jeudi 25 avril 2024 21:51

L'Afrique reçoit des sommes considérables des migrants partis travailler sur d'autres continents, mais le manque d'information, de concurrence et de régulation empêche cet argent d'agir pleinement sur le développement. C'est ce que révèle un rapport de l'International Fund for Agricultural Development (IFAD), publié jeudi 22 octobre à l'occasion d'un forum sur les transferts de fonds organisé à Tunis par cette agence de l'ONU, pour mobiliser banques centrales et gouvernements sur la question.

La première surprise de ce rapport tient en un chiffre : d'après l'IFAD, 40 milliards de dollars (26,7 milliards d'euros) sont envoyés chaque année à leurs proches par les émigrés africains. Ce montant était jusqu'alors inconnu, mais il était estimé entre trois et quatre fois moindre.

"L'Afrique avait toujours été une énigme en ce qui concerne les transferts de fonds", explique Pedro de Vasconcelos, économiste à l'IFAD et coauteur de ce premier état des lieux. "On les évaluait généralement entre 10 milliards et 17 milliards de dollars. Même les banques centrales africaines n'avaient aucun chiffre."

Ce manque d'information a des conséquences en cascade : "L'impact des transferts est colossal, mais sous-utilisé. L'argent est là; le problème, c'est le manque d'options. N'ayant pas conscience des montants en jeu, les gouvernements ne se préoccupent pas de réguler le marché ou de rendre ces sommes productives, pas plus que le secteur privé", explique M. de Vasconcelos.

Résultat, le marché des transferts est détenu à 64 % par deux acteurs seulement, Western Union et MoneyGram. Faute de concurrence, le taux des commissions est d'environ 10 % en moyenne en Afrique - où il peut même atteindre 25 % -, contre 5,6 % en moyenne dans le monde.

"Si on réduit ce taux de moitié, 2 milliards de dollars de plus arrivent dans la poche des familles chaque année, résume l'économiste de l'IFAD. En Amérique latine, l'ouverture du marché a fait chuter les taux de 15 % à moins de 5 %."

La concurrence aurait un autre avantage : la multiplication des points de retrait, dont les zones rurales africaines sont largement dépourvues. Or un tiers des transferts sont destinés à des familles rurales. "Le Mexique dispose d'autant de points de retrait que toute l'Afrique, avec une population dix fois moindre", compare M. de Vasconcelos. "Pour beaucoup d'Africains, aller chercher cet argent, c'est un ou deux jours de travail perdus."

L'agence des Nations unies propose de transformer les bureaux de poste en points de retrait, alors qu'ils n'en ont aujourd'hui pour la plupart ni le droit ni les moyens. L'IFAD vient de signer un accord avec l'Universal Postal Union pour travailler en ce sens.

D'autres solutions existent. Au Kenya, le téléphone mobile devient un des moyens les plus économiques d'effectuer des transferts d'argent. Le Kenya est aussi un des rares pays à autoriser les institutions de microfinance à opérer ces envois de fonds. Dans toute l'Afrique, ces organismes ne forment que 3 % des points de retrait. Leur ouvrir le marché des transferts suffirait à doubler le nombre de guichets, selon l'IFAD.

Surtout, au lieu d'un simple mécanisme de consommation, "cela créerait une dynamique locale d'épargne et de microcrédit, qui donnerait une tout autre dimension à l'économie", estime M. de Vasconcelos.

Car si l'essentiel de l'argent des transferts de fonds sert à faire face à des dépenses de première nécessité - nourriture, logement, santé ou éducation -, "5 à 10 milliards de dollars sont disponibles pour l'épargne et l'investissement", selon le rapport. Des sommes capitales en pleine crise économique, alors que l'aide publique au développement s'essouffle et que les investissements directs étrangers s'effondrent.

Les transferts des migrants souffrent eux aussi : ils ont chuté de 12,7 % depuis le début de l'année selon l'IFAD. Un choc d'autant plus rude que ces envois avaient connu une croissance moyenne de 17 % dans le monde depuis dix ans, et que "par rapport à d'autres régions, l'Afrique dépend vraiment des transferts de fonds", précise M. de Vasconcelos.

Source : Le Monde

Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a inauguré jeudi 22 octobre 2009 le Forum international sur les transferts de la diaspora africaine. Le forum est co-organisé par que la Banque africaine de développement et le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA) et ce les 22 et 23 octobre 2009 à l'hôtel LAICO Tunis.
Selon un nouveau rapport du FIDA, la diaspora africaine transfère chaque année plus de 40 milliards de dollars sur le continent, mais les restrictions réglementaires et le coût prohibitif des transactions de transfert oblitèrent les transferts de fonds de la diaspora et les empêchent de sortir les populations de la pauvreté. Ce rapport, Sending Money Home to Africa, sera présenté le 22 octobre à Tunis après l'ouverture officielle du Forum.

Pour trouver des solutions pour une meilleure utilisation des transferts de la diaspora, la BAD avait lancé de son côté, une étude pour répartir ces transferts sur 4 corridors : France-Comores, France-Mali, France-Maroc et France-Sénégal. Cette étude a montré que les transferts de la diaspora pouvaient représenter 750 % de l'aide au développement perçue par certains pays. Dans ce contexte, un fonds pour la canalisation de ces ressources devrait bientôt être lancé par la BAD et la France.
Selon un communiqué de presse, Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD, procèdera le 23 octobre à Paris, aux côtés d'Eric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, ainsi que du représentant du FIDA, à la signature de l'accord portant création du Fonds fiduciaire sur les transferts de fonds des migrants.
Ce fonds, administré et géré par la BAD, est ouvert à d'autres donateurs -Etats ou institutions. Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, l'appui aux réformes des cadres règlementaires nécessaires à l'amélioration des conditions de transfert, le développement de produits financiers et l'appui à l'investissement productif et au développement local dans les pays d'origine des migrants.

Source : Business News

Mme Karima Benyaich, ambassadeur du Maroc au Portugal a exprimé sa détermination à oeuvrer à l'amélioration des prestations administratives et sociales au profit des membres de la communauté marocaine.

Rencontrant mercredi à Porto (320 km au nord de Lisbonne) les membres de la communauté marocaine établis dans cette ville, Mme Benyaich a souligné la disposition de l'ambassade du Maroc à moderniser ses outils de travail à travers la mise en place d'un service d'accueil performant pour faciliter les démarches administratives. Elle a, à cet égard, annoncé le lancement prochainement d'un site web dédié à la communauté marocaine pour lui permettre notamment d'effectuer à distance les démarches administratives et obtenir les informations nécessaires sur les facilités accordées en matière d'investissement au Maroc.

Mme Benyaich a rappelé que ces efforts s'inscrivent en droite ligne des hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI relatives à l'amélioration des conditions de vie et de séjour des ressortissants marocains résidant à l'étranger. Elle a également fait part des démarches auprès des autorités portugaises pour régler certains problèmes administratifs des ressortissants marocains et des efforts visant à répondre aux doléances des immigrés marocains établis à Porto concernant notamment l'enseignement de la langue arabe aux enfants.

Les membres de la communauté marocaine à Porto ont saisi cette occasion pour réitérer leur attachement au glorieux trône alaouite et leur mobilisation constante derrière le Souverain pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Selon des statistiques récentes des services consulaires, la communauté marocaine au Portugal est estimée à quelque 3.500 personnes, dont 40 pc de femmes travaillant principalement dans le secteur tertiaire.

Source : MAP

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu hommage jeudi aux victimes de la traite des êtres humains venus dénoncer ces crimes, au siège de l'ONU, à New York, lors d'un événement spécial organisé par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH).

Quatre victimes ont apporté leur témoignage sur le thème "Donner la parole aux victimes et aux survivants de la traite des êtres humains".

"Le trafic d'êtres humains blesse, traumatise et tue. Il dévaste les familles et menace la sécurité mondiale. Et il implique des pratiques atroces, notamment la servitude pour dettes, le travail forcé, la torture, le trafic d'organe, l'exploitation sexuelle et des conditions proches de l'esclavage", a dénoncé jeudi le Secrétaire général.

M. Ban a souligné que la lutte contre le trafic passait par la prévention, la protection et les poursuites. Les victimes "ont besoin d'un système judiciaire capable de poursuivre les trafiquants et leur infliger de lourdes peines. Le taux de condamnation dans la plupart des pays reste dérisoire au regard de l'ampleur du problème. Mais lorsque les Etats aident les victimes, elles peuvent aider les Etats à briser les réseaux de trafiquants".

Il a souligné que le phénomène ne faisait que s'aggraver du fait de la crise économique.

"La lutte contre la traite des êtres humains, un fléau qui touche près de 30 millions de personnes, exige que la voix des victimes soit entendue pour adapter nos politiques à leurs propres expériences", avait déclaré de son côté la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay.

Source : MAP

A l'initiative du musée du quai Branly à Paris, le spectacle Izlan : chants, poésies et danses berbères aura lieu du 27 novembre au 7 décembre ...

Le maire de Barcelone, Jordi Hereu, en visite au Maroc, a plaidé mardi matin lors de son entrevu avec le premier ministre Abbas El Fassi, pour que les Marocains vivant en Espagne participent aux élections municipales, apprend-t-on de l'agence de presse EFE. Selon le maire, la mesure exige la réciprocité et dépend donc des changements dans la législation marocaine.

Les Marocains auront-ils le droit de vote aux municipales espagnoles ? Il existe en effet une possibilité, mais à condition qu'il y ait une réciprocité. En d'autres termes, les Espagnols aussi doivent avoir le même droit lors des élections locales marocaines. Cette question de suffrage n'est pas une compétence municipale, elle découle des accords entre Etats. Ainsi, « pour que ces faits deviennent réalité, le Maroc doit introduire des réformes dans sa Constitution », a déclaré Jordi Hereu, cité par El Pais. «Pour nous, il n'y a pas de problème. À l'heure actuelle, la balle est dans votre camp », a ajouté le maire socialiste.

Pour Jordi Hereu, la participation aux élections est essentielle pour l'intégration totale et la cohésion sociale des quelque 800.000 Marocains résidant en Espagne (230.000 en Catalogne). Toutefois, il reconnaît la complexité pour la mise en œuvre du projet, vu qu'il s'agit de toucher à la Constitution. « Ce n'est pas un sujet facile dans aucun pays », a affirmé d'après EFE, l'élu barcelonais. Ainsi, aucune date n'a été fixée pour atteindre cet objectif.

Comme autre sujet abordé avec Abbas El Fassi, il y a le renforcement des relations culturelles et économiques entre le Royaume du Maroc et la ville de Barcelone ainsi que la proposition marocaine d'un statut d'autonomie aux provinces du sud.

La délégation catalane conduite par le maire doit se rendre à Fès et à Casablanca. Au menu de ces déplacements, des entretiens avec les autorités et élus locaux afin de tracer des voies et moyens pour développer la coopération au niveau
local.

Source : Yabiladi

Environ 2.500 mineurs migrants non accompagnés sont arrivés en Grèce depuis le début de l'année, alors que le pays ne dispose pas de structures d'accueil adéquates, a indiqué mercredi une organisation non gouvernementale de protection des migrants, Praksis.

"Il n'y a que très peu de centres d'accueil pour des mineurs, donc il n'y pas de possibilité de protection adéquate", a dénoncé Tzanétos Antypas, chef de Praksis, cité par l'Agence de presse grecque (Ana, semi-officielle).

A l'occasion d'une conférence sur "L'impasse de la politique d'immigration", organisée à Salonique (nord) par la Ligue grecque des Droits de l'Homme (EEDA), M. Antypas a relevé qu'en raison du manque d'infrastructure, "des mineurs, surtout des garçons, sont victimes de trafic humain dans le centre d'Athènes".

Plusieurs organisations, dont la section grecque du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et l'organisation Human Rights Watch (HRW) ont à plusieurs reprises dénoncé "l'indifférence" de la Grèce, qui refuse de protéger les mineurs migrants non accompagnés arrivant sur son territoire et ont besoin "d'une protection spéciale".

Le président de l'EEDA, Kostas Tsitselikis, a toutefois exprimé "un certain espoir" pour le règlement de cette affaire après les engagements du nouveau gouvernement socialiste, issu des législatives du 4 octobre, qui avait promis la lutte contre les réseaux de migration clandestine et des mesures pour la régularisation des enfants migrants.

Source : AFP

Le nombre des demandes d'asile déposées dans les pays industrialisés a augmenté de 10% au cours des six premiers mois de l'année, porté notamment par un bond de près de 80% des demandes d'Afghans, a indiqué mercredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

"Un total de 185.000 demandes d'asile ont été déposées" entre janvier et juin en raison notamment de la dégradation de la situation sécuritaire dans des pays comme l'Afghanistan et la Somalie, explique le HCR dans un communiqué. Ainsi, quelque 12.000 Afghans et 11.000 Somaliens ont réclamé l'asile dans une quarantaine de pays industrialisés. Malgré tout, les Irakiens restent les plus nombreux "pour la quatrième année consécutive" (13.200 demandes) à tenter leur chance à l'étranger même si leurs demandes d'asile ont baissé de 32% sur la période. Par ailleurs, le HCR souligne que la première région d'accueil demeure toujours l'Europe (75% des demandes) de même que les Etats-Unis restent le pays le plus convoité avec 13% des demandes suivi de la France (10%) et du Canada, a précisé le HCR. "Ces statistiques montrent que les violences et l'instabilité dans certaines régions du monde poussent un nombre croissant de personnes à fuir pour trouver une protection dans des pays sûrs", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, cité dans le communiqué. "Il est absolument nécessaire que les pays gardent leurs portes ouvertes à ceux qui ont un besoin légitime de protection internationale", a-t-il exhorté.

Source : AFP

Le Maroc, qui se soucie de la défense des droits des immigrés, plaide pour une approche globale et intégrée de la problématique migratoire, a souligné Mme Khadija Elmadmad, juriste et titulaire de la Chaire UNESCO "Migration et droits de l'homme" à l'Université Hassan II de Casablanca.

S'exprimant lors d'une conférence à Madrid sur "les migrants au Maghreb", tenue dans le cadre d'un séminaire international sur "les migrants subsahariens au Maghreb: possibilités de coopération pour les syndicats et les ONG" (19-21 octobre), Mme Elmadmad a indiqué que cette approche, défendue par le Royaume au sein de tous les forums internationaux et les rencontres sur l'immigration clandestine, s'attache au respect de la dignité humaine et privilégie, pour ce faire, un partenariat mutuellement bénéfique entre le Nord et le Sud.

Le Maroc a toujours appelé à la mise en place d'une stratégie qui place la personne humaine et ses droits fondamentaux au centre des préoccupations, en se basant sur un esprit de partenariat équilibré et mutuellement bénéfique afin de gérer convenablement cette problématique, a-t-elle plaidé.

La juriste marocaine a également mis l'accent sur les efforts de lutte contre l'immigration illégale déployés par le Maroc et la mise en place d'un arsenal juridique approprié pour freiner ce fléau.

Mme Elmadmad, également présidente de l'ONG Migration et Droits, a toutefois mis en garde contre la vision unilatéraliste de quelques pays du Nord qui encouragent une immigration choisie qui permet à des ressortissants de pays tiers hautement qualifiés de travailler dans les Etats membres de l'UE, ce qui équivaut à une incitation à la fuite des cerveaux, a-t-elle insisté.

Les participants à cette conférence ont, pour leur part, indiqué que le phénomène migratoire s'explique pa de multiples facteurs et contraintes qui sont d'ordre tout aussi humain, économique, social que sécuritaire, ajoutant que la question migratoire devrait d'abord être examinée sous l'angle du développement et de la prise en charge de ses causes profondes.

Ils ont, à cet égard, précisé que les pays du Maghreb constituent d'abord des pays de transit, et subsidiairement des pays d'implantation d'immigrés, faisant savoir que la coopération bilatérale et multilatérale est la condition sine qua non pour la résolution du problème de l'immigration clandestine.

Dans le même sens, ils ont mis l'accent sur la contribution des communautés des pays de la rive sud de la Méditerranée établies en Europe à la création d'un tissu dense de relations humaines et à la valorisation des relations entre les pays.

L'immigration clandestine est devenue un problème sociétal qui s'invite au coeur des préoccupations de la société civile des pays d'origine, de transit ou d'accueil, ont-ils souligné, appelant à une coopération plus étroite entre tous les pays concernés par cette problématique dans l'objectif de trouver des solutions adéquates.

Ils ont rappelé également que la Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, entrée en vigueur en juillet de 2003, qui se veut un cadre juridique adéquat pour le respect des droits fondamentaux des migrants.

Ce séminaire international de deux jours, organisé par la Maison Arabe, la Fondation Alternativas (alternatives) et la Fondation Friderich Ebert Stiftung en collaboration avec les syndicats espagnols de l'Union générale des travailleurs (UGT) et la confédération des commissions ouvrières (CC.OO), a connu la participation d'intellectuels, de chercheurs, d'académiciens et de professeurs venant de plusieurs pays dont le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Mauritanie, l'Algérie et l'Espagne.

Lors de ce séminaire, les participants ont évoqué, notamment, les visions transversales et régionales de la migration, le rôle des ONG et des associations des migrants dans la question migratoire et les meilleures voies de coopération pour les syndicats et les associations des migrants.

Source : MAP

Le sociologue et historien de la laïcité Jean Bauberot a expliqué mercredi devant la mission parlementaire sur le voile intégral qu'une loi d'interdiction serait inadaptée et inefficace pour contrer le phénomène, provoquant une certaine indignation parmi les parlementaires.

Expliquant en préambule que le port du voile intégral traduit souvent une protestation à l'égard d'un monde considéré comme hostile, ou une volonté d'affirmer sa différence, et/ou une vision "littéraliste" de la pratique de l'islam, il a estimé qu'une loi d'interdiction serait vécue comme un ostracisme par l'ensemble de la communauté musulmane, même si elle est "très majoritairement" hostile au voile intégral.

Une éventuelle loi, a-t-il insisté, serait la deuxième qui viserait l'islam (après la loi sur le voile à l'école). "Entre le permis et l'interdit, il y a le toléré", a ajouté Jean Bauberot suggérant qu'il est préférable de réglementer plutôt que de légiférer, de "convaincre plutôt que d'interdire".

Dans la lutte contre le voile intégral, le CFCM (Conseil français du culte musulman) est "votre interlocuteur principal" a-t-il dit.

Il a proposé que la mission parlementaire se transforme en "commission de réflexion sur les problèmes liés à la diversité de la société française" au lieu de se focaliser sur le voile intégral.

Plusieurs parlementaires lui ont sèchement reproché son "intellectualisme" et son manque de connaissance du terrain. Ils n'ont pas apprécié non plus qu'il les invite à se demander si un loi sur le voile intégral "serait utile à la République au regard de l'Histoire".

La mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral sur le territoire national, présidée par le député du Rhône André Gerin (PCF), doit rendre son rapport fin janvier 2010.

Source : La Croix

Le forum arabe de l'emploi a pris fin mercredi soir à Beyrouth, par l'adoption d'un plan d'action engageant les gouvernements, les patronats et les syndicats des ouvriers dans le monde arabe à mettre en œuvre la charte internationale de l'emploi telle qu'approuvée par l'Organisation internationale du Travail (OIT) lors de sa 98ème session à Genève.

Le plan d'action met l'accent sur l'importance des politiques mises en œuvre dans les pays arabes pour l'application de cette charte et sur la nécessité de renforcer le dialogue et la coopération au niveau de la région arabe pour promouvoir l'emploi.

Les gouvernements sont invités également à mettre sur pied des politiques économiques pouvant assurer un développement durable avec la création d'opportunités d'emploi adaptées aux besoins du marché du travail.

Initié par l'Organisation Arabe du Travail (OAT) en collaboration avec l'OIT, le forum s'est tenu avec la participation de délégués des pays arabes, dont le Maroc, d'acteurs sociaux et de représentants de la société civile.

Le Forum, placé sous le thème "une charte des opportunités de l'emploi : pour promouvoir le développement", a été marqué par des interventions portant sur la satisfaction des besoins du marché du travail et l'amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs dans le monde arabe.

Une table ronde réunissant les gouvernements, le patronat et les syndicats des ouvriers a traité des moyens d'adapter le marché du travail à la crise économique et financière internationale alors que d'autres séances de travail ont été organisées sur les thèmes de l'amélioration de la gestion de la main d'œuvre, la mise en place de régimes de protection sociale appropriés, le respect des normes internationales du travail et des droits des travailleurs et le renforcement du développement durable pour la création et la préservation de l'emploi.

Le Maroc a été représenté à ce forum par une délégation du ministère de l'emploi et de la formation professionnelle comprenant MM. Said Taghi, conseiller du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle et Abderrafii El Hamdi, administrateur de la direction des fonds du travail, ainsi que des représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT) et l'Union Marocaine du Travail (UMT).

MAP
Une disposition légale qui ajoutait l'expulsion au deuil pour les veuves étrangères de maris américains va être révoqué.

Le Congrès a approuvé jeudi un texte de loi qui mettra fin à ce système de la pénalité pour les veufs ou veuves, dans le cadre du texte plus large sur la sécurité intérieure que doit signer le président.

La loi américaine prévoit jusqu'ici que l'époux survivant, s'il est étranger, perde le droit de résider sur le territoire américain lorsque le décès a eu lieu moins de deux ans après les noces. Désormais, le dernier vivant pourra demander à rester aux Etats-Unis.

"Je me sentait prisonnière de ce dispositif" a témoigné Agnieszka Bernstein, dont le mari Bryan est décédé un an après le mariage en 2006, âgé de 32 ans. "Jusqu'ici, je pouvais quitter le pays, mais je ne devais pas revenir. j'avais l'impression d'être tombée dans un piège", a commenté l'immigrante polonaise vivant au nord de New York.

Sa situation est celle aussi d'une Kosovare dont le mari est mort en Irak, d'une Equatorienne dont le mari douanier a été tué en service, d'une Jamaïcaine dont l'époux est mort dans un accident de ferry, et de l'ancien chef de cuisine du Prince Charles et de Lady Di dont le mari acteur est décédé du cancer.

AP

Les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc dans divers secteurs d'activité ont été présentées, mardi à Porto (320 km au nord de Lisbonne), dans le cadre d'un séminaire organisé à l'initiative de la Banque portugaise Banco Espiritu Santo (BES) et la BMCE Bank.

Cette rencontre, tenue sous le thème "La journée du Maroc au Portugal", a été l'occasion de mettre en exergue les différents projets et réformes initiés par le Royaume dans les domaines socio-économiques.

S'exprimant à cette occasion, l'ambassadeur du Royaume à Lisbonne, Mme Karima Benyaich, a indiqué que le Maroc représente une "plateforme solide" pour le développement des entreprises portugaises en raison de ses atouts notamment sa stabilité politique et sa position géographique.

Mme Benyaich a dans le même sens estimé que les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Portugal demeurent en deçà des potentialités existantes, appelant les deux pays à développer un partenariat stratégique pour relever les défis de la mondialisation et jouer un rôle plus important sur la scène régionale et internationale.

Après avoir rappelé que plus de 150 entreprises portugaises opérant dans des domaines tels que les BTP, les infrastructures, les finances, sont installées au Maroc, l'ambassadeur a souligné la nécessite d'"élargir les relations économiques et commerciales bilatérales à la mesure des complémentarités et des potentialités dont jouissent les économies de nos deux pays".

Elle a également mis exergue les réformes économiques et les grands chantiers d'infrastructure initiés au Maroc, ainsi que les mesures prises pour faciliter les procédures d'investissement dont la création de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et la révision de l'arsenal juridique sur les sociétés.

De son côté, le directeur coordinateur du BES, Ricardo Bastos Salgado a, mis l'accent sur l'importance de la tenue de ce séminaire sur l'économie marocaine au Portugal, le 2ème du genre depuis trois ans, soulignant l'intérêt qu'accordent les investisseurs portugais aux opportunités d'affaires qu'offre le Maroc.

Après avoir mis en exergue le dynamisme que connaît l'économie marocaine depuis plusieurs années, M. Bastos Salgado a incité les opérateurs portugais à saisir les opportunités qu'offre le Maroc dans les domaines notamment de l'immobilier, des infrastructures et du tourisme.

Il a également exprimé la disponibilité de son institution à aider les entrepreneurs marocains à accéder aux marchés des pays lusophones.

Pour sa part, M. Ahmed Benyahya, de la BMCE Bank, a souligné l'importance de la présence des entreprises portugaises au Maroc pour le développement de l'économie nationale, précisant que les firmes portugaises implantées dans le Royaume ont généré un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros et contribué à la création de 30.000 postes d'emploi directes.

Il a appelé les hommes d'affaires portugais à saisir les facilités qu'accorde le Royaume aux investisseurs étrangers, soulignant que le Maroc, lié par des accords de libre échange avec plusieurs pays, pourrait servir de plate-forme d'exportation vers les pays arabes et l'Afrique occidentale.

De son côté, Mme Zahra Maafiri, directrice de la politique des échanges commerciaux au ministère du Commerce extérieur, a rappelé les réformes mises en place par le Maroc pour impulser son ouverture économique à travers la libéralisation des échanges commerciaux.

Grâce à ces réformes, le Royaume constitue désormais une plate-forme commerciale de premier plan aux niveaux de la Méditerranée, du Monde Arabe et de l'Afrique, a-t-elle dit.

Le directeur de la Zone franche de Tanger, Jamal Mikou, a, quant à lui, exposé les facilités qu'offre le Maroc aux entreprises étrangères pour les encourager à s'installer dans cette zone, notamment un régime fiscal attrayant, une exonération des formalités de dédouanement, de la TVA et de contrôle des changes.

Dotée d'un service d'accueil et d'assistance administrative (guichet unique), de centres de gestion et d'entreposage et de terrains et bâtiments ultramodernes, la zone franche de Tanger offre un cadre idéal aux entreprises portugaises opérant dans le domaine automobile pour y développer leurs projets en raison notamment de sa proximité de l'Europe et de l'aéroport international de la ville du Détroit, a dit M. Mikou.

Au nom de l'Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg, Said Zarrou, a présenté un exposé sur les projets en cours de réalisation dans le cadre de l'aménagement de la Vallée du Bouregreg.

Ces projets offrent d'énormes opportunités aux investisseurs portugais notamment dans les domaines touristique et immobilier, a-t-il dit.

MAP

Les projets de développement socio-économique lancés au Maroc dans le cadre du programme du Millenium Challenge Corporation (MCC) auront des retombées "très importantes", a souligné, mercredi soir à Washington, Mme Muneera Salem Murdock, directrice résidente du MCC au Maroc.

"Nous avons un programme immense et je suis sûre qu'il aura un impact très important, notamment en faveur des agriculteurs", a déclaré Mme Murdock, en marge d'une rencontre qui a réuni les directeurs résidents du MCC dans 19 pays signataires de Contrats avec l'agence d'aide américaine.

Le contrat MCC-Maroc est doté d'un montant de 697,5 millions de dollars américains, répartis entre 300,90 millions pour l'arboriculture, 116,17 millions pour la pêche artisanale, 111,87 millions pour la promotion de l'artisanat à Fès, 46,20 millions pour le développement des services financiers des micro-entreprises et 33,85 millions pour le soutien de deux initiatives, à savoir "Moukawalati" et l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).

Ce programme d'aide au développement vient soutenir les efforts déployés par le Maroc en matière de développement durable et de lutte contre la pauvreté.

Mme Murdock a également relevé que le programme entre l'agence américaine et le Maroc, conclu en août 2007 et entré en vigueur en septembre 2008, se distingue, en comparaison avec les autres contrats signés avec les autres pays, par "une intégration et une complémentarité" entre les différents projets.

Pour sa part, le Vice-président adjoint du MCC pour l'Afrique, Jonathan Bloom, a mis en avant la qualité du personnel chargé de la mise en oeuvre du Contrat MCC-Maroc qui s'étend sur cinq ans, notant les progrès réalisés depuis le lancement des projets.

Il a, toutefois, rappelé le challenge consistant à accélérer l'implémentation des programmes, eu égard aux "délais serrés" impartis pour la mise en oeuvre du Contrat.

Le MCC est une institution gouvernementale des Etats-Unis chargée d'appuyer les politiques socio-économiques mises en oeuvre par les pays éligibles en vue de renforcer la croissance économique et de réduire la pauvreté.

Depuis sa création en 2004, le MCC a conclu avec 19 pays des accords pluriannuels d'aide financière dont le montant total avoisine sept milliards de dollars.

MAP
"L'expérience d'Al Andalous: un exemple de conservation de la biodiversité" est le thème du 1er séminaire international du Réseau de Jardins Botaniques en Méditerranée et au Moyen Orient, tenu récemment à Grenade (Sud de l'Espagne) avec la participation de personnalités éminentes et d'experts dans ce domaine représentant plusieurs pays, dont le Maroc.

Le Royaume a été représenté, lors de cette rencontre, par Mme Nouzha Alaoui, secrétaire générale de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'Environnement, et Mme Imane Thami Alami, chercheuse à Institut National pour la Recherche Agronomique (INRA) et directrice du Jardin d'essais botaniques (JEB) de Rabat, qui ont présenté l'expérience marocaine et de leurs organisations respectives en matière d'environnement et de création d'espaces botaniques, indique un communiqué de la Fondation de la Culture Islamique (FUNCI).

Outre la participation marocaine, ce séminaire a été marqué par les communications faites par d'éminents spécialistes en histoire des jardins, en botanique, en conservation, en architecture et en paysagisme, originaires de différents pays méditerranéens et du Moyen Orient, notamment le Royaume Uni, l'Espagne, la France, la Turquie, l'Italie, la Croatie, l'Algérie, la Tunisie, la Libye, la Palestine, le Liban, la Jordanie et le Qatar.

S'exprimant à cette occasion, le président de la FUNCI, M. Cherif Abderrahman Jah, a mis l'accent sur "l'urgence" de récupérer l'équilibre naturel et la diversité biologique qui se trouvent menacés, soulignant que "les solutions parviennent du passé".

"Les musulmans d'Al Andalous ont fait fleurir chacune des branches du savoir de façon désintéressée et généreuse et ils ont mis leurs découvertes au service de l'être humain quelle que soit sa condition ou ses croyances", a-t-il relevé.

L'objectif de ce séminaire, tenu à l'Alhambra de Grenade, était de promouvoir la fonction environnementale et sociale des jardins botaniques, à partir de l'expérience et des racines culturelles des jardins et vergers d'Al Andalous, et de renforcer le rôle des espaces botaniques dans l'identité culturelle, le développement durable et la lutte contre la pauvreté, souligne la FUNCI.

Les participants à cette rencontre ont unanimement souligné la nécessité de récupérer les jardins botaniques en tant que paysages faisant partie de l'identité culturelle de la Méditerranée.
Ce séminaire a constitué une occasion pour présenter le Réseau de Jardins Botaniques dans la Méditerranée et le Moyen Orient, dont le premier membre l'ayant intégré a été le Jardin d'essais botaniques de Rabat .

Créé à l'initiative de la FUNCI dans l'objectif de récupérer l'esprit scientifique et de conservation propre à la culture islamique, ce Réseau se veut "un outil de communication et d'échange entre les différents acteurs environnementaux et culturels de la Méditerranée qui doivent relever des défis communs en matière de conservation végétale", relève le communiqué.

Ce réseau, dont la philosophie ne se limite pas à la restauration et à la promotion des jardins botaniques, prétend créer un cadre de coopération international favorisant le dialogue interculturel et incitant à la création de projets locaux, avec la garantie du respect de l'identité culturelle de chaque région, ajoute la même source.

Ce séminaire a servi, en outre, à lancer les lignes d'action du Réseau de jardins botaniques en Méditerranée et au Moyen Orient, consolider les adhésions et fixer un calendrier pour les prochaines rencontres qui auront lieu au Maroc, en Jordanie et en Sicile.

Des actions menées par le Réseau, notamment la réhabilitation du Jardin d'essais botaniques de Rabat et du Jardin de l'Ermitage de Casablanca par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, ainsi que du Jardin botanique andalou de l'Université Al-Quds en Palestine, ont été présentées à cette occasion.

Sur la base des accords de collaboration signés avec l'INRA et d'autres institutions marocaines impliquées dans la restauration du JEB de Rabat, la FUNCI intervient du point de vue du paysagisme et de la botanique, dans l'objectif de faire de cet espace un modèle international de Jardin d'Acclimatation de l'époque coloniale, ayant une personnalité propre fondée sur son caractère agronomique et ses collections singulières.

La FUNCI a également conçu, avec l'Association Maroc nature et culture, un Jardin des Sens adapté et accessible aux personnes handicapées, un projet innovant qui a été salué lors de ce séminaire International.

Ce séminaire, soutenu par l'initiative de l'Alliance des civilisations, a été organisé par la Fondation de la Culture Islamique, en collaboration avec le ministère espagnol de l'Environnement et du Milieu rural et marin ainsi que de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN-Med).

MAP


La métropole turque Istanbul abrite, vendredi et samedi prochains, les travaux de la 4ème session plénière de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM).

La session qui sera suivie d'une réunion, dimanche, des Secrétaires Généraux des Assemblées membres de l'APM, réunira des présidents de parlements nationaux et parlementaires du bassin méditerranéen, ainsi que des représentants d'organisations internationales et de la société civile.

L'ordre du jour de la session prévoit notamment la présentation et examen des activités des trois commissions permanentes de l'APM, chargées respectivement de "la coopération politique en matière de sécurité", de "la coopération économique, sociale et environnementale" et du "dialogue entre les civilisations et droits de l'Homme".

L'APM qui regroupe les institutions législatives de 25 Etats du pourtour méditerranéen, dont le Maroc, a pour objectifs notamment de favoriser et renforcer la confiance entre pays de la Méditerranée, assurer la sécurité et la stabilité régionales et promouvoir la paix, ainsi que mettre au point et soumettre des recommandations aux parlements et aux gouvernements nationaux, en vue de la consolidation de la coopération entre les pays membres.

MAP

L'Europe a une monnaie, un marché unique et un espace sans frontière de Marbella jusqu'à Tallinn. Elle s'apprête à choisir un seul visage pour sa présidence. Mais, sur la question des réfugiés, le beau miroir se brise en vingt-sept morceaux. Dix ans après les premières avancées vers une règle du jeu commune, les juristes parlent de la «loterie du droit d'asile» dans l'UE. L'ONU et son Haut-Commissariat dénoncent des disparités criantes.

Les statistiques suffisent, à l'heure où l'Europe consacre fièrement l'asile dans l'article 18 de sa charte des droits fondamentaux. Un Tchétchène parvenu au cœur de l'Europe a 63 % de chances de décrocher le précieux statut en Autriche ; et rigoureusement aucune dans la Slovaquie voisine. Tous les espoirs sont permis à un Somalien débarqué à Malte, mais il ferait mieux d'éviter les côtes grecques. Et pour cause : les 400 000 Maltais ont accordé leur protection à 1 405 réfugiés l'an dernier, quand les 11 millions d'Hellènes n'ouvraient leur porte qu'à 375 d'entre eux.

Préserver le pouvoir de décision des États

Les naufrages de réfugiés en Méditerranée et de scandaleuses conditions de détention des clandestins ajoutent au malaise. L'explosion de l'immigration depuis dix ans et la panne de croissance nuisent à la sérénité du débat. Résultat : l'asile et sa gestion sont une tache noire sur l'image de l'UE. Sur 121 000 demandes de réinstallations soumises par le HCR de l'ONU en 2008, les Européens ont accepté 4 378 prises en charge, contre plus de 60 000 aux États-Unis.

«Le demandeur d'asile risque de devenir le bouc émissaire de la crise», s'inquiète Jacques Barrot, responsable européen du dossier. Le vice-président sortant de la Commission veut changer la donne avant de tirer sa révérence. Il présente aujourd'hui deux directives qui aideront l'Europe à retrouver, dit-il, la dignité de sa tradition d'accueil. Si le Parlement l'accepte et si, obstacle plus difficile à surmonter, les Vingt-Sept en sont d'accord.

Qui doit bénéficier du droit d'asile ? Il ne s'agit pas, pour l'UE, de s'emparer du pouvoir de chacun des vingt-sept États, qui garde seul le pouvoir de décision. Il ne s'agit pas non plus d'ouvrir plus grand les portes. Mais de débroussailler le maquis, de fixer un cap européen et de hâter les procédures. «L'efficacité est la clef, dit-on à la Commission. C'est dans l'à-peu-près, la cacophonie des textes et des délais d'instruction élastiques que se faufilent les passeurs et les trafiquants.»

Le premier texte cherche à harmoniser le tri, en faveur des candidats à l'asile qui ont vraiment besoin d'une protection. À l'inverse, la crédibilité du système impose de renvoyer chez eux sans faillir ceux qui ne passent pas la rampe, et qui représentent plus de 70 % des dossiers instruits dans l'UE. Les ressortissants de pays réputés «sûrs», comme le Maroc, ne pourront plus se prévaloir du droit d'asile. Bruxelles introduit aussi une procédure qui conduit à l'expulsion accélérée dans six cas, dont la fausse déclaration d'identité.

Accélérer les procédures

La seconde directive instaure un cheminement unique dans l'examen des demandes, avec un délai maximum de réponse de six mois. Certains pays font déjà mieux, comme la France. D'autres, comme la Grèce, beaucoup moins bien. Le texte balise précisément le parcours : cela va du premier contact du demandeur d'asile avec la police jusqu'à la révision judiciaire des décisions prises.

Le dernier chantier ouvert par Jacques Barrot vient compléter une construction à moitié achevée en matière d'asile et d'immigration. Le contre-exemple est le «partage du fardeau». Les pays de la façade méditerranéenne, en première ligne face aux clandestins d'Afrique et du Moyen-Orient, ont la charge d'instruire un tiers des demandes d'asile de l'UE. Mais la Grèce, l'Italie, l'Espagne ou Malte ne peuvent compter que sur une solidarité minimale de leurs voisins du Nord. Faute d'accord politique à vingt-sept, la règle qui impose au premier pays d'accueil d'instruire la demande d'asile reste à amender. Et, en urgence, seules la France, l'Italie et l'Espagne ont accepté d'accueillir chez eux ceux que Malte ne peut plus héberger. Entre les Vingt-Sept la méfiance reste de mise.

Source: Le Figaro

La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid, manifestation culturelle d'envergure prévue du 4 au 29 novembre prochain, verra la participation d'artistes et de comédiens représentant 19 pays, dont le Maroc.

Le Groupe acrobatique de Tanger se produira à plusieurs reprises, avec son nouveau spectacle "Chouf Ouchouf" (Regarde et regarde encore), lors de ce rendez-vous artistique annuel de la musique, du théâtre, de la danse et du cirque de la capitale espagnole.

Mis en scène par les suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, "Chouf Ouchouf" succède au spectacle intitulé "Toub" (Tissu) créé par ce Groupe en 2004 et qui a connu un énorme succès auprès du public avec plus de 350 représentations dans plusieurs pays de part le monde.

Selon les metteurs en scène de "Chouf Ouchouf", ce spectacle, qui se place au centre d'un labyrinthe de questions, est une "cascade de scènes déclinées et amplifiées jusqu'à l'absurde, jusqu'à ce que tout soit chamboulé et se retrouve en apesanteur".

"Toute rencontre avec le nouveau et l'inconnu nous fait chanceler dans des sentiments à la fois complexes et confus. Pour nous rassurer, nous essayons d'imposer nos propres points de vue. Inversement, nous nous présentons également comme un espace de projections pour l'autre", ajoutent-ils.

Composé de douze acrobates marocains dirigés par deux artistes suisses, le Groupe acrobatique de Tanger s'est révélé en 2004, en se distinguant par sa capacité à accorder parfaitement la pratique ancestrale de l'acrobatie marocaine et celle du cirque contemporain.

La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid verra la participation de troupes de théâtre et de danse, d'artistes et de musiciens d'Espagne et d'autres pays, dont la France, l'Italie, le Japon, le Portugal, la Suisse, l'Australie, les Etats-Unis et le Vietnam.

Source : MAP

Le Maroc et la Catalogne ont convenu de renforcer leurs actions pour assurer une meilleure intégration de la communauté marocaine résidant à Barcelone et optimiser l'exploitation de ce capital humain commun, pour les intérêts des deux parties.

Lors d'une conférence de presse conjointe, tenue mardi à Rabat, par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le Maire de la ville de Barcelone, M. Jordi Hereu, actuellement en visite au Royaume, le ministre a expliqué que les deux parties ont convenu également d'activer la construction de la "Maison du Maroc" à Barcelone, un espace de rayonnement et un point de rapprochement entre les civilisations.

Il a également ajouté que compte tenu du rôle important que peut jouer le tissu associatif dans l'amélioration des conditions de vie des Marocains résidant à Barcelone, il a été décidé d'entreprendre des actions concrètes pour l'élaboration et la mise en Âœuvre d'un programme de renforcement des capacités de ces associations en vue d'augmenter la portée de leur action.

Le ministre a, par ailleurs, souligné que la réussite de l'expérience des Universités d'été, organisées au Maroc en 2009 pour 200 jeunes, a encouragé les deux parties à multiplier leurs échanges sous forme de séjours culturels au profit des jeunes en tant que démarche favorisant l'ouverture sur l'autre et la connaissance mutuelle.

Pour rendre opérationnelle l'ensemble de ces décisions, a-t-il dit, le Maroc et la Catalogne ont décidé de constituer un comité mixte chargé de finaliser le plan d'action commun et de suivre son exécution.

De son côté, le Maire de Barcelone a indiqué que la création de la Maison du Maroc à Barcelone s'inscrit dans le cadre de la philosophie de l'Union pour la Méditerranée (UPM), soulignant à cet égard le rôle joué par Barcelone, siège de l'UPM, dans l'édification de cet espace.

Le responsable catalan a également mis l'accent sur le caractère particulier que revêt sa visite au Maroc qu'il qualifie de "pays stratégique en pleine modernisation sociale, culturelle et économique".

D'autre part, le responsable catalan a salué le rôle de leader joué par la communauté marocaine à Barcelone en matière de construction et de développement de cette ville.

Au cours de cette visite, qui intervient à l'invitation de M. Ameur, le maire de Barcelone a été reçu par plusieurs hauts responsables marocains et effectuera une visite à Fès et à Casablanca où il s'entretiendra avec les autorités et les élus locaux des voies et moyens de développer la coopération au niveau local.

Le responsable catalan est accompagné d'une importante délégation, dont de hauts cadres et des élus municipaux et régionaux, ainsi que des représentants de la presse écrite et des médias audiovisuels.

Source : MAP

La Commission européenne va proposer mercredi aux 27 pays de l'Union européenne d'harmoniser leurs politiques en matière d'asile, alors que des disparités criantes existent actuellement d'un Etat à l'autre.

Le but de cette initiative, présentée par le commissaire européen français Jacques Barrot, est de mettre en oeuvre une seule procédure d'asile au sein de l'Union afin de la rendre plus simple et plus équitable.

Selon un document officiel obtenu par l'AFP, "les mesures envisagées visent à offrir un degré plus élevé de protection aux victimes de persécutions".

"Dans le même temps, ajoute le document, les propositions devraient permettre d'améliorer la cohérence entre les instruments communautaires d'asile, de simplifier et de consolider les normes de fond et de procédure de protection dans toute l'Union, empêchant ainsi la fraude et améliorer l'efficacité du processus d'asile".

Une des mesures importantes préconisées par la Commission est d'introduire un délai général de six mois pour achever les procédures d'asile en première instance. La proposition prévoit une période transitoire de trois ans pour permettre aux Etats de l'Union de s'adapter à ce délai.

Parmi les autres propositions, il est envisagé de mieux prendre en compte la question du sexe de la personne présentant une demande d'asile et de clarifier les motifs de protection.

"Ces précisions permettront aux autorités nationales d'identifier plus rapidement les personnes ayant besoin de protection et celles qui n'en ont pas besoin", affirme le document de la Commission.

Le texte demande également une harmonisation européenne pour l'accès des réfugiés à la protection sociale, aux soins de santé et au marché du travail. La Commission voudrait également que les réfugiés puissent se voir reconnaître plus facilement leurs qualifications professionnelles.

"Des informations utiles et des conseils devraient être mis à disposition des personnes qui souhaitent déposer une demande de protection internationale dès leur entrée sur le territoire" européen, suggère également la Commission qui souhaite que les garde-frontières et les policiers soient formés à cet effet.

Malgré l'instauration de normes communes, des disparités considérables subsistent entre les différents Etats-membres de l'Union à propos du droit d'asile. Certains Etats donnent le statut de réfugié à la majorité des demandeurs alors que d'autres le donnent à moins de 1%.

En dépit d'un espace commun de libre circulation propre à l'UE, "il y a encore des régimes nationaux d'asile qui sont complètement différents", ce qui augmente le "risque d'un asile à la carte", avait mis en garde récemment le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres.

Selon le dispositif "Dublin II" en vigueur dans l'UE, les migrants sont tenus de demander l'asile dans le pays par lequel ils sont entrés.

Cette disposition a conduit certains pays comme l'Espagne, l'Italie et la Grèce, qui sont, de part leur situation géographique, des portes d'entrées de l'immigration africaine, à être totalement débordés par les demandes.

L'asile reste un des points noirs de la politique d'immigration de l'UE, considérée peu généreuse vis à vis des réfugiés. Sur 121.000 demandes de réinstallations soumises par le HCR en 2008, les Européens ont accepté de prendre en charge 4.378 d'entre elles, contre 60.000 pour les Etats-Unis, selon l'agence onusienne.

Source : Le Monde

La Cour européenne des droits de l'homme a rejeté mardi soir le caractère d'urgence des demandes de deux ressortissants afghans devant être placés sur des vols vers Kaboul et qui demandaient que la Cour en empêche la France.

La CEDH n'a pas communiqué sur le cas de dix autres requérants afghans pour lesquels les décisions pourraient n'être annoncées que mercredi matin.

Selon une source interne de la CEDH, jointe par l'AFP, la Cour n'a pas ordonné de mesures provisoires - comme un sursis au départ de France - et a rejeté la demande d'application de son article 39 relatif à l'urgence d'une situation.

Cet article permet de prendre des décisions motivées par l'imminence d'une situation pouvant constituer ou entraîner une grave atteinte aux droits de l'Homme, notamment un danger de mort ou de tortures.

La Cour européenne avait déjà été saisie le 5 octobre par sept Afghans en rétention administrative en attente d'un renvoi vers leur pays d'origine par un vol franco-britannique.

Ils avaient fait valoir le risque de torture ou de traitements dégradants qui les attendait dans leur pays. La Cour de Strasbourg avait alors invité les autorités françaises à suspendre leur renvoi dans l'attente d'un examen plus approfondi de leurs requêtes.

Associations et partis de gauche se sont mobilisés contre l'organisation programmée mardi soir d'un vol visant à expulser des migrants afghans en situation irrégulière vers Kaboul, pour la première fois depuis 2005.

Source : DNA

Les entreprises allemandes veulent s'assurer qu'elles disposeront d'ingénieurs et d'ouvriers spécialisés pour la reprise. En attendant, de jeunes diplômés seront embauchés et mis au chômage partiel.

Leurs carnets de commandes sont décimés et leurs salariés en chômage partiel, mais les entreprises allemandes agitent à nouveau le spectre de la pénurie de main d'oeuvre et recrutent déjà en prévision de l'après-crise.

Chez Trumpf, société familiale basée près de Stuttgart, dans le sud-ouest du pays, 80% des 4.500 salariés allemands sont en chômage partiel depuis juillet, faute de demande pour ses poinçonneuses industrielles et machines à découper la tôle. Et sur l'exercice clos le 30 juin dernier, les entrées de commandes ont chuté de 35%. Mais cela ne va pas empêcher le groupe d'embaucher d'ici au mois de juin prochain 25 ingénieurs tout frais sortis de l'université pour les mettre directement... au chômage partiel subventionné par l'Etat, annonce Ingo Schnaitmann, porte-parole de l'entreprise.

"Nous voulons absolument éviter que ne se reproduise la même chose que dans les années 90", explique-t-il. A l'époque "personne n'a embauché à cause de la crise, du coup de moins en moins de jeunes ont commencé des études d'ingénieur, et quand l'économie est repartie on en a manqué".

Les règles autour du chômage partiel ont été assouplies, et les fédérations professionnelles s'organisent

Ce que font Trumpf et d'autres aurait été interdit il y a encore quelques mois, mais l'Agence pour l'emploi, consciente du problème, a assoupli les règles autour du chômage partiel pour permettre aux entreprises de recruter dans cette situation. Car, alors que la crise bat encore son plein et que l'Allemagne se prépare à une hausse du chômage dans les mois à venir, "il y a toujours plus d'offres d'emplois pour les ingénieurs que de candidats", selon Michael Stahl, chargé des questions de formation pour la fédération des industries du métal et de l'électronique, Gesamtmetall. La fédération des employeurs BDA évoquait récemment le chiffre de 60.000 spécialistes faisant défaut, presque exclusivement dans les métiers techniques.

Du coup, les fédérations comme Gesamtmetall font tout pour s'assurer que les entreprises disposent de suffisamment de jeunes ingénieurs et d'ouvriers spécialisés dès que les affaires reprendront. Ce qui ne saurait tarder à en croire les indicateurs de l'industrie allemande, dont les derniers pointaient tous vers le haut. En Bavière, la section régionale de Gesamtmetall a créé une sorte de société d'intérim, qui embauche les jeunes diplômés à la fin de leurs études, puis les "prête" aux entreprises qui en ont besoin, mais en les payant elle-même.

"Comme cela ils ne sont pas à charge des entreprises", explique M. Stahl. Dans certaines sociétés, les banques, devenues très regardantes sur les conditions d'octroi du crédit, s'opposent à de nouvelles embauches, mais le besoin de main d'oeuvre qualifiée est là, détaille-t-il. Une fois passé le plus dur de la crise, les jeunes recrues devraient être embauchées par leur employeur de fait. L'enjeu, c'est "que les jeunes diplômés ne perdent pas leur savoir, et qu'ils n'aillent pas voir dans d'autres branches", selon Holger Wuchold, de la fédération sectorielle des machines-outils VDMA.

Car les fabricants de ces machines, grande force de l'industrie allemande, sont parmi les employeurs qui ont le plus souffert ces dernières années d'une pénurie de main d'oeuvre à mettre sur le compte à la fois de la démographie - la société allemande vieillit, et les générations du baby-boom partent à la retraite sans que la relève soit assurée - et d'une désaffection pour les professions scientifiques et techniques.

Dans la seule ex-RDA, où la natalité a chuté dans les années 90 et où l'émigration vers l'Ouest a fait le reste, le réservoir de main d'oeuvre va chuter de 2 millions de personnes d'ici 2025, selon une étude de l'institut de recherche sur le travail (IAB).

Source : Les Echos

Le Groupe de la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD), le gou­ver­ne­ment fran­çais et le Fonds In­ter­na­tio­nal de dé­ve­lop­pe­ment agricole (FIDA) vont signer un accord por­tant créa­tion du fonds fi­du­ciaire sur les trans­ferts des mi­grants afri­cains.

Selon un com­mu­ni­qué de la BAD par­ve­nu mardi à APA, la si­gna­ture de cet ac­cord est prévu le 23 oc­tobre pro­chain à Paris entre M. Do­nald Ka­be­ru­ka, pré­sident de la BAD, M. Eric Bes­son, mi­nistre fran­çais de l'im­mi­gra­tion et de l'in­té­gra­tion, ainsi que le re­pré­sen­tant du FIDA.

Cette si­gna­ture confirme l'en­ga­ge­ment de la BAD et de la France qui a four­ni une do­ta­tion ini­tiale de six mil­lions d'Euros, aux­quelles s'est joint le FIDA, dans leurs ef­forts conjoints de mo­bi­li­sa­tion des com­pé­tences et des res­sources des mi­grants au ser­vice du dé­ve­lop­pe­ment de l'Afrique.

Ad­mi­nis­tré et géré par la BAD, ce fonds mul­ti­la­té­ral ou­vert à d'autres do­na­teurs, vise à four­nir des fi­nan­ce­ments pour l'amé­lio­ra­tion des connais­sances sur les trans­ferts des fonds des mi­grants en Afrique.

Outre l'in­ves­tis­se­ment pro­duc­tif et le dé­ve­lop­pe­ment local dans les pays d'ori­gine des mi­grants, le Fonds devra éga­le­ment ap­puyer les ré­formes des cadres rè­gle­men­taires né­ces­saires à l'amé­lio­ra­tion des condi­tions de trans­fert.

Le nou­veau fonds qui fait suite au lan­ce­ment par la BAD de l'ini­tia­tive « Mi­gra­tion et dé­ve­lop­pe­ment », devra im­pli­quer, de façon concer­tée, toutes les par­ties pre­nantes, les mi­grants, les mé­nages bé­né­fi­ciaires, les col­lec­ti­vi­tés lo­cales, les gou­ver­ne­ments, les opé­ra­teurs fi­nan­ciers et les par­te­naires au dé­ve­lop­pe­ment.

Selon une ré­cente étude sur les trans­ferts de fonds des mi­grants entre France et quatre pays afri­cains (Co­mores, Mali, Maroc et Sé­né­gal), le vo­lume des trans­ferts re­pré­sente entre 9 et 24% du PIB des pays étu­diés et 80 % de l'aide pu­blique au dé­ve­lop­pe­ment dont ils sont bé­né­fi­ciaires.

Source : AFRIQUE A VENIR

Les enfants des migrants mexicains aux Etats Unis, dont le nombre s'élève à 6,3 millions de personnes, contribuent à freiner le vieillissement de la population américaine, a indiqué, mardi, le Conseil national de la population (Conapo), un organisme dépendant du ministère mexicain de l'Intérieur.

Dans un communiqué, Conapo se fait l'écho d'une étude, réalisée en collaboration avec l'université de Californie (sud-ouest des USA), qui fait ressortir que 24 PC des enfants de moins de 18 ans vivant aux Etats Unis sont issus de parents mexicains expatriés.

Cette proportion d'enfants mexicains vivant aux Etats Unis s'approche à celle des enfants afro-américains (6,5 millions), a souligné la même source, relevant que ''c'est grâce à l'immigration (mexicaine et celle d'autres pays) que le nombre des enfants de moins de 18 ans n'a pas baissé d'un million de personnes, entre 2000 et 2008''.

Conapo indique, en outre, 86 PC des enfants de migrants mexicains sont nés aux Etas Unis et disposent donc des droits garantis par les lois américaines.

Selon les dernières statistiques disponibles, plus de 11 millions de migrants mexicains vivent légalement aux Etats Unis, sans compter les clandestins évalués à plus de 7 millions.

Source: MAP

La Commission européenne va proposer mercredi aux 27 pays de l'Union européenne d'harmoniser leurs politiques en matière d'asile, alors que des disparités criantes existent actuellement d'un Etat à l'autre.

Le but de cette initiative, présentée par le commissaire européen français Jacques Barrot, est de mettre en oeuvre une seule procédure d'asile au sein de l'Union afin de la rendre plus simple et plus équitable.

Selon un document officiel obtenu par l'AFP, "les mesures envisagées visent à offrir un degré plus élevé de protection aux victimes de persécutions".

"Dans le même temps, ajoute le document, les propositions devraient permettre d'améliorer la cohérence entre les instruments communautaires d'asile, de simplifier et de consolider les normes de fond et de procédure de protection dans toute l'Union, empêchant ainsi la fraude et améliorer l'efficacité du processus d'asile".

Une des mesures importantes préconisées par la Commission est d'introduire un délai général de six mois pour achever les procédures d'asile en première instance. La proposition prévoit une période transitoire de trois ans pour permettre aux Etats de l'Union de s'adapter à ce délai.

Parmi les autres propositions, il est envisagé de mieux prendre en compte la question du sexe de la personne présentant une demande d'asile et de clarifier les motifs de protection.

"Ces précisions permettront aux autorités nationales d'identifier plus rapidement les personnes ayant besoin de protection et celles qui n'en ont pas besoin", affirme le document de la Commission.

Le texte demande également une harmonisation européenne pour l'accès des réfugiés à la protection sociale, aux soins de santé et au marché du travail. La Commission voudrait également que les réfugiés puissent se voir reconnaître plus facilement leurs qualifications professionnelles.

"Des informations utiles et des conseils devraient être mis à disposition des personnes qui souhaitent déposer une demande de protection internationale dès leur entrée sur le territoire" européen, suggère également la Commission qui souhaite que les garde-frontières et les policiers soient formés à cet effet.

Malgré l'instauration de normes communes, des disparités considérables subsistent entre les différents Etats-membres de l'Union à propos du droit d'asile. Certains Etats donnent le statut de réfugié à la majorité des demandeurs alors que d'autres le donnent à moins de 1%.

En dépit d'un espace commun de libre circulation propre à l'UE, "il y a encore des régimes nationaux d'asile qui sont complètement différents", ce qui augmente le "risque d'un asile à la carte", avait mis en garde récemment le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres.

Selon le dispositif "Dublin II" en vigueur dans l'UE, les migrants sont tenus de demander l'asile dans le pays par lequel ils sont entrés.

Cette disposition a conduit certains pays comme l'Espagne, l'Italie et la Grèce, qui sont, de part leur situation géographique, des portes d'entrées de l'immigration africaine, à être totalement débordés par les demandes.

L'asile reste un des points noirs de la politique d'immigration de l'UE, considérée peu généreuse vis à vis des réfugiés. Sur 121.000 demandes de réinstallations soumises par le HCR en 2008, les Européens ont accepté de prendre en charge 4.378 d'entre elles, contre 60.000 pour les Etats-Unis, selon l'agence onusienne.

AFP
Le film "Harragas" de l'Algérien Merzak Allouache a été projeté dans le cadre de la 20e Mostra de Valence (Espagne) consacré au cinéma méditerranéen, qui se poursuit dans cette ville jusqu'à samedi prochain.

Le long métrage, proposé à la compétition officielle de ce festival, a été bien accueilli par le public espagnol qui n'est pas insensible au drame de l'immigration clandestine.

Comme son titre l'indique, le film de Merzak Allouache a retracé la traversée clandestine de la Méditerranée d'un groupe de jeunes à bord d'une patera avec l'espoir d'atteindre la côte espagnole, à partir d'une vision collective et austère, proche du documentaire.

Présentant son film, l'auteur d'"Omar Gatlatou" (1976) a reconnu qu'il avait rejeté une mise en scène "grandiloquente" pour opter en fin de compte pour une vision "très proche du documentaire" afin de raconter cette "odyssée" pour arriver en Espagne, les relations qui se nouent pendant le voyage, voire "l'absence totale de solidarité" entre les "harragas" durant la traversée.

Pour lui, il était beaucoup plus intéressant d'aborder ce thème social "si douloureux" à partir d'une perspective de groupe et sans parler des "motifs personnels" qui ont conduit ces jeunes à prendre la mer.

"J'ai voulu parler d'un phénomène général qui touche beaucoup les jeunes des pays du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne. Je ne parle pas des motivations de la traversée mais de la traversée elle-même", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, en présence des protagonistes de ce film.

Merzak Allouache a raconté également que pour réaliser son film, il avait mené un "intense travail de recherche et de documentation pour se baser sur des faits réels, une méthode de travail proche du film documentaire en somme", a-t-il dit.

Plus de 12 films représentant 13 pays sont en compétition officielle pour remporter le Palmier d'Or ou le Palmier d'Argent lors de cette manifestation cinématographique, dont ses organisateurs ambitionnent d'ériger en une plate-forme internationale pour la promotion des films méditerranéens.

APS
Les enfants des migrants mexicains aux Etats Unis, dont le nombre s'élève à 6,3 millions de personnes, contribuent à freiner le vieillissement de la population américaine, a indiqué, mardi, le Conseil national de la population (Conapo), un organisme dépendant du ministère mexicain de l'Intérieur.

Dans un communiqué, Conapo se fait l'écho d'une étude, réalisée en collaboration avec l'université de Californie (sud-ouest des USA), qui fait ressortir que 24 PC des enfants de moins de 18 ans vivant aux Etats Unis sont issus de parents mexicains expatriés.

Cette proportion d'enfants mexicains vivant aux Etats Unis s'approche à celle des enfants afro-américains (6,5 millions), a souligné la même source, relevant que ''c'est grâce à l'immigration (mexicaine et celle d'autres pays) que le nombre des enfants de moins de 18 ans n'a pas baissé d'un million de personnes, entre 2000 et 2008''.

Conapo indique, en outre, 86 PC des enfants de migrants mexicains sont nés aux Etas Unis et disposent donc des droits garantis par les lois américaines.

Selon les dernières statistiques disponibles, plus de 11 millions de migrants mexicains vivent légalement aux Etats Unis, sans compter les clandestins évalués à plus de 7 millions.

MAP
Un accord de coopération décentralisée dans différents secteurs entre Dakhla et la ville française de Creil, a été signé mardi au siège de la municipalité de Dakhla.

Cet accord a été signé par le président du conseil municipal de Dakhla, M. Sid Slouh Joumani et le maire de Creil, M. Jean-Claude Villemain, en présence du wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar, le gouverneur de la province d'Aousserd, M. Al-Hassan AbouLaouane, ainsi que de plusieurs élus, responsables et acteurs locaux.

Destiné à asseoir les bases d'une coopération riche et multiple de manière à contribuer à la dynamique de développement local dans les deux villes et répondre aux aspirations des habitants locaux, cet accord est le fruit des efforts consentis par les autorités locales, les élus et l'ensemble des acteurs locaux pour consolider l'ouverture de la région de Oued-Eddahab-Lagouira sur son environnement extérieur et renforcer ses échanges avec d'autres régions.

En vertu de cette accord, qui illustre la profondeur des relations d'amitié entre le Maroc et la France et l'intérêt commun des responsables des deux villes à promouvoir les liens bilatéraux, les deux parties s'engagent à oeuvrer pour consolider les liens de coopération et de coordination dans différents secteurs d'intérêt commun, notamment dans les domaine de gestion durable des ressources hydriques, de la protection de l'environnement, de soutien des activités socio-culturelles, de la gestion des déchets ménagères, des eaux usées, et du transport.

L'accord, signé en marge de la visite de la délégation de la ville de Creil à Dakhla, concerne également la coopération pour l'amélioration des conditions de vie des habitants des centres historiques et périphériques, l'échange de visites des jeunes et des conseillers municipaux et la sensibilisation à l'importance de la préservation de l'environnement et des ressources hydriques, ainsi que la promotion des initiatives en faveur des jeunes et des femmes.

Il porte aussi sur l'encouragement des initiatives et actions de promotion économique, culturel et social entre les deux villes.

L'accord prévoit, entre autres, la mise en place d'un programme annuel de coopération et d'échange dans les domaines d'intérêt commun, l'échange des informations sur les modes de gestion des affaires locales, l'exploration des perspectives de coopération et d'investissement entre les acteurs économiques et les secteurs privés des deux villes, outre le développement des échanges commerciaux bilatéraux.

MAP
Interdiction en 2010 du voile dans tout l'enseignement provincial hennuyer

La proposition, déposée par le conseiller MR montois Bernard Beugnies, a été acceptée au vote nominatif par 55 oui, 3 non et 9 abstentions sur 67 conseillers présents.

Le conseil provincial du Hainaut a approuvé mardi une réglementation interdisant, à partir du 1er septembre 2010, le port de couvre-chefs et de signes religieux dans tous les établissements et lieux de formation organisés par la province. Cette réglementation revient à généraliser le règlement d'ordre intérieur déjà adopté à l'unanimité, le 15 septembre, pour la Haute école provinciale du Hainaut-Condorcet.

Dans celle-ci, les couvre-chefs sont interdits au personnel comme aux étudiants, "à l'exception des impositions professionnelles". Il est également interdit d'exhiber tout "signe distinctif porteur de valeurs à caractère xénophobe, philosophique ou religieux." La proposition, déposée par le conseiller MR montois Bernard Beugnies, a été acceptée au vote nominatif par 55 oui, 3 non et 9 abstentions sur 67 conseillers présents.


Réactions du MRAX et du CECLR :


La majorité PS-MR au Conseil provincial, qui soutenait globalement la proposition, a toutefois précisé que le règlement pourrait être modifié en fonction des résultats des Assises de l'interculturalité.

Le président du Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX), Radouane Boulhal déplore la décision prise par le Conseil provincial du Hainaut, tandis que du côté du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR), Edouard Delruelle insiste sur la nécessité d'une prise de décision à un niveau normatif plus élevé. Le Conseil provincial du Hainaut a approuvé mardi une réglementation interdisant, à partir du 1er septembre 2010, le port de couvre-chefs et de signes religieux dans les établissements et lieux de formation organisés par la Province.

Le président du MRAX ne mâche pas ses mots par rapport à cette décision. "C'est déplorable, le Conseil provincial singe véritablement le Conseil général de l'enseignement flamand qui a pris une décision similaire, il y a quelques semaines." Edouard Delruelle indique pour sa part qu'il "faut que le parlement de la communauté française légifère sur la question afin qu'une solution équilibrée et unique soit trouvée".

La majorité PS-MR au Conseil provincial, qui soutenait globalement la proposition, a toutefois précisé que le règlement pourrait être modifié en fonction des résultats des Assises de l'interculturalité. "Le fait que le Conseil provincial envisage une éventuelle remise en cause par rapport à ces résultats constitue une sage décision" d'après M.Delruelle. M. Bouhlal, pour sa part, regrette que l'institution locale n'ait pas respecté un certain devoir de réserve. "Le Conseil n'a pas joué le jeu des Assises de l'interculturalité".

Source : Belga

La proposition marocaine d'autonomie est "intéressante pour le règlement, par le dialogue et sous l'égide de l'ONU, du conflit du Sahara qui a duré plus de 35 ans", a affirmé, mardi à Rabat, le maire de Barcelone, M. Jordi Hereu, actuellement en visite dans le Royaume.

"La proposition marocaine sera également bénéfique pour l'avenir et le bien de l'Union du Maghreb Arabe (UMA)", a déclaré le responsable catalan à la presse à l'issue d'une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Le règlement de ce conflit, a-t-il ajouté, permettra à l'Union européenne d'avoir "un seul interlocuteur dans la région".

Concernant la question de la régionalisation, le responsable catalan a indiqué que le Maroc peut s'inspirer du modèle espagnol qui constitue une référence de réflexion, soulignant que le Royaume est "un partenaire privilégié de l'UE en Afrique du Nord".

De son côté, M. Fassi Fihri a indiqué que ses entretiens avec le maire de Barcelone ont permis d'évoquer les possibilités du renforcement de la présence des entreprises catalanes au Maroc et le rôle de la communauté marocaine et d'origine marocaine établie dans cette région.

"Nous suivons avec grand intérêt le débat interne dans le cadre de cette diversité et le rôle que peut jouer la communauté marocaine dans le développement de cette grande ville au niveau économique, culturel et social", a notamment dit le ministre.

L'entrevue a également porté sur la coopération décentralisée entre les élus et les entreprises, a souligné M. Fassi Fihri.

Le responsable catalan est accompagné d'une importante délégation, dont de hauts cadres et des élus municipaux et régionaux, ainsi que des représentants de la presse écrite et des médias audiovisuels.

MAP

Le Bureau du PS a décidé lundi 19 octobre d'ouvrir un "champ de discussion spécifique" sur la question du port de signes religieux, philosophiques ou politiques distinctifs à l'école et dans la fonction publique.

"Le PS est conscient des difficultés générées par la situation actuelle, où les écoles sont libres d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs", a indiqué le Parti Socialiste, dans un communiqué. "Il s'agit d'une première au parti", a commenté lundi une porte-parole du PS évoquant la prérogative laissée aux écoles d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs dont le voile islamique, revenu au devant de l'actualité. "La situation actuelle n'est plus tenable, il faut avancer", a-t-elle précisé. Le Bureau du parti a cependant estimé que la solution au problème "ne peut venir d'en haut" mais doit émaner du "terrain".

Une délégation d'élus socialistes co-présidée par les sénateurs Philippe Moureaux et Philippe Mahoux procédera à une série d'auditions de représentants de la société civile (secteur associatif, directeurs d'écoles, enseignants, agents publics, etc.)

Les autres membres de la délégation PS seront Marie Arena, Olga Zrihen, Caroline Désir, Christie Moreale, Fatiha Saïdi et Graziana Trotta. Lundi, le Bureau a entendu le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Edouard Delruelle. Ce dernier s'est exprimé récemment en dénonçant la situation actuelle qui place les écoles face à leurs responsabilités.

Le PS demande à l'ensemble des partis d'ouvrir un débat au Parlement de la Communauté française. En ce qui concerne la fonction publique, le Bureau a souligné qu'elle se devait d'être "neutre et impartiale, ce qui implique des attitudes appropriées de la part des fonctionnaires".

Le PS demandera par ailleurs à tous les bourgmestres et mandataires locaux socialistes l'adoption, "dans les communes où cela s'avère nécessaire", d'un règlement de police interdisant tout vêtement ou accessoire couvrant entièrement le visage et ne permettant pas l'identification, de type burqa. Ces règlements de police prévoiront une sanction administrative (amende) en cas de non-respect de cette règle.

Le Bureau du parti a rappelé lundi que la question du port de signes distinctifs ne devait pas occulter "les vrais défis auxquels notre société est confrontée: le droit pour chacun de disposer d'un travail et d'un logement décents ; la lutte contre les discriminations et contre toutes les formes d'intégrisme ; et le développement du 'mieux vivre ensemble', pour que les différentes composantes de notre société se côtoient et se respectent davantage".

Le MR a annoncé il y a quelques semaines le dépôt de propositions dans plusieurs assemblées, visant à favoriser le "vivre ensemble". Les réformateurs prônent l'interdiction de signes convictionnels à l'école, dans la fonction publique et au sein des exécutifs notamment.

La sortie du MR avait essuyé de vives critiques du cdH, la ministre de l'Egalité des Chances Joëlle Milquet, reprochant au Mouvement Réformateur de jouer les cavaliers seuls, refusant de prendre part au large débat qui s'est ouvert sur ce type de question à l'occasion des Assises de l'Interculturalité.

Au PS, on assure ne pas vouloir empiéter sur ces Assises organisées à l'échelon fédéral. "Nous réfléchissons à des matières qui sont de la compétence des Régions et Communautés", a-t-on commenté lundi au parti.

Source: Lalibre.be

Quelque 80 fauteuils roulants offerts par une association bénévole de marocains résidant aux Pays bas ont été distribués, lundi à Taza, par le gouverneur de la province, M.Abdelghani Sebkha à des handicapés physiques démunis.

Le président de l'association "Al Anal pour handicapés ", Mohammed Achahboun, a indiqué que ces fauteuils font partie d'un lot de 150 chaises du même genre destinées aussi à des handicapés physiques à Meknès et Nador.

L'association créée en 1990 par des MRE de la première et deuxième générations s'est assignée pour principal objectif de contribuer à l'effort déployé au Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI pour venir en aide aux personnes à besoins spécifiques, a-t-il déclaré.

Il a rappelé que son association a déjà réalisé de nombreuses actions humanitaires dont un don de matériel médical et orthopédique et de reins artificiels à des hôpitaux au Maroc.

Ces opérations caritatives sont menées en coordination avec des mécènes aux Pays bas et l'association nationale "Al Youssoufia" des paralytiques et handicapés au Maroc, a-t-il indiqué, soulignant que la plus importante communauté marocaine dans ce pays est originaire de la province de Taza.

M. Mohammed Achahboun est notamment l'auteur de l'ouvrage en néerlandais "Cimetières sur des terres mouillées" dans lequel il raconte les énormes sacrifices consentis par des soldats marocains pour combattre le nazisme en Europe pendant la deuxième guerre mondiale.

Source : MAP


SOS Racisme a annoncé lundi 19 octobre son intention de déposer un recours devant la section contentieux du Conseil d'Etat contre le décret paru dimanche au Journal officiel qui crée un fichier sur les personnes susceptibles d'être impliquées dans les violences urbaines ou dans les stades. L'association vise l'"imprécision" de la mention de l'"origine géographique" prévue dans ces données.

L'association demande au Conseil d'Etat "notamment de supprimer la dérogation à l'article 8 de la loi Informatique et Liberté autorisant 'la collecte, la conservation et le traitement de données relatives à l'origine géographique des personnes'".

Dans un communiqué, SOS Racisme explique que s'il s'agissait de mentionner, comme l'avait précisé dimanche un communiqué du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, "le lieu de naissance ou le lieu de résidence, il n'y aurait pas besoin de déroger à la loi informatique et liberté puisque les données d'Etat civil sont parfaitement autorisées".

De ce fait, "SOS Racisme demande au conseil d'Etat de sanctionner l'imprécision de la mention 'origine géographique'". SOS Racisme "redoute en fait que cette imprécision soit utilisée par les renseignements généraux pour stigmatiser des personnes en fonction de leur origine présumée, 'origine (dite) géographique', que les policiers détermineraient par exemple à partir de la consonance de leur nom ou de leur prénom".

L'association rappelle qu'elle a déjà engagé des poursuites judiciaires pour de telles pratiques des Renseignements généraux (RG). "Et, le 16 octobre 2009, SOS Racisme vient justement de gagner son appel devant la cour d'appel de Paris (chambre de l'instruction) contre l'usage des mentions 'origine maghrébine', 'origine africaine', 'français d'origine non immigré', utilisées dans un rapport de 2005 des RG sur les présumés 'meneurs de bande' des quartiers dits sensibles", souligne le communiqué.

Pour SOS Racisme, "la volonté du ministère de l'Intérieur de stigmatiser l'origine des personnes dans le cadre de la défense de la Sécurité Intérieure, constitue une menace grave pour la cohésion nationale". L'association demande au Conseil d'Etat de rappeler au ministre que le préambule de la constitution de 1958 "interdit toute subdivision de la population en catégories ethno-raciales".

Source : Le Nouvel Observateur

Le ministre de l'immigration Eric Besson a lancé lundi 19 octobre le dispositif de contrôle biométrique Parafes (passage automatisé rapide aux frontières extérieures Schengen) à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Parafes est un dispositif qui, après une inscription sur une base de données, permet de passer la frontière grâce à un contrôle automatisé qui consiste en une vérification d'empreintes digitales (Lire le décret d'application). Le passager ne passe plus devant un policier avec son passeport mais dans un sas où sera contrôlée son empreinte digitale.

"L'intérêt est double. D'abord il facilite le passage des voyageurs. Ensuite, cela nous aide à déjouer le piège des filières de faux passeports", a déclaré le ministre à la presse. Quant à la création d'un nouveau fichier, le ministre a assuré que "la CNIL [Commission nationale informatique et liberté] n'a exprimé aucune réserve", et a rappelé qu'il "s'agit d'un dispositif basé sur le volontariat" : "Il n'y a pas de conservation des données et chacun est libre de se désinscrire quand il le souhaite".

Les voyageurs qui le souhaitent peuvent s'inscrire dès à présent au terminal 2E. Le système sera opérationnel le 16 novembre.

D'ici la fin 2009, 13 sas seront implantés à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, selon le ministère. Pour les plus réticents, le dispositif actuel de contrôle du passeport reste néanmoins en vigueur.

Source: Le Monde


La mairie de Marseille a délivré le permis de construire pour la future grande mosquée de cette ville et il sera remis à ses responsables le 6 novembre par le maire UMP Jean-Claude Gaudin, a-t-on appris lundi de source proche du maire.

"Le permis vient d'être signé, le maire le remettra officiellement le 6 novembre", a indiqué cette source à l'AFP. La demande de permis avait été déposée le 15 mai.

La grande mosquée, qui doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, représente un budget de 22 millions d'euros au total.

L'Algérie, le Maroc et les Comores se sont déjà engagés à contribuer au financement, avaient indiqué en juin des responsables de l'association de la grande mosquée de Marseille lors d'une présentation du projet aux pays musulmans appelés à le soutenir. La part de chaque pays ne pourra dépasser 20 à 25% du budget, selon l'association.

Source: La Croix

Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour pousser les consommateurs à s'interroger sur l'origine des produits qu'ils achètent.

Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour inciter les consommateurs à s'interroger sur la provenance des aliments et autres biens qu'ils achètent et éviter de soutenir involontairement par leurs achats une forme moderne d'esclavage.

Lancement de la campagne 'acheter responsable' pour dénoncer les 12 millions de personnes dans le monde contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.

La campagne télévisée "Achetez responsable", lancée par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et conçue par l'agence britannique M&C Saatchi, met en scène des travailleurs exploités enfermés dans un caddie à l'envers.

"Ils sont ici pour ramasser les tomates que nous achetons tous les jours", indique le spot de 30 secondes à propos des gens emprisonnés.

Les migrants, une main d'oeuvre bon marché

Le trafic de migrants fournit une main d'oeuvre bon marché dans le bâtiment, l'agriculture ou la confection, dont les produits finissent sur les rayons des magasins des pays riches, indique l'OIM.

"Nous ne demandons pas aux gens de boycotter une marque particulière ou une chaîne particulière de supermarchés. Nous demandons simplement aux gens de rechercher ce qu'il y a derrière les produits qu'ils achètent, de façon à ce qu'ils achètent de façon responsable", déclare Richard Danziger, responsable du programme de l'OIM contre le trafic humain.

Selon les estimations de l'OIM, plus de 12 millions de personnes dans le monde sont contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.

Pour découvrir comment les habitudes de consommation peuvent soutenir, ou au contraire combattre, le trafic, les consommateurs peuvent se rendre sur le site web http://www.buyresponsibly.org.

Source: L'Express.fr

La France et la Grande-Bretagne ont programmé mardi soir un vol groupé pour expulser des clandestins afghans vers Kaboul, a-t-on appris lundi de source policière. Une information que la Cimade, seule association présente dans les centres de rétention français (CRA), a confirmée mardi. Le vol partira de Londres, fera escale à Lille, avant de rallier Bakou, en Azerbaïdjan, puis la capitale afghane, a précisé la source policière. Interrogé sur la programmation d'un tel vol groupé, le ministère de l'Immigration n'avait pourtant pas donné de réponse lundi en fin d'après-midi.

Selon Damien Nantes, responsable de la Cimade, lors de l'escale à Lille, des migrants afghans actuellement placés en rétention à Lille-Lesquin seront embarqués. "Une quinzaine de personnes seraient concernées", a-t-il dit. Il y aurait actuellement en France une cinquantaine de ressortissants afghans placés en rétention à travers tout le territoire, mais, pour certains d'entre eux, des procédures seraient toujours en cours. Ce vol groupé serait le premier depuis 2005.

Au lendemain du démantèlement de la "jungle" de Calais, le 22 septembre dernier, le président Nicolas Sarkozy a annoncé l'organisation de retours forcés en Afghanistan, en coopération avec le Royaume-Uni, conformément à un accord franco-britannique en date du 6 juillet 2009. Début octobre, les associations de défense de sans-papiers et l'opposition ont dénoncé un projet de "charter" franco-britannique de migrants afghans programmé le 6 octobre à destination de Kaboul. Le gouvernement a alors démenti toute organisation de vol à cette date.

Cependant, le ministre de l'Immigration Éric Besson a reconnu que des vols de ce type seraient organisés "dans les jours qui viennent". "Il y en aura sous réserve qu'un certain nombre de conditions soient remplies, que nous puissions être certains que les personnes soient en sécurité quand elles arrivent à Kaboul, et que, deuxièmement, il y ait la possibilité d'une aide à la réinstallation", a-t-il déclaré à la presse. Les associations de défense des immigrés et des droits de l'homme se sont émues que l'on reconduise des réfugiés dans un pays en guerre, où les conditions humanitaires et de sécurité ne cessent de se dégrader.

Source: Le Point

Les expériences marocaine et colombienne en matière des droits de l'Homme ont été au centre d'un entretien, lundi à Bogota, entre MM. Carlos Horacio Franco Echavarria, directeur du Programme Présidentiel pour les Droits de l'Homme et le Droit International Humanitaire, et Ahmed Herzenni, président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), en visite en Colombie.

L'entretien, qui s'est déroulé en présence de MM. Mustapha Iznasni et Mohamed Soual, membres du CCDH, et de l'ambassadeur du Royaume en Colombie, M. Noureddine Khalifa, a porté sur les initiatives, les actions et les programmes mis en Âœuvre par les institutions des deux pays en matière de protection et de promotion des droits de l'Homme, les échanges et les expériences respectives en matière de réparation, de réconciliation et de renforcement du processus démocratique et de l'Etat de droit.

A cette occasion, M. Herzenni a donné un aperçu sur l'expérience marocaine en matière de justice transitionnelle, mettant en exergue le travail accompli par l'IER et le suivi assuré par le CCDH concernant l'établissement de la vérité sur les violations passées des Droits de l'Homme, l'indemnisation des victimes et les autres modalités de réparation individuelles et collectives ainsi que les réformes juridiques, institutionnelles et éducatives engagées dans le Royaume, apprend-on auprès de la délégation marocaine.

Le Maroc affirme, à cette occasion, partager la préoccupation de la Colombie concernant le renforcement de la démocratie et suivre de près les efforts déployés dans ce pays en vue de consolider la paix civile, soulignant l'importance de maintenir un dialogue permanent entre les institutions des deux pays.

A cet égard, M. Herzenni a proposé la création d'un mécanisme de concertation et d'échange d'expériences englobant également les institutions des pays latino-américains, arabes et africains, proposition favorablement accueillie par le responsable colombien qui s'est dit disposé à œuvrer de concert avec le Maroc afin de renforcer les expériences et l'échange d'information en matière de programmes des droits de l'Homme.

De son côté, M. Echevarria s'est félicité des efforts déployés par le Maroc dans la consolidation du processus démocratique, qualifiant de "sages" les politiques impulsées par SM le Roi Mohammed VI dans les domaines des droits de l'Homme, de la démocratie et du développement humain.

Il a, par ailleurs, présenté à la délégation marocaine la structure et la mission du Programme des droits de l'Homme et du Droit International Humanitaire relevant de la Présidence de la République, chargé de superviser les politiques déployées en Colombie en matière des Droits de l'Homme et d'en assurer la coordination au niveau des diverses institutions compétentes du pays.

Créé en novembre 1987 sous la forme d'un "Conseil Consultatif pour la Défense, la Protection et la Promotion des Droits de l'Homme", ce Programme englobe des représentants de plusieurs départements ministériels ainsi que le procureur général de la Nation et le directeur général de l'Instruction Criminelle.

Durant son séjour à Bogota, la délégation marocaine aura une série de rencontres et d'entretiens avec plusieurs autres responsables colombiens, notamment, MM. Eduardo Pizarro Leongomez, président de la Commission Nationale colombienne de Réparation et de Réconciliation, Oscar Arboleda, président de la Première Commission de la Chambre des Représentants du Congrès, chargée des questions constitutionnelles, des Droits de l'Homme et des réformes juridiques.

Après la Colombie, la délégation marocaine devrait se rendre à Lima au Pérou.

MAP
Huit écrivains (quatre marocains et quatre Belges) sillonnent, durant les mois d'octobre et novembre, les villes de Casablanca et Rabat, et les cités belges d'Anvers et Bruxelles dans le cadre de "La Caravane d'écrivains Maroc-Flandre" .

Au cours de ce périple organisé par la Fondation ONA et l'association littéraire bruxelloise Het beschrijf, les écrivains marocains Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika et les homologues néerlandophones de Belgique Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost participeront à des colloques littéraires ayant pour objectif, notamment de faire découvrir la littérature des deux pays, indique un communiqué de la Fondation.

A travers l'organisation de cette caravane, les organisateurs ambitionnent de favoriser des échanges littéraires entre le Maroc et la Flandre. L'objectif étant de permettre aux écrivains et lecteurs de mieux se connaître mutuellement et de transcender les images stéréotypées pouvant être véhiculées de part et d'autre de la Méditerranée.

Du 20 au 23 octobre, à l'auditorium de l'ONA à Casablanca et à la villa des arts de Rabat, les huit hommes et femmes de lettres marocains et belges animeront des débats littéraires s'articulant autour de plusieurs axes, tels "Quel est le rapport entre le local et l'universel dans les littératures flamande et marocaine" ? "quelle place les livres des auteurs marocains et flamands réservent à l'air du temps ou à l'engagement social" ?

Durant les colloques littéraires, les 8 écrivains talentueux du Maroc et de Flandre liront des extraits de leurs ouvrages et mèneront une réflexion, notamment sur la présence de l'étranger.

Le programme de la caravane littéraire prévoit aussi des cérémonies artistiques.

Les débats se poursuivront, le 13 novembre à Anvers et les 14 et 15 novembre à Bruxelles dans le cadre du festival Moussem, une manifestation consacrée aux cultures du Maghreb et du Moyen-Orient.

MAP

La mairie de Marseille a délivré le permis de construire pour la future grande mosquée de cette ville et il sera remis à ses responsables le 6 novembre par le maire UMP Jean-Claude Gaudin, a-t-on appris lundi de source proche du maire.

"Le permis vient d'être signé, le maire le remettra officiellement le 6 novembre", a indiqué cette source à l'AFP. La demande de permis avait été déposée le 15 mai.

La grande mosquée, qui doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, représente un budget de 22 millions d'euros au total.

L'Algérie, le Maroc et les Comores se sont déjà engagés à contribuer au financement, avaient indiqué en juin des responsables de l'association de la grande mosquée de Marseille lors d'une présentation du projet aux pays musulmans appelés à le soutenir. La part de chaque pays ne pourra dépasser 20 à 25% du budget, selon l'association.

AFP


Les deux nouveaux fichiers de la police française ont continué à provoquer des remous lundi, le champ des mécontents s'étendant à un député de la majorité, et feront l'objet d'un recours devant le Conseil d'Etat.

Jacques-Alain Benisti, prenant la vague de la contestation des parlementaires UMP contre le gouvernement, a qualifié le choix de créer ces fichiers par décret dimanche au Journal Officiel de "profonde atteinte au travail parlementaire".

La possibilité de mentionner dans les fichiers l'origine géographique des personnes est la cible des critiques des associations et des partis de gauche.

SOS Racisme annonce le dépôt imminent d'un recours devant le Conseil d'Etat sur le fichier relatif à "la prévention des atteintes à la sécurité publique", et demande de "sanctionner l'imprécision de la mention 'origine géographique'".

La députée socialiste Delphine Batho dénonce un recul majeur par rapport au texte qui encadrait le fichier des renseignements généraux, car il ne restreint pas le fichier aux personnes ayant recouru à la violence.

"Comme pour son prédécesseur Edvige 1, le décret élargit potentiellement de façon très importante le nombre de personnes susceptibles d'être inscrites dans ce fichier de renseignement", écrit-elle dans un communiqué.

Les mentions de l'origine géographique et de l'appartenance syndicale sont, selon le député maire socialiste d'Evry Manuel Valls, "susceptibles de raviver les craintes provoquées par le fichier mort-né Edvige".

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) ne dit pas autre chose et note que "l'origine géographique peut renvoyer à un territoire (banlieue,...), mais également par exemple à 'l'origine africaine' pour une personne française née en France, dont la couleur de peau est noire".

Sur la forme, le choix du décret est dénoncé par Delphine Batho comme par Jacques-Alain Benisti, tous deux co-auteurs d'un rapport sur le sujet et qui s'estiment bafoués.

La commission des Lois de l'Assemblée nationale avait adopté en mars à l'unanimité une proposition de loi encadrant le fichage et imposant que "toute nouvelle catégorie de fichier ne puisse être créée que par la loi".

"Le rapport que nous avions remis avec Delphine Batho avait abouti à un consensus salué par tous", dit le député du Val-de-Marne dans un communiqué.

"Même si, sur le fond, l'ensemble des préconisations que nous avions élaborées ont été respectées, je regrette vivement que le gouvernement n'ait pas accepté que ce texte face l'objet d'un débat au Parlement", ajoute-t-il.

Pour Manuel Valls, "la qualité de ce travail contraste avec les précipitations du gouvernement".

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoit Hamon, a lui aussi réclamé lundi que le gouvernement légifère sur ces fichiers "en passant devant le Parlement".

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a défendu dimanche la création de ces nouvelles "bases de données" de la police française en assurant qu'ils ne pourraient "en aucun cas" comporter de données sur les origines raciales ou ethniques.

Selon Brice Hortefeux, l'indication d'origine géographique est indispensable pour lutter contre le terrorisme.

L'accès aux deux fichiers sera limité à quelques catégories de fonctionnaires de police et aucune interconnexion entre ces bases de données ne sera autorisée. Les données pourront être conservées pendant cinq ans maximum et concerner des mineurs de plus de 13 ans.

La semaine dernière, des députés UMP de la commission des Lois et la commission des Finances ont déjà été à l'encontre du gouvernement en votant en faveur d'une taxe additionnelle pour les établissements de crédit ou en suggérant une exception au bouclier fiscal.

Reuters

Le Bureau du PS a décidé lundi d'ouvrir un "champ de discussion spécifique" sur la question du port de signes religieux, philosophiques ou politiques distinctifs à l'école et dans la fonction publique.

"Le PS est conscient des difficultés générées par la situation actuelle, où les écoles sont libres d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs", a indiqué le Parti Socialiste, dans un communiqué. "Il s'agit d'une première au parti", a commenté lundi une porte-parole du PS évoquant la prérogative laissée aux écoles d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs dont le voile islamique, revenu au devant de l'actualité. "La situation actuelle n'est plus tenable, il faut avancer", a-t-elle précisé. Le Bureau du parti a cependant estimé que la solution au problème "ne peut venir d'en haut" mais doit émaner du "terrain".

Une délégation d'élus socialistes co-présidée par les sénateurs Philippe Moureaux et Philippe Mahoux procédera à une série d'auditions de représentants de la société civile (secteur associatif, directeurs d'écoles, enseignants, agents publics, etc.)

Les autres membres de la délégation PS seront Marie Arena, Olga Zrihen, Caroline Désir, Christie Moreale, Fatiha Saïdi et Graziana Trotta. Lundi, le Bureau a entendu le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Edouard Delruelle. Ce dernier s'est exprimé récemment en dénonçant la situation actuelle qui place les écoles face à leurs responsabilités.

Le PS demande à l'ensemble des partis d'ouvrir un débat au Parlement de la Communauté française. En ce qui concerne la fonction publique, le Bureau a souligné qu'elle se devait d'être "neutre et impartiale, ce qui implique des attitudes appropriées de la part des fonctionnaires".

Le PS demandera par ailleurs à tous les bourgmestres et mandataires locaux socialistes l'adoption, "dans les communes où cela s'avère nécessaire", d'un règlement de police interdisant tout vêtement ou accessoire couvrant entièrement le visage et ne permettant pas l'identification, de type burqa. Ces règlements de police prévoiront une sanction administrative (amende) en cas de non-respect de cette règle.

Le Bureau du parti a rappelé lundi que la question du port de signes distinctifs ne devait pas occulter "les vrais défis auxquels notre société est confrontée: le droit pour chacun de disposer d'un travail et d'un logement décents ; la lutte contre les discriminations et contre toutes les formes d'intégrisme ; et le développement du 'mieux vivre ensemble', pour que les différentes composantes de notre société se côtoient et se respectent davantage".

Le MR a annoncé il y a quelques semaines le dépôt de propositions dans plusieurs assemblées, visant à favoriser le "vivre ensemble". Les réformateurs prônent l'interdiction de signes convictionnels à l'école, dans la fonction publique et au sein des exécutifs notamment.

La sortie du MR avait essuyé de vives critiques du cdH, la ministre de l'Egalité des Chances Joëlle Milquet, reprochant au Mouvement Réformateur de jouer les cavaliers seuls, refusant de prendre part au large débat qui s'est ouvert sur ce type de question à l'occasion des Assises de l'Interculturalité.

Au PS, on assure ne pas vouloir empiéter sur ces Assises organisées à l'échelon fédéral. "Nous réfléchissons à des matières qui sont de la compétence des Régions et Communautés", a-t-on commenté lundi au parti.

Source : http://www.lalibre.be

La situation dure depuis cinq ans. La Seine-Saint-Denis, le département francilien comptant le plus de musulmans en Ile-de-France (environ 450 000 personnes), ne dispose d'aucun abattoir pour sacrifier en toute légalité les moutons dans le cadre des fêtes de l'Aïd-el-Kébir, qui se tiennent cette année le 28 novembre. Une anomalie en passe d'être réparée.
Le conseil général de Seine-Saint-Denis vient de décider la mise à disposition d'un terrain départemental qui pourrait accueillir dès cette année un abattoir mobile. La convention a été passée pour cinq ans avec le conseil régional du culte musulman (CRCM) qui pourra utiliser trois jours par an l'aire des Vents, dans le parc départemental de La Courneuve, où est organisée chaque année la Fête de l'Huma. « On est venu me voir il y a un an en me lançant : pas chiche . J'ai répondu : chiche dans le respect des lois républicaines », confie Claude Bartolone, le président PS du conseil général.

« On est sur la bonne voie »

Le projet, ardemment défendu par le préfet de Seine-Saint-Denis Nacer Meddah, se heurte néanmoins à un obstacle de poids : aucun boucher agréé n'a encore donné son accord pour organiser l'abattage fin novembre. Une réunion doit se tenir aujourd'hui avec un candidat.
Khaled Bouchama, chargé du dossier abattage au sein du CRCM Ile-de-France-Centre se veut confiant. Selon lui, l'abattage, qui se déroulera pendant trois jours et concernera 1 200 bêtes, a toutes les chances d'être organisé dès cette année. « On est sur la bonne voie, assure-t-il. Il nous reste à finaliser la convention avec l'opérateur qui a déjà commandé un abattoir mobile. » Le temps presse puisque la préfecture attend toujours de recevoir le dossier nécessaire à l'agrément des services vétérinaires.
L'Union des associations musulmanes du 93 (UAM 93), également associée au projet, se montre plus prudente. « Il y a 50 % de chances pour que l'opérateur accepte », évalue son secrétaire M'hammed Henniche, qui pointe les risques financiers. « Pour que le professionnel rentre dans ses frais, il faut que l'opération soit menée au moins trois années consécutives. On a senti chez le préfet actuel une vraie volonté que le projet aboutisse. Mais rien ne nous garantit que l'agrément soit renouvelé sur trois ans. » Pour le responsable associatif, la vraie solution réside dans l'achat d'un abattoir mobile. M'hammed Henniche en appelle aux élus et cite en exemple l'abattoir temporaire d'Elancourt (Yvelines) mis sur pied chaque année depuis 2007 grâce au soutien financier de la ville et de trois communes voisines. « L'installation commence à rapporter de l'argent. Il faut que cela devienne un modèle dans les grandes agglomérations », conclut-il.

Source: Le Parisien

L'heure d'enseignement de la religion musulmane envisagée par le gouvernement "ne fait pas partie de notre culture", estime le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, dans un entretien publié dimanche par le Corriere della Sera.

"L'heure (d'enseignement) de religion catholique se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre histoire et de notre culture. La connaissance du fait religieux catholique est indispensable pour la compréhension de notre culture", explique le cardinal.

"Il ne ne me semble pas que l'heure de religion envisagée (par le gouvernement pour la religion musulmane) corresponde à cette motivation raisonnable et reconnue", affirme-t-il.

Le vice-ministre au Développement économique Adolfo Urso a proposé d'introduire dans les écoles publiques et privées une heure de religion musulmane, facultative et alternative à l'heure de religion catholique, pour éviter de laisser les élèves muslmans "dans les ghettos des écoles islamiques intégristes".

La proposition a été accueillie favorablement à gauche, notamment par l'ancien président du conseil Massimo d'Alema, qui a évoqué "une proposition difficile à mettre en oeuvre mais tout à fait raisonnable".

A droite, en revanche, si le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini a parlé de "bon sens élémentaire qui va dans l'intérêt national de la cohésion sociale", la Ligue du Nord, le parti anti-immigrés allié de Silvio Berlusconi, a qualifié ce projet de "provocation".

Fin 2007, les étrangers représentaient 4,2% des effectifs des écoles italiennes, dont 37% de confession musulmane, soit 184.000 élèves, selon des chiffres du ministère italien de l'Education..

Source: La Croix

L'histoire de l'émigration des Marocains en Grande Bretagne a été samedi au centre des débats d'un colloque international tenu à Rabat sous le thème "Le Maroc et la Grande Bretagne: une histoire commune, patrimoine et avenir".

Les intervenants ont souligné que la prospérité du commerce entre le Maroc et la Grande Bretagne durant la fin du 18 ème siècle et le début du 19 ème siècle, a poussé des commerçants marocains notamment des villes de Fès, Tanger et Essaouira à émigrer en Grande Bretagne.

La ville de Manchester a accueilli la plus grande communauté marocaine de l'époque, ont-ils noté, ajoutant que cette dernière se distinguait des autres par son attachement à l'identité et à l'histoire marocaines.

Des ouvrages britanniques reconnaissent aux émigrés marocains leur honnêteté, ont-ils rappelé.

Le début des années trente du 20 siècle a connu le retour des commerçants marocains, alors que leurs familles sont restées en Grande Bretagne, ont-ils poursuivi, relevant que les relations entre le Maroc et la Grande Bretagne, troisième partenaire économique du Royaume, n'ont pas cessé de se développer.

Le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné à ce propos la nécessité d'écrire l'histoire de l'émigration marocaine, ajoutant que le conseil publiera les interventions de ce colloque.

Initié par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Association maroco-britannique et la Fondation "La mémoire marocaine" en partenariat avec la bibliothèque nationale et la banque populaire, ce colloque a été marqué par la participation d'historiens et de chercheurs marocains et britanniques.

Source: MAP

Le club de la Moulouya à Berkane a abrité, samedi après-midi, une cérémonie organisé en commémoration du 20-ème anniversaire de la création de "la fondation de soutien aux émigrés marocains de retour des Pays-Bas".

Initiée sous le signe "continuité de la communication pour préserver les droits et acquis des émigrés de retour des Pays-Bas", cette rencontre à laquelle assistaient notamment le gouverneur de la province, M. Ahmed kadiri boudchich et l'ambassadeur des Pays-Bas à Rabat, M. Jos Van Aggelen, a été une occasion pour mettre l'accent sur les excellentes relations de coopération fructueuse entre les Royaumes de Hollande et du Maroc.

Cette rencontre a également permis aux différents intervenants d'évoquer le thème d'accompagnement des marocains résidant aux Pays-Bas et les efforts déployés pour la mise en place d'une stratégie permettant de faire valoir les acquis des émigrés marocains de retour des Pays-Bas.

Au cours de cette cérémonie, des témoignages ont été faits par des associations et de partenaires de la région sur l'apport de la fondation tout au long de ses 20 années d'existence que ce soit en matière d'assistance individuelle de cette fondation, de son rôle d'intermédiaire ou de contribution à la constitution de la société civile.

Créée en 1989, la fondation de Soutien aux émigrés marocains de retour des pays bas a pour objectifs de fournir des aides individuelles aux émigrés qui retournent dans leur pays d'origine et à leurs familles et sert d'intermédiaire entre les Pays-Bas et le Maroc, pour permettre à ces émigrés et à leurs familles d'obtenir ou garder les droits qu'ils ont acquis aux Pays-Bas.

Source: MAP

La traite d'être humains en Europe reste un phénomène sous-estimé et trop peu combattu, s'alarme l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à l'occasion de la Journée européenne contre le trafic d'être humains.

Le nombre de victimes identifiées en Europe est d'"environ 30 fois inférieur au nombre réel estimé", souligne l'organisation, selon qui quelque 270.000 personnes seraient touchées au sein de l'Union européenne. La majorité des victimes, parmi lesquels environ 10% de mineurs, sont des femmes contraintes à la prostitution. Des hommes sont pour leur part forcés à travailler sur des chantiers ou des exploitations agricoles, selon l'ONUDC. "Peut-être que la police ne retrouve pas plus de trafiquants et de victimes car elle ne les recherche pas", a insinué le directeur exécutif de l'office, Antonio Maria Costa, dans un communiqué publié à Vienne. Le taux de condamnation pour trafic d'êtres humains, un des crimes les plus répandus, ne dépasse pas 1 pour 100.000 de la population européenne, soit "moins que pour des crimes rares comme le kidnapping", note-t-il. Au total, 2,4 millions d'être humains font l'objet d'un trafic dans le monde chaque année, selon des estimations d'ONG.

Source: TF1

Le film français "Le saut des deux fous", d'Alexandra Grau De Sola, a remporté samedi le grand prix de la 7ème édition du Festival du Court Métrage Méditerranéen de Tanger, tenu depuis lundi sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Le prix du jury a été attribué, quant à lui, à la réalisatrice portugaise Claudia Vrejao pour son film "Cold day", alors que le prix du scénario est revenu au film chyprio-grec "Notice" de Constantinos Yiallourides.

"Le saut des deux fous", projeté pour une 2ème fois lors de la cérémonie de clôture du festival, a séduit autant le jury que les festivaliers par sa maîtrise technique et la force de son message.

Le film relate l'histoire d'une rencontre entre deux marginaux, un solitaire et un vieil homme, qui, tous confrontés au silence et à l'incompréhension, décident de se donner la mort, mais pas avant de jouir d'un dernier festin...

Le président du jury, le réalisateur marocain Faouzi Bensaidi, a affirmé que pour désigner les vainqueurs de cette édition, il a fallu faire un choix difficile entre une multitude de films très beaux des points de vue esthétique et thématique.

Les oeuvres projetées dans ce festival "nous ont fait vivre toutes les émotions", a-t-il dit, estimant que le niveau des courts métrages montre que le cinéma méditerranéen se porte bien, grâce à des cinéastes "qui n'ont cessé de pousser les limites de cet art et de notre imaginaire".

Le jury de cette édition comptait également Marianne Khoury, productrice égyptienne, Paola Starakis, du département du court métrage au Centre du Cinéma Grec, Selma Bergache, cinéaste marocaine, William Azzola, directeur du Festival "la cittadella del corto", en Italie, l'Algérien Boualam Azibi, directeur de programmes chez Canal plus Horizon et Hamid Aidouni, universitaire et critique de cinéma marocain.

Cinquante-huit films de vingt pays méditerranéens étaient en lice dans le cadre de la compétition officielle de cette 7ème édition, dont cinq courts métrages marocains, à savoir "Rire en Larmes" de Mohamed Labdaoui, "Poupiya" de Samia Cherkioui, "Allo Pizza" de Mourad El Khaoudi, "Chapitre Dernier" de Jihane El Bahhar et "L'Affectation" de Radouane et Khalid Fadel.

En dehors de la compétition officielle, cette manifestation a présenté un panorama du court métrage marocain, avec la projection de 65 films produits depuis la dernière édition.

MAP
Des centaines de personnes ont participé, samedi à Madrid, à une manifestation contre la nouvelle loi sur les étrangers adoptée par le gouvernement espagnol en 2008 et qui est en train d'être examinée par le Parlement.

Organisée à l'appel de 70 associations de défense des droits des immigrés et ONGs de solidarité, cette manifestation s'est déroulée sous le signe "arrêtons la réforme de la loi sur les étrangers. Nous avons droit à des droits".

Les participants à cet acte de protestation ont appelé au retrait de cette réforme, estimant qu'il s'agit d'un "grave recul" pour les droits et acquis de la population étrangère en Espagne et qu'elle porte atteinte à leurs libertés.

Ils ont scandé des slogans appelant à "l'égalité pour tous" et à la "préservation de la dignité des immigrés".

Dès l'annonce de son adoption en 2008 par l'exécutif espagnol, cette nouvelle loi polémique sur les étrangers, qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration légale, a suscité la colère et l'indignation des associations des immigrés en Espagne qui l'ont qualifiée d'"anti-démocratique".

Cette réforme est critiquée également par plusieurs secteurs de la société et de la vie politique en Espagne qui s'opposent à certains points polémiques dudit projet de loi notamment l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum d'internement des immigrés en situation irrégulière et les restrictions qui seront appliquées au regroupement familial.

Face au grand tollé suscité par la nouvelle loi, l'exécutif espagnol s'est vu dans l'obligation de se rétracter sur certaines de ces clauses, notamment celle relative à la pénalisation des aides aux immigrés clandestins.

MAP
Une imposante manifestation contre le racisme, la xénophobie et toutes les formes de discrimination s'est déroulée, samedi à Rome, avec la participation de dizaines de milliers de personnes.

Venus de toutes les régions d'Italie, les manifestants, des immigrés mais également de nombreux Italiens, des responsables politiques et syndicaux et des représentants de la société civile, ont dénoncé l'incrimination de l'immigration clandestine en vertu de la loi sur la sécurité adoptée en juillet dernier ainsi que les refoulements systématiques des clandestins.

Ils ont également appelé le gouvernement italien à étendre le bénéfice de l'opération de régularisation qui a intéressé récemment les personnels domestiques, à tous les immigrés clandestins qui remplissent les mêmes conditions.

Parmi les slogans scandés par les manifestants et qui étaient inscrits notamment sur de petits bateaux gonflables, allusion aux refoulements systématiques en mer des clandestins interceptés, on pouvait lire : "non aux refoulements", "refoulons le racisme", "anti-racistes" et "anti-fascistes"..

Cette manifestation, à laquelle ont appelé le syndicat CGIL, le plus important du pays, et plusieurs partis politiques, a été organisée pour marquer le 20e anniversaire de la première grande manifestation contre le racisme, le 7 octobre 1989, lorsque des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Rome après qu'un réfugié sud-africain, Jerry Essan Masslo, eut été tué dans la province de Caserte (sud).

MAP
La population immigrée au Koweït a diminué de 0,6% pendant le premier semestre 2009 après 19 années d'augmentation, selon des statistiques officielles publiées dimanche.

Le nombre d'expatriés --qui restent majoritaires dans le pays-- a atteint 2,34 millions durant ce premier semestre contre 2,355 millions en 2008, selon les chiffres de l'Autorité publique de l'information, un organisme public.

La population totale est restée inchangée à 3,443 millions.

La plus grande baisse de population au Koweït a été enregistrée en 1990 à la suite de l'invasion irakienne qui avait vu le pays se vider de ses habitants.

Les étrangers, en majorité des Asiatiques, forment aujourd'hui 68% de la population du riche pays pétrolier. Au 30 juin, les Koweïtiens étaient 1,102 millions, soit 32% du total.

Entre 2004 et 2008, quand les prix du pétrole progressaient, la population étrangère a augmenté de 737.000 personnes, à un rythme annuel de 9,1%.

AFP
L'histoire de l'émigration des Marocains en Grande Bretagne a été samedi au centre des débats d'un colloque international tenu à Rabat sous le thème "Le Maroc et la Grande Bretagne: une histoire commune, patrimoine et avenir".

Les intervenants ont souligné que la prospérité du commerce entre le Maroc et la Grande Bretagne durant la fin du 18 ème siècle et le début du 19 ème siècle, a poussé des commerçants marocains notamment des villes de Fès, Tanger et Essaouira à émigrer en Grande Bretagne.

La ville de Manchester a accueilli la plus grande communauté marocaine de l'époque, ont-ils noté, ajoutant que cette dernière se distinguait des autres par son attachement à l'identité et à l'histoire marocaines.

Des ouvrages britanniques reconnaissent aux émigrés marocains leur honnêteté, ont-ils rappelé.

Le début des années trente du 20 siècle a connu le retour des commerçants marocains, alors que leurs familles sont restées en Grande Bretagne, ont-ils poursuivi, relevant que les relations entre le Maroc et la Grande Bretagne, troisième partenaire économique du Royaume, n'ont pas cessé de se développer.

Le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné à ce propos la nécessité d'écrire l'histoire de l'émigration marocaine, ajoutant que le conseil publiera les interventions de ce colloque.

Initié par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Association maroco-britannique et la Fondation "La mémoire marocaine" en partenariat avec la bibliothèque nationale et la banque populaire, ce colloque a été marqué par la participation d'historiens et de chercheurs marocains et britanniques.

MAP
Le Pr. Abdelhadi Tazi, membre de l'Académie du Royaume du Maroc, a donné vendredi à Rabat une conférence sur la mission diplomatique accomplie par Mohamed Ben Haddou, ambassadeur du Sultan Moulay Ismail auprès du Roi de Grande Bretagne Charles II et premier ambassadeur du Maroc à avoir visité l'académie britannique en 1682.

Intervenant lors d'une conférence organisée sous le thème "Le Maroc et la Grande Bretagne: histoire commune, patrimoine et avenir", le Pr. Tazi a souligné que cette éminente personnalité a été dépêchée par le Sultan Moulay Ismail auprès du Roi Charles II pour traiter d'une question de très haute importance, à savoir le retrait des forces militaires britanniques présente à l'époque dans la ville de Tanger.

Selon M. Tazi, le diplomate marocain avait accompli sa mission avec succès, ce qui a lui a valu l'admiration et la considération des Britanniques.

Originaire de la ville de Safi, M. Ben Haddou s'est distingué en particulier par sa parfaite maîtrise de la langue anglaise.

Pour sa part, M. Nabil Matar, de l'Université du Minnesota (Etats Unis), a mis en exergue le grand intérêt que la Grande Bretagne accordait au Maroc, particulièrement au début de l'émergence de ce pays européen au 17è siècle en tant que grande puissance mondiale.

Le Maroc avait été le principal pourvoyeurs des colonies britanniques en Méditerranée en produits alimentaires, a rappelé M. Matar.

Plusieurs chercheurs marocains et britanniques participent à cette rencontre organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'association maroco-britannique et la Fondation de la mémoire marocaine, en partenariat avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et la Banque Populaire.

MAP

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le racisme samedi après-midi dans le centre historique de Rome, dénonçant entre autres le délit d'immigration clandestine institué par une loi du gouvernement de Silvio Berlusconi.

Des banderoles émaillaient notamment le cortège avec "Non au racisme et au délit d'immigration clandestine", "Non aux refoulements d'immigrés et aux accords qui les prévoient", "Berlusconi, va-t-en!", "Nous sommes tous sur la même barque", allusion aux immigrés clandestins qui arrivent par bateau d'Afrique sur les côtes du sud de l'Italie.

Le cortège est parti en musique et en danse de la place de la République, près de la gare centrale Termini, pour se diriger ensuite vers le Forum romain.

"Aujourd'hui je manifeste parce qu'avec le gouvernement actuel la situation est de plus en plus difficile", témoigne Babacar, un Sénégalais de 27 ans chauffeur-routier venu par bus de Caserte (sud) avec 300 autres personnes.

Cette manifestation a été organisée pour marquer le 20e anniversaire de la première grande manifestation contre le racisme : le 7 octobre 1989, des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Rome après qu'un réfugié sud-africain, Jerry Essan Masslo, eut été tué dans la province de Caserte (sud).

Source: RTBF

Le Pr. Abdelhadi Tazi, membre de l'Académie du Royaume du Maroc, a donné vendredi à Rabat une conférence sur la mission diplomatique accomplie par Mohamed Ben Haddou, ambassadeur du Sultan Moulay Ismail auprès du Roi de Grande Bretagne Charles II et premier ambassadeur du Maroc à avoir visité l'académie britannique en 1682.

Intervenant lors d'une conférence organisée sous le thème "Le Maroc et la Grande Bretagne: histoire commune, patrimoine et avenir", le Pr. Tazi a souligné que cette éminente personnalité a été dépêchée par le Sultan Moulay Ismail auprès du Roi Charles II pour traiter d'une question de très haute importance, à savoir le retrait des forces militaires britanniques présente à l'époque dans la ville de Tanger.

Selon M. Tazi, le diplomate marocain avait accompli sa mission avec succès, ce qui a lui a valu l'admiration et la considération des Britanniques.

Originaire de la ville de Safi, M. Ben Haddou s'est distingué en particulier par sa parfaite maîtrise de la langue anglaise.

Pour sa part, M. Nabil Matar, de l'Université du Minnesota (Etats Unis), a mis en exergue le grand intérêt que la Grande Bretagne accordait au Maroc, particulièrement au début de l'émergence de ce pays européen au 17è siècle en tant que grande puissance mondiale.

Le Maroc avait été le principal pourvoyeur des colonies britanniques en Méditerranée en produits alimentaires, a rappelé M. Matar.

Plusieurs chercheurs marocains et britanniques participent à cette rencontre organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'association maroco-britannique et la Fondation de la mémoire marocaine, en partenariat avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et la Banque Populaire.

Suite: MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a souligné, vendredi à Rabat, l'importance de la dimension académique et culturelle dans les activités du conseil visant à retracer l'histoire de la migration marocaine à l'étranger.

S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre sur "le Maroc et la Grande Bretagne: histoire commune, patrimoine et avenir", M. El Yazami a indiqué que l'écriture de l'histoire de la migration relève d'un pari académique dont l'ambition est d'enrichir aussi bien l'histoire du Maroc que celle des pays d'accueil, saluant les acteurs associatifs à l'étranger pour leur effort dans ce domaine.

L'intérêt que porte le CCME à l'histoire de la migration marocaine répond aux attentes culturelles pressantes des Marocains du Monde qui nourrissent la double aspiration de s'intégrer dans les pays d'accueil et de conserver leur mémoire et identité nationales, a-t-il affirmé.

De son côté, Chrifa Lalla Joumala Alaoui, ambassadeur du Maroc en Grande Bretagne, a mis l'accent sur les relations historiques entre les deux royaumes fondées essentiellement sur la politique, la diplomatie, le commerce et l'industrie.

Dans une allocution lue en son nom par le vice-président délégué de l'Association maroco-britannique (Moroccan-British Society), M. Abdelkrim Bennani, elle a souligné le rôle que joue l'association dans la consolidation de ces relations dans les domaines scientifiques, culturelles, académiques et sociaux à travers, notamment, la création à l'Université Oxford d'une Chaire SM le Roi Mohammed VI pour les Etudes Marocaines et Méditerranéennes et l'organisation de l'Exposition des Trois Livres Saints à la bibliothèque nationale à Londres.

Pour sa part, Mme Meryem Charti, membre fondateur de la Fondation "La mémoire marocaine", a souligné l'importance de cette rencontre qui célèbre le cinquantenaire de l'immigration marocaine en Grande Bretagne et ambitionne de réhabiliter l'histoire commune.

Elle a également mis l'accent sur le "Projet de mémoire marocaine" élaboré par la fondation en réponse aux besoins de la communauté marocaine en Angleterre.

Ce projet vise a retracer cette histoire et, ainsi, rapprocher les trois générations des immigrés au Royaume Uni, a-t-elle ajouté.

Les participants ont par la suite donné le coup d'envoi à l'Exposition de la mémoire marocaine en Grande Bretagne à la bibliothèque nationale du Maroc, qui rend hommage à l'histoire de l'immigration marocaine en Angleterre à travers des documents et des photographies. L'exposition avait été précédemment organisée dans nombre de villes anglaises entre décembre et mars derniers.

Cette rencontre de deux jours est organisée par le CCME, la Moroccan-British Society et la fondation de la mémoire marocaine en partenariat avec la Bibliothèque nationale et la Banque populaire.

Source: MAP

Près d'un millier de personnes ont défilé samedi matin à Madrid pour demander le retrait de la nouvelle loi sur les étrangers, en cours d'examen parlementaire, estimant qu'elle entraînerait "un grave recul" des droits des immigrés, a constaté un photographe de l'AFP.

A l'appel de près de 70 associations solidaires et de soutien aux immigrés, les manifestants ont défilé en fin de matinée derrière une banderole où il était écrit: "Arrêtons la réforme de la loi sur les étrangers. Nous avons droit à des droits".

Ils dénoncent une réforme qui entraînera "un grave recul" des droits accordés à la population étrangère et qui "soutient une vision éminemment policière de la gestion des migrations qui assimile dangereusement la crise aux immigrés".

D'autres manifestations étaient prévues dans tout le pays à Barcelone, Bilbao, Tenerife, Grande Canarie, Alicante, Murcie et Malaga.

La réforme de la loi sur les étrangers, approuvée définitivement en juin par le gouvernement, prévoit d'augmenter de 40 à 60 jours la période de rétention des immigrants illégaux avant de procéder à leur expulsion et réduit le regroupement familial au conjoint et aux descendants.

En revanche, les immigrés, en âge de travailler et profitant d'un regroupement familial, y compris les enfants âgés de 16 à 18 ans, auront un permis de travail.

Afin de lutter contre les violences domestiques, la nouvelle loi permettra en outre aux femmes maltraitées d'obtenir "un permis de séjour pour circonstances exceptionnelles".

En Espagne, les étrangers représentaient début 2009 12% de la population espagnole contre 11,3% en 2008, selon les derniers chiffres officiels. Ceux-ci montrent que les arrivées ont été moins massives que les années précédentes, alors que pays est brutalement frappée par la crise, avec une économie en récession et un taux de chômage de plus de 17% touchant particulièrement les immigrés.

Source: Le Monde

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a souligné, vendredi à Rabat, l'importance de la dimension académique et culturelle dans les activités du conseil visant à retracer l'histoire de la migration marocaine à l'étranger.

S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre sur "le Maroc et la Grande Bretagne: histoire commune, patrimoine et avenir", M. El Yazami a indiqué que l'écriture de l'histoire de la migration relève d'un pari académique dont l'ambition est d'enrichir aussi bien l'histoire du Maroc que celle des pays d'accueil, saluant les acteurs associatifs à l'étranger pour leur effort dans ce domaine.

L'intérêt que porte le CCME à l'histoire de la migration marocaine répond aux attentes culturelles pressantes des Marocains du Monde qui nourrissent la double aspiration de s'intégrer dans les pays d'accueil et de conserver leur mémoire et identité nationales, a-t-il affirmé.

De son côté, Chrifa Lalla Joumala Alaoui, ambassadeur du Maroc en Grande Bretagne, a mis l'accent sur les relations historiques entre les deux royaumes fondées essentiellement sur la politique, la diplomatie, le commerce et l'industrie.

Dans une allocution lue en son nom par le vice-président délégué de l'Association maroco-britannique (Moroccan-British Society), M. Abdelkrim Bennani, elle a souligné le rôle que joue l'association dans la consolidation de ces relations dans les domaines scientifiques, culturelles, académiques et sociaux à travers, notamment, la création à l'Université Oxford d'une Chaire SM le Roi Mohammed VI pour les Etudes Marocaines et Méditerranéennes et l'organisation de l'Exposition des Trois Livres Saints à la bibliothèque nationale à Londres.

Pour sa part, Mme Meryem Charti, membre fondateur de la Fondation "La mémoire marocaine", a souligné l'importance de cette rencontre qui célèbre le cinquantenaire de l'immigration marocaine en Grande Bretagne et ambitionne de réhabiliter l'histoire commune.

Elle a également mis l'accent sur le "Projet de mémoire marocaine" élaboré par la fondation en réponse aux besoins de la communauté marocaine en Angleterre.

Ce projet vise a retracer cette histoire et, ainsi, rapprocher les trois générations des immigrés au Royaume Uni, a-t-elle ajouté.

Les participants ont par la suite donné le coup d'envoi à l'Exposition de la mémoire marocaine en Grande Bretagne à la bibliothèque nationale du Maroc, qui rend hommage à l'histoire de l'immigration marocaine en Angleterre à travers des documents et des photographies. L'exposition avait été précédemment organisée dans nombre de villes anglaises entre décembre et mars derniers.

Cette rencontre de deux jours est organisée par le CCME, la Moroccan-British Society et la fondation de la mémoire marocaine en partenariat avec la Bibliothèque nationale et la Banque populaire.

MAP
Le Comité des droits de l'homme de l'ONU s'est inquiété mardi du prochain référendum qui vise à interdire la construction de minarets en Suisse.

Le Comité, composé de 18 experts indépendants, qui examinait le rapport périodique de la Suisse, a posé plusieurs questions au sujet de cette consultation qui doit avoir lieu le 29 novembre prochain, selon un compte-rendu de séance communiqué par l'ONU.

Deux experts du Comité ont interrogé la délégation suisse sur la compatibilité d'un tel référendum avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et l'un d'eux s'est indigné d'une campagne d'"affiches sinistres" pour inciter les électeurs à interdire la construction de minarets.

L'expert de l'ONU faisait allusion à une affiche de la droite populiste qui représente une femme complètement voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets dont la silhouette stylisée évoque des missiles.

La Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif, a jugé la semaine dernière que cette image "attise la haine". Cependant, la décision d'en interdire l'affichage sur le domaine public est de la compétence exclusive des cantons et des communes, a expliqué la délégation suisse.

Les villes suisses sont profondément divisées sur la question, les unes ont interdit le placardage de l'affiche tandis que d'autres se sont abstenues au nom de la liberté d'expression.

Les représentants de la Suisse devant le Comité de l'ONU ont souligné par ailleurs que le gouvernement et les deux chambres du Parlement suisse ont recommandé aux électeurs de se prononcer contre une interdiction des minarets. Ils ont également fait valoir que la loi helvétique ne permet pas d'interdire une telle consultation populaire.

Le Comité des droits de l'homme doit communiquer ses conclusions à la fin de la session, le 30 octobre prochain.

AFP

La ville de Ouarzazate abrite, du 18 au 25 octobre, la quatrième édition du festival national du film amazigh, sous le signe "le film amazigh entre spécificité et continuité".

Le programme de cette manifestation culturelle et artistique, initiée par la section de l'association marocaine de la recherche et de l'échange culturel à Ouarzazate, prévoit la projection de nombre de courts et longs métrages amazighs qui reflètent la richesse de la production amazighe, durant ces dernières années du point de vue quantitatif et qualitatif.

Il s'agit notamment des courts métrages "Salam Damtane" de Mohamed Amine Amraoui, "Tamktit" du réalisateur Ahmed Baidou, "Ayis Inou" (Mon cheval) d'Abdellatif Fadil et "Flash" de Mohamed Agzahou.

Dans la catégorie des longs métrages sont prévus les films "Tamazirt Ouffela" du réalisateur Mohamed Merniche, " Abikès" de mahjoub Ibourka, "Tabrate" de Ali Ait Bouzid et "Id Belâadim" de Said Bahhous.

Cette édition sera ponctuée notamment par des débats autour des films projetés et des ateliers de critique cinématographique à l'Institut spécialisé des métiers du cinéma à Ouarzazate.

Au programme du festival figurent également des visites à la faculté polydisciplinaire de Ouarzazate, qui abritera une rencontre ouverte avec les étudiants des filières cinéma ainsi qu'une rencontre sur "le film amazigh: de la spécificité à la continuité", à la salle des expositions relevant de la municipalité de Ouarzazate.

Les organisateurs de cette manifestation artistique ont également décidé d'associer le public à l'événement en prévoyant la projection des films programmés lors de cette édition sur les places publiques à Kelâat Megouna, devant la Kesbah de Taourirt (à Ouarzazate) et à Tadghast.

Le festival sera couronné par la distribution de prix et par un hommage rendu aux artistes Fatima Joutane et Id Abderahmane Bourhim.

MAP

Le ministre français de l'Immigration, qui a affirmé à plusieurs reprises que ce délit "n'existait pas", reconnaît aujourd'hui qu'une clarification législative est nécessaire : "Nous allons peut-être arrêter un certain nombre de règles du jeu, dont une circulaire", indique-t-il, pour définir "où s'arrête l'action humanitaire".

Le délit de solidarité envers les sans-papiers existe-t-il ou non ? Eric Besson, qui avait affirmé à plusieurs reprises que ce délit "n'existe pas", a reconnu, vendredi 16 octobre, qu'une clarification législative est nécessaire en la matière. Interrogé lors de la matinale de France Inter, le ministre de l'Immigration a déclaré, tout en refusant de parler de "flou législatif", qu'il était en train de discuter "avec des associations pour voir où s'arrête exactement l'action humanitaire". "Nous allons peut-être arrêter un certain nombre de règles du jeu, dont une circulaire", a-t-il ajouté.

"Où s'arrête l'action humanitaire"

Interrogé sur le fait qu'il avait auparavant "promis" qu'une personne qui aidait des sans-papier ne serait jamais inquiétée par la police ni la justice, le ministre a démenti avoir tenu de tels propos :

"Je n'ai pas promis ni juré, j'ai indiqué, et je le redis, que jamais en France, depuis 1945, aucune personne n'a été condamnée pour avoir simplement aidé en urgence une personne étrangère en situation irrégulière. Et ça se confirme : il y a parfois eu des interpellations, il y a même eu des jugements. Mais aucun n'a jamais abouti à une condamnation".

Il a ensuite expliqué que "si vous ne aidez un étranger en situation irrégulière et que vous le recevez trois jours chez vous, vous ne risquez strictement rien". Une affirmation que contredisent les associations. En revanche, a souligné Eric Besson, "si vous le recevez trois ans chez vous en sachant pertinemment qu'il en situation irrégulière, vous êtes passible du désormais fameux article L622-1".

Et de finalement reconnaître que, "entre les deux, il y a une marge de manœuvre que je suis en train d'explorer avec des associations pour voir où s'arrête exactement l'action humanitaire".

Source: Le Nouvel Observateur

Le long-métrage marocain "Casa Negra" de son réalisateur Noureddine Lekhmari a été sélectionné en compétition officielle de la 36ème édition du Festival international du film indépendant de Bruxelles (FIFIB), qui se tiendra du 3 au 8 novembre prochain, apprend-on auprès des organisateurs.

Le film marocain sera en lice avec onze autres long-métrages représentant les cinémas africain, européen et asiatique pour décrocher le prix de la Compétition internationale du festival, a précisé, jeudi, à la MAP, le directeur artistique de cette manifestation cinématographique, M. Salvatore Leocata.

Le choix de "Casa Negra'' en compétition officielle témoigne de la vitalité et de la diversité du cinéma marocain qui s'est désormais fait sa place à travers ses productions et ses grands festivals notamment le Festival international du film de Marrakech et le Festival du cinéma de Tanger, a-t-il ajouté.

Pour preuve, a-t-il affirmé, les fictions marocaines seront programmées sur la future chaîne thématique du cinéma du monde qui verra le jour en Europe à partir de l'année prochaine.

Joint par téléphone, le réalisateur marocain s'est dit satisfait de participer à ce rendez-vous européen, et encore plus de prendre part à la compétition officielle. Il a de même fait savoir que la sortie nationale de son film en Belgique est prévue pour fin novembre prochain.

Le FIFIB, qui vise à mettre en valeur une cinématographie peu connue du public belge, mettra à l'honneur cette année le cinéma égyptien.

Des dizaines de films représentant les dernières nouveautés du cinéma indépendant contemporain notamment indonésien, lituanien, sud coréen, turc ou encore mexicain, seront projetés lors de ce festival qui comprend également deux autres prix qui vont consacrer la meilleure production belge et la meilleure création filmée des sourds.

Outre les projections de films, le festival, qui se veut un lieu de rencontres et d'échanges entre les professionnels du 7ème art des quatre coins du monde, comprend notamment des rencontres et des tables-rondes qui devront débattre de moyens visant à nouer des partenariats et de développer des liens et des collaborations entre cinéastes de différentes nationalités

Source: MAP

C'est une idée un peu folle mais tellement séduisante qu'a décidé de mettre en œuvre lui même Hassan Bouod. Il lance la CCI Maroc France depuis Marseille. Cet entrepreneur du Hallal lance un appel aux MRE de France pour prendre part au challenge.

Hassan Bouod, c'est cet entrepreneur marseillais dont Yabiladi vous avait déjà relaté la « success story » en 2004. Aujourd'hui, il souhaite passer à la vitesse supérieure et lance la Chambre de commerce et d'industrie Maroc-France à Marseille.

Le timing choisi est parfait. En effet Hassan Bouod a profité de la Semaine de la Méditerranée à Marseille pour mettre en action son goût de l'entrepreneuriat et sa volonté de voir les deux rives renforcer leurs liens.

C'est en présence de Fathallah Sijilmassi, ancien Ambassadeur du Maroc en France et actuel directeur général de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, et de Jacques Pfister, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille-Provence, qu'il a donné lundi dernier le coup d'envoi de cette nouvelle aventure baptisée "CCI Maroc-France".

A l'occasion de la troisième édition de Maroc Hexagone, Hassan Bouod, président de la nouvelle association, a précisé que les prochaines étapes seront de transformer cette structure en association d'utilité publique puis d'obtenir l'agrément comme CCI Maroc-France.

Pour en savoir plus sur ce projet Yabiladi a posé quelques questions à l'initiateur lui même.

Interview de Hassan Bouod

Pourquoi une CCI Maroc France ?

Je pense que c'est le moment de se doter d'une structure durable, visible et lisible, dans le domaine économique en France.
Pour se retrouver dans un panel existant c'est un outil institutionnel qui à terme pourra jouer ce rôle. Mais c'est à nous de lui donner les moyens de ses ambitions.

Habituellement les CCI installées à l'étranger font du lobbyisme pour leur propre industrie, pourquoi avoir choisi le partenariat ?

Vous avez raison mais par notre présence dans un pays ami et premier partenaire tel que la France, nous n'avons pas besoin de faire de lobbyisme pour la promotion de l'économie marocaine au quotidien.

Mais elle a besoin de capitaliser les premières et petites initiatives par leurs diversités économiques et sectorielles pour les faire aboutir, réaliser, orienter à temps...

Quelles seront les missions de la CCI? Vers quel public? Avec quels moyens ?

Elle aura pour principales missions de recenser les bons produits du partenaire, les recettes qui marchent, les experts dans leurs métiers, les intégrer dans notre offre et développer des nouveaux produits adaptés aux opportunités d'investissements et commerciales.
Nous avons pour vocation de nous adresser à un public cible fait de celles et ceux qui ont besoin d'être écoutés, entendus, convaincus. Et en grande partie ceci sera destiné aux marocains résidents en France

D'autre part, nous assurons une présence dans les manifestations, salons, conférences à valeur ajoutée et en même temps nous voulons consolider nos moyens, nos ressources, entre adhésion et appuis des autorités marocaines et sponsoring divers.

Donc cette CCI est une sorte de super VRP du Maroc ?

Avec notre modeste volonté, avec l'aide de notre permanence et de nos délégués dans les grandes villes de France et notre présence dans les manifestations, nous souhaitons asseoir et accomplir la mission de VRP en permanence et dans la proximité avec un service que j'appelle «du lendemain».

J'ai tiré des leçons sur le lendemain d'une promotion économique Marocaine en France des petites et moyennes entreprises. Et les marocains de France de deuxième et troisième génération continuent à chercher des informations et veulent un service à leur dimension et à leur porté.

J'espère vivement que nous réussissons notre mission.

Vous êtes vous inspiré de l'expérience des CRI ?

Nous, notre souhait c'est de travailler dans notre champ de rayonnement de promotion et de repérer des projets. Et cela c'est en France que nous devons le faire.

C'est pour mieux orienter les porteurs de projets que nous avons besoin de structure de proximité qui pourra les prendre en charge. Et les CRI seront parmi des acteurs de premier rang. D'ailleurs le CRI de Casablanca a participé à notre Assemblée et il fait parti du comité de gouvernance. Nous passerons certainement le relai aux CRI une foi que nous aurons identifié les projets. 
Quelles actions ciblées à destination de MRE seront mises en place? Et avec quels objectifs ?

Nous devrons d'abord identifier et désigner les délégués et leurs adjoints qui représenteront la Chambre dans les différentes villes. Ensuite nous commencerons à identifier les acteurs du monde économique et entrepreneurial. Nous organiserons également des manifestations, des rencontres ciblées pour promouvoir notre existence.

Et j'espère avoir l'adhésion des MRE pour ce projet d'intérêt général. Je souhaite la participation de celles et ceux qui ont la bonne volonté et un esprit de solidarité et d'aide afin de construire cette chambre sur de bonnes bases.

Source: Yabiladi

Le long-métrage marocain "Casa Negra" de son réalisateur Noureddine Lekhmari a été sélectionné en compétition officielle de la 36ème édition du Festival international du film indépendant de Bruxelles (FIFIB), qui se tiendra du 3 au 8 novembre prochain, apprend-on auprès des organisateurs.

Le film marocain sera en lice avec onze autres long-métrages représentant les cinémas africain, européen et asiatique pour décrocher le prix de la Compétition internationale du festival, a précisé, jeudi, à la MAP, le directeur artistique de cette manifestation cinématographique, M. Salvatore Leocata.

Le choix de "Casa Negra'' en compétition officielle témoigne de la vitalité et de la diversité du cinéma marocain qui s'est désormais fait sa place à travers ses productions et ses grands festivals notamment le Festival international du film de Marrakech et le Festival du cinéma de Tanger, a-t-il ajouté.

Pour preuve, a-t-il affirmé, les fictions marocaines seront programmées sur la future chaîne thématique du cinéma du monde qui verra le jour en Europe à partir de l'année prochaine.

Joint par téléphone, le réalisateur marocain s'est dit satisfait de participer à ce rendez-vous européen, et encore plus de prendre part à la compétition officielle. Il a de même fait savoir que la sortie nationale de son film en Belgique est prévue pour fin novembre prochain.

Le FIFIB, qui vise à mettre en valeur une cinématographie peu connue du public belge, mettra à l'honneur cette année le cinéma égyptien.

Des dizaines de films représentant les dernières nouveautés du cinéma indépendant contemporain notamment indonésien, lituanien, sud coréen, turc ou encore mexicain, seront projetés lors de ce festival qui comprend également deux autres prix qui vont consacrer la meilleure production belge et la meilleure création filmée des sourds.

Outre les projections de films, le festival, qui se veut un lieu de rencontres et d'échanges entre les professionnels du 7ème art des quatre coins du monde, comprend notamment des rencontres et des tables-rondes qui devront débattre de moyens visant à nouer des partenariats et de développer des liens et des collaborations entre cinéastes de différentes nationalités.

MAP
Le multilinguisme et le dialogue entre les civilisations constituent deux concepts représentatifs des Nations unies et des valeurs de diversité et de tolérance pour lesquelles le Maroc œuvre inlassablement, a affirmé, jeudi à New York, Amine Chabi de la Mission permanente du Maroc auprès de l'ONU.

"Notre souhait est de voir le département de l'information (ndlr, de l'ONU) jouer un rôle accru de promotion des diverses initiatives prises pour consacrer le dialogue entre les religions et les civilisations", a dit le diplomate devant la quatrième commission de l'Assemblée générale qui examinait la question de l'Information.

Le Maroc, a-t-il poursuivi, "prend note des efforts du Groupe de communications des Nations unies afin de formuler des lignes directrices et des procédures opérationnelles standardisées pour la communication en cas de crise".

La question du multilinguisme est une dimension essentielle du travail des Nations unies, à laquelle le Maroc est attaché, a-t-il dit, regrettant que la parité linguistique, revendiquée à juste titre et à maintes reprises par les Etats membres, "n'est pas une réalité".

"Nous sommes confiants que le département de l'information redoublera ses efforts pour promouvoir le multilinguisme et asseoir les jalons durables d'une communication efficace dans les 6 langues officielles de l'Organisation", a-t-il fait observer.

Il a, par ailleurs, souligné le rôle important des 63 centres d'information des Nations unies disséminés, de par le monde, et investis d'une mission cruciale : "informer localement sur ce qui se déroule globalement".

Dans ce contexte, a-t-il indiqué, le centre d'information des Nations unies (CINU) de Rabat, l'un des plus anciens d'Afrique, créé en décembre 1962, participe activement à l'information du public marocain sur les activités onusiennes.

A cet effet, le CINU avait organisé avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, l'Etat-Major général des Forces Armées Royales (FAR), le 17 mars 2009, un séminaire sur la contribution du Maroc aux opérations de maintien de la paix, à l'occasion du 60ème anniversaire des opérations de maintien de la paix des Nations unies, a-t-il rappelé.

Le Centre poursuit également son partenariat fructueux avec de nombreuses institutions universitaires marocaines sur des thèmes tels que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), les changements climatiques, et autres thématiques d'intérêt, a ajouté M. Chabi.

Après avoir souligné la mission fondamentale dont est investi le département de l'information, en tant que voix des Nations unies, il a noté que les défis attenants à cette mission sont considérables et ne sauraient être relevés sans l'appui politique, moral et financier des Etats.

"Plus que jamais, notre objectif commun est de rendre les Nations unies plus accessible et proche des peuples du monde", a-t-il conclu.

MAP
Alors que le gouvernement Berlusconi a renforcé son arsenal anti-immigration, les entreprises de la riche région du nord-est de l'Italie ont fortement besoin des immigrés dont l'intégration n'est cependant pas toujours facile dans ce bastion de la Ligue du Nord.

"Les emplois qu'occupent les immigrés, nos jeunes ne veulent plus les faire. Ils connaissent Dante mais ils ne sont plus capables de souder", soupire Mario Cortella, patron de Kristallux, une PME fabriquant des accessoires de salle de bain près de Padoue.

Les "extra-communautaires", comme on les appelle ici, ont grandement contribué au boom économique de la région. "Au début, nous considérions l'immigration comme un problème puis nous avons commencé à penser que c'était une opportunité et aujourd'hui, c'est une nécessité", souligne M. Cortella.

Dans la province de Padoue, les immigrés, qui représentaient 2% de la population en 2000, sont près de 15% actuellement. Au niveau national, ils sont officiellement 3,89 millions, soit 6,5% de la population, et vivent à 60% dans le nord.

Dans l'usine Kristallux, Senaj Enver, Albanais, soude des porte-serviettes.

"Mon histoire est celle de tous les immigrés. Je me suis échappé d'Albanie pour fuir le régime en 1993 afin d'avoir une vie meilleure. Je suis arrivé en zodiac" avec des passeurs. "Au début cela a été vraiment dur" mais "désormais, je me sens comme un Italien, j'ai acheté une maison", raconte-t-il.

Une loi, adoptée cet été, transforme l'immigration clandestine en délit, fait planer une épée de Damoclès au-dessus des travailleurs immigrés, plus touchés que les autres par les licenciements en cette période de crise.

"Avec cette loi, qui fait de l'étranger clandestin un criminel, s'il perd son travail, il devra partir après quelques mois. On parle pourtant de gens qui sont là depuis des années, qui ont des enfants à l'école", dénonce Said Nejjari, délégué syndical CGIL d'origine marocaine dans une aciérie de Vérone.

"C'est un problème très délicat", souligne M. Cortella qui fait "tout son possible" pour ne pas licencier ses salariés immigrés malgré la crise, afin d'éviter leur expulsion.

L'économie du nord-est aurait du mal à tourner sans ces immigrés et les entreprises ont mis en place des formations, des cours de langue, des aides au logement, afin "qu'ils ne soient pas considérés seulement comme des travailleurs qui une fois effectuées leurs 8 heures doivent disparaître", explique M. Cortella.

Leur intégration, pourtant, n'est pas toujours aisée dans ce bastion de la Ligue du Nord, parti populiste allié à Silvio Berlusconi, coutumier des initiatives visant les immigrés. Fin 2007, à Padoue, une ancienne vice-ministre de la Ligue avait suscité la polémique en promenant un porc sur le terrain d'une future mosquée.

Le débat se cristallise souvent sur la religion dans cette région très catholique et conservatrice.

"Nous sommes dans un Etat laïc où à certaines heures, les cloches ne sonnent pas, pour ne pas déranger. Imaginez s'il y avait le muezzin (l'appel à la prière) cinq fois par jour, ici ce n'est pas possible", estime le maire Ligue du Nord de Vérone, Flavio Tosi, qui a un tableau du pape Benoît XVI derrière son bureau.

Said Nejjari estime avoir le droit de ne pas "oublier ses racines". "L'intégration, cela se fait à deux. Ils disent que les immigrés sont fermés, moi je dis que ce sont les Italiens qui sont fermés", juge-t-il, se disant "déçu que l'Italie qui a envoyé beaucoup de main-d'oeuvre à l'étranger ne soit pas plus sensible aux problèmes des immigrés".

AFP

Une exposition et un colloque international célèbrent à Rabat l'histoire de l'immigration marocaine en Grande Bretagne

Vendredi 16 Octobre à 19h00,

Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, Rabat

 

Installée à Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat, l'exposition itinérante «Mémoires marocaines en Grande Bretagne» sera ouverte au public à partir du samedi 16 octobre jusqu'au lundi 26 octobre 2009. Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette exposition itinérante en est à sa deuxième étape marocaine. Présentée à Tanger du 7 au 28 septembre 2009, cette exposition sera visible à Essaouira, du 28 octobre au 10 novembre, dans le cadre du festival des Andalousies Atlantiques, à Dar Souiri.

 

Cette exposition est l'aboutissement d'un projet porté par l'association Moroccan Memories Foundation, piloté par Mme Myriam Cherti, commissaire de l'exposition et chercheur en sciences sociales à l'université de Sussex, et soutenu activement par le CCME.

 

L'exposition explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre un héritage commun qui trouve ses racines au XIXème siècle. Elle a été présentée au Royaume-Uni de décembre 2008 à mars 2009, d'abord à la prestigieuse British Library de Londres, puis dans 5 grandes villes (St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh).

 

En marge de cet événement, aura lieu à Rabat, vendredi 16 et samedi 17 octobre, un colloque international intitulé « Maroc - Grande Bretagne : histoire partagée, héritage et avenir », en présence de M. Driss El Yazami Président du CCME, M. Abdelkrim Bennani vice-président délégué de la Moroccan British Society, et M. Driss Khrouz Directeur de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc. Participeront également au colloque international des historiens, des chercheurs et plusieurs invités marocains et britanniques (pour le programme complet : www.ccme.org.ma).

 

Pour toute information :

 

Ahmed Siraj, Tél : + 212 (0) 537 566 633; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Exposition ouverte au public du 17 au 26 octobre 2009 à la Bibliothèque Nationale du royaume du Maroc, Avenue Ibn Khaldoun, Agdal - Rabat

Horaires d'ouverture : Lundi - Vendredi 09h00 à 18h30 (le samedi jusqu'à 13h00)



Télécharger le programme

Les députés auraient souhaité une condamnation sans nuance du port du voile intégral par les institutions représentatives de l'islam de France. Ils ont entendu un avis plus nuancé.

Reçus mercredi 14 octobre par la mission parlementaire qui planche depuis juillet sur le sujet, les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont développé un exposé tentant de ménager à la fois le "vivre ensemble" républicain, les femmes voilées et la liberté individuelle. Ils ont aussi redit leur opposition à une loi d'interdiction, jugée "contre-productive et inapplicable" et se sont inquiétés de la "stigmatisation de toute une religion" depuis l'ouverture de ce débat.

Fruit d'un compromis à même de satisfaire les différentes sensibilités représentées au sein de cette instance, le texte laborieusement préparé ces derniers jours se garde donc de "légitimer ou non le port du voile intégral" et "d'incriminer celles qui le portent".

Le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, a certes déclaré : " Se basant sur l'avis de la grande majorité des théologiens musulmans, le CFCM considère que le port du voile intégral n'est pas une prescription religieuse." Mais il a immédiatement ajouté qu'il s'agissait bien "d'une pratique religieuse basée sur un avis minoritaire ".

Une nuance destinée à ne pas disqualifier une partie, fût-elle marginale, des fidèles se réclamant de l'islam en France. Une manière aussi de dire que s'ils ne partagent pas cette lecture de l'islam et " oeuvrent à la faire régresser", il ne leur revient pas de la condamner.

Cette position "inconfortable" s'explique notamment par l'attitude d'une partie de la communauté musulmane, qui, inquiète d'une nouvelle "stigmatisation", se solidarise avec les femmes portant le niqab.

Certains députés ont mesuré l'embarras : "Il y a quelque chose de timoré dans votre attitude qui me gêne, leur a lancé le député (PS) Jean Glavany. Qu'est-ce qui vous empêche de qualifier ces dérives de fondamentalistes et intégristes ?" "Vous devez condamner ceux qui refusent le vivre ensemble, dire qu'il s'agit de dérives sectaires, d'intégrisme, sinon vous ne nous aidez pas", a aussi insisté Bérangère Poletti (UMP).

En réponse, les membres du CFCM sont allés aussi loin qu'ils le pouvaient dans la critique du courant littéraliste incarné par les femmes en niqab. "C'est une pratique extrême qui ne permet pas de vivre une vie sociale normale et nous ne souhaitons pas qu'elle s'installe sur le territoire national", a indiqué M. Moussaoui, employant même le mot "intégriste" après deux heures de débat et face à l'insistance des députés. "Le voile intégral est incompatible avec le contexte français et le vivre ensemble", a aussi dit Anouar Kbibech, représentant le Rassemblement des musulmans de France au sein du CFCM. "Une fois qu'on aura dit qu'il s'agit d'une pratique intégriste, extrémiste, est-ce qu'on aura réglé le problème ? Peut-on trancher un débat sur la lecture de l'islam par une loi ?", s'est pour sa part interrogé Fouad Alaoui, représentant l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

"Dialogue et pédagogie"

Les responsables musulmans ont appelé ces femmes à prendre en compte "la perception de cette pratique par le reste de la société" et à "dévoiler leur visage lorsque la sécurité l'exige". Ils ont mis en avant le "dialogue et la pédagogie" pour "cantonner ce phénomène marginal". "Quand les imams dans nos mosquées promeuvent un islam apaisé, nous aidons à résoudre le problème", a affirmé Chems-Eddine Hafiz, représentant la Grande Mosquée de Paris au sein du conseil.

Les responsables musulmans ont surtout profité de cette audition pour promouvoir la lutte contre l'islamophobie. Ils ont demandé au Parlement de "dresser un état des lieux sur la montée de l'islamophobie" et de proposer des solutions pour lutter contre ce phénomène. "S'il y a combat contre les pratiques radicales, il faut aussi en contrepartie un combat contre l'islamophobie", a indiqué M. Moussaoui. Une proposition que le président de la mission, André Gerin, a reprise au vol, indiquant que ce sujet ferait partie des " préconisations" finales de la mission. La mission devait se rendre jeudi 15 octobre à Lyon ; elle sera en novembre à Marseille et à Bruxelles. Les députés n'ont toujours pas eu l'occasion de rencontrer des femmes portant le voile intégral.

Source : Le Monde

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), organe représentatif des musulmans de France, Mohammed Moussaoui, a réclamé que l'on fasse "confiance" à la communauté musulmane plutôt que d'interdire le port du voile intégral, lors d'une audition au Parlement.

Une mission parlementaire sur le port de la burqa ou du niqab a été créée fin juin pour enquêter sur ce phénomène marginal mais qui suscite des inquiétudes en France. Elle rendra son rapport fin janvier.

Le CFCM "prône le dialogue et la pédagogie" sur cette question, a déclaré M. Moussaoui, demandant la "confiance dans les valeurs qui animent les musulmans de France".

Selon lui, les imams de France "travaillent à faire régresser cette pratique marginale". Une loi interdisant le voile intégral serait "contre-productive et inapplicable", a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs estimé que l'ouverture de ce débat avait suscité un sentiment d'injustice dans la communauté musulmane française, et a souhaité une commission parlementaire pour "dresser le tableau de la montée de l'islamophobie en France, de la multiplication de ces actes qui menacent la cohésion nationale".

Il a cité notamment les cas de profanations de cimetières militaires musulmans, dont les auteurs n'ont pas été retrouvés.

La question du voile intégral a relancé les polémiques dans un pays très soucieux de la laïcité, et qui a fait interdire par la loi en 2004 le port du foulard islamique à l'école.

Dans un discours devant les parlementaires en juin, le président Nicolas Sarkozy avait déclaré que la burqa n'était "pas la bienvenue sur le territoire de la République".

AFP

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, considère que le dialogue et la pédagogie sont plus efficaces qu'une loi pour contrer le voile intégral.

Auditionné mercredi par la mission parlementaire chargée d'étudier cette question, M. Moussaoui a par ailleurs insisté sur la nécessité de lutter contre l'islamophobie en France.

Entouré de plusieurs membres du bureau exécutif du CFCM, Mohammed Moussaoui a expliqué que le port du voile intégral "n'est pas une prescription religieuse mais une pratique basée sur un avis minoritaire".

Le CFCM, a-t-il ajouté, considère que "pour assurer un meilleur +vivre ensemble+ il est impératif que chacun prenne en compte la perception de cette pratique par le reste de la société, et également que chacun reconnaisse le droit à la différence". Il juge légitime de demander à une femme de montrer son visage pour contrôler son identité, pour que le banquier ou l'institutrice la reconnaisse, mais il voit dans ce désir d'interdire le voile "un risque d'instrumentalisation de l'islam (...) de stigmatisation de toute une religion".

L'ouverture de ce débat, insiste-t-il, a fait naître un sentiment d'injustice dans la communauté musulmane et il souhaite la mise en place d'une mission ou d'une commission parlementaire pour "dresser le tableau de la montée de l'islamophobie en France, de la multiplication de ces actes qui menacent la cohésion nationale". Il s'est étonné par exemple que les auteurs de profanations de cimetières militaires musulmans n'aient pas été retrouvés.

Le CFCM "prône le dialogue et la pédagogie", a-t-il ajouté, demandant d'avoir "confiance dans les valeurs qui animent les musulmans de France".

Les parlementaires ont demandé si la pédagogie était bien suffisante pour contrer la pratique du voile intégral et ont insisté pour que le CFCM la condamne plus vigoureusement.

Mohammed Moussaoui a répondu que les imams de France "travaillent à faire régresser cette pratique marginale". Pour lui, une loi interdisant le voile intégral serait "contre-productive et inapplicable".

La commission parlementaire a ensuite entendu Denys de Béchillon, professeur de droit public à l'université de Pau qui a expliqué combien il serait difficile de légiférer sur la question, que ce soit au nom de la laïcité, de l'odre public ou de la dignité de la personne humaine. "Nous n'avons, a-t-il résumé, ni les outils (juridiques) ni la culture politique pour interdire le voile sur le territoire national".

La mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral sur le territoire national, présidée par le député du Rhône André Gerin (PCF), doit encore procéder à une dizaine d'auditions et rendra son rapport fin janvier 2010.

Source: Le Monde

Les enfants de migrants ont, dans de nombreux pays d'Europe, moins de chances sur le marché du travail que les jeunes dont au moins un parent est né dans le pays. C'est ce que dénonce un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). L'organisation a comparé les perspectives professionnelles des enfants de migrants de 16 pays membres de l'organisation. Les cartes de cette "deuxième génération" sur le marché de l'emploi sont moins favorables que celles de leurs collègues sans ascendance étrangère dans la plupart des pays européens. La Suisse constitue une exception, d'après les auteurs de l'étude. En Autriche et en Allemagne, ces enfants de migrants ont à l'inverse de moins bonnes chances, alors même qu'ils ont le même niveau de compétences et de développement. Les personnes faiblement qualifiées sont cependant sur-représentées parmi les enfants de migrants. Le rapport montre également une situation semblable au Luxembourg, au Danemark, aux Pays-Bas et en Belgique. (NLE)

Source : BELGA

Quatre productions marocaines ont été sélectionnées pour être projetées au 20-ème Festival du Film arabe de Fameck (Nord-Est de la France) qui se tient jusqu'au 18 octobre.

Il s'agit de "Amours voilées" de Aziz Salmy, "Casanegra" (Noureddine Lakhmari), "Tu te souviens d'Adil" (Mohamed Zineddaine) et "Number one" de Zakia Tahri.

Initié par la Cité sociale de Fameck en partenariat avec la Ligue de l'enseignement/Fédération des œuvres laïques de Moselle, ce festival se propose de faire connaître la culture des pays arabes à travers notamment leur cinéma, des conférences, des expositions et des spectacles.

Avec plus de 420 films projetés depuis sa création, le Festival du Film arabe de Fameck est un des événements culturels le plus représentatif de la richesse cinématographique des pays et auteurs arabes en France.

Vitrine de la culture arabe, cette manifestation à laquelle prennent part également l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie, la Jordanie, l'Irak, la Syrie, le Liban et la Palestine, sera sanctionnée par les Prix du Public, de la Jeunesse et de la Presse.

Le programme comporte aussi un concert de la chanteuse marocaine de musique andalouse Amina Alaoui.

Il convient de rappeler que le Prix de la Jeunesse de la précédente édition a été décerné au film "Française" de la Marocaine Souad El-Bouhati, avec mention spéciale au film marocain "Tissée de main d'étoffe" d'Omar Chraïbi.

Une mention spéciale a été aussi attribuée aux films "Où vas-tu Moshé ?" de Hassan Benjelloun et "Islamour" de Saâd Chraïbi pour leur qualité artistique et leur importance historique et humaine.

Source: MAP

Plus de 80 pc des immigrés Marocains établis dans la Communauté autonome de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont moins de 40 ans, selon des statistiques du gouvernement catalan.

La moyenne d'âge de ce collectif, estimé à 225.244 personnes résidant d'une manière légale en Catalogne, est de 27 ans, quinze fois en dessus de la moyenne des Espagnols, indique le secrétariat chargé de l'immigration au gouvernement catalan dans son dernier bulletin intitulé "l'immigration en chiffres".

Les immigrés marocains, qui constituent la première communauté étrangère dans cette région d'Espagne, représentent 19 pc du collectif étranger établi en Catalogne et 3 pc de la population locale, ajoute la même source, précisant que 14,7 pc de ces immigrés étaient nés en Espagne.

Le bulletin note également que la majorité des membres du collectif marocain installé dans cette région disposent du permis de séjour ou de travail.

S'agissant du volet de l'enseignement, la même source signale que 38.490 élèves marocains ont été inscrits dans les différents centres d'enseignement catalans pour l'année scolaire 2008-2009, soit 3,5 pc du total des élèves.

Toutefois, le taux de chômage parmi les Marocains établis en Catalogne a atteint 44 pc contre 30,5 pc pour l'ensemble du collectif étranger installé dans cette région à cause de la crise économique et financière qui frappe de plein fouet l'Espagne, selon les résultats d'un sondage rendus publics récemment.

Le chômage touche les hommes plus que les femmes et les immigrés dont l'âge varie entre 30 et 39 ans, selon l'enquête.

Source: MAP

Alors que le gouvernement Berlusconi a renforcé son arsenal anti-immigration, les entreprises de la riche région du nord-est de l'Italie ont fortement besoin des immigrés dont l'intégration n'est cependant pas toujours facile dans ce bastion de la Ligue du Nord.

"Les emplois qu'occupent les immigrés, nos jeunes ne veulent plus les faire. Ils connaissent Dante mais ils ne sont plus capables de souder", soupire Mario Cortella, patron de Kristallux, une PME fabriquant des accessoires de salle de bain près de Padoue.

Les "extra-communautaires", comme on les appelle ici, ont grandement contribué au boom économique de la région. "Au début, nous considérions l'immigration comme un problème puis nous avons commencé à penser que c'était une opportunité et aujourd'hui, c'est une nécessité", souligne M. Cortella.

Dans la province de Padoue, les immigrés, qui représentaient 2% de la population en 2000, sont près de 15% actuellement. Au niveau national, ils sont officiellement 3,89 millions, soit 6,5% de la population, et vivent à 60% dans le nord.

Dans l'usine Kristallux, Senaj Enver, Albanais, soude des porte-serviettes.

"Mon histoire est celle de tous les immigrés. Je me suis échappé d'Albanie pour fuir le régime en 1993 afin d'avoir une vie meilleure. Je suis arrivé en zodiac" avec des passeurs. "Au début cela a été vraiment dur" mais "désormais, je me sens comme un Italien, j'ai acheté une maison", raconte-t-il.

Une loi, adoptée cet été, transforme l'immigration clandestine en délit, fait planer une épée de Damoclès au-dessus des travailleurs immigrés, plus touchés que les autres par les licenciements en cette période de crise.

"Avec cette loi, qui fait de l'étranger clandestin un criminel, s'il perd son travail, il devra partir après quelques mois. On parle pourtant de gens qui sont là depuis des années, qui ont des enfants à l'école", dénonce Said Nejjari, délégué syndical CGIL d'origine marocaine dans une aciérie de Vérone.

"C'est un problème très délicat", souligne M. Cortella qui fait "tout son possible" pour ne pas licencier ses salariés immigrés malgré la crise, afin d'éviter leur expulsion.

L'économie du nord-est aurait du mal à tourner sans ces immigrés et les entreprises ont mis en place des formations, des cours de langue, des aides au logement, afin "qu'ils ne soient pas considérés seulement comme des travailleurs qui une fois effectuées leurs 8 heures doivent disparaître", explique M. Cortella.

Leur intégration, pourtant, n'est pas toujours aisée dans ce bastion de la Ligue du Nord, parti populiste allié à Silvio Berlusconi, coutumier des initiatives visant les immigrés. Fin 2007, à Padoue, une ancienne vice-ministre de la Ligue avait suscité la polémique en promenant un porc sur le terrain d'une future mosquée.

Le débat se cristallise souvent sur la religion dans cette région très catholique et conservatrice.

"Nous sommes dans un Etat laïc où à certaines heures, les cloches ne sonnent pas, pour ne pas déranger. Imaginez s'il y avait le muezzin (l'appel à la prière) cinq fois par jour, ici ce n'est pas possible", estime le maire Ligue du Nord de Vérone, Flavio Tosi, qui a un tableau du pape Benoît XVI derrière son bureau.

Said Nejjari estime avoir le droit de ne pas "oublier ses racines". "L'intégration, cela se fait à deux. Ils disent que les immigrés sont fermés, moi je dis que ce sont les Italiens qui sont fermés", juge-t-il, se disant "déçu que l'Italie qui a envoyé beaucoup de main-d'oeuvre à l'étranger ne soit pas plus sensible aux problèmes des immigrés".

Source: Le Monde

Le Maroc sera présent en force à la 4ème édition du Salon littéraire arabe de Bruxelles, du 23 au 25 octobre, avec la participation d'une pléiade d'écrivains, poètes et musiciens marocains de renom, apprend-on auprès des organisateurs.

Placée cette année sous le signe "Du côté de chez Wallada", cette manifestation culturelle s'érige en un espace d'expression, de partage et d'échange entre écrivains et poètes arabes et européens autour du personnage de Wallada qui incarne l'idéal féminin insécable de l'action poétique et hante, depuis toujours, la culture arabe.

Pour le poète marocain et directeur du Salon, Taha Adnan, cette édition vient renforcer la présence marocaine sur la scène culturelle arabe et internationale et constitue une consécration de la richesse de cette capitale multiculturelle qu'est Bruxelles.

Siham Bouhlal, Mohamed Miloud Gharrafi, Jamal Boudouma et Allal Bourqia sont, entre autres, les femmes et hommes de lettres marocains qui animeront les débats aux côtés de leurs pairs arabes et européens, a-t-il précisé.

Le Salon, organisé à l'initiative du Centre culturel arabe en collaboration avec la Maison internationale de la poésie, rend hommage à la fille du dernier calife omeyyade dans le Royaume de Cordoue, et partant à la gente féminine qui a réussi à faire entendre sa voix.

Plus qu'une princesse, Wallada Bint Al Moustakfi était, et reste, l'expression d'une poésie féminine andalouse. De mère grecque, elle est le symbole manifeste d'une Andalousie métisse.

Au menu de cette 4ème édition, figurent notamment des soirées de lecture poétique en arabe, français et anglais, une exposition d'arts plastiques, des soirées musicales, une pièce théâtrale en plus de rencontres-débats autour de la princesse-poétesse Wallada.

Outre le Maroc, plusieurs pays seront représentés lors de cette manifestation parmi lesquels, l'Irak, la Syrie, l'Algérie, la Tunisie, la France, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie.

Source: MAP

Les Flamands connaissent-il la littérature marocaine? Cet automne, des auteurs marocains et flamands se tendent la main. En octobre, Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost seront accueillis à Casablanca et Rabat, où ils rencontreront leurs collègues écrivains Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika. En novembre, ils poursuivront leurs débats à Bruxelles et Anvers.


Programme de la Caravane :

Casablanca (accès gratuit aux rencontres)
20 octobre 2009
10h30 : Lancement des cours de néerlandais
15h00 : Rencontres d'écrivains
Lieu : Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben M'sik. Hay El Baraka, B.P. 7951, Moulay Rachid, Ben M'sik, Casablanca, Tel: (+212) 5 22 70 50 96 / 6 79 82 68 08 
21 octobre 2009
18:30: Autoportrait d'un autre
Lieu : Auditorium de l'ONA, Twin Center, Bd Zerktouni, Casablanca
Informations : Villa des Arts de Casablanca (+212) 5 22 29 50 87/94 

Rabat (accès gratuit aux rencontres)
22 octobre 2009 à la Villa des Arts
18h30 : Autoportrait d'un autre
Lieu : Villa des Arts de Rabat, 10 rue Beni Mellal, angle Av Mohammed V Hassan,
Tel: (+212) 5 37 66 85 79 à 82 
23 octobre 2009
18h30 : D'un côté, de l'autre côté
Lieu : Bibliothèque nationale, Av Ibn Khaldoun, Agdal, Rabat. Tel: (+212) 5 37 77 18 90

Anvers
13 novembre 2009 Zuiderpershuis
20h30 : Autoportrait d'un autre
Lieu : Zuiderpershuis, Waalse Kaai 14, Anvers. Tel: (+32) 3 248 01 00 
Entrée : 6€ (prévente), 9€ (caisse)

Bruxelles
14 novembre 2009
20h00 : Autoportrait d'un autre
Lieu : Passa Porta, Rue Antoine Dansaertstraat 46, 1000 Bruxelles
Entrée : 5€ / 4€ (tarif de réduction)
Tel: (+32) 2 223 68 32 
15 novembre 2009
11h00 : D'un côté, de l'autre côté
Même lieu et mêmes tarifs.



Le Maroc sera présent en force à la 4ème édition du Salon littéraire arabe de Bruxelles, du 23 au 25 octobre, avec la participation d'une pléiade d'écrivains, poètes et musiciens marocains de renom, apprend-on auprès des organisateurs.

Placée cette année sous le signe "Du côté de chez Wallada", cette manifestation culturelle s'érige en un espace d'expression, de partage et d'échange entre écrivains et poètes arabes et européens autour du personnage de Wallada qui incarne l'idéal féminin insécable de l'action poétique et hante, depuis toujours, la culture arabe.

Pour le poète marocain et directeur du Salon, Taha Adnan, cette édition vient renforcer la présence marocaine sur la scène culturelle arabe et internationale et constitue une consécration de la richesse de cette capitale multiculturelle qu'est Bruxelles.

Siham Bouhlal, Mohamed Miloud Gharrafi, Jamal Boudouma et Allal Bourqia sont, entre autres, les femmes et hommes de lettres marocains qui animeront les débats aux côtés de leurs pairs arabes et européens, a-t-il précisé.

Le Salon, organisé à l'initiative du Centre culturel arabe en collaboration avec la Maison internationale de la poésie, rend hommage à la fille du dernier calife omeyyade dans le Royaume de Cordoue, et partant à la gente féminine qui a réussi à faire entendre sa voix.

Plus qu'une princesse, Wallada Bint Al Moustakfi était, et reste, l'expression d'une poésie féminine andalouse. De mère grecque, elle est le symbole manifeste d'une Andalousie métisse.

Au menu de cette 4ème édition, figurent notamment des soirées de lecture poétique en arabe, français et anglais, une exposition d'arts plastiques, des soirées musicales, une pièce théâtrale en plus de rencontres-débats autour de la princesse-poétesse Wallada.

Outre le Maroc, plusieurs pays seront représentés lors de cette manifestation parmi lesquels, l'Irak, la Syrie, l'Algérie, la Tunisie, la France, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie.

MAP
Plus de 80 % des immigrés Marocains établis dans la Communauté autonome de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont moins de 40 ans, selon des statistiques du gouvernement catalan.

La moyenne d'âge de ce collectif, estimé à 225.244 personnes résidant d'une manière légale en Catalogne, est de 27 ans, quinze fois en dessus de la moyenne des Espagnols, indique le secrétariat chargé de l'immigration au gouvernement catalan dans son dernier bulletin intitulé "l'immigration en chiffres".

Les immigrés marocains, qui constituent la première communauté étrangère dans cette région d'Espagne, représentent 19 % du collectif étranger établi en Catalogne et 3 % de la population locale, ajoute la même source, précisant que 14,7 % de ces immigrés étaient nés en Espagne.

Le bulletin note également que la majorité des membres du collectif marocain installé dans cette région disposent du permis de séjour ou de travail.

S'agissant du volet de l'enseignement, la même source signale que 38.490 élèves marocains ont été inscrits dans les différents centres d'enseignement catalans pour l'année scolaire 2008-2009, soit 3,5 % du total des élèves.

Toutefois, le taux de chômage parmi les Marocains établis en Catalogne a atteint 44 % contre 30,5 % pour l'ensemble du collectif étranger installé dans cette région à cause de la crise économique et financière qui frappe de plein fouet l'Espagne, selon les résultats d'un sondage rendus publics récemment.

Le chômage touche les hommes plus que les femmes et les immigrés dont l'âge varie entre 30 et 39 ans, selon l'enquête.

MAP
Rien n'empêche les joueurs de nationalité marocaine de participer aux matches du championnat libyen, a indiqué le président de la Fédération libyenne de football, Salah El Arabi.

M. El Arabi a indiqué, dans une déclaration publiée mercredi par le journal électronique "Libya Al Yaoum", que cette participation est "jusqu'à présent légale et autorisée".

Une correspondance a été adressée aux antennes régionales et aux commissions de la Fédération libyenne autorisant les joueurs marocains à participer au championnat, a-t-il ajouté précisant que la Fédération libyenne n'a reçu aucune correspondance sur ce sujet de la part du Comité populaire général (gouvernement).

Le responsable libyen répondait à une question sur les "rumeurs" selon lesquelles la participation des joueurs de nationalité marocaine au championnat libyen serait "illégale".

MAP
Les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc dans différents secteurs d'activité et les projets d'infrastructure lancés par le Royaume lors des dernières années ont été exposés, mercredi à Porto (300 KM au nord de Lisbonne), dans le cadre d'un séminaire organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie luso-marocaine (CCILM).

Lors de cette rencontre tenue sous le thème "Le marché marocain: une plate-forme pour l'externalisation de la croissance des entreprises portugaises", les différents intervenants ont mis en exergue le dynamisme de l'économie marocaine, les réformes socio-économiques entreprises par le Royaume ainsi que ses atouts en matière d'investissement.

Dans une allocution lue en son nom devant une centaine d'hommes d'affaires de Porto et du nord du Portugal, l'ambassadeur du Royaume à Lisbonne, Mme Karima Benyaich s'est félicitée de la tenue de ce séminaire, ajoutant que l'excellence des relations entre le Maroc et le Portugal ouvre les perspectives "à une nouvelle étape qualitative dans le développement de nos relations économiques".

Ce séminaire "nous offre l'immense privilège d'échanger et de prospecter les moyens à même de renforcer davantage notre partenariat économique et notre communauté de destin", a dit Mme Benyaich, ajoutant que le Royaume se présente aujourd'hui comme une "solide plateforme" pour le développement des entreprises portugaises.

Grâce à la politique volontariste conduite par SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a multiplié les réformes économiques et sociales, développé considérablement ses infrastructures et accentué l'ouverture de son économie émergente, a ajouté la diplomate marocaine.

Elle a dans ce sens rappelé les mesures prises pour faciliter les procédures d'investissement, à travers la création de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, la révision de l'arsenal juridique sur les sociétés et la mise en place des tribunaux administratifs.

L'ambassadeur a de même rappelé le lancement par le Maroc de grands chantiers d'infrastructures: port Tanger Med, autoroutes, aéroports, liaisons aériennes (open sky) et ferroviaires, stations balnéaires, parcs industriels et technologiques, habitats et énergies renouvelables, pour un montant global de 11 milliards d'euros.

Mme Benyaich a également affirmé qu'en dépit de leur développement important ces dernières années, les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Portugal "demeurent bien en deçà des potentialités existantes".

"La position stratégique du Royaume en tant que porte du Monde arabe et de l'Afrique, notre proximité culturelle et géographique, nos liens historiques, sont autant de facteurs qui incitent à une plus grande présence économique portugaise au Maroc et marocaine au Portugal", a-t-elle estimé, appelant les firmes portugaises à saisir les opportunités qu'offre le Maroc dans le domaine des investissements.

Pour sa part, le président de la CCILM (basée à Lisbonne), M. Tawfiq Rkibi a brossé un tableau exhaustif sur les performances de l'économie marocaine et les grands axes des projets de développement lancés par le Royaume dans les domaines socio-économiques, rappelant que le PIB a enregistré en 2008 un taux de croissance de 5,6 pc, alors que le taux d'inflation a été de 2,3 pc.

Au niveau bilatéral, M. Rkibi a mis l'accent sur l'intensification de la coopération entre le Maroc et le Portugal lors des dernières années, appelant les hommes d'affaires portugais à tirer profit des potentialités qu'offre le Maroc, un marché de 30 millions de consommateurs qui draine chaque année des dizaines d'enseignes internationales.

Les exportations portugaises ont atteint en 2008 un volume de 259,13 millions d'euros, alors que les importations se sont établies à 70,43 millions d'euros, a-t-il indiqué, ajoutant que le Royaume, de par sa situation géostratégique unique à la croisée de trois continents, constitue une plateforme idéale à même de permettre aux entreprises portugaises de cibler les marchés américains, africains et arabes.

MAP

La limitation de la fuite des cerveaux et l'amélioration du cadre de travail pour les compétences en vue de les motiver à transférer leur savoir faire vers leur pays d'origine, constituent les principales recommandations adoptées par la conférence internationale sur «L'impact de la crise économique sur la migration», qui a pris fin mardi soir à Rabat...Suite

La limitation de la fuite des cerveaux et l'amélioration du cadre de travail pour les compétences en vue de les motiver à transférer leur savoir faire vers leur pays d'origine, constituent les principales recommandations adoptées par la conférence internationale sur «L'impact de la crise économique sur la migration», qui a pris fin mardi soir à Rabat.

L'intérêt accordé aux transferts financiers ne doit pas occulter les transferts en matière de savoir et de savoir-faire des migrants, ont relevé les conférenciers, soulignant que la réflexion sur la problématique de la fuite des cadres doit s'intéresser plus à ce que les pays émetteurs peuvent tirer comme profit dans le cadre d'une politique innovante.

La défense des droits sociaux des émigrés au sein des pays d'accueil et le renforcement de la coopération entre les pays de la région euro-maghrébine figurent également parmi les décisions préconisées par les conférenciers en tant qu'alternative aux conséquences de la crise sur les émigrés.

Les participants ont souligné que certains programmes mis en faveur des émigrés dans les pays d'accueil, tels le programme d'aide au retour, n'ont pas été attractifs, ce qui impose un débat sur la nécessité de mettre en place «un nouveau modèle de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de solution».

Les recommandations issues de cette conférence seront «une inestimable contribution à l'enrichissement du débat sur les retombées de la crise et sur les moyens d'éviter qu'elle se reproduise demain», a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur lors de la séance de clôture.

La conférence a permis aux participants de s'entendre sur la nécessité de consolider les partenariats et de «bannir l'unilatéralisme dans l'appréhension des retombées de cette crise mondiale», a ajouté M. Ameur.

Les thématiques débattues lors de cette rencontre de deux jours ont insisté sur l'impact de la crise économique sur la migration, aussi bien les pays d'origine que d'accueil des migrants.

Organisée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la conférence est initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère chargé des Affaires économiques et générales, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

La conférence a réuni d'éminents experts internationaux ainsi que de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: Le Matin

La seizième session de la Foire internationale du livre doit introduire des améliorations et nous sommes ouverts à toutes les propositions et idées novatrices», a affirmé Bensalem Himmich, ministre de la Culture.

Intervenant lors de la réunion du Comité culturel de la Foire internationale de l'édition et du livre, jeudi dernier au siège du ministère de la Culture à Rabat, le ministre a expliqué les nouvelles orientations concernant l'organisation du Salon. Il s'agit notamment de l'abandon de la fonction du commissariat général du Salon, en confiant l'organisation entière à la direction du livre en partenariat avec l'Office des expositions de Casablanca, souligne un communiqué du ministère parvenu mardi à l'agence MAP.

Après avoir souligné que la participation des éditeurs au Salon se fera désormais selon le principe des quotas, le ministre a appelé au renouvellement des thèmes des colloques et des débats, à travers une originalité et la considération des thématiques nouvelles.

Au sujet du grand Prix du Maroc, il a appelé à des mesures pour améliorer son image et renforcer sa crédibilité et aussi augmenter sa valeur financière et symbolique.

Pour ce qui est des invités à cette manifestation, M. Himmich a recommandé de s'ouvrir sur les intellectuels et auteurs de la Méditerranée, ainsi que sur des noms d'envergure internationale connus sans omettre ces intellectuels qui, malgré la pertinence de leurs démarches, sont boudés parfois par les médias et les grandes institutions dominantes.

La communauté marocaine à l'étranger sera le principal élément de cette session à travers la présentation des intellectuels et des artistes Marocains qui produisent dans d'autres cultures et à travers les ouvrages et les séminaires sur les dimensions culturelles des phénomènes migratoires, a-t-il indiqué.

Sorce: Le Matin

Le Comité des droits de l'homme de l'ONU s'est inquiété mardi du prochain référendum qui vise à interdire la construction de minarets en Suisse.

Le Comité, composé de 18 experts indépendants, qui examinait le rapport périodique de la Suisse, a posé plusieurs questions au sujet de cette consultation qui doit avoir lieu le 29 novembre prochain, selon un compte-rendu de séance communiqué par l'ONU.

Deux experts du Comité ont interrogé la délégation suisse sur la compatibilité d'un tel référendum avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et l'un d'eux s'est indigné d'une campagne d'"affiches sinistres" pour inciter les électeurs à interdire la construction de minarets.

L'expert de l'ONU faisait allusion à une affiche de la droite populiste qui représente une femme complètement voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets dont la silhouette stylisée évoque des missiles.

La Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif, a jugé la semaine dernière que cette image "attise la haine". Cependant, la décision d'en interdire l'affichage sur le domaine public est de la compétence exclusive des cantons et des communes, a expliqué la délégation suisse.

Les villes suisses sont profondément divisées sur la question, les unes ont interdit le placardage de l'affiche tandis que d'autres se sont abstenues au nom de la liberté d'expression.

Les représentants de la Suisse devant le Comité de l'ONU ont souligné par ailleurs que le gouvernement et les deux chambres du Parlement suisse ont recommandé aux électeurs de se prononcer contre une interdiction des minarets. Ils ont également fait valoir que la loi helvétique ne permet pas d'interdire une telle consultation populaire.

Le Comité des droits de l'homme doit communiquer ses conclusions à la fin de la session, le 30 octobre prochain.

Source: 24 Heures

Le Maroc est l'un des partenaires commerciaux "les plus importants" de la Pologne dans le monde arabe, a indiqué, mercredi à Fès, Mme Joana Wroneska, ambassadeur de la République de Pologne à Rabat.

" En 2008, les échanges commerciaux entre le Maroc et la Pologne ont atteint, malgré le début de la crise économique mondiale, un demi milliard d'Euros (500 millions d'Euros)", a-t-elle fait observer, soulignant que c'est la première fois qu'un tel résultat a été enregistré dans le cadre des échanges entre les deux pays.

Dans un entretien à la MAP, en marge d'une conférence donnée à la faculté de médecine sur " la pensée de l'érudit Soufi Ibn Arabi ", la diplomate a souligné l'excellence des relations entre le Maroc et la Pologne, indiquant que son pays " apprécie beaucoup " le fait que le Royaume a obtenu le statut avancé dans ses relations avec l'Union européenne.

Elle a, par ailleurs, fait savoir que les deux pays célèbrent cette année le 50ème anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques et que plusieurs évènements notamment culturels et politiques sont programmés à cette occasion.

Dans ce cadre, après le festival du cinéma polonais, organisé récemment à Rabat, plusieurs films polonais seront projetés dans différentes villes du Royaume.

A Fès, il est prévu de projeter mercredi soir Katyn de Andrzej Wajda, un film historique qui revient sur la liquidation au cours de la deuxième guerre mondiale de 25.000 officiers polonais par les troupes soviétiques.

MAP
L'Union européenne de football (UEFA) parrainera un centre de surveillance du racisme en Pologne, en prévision de l'organisation conjointe de l'Euro-2012 de football par l'Ukraine et la Pologne, ont annoncé mercredi les responsables du centre.

"Notre projet est parrainé et cofinancé par l'UEFA", a précisé le chef adjoint du centre, Jacek Purski.

Le rôle de ce centre est de superviser la situation, éduquer et intervenir contre des attitudes racistes en Pologne et en Ukraine, pays organisateurs de l'Euro-2012, et également en Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Russie, au Bélarus et en Moldavie.

"Les fédérations de football nationales, les responsables des championnats nationaux, les clubs, les organisations de supporteurs, des organisations non gouvernementales et de minorités nationales sont nos principaux interlocuteurs", a expliqué M. Purski, responsable en Pologne d'une campagne locale "Coup de pied au racisme dans les stades".

Le lancement de ce centre s'inscrit dans le projet "Football against racism in Europe" (Football contre le racisme en Europe, FARE), initié par l'UEFA.

APS

Le ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Eric Besson, a lancé lundi le Réseau des élus de la diversité (RED) qui revendique une centaine d'élus locaux, pour la plupart membres de la majorité UMP.

Selon le RED, seulement trois députés sur 577 et quatre sénateurs sur 343 sont issus de l'immigration extra-européenne.

"Il faut que les élus de France ressemblent aux Français dans toute leur diversité", a déclaré Eric Besson lors d'une conférence de presse tenue à son ministère, six mois avant les élections régionales de mars 2010.

"Nous allons dans le bon sens mais il faut essayer d'accélérer le mouvement", a lancé le ministre, président d'honneur de cette nouvelle association.

Il a profité de l'occasion pour saluer la décision de Nicolas Sarkozy d'avoir nommé en juin 2007 trois ministres issus de la diversité, Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade. "Ces nominations feront jurisprudence pour tous les prochains gouvernements, de droite comme de gauche", a-t-il dit.

Le président du RED, Sidi El Haimer, maire-adjoint à l'action sociale et à la prévention de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, a annoncé que la première réunion de travail de l'association aurait lieu le 21 octobre à l'Assemblée nationale.

"C'est de bon augure car, actuellement, les élus issus de la diversité sont plutôt rares à l'Assemblée nationale et au Sénat", a-t-il dit.

Assia Meddah, une des deux vice-présidentes de l'association, chargée de mission au ministère de la Santé et conseillère chargée de la jeunesse à la mairie de Sucy-en-Bie, dans le Val-de-Marne, a réclamé qu'au sein de l'UMP de nouvelles responsabilités soient confiées tant au niveau départemental, régional que national aux jeunes issus de la diversité.

Dans son manifeste-fondateur, le RED "souhaite une politique de diversité plus concrète et efficace afin d'assurer une meilleure représentation de la société française en politique, comme l'ensemble de la vie politique et sociale".

Source: La Tribune.fr

La voie de l'Atlantique et du Detroit est très bien contrôlée grâce au système Frontex et aux patrouilles mixtes hispano-marocaines, a expliqué Consuelo Rumi, ajoutant que la route depuis la Libye est, elle aussi, contrôlée dans le cadre des opérations du Frontex.

La seule route d'immigration clandestine qui reste est celle en provenance d'Algérie à destination des Côtes du Levante espagnol, a-t-elle ajouté.

Les arrivées massives de clandestins Algériens vont continuer à se produire tant qu'il n'y aura pas de contrôles aussi efficaces comme c'est le cas avec des pays comme le Maroc, a affirmé la responsable espagnole pour qui l'ensemble de la côte Levantine espagnole est concernée par cette vague d'immigration clandestine en provenance d'Algérie.

"En plus d'Almeria, les immigrants clandestins affluent vers Murcie, Alicante et même aux îles Baléares, à bord d'embarcations de fortune qui ont pris le départ depuis l'Algérie et avec à bord des passagers majoritairement Algériens", a souligné la responsable espagnole.

"Ces clandestins continueront à venir tant que les contrôles ne seront pas aussi efficaces comme ceux effectués en collaboration avec d'autres pays. Ce que nous voulons, c'est que l'Algérie collabore", a-t-elle encore dit.

Depuis quelques jours, les côtes sud de l'Espagne sont prises d'assaut par une avalanche sans précédent d'embarcations de fortune avec à bord des clandestins algériens.

Durant les trois derniers jours, une cinquantaine d'immigrants clandestins Algériens ont été secourus au large d'Almeria par des effectifs de la garde civile et du sauvetage maritime espagnols, portant à près de 300 le nombre de clandestins en provenance d'Algérie interceptés tout au long de la semaine écoulée au sud de l'Espagne, sans compter ceux ayant réussi à s'infiltrer au pays.

La dernière opération en date a eu lieu le week-end dernier lorsqu'une patrouille maritime de la garde civile a repêché 16 clandestins algériens en difficulté au large de Cabo de Gata près d'Almeria.

Source: Aufait

Essaouira accueillera a la fin du mois une exposition sur les marocains de Grande Bretagne. Et parallèlement à cet évènement, les deux pays ont signé un protocole d'accord au profit du 7ème art.

Cette année, l'Angleterre et les liens qui nous lient avec le royaume de sa majesté Elisabeth II sera à l'honneur lors du Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira du 29 octobre au 1er Novembre. En marge de ce festival, Paul Dahan propose une exposition baptisée "MOROCCAN MEMORIES IN BRITAIN", et organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Comme l'intitulé de l'exposition l'indique, il est là question de mettre en relief l'héritage commun entre les deux royaumes. L'exposition présentera notamment le parcours de Marocains d'Angleterre.

Parallèlement a cette activité culturelle, on apprend que les deux gouvernement se sont engagés a collaborer activement dans le domaine cinématographique. En effet le Maroc et Angleterre adoptent un accord de coopération en la matière. Le but est de mutualiser les installations et les compétences. Les exemples de collaboration sont nombreux. Les films tels que Kingdom of Heaven, Black Hawk Down, Troy ou encore Laurence d'Arabie montrent que l'industrie cinématographique anglaise a toujours plébiscité les studios, décors et paysages marocains. Mais aujourd'hui elle souhaite passer à la vitesse supérieure.

Le département de la Culture du gouvernement Britannique souhaite voir les cinéastes des deux pays collaborer. Il prévoit, entre autre, de mettre a la disposition des marocains, les moyens de post-production anglais. Selon Simon Sion, Ministre des Industries Créatives, il est temps de redynamiser cette coopération. « Le Maroc a été très populaire pour les cinéastes depuis de nombreuses années, [...] mais jusqu'à présent il y a eu peu d'avantages pour les producteurs marocains et britannique travaillant ensemble sur des projets ».

Source: Yabiladi

Le ministre de l'Immigration et secrétaire général adjoint de l'UMP Eric Besson a lancé lundi (05-10-2009 NDLR) le "Réseau des Elus de la Diversité" (RED), qui rassemble une centaine d'élus, essentiellement franciliens.

Cette association, dont l'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati est à l'origine et qui a choisi M. Besson pour président d'honneur, tend à "assurer une meilleure représentationde la société française en politique", selon sa profession de foi. "Il faut agir avec tact, pour ne pas vous enfermer dans une impasse intellectuelle et personnelle", a affirmé M. Besson, lors d'un point-presse au ministère. "Vous stigmatisez à juste titre nos retards", a ajouté le ministre, avantde souligner que "le fait que Nicolas Sarkozy ait nommé Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade au gouvernement (ferait) jurisprudence". M. Besson a par ailleurs annoncé qu'il lancerait début novembre "un grand débat sur les valeursde l'identité nationale". Le président du RED, Sidi El Haimer, maire adjoint de Mantes- la-Jolie, a souligné "l'extraordinaire conservatisme qui perdure dans les milieux politiques" en France. "Seulement 3 députés sur 577 et 4 sénateurs sur 343 (sont) issusde l'immigration extra-européenne", déplorent les fondateurs du RED, qui entendent promouvoir la diversité d'origines mais également "la diversité sociale et la diversité de parcours". Ils constatent une représentation politique de la diversité française chez les élus locaux et les ministres mais pas dans les "strates intermédiaires", parmi les députés, les conseillers généraux et régionaux. "Il n'est pas questionde s'imposer mais de faire évoluer progressivement la sphère politique", a insisté Anissa Ferdjioui, secrétaire générale adjointe du RED et maire adjointe de Savigny-sur-Orge. Si tous les membres du RED ne sont pas encartés à l'UMP, ils reconnaissent partager une "sensibilité de droite". "On ne veut surtout pas rentrer dans un esprit communautariste. Etre noir, ce n'est pas un diplôme, être arabe, ce n'est pas une qualification", a assuré Azzedine Jabr, secrétaire général du RED.

AFP

La voie de l'Atlantique et du Detroit est très bien contrôlée grâce au système Frontex et aux patrouilles mixtes hispano-marocaines, a expliqué Consuelo Rumi, ajoutant que la route depuis la Libye est, elle aussi, contrôlée dans le cadre des opérations du Frontex.

La seule route d'immigration clandestine qui reste est celle en provenance d'Algérie à destination des Côtes du Levante espagnol, a-t-elle ajouté.

Les arrivées massives de clandestins Algériens vont continuer à se produire tant qu'il n'y aura pas de contrôles aussi efficaces comme c'est le cas avec des pays comme le Maroc, a affirmé la responsable espagnole pour qui l'ensemble de la côte Levantine espagnole est concernée par cette vague d'immigration clandestine en provenance d'Algérie.

"En plus d'Almeria, les immigrants clandestins affluent vers Murcie, Alicante et même aux îles Baléares, à bord d'embarcations de fortune qui ont pris le départ depuis l'Algérie et avec à bord des passagers majoritairement Algériens", a souligné la responsable espagnole.

"Ces clandestins continueront à venir tant que les contrôles ne seront pas aussi efficaces comme ceux effectués en collaboration avec d'autres pays. Ce que nous voulons, c'est que l'Algérie collabore", a-t-elle encore dit.

Depuis quelques jours, les côtes sud de l'Espagne sont prises d'assaut par une avalanche sans précédent d'embarcations de fortune avec à bord des clandestins algériens.

Durant les trois derniers jours, une cinquantaine d'immigrants clandestins Algériens ont été secourus au large d'Almeria par des effectifs de la garde civile et du sauvetage maritime espagnols, portant à près de 300 le nombre de clandestins en provenance d'Algérie interceptés tout au long de la semaine écoulée au sud de l'Espagne, sans compter ceux ayant réussi à s'infiltrer au pays.

La dernière opération en date a eu lieu le week-end dernier lorsqu'une patrouille maritime de la garde civile a repêché 16 clandestins algériens en difficulté au large de Cabo de Gata près d'Almeria.

Source: Aufait

Lundi et mardi, Rabat abritait une conférence internationale sur "l'impact des crises sur la migration". L'objectif affiché de cette rencontre de deux jours, était d'étudier l'impact des crises -surtout la crise économique actuelle- sur le phénomène migratoire, aussi bien pour les pays d'origine que les pays d'accueil.

Les participants à la session du lundi se sont penchés sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger (MRE), particulièrement ceux résidant en France, en Espagne et en Italie.

Des conditions de vie difficiles

Il ressort de cette première session, que les MRE sont acculés par des conditions de vie difficiles et à l'instar des autres communautés expatriées d'Europe, ce sont eux qui souffrent le plus de chômage car ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment, un secteur particulièrement touché par la crise économique actuelle.

Selon ces participants, les MRE souffrent aussi de discrimination à l'embauche et au licenciement. Ils ont par ailleurs dénoncé les politiques  migratoires "restrictives" adoptées par l'Europe en faisant référence à la loi sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.

Conséquences économiques

Les principales conséquences annoncées par les intervenants sont le recul des investissements, une stagnation des acquisitions des biens de luxe mais surtout, une baisse des transferts de fonds des émigrés vers les pays d'origine. En effet, les transferts des émigrés vers les pays en voie de développement avaient augmenté de 15% entre 1997 et 2007. En 2008, ces flux financiers avaient atteint les 328 milliards de dollars mais cette année, la Banque mondiale prévoit une baisse de plus de 7%.

Les transferts des MRE ont accusé une baisse de 15,5% durant le premier trimestre à cause de la crise financière mondiale, avait indiqué le 26 mai dernier, le ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar.

La fraise sur le gâteau

En juin dernier, Eduardo Martin Toval, conseiller du travail et des affaires sociales à l'ambassade d'Espagne à Rabat avait averti les femmes marocaines habituées à aller travailler dans les champs de fraises espagnoles, qu'il y aurait une "incidence à la baisse pour les recrutements de Marocains (...) car en ce moment, il est très difficile de trouver du travail".

Cette année donc, 5.500 ouvriers espagnols et étrangers résidant en Espagne ont été recrutés par les propriétaires et les coopératives de fraise. Quelque 3.000 autres ouvriers proviendront des pays de l'Est membres de l'UE alors que le reste, soit 2.500 ouvriers pour compléter les 11.000 ouvriers nécessaires à la campagne, seront recrutés parmi les chômeurs locaux. Une situation qu'a fortement condamné lundi à Rabat, le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

"Les politiques de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières sont regrettables. Elles contribuent à renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter la xénophobie au sein des populations d'accueil."

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM

Voies de sortie

Pour s'en sortir, beaucoup de MRE ont décidé de se serrer les coudes et de faire preuve de plus de solidarité, comme le souligne Lahoussain Jamal, président de l'Association Migrations et Développement: "Les effets de la crise financière internationale participent à la consolidation des valeurs de solidarité entre les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, notamment envers les catégories en situation de précarité et les sans-papiers". Une solidarité également apprécié par les autorités marocaines.

"Une dynamique solidaire, privilégiant le partenariat et le co-développement, est la démarche la plus appropriée pour préserver à la fois les intérêts des pays de départ et d'accueil ainsi que les droits et acquis des populations immigrées."

Mohamed Ameur, ministre délégué chargé des MRE

A part la solidarité, les intervenants ont préconisé d'appuyer les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et de mettre au point une banque de données portant sur les opportunités d'affaires au Maroc. Pour rappel, des mesures avaient déjà été prises pour aider les MRE: tout d'abord, la création d'un fonds d'aide à l'investissement destiné à inciter les MRE à investir davantage au Maroc ensuite, l'extension de la garantie "Damane Assakane" qui permet aux MRE notamment d'acheter ou de construire un logement avec des facilités de crédits et enfin, la suspension des commissions prélevées sur les transferts des MRE.

Source: Aufait

Le Maroc vient en tête des pays qui ont bénéficié du financement en matière de développement local avec huit projets pour un montant global de 1,6 million d'euros, dans le cadre de l'Initiative conjointe des Nations-unies et de la Commission européenne pour la Migration et le Développement (ICMD), a indiqué Mme Giulia Lagana, du bureau du PNUD à Bruxelles.

Les projets marocains ont été retenus parmi 527 en lice présentés par 16 pays devant bénéficier de ce programme triennal (2008-2011), qui a nécessité une enveloppe globale de 15 millions d'euros, a précisé à la MAP, Mme Lagana, en marge de la signature, mardi à Bruxelles, de 55 projets qui seront financés dans le cadre de cette initiative.

Le nombre des projets marocains retenus, témoigne que le Royaume est l'un des pays les plus actifs dans cet ambitieux programme, tant au niveau quantitatif que qualitatif, a-t-elle souligné, ajoutant que le nombre de projets financés par pays a été fixé à huit.

Les projets éligibles portent sur quatre domaines thématiques, à savoir les transferts financiers des migrants, le renforcement des capacités des migrants, les communautés migrantes et les droits des migrants, a noté Mme Lagana.

Et de préciser que ces projets doivent être menés par deux associations dont une, au moins, est basée dans l'un des pays cibles de cette initiative et une autre dans l'un des 27 Etats membres de l'Union européenne.

Les projets marocains intéressent plusieurs domaines notamment l'agriculture, l'alphabétisation des femmes et les soins de santé et touchent plusieurs régions du Royaume.

Les pays dont les projets ont également été retenus sont la Moldavie avec sept projets, les Philippines, le Mali et la Géorgie avec quatre projets chacun, le Sénégal, l'Egypte, le Nigeria, la Jamaique, l'Equateur, l'Algérie et le Cap Vert avec trois projets chacun, la Tunisie, le Sri Lanka et le Ghana avec deux projets chacun, et enfin l'Ethiopie avec un projet.

La somme allouée à chaque projet est comprise entre 50.000 et 200.000 euros, alors que la durée de réalisation est fixée entre 12 et 18 mois.

Pour le vice-président de la Commission européenne, M. Jacques Barrot, cette initiative met à contribution la société civile à travers le monde dans des démarches concrètes et innovantes en matière de migration et du développement.

Ces projets sont à même de contribuer à améliorer la vie des individus et des communautés locales dans les pays d'origine et peuvent démontrer des avantages significatifs dans le domaine du développement par l'utilisation des connexions positives avec la migration, a-t-il estimé.

Les initiatives retenues feront l'objet d'une exposition en ligne lors de la Foire Virtuelle 2009 sur la Migration et le développement qui aura lieu les 2 et 3 novembre prochain en Grèce, parallèlement aux journées de la société civile du Forum global sur la Migration et le Développement.

Source: Biladi

Créé par des jeunes diplômés MRE de Hollande, le groupe d'action « Stop la criminalité des jeunes marocains », veut que la communauté marocaine des Pays-bas se prenne en main et se responsabilise face à la violence de ses jeunes.

C'est sans langue de bois que les jeunes diplômés du groupe Stop la criminalité des jeunes marocains de Hollande (Stop criminaliteit Marokkaanse jongeren) ont rédigé un manifeste pour que la communauté installée dans ce pays s'occupe de sa jeunesse et prenne ses responsabilités. « La nuisance causée par ces jeunes est devenue un problème pour la société néerlandaise, mais aussi pour la communauté. C'est le règne de la culture de la rue » déclare Hassan, fonctionnaire de police à La Haye.

Pour lui, les jeunes marocains de Hollande ont une mauvaise image dans la société et sont considérés comme des « citoyens de seconde zone ». Il note que les actes de violences sont de plus en plus grave et de plus en plus nombreux.

Face à ce constat, le manifeste appelle les marocains, et en particulier les professionnels et les associations à se mobiliser pour redonner des repères a cette jeunesse désœuvrée.

L'association appelle la communauté marocaine à mettre en place une politique de suivi social de ses jeunes. Des « assistants sociaux » marocains pour les marocains en quelque sorte. Ces derniers auront pour vocation de prévenir et de corriger, mais aussi d'aider à l'intégration des jeunes marocains dans la société a travers les études et l'emploi. « Nous voulons les mettre sous pression avec un suivi continu » affirme le manifeste.

Une approche différente et intéressante selon le criminologue Frank Van Gemert, de l'Université libre d'Amsterdam. « Les parents marocains ont un style d'éducation dur et autoritaire mal accepté par la société Hollandaise. Il y a une nette différence, car désormais ce sont des gens qui ont grandi dans ce pays et qui savent comment fonctionne la société qui prennent les choses en main. C'est un changement très positif ».

Parmi les premiers signataires du manifeste, on compte des organisations comme l'Union des organisations musulmanes marocaines des Pays-Bas (UMMON), NIV, SMN, mais aussi beaucoup d'employés marocains des administrations hollandaises de l'aide sociale, de la culture, de l'éducation, de la police et de la justice.

Des séminaires de formation devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.

Source: Yabiladi

Essaouira accueillera a la fin du mois une exposition sur les marocains de Grande Bretagne. Et parallèlement à cet évènement, les deux pays ont signé un protocole d'accord au profit du 7ème art.

Cette année, l'Angleterre et les liens qui nous lient avec le royaume de sa majesté Elisabeth II sera à l'honneur lors du Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira du 29 octobre au 1er Novembre. En marge de ce festival, Paul Dahan propose une exposition baptisée "MOROCCAN MEMORIES IN BRITAIN", et organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Comme l'intitulé de l'exposition l'indique, il est là question de mettre en relief l'héritage commun entre les deux royaumes. L'exposition présentera notamment le parcours de Marocains d'Angleterre.

Parallèlement a cette activité culturelle, on apprend que les deux gouvernement se sont engagés a collaborer activement dans le domaine cinématographique. En effet le Maroc et Angleterre adoptent un accord de coopération en la matière. Le but est de mutualiser les installations et les compétences. Les exemples de collaboration sont nombreux. Les films tels que Kingdom of Heaven, Black Hawk Down, Troy ou encore Laurence d'Arabie montrent que l'industrie cinématographique anglaise a toujours plébiscité les studios, décors et paysages marocains. Mais aujourd'hui elle souhaite passer à la vitesse supérieure.

Le département de la Culture du gouvernement Britannique souhaite voir les cinéastes des deux pays collaborer. Il prévoit, entre autre, de mettre a la disposition des marocains, les moyens de post-production anglais. Selon Simon Sion, Ministre des Industries Créatives, il est temps de redynamiser cette coopération. « Le Maroc a été très populaire pour les cinéastes depuis de nombreuses années, [...] mais jusqu'à présent il y a eu peu d'avantages pour les producteurs marocains et britannique travaillant ensemble sur des projets ».

Source: Yabiladi

Une exposition sur "les mémoires des Marocains en Grande-Bretagne" sera organisée du 29 octobre au 1er novembre à Essaouira à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à Etranger (CCME), le Moroccan Memories Foundation et la Moroccan British Society.


Prévue en marge du Festival des Andalousies Atlantiques, "cette exposition est l'aboutissement d'un travail de deux années de recueil des archives, de l'histoire orale et iconographique de la communauté marocaine au Royaume-Uni, dont la présence dans ce pays remonte au XIX-ème siècle", souligne le CCME dans un communiqué.
Cette exposition, réalisée par Mme Myriam Cherti, explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre l'héritage commun. Elle a été présentée au Royaume-Uni durant trois mois (décembre 2008-mars 2009), d'abord à la prestigieuse British Library à Londres, puis dans 5 grandes villes (St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh) et a attiré de très nombreux visiteurs.
L'objectif de cette exposition est triple. Elle invite le plus large public à découvrir et à réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées et crée un environnement favorable aux Maroco-britanniques pour partager la diversité de leurs histoires de migration et montrer la façon dont cette communauté a enrichi l'environnement culturel de la société britannique d'aujourd'hui, indique la même source.
L'exposition s'articule autour de trois parties. Il s'agit de "Premiers échanges" qui vise à mettre en lumière la relation séculaire entre le Maroc et la Grande-Bretagne par la voie diplomatique, sociale et des échanges culturels. Cette partie présente également des pièces de la collection du Musée du judaïsme marocain à Bruxelles.
Le volet "Histoires occultées" met en lumière les histoires de vie des Marocains qui sont arrivés en Grande-Bretagne depuis les années 1960 alors que "Héritage partagé" présente la manière dont le patrimoine marocain est perçu et utilisé par les artistes Maroco-britanniques et les artistes non marocains.
En marge de l'exposition, d'autres activités sont prévues : projection de films, ateliers éducatifs pour enfants en coordination avec les écoles et les associations locales, concerts de musique, ainsi qu'une conférence portant sur le thème "Le Maroc et la Grande-Bretagne : Histoire partagée, héritage et avenir", au cours de laquelle les intervenants reconstitueront et débattront de l'héritage et de l'histoire des relations maroco-britanniques.
"L'exposition est un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne. Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira", soulignent, pour leur part, les organisateurs du festival des Andalousies Atlantiques.

Source: Bled.ma

"La seizième session de la Foire internationale du livre doit introduire des améliorations et nous sommes ouverts à toutes les propositions et idées novatrices", a affirmé M. Bensalem Himmich, ministre de la Culture.

Intervenant lors de la réunion du Comité culturel de la Foire Internationale de l'Edition et du Livre, jeudi dernier au siège du Ministère de la Culture à Rabat, le ministre a expliqué les nouvelles orientations concernant l'organisation du salon. Il s'agit notamment de l'abandon de la fonction du commissariat général du Salon, en confiant l'organisation entière à la direction du Livre en partenariat avec l'Office des Expositions de Casablanca, souligne un communiqué du ministère parvenu mardi à la MAP.

Après avoir souligné que la participation des éditeurs au salon se fera désormais selon le principe des quotas, le ministre a appelé au renouvellement des thèmes des colloques et des débats, à travers une originalité et la considération des thématiques nouvelles.

Au sujet du grand Prix du Maroc, il a appelé à des mesures pour améliorer son image et renforcer sa crédibilité et aussi augmenter sa valeur financière et symbolique.

Pour ce qui est des invités à cette manifestation, M. Himmich a recommandé de s'ouvrir sur les intellectuels et auteurs de la Méditerranée, ainsi que sur des noms d'envergure internationale connus sans omettre ces intellectuels qui, malgré la pertinence de leurs démarches, sont boudés parfois par les médias et les grandes institutions dominantes.

La communauté marocaine à l'étranger sera le principal élément de cette session à travers la présentation des intellectuels et des artistes Marocains qui produisent dans d'autres cultures et à travers les ouvrages et les séminaires sur les dimensions culturelles des phénomènes migratoires, a-t-il indiqué.

Ont participé à cette réunion, le directeur du livre, des bibliothèques et des manuscrits, M. Hassan Najmi, et les membres de la commission culturelle: Ahmed Al Yabouri, Rabea Reyhane, Malika Najib, Kamal Abdellatif, Najib al-Awfi, Mohamed Aldahi, Abderrahim Benhadda, Abderrahman Tankoul et Abderrahim al Allam.

MAP

Le Maroc est investi dans la lutte contre l'immigration irrégulière, et partant doit être soutenu dans ses efforts déployés notamment dans la surveillance des frontières et la lutte contre les réseaux de passeurs de clandestins, a indiqué M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne.

"Le Maroc doit être aidé dans la surveillance de ses frontières et dans sa lutte contre l'immigration irrégulière'' en transit vers l'Union européenne, a déclaré à la MAP, M. Barrot, en marge de la signature, mardi à Bruxelles, de 55 projets financés dans le cadre de l'Initiative conjointe des Nations unies et de la Commission européenne pour la Migration et le Développement (ICMD).

Pour le responsable européen, le Maroc est en effet aujourd'hui moins un pays émetteur du flux migratoire qu'un pays de transit, se félicitant que les jeunes cadres marocains ainsi que "des élites" préfèrent rester dans le Royaume et contribuer ainsi largement au développement du pays.

Il a, en outre, salué la contribution de la communauté marocaine établie dans les pays de l'UE à travers les projets de l'ICMD qui favoriseront la dynamisation de transfert des fonds et le développement de certaines régions du Royaume.

Le Maroc a été en tête des pays bénéficiaires du financement en matière de développement local avec 8 projets pour un montant global de 1,6 million d'euros.

Ces projets ont été retenus parmi 527 en lice présentés par 16 pays devant bénéficier de ce programme triennal (2008-2011) d'une enveloppe globale de 15 millions d'euros. Ils portent sur plusieurs domaines notamment l'agriculture, l'alphabétisation des femmes et les soins de santé et touchent plusieurs régions du Royaume.

Les pays dont les projets ont également été retenus sont la Moldavie avec sept projets, les Philippines, le Mali et la Géorgie avec quatre projets chacun, le Sénégal, l'Egypte, le Nigeria, la Jamaïque, l'Equateur, l'Algérie et le Cap Vert avec trois projets chacun, la Tunisie, le Sri Lanka et le Ghana avec deux projets chacun, et enfin l'Ethiopie avec un projet.

Source: Le Matin

L'intérêt accordé aux transferts financiers ne doit pas occulter les transferts en matière de savoir et de savoir-faire des migrants, ont relevé les conférenciers, soulignant que la réflexion sur la problématique de la fuite des cadres doit s'intéresser plus à ce que les pays émetteurs peuvent tirer comme profit dans le cadre d'une politique innovante.

La défense des droits sociaux des émigrés au sein des pays d'accueil et le renforcement de la coopération entre les pays de la région euro-maghrébine figurent également parmi les décisions préconisées par les conférenciers en tant qu'alternative aux conséquences de la crise sur les émigrés.

Les participants ont souligné que certains programmes mis en faveur des émigrés dans les pays d'accueil, tels le programme d'aide au retour, n'ont pas été attractifs, ce qui impose un débat sur la nécessité de mettre en place "un nouveau modèle de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de solution".

Les recommandations issues de cette conférence seront "une inestimable contribution à l'enrichissement du débat sur les retombées de la crise et sur les moyens d'éviter qu'elle se reproduise demain", a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur lors de la séance de clôture.

La conférence a permis aux participants de s'entendre sur la nécessité de consolider les partenariats et de "bannir l'unilatéralisme dans l'appréhension des retombées de cette crise mondiale", a ajouté M. Ameur.

Les thématiques débattues lors de cette rencontre de deux jours ont insisté sur l'impact de la crise économique sur la migration, aussi bien les pays d'origine que d'accueil des migrants.

Organisée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la conférence est initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère chargé des Affaires économiques et générales, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

La conférence a réuni d'éminents experts internationaux ainsi que de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: MAP

L'immigration revient assez souvent au cinéma. Thème récurrent certes, mais cette fois le metteur en scène marocain Hassan Benjelloun, aborde le sujet sous un nouvel angle à travers une production maroco-belge : ''Les oubliés de l'histoire''.

Ce film, qui sera prochainement à l'affiche des salles obscures, met en avant l'histoire émouvante, et non moins pathétique, d'immigrés clandestins et d'autres en situation régulière en quête d'accomplissement, d'amour et de stabilité. Rêve combien loin !

Le long-métrage, écrit et réalisé par le même H. Benjelloun, tout en apportant une preuve de plus que l'Europe est loin d'être ce paradis que les jeunes ''crédules'' s'imaginent, passe en revue les multiples clavaires que subissent ces hommes et femmes : exploitation, racisme, maltraitance, traite des blanches, entre autres.

''Tourné au Maroc et en Belgique, le film montre que l'Europe n'est pas cet Eldorado qu'on imagine. C'est un avertissement à ces jeunes crédules qui s'accrochent aux rêves chimériques'', déclare à la MAP, le metteur en scène marocain.

Une jeunesse ''exploitée et consciente que son unique chance de survie est de bien s'accommoder d'une réalité qui oscille entre cauchemar et espoir'', ajoute le réalisateur.

Co-produit notamment par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), 2M, la Société Bentaqerla, Radio Culture 3 et Imagifilms, ''Les oubliés de l'histoire'' est un film de société, où se nouent et se dénouent plusieurs tranches de vie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Maroc.

Il relate l'histoire de trois jeunes filles qui se retrouvent à la merci d'une mafia qui les exploite étroitement pour s'enrichir. Elles sont blasées par une société ''intolérable et agressive''

Dans le film, leur destin rejoint celui de quelques sans-papiers qui se font exploiter à mort, outre l'histoire d'amour entre Yamna et Azzouz, qui commence au Maroc et se poursuit à Bruxelles.

La mise en image d'un tel récit n'est pas chose facile, a-t-il confié. "Montrer les choses telles qu'elles sont n'est pas chose aisée. Il ne s'agit surtout pas de provoquer, de choquer, mais de révéler'', a-t-il expliqué.

Pour le cinéaste marocain, un autre défi de taille se posait : le casting. Les comédiens, qui campent les rôles dans ce film, étant de différentes nationalités : marocains, africains subsahariens, arabes et européens.

Au demeurant, la ligne directive puise dans le néoréalisme, en plus d'une recherche psychologique et intérieure de chaque personnage, selon Benjelloun.

Une panoplie de comédiens marocains dont Amine Naji, Meriem Ajadou, Abderrahim El Meniari ou encore Youssef Al Joundy donnent la réplique à des acteurs belges et français parmi lesquels Sacre Benoit, Claire Hélène Cahenmani, Paul Marie et Anaiss Moreau.

S'agissant des sites de tournage de ce film, bilingue en arabe et français, Benjelloun a fixé sa caméra dans les villes marocaines de Casablanca et Fès et la capitale européenne Bruxelles.

Réalisateur, doublé de la casquette de scénariste, Hassan Benjelloun est né en 1950 à Settat. Passionné du 7ème art, il suit à Paris, en 1980, des études de réalisation au Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) pour sortir, trois ans plus tard, son premier court métrage ''A sens unique''.

De retour au Maroc, il s'associe à quatre autres réalisateurs marocains pour créer ensemble le groupement de Casablanca, qui a donné naissance à cinq long-métrages, dont ''La Fête des Autres'', première fiction de Benjelloun.

Sa filmographie compte six autres longs métrages : ''Yarit ou le temps d'une chanson'' sorti en 1993, ''Les Amis d'hier'' (1996), ''Les Lèvres du silence'' (2000), ''Jugement d'une femme'' (2001), ''La Chambre Noire'' (2004) et ''Où vas-tu Moshé ?'' (2007).

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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