarbes", dans un communiqué diffusé jeudi.

"Des symboles nazis ou la lettre H ont ont été tagués sur les sépultures de huit soldats marocains de la 2e DB du général Leclerc, écrit le CFCM qui condamne fermement ces actes et s'élève contre cette atteinte insupportable à la mémoire de ces soldats qui sont morts pour la libération de la France".

Le CFCM "est également choqué par la violence des propos racistes, +les ratons de mort et la sale race dehors+, peints sur les murs de la mosquée, ainsi que par l'inscription de symboles du judaïsme dont l'objectif est créer des tensions entre les communautés musulmane et juive".

Le CFCM rappelle dans son communiqué qu'à l'occasion de son audition par la mission parlementaire d'information sur le voile intégral, il a demandé la mise en place d'une mission "similaire consacrée aux dangers de la montée de l'islamophobie en France".

Source: AFP

Une première Rencontre des compétences marocaines au Canada se tiendra, samedi prochain à Montréal, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Cet événement se fixe pour objectifs "de permettre une rencontre des originaires du Maroc détenteurs de savoir et savoir-faire et initier ainsi une démarche dont l'aboutissement consistera en l'émergence d'un réseau de compétences marocaines" capable de se prononcer notamment sur des questions telles que la reconnaissance des diplômes et expériences acquis à l'étranger, l'intégration professionnelle et socio-économique des originaires du Maroc, et participer aux réflexions en cours au Maroc sur l'identification des compétences marocaines vivant à l'étranger, notamment dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche, économie-finances-investissements, et du développement humain, apprend-on auprès des organisateurs.

Ce réseau de compétences marocaines est appelé aussi à "réfléchir à la création d'une banque d'idées et de projets portés par des compétences marocaines vivant au Canada et recenser les difficultés rencontrées par des porteurs d'idées et de projets, ajoute-t-on.

Cette rencontre, qui sera présidée par M. Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, offre également l'occasion de s'informer sur le CCME, ses objectifs et ses actions, selon les organisateurs.

Source : MAP

Le maire de Barcelone, Jordi Hereu, vient d'effectuer une visite de courtoisie et de travail au Maroc du 19 au 22 octobre sur l'invitation de Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'Etranger.

Parmi les projets maroco-catalans, figure celui de la création de «Maison Maroc en Catalogne » qui intervient suite à la convention-cadre signée à Barcelone entre Mohamed Ameur et Jordi Hereu, un an plus tôt.

En vertu de cette convention, un terrain sera gracieusement mis à la disposition du Maroc, par la mairie de Barcelone. L'espace culturel verra le jour à proximité du musée national de Catalogne, l'un des emplacements les plus dynamiques et les plus stratégiques de la capitale. ...

Le maire de Barcelone, Jordi Hereu, vient d'effectuer une visite de courtoisie et de travail au Maroc du 19 au 22 octobre sur l'invitation de Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'Etranger. Au cours de son séjour, l'élu du Parti socialiste catalan a rencontré plusieurs hauts responsables dont le Premier ministre Abbas El Fassi, le ministre des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri, des responsables chargés de l'immigration et les présidents des deux chambres du Parlement marocain. Cette visite s'inscrit dans le cadre du « renforcement des relations d'amitié et de bon voisinage qui ont toujours caractérisé les Royaumes du Maroc et d'Espagne, en particulier avec la Région autonome de Catalogne, a déclaré Mohammed Ameur.

En témoignent les différentes résolutions et recommandations de la dernière réunion du comité mixte maroco-espagnol », a-t-il poursuivi. Le maire de Barcelone a, quant à lui, souligné la position stratégique du Maroc, situé à la charnière de l'Afrique et de l'Europe et son rôle clé dans le processus euro-méditerranéen. «Les prodigieuses mutations du Maroc, le lancement des grands chantiers industriels comme Tanger-Med et la croissance du pays qui avoisine les 6 % font du Maroc, un partenaire privilégié parmi les 44 Etats que compte l'Union pour la Méditerranée», a-t-il indiqué. A l'ordre du jour de cette rencontre, plusieurs projets maroco-catalans, dont celui de bien avancé de la création de «Maison Maroc en Catalogne » qui intervient suite à la convention-cadre signée à Barcelone entre Mohamed Ameur et Jordi Hereu, un an plus tôt.

En vertu de cette convention, un terrain sera gracieusement mis à la disposition du Maroc, par la mairie de Barcelone. L'espace culturel verra le jour à proximité du musée national de Catalogne, l'un des emplacements les plus dynamiques et les plus stratégiques de la capitale. Ainsi que l'a expliqué le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, ce grand projet culturel du Maroc en Catalogne aura tout d'abord pour vocation de faire connaître la culture et la civilisation ancestrales du Maroc parmi les communautés immigrées de Catalogne et contribuer à l'intégration de celle-ci dans la région.

«Ce sera non seulement La Maison de tous les Marocains mais de toutes les autres communautés résidant en Catalogne», a-t-il ajouté. L'espace culturel contribuera ainsi le plus largement possible à la promotion du dialogue entre les deux peuples et à la dynamique culturelle de la région de Catalogne.

La création de la Maison du Maroc s'inscrit résolument dans les volontés édictées par le Souverain de répondre aux attentes de la communauté marocaine résidant à l'Etranger, notamment dans le domaine religieux et culturel en vue de perpétuer leur attachement à leur pays d'origine et les aider à réussir leur intégration dans le pays d'accueil.

En ce sens, le partenariat avec la Catalogne dans la création de ce premier centre culturel ne doit rien au hasard, la Région autonome représentant un des principaux pôles politiques et économiques d'Espagne où vivent et travaillent près de 300.000 ressortissants marocains.

Le caractère hautement politique et social n'a pas manqué d'être souligné par le maire de Barcelone qui a assuré de tout son soutien la finalisation de ce projet culturel qui «donne une image d'ouverture et de tolérance d'un Maroc moderne et d'un partenaire préférentiel pour l'Espagne ».

Une belle manière de participer au rayonnement et au rapprochement des civilisations et de déjouer les discours des apôtres du choc culturel.

Programmes bilatéraux annexes

Conscient du rôle que peut jouer le tissu associatif dans l'amélioration des conditions de vie des MRE et dans l'accompagnement de leur intégration dans la société catalane, Mohammed Ameur et Jordi Hereu ont projeté d'entreprendre des actions concertées à la mise en œuvre d'un programme susceptible de renforcer les capacités de ces associations et d'augmenter la portée de leurs actions.

Suite à l'expérience réussie des Universités organisées au Maroc au cours de l'été 2009, les deux parties ont également convenu de multiplier leurs échanges sous forme de séjours culturels au profit des jeunes Marocains et Catalans en vue de favoriser l'ouverture sur l'autre et la connaissance mutuelle.

Source : Le Matin

Le ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle n'a reçu "aucune notification officielle" relative à une éventuelle rupture de contrats conclus entre le Maroc et l'association des employeurs espagnols du secteur agricole, a déclaré mercredi le ministre, M. Jamal Rhmani.

Les rumeurs prêtant aux autorités espagnoles l'intention de manquer aux engagements pris avec la partie marocaine concernant l'emploi d'ouvrières marocaines durant les mois de février et mars prochains en raison de la crise économique ne sont confirmées par aucune notification officielle espagnole, a-t-il souligné en réponse à une question orale du Groupe de l'Unité et de l'Egalitarisme à la Chambre des représentants.

Le ministre a rappelé que 10.684 contrats saisonniers, dont 5.226 concernant des ouvrières ayant travaillé en Espagne durant des saisons précédentes, ont été conclus au 15 septembre dernier, ce qui confirme le maintien des engagements pris par les associations des employeurs du secteur agricole espagnol.

M. Rhmani a, par ailleurs, indiqué que le nombre des offres d'emploi présentées par les employeurs espagnols par l'intermédiaire de l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC), a accusé une baisse, notamment dans les secteurs des services et du bâtiment.

Pour la nouvelle campagne agricole, l'ANAPEC a reçu quelque 746 offres de contrats pour la période de plantation du mûrier et de la fraise, a-t-il indiqué.

L'ANAPEC a organisé l'opération de signature des contrats et, au 16 octobre courant, 498 ouvrières sont parties en Espagne alors que 244 autres doivent les rejoindre, a précisé le ministre.

Les autorités marocaines et espagnoles oeuvrent, dans le cadre d'un accord signé le 25 juillet 2001, à renforcer la coopération bilatérale en matière de gestion du mouvement migratoire légal, a-t-il rappelé.

Les deux pays ont convenu, lors de la réunion du groupe de travail permanent maroco-espagnol tenu le 5 octobre courant, de poursuivre la coopération et renforcer les efforts visant à faciliter l'émigration légale comme moyen de lutte contre la migration clandestine, a-t-il ajouté.

Source : MAP

Un total de 275 entreprises ont été créées dans la région Taza-Al Hoceima-Taounate, au profit de Marocains résidant à l'étranger (MRE) avec des capitaux mobilisés de 113 millions de dirhams, représentant ainsi 5,20 pc de l'ensemble des entreprises créées et 1,96 pc de l'investissement dans la région.

Le secteur du commerce et des services vient en tête des demandes de création d'entreprises, selon un rapport du centre régional d'investissement (CRI) de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.

Le nombre de projets d'investissement des Marocains résidant à l'étranger agréés par le centre entre 2003 et le premier semestre 2009 a atteint 14 projets avec un montant global de 38,32 millions dirhams, soit 4,57 pc de l'ensemble des projets pouvant favoriser la création de 225 postes d'emplois.

Le secteur du tourisme arrive en tête avec neuf entreprises d'une valeur de 20,15 millions dirhams, soit 64,26 pc de l'ensemble des projets présentés.

Source : MAP

L'Afrique reçoit des sommes considérables des migrants partis travailler sur d'autres continents, mais le manque d'information, de concurrence et de régulation empêche cet argent d'agir pleinement sur le développement. C'est ce que révèle un rapport de l'International Fund for Agricultural Development (IFAD), publié jeudi 22 octobre à l'occasion d'un forum sur les transferts de fonds organisé à Tunis par cette agence de l'ONU, pour mobiliser banques centrales et gouvernements sur la question.

La première surprise de ce rapport tient en un chiffre : d'après l'IFAD, 40 milliards de dollars (26,7 milliards d'euros) sont envoyés chaque année à leurs proches par les émigrés africains. Ce montant était jusqu'alors inconnu, mais il était estimé entre trois et quatre fois moindre.

"L'Afrique avait toujours été une énigme en ce qui concerne les transferts de fonds", explique Pedro de Vasconcelos, économiste à l'IFAD et coauteur de ce premier état des lieux. "On les évaluait généralement entre 10 milliards et 17 milliards de dollars. Même les banques centrales africaines n'avaient aucun chiffre."

Ce manque d'information a des conséquences en cascade : "L'impact des transferts est colossal, mais sous-utilisé. L'argent est là; le problème, c'est le manque d'options. N'ayant pas conscience des montants en jeu, les gouvernements ne se préoccupent pas de réguler le marché ou de rendre ces sommes productives, pas plus que le secteur privé", explique M. de Vasconcelos.

Résultat, le marché des transferts est détenu à 64 % par deux acteurs seulement, Western Union et MoneyGram. Faute de concurrence, le taux des commissions est d'environ 10 % en moyenne en Afrique - où il peut même atteindre 25 % -, contre 5,6 % en moyenne dans le monde.

"Si on réduit ce taux de moitié, 2 milliards de dollars de plus arrivent dans la poche des familles chaque année, résume l'économiste de l'IFAD. En Amérique latine, l'ouverture du marché a fait chuter les taux de 15 % à moins de 5 %."

La concurrence aurait un autre avantage : la multiplication des points de retrait, dont les zones rurales africaines sont largement dépourvues. Or un tiers des transferts sont destinés à des familles rurales. "Le Mexique dispose d'autant de points de retrait que toute l'Afrique, avec une population dix fois moindre", compare M. de Vasconcelos. "Pour beaucoup d'Africains, aller chercher cet argent, c'est un ou deux jours de travail perdus."

L'agence des Nations unies propose de transformer les bureaux de poste en points de retrait, alors qu'ils n'en ont aujourd'hui pour la plupart ni le droit ni les moyens. L'IFAD vient de signer un accord avec l'Universal Postal Union pour travailler en ce sens.

D'autres solutions existent. Au Kenya, le téléphone mobile devient un des moyens les plus économiques d'effectuer des transferts d'argent. Le Kenya est aussi un des rares pays à autoriser les institutions de microfinance à opérer ces envois de fonds. Dans toute l'Afrique, ces organismes ne forment que 3 % des points de retrait. Leur ouvrir le marché des transferts suffirait à doubler le nombre de guichets, selon l'IFAD.

Surtout, au lieu d'un simple mécanisme de consommation, "cela créerait une dynamique locale d'épargne et de microcrédit, qui donnerait une tout autre dimension à l'économie", estime M. de Vasconcelos.

Car si l'essentiel de l'argent des transferts de fonds sert à faire face à des dépenses de première nécessité - nourriture, logement, santé ou éducation -, "5 à 10 milliards de dollars sont disponibles pour l'épargne et l'investissement", selon le rapport. Des sommes capitales en pleine crise économique, alors que l'aide publique au développement s'essouffle et que les investissements directs étrangers s'effondrent.

Les transferts des migrants souffrent eux aussi : ils ont chuté de 12,7 % depuis le début de l'année selon l'IFAD. Un choc d'autant plus rude que ces envois avaient connu une croissance moyenne de 17 % dans le monde depuis dix ans, et que "par rapport à d'autres régions, l'Afrique dépend vraiment des transferts de fonds", précise M. de Vasconcelos.

Source : Le Monde

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

Actualités

Google+ Google+