jeudi 25 avril 2024 16:47
La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli prendra part, jeudi à Barcelone, aux travaux de la première rencontre catalano-marocaine des femmes entrepreneurs.

Organisée par la Fondation "Tanja" sous le thème "Femmes euro-méditerranéennes, Catalanes et Marocaines", cette rencontre de haut niveau vise, selon ses organisateurs, à "faire connaître le vrai rôle socio-économique et culturel de la femme marocaine", indique mardi un communiqué du ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres de haut niveau initiées par la Fondation en 2009 dans les villes de Barcelone et Tanger pour analyser et débattre de thèmes d'actualité dans la relation entre le Maroc et l'Espagne.

L'objectif de ces rencontres, selon la Fondation "Tanja", est de "montrer aux Catalans et aux Espagnols une autre image du Maroc, loin des stéréotypes qui lui sont souvent collés, un Maroc engagé sur la voie de la modernité où existe une société ouverte et engagée et où les femmes sont libres et émancipées".

Créée en 2008, la Fondation "Tanja", dont le siège se trouve à Barcelone, est un "forum de débat et de réflexion qui entend promouvoir la connaissance mutuelle entre l'Espagne et le Maroc", rappelle la même source soulignant qu'il s'agit d'une institution qui "Âœuvre pour le renforcement des liens entre le Maroc et l'Espagne ainsi que pour l'amélioration de la perception et de l'image du Maroc en Espagne".

Elle compte, comme membres de son comité d'honneur, d'éminentes personnalités marocaines et espagnoles comme André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, Jordi Pujol, ancien président du gouvernement autonome de la Catalogne et Josep Piqué, ancien ministres espagnol des Affaires étrangères, conclut le communiqué.

MAP

La Bundesbank a décidé mardi de sanctionner l'un de ses responsables, Thilo Sarrazin, sous le feu des critiques depuis qu'il a tenu des propos jugés racistes contre les Turcs et les Arabes.

Le directoire a décidé de lui retirer la responsabilité du domaine de circulation de la monnaie, selon un communiqué de la respectée "Buba".

Le social-démocrate de 64 ans, nommé récemment membre de l'institution de Francfort (ouest de l'Allemagne), conserve néanmoins deux compétences, le contrôle des risques et les technologies d'information.

La punition est donc plus clémente que ne l'anticipait la presse allemande. Il aurait selon elle été question de lui retirer deux domaines de compétence.

"Plus les classes sont inférieures, plus le taux de natalité est haut", avait-il notamment déclaré dans un récent entretien au magazine culturel Lettre-International, en citant les Arabes et les Turcs qui font "deux à trois fois" plus d'enfants que les autres.

Ses propos ont soulevé un tollé en Allemagne, où plusieurs associations et des personnalités culturelles et politiques ont réclamé sa démission. Ils ont aussi entaché la réputation de l'institution et mis dans l'embarras son président Axel Weber, à un moment où il négocie d'arrache-pied pour imposer la Bundesbank comme le seul organe de surveillance bancaire du pays.

L'embarras restait de mise mardi. "Le directoire de la Bundesbank s'est mis d'accord aujourd'hui au cours d'une dicussion sur la poursuite d'une coopération basée sur la confiance", a indiqué l'institution en guise de commentaire.

"Il convient à présent de regarder vers l'avant et de surmonter ensemble les tâches et les missions difficiles" dévolues à la banque, a-t-elle ajouté dans un bref communiqué.

AFP

Forte de plusieurs atouts, la communauté marocaine aux Etats-Unis, estimée à plus de 150.000 personnes, a réussi à se frayer une place de choix dans différents domaines de la vie américaine et à réaliser des "success stories" dans un pays "où tout est possible".

"La communauté marocaine est jeune par rapport à d'autres communautés arabes, mais jouit de plusieurs atouts, entre autres un niveau d'instruction élevé", a déclaré à la MAP Helen Hatab Samhan, directeur exécutif du think tank "Arab American Institute Foundation", en marge de la 4-ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC).

De l'avis de cette experte, les Marocains installés dans le pays de l'Oncle Sam, dont environ 63 pc sont citoyens américains, peuvent également tirer parti des relations positives et exceptionnelles entre le Maroc et les Etats Unis.

Le think tank, "361 Degrees Institute" indique aussi que les Marocains comptent parmi les communautés qui ont un profil d'éducation "très élevé". Les chiffres à cet égard sont éloquents: 41 pc détiennent des diplômes de 3ème cycle universitaire et 21 pc sont des cadres.

Le sondage de cet institut, réalisé à la veille des élections américaines de 2008, a également révélé que les Marocains "vivent mieux que les autres minorités ethniques". Il fait savoir aussi que 63 pc travaillent à plein temps et 21 pc ont un salaire annuel variant entre 55.000 et 74.000 dollars.



Inter : Les atouts de la communauté marocaine mis en avant lors de la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine.



Plusieurs intervenants lors des débats de la Convention du MAC ont mis en avant le caractère unique de cette jeune communauté, affirmant que les Marocains des Etats-Unis présentent plusieurs points communs avec leurs compatriotes installés ailleurs, mais leurs parcours et leur vécu socioculturel sont différents.

Si plusieurs communautés aux Etats-Unis sont confrontées aux challenges de l'acculturation et de l'intégration, les Marocains eux, de l'avis de plusieurs experts, s'intègrent de manière dynamique dans le pays d'accueil, tout en maintenant des liens forts et renouvelés avec le Maroc. C'est l'idée que fait ressortir James F. Hollifield, directeur du Tower Center for Political Studies, de l'Université Méthodiste du Sud (Texas), dans une déclaration à la MAP.

Ce chercheur fait valoir en effet que "la communauté marocaine établie aux Etats-Unis n'a pas de problème d'intégration économique, sociale et politique", prédisant même qu'elle aura à terme un impact considérable dans le pays d'accueil comme celui d'origine.

Cette communauté, insiste-il, a un caractère particulier, en ce sens qu'elle représente un capital humain "très important" et connaît un grand succès sur le marché du travail américain. Son niveau d'instruction et ses compétences remarquables ont été les clefs de sa réussite, explique encore cet expert des questions migratoires.

Sur un autre registre, James Hollifield souligne l'aspect organisationnel de cette communauté et sa participation à la vie politique et associative du pays d'accueil.

La Convention du MAC, qui est l'expression de la contribution d'une vingtaine d'associations marocaines établies dans les quatre coins des Etats-Unis, a été aussi l'occasion de mettre en lumière l'apport incontestable de chercheurs et scientifiques marocains.

Dans le très réputé NIH (National Institutes of Health) situé à Bethesda dans l'Etat du Maryland (région du Grand Washington), quelque six chercheurs marocains y travaillent actuellement et ont leur propre laboratoire de recherche, a déclaré à la MAP Mohammed Bourdi, vice-président de Biomatec (Moroccan American Society for Life Sciences) et chercheur au NIH.

A la FDA (Food and Drug Administration), un établissement tout aussi important, ce sont pas moins de trois Marocains qui ont réussi à décrocher des postes stratégiques, indique-t-il, ajoutant que certains compatriotes se sont vu confier des postes de responsabilité dans des entreprises pharmaceutiques américaines de premier plan.

Il affirme en outre que Biomatec, créée il y a dix ans, a pu établir le contact avec 70 personnes, dont 95 pc sont titulaires d'un PhD. Le chercheur se réjouit au passage que les scientifiques marocains commencent à s'imposer par la qualité de leurs projets de recherche et publications.

Grâce à leurs compétences, des Marocains se trouvent impliqués dans des programmes de développement américains dédiés à des pays en Afrique et en Asie notamment.

A l'image du thème retenu par la 4ème Convention du MAC : "se connecter, inspirer et grandir", la communauté marocaine affiche une volonté manifeste de promouvoir des réseaux de contact et au-delà concrétiser ses ambitions de devenir l'une des plus importantes communautés aux Etats Unis.

MAP
Forts de la diversité et de la richesse de leur patrimoine culturel, les Marocains établis aux Etats-Unis entendent s'approprier le rêve américain et cheminer sur les traces des autres vagues d'immigration qui ont réussi à inscrire une partie de leurs spécificités dans la culture populaire du pays de l'Oncle Sam, ont affirmé dimanche les participants à une rencontre à Washington.

"Le rêve américain constitue une opportunité pour la communauté marocaine de se démarquer et d'être de plus en plus visible", ont indiqué des panélistes ayant pris part à la 4è Convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC), dans le cadre d'un débat autour du concept du rêve américain et de son incidence sur l'identité culturelle de la communauté marocaine.

L'"American dream" n'est pas un concept uniforme et figé, mais bien une notion construite autour de valeurs universelles, ont-ils fait observer, notant que ce concept, inscrit dans le préambule de la Constitution des Etats-Unis qui dispose que "tous les hommes sont nés égaux", a été enrichi par la contribution des différentes communautés et ethnies qui se sont installées dans ce pays.

Inter: une volonté d'intégration réussie de la communauté marocaine dans la société d'accueil.



Grâce à son haut niveau d'instruction et à ses compétences élevées, la communauté marocaine estimée à plus de 150.000 personnes est bien placée pour être d'un apport considérable à la société d'accueil, ont noté les participants à ce débat. Ils en veulent pour preuve la présence de marocains dans des institutions de recherches américaines de premier plan tel que l'industrie aéronautique, Silicon Valley, outre les professions libérales.

Pour M. Hakim Belabbes, cinéaste marocain et professeur au Colombia College de Chicago, ce rêve ne doit pas être dissocié de l'identité et du legs culturel des communautés établies dans le pays de l'Oncle Sam, mais doit plutôt être le motif d'une volonté d'intégration réussie au sein de la société américaine.

"Ce besoin d'intégration ne veut pas dire qu'il faut renier ses racines pour mieux réussir, mais il faut plutôt cultiver sa différence pour en faire un vecteur de communication", a-t-il expliqué.

Soulignant "le caractère unique" de la communauté marocaine établie aux Etats-Unis, le président de l'Université Al-Akhawayn, M. Ouaouicha a estimé que cette communauté a un devoir de "préservation identitaire" en tant que "récipiendaire de valeurs ancestrales".

"Les Marocains d'Amérique sont appelés à jouer un rôle dans la promotion d'un rêve américain qui leur est propre", a-t-il dit, notant qu'"une telle entreprise ne peut réussir qu'à travers une assimilation intelligente du mode de vie américain et en sauvegardant les valeurs ancestrales de leurs pays d'origine".

Abdel Aziz Edebargh du laboratoire National de Los Alamos a, de son coté, relevé que malgré la jeunesse apparente de la communauté marocaine établie aux Etats-Unis, cette dernière a pu se fondre rapidement au sein de la société américaine et faire montre d'une ingéniosité sans pareille dans le domaine des sciences, de la technologie et de la recherche de pointe.

Il s'est félicité à cet égard du nombre croissant de scientifiques, experts et professeurs marocains qui occupent des positions importantes au sein d'institutions américaines très réputées comme la NASA, les National Institutes of Health (NIH) ou encore au sein d'universités américaines de renom.

MAP
Les travaux de la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC), placés sous le thème "se connecter, inspirer et grandir", ont pris fin dimanche soir à Washington, sur un ton optimiste, conjugué à une volonté manifeste de s'unir pour faire entendre la voix de la communauté maroco-américaine.

Conscients que l'union fait la force, les initiateurs de cette rencontre de deux jours ainsi que les participants venus des différentes régions des Etats-Unis ont été unanimes à souligner l'importance de se connaître davantage et de fédérer les efforts dans le cadre d'une même alliance.

Aziz El Madi, co-directeur de l'association "Volunteer Morocco", basée à Boston voit dans la 4ème Convention du MAC une initiative "importante", plaidant pour l'élargissement de cette coalition à d'autres associations marocaines.

Il a noté, dans une déclaration à la MAP, que la rencontre a connu des progrès au niveau de l'organisation et de la participation, insistant que l'ultime finalité d'une telle manifestation consiste à se connecter et s'unir, en vue notamment de favoriser des projets communs mis au point par des ONG et associations marocaines aux Etats-Unis.

Même son de cloche chez Ahmed Yanouri, co-président de la Convention du MAC pour qui la communauté marocaine a "parcouru un long chemin" durant les dernières années.

Pour Yanouri, venu de Dallas où la communauté marocaine jouit d'"une bonne réputation", les Marocains des Etats-Unis ambitionnent actuellement de réaliser des acquis importants à l'instar d'autres communautés qui ont déjà réussi à avoir une grande influence, voire à impacter le cours de la politique américaine.

"Ces communautés donnent l'exemple que si nous sommes unis, nous pouvons réaliser beaucoup de choses pour la communauté marocaine ici (USA) et pour le Maroc", soutient Ahmed Yanouri.

Mohammed Bourdi, vice-président de l'association Moroccan American Society for Life Sciences et chercheur au prestigieux NIH (National Institutes of Health) relève que la communauté marocaine devient de plus en plus organisée et a plus de visibilité, notamment en termes d'objectifs.

Il souligne toutefois la nécessité d'initiatives qui puissent mettre en contact notamment des scientifiques marocains partout aux Etats-Unis.

Nadia Serhani, membre fondatrice et secrétaire générale de Morocco Fondation, une organisation reconnue d'utilité publique par le gouvernement Américain, abonde dans le même sens en citant la communication et le travail en réseau comme l'un des enjeux majeurs de la communauté marocaine.

La conférence du MAC, tient à souligner Nadia Serhani, a eu le mérite de réunir entre autres un ensemble de Marocains aux compétences diversifiées venus des quatre coins des Etats-Unis.

La 4ème Convention du MAC est en effet l'expression de la contribution d'une vingtaine d'associations marocaines établies dans les différents Etats américains.

La Coalition, créée en 2006, se veut un canal de communication et de coopération visant à travailler sur des questions liées aux intérêts communs de la communauté marocaine aux Etats-Unis et renforcer l'identité et l'attachement au pays d'origine.

MAP
Une exposition sur "les mémoires des Marocains en Grande-Bretagne" sera organisée du 29 octobre au 2 novembre à Essaouira à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à Etranger (CCME), le Moroccan Memories Foundation et la Moroccan British Society.

Prévue en marge du Festival des Andalousies Atlantiques, "cette exposition est l'aboutissement d'un travail de deux années de recueil des archives, de l'histoire orale et iconographique de la communauté marocaine au Royaume-Uni, dont la présence dans ce pays remonte au XIX-ème siècle", souligne le CCME dans un communiqué.

Cette exposition, réalisée par Mme Myriam Cherti, explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre l'héritage commun. Elle a été présentée au Royaume-Uni durant trois mois (décembre 2008-mars 2009), d'abord à la prestigieuse British Library à Londres, puis dans 5 grandes villes (St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh) et a attiré de très nombreux visiteurs.

L'objectif de cette exposition est triple. Elle invite le plus large public à découvrir et à réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées et crée un environnement favorable aux Maroco-britanniques pour partager la diversité de leurs histoires de migration et montrer la façon dont cette communauté a enrichi l'environnement culturel de la société britannique d'aujourd'hui, indique la même source.

L'exposition s'articule autour de trois parties. Il s'agit de "Premiers échanges" qui vise à mettre en lumière la relation séculaire entre le Maroc et la Grande-Bretagne par la voie diplomatique, sociale et des échanges culturels. Cette partie présente également des pièces de la collection du Musée du judaïsme marocain à Bruxelles.

Le volet "Histoires occultées" met en lumière les histoires de vie des Marocains qui sont arrivés en Grande-Bretagne depuis les années 1960 alors que "Héritage partagé" présente la manière dont le patrimoine marocain est perçu et utilisé par les artistes Maroco-britanniques et les artistes non marocains.

En marge de l'exposition, d'autres activités sont prévues : projection de films, ateliers éducatifs pour enfants en coordination avec les écoles et les associations locales, concerts de musique, ainsi qu'une conférence portant sur le thème "Le Maroc et la Grande-Bretagne : Histoire partagée, héritage et avenir", au cours de laquelle les intervenants reconstitueront et débattront de l'héritage et de l'histoire des relations maroco-britanniques.

"L'exposition est un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne. Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cÂœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira", soulignent, pour leur part, les organisateurs du festival des Andalousies Atlantiques.

MAP
La ville d'Alicante, où résident entre 25.000 et 30.000 immigrés de confession musulmane, sera dotée d'un cimetière musulman, rapporte lundi le journal espagnol "El Pais".

Le nouveau plan d'aménagement urbain d'Alicante (Sud-est de l'Espagne), qui est sur le point d'être approuvé, prévoit en effet la construction d'un cimetière réservé aux musulmans, précise la même source.

Une réunion consacrée à cette question, a été tenue la semaine dernière entre des membres du Conseil municipal de la ville et des représentants de la communauté musulmane durant laquelle l'accent a été mis sur l'importance de ce projet tant attendu par les musulmans établis dans cette région d'Espagne.

"El Pais" rappelle, en outre, que cette province ne compte aucun cimetière musulman, soulignant que les musulmans qui y décédaient étaient rapatriés vers leurs pays d'origine, démarche qui coûte jusqu'à 6.000 euros.

La construction de ce cimetière musulman était devenue une nécessité urgente, surtout que les autorités de Murcie (Sud-est) ont commencé à rejeter, depuis 4 ans, les demandes présentées depuis Alicante pour l'enterrement de musulmans dans le cimetière musulman de cette ville, vu ses propres besoins en la matière, souligne le journal.

La communauté musulmane d'Espagne est estimée, selon des chiffres non officiels, à plus d'un million de personnes, dont près de 800.000 Marocains.

MAP
La ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou a appelé, mardi à Rabat, à la rénovation de la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine de la couverture médicale de base dans le sens de l'efficience et la qualité, notamment au niveau de la gouvernance.

S'exprimant lors d'un séminaire d'évaluation de la coopération Maroc-France en matière de couverture médicale, Mme Baddou a rappelé que durant les quatre premières années de coopération (2005-2009), le partage de l'expérience française a permis aux acteurs marocains d'orienter leurs actions dans le cadre de l'extension de l'AMO (Assurance maladie obligatoire) et le lancement du Ramed (Régime d'assurance médicale pour les démunis).

Aujourd'hui, "nous ne sommes plus dans la phase de la mise en œuvre de la couverture médicale de base, puisque nous avons entamé la phase opérationnelle", a tenu à souligner Mme Baddou, ajoutant que le pilotage institutionnel actuel doit être renforcé et compartimenté de manière à cerner les ambitions futures.

Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, M. Jamal Rhmani a souligné le bilan "positif" et "fructueux" de la coopération maroco-française dans le domaine de la couverture médicale.

Le Maroc ambitionne aujourd'hui d'enrichir le processus de réforme de la couverture médicale notamment par l'élargissement du champ d'application en termes de catégories bénéficiaires et de prestations garanties, et la modernisation de la mutualité, a-t-il indiqué.

M. Rhmani a, en outre, réitéré son engagement à oeuvrer à la consolidation des acquis de la coopération Maroc-France, à renforcer davantage le partenariat et à garantir les conditions de sa réussite et de sa pérennité.

De son côté, l'ambassadeur de France à Rabat, M. Jean-François Thibault, a indiqué que la santé et la protection sociale sont des champs importants de la coopération franco-marocaine, mettant l'accent sur les liens indéfectibles unissant les deux pays.

La santé et la protection sociale constituent une priorité et un investissement tant sur le plan économique que social, a-t-il dit, ajoutant que l'assurance maladie est consubstantielle de l'essor économique et contribue à la productivité, à la bonne santé de la population et plus encore à la cohésion sociale.

Le diplomate français a également rappelé les étapes phares de la coopération franco-marocaine, notamment l'accompagnement de la mise en oeuvre de l'AMO et l'expérimentation du RAMED.

Ce séminaire (12 et 13 octobre), placé sous le thème "La coopération dans le domaine de la couverture médicale de base : bilan et perspectives", vise à dresser le bilan et à tracer les perspectives de la coopération lancée en septembre 2005 dans le cadre d'un "arrangement administratif".

Signé par les ministres marocains de la Santé et de l'Emploi et de la formation professionnelle et le ministre français de la Santé et des solidarités, cet arrangement est géré par le comité technique interministériel chargé du suivi de la mise en oeuvre du code de la couverture médicale, du côté marocain et par le Groupement d'intérêt public "santé et protection sociale internationale" (GIP-SPSI), du côté français.

Ont pris part à cette rencontre des cadres des ministères de la Santé et de l'Emploi et de la formation professionnelle et de l'ambassade de France à Rabat ainsi que des représentants des organismes français et marocains de prévoyance sociale (CNSS, CNOPS, UNCAM/CNAM...).

MAP
La candidate désignée par le Maroc, en l'occurrence Mme Saâdia Belmir a été réélue, mardi matin à Genève, membre du Comité de l'ONU Contre la Torture (CAT) par 84 voix sur les 128 exprimées par les pays ayant pris part au vote durant la 12ème réunion des Etats parties à la Convention contre la torture.

L'experte marocaine a obtenu la 3ème place après le chinois Xuexian Wang (91 voix) et l'italien Alessio Bruni (88 voix). Les deux autres experts élus sont la norvégienne Nora Sveaass avec 78 voix et l'espagnol Fernando Marino Menendez avec 77 voix. Les membres de ce Comité sont élus pour une période de quatre ans et leur mandat commencera le 1-er janvier 2010.

A rappeler que Mme Belmir est déjà membre du Comité contre la Torture et son mandat expire le 31 décembre 2009.

Pour sa part, la candidate algérienne, Fatiha Hadj Salah, a obtenu 76 voix et n'a pas pu, par conséquent, être élue membre de ce Comité, comme ce fût le cas également pour les candidats présentés par la Libye, la Fédération de Russie et Madagascar.

Cette élection a eu lieu lors de la 12ème réunion des Etats parties à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, réunion qui a été convoquée par le Secrétaire Général des Nations Unies.

A signaler que Mme Belmir est la seule experte du Sud, du monde arabe et d'Afrique a être élue membre de ce Comité, les autres candidats étant tous du Nord. Son élection est une reconnaissance de son expertise, de ses compétences et de son implication active dans les travaux du CAT.

De source diplomatique à Genève, on estime que le vote de 84 pays de tous les continents en faveur de la candidate présentée par le Maroc est un appui international au choix démocratique du Royaume et à son engagement irréversible en faveur de la promotion des droits de l'Homme.

Cette élection, ajoute-t-on de même source, traduit la large appréciation de la communauté internationale de la coopération du Royaume avec les mécanismes onusiens. Un pays ne coopérant pas avec ces derniers perd toute autorité morale et politique pour en faire partie.

MAP

Le gouvernement autonome d'Andalousie a procédé récemment à l'édition d'un manuel scolaire, visant à favoriser l'intégration des élèves marocains établis dans cette région.

"Parlons Espagnol", est élaboré sur la base du dialecte marocain (darija), et profitera aux 22.745 élèves marocains, inscrits dans les écoles primaires et secondaires de l'Andalousie.

L'apprentissage de la langue espagnole est un très important pour l'intégration des enfants immigrés marocains, a indiqué, Javier Gil, enseignant, et l'un des promoteurs de cette initiative, lors de la cérémonie de présentation du livre.

M. Gil a également souligné que ce manuel renseigne sur les coutumes et les traditions de chaque région espagnole et les normes des comportements au sein de cette société ibérique.

Autre particularité du manuel: l'utilisation du dialecte marocain et de transcriptions non scientifiques devant faciliter aux enseignants la prononciation dans la langue maternelle des élèves, l'objectif étant de faciliter le contact avec ces jeunes.

Quelque 5.000 exemplaires de ce manuel seront distribués dans les centres d'accueil et les collèges où étudient les enfants des immigrés établis dans la communauté autonome d'Andalousie.

La cérémonie de présentation a été marquée par la présence, notamment, de la directrice générale de la politique migratoire au gouvernement autonome andalous, Rocio Palacios, et du délégué provincial de l'Emploi, Juan Bouza.

Source: MAP

Le directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), M. William Lacy Swing, a souligné lundi à Rabat que les politiques de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières sont "regrettables", dans la mesure où elles contribuent à renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter la xénophobie au sein des populations d'accueil.

Ces politiques expliquent la baisse des transferts d'argent des immigrés vers les pays en voie de développement, a affirmé M. Swing à l'ouverture de la conférence internationale sur "l'impact des crises sur la migration", qui se tient les 12 et 13 octobre à Rabat sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

"En 2008, ces flux financiers ont atteint les 328 milliards de dollars, alors que la Banque Mondiale prévoit, en 2009, une baisse de 7,3 pc", a-t-il précisé.

M. Swing a déploré, à ce titre, que les migrants, notamment les moins qualifiés, soient régulièrement exclus du marché du travail ou bien perçus, dans le meilleur des cas, comme une simple réserve de main d'œuvre taillable et corvéable à merci que l'on peut recruter et licencier en fonction des fluctuations des économies nationales.

Les migrants, a-t-il rappelé, jouent un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté dans les pays d'origine, par leur capacité à rapatrier des fonds. Les familles sont souvent dépendantes de ces entrées d'argent pour satisfaire des besoins élémentaires tels que l'alimentation, le logement, la santé et l'éducation, a-t-il souligné.

Aussi, M. Swing a-t-il appelé les gouvernements à prendre conscience du rôle positif que les migrants peuvent jouer dans la croissance et le redressement économique et ne pas céder à la tentation de restreindre l'accès à l'emploi ou de fermer leurs frontières aux migrants en période de crise économique.

"Il est donc essentiel de lutter contre la +marchandisation+ des immigrés en mettant les droits des migrants au cœur de toutes les politiques migratoires.

Ces droits sont indispensables pour faire en sorte que la migration contribue positivement à la fois au développement des individus et des pays d'origine et de destination", a-t-il affirmé.

Pour sa part, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, a expliqué l'impact de la crise économique sur la contribution des MRE dans l'économie marocaine.

Le gouverneur de Bank Al Maghrib a, par ailleurs, rappelé les mesures prises par le Maroc pour aider les MRE à affronter les effets de la crise. Il a cité à ce titre la création d'un fonds d'aide à l'investissement destiné à inciter les MRE à investir davantage dans leur pays d'origine.

Côté accès à la propriété, M. Jouahri a cité l'extension de la garantie Damane Assakane aux MRE afin de permettre à cette catégorie de la population d'acheter ou de construire un logement avec des facilités de crédit. En vue de booster la relance des transferts de fonds, les banques marocaines, a-t-il ajouté, ont également décidé de suspendre les commissions prélevées sur les transferts des MRE et de rééchelonner leurs dettes.

La séance d'ouverture a été marquée par la présence de MM. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Nizar Baraka, ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, Jamal Rhmani, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle et Abdellah Bousouf, secrétaire général du CCME ainsi que plusieurs ambassadeurs.

La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des affaires économiques et générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.

Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, elle réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: InfoMaroc

Les participants à la session introductive de la conférence internationale sur "l'impact de la crise économique sur la migration" se sont penchés, lundi à Rabat, sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger, particulièrement en Espagne, en France et en Italie.


Se basant sur une étude préliminaire menée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère chargé des MRE, les intervenants ont mis en exergue les conditions de vie difficiles de la communauté marocaine à l'étranger, en raison de l'actuelle crise.

Les MRE sont les plus exposés au chômage, vu qu'ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment. Cette catégorie souffre également de discrimination à l'embauche et au licenciement, ajoutent les intervenants.

Les participants ont également mis l'accent sur les politiques migratoires plus restrictives adoptées par des pays européens. Ils ont à ce titre pointé du doigt les nouvelles lois sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et la nouvelle loi de l'immigration en Espagne ainsi que les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.

Se référant aux enseignements tirés des précédentes crises, les intervenants ont souligné que les crises financières ne se traduisent pas nécessairement par l'augmentation des flux migratoires irréguliers mais sont associées à une augmentation du nombre des migrants irréguliers.

Ils ont, à ce titre, affirmé que les travailleurs migrants doivent être protégés pendant les crises financières, non seulement en raison du chômage mais aussi en raison de la détérioration des conditions de travail.

La session introductive a été présidée par l'économiste Fathallah Oualalou, qui a présenté un aperçu sur le déclenchement de l'actuelle crise économique, son évolution et ses effets.

Les travaux de la conférence, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI se poursuivent par une deuxième session sur "l'impact de la crise actuelle sur les pays d'accueil des MRE".

La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des Affaires économiques et Générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.

Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, la conférence réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: MAP

 

Durant tout le week-end, la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine, s'est attachée à renforcer les liens entre les deux pays, et appelle a saisir les opportunités d'affaires ouvertes par l'accord de libre échange.

Comme chaque année depuis 2006, une vingtaine d'associations marocaines aux États-Unis ont organisé ce week-end, la MAC (convention annuelle de la Coalition maroco-américaine).

Cette 4ème édition, placée sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir) a vu la participation de MRE américains venus de plusieurs états jusqu'au Washington Plaza pour l'occasion. Lors de la première journée de ces rencontres, il a été question de l'implication de la communauté maroco-américaine dans le pays d'accueil.

Journée et thème choisis par Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine résident à l'étranger (CCME) pour son intervention. Avec 100.000 marocains installés aux Etats-Unis, El Yazami a fait remarqué que la communauté ne cesse de croitre, et ce, avec une « diversification de plus en plus prononcée ». Pour lui, bien que la communauté marocaine aux USA ne soit pas si différente de celle des autres pays, elle dispose « d'un vécu socio-professionnel différent ». Enfin, pour terminer son intervention, le président du CCME a salué « l'implication de plus en plus active de ces Marocains dans la vie civique de leurs pays de résidence ».

Pour sa part, l'ambassadeur à Washington, Aziz Mekouar, a prôné l'implication de tous dans la société d'accueil. Il a mis en avant le rôle crucial qui incombe au réseau d'associations dans la préservation des intérêts des Marocains établis aux USA et le renforcement de leurs liens avec le pays d'origine, se félicitant de voir des Marocains occuper des positions très importantes au sein d'entreprises américaines de renommée internationale.

Quand à la seconde et dernière journée de ce forum, elle a été dédiée aux opportunités d'affaires ainsi qu'à l'accord de libre échange conclu entre les États-Unis. L'occasion pour la sous Secrétaire américaine adjointe au Commerce, chargée de l'Afrique et du Moyen Orient, Holly Vineyard, de faire remarquer au passage que l'accord de libre échange (ALE) entre les deux pays va bon train. En effet les échanges commerciaux entre le Maroc et les États-Unis ont augmenté de 147% depuis l'entrée en vigueur de l'ALE en 2006.
Site web de la Coalition Maroco-Américaine : www.macoalition.net

Source: Yabiladi

 

Les participants à la session introductive de la conférence internationale sur "l'impact de la crise économique sur la migration" se sont penchés, lundi à Rabat, sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger, particulièrement en Espagne, en France et en Italie.

Se basant sur une étude préliminaire menée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère chargé des MRE, les intervenants ont mis en exergue les conditions de vie difficiles de la communauté marocaine à l'étranger, en raison de l'actuelle crise.

Les MRE sont les plus exposés au chômage, vu qu'ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment. Cette catégorie souffre également de discrimination à l'embauche et au licenciement, ajoutent les intervenants.

Les participants ont également mis l'accent sur les politiques migratoires plus restrictives adoptées par des pays européens. Ils ont à ce titre pointé du doigt les nouvelles lois sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et la nouvelle loi de l'immigration en Espagne ainsi que les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.

Se référant aux enseignements tirés des précédentes crises, les intervenants ont souligné que les crises financières ne se traduisent pas nécessairement par l'augmentation des flux migratoires irréguliers mais sont associées à une augmentation du nombre des migrants irréguliers.

Ils ont, à ce titre, affirmé que les travailleurs migrants doivent être protégés pendant les crises financières, non seulement en raison du chômage mais aussi en raison de la détérioration des conditions de travail.

La session introductive a été présidée par l'économiste Fathallah Oualalou, qui a présenté un aperçu sur le déclenchement de l'actuelle crise économique, son évolution et ses effets.

Les travaux de la conférence, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI se poursuivent par une deuxième session sur "l'impact de la crise actuelle sur les pays d'accueil des MRE".

La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des Affaires économiques et Générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.

Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, la conférence réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

MAP

Le gouvernement autonome d'Andalousie a procédé récemment à l'édition d'un manuel scolaire, visant à favoriser l'intégration des élèves marocains établis dans cette région.

"Parlons Espagnol", est élaboré sur la base du dialecte marocain (darija), et profitera aux 22.745 élèves marocains, inscrits dans les écoles primaires et secondaires de l'Andalousie.

L'apprentissage de la langue espagnole est un très important pour l'intégration des enfants immigrés marocains, a indiqué, Javier Gil, enseignant, et l'un des promoteurs de cette initiative, lors de la cérémonie de présentation du livre.

M. Gil a également souligné que ce manuel renseigne sur les coutumes et les traditions de chaque région espagnole et les normes des comportements au sein de cette société ibérique.

Autre particularité du manuel: l'utilisation du dialecte marocain et de transcriptions non scientifiques devant faciliter aux enseignants la prononciation dans la langue maternelle des élèves, l'objectif étant de faciliter le contact avec ces jeunes.

Quelque 5.000 exemplaires de ce manuel seront distribués dans les centres d'accueil et les collèges où étudient les enfants des immigrés établis dans la communauté autonome d'Andalousie.

La cérémonie de présentation a été marquée par la présence, notamment, de la directrice générale de la politique migratoire au gouvernement autonome andalous, Rocio Palacios, et du délégué provincial de l'Emploi, Juan Bouza.

MAP
Les travaux de la cinquième rencontre universitaire Euro- méditerranéenne Averroès ont débuté lundi à Marrakech, avec la participation d'une soixantaine de chercheurs et d'universitaires, en provenance des pays européens et du Maghreb.

Initiée par l'université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM) en partenariat avec l'université de Montpelier, cette rencontre qui se poursuivra jusqu'au 14 courant dans la cité ocre, intervient après celles tenues respectivement à Montpellier (France), Bejaia (Algérie), Sousse (Tunisie) et Perpignan (France).

S'exprimant à cette occasion, le président de l'UCAM, M. Mohamed Merzak, a estimé que le rôle du programme Averroès ne se limite pas uniquement aux volets académique et universitaire, mais les dépasse pour contribuer, de manière directe, au développement des liens de coopération sociale et culturelle entre les deux rives de la Méditerranée.

La mobilité des jeunes que le programme est venu consolider leur permet de mieux se connaître par le biais de l'ouverture sur d'autres cultures et le développement de l'esprit de tolérance et du respect d'autrui, a expliqué M. Merzak, rappelant que l'UCAM s'est nettement impliquée dans l'activation du programme Averroès, tout en mobilisant à cette fin un important dispositif humain et matériel pour atteindre les objectifs escomptés.

M. Yanick Prost, du pôle Enseignement supérieur, formation professionnelle et recherche auprès de la présidence de la République Française a, quant à lui, estimé que l'Union pour la Méditerranée (UPM) intervient pour combler "les lacunes du processus de Barcelone", donner une nouvelle impulsion politique et mettre en oeuvre une bonne gouvernance de manière à orienter la coopération entre les deux rives dans le bon sens.

Egalement chargé de mission au sein de l'UPM, M. Prost a passé en revue nombre de projets conjoints fondés sur les principes de l'Union et nécessitant, notamment la création de nouveaux établissements universitaires et d'un espace numérique méditerranéen.

M. Michel Dumas, coordonnateur du programme Averroès a, de son côté, fait savoir que "la cinquième rencontre Averroès est une occasion pour engager la réflexion sur notre rôle dans le processus d'édification de l'UPM, dresser un bilan sur les échanges estudiantins et pour tracer les objectifs escomptés des appels d'offres qui seront présentés par l'UE dans le domaine de la construction universitaire euro-méditerranéenne".

Piloté par l'université Montpellier II (France), le programme Averroès est un nouveau dispositif d'aide à la mobilité, financé par la Commission Européenne dans le cadre du programme européen "Erasmus Mundus".

Ce programme permet, entre autres, de promouvoir l'excellence universitaire et scientifique au sein des pays méditerranéens, tout en accordant une attention particulière à l'amélioration de la gouvernance des universités afin de mutualiser les bonnes pratiques et le savoir-faire, et au renforcement des liens économiques, politiques, culturels et éducatifs entre les pays de l'UE et ceux du Maghreb.

Ce programme réunit 20 universités du Maroc, France, Belgique, Espagne, Italie, Tunisie et d'Algérie, ainsi qu'une quarantaine de partenaires associés (acteurs socio-économiques locaux, nationaux et internationaux) qui participent à l'organisation et à l'accueil des mobilités étudiantes ou académiques.

MAP
Une exposition de peinture aux couleurs du Maroc se tient depuis dimanche à Trapani, en Sicile, sous le thème de la "Rinascita" (renaissance).

Dans ses créations, l'artiste peintre italienne, Angela Carrubba Pintaldi, traduit en langage des couleurs et des formes toute l'inspiration qu'elle va chercher depuis de longues années au Maroc.

La dimension spirituelle et la recherche du bien-être mental et physique par l'utilisation de formes et de couleurs fusionnant harmonieusement Orient et Occident imprègnent fortement l'œuvre de l'artiste peintre italienne dont l'exposition, organisée par le Consulat Général du Maroc à Palerme et la Fondation Oriestadi, se poursuivra jusqu'au 31 octobre.

Cette œuvre est le "le fruit du dialogue interculturel et de la communication avec le monde", a commenté le président de la Fondation Oriestadi, le sénateur Ludovico Corrao, lors du vernissage de l'exposition.

Les œuvres exposées "créent un pont entre l'Occident et l'Orient en rappelant l'air, les parfums et les couleurs du Maroc et de l'Orient", a-t-il relevé.

Pour sa part, M. Youssef Bella, Consul Général du Royaume du Maroc à Palerme, n'a pas manqué, lors de l'inauguration de l'exposition à laquelle ont assisté plusieurs responsables institutionnels locaux, de rendre hommage à l'artiste dont "les tableaux s'inspirent du Maroc et véhiculent un message universel d'un monde ouvert à l'art, aux religions et à la culture".

Pour M. Bella, "il n'est pas étonnant d'observer que l'expérience personnelle de l'artiste se marie parfaitement avec ses préoccupations artistiques".

"Angela Carrubba Pintaldi ayant toujours vécu entre plusieurs cultures, ses grands parents étant d'origine espagnole et italienne et son père natif du Maroc, il devient naturel de constater que son Âœuvre rejette l'idée d'origine en tant que concept réducteur au profit des diversités", a-t-il fait remarquer.

Angela Carrubba Pintaldi, qui est également désigner de bijoux auprès de prestigieuses marques, expose grâce au soutien également du Ministère italien du Développement Economique, du Ministère Régional de la Culture du Gouvernement Autonome de Sicile et de la Province Régionale de Trapani.

MAP

C'est la première fois qu'un candidat noir se présente à un scrutin en Russie : Joaquim Crima, originaire de Guinée-Bissau, a adopté le prénom Vassili et sera candidat en octobre à des élections de district, non loin de Volgograd (sud-ouest). Agé de 37 ans, cet instituteur a mené ses études dans cette région, puis s'est installé définitivement il y a douze ans en Russie, où il s'est marié. Ses chances de l'emporter sont minces... Il n'existe pas de statistiques officielles sur les crimes racistes, mais plus de 12 immigrants auraient été tués dans le pays depuis le début de l'année, selon une ONG américaine installée à Moscou. Et plusieurs centaines d'autres auraient subi des agressions en raison de la couleur de leur peau.

Source: L'Express

L'immigration revient assez souvent au cinéma. Thème récurrent certes, mais cette fois le metteur en scène marocain Hassan Benjelloun, aborde le sujet sous un nouvel angle à travers une production maroco-belge : ''Les oubliés de l'histoire''.

Ce film, qui sera prochainement à l'affiche des salles obscures, met en avant l'histoire émouvante, et non moins pathétique, d'immigrés clandestins et d'autres en situation régulière en quête d'accomplissement, d'amour et de stabilité. Rêve combien loin !

Le long-métrage, écrit et réalisé par le même H. Benjelloun, tout en apportant une preuve de plus que l'Europe est loin d'être ce paradis que les jeunes ''crédules'' s'imaginent, passe en revue les multiples clavaires que subissent ces hommes et femmes : exploitation, racisme, maltraitance, traite des blanches, entre autres.

''Tourné au Maroc et en Belgique, le film montre que l'Europe n'est pas cet Eldorado qu'on imagine. C'est un avertissement à ces jeunes crédules qui s'accrochent aux rêves chimériques'', déclare à la MAP, le metteur en scène marocain.

Une jeunesse ''exploitée et consciente que son unique chance de survie est de bien s'accommoder d'une réalité qui oscille entre cauchemar et espoir'', ajoute le réalisateur.

Co-produit notamment par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), 2M, la Société Bentaqerla, Radio Culture 3 et Imagifilms, ''Les oubliés de l'histoire'' est un film de société, où se nouent et se dénouent plusieurs tranches de vie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Maroc.

Il relate l'histoire de trois jeunes filles qui se retrouvent à la merci d'une mafia qui les exploite étroitement pour s'enrichir. Elles sont blasées par une société ''intolérable et agressive''

Dans le film, leur destin rejoint celui de quelques sans-papiers qui se font exploiter à mort, outre l'histoire d'amour entre Yamna et Azzouz, qui commence au Maroc et se poursuit à Bruxelles.

La mise en image d'un tel récit n'est pas chose facile, a-t-il confié. "Montrer les choses telles qu'elles sont n'est pas chose aisée. Il ne s'agit surtout pas de provoquer, de choquer, mais de révéler'', a-t-il expliqué.

Pour le cinéaste marocain, un autre défi de taille se posait : le casting. Les comédiens, qui campent les rôles dans ce film, étant de différentes nationalités : marocains, africains subsahariens, arabes et européens.

Au demeurant, la ligne directive puise dans le néoréalisme, en plus d'une recherche psychologique et intérieure de chaque personnage, selon Benjelloun.

Une panoplie de comédiens marocains dont Amine Naji, Meriem Ajadou, Abderrahim El Meniari ou encore Youssef Al Joundy donnent la réplique à des acteurs belges et français parmi lesquels Sacre Benoit, Claire Hélène Cahenmani, Paul Marie et Anaiss Moreau.

S'agissant des sites de tournage de ce film, bilingue en arabe et français, Benjelloun a fixé sa caméra dans les villes marocaines de Casablanca et Fès et la capitale européenne Bruxelles.

Réalisateur, doublé de la casquette de scénariste, Hassan Benjelloun est né en 1950 à Settat. Passionné du 7ème art, il suit à Paris, en 1980, des études de réalisation au Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) pour sortir, trois ans plus tard, son premier court métrage ''A sens unique''.

De retour au Maroc, il s'associe à quatre autres réalisateurs marocains pour créer ensemble le groupement de Casablanca, qui a donné naissance à cinq long-métrages, dont ''La Fête des Autres'', première fiction de Benjelloun.

Sa filmographie compte six autres longs métrages : ''Yarit ou le temps d'une chanson'' sorti en 1993, ''Les Amis d'hier'' (1996), ''Les Lèvres du silence'' (2000), ''Jugement d'une femme'' (2001), ''La Chambre Noire'' (2004) et ''Où vas-tu Moshé ?'' (2007).

Source: MAP

La 27ème édition de la Foire internationale du livre de Madrid, "Liber09", se tient du 7 au 9 octobre courant avec la participation de 700 exposants actifs dans le domaine de l'édition et du livre représentant 16 pays, dont le Maroc.

Le stand marocain compte des ouvrages d'auteurs marocains de différents genres, allant des romans aux recueils de poésie, en passant par les histoires pour enfants, les nouvelles et les livres sur les différents aspects de la culture et civilisation marocaines.

Considérée comme la plus importante manifestation dédiée à l'industrie du livre en Espagne, "Liber09" connaît la participation de maisons d'éditions, d'agents littéraires, d'associations professionnelles, ainsi que d'un nombre important d'entreprises d'arts graphique, de services, de distribution de livres et de multimédia,

"Liber09" est une plate forme incontrôlable pour l'échange d'expériences et l'établissement des contacts entre les professionnels du secteur et un événement qui leur offre la possibilité de découvrir les dernières nouveautés dans ce domaine et les nouveaux marchés internationaux émergents.

Il s'agit d'une occasion pour découvrir également les derniers livres parus en Espagne et dans les autres pays participants, dont l'Italie, le Royaume Uni, le Paraguay, la Roumanie, l'Egypte, la Colombie, l'Argentine, la Chine, la France et la Russie, qui est le pays invité d'honneur de cette 27ème édition.

Outre l'exposition de livres, plusieurs activités on été programmées dans le cadre de cette foire, notamment des tables rondes, des colloques, des présentations d'ouvrages et des rencontres littéraires.

L'édition précédente de la Foire internationale du livre de Madrid a enregistré plus de 12.000 visiteurs, en hausse de 8 pc par rapport à 2007.

Source: MAP

Une trentaine de personnalités juives d'origine marocaine, actives dans le monde des affaires, des professions libérales et de la société civile, dans de nombreux pays de résidence à travers le monde, effectue du 12 au 18 octobre courant, une visite de travail au Maroc à l'invitation de la Fondation "Mémoire pour l'avenir".


Au cours de cette visite, initiée en partenariat avec le conseil consultatif des Marocains à l'Etranger (CCME), le groupe rencontrera plusieurs responsables marocains des secteurs public et privé ainsi que de la société civile, indique samedi un communiqué de la Fondation.

L'organisation de cette visite s'inscrit dans le prolongement des recommandations du Colloque sur "Le judaïsme marocain contemporain et le Maroc de demain", initié en octobre 2008 à Casablanca, dans le cadre des manifestations célébrant le 1200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès, sous le thème de "Douze siècles de la vie d'un Royaume- les Marocains fêtent leur histoire", précise-t-on de même source.

Selon les organisateurs, le programme de la visite, voulu par les organisateurs comme une opportunité d'immersion des personnalités dans les réalités du Maroc d'aujourd'hui, permettra de découvrir, sur site, les grands chantiers structurants tels Tanger Med ou le chantier de la vallée du Bouregreg, échantillons significatifs des orientations prises par le Maroc en matière de modernisation de ses infrastructures et de son économie.

La visite sera également l'occasion pour ces personnalités de tenir des réunions de travail avec plusieurs responsables sectoriels (agriculture, éducation nationale, enseignement supérieur, culture, secteurs sociaux) ainsi qu'avec les responsables du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et du CCME, associés à cette initiative.

Outre la dimension humaine et identitaire que revêt cette visite, les personnalités invitées auront toute la latitude d'approfondir leurs connaissances sur le Maroc et les réalités de ses chantiers de développement, d'engager le dialogue avec une large palette d'interlocuteurs, et éventuellement de s'inscrire, ultérieurement, dans des dynamiques de partenariat ou de solidarité, note le communiqué.

Le séjour de la délégation sera également une opportunité de découvrir, à travers les séquences récréatives et conviviales du programme, quelques moments forts des métissages culturels et artistiques (musique, chant, arts plastiques, production intellectuelle et spirituelle) qui ont éclos en terre marocaine et contribué à forger l'identité de ses ressortissants, à l'Intérieur comme hors des frontières géographiques du pays.

La Fondation "Mémoire pour l'avenir", se fixe comme principal objectif de contribuer à l'écriture de l'histoire récente du Maroc et d'Âœuvrer pour faire connaître cette histoire aux jeunes marocains.

Elle organise, à cet effet, diverses activités favorisant les échanges entre historiens et spécialistes, la valorisation des contributions scientifiques et des témoignages pertinents, ainsi que la collecte et la préservation des archives écrites, iconographiques et audiovisuelles, devant servir à cette écriture de l'histoire commune des Marocains.

Source: MAP

Khmissa, l'événement phare et unique en Afrique et dans le monde arabe à mettre en valeur l'abnégation et le talent de la femme, a rendu un vibrant hommage samedi soir au Palais des Congrès de Marrakech, à cinq figures féminines qui se sont distinguées, chacune dans son domaine de compétence, par son travail exceptionnel, ses actions inédites et son dévouement.

Les cinq femmes marocaines primées ont été sélectionnées parmi les vingt-cinq nominées dans les catégories "Entreprises et Entrepreneuriat", "Sciences et Recherche", "Action sociale et humanitaire", "Administration et Services publics" et "Parcours d'exception".

Concernant la première catégorie "Entreprises et Entrepreneuriat", le Prix est revenu à Mme Souad Doumiri. Née en 1960 et avec une petite formation en secrétariat, Mme Doumiri s'est installée en France avant de regagner le Royaume, où elle a fondé une unité d'éditique (édition et mise sous plis de documents transactionnels) la première du genre au Maroc.

Après quatre ans de son démarrage, sa société devient leader avec 75 pc de parts de marché.

Le Prix de la catégorie "Sciences et Recherche" a été décerné à Mme Nadia Kadiri, professeur de psychiatrie et praticienne au CHU Ibn Rochd à Casablanca depuis 1986.

Native de Kénitra en 1961, Mme Nadia Kadiri a été l'initiatrice d'une première étude nationale réalisée, sur un échantillon de 6.000 personnes, en collaboration avec le ministère de la Santé, sur la prévalence des troubles mentaux au Maroc.

Elle est, entre autres, membre de plusieurs associations internationales et experte auprès de différents organismes internationaux, vice-présidente de la ligue pour la santé mentale et présidente de l'Association marocaine universitaire de santé sexuelle.

Mmes. Rkia Bellot et Mennana Shiseh se sont vues attribuer ex aequo le Prix de la catégorie "Action sociale et humanitaire". Natives respectivement de Kénitra en 1945 et de Kasbah El Mehdia en 1950, Mmes Bellot et Shiseh ont été connues par leur militantisme et leur lutte contre l'exclusion des femmes lors du partage des terres "Soulaliates".

Le Prix de la catégorie "Administration et Services publics" a été remporté par Mme Karima Zouhair. Née à Casablanca en 1971, Mme Karima Zouhair a obtenu une licence en Etudes Islamiques en 1995 avant de travailler en tant que prédicatrice (Mourchidat) du ministère des Affaires Islamiques et des Habous. Elle a pour mission de conseiller aux femmes et leur enseigner le vrai Islam, tolérant et pacifiste.

Pour ce qui est de la catégorie "Parcours d'exception", le Prix est revenu à Mme Zahra El Basri Naqurachi. Native de Douar Rhamna Beni Hassane en 1940, Mme Naqurachi est presque auteur autodidacte. Elle a écrit un premier roman intitulé "Une enfance dans un riad à Marrakech" en 2000, avant de sortir un second roman "Amour lapidé" en 2004.

Elle vient d'entamer l'écriture de son troisième livre sur l'histoire de la ville d'Ifrane, dont la sortie est prévue en juillet 2010.

Quant au jury de cette neuvième édition, il a été composé de neuf membres parmi des intellectuels et des professionnels de grande renommée, dont l'expérience, la compétence et la sensibilité leur permettant d'apprécier parfaitement les enjeux de la situation de la femme au Maroc.

Présidé par M. Mohamed Chafiki, directeur des études et des prévisions financières au ministère des Finances, ce Jury comprend Mme Nadira Guermai, psychologue et également coordinatrice nationale de l'INDH, Mme Samira Sitail, directrice générale adjointe de 2M, Mme Narjis Rerhaye, journaliste politique du quotidien Libération et Mme Laila Ouachi, spécialiste en communication institutionnelle et publique.

Il comprend aussi M. Driss Moussaoui, professeur agrégé de psychiatrie et psychologie médicale à l'Université de Casablanca et aux CHU de France, M. Hamid Ben Elfadil, Directeur du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Casablanca, Mme Kaltoum Ghazali, rédactrice en chef de "Fémina" et Enseignante en techniques de communication et M. Moulay Ahmed Iraqi, chef de service d'Anatomo-pathologie au CHU de Casablanca.

En rendant hommage aux femmes du Maroc, l'événement Khmissa qui est né de la volonté de promouvoir et de développer leur participation dans tous les secteurs de l'activité de la société, entend également célébrer l'avancée des droits humains au Maroc, dans une vision de développement, où chaque citoyen est appelé à contribuer au développement en faisant appel à ses compétences et ce, en parfaite égalité entre les individus mais aussi entre les sexes.

Autrefois, programmé le 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, khmissa, qui souffle sa neuvième bougie, prend encore, cette année, une dimension particulier, en coïncidant avec la Journée nationale de la femme Marocaine, instaurée par SM le Roi Mohammed VI le 10 octobre.

La cérémonie de remise des Prix a été marquée par la présence, notamment du ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nezha Skalli, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Moncef Belkhayat, le wali par intérim de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, gouverneur de la province d'Al Haouz, M. Bouchaïb El Moutaouakil ainsi que par d'autres personnalités.

Lors de cette cérémonie, l'assistance a été conviée à apprécier une série de prestations fournies par une palette d'artistes de la scène orientale et internationale, ainsi que de la scène marocaine, entre autres, la Diva marocaine Samira Said, le talentueux Hatim Aamour, la chanteuse du Rap français Diam's, la Star libanaise Carole Samaha, outre l'humoriste Hassan El Fad.

MAP

L'expérience de l'enracinement des Marocains des Etats-Unis, un grand pays d'immigration qui a son propre modèle d'intégration, va enrichir le patrimoine de l'émigration marocaine et constituer une nouvelle école d'apprentissage, a souligné, samedi à Washington, le Président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), Driss El Yazami.

Intervenant lors de l'ouverture de la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC), placée sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), M. El Yazami a noté que la présence des Marocains aux Etats Unis ne cesse de se renforcer, ajoutant que chaque communauté marocaine, notamment celle des USA, connaît une diversification de "plus en plus prononcée".

"Les Marocains des USA ne sont pas différents de leurs compatriotes installés ailleurs, mais leurs parcours et leur vécu socio-culturel sont différents", a encore dit l'intervenant, faisant observer que les Marocains du monde s'intègrent de manière dynamique dans le pays d'accueil, tout en maintenant des liens d'attachement indéniables avec le Maroc.

Et de faire remarquer que le processus d'enracinement des Marocains ne peut plus être nié comme en témoignent l'émergence des jeunes générations, la naturalisation de centaines de milliers d'émigrés marocains et l'implication de plus en plus active de ces Marocains dans la vie civique de leurs pays de résidence.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar, a mis en avant le rôle crucial qui incombe au réseau d'associations dans la préservation des intérêts des Marocains établis aux USA et le renforcement de leurs liens avec le pays d'origine, se félicitant de voir des Marocains occuper des positions très importantes au sein d'entreprises américaines de renommée internationale.

M. Mekouar a également souligné la place importante qu'occupent les membres de la communauté marocaine aux Etats-Unis et leur contribution essentielle à la promotion de l'image du Royaume, relevant l'importance de s'engager dans le cadre du MAC et dans d'autres structures pour faire entendre la voix de la communauté marocaine établie dans les différentes régions des Etats-Unis.

Abderrahim Foukara, journaliste marocain établi à Washington, a estimé, pour sa part, que pour faire entendre leur voix aux USA, les Marocains doivent s'investir dans tous les aspects de la vie américaine, notamment dans les domaines politique et des médias.

Les communautés établies présentent un exemple éloquent de l'immigration comme moyen d'investissement à long terme rapportant des bénéfices politiques, économiques et culturels immenses pour les pays d'accueil et d'origine. L'intervenant a, par ailleurs, relevé que la force des maroco-américains ne se limite par à leur apport intellectuel, mais procède aussi d'un héritage historique.

Pour sa part, M. Driss Ouaouicha, président de l'Université Al Akhawayn, s'est arrêté sur la mission de cet établissement, entre autres le développement du partenariat notamment avec le monde anglo-saxon. A ce propos, l'intervenant a estimé que cette Université a pour vocation de s'ériger comme une passerelle de communication entre le Royaume et les pays anglo-saxons.

Soulignant le taux très élevé de l'employabilité des lauréats de cette université, M. Ouaouicha a, par ailleurs, évoqué les priorités du plan stratégique de l'université pour les années 2010-2014, entre autres le renforcement du modèle éducationnel nord-américain, l'internationalisation de l'université, la stabilité financière, le leadership éducationnel et l'innovation et le développement du capital humain.

La convention du MAC, d'une durée de deux jours, est le fruit de la collaboration d'une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis. Les organisateurs de cette rencontre ambitionnent d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain et des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil.

Au menu de cette rencontre figurent également des interventions sur l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en oeuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

La première journée a été marquée par la discussion de thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis.

D'autres intervenants ont discuté des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que le partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

Créé en 2006, le MAC se veut l'expression des activités et des différentes actions de plusieurs associations marocaines établies aux Etats-Unis, ainsi qu'un canal de communication et de coopération oeuvrant à promouvoir les intérêts de la communauté marocaine aux USA et à renforcer son identité et son attachement au Maroc.

Source : MAP

Né à Azemmour aux environs de 1503, au moment où cette partie du Maroc était encore sous occupation portugaise, Mostapha Zemmouri, décédé au Texas en 1539, représente l'autre illustration des relations séculaires maroco-américaines, une histoire peu relatée par les manuels d'histoire.

Mostpaha Zemmouri, plus connu sous le nom d'Estebanico, a été vendu à un noble espagnol avec lequel il prit part à une expédition maritime visant à conquérir la Floride, une entreprise qui échoua, obligeant ce jeune marocain à passer le restant de sa vie au Texas.

Cet exemple a été évoqué lors d'un débat ayant eu lieu, à Washington, dans le cadre de la quatrième Convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (10-11 octobre), pour souligner que l'histoire du Maroc et celle l'Amérique sont liées depuis plusieurs siècles. Les panélistes ont ainsi "logiquement" mis en doute le fait que l'histoire de Mostapha Zemmouri ait pu être unique à cette période de l'histoire, où une partie non négligeable des populations ibériques était d'origine marocaine, en dépit de la chute de Grenade.

Partant de ce constat, l'assistance à été invitée à considérer s'il est concevable qu'une partie de cette population, dont certains membres étaient dépositaires d'une longue tradition maritime, n'ait pas pu trouver son chemin vers le nouveau monde, à plus forte raison au moment où Christophe Colomb était à la recherche de compétences avérées pour l'aider à aller au-delà de ce qu'offraient les cartes du monde les plus actualisées de cette époque.

Les Maures, comme l'attestent les manuels de l'histoire, maniaient à merveille l'astrolabe, la lecture des cartes et les méthodes de navigation en haute mer en recourant aux étoiles, entre autres outils de navigation maritime révolutionnaires pour cette époque.

Est-il concevable partant de là que ces populations n'aient pas pu faire partie des premières vagues d'immigration vers le nouveau monde?, se sont-ils encore interrogés, en appelant les historiens à jeter la lumière sur cette partie de l'histoire maroco-américaine pour la rendre plus connue du grand public.

Une telle entreprise se doit de mettre à contribution les différentes catégories d'âge de l'immigration marocaine aux Etats-Unis, à la faveur d'un engagement dans les différents domaines de la vie américaine, ont-ils dit, en attirant l'attention sur la réussite de plusieurs Marocains qui sont aujourd'hui des chercheurs à la NASA, au laboratoire national de Los Alamo ainsi qu'à Wall Street ou encore au sein de plusieurs entreprises US de renommée internationale.

Investir ces domaines de recherche de l'histoire, ont-ils affirmé, aiderait les 150.000 Marocains établis aux Etats-Unis à connaître cette partie de l'histoire pour mieux se projeter dans l'avenir et s'approprier le rêve américain tout en restant fidèles à leur héritage et patrimoine marocains.

Fort de la richesse et la diversité de la culture marocaine, plusieurs ont soutenu que "le génie marocain est tout à fait à même d'investir le +main stream+ américain et la culture populaire de ce pays", en plaçant notamment sur le marché des produits marocains, qui pourraient grâce à leur originalité creuser leur sillon dans l'American Way of Life, aux côtés des symboles que sont McDonald's et les produits dérivés d'Hollywood.

Le génie marocain, ont-ils fait observer, peut laisser sa marque sur le marché et la culture américaines, fort de l'attrait dont fait l'objet le Maroc dans la conscience commune US, de la reconnaissance de la jeune République des Etats-Unis, en passant par la place qu'occupe dans l'imaginaire des américains des villes comme Casablanca, rendue célèbre grâce au film éponyme, avec la prestation magistrale de Humphrey Bogart, Tanger qui abrite en la légation américaine, l'unique patrimoine US dans le monde hors territoire des Etats-Unis, ou encore Essaouira, immortalisé par Orsen Welles avec son adaptation culte d'Othello.

Les discussions des différents panels tout au long de deux jours ont été unanimes à résumer que "la culture marocaine est naturellement pourvue pour faire sa place au sein du main stream américain grâce à la vitalité et à la diversité de la communauté marocaine vivant aux Etats Unis".

MAP
Les associations maroco-américaines ont contribué à consolider les relations entre les deux pays et à augmenter davantage la visibilité du Maroc aux Etats-Unis a affirmé, samedi à Washington, le Président de l'Association "Friends of Morocco", Tim Rush.

"Durant les dix dernières années les efforts menés avec diligence dans les différents domaines par les associations maroco-américaines ont contribué à promouvoir davantage l'image du Maroc aux Etats-Unis", a souligné Tim Rush, dans une déclaration à la MAP, en marge de la 4ème Convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (Moroccan American Coalition).

Cet ancien volontaire du Corps de la paix ayant servi, entre 1970 et 1974 à Ouezzane et à Rabat, a tenu à cette occasion à souligner le "caractère exceptionnel" et "séculaire" des relations maroco-américaines. Tim Rush en veut pour preuve le fait que le Maroc ait été le premier pays à reconnaître l'indépendance de la jeune république des Etats-Unis d'Amérique, ainsi que la présence de l'USAID dans le Royaume au lendemain de l'indépendance et celle du Peace corps depuis une cinquantaine d'années.

Il a, par ailleurs, indiqué que l'augmentation du volume des échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis a bénéficié de l'entrée en vigueur en 2006 de l'accord de libre échange et de l'amélioration "significative" du climat des affaires dans le Royaume, qui, selon lui, a été pour beaucoup dans l'installation de compagnies US au Maroc.

Le Royaume peut, à juste titre, constituer pour les entreprises américaines une "plate-forme stratégique" d'accès aux marchés africain, arabe et européen, a-t-il soutenu, mettant en exergue le rôle de plus en plus important des acteurs de la société civile marocaine.

MAP


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L'expérience de l'enracinement des Marocains des Etats-Unis, un grand pays d'immigration qui a son propre modèle d'intégration, va enrichir le patrimoine de l'émigration marocaine et constituer une nouvelle école d'apprentissage, a souligné, samedi à Washington, le Président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), Driss El Yazami.

Intervenant lors de l'ouverture de la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC), placée sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), M. El Yazami a noté que la présence des Marocains aux Etats Unis ne cesse de se renforcer, ajoutant que chaque communauté marocaine, notamment celle des USA, connaît une diversification de "plus en plus prononcée".

"Les Marocains des USA ne sont pas différents de leurs compatriotes installés ailleurs, mais leurs parcours et leur vécu socio-culturel sont différents", a encore dit l'intervenant, faisant observer que les Marocains du monde s'intègrent de manière dynamique dans le pays d'accueil, tout en maintenant des liens d'attachement indéniables avec le Maroc.

Et de faire remarquer que le processus d'enracinement des Marocains ne peut plus être nié comme en témoignent l'émergence des jeunes générations, la naturalisation de centaines de milliers d'émigrés marocains et l'implication de plus en plus active de ces Marocains dans la vie civique de leurs pays de résidence.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar, a mis en avant le rôle crucial qui incombe au réseau d'associations dans la préservation des intérêts des Marocains établis aux USA et le renforcement de leurs liens avec le pays d'origine, se félicitant de voir des Marocains occuper des positions très importantes au sein d'entreprises américaines de renommée internationale.

M. Mekouar a également souligné la place importante qu'occupent les membres de la communauté marocaine aux Etats-Unis et leur contribution essentielle à la promotion de l'image du Royaume, relevant l'importance de s'engager dans le cadre du MAC et dans d'autres structures pour faire entendre la voix de la communauté marocaine établie dans les différentes régions des Etats-Unis.

Abderrahim Foukara, journaliste marocain établi à Washington, a estimé, pour sa part, que pour faire entendre leur voix aux USA, les Marocains doivent s'investir dans tous les aspects de la vie américaine, notamment dans les domaines politique et des médias.

Les communautés établies présentent un exemple éloquent de l'immigration comme moyen d'investissement à long terme rapportant des bénéfices politiques, économiques et culturels immenses pour les pays d'accueil et d'origine. L'intervenant a, par ailleurs, relevé que la force des maroco-américains ne se limite par à leur apport intellectuel, mais procède aussi d'un héritage historique.

Pour sa part, M. Driss Ouaouicha, président de l'Université Al Akhawayn, s'est arrêté sur la mission de cet établissement, entre autres le développement du partenariat notamment avec le monde anglo-saxon. A ce propos, l'intervenant a estimé que cette Université a pour vocation de s'ériger comme une passerelle de communication entre le Royaume et les pays anglo-saxons.

Soulignant le taux très élevé de l'employabilité des lauréats de cette université, M. Ouaouicha a, par ailleurs, évoqué les priorités du plan stratégique de l'université pour les années 2010-2014, entre autres le renforcement du modèle éducationnel nord-américain, l'internationalisation de l'université, la stabilité financière, le leadership éducationnel et l'innovation et le développement du capital humain.

La convention du MAC, d'une durée de deux jours, est le fruit de la collaboration d'une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis. Les organisateurs de cette rencontre ambitionnent d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain et des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil.

Au menu de cette rencontre figurent également des interventions sur l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en oeuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

La première journée a été marquée par la discussion de thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis.

D'autres intervenants ont discuté des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que le partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

Créé en 2006, le MAC se veut l'expression des activités et des différentes actions de plusieurs associations marocaines établies aux Etats-Unis, ainsi qu'un canal de communication et de coopération oeuvrant à promouvoir les intérêts de la communauté marocaine aux USA et à renforcer son identité et son attachement au Maroc.

MAP


SM le Roi Mohammed VI a souligné vendredi l'urgence d'adopter le cadre juridique relatif au Conseil Economique et Social.

Dans un discours devant les membres des deux chambres du Parlement lors de la cérémonie d'ouverture de la première session de la troisième année législative de la huitième législature, le Souverain a souligné la nécessité de veiller à ce que l'établissement et l'opérationnalisation de ce Conseil obéissent à une logique d'harmonisation et de complémentarité entre les différentes institutions nationales.

"Notre objectif est de voir émerger un Conseil Economique et Social constituant un modèle marocain en la matière et, qui, par la qualité de ses avis consultatifs, s'affirme comme une instance constitutionnelle d'expertise et de savoir-faire, pour les questions majeures de développement concernant la nation", a affirmé SM le Roi.

Le Souverain a précisé que "l'efficacité et la crédibilité du Conseil resteront tributaires d'une composition rationalisée comprenant des experts et des opérateurs à la compétence avérée et reconnue dans les domaines de développement".

De même, a ajouté SM le Roi, la composition plurielle du Conseil implique qu'il soit représentatif des forces vives et productives de la nation, comprenant notamment les organisations socio-économiques et professionnelles, et les structures associatives qualifiées. Le Conseil, a poursuivi le Souverain, doit, en outre, compter en son sein une présence appropriée de la femme et s'ouvrir sur les potentialités nationales existantes dans le pays comme à l'étranger et ce dans le souci de "répondre à Notre volonté d'y associer toutes les compétences marocaines, où qu'elles soient".

Le Souverain a souligné que le Conseil économique et social devra s'atteler prioritairement à l'élaboration de la nouvelle Charte sociale, à donner son avis sur la cohérence et la synergie devant marquer les plans de développement et les politiques sectorielles, ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre pour en consolider la portée régionale.

SM le Roi a, par ailleurs, engagé le gouvernement à prendre les mesures d'harmonisation qui s'imposent pour prévenir toute interférence ou incompatibilité entre les compétences du Conseil et celles des instances opérant dans le même domaine.

Après avoir rappelé que le conseil économique et social est une instance consultative pour les organes exécutif et législatif, le Souverain a affirmé attendre du nouveau conseil qu'il s'attèle, en particulier, à enrichir, par son expertise et ses avis consultatifs, le travail parlementaire et gouvernemental et ce, dans l'objectif de consolider davantage la place du parlement et d'en conforter la crédibilité.

"En procédant à l'opérationnalisation de ce Conseil, Nous posons un nouveau jalon pour la consolidation de la gouvernance en matière de développement, dont Nous voulons faire un levier essentiel pour l'ancrage de la citoyenneté digne, agissante et efficiente", a ajouté SM le Roi.


MAP

Le Maroc et la région de la Lazio, en Italie, ont signé, vendredi soir à Rabat, une déclaration d'intention qui constituera la base de la future Fondation "Marocco-Italia", dont l'objectif est d'approfondir, de développer et d'encourager les liens culturels entre le Maroc et l'Italie dans le secteur de l'audiovisuel.

Cette déclaration, paraphée par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, d'une part et MM. Piero Marrazzo, président de la région de la Lazio, et Luciano Sovena, administrateur délégué de Cinecita Luce, la plus importante société de production de cinéma en Italie, d'autre part, vise également la promotion de la coproduction cinématographique.

Aux termes de ce document, les deux parties s'engagent, dans le cadre des législations nationales, à échanger leurs expériences en matière de formation, de financement, de commercialisation et de distribution des produits cinématographiques et audiovisuels.

En outre, la partie italienne est appelée à organiser les journées du cinéma marocain dans la région de la Lazio ainsi que les journées du cinéma italien au Maroc, à promouvoir la participation des films marocains aux festivals cinématographiques organisés dans la région de la Lazio (Festival de Venise, Medfilm et festival international de Rome), et à soutenir les productions les coproductions.

La partie italienne s'engage également à mettre à la disposition de l'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), en cours de construction à Rabat, une assistance technico-pédagogique, et ce sous forme de formateurs et de matériel technique de production.

A cette occasion, M. Naciri a déclaré à la presse que la signature de cette déclaration dénote une véritable volonté de coopération du Gouvernement du Maroc et de la région de la Lazio, le plus important pôle de production cinématographique en Italie (70 pc de la production nationale).

La présence de grands noms de la production cinématographique italienne est une preuve de la considération portée par la partie italienne aux compétences et aux atouts culturels marocains, a jouté le ministre, faisant savoir que le Royaume tirera, sans nul doute, profit de l'expérience italienne à différents niveaux.

De son côté, M. Piero Marrazzo a affirmé que la région de la Lazio qui emploi plus de 100.000 personnes dans le domaine du cinéma, mettra, à travers la Fondation Rossellini, son expertise et ses ressources à la disposition des partenaires marocains.

M. Luciano Sovena a, quant à lui, indiqué que la signature de cette déclaration vient couronner de grands efforts déployés par les deux parties pour faire connaître le cinéma marocain en Italie et promouvoir la coopération bilatérale dans ce domaine, rappelant à cet égard que depuis 1991, cinq films italiens ont été tournés au Maroc.

MAP
La Coalition maroco-américaine (MAC) tient sa quatrième convention annuelle samedi et dimanche prochains à Washington, sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), selon les organisateurs.

Initiée par une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis, cette réunion sera l'occasion d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain, a indiqué jeudi à la MAP Kamal Oudrhiri, qui conduit le comité consultatif de cette 4ème convention.

Les participants à cette rencontre, qui sera co-présidée par Brahim Nechikh et Ahmed Yanouri, tous les deux membres du MAC, aborderont également des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil, a ajouté M. Oudrhiri, par ailleurs scientifique à la NASA.

Les intervenants débattront de l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en œuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

Les organisateurs de cette manifestation ont retenu pour la première journée de cette convention des thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis et aux politiques et stratégies du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), un sujet qui sera animé par le président du CCME, M. Driss El Yazami.

Les opportunités qui s'offrent aux citoyens maroco-américains au Royaume en matière d'éducation sera, en outre, le thème de l'intervention du président de l'Université Al-Akhawayn, M. Driss Ouaouicha.

Le Directeur du Centre des sciences humaines de l'Université de New England, Anouar Majid, abordera pour sa part le thème: "Donner une voix aux citoyens maroco-américains aux Etats-Unis".

D'autres panélistes discuteront des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que du partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

MAP
Une trentaine de personnalités juives d'origine marocaine, actives dans le monde des affaires, des professions libérales et de la société civile, dans de nombreux pays de résidence à travers le monde, effectue du 12 au 18 octobre courant, une visite de travail au Maroc à l'invitation de la Fondation "Mémoire pour l'avenir".

Au cours de cette visite, initiée en partenariat avec le conseil consultatif des Marocains à l'Etranger (CCME), le groupe rencontrera plusieurs responsables marocains des secteurs public et privé ainsi que de la société civile, indique samedi un communiqué de la Fondation.

L'organisation de cette visite s'inscrit dans le prolongement des recommandations du Colloque sur "Le judaïsme marocain contemporain et le Maroc de demain", initié en octobre 2008 à Casablanca, dans le cadre des manifestations célébrant le 1200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès, sous le thème de "Douze siècles de la vie d'un Royaume- les Marocains fêtent leur histoire", précise-t-on de même source.

Selon les organisateurs, le programme de la visite, voulu par les organisateurs comme une opportunité d'immersion des personnalités dans les réalités du Maroc d'aujourd'hui, permettra de découvrir, sur site, les grands chantiers structurants tels Tanger Med ou le chantier de la vallée du Bouregreg, échantillons significatifs des orientations prises par le Maroc en matière de modernisation de ses infrastructures et de son économie.

La visite sera également l'occasion pour ces personnalités de tenir des réunions de travail avec plusieurs responsables sectoriels (agriculture, éducation nationale, enseignement supérieur, culture, secteurs sociauxà) ainsi qu'avec les responsables du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et du CCME, associés à cette initiative.

Outre la dimension humaine et identitaire que revêt cette visite, les personnalités invitées auront toute la latitude d'approfondir leurs connaissances sur le Maroc et les réalités de ses chantiers de développement, d'engager le dialogue avec une large palette d'interlocuteurs, et éventuellement de s'inscrire, ultérieurement, dans des dynamiques de partenariat ou de solidarité, note le communiqué.

Le séjour de la délégation sera également une opportunité de découvrir, à travers les séquences récréatives et conviviales du programme, quelques moments forts des métissages culturels et artistiques (musique, chant, arts plastiques, production intellectuelle et spirituelle) qui ont éclos en terre marocaine et contribué à forger l'identité de ses ressortissants, à l'Intérieur comme hors des frontières géographiques du pays.

La Fondation "Mémoire pour l'avenir", se fixe comme principal objectif de contribuer à l'écriture de l'histoire récente du Maroc et d'œuvrer pour faire connaître cette histoire aux jeunes marocains.

Elle organise, à cet effet, diverses activités favorisant les échanges entre historiens et spécialistes, la valorisation des contributions scientifiques et des témoignages pertinents, ainsi que la collecte et la préservation des archives écrites, iconographiques et audiovisuelles, devant servir à cette écriture de l'histoire commune des Marocains.

MAP
Le premier congrès international des femmes investisseurs arabes se tiendra, du 26 au 30 octobre à Skhirat, à l'initiative de la représentation permanente au Maroc de l'Union des femmes investisseurs arabes, sous le thème "Quelle stratégie de développement de l'investissement féminin?".

Lors d'un point de presse jeudi à Rabat, les organisateurs ont précisé que le Maroc a été désigné pour abriter cet événement suite à une décision prise à l'unanimité lors du congrès annuel de l'Union des investisseurs arabes au Caire en avril 2008.

Selon Mme Asmae Mouhib, investisseur marocaine désignée comme présidente de la représentation permanente de l'Union au Maroc, le congrès a pour objectifs d'associer les femmes investisseurs membres de l'Union et les participants des différentes spécialités à l'élaboration de stratégies qui fixent les objectifs et les mécanismes.

Il vise également l'élaboration de solutions alternatives, l'identification de nouvelles opportunités d'investissement et la mise en place de plans pour le renforcement de l'investissement au féminin, pour réaliser le développement durable.

Le congrès aspire en outre à monter des projets communs qui renforcent la complémentarité de l'action arabe commune entre hommes et femmes d'affaires et les femmes investisseurs dans le monde arabe et inciter les politiciens et économistes au niveau national, régional et international à prendre des mesures de nature à encourager les femmes investisseurs.

Pour sa part, M. Rachid Iraqui, directeur du congrès, a précisé que le congrès connaîtra la participation des membres de l'Union arabe ainsi que de pays étrangers et d'organisations nationales, régionales et internationales.

Le congrès, a-t-il ajouté, s'articulera autour de plusieurs axes. Le premier intitulé "l'investissement face à l'environnement mondial" se penchera notamment sur les caractéristiques et implications de l'environnement économique et financier mondial, le modèle de gouvernance face au nouvel environnement économique et financier mondial et le nouveau contexte mondial et l'investissement pour le développement durable.

Le 2ème axe s'articulera autour des nouvelles opportunités d'investissement et examinera les politiques nationales et internationales en faveur de l'investissement, le rôle de l'union arabe des femmes investisseurs dans le développement ainsi que les nouvelles opportunités d'investissement.

Le 3ème axe portant sur "les déterminants de l'investissement féminin" traitera des secteurs privilégiés des femmes investisseurs, des contraintes au développement de l'investissement et du rôle des organisations internationales.

L'Union des femmes investisseurs arabes est une entité de l'union économique arabe créée le 27 décembre 2004, qui compte 16 pays membres.

L'Union, qui siège en Egypte, a pour objectifs notamment d'inciter les femmes investisseurs arabes à réaliser des projets arabes et étrangers communs afin de bénéficier de la technologie internationale, promouvoir les investissements au sein du monde arabe et de drainer les capitaux d'investissement arabes et étrangers.

MAP
Le Maroc célèbre samedi le deuxième anniversaire de la journée nationale de la femme avec en toile de fond des avancées incontestables et d'importants défis à relever mais sûrement avec une volonté politique d'améliorer la condition de la femme marocaine.

La journée nationale de la femme proclamée par SM le Roi Mohammed VI consacrant la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les questions de la femme, commémore le discours historique du Souverain, prononcé le 10 octobre 2003 devant le Parlement annonçant le nouveau Code de la famille.

Cette journée offre l'occasion d'établir chaque année le bilan et les perspectives de la condition de la femme, de se remémorer du contexte de cette grande réforme qu'est le code de la famille, dont l'aboutissement a été le fruit de l'engagement du Souverain et de toutes les forces vives qui ont lutté des années durant pour cette noble cause.

La situation de la femme marocaine a connu des avancées "considérables" ces dix dernières années, a affirmé la ministre du développement social de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli.

La réforme phare était celle du Code de la famille initiée et annoncée par SM le Roi Mohammed VI devant le parlement le 10 octobre 2003, dans le contexte de l'engagement du mouvement pour les droits des femmes et de l'élection pour la première fois de 35 femmes au parlement en 2002, a-t-elle souligné dans un entretien à la MAP.

Ce tournant historique en faveur de l'égalité a été renforcé par un ensemble de programmes et stratégies en faveur de la promotion des droits des femmes et de l'égalité, a-t-elle poursuivi.

Mme Skalli estime que le Code de la famille a rétabli les femmes dans leur dignité et a affirmé des principes et valeurs structurantes pour notre société et pour les générations montantes, telles que l'égalité, la co-responsabilité, le respect mutuel et le respect des droits de l'enfant. La démocratie, la culture des droits humains et le dialogue au sein de la famille seront ainsi confortés.

Des drames qui étaient régulièrement vécus par des femmes sont aujourd'hui de "vieux souvenirs" puisque le nouveau code a introduit de nouveaux modes de dissolution du mariage comme le chiqaq ainsi que le divorce par consentement mutuel, a-t-elle dit, ajoutant que les dispositions du code sont "porteuses de justice sociale" bien que les changements des mentalités nécessitent du temps.

La ministre a mis également l 'accent sur d'autres actions notamment la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes, la budgétisation sensible au genre et la nomination de sept femmes ministres, des femmes Caids, des mourchidates et des ambassadrices. ElLe a rappelé, dans ce sens, également le Code de la Nationalité et l'élection de plus de 3000 femmes lors des communales.

Qualifiant de "saut qualitatif exceptionnel" l'élection de 3428 femmes aux dernières élections communales (12,38 pc), Mme Skalli a rappelé "qu'il y a à peine quelques mois les femmes ne représentaient que 0,56 pc de l'ensemble des élus locaux".

Ce pas "gigantesque" est dû à la volonté politique de SM le Roi à travers son discours du 10 octobre 2008 appelant le gouvernement et le parlement à faire converger leurs efforts pour assurer une représentation digne des femmes, a-t-elle affirmé.

Bien que les avancées sont majeures et réelles, de grands défis restent à relever pour juguler la pauvreté, l'analphabétisme, la mortalité maternelle et infantile mais aussi pour combattre les stéréotypes et les préjugés à l'égard des femmes ainsi que les idées obscurantistes qui visent à tirer les femmes vers l'arrière, a, par ailleurs, souligné Mme Skalli.

Les résultats des élections pour les femmes n'ont pas été à la hauteur des avancées, a affirmé Mme Skalli. Sur les 1503 présidents de communes, il n'y a que 15 femmes présidentes, soit à peine 1 pc, a-t-elle précisé, ajoutant que lors du renouvellement du tiers de la Chambre des Conseillers, seules trois femmes ont été élues (soit 2pc).

Cela démontre clairement que sans quota, les femmes n'ont que très peu de chances d'accéder à une représentation équitable, a indiqué la ministre, renouvelant la détermination à poursuivre ce chantier notamment pour assurer l'institutionnalisation des mesures d'action affirmatives en faveur de la représentation des femmes.

Mme Skalli a, en outre, indiqué que la question de l'égalité et la promotion des droits des femmes est l'un des cinq axes du plan stratégique 2008-2012 du ministère, ajoutant que l'approche genre est présente dans le traitement de l'ensemble des autres axes.

Outre la promotion des femmes aux postes de responsabilité, la lutte contre les stéréotypes et la promotion de la culture de l'égalité font partie des domaines d'action du ministère, a-t-elle ajouté.

Elle a indiqué, à cet égard, que le ministère a lancé une étude sur la culture de l'égalité qui sera présentée au public le 10 octobre, permettant l'élaboration de stratégies sectorielles pour la diffusion de la culture de l'égalité à travers l'éducation, les médias ainsi que les productions culturelles et artistiques.

La ministre a souligné aussi que la question de la promotion des droits des femmes est une question transversale qui concerne non seulement l'ensemble des départements ministériels mais également les différentes composantes de la société civile ainsi que les partis politiques et même le secteur privé.

MAP

Washington - La Coalition maroco-américaine (MAC) tient sa quatrième convention annuelle samedi et dimanche prochains à Washington, sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), selon les organisateurs.

Initiée par une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis, cette réunion sera l'occasion d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain, a indiqué jeudi à la MAP Kamal Oudrhiri, qui conduit le comité consultatif de cette 4ème convention.

Les participants à cette rencontre, qui sera co-présidée par Brahim Nechikh et Ahmed Yanouri, tous les deux membres du MAC, aborderont également des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil, a ajouté M. Oudrhiri, par ailleurs scientifique à la NASA.

Les intervenants débattront de l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en Âœuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

Les organisateurs de cette manifestation ont retenu pour la première journée de cette convention des thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis et aux politiques et stratégies du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), un sujet qui sera animé par le président du CCME, M. Driss El Yazami.

Les opportunités qui s'offrent aux citoyens maroco-américains au Royaume en matière d'éducation sera, en outre, le thème de l'intervention du président de l'Université Al-Akhawayn, M. Driss Ouaouicha.

Le Directeur du Centre des sciences humaines de l'Université de New England, Anouar Majid, abordera pour sa part le thème: "Donner une voix aux citoyens maroco-américains aux Etats-Unis".

D'autres panélistes discuteront des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que du partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

Source: MAP

Le Congrès musulman canadien appelle l'Etat à interdire la burqa, estimant que le port de cette robe islamique "marginalise les femmes", a indiqué jeudi à l'AFP sa porte-parole Farzana Hassan.

Elle a rejeté l'argument selon lequel la liberté religieuse, inscrite dans la Constitution, implique le droit de porter la burqa. Selon elle, de nombreuses femmes qui l'endossent y sont forcées par leurs maris et voient ainsi leur liberté personnelle réduite.

"Le Coran invite les Musulmans à la modestie qui peut être manifestée de différentes manières, mais cela n'implique pas que vous deviez vous voiler la face ou porter sur vous une sorte de tente", a expliqué Mme Hassan.

Elle n'a pas été en mesure d'indiquer le nombre de femmes canadiennes portant la burqa, déclarant toutefois qu'il était "en augmentation", à Toronto et à Montréal notamment.

Le Congrès se présente comme une organisation de musulmans canadiens qui ne se reconnaissent pas dans les autres organisations de leur communauté, "sectaires, ethnocentriques, souvent autoritaires et marquées par la peur de la modernité et une aversion pour la joie".

Il revendique environ 300 membres dans l'ensemble du Canada - qui compte environ 800.000 musulmans, selon des estimations de 2006 - et ses prises de position sont fréquemment citées dans les médias.

Des appels à interdire la burqa ont été lancés récemment dans plusieurs pays européens, dont la France, l'Italie et le Danemark, par des partis de droite.

L'imam d'Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse d'Eygpte, s'est exprimé récemment contre le port du niqab (voile intégral ne laissant apparaître qu'une mince fente pour les yeux). Les propos du cheikh Mohammed Sayyed Tantaoui - salués par le Congrès musulman canadien - lui ont valu des appels à la démission de la part des Frères musulmans.

Source : AFP


Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et les Premiers ministres zimbabwéen Morgan Tsvangiraï et ivoirien Guillaume Soro sont quelques-unes des personnalités attendues à la 2ème édition de MEDays, du 19 au 21 novembre à Tanger (nord).

Organisé par le "think tank" marocain Amadeus, MEDays ambitionne de devenir "le rendez-vous incontournable des décideurs politiques et économiques de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique)".

Le thème principal de cette deuxième édition de MEDays sera le "co-développement responsable", ont annoncé jeudi ses organisateurs: "il sera essentiellement question de la nécessité d'étendre la coopération Nord-Sud à l'Afrique et au Moyen-Orient".

"Espace de dialogue et de débats inédits sans équivalent dans les pays du sud", MEDays 2009 lancera un appel à "la mise en place d'une politique de relance économique concertée incluant tous les acteurs euro-méditerranéens et euro-africains", a-t-on ajouté de même source.

Outre MM. Zapatero, Tsvangiraï et Soro, sont annoncés le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne Saëb Erakat, le conseiller du président Barak Obama pour le Moyen-Orient Daniel Kurtzer ainsi que les ministres des Affaires étrangères yéménite, soudanais, malien et kenyan, les ministres français de l'Immigration Eric Besson et de l'Environnement Jean-Louis Borloo.

Les organisateurs attendent aussi la participation d'acteurs importants de la société civile -tels que l'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière ou le syndicaliste paysan burkinabé François Traoré- et de nombreux chefs d'entreprise.

Source: Journaux.ma

Le démantèlement de la "jungle" de Calais donne le sentiment d'un éternel recommencement. Il est significatif de l'impasse dans laquelle se trouve la politique migratoire européenne. Trois jours à peine après l'opération organisée le 22 septembre à grands renforts de communication, les associations voyaient revenir des migrants interpellés lors de l'opération : des mineurs ayant quitté les foyers d'accueil où ils avaient été placés, mais aussi des majeurs libérés par la justice après avoir été placés en rétention.

Selon la Cimade, 130 des 138 étrangers placés en rétention, ont été libérés dans la semaine qui a suivi. Et sur les huit personnes restées en détention et donc menacées d'expulsion, sept Afghans ont vu leur mesure d'éloignement suspendue le 5 octobre par la Cour européenne des droits de l'homme saisie en urgence. Le ministère de l'immigration a dû ainsi renoncer au vol groupé à destination de Kaboul qu'il avait prévu d'organiser avec les Britanniques.

Il y a sept ans, au moment de la fermeture du camp de Sangatte, en décembre 2002, Nicolas Sarkozy, se félicitait de mettre "fin à un symbole d'appel d'air de l'immigration clandestine". La fermeture de ce camp, conjuguée déjà à la promesse d'un renforcement des contrôles à la frontière, devait être porteuse d'un message clair : il n'est plus possible de passer par le Pas-de-Calais.

Il n'a pourtant pas fallu longtemps pour que le flux des migrants vers Calais reprenne. Simplement sous l'effet d'une intensification des contrôles et interpellations, leur implantation s'est étendue sur tout le littoral nord de la France jusque dans l'arrière-pays, dans les bois et talus bordant les autoroutes menant aux ports, là où stationnent des camions à bord desquels ils tentent de monter. De nombreux camps informels ont ainsi vu le jour, depuis 2003, les uns proches des villes portuaires comme à Loon-Plage ou Grande-Synthe près de Dunkerque, d'autres plus en amont, comme Teteghem, voire très en amont : à Saint-Omer, Norrent-Fontes, Angres...

Eric Besson, le ministre de l'immigration, a très vite assuré que le démantèlement de la "jungle" de Calais ne resterait pas un acte isolé. Déjà, d'autres camps ou squats ont été évacués et détruits dans la ville et ses alentours. "Bien évidemment les migrants reconstruiront des campements ailleurs", n'ignorait pas le préfet Pierre de Bousquet de Florian, la veille de l'opération. Mais, prévenait-il, "nous ne laisserons pas faire. D'autres arriveront peut-être, mais en attendant cela rendra plus difficile le travail des passeurs". Comme le redoutent les associations, cela ne fera que contraindre un peu plus les migrants à l'errance, la dispersion et l'insécurité. Or la précarisation des conditions de vie des migrants n'a jamais eu l'effet dissuasif attendu, les lendemains de la fermeture de Sangatte l'ont montré.

L'abcès de Calais témoigne avant tout de l'incapacité de l'Europe à trouver une réponse sérieuse et durable à l'afflux, aussi imprévisible qu'inévitable, de réfugiés et de migrants décidés à tout pour échapper à la misère ou aux persécutions dans leur pays d'origine. Tant que la Grande-Bretagne n'intégrera pas l'espace de libre circulation Schengen, il persistera un risque de fixation sur toute cette côte, et en particulier à Calais, port distant d'à peine 20 km de la côte anglaise. Et même si les Britanniques finissaient par intégrer l'espace Schengen, Calais cesserait certes d'être une ville aimant, mais il resterait à construire une vraie réponse collective en termes d'accueil de ces populations.

"Toute action à Calais n'aura d'efficacité que si elle s'insère dans une stratégie européenne cohérente, harmonisée et solidaire entre les Etats membres", affirmait récemment Jacques Barrot, le vice-président de la Commission européenne en charge des questions migratoires. Ces appels répétés de M. Barrot à la solidarité sonnent comme un voeu pieux tant il apparaît qu'aucun des Etats de l'UE n'est prêt à partager avec ses voisins l'une des dernières prérogatives de souveraineté nationale : l'admission des étrangers sur son territoire.

En témoignent les discussions sur la révision du règlement de Dublin, négocié au début des années 1990 et en vertu duquel le premier pays dont le sol a été foulé par le demandeur d'asile, et lui seul, est responsable de sa demande. Tout au plus les Etats membres seraient-ils prêts à convenir qu'une demande d'asile puisse être examinée dans le pays où le demandeur se trouve à condition qu'il puisse faire état de liens familiaux. Mais il n'est nullement envisagé de remettre en cause le principe de base du règlement. Les Etats membres pourront ainsi continuer à se renvoyer les migrants.

Jusqu'alors, la "solidarité" européenne ne s'est essentiellement déclinée qu'en matière de contrôle des frontières. Les chiffres du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) parlent d'eux-mêmes. En 1992, au sein de l'Union des douze, 680 000 demandes d'asile avaient été déposées dans les Etats membres ; en 2008, ils n'étaient plus que 220 000 à avoir franchi les frontières de l'UE des Vingt-Sept, pour une demande d'asile. Que pèsent 220 000 personnes au regard des 42 millions de déracinés dans le monde ?

Source: Le Monde

La Coalition maroco-américaine (MAC) tient sa quatrième convention annuelle samedi et dimanche prochains à Washington, sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), selon les organisateurs.

Initiée par une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis, cette réunion sera l'occasion d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain, a indiqué jeudi à la MAP Kamal Oudrhiri, qui conduit le comité consultatif de cette 4ème convention.

Les participants à cette rencontre, qui sera co-présidée par Brahim Nechikh et Ahmed Yanouri, tous les deux membres du MAC, aborderont également des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil, a ajouté M. Oudrhiri, par ailleurs scientifique à la NASA.

Les intervenants débattront de l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en œuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

Les organisateurs de cette manifestation ont retenu pour la première journée de cette convention des thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis et aux politiques et stratégies du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), un sujet qui sera animé par le président du CCME, M. Driss El Yazami.

Les opportunités qui s'offrent aux citoyens maroco-américains au Royaume en matière d'éducation sera, en outre, le thème de l'intervention du président de l'Université Al-Akhawayn, M. Driss Ouaouicha.

Le Directeur du Centre des sciences humaines de l'Université de New England, Anouar Majid, abordera pour sa part le thème: "Donner une voix aux citoyens maroco-américains aux Etats-Unis".

D'autres panélistes discuteront des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que du partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

MAP
Une importante délégation d'hommes d'affaires marocains prendra part au salon des fruits et légumes ''World Fruit and Vegetable Show'', prévu à Londres, les 21 et 22 octobre.

Cette manifestation économique, à laquelle le Maroc participe pour la première fois, se veut une opportunité pour les exportateurs marocains afin d'établir des contacts d'affaires avec les acheteurs britanniques, indique un communiqué de "Maroc Export".

Cette participatiion a pour objectif de créer un terrain favorable pour améliorer les échanges commerciaux dans le domaine agricole entre les deux pays, souligne le communiqué, faisant observer qu'avec la qualité et la diversité de ses produits agricoles, le Maroc a "une carte importante" à jouer dans le développement des exportations des richesses de sa nature vers le Royaume Uni.

D'autres personnalités du monde des affaires sont également attendues à cette manifestation qui sera suivie de rencontres organisées par ''Maroc Export'' en faveur des membres de la délégation marocaine.

En marge de ce salon, un forum est prévu le 21 octobre pour communiquer autour du développement agricole au Maroc et les opportunités d'affaires qu'il offre aux professionnels britanniques des fruits et légumes.

En 2008, la valeur des exportations vers le Royaume Uni s'est chiffrée à 5.220.652,00 MAD représentant ainsi 3 pc de la valeur totale des exportations, et portant ainsi le Royaume Uni au 7ème rang dans le classement des clients du Maroc.

Le ''World Fruit and Vegetables Show'' est un rendez-vous agricole britannique qui a réuni lors de sa précédente édition environ 80 exposants de 20 pays différents, et attiré un peu plus de 7.200 visiteurs.

MAP
De nombreuses personnalités de haut niveau participeront à la 2ème édition des "MEDays", le forum du Sud pour une Méditerranée Nouvelle, que va abriter la ville de Tanger du 19 au 21 novembre prochain.

Par la variété de ses intervenants et son ouverture sur des questions prioritaires, ce forum est un espace de dialogue et de débats inédit et sans équivalent dans les pays du Sud, indique les organisateurs.

Le Forum MEDays de Tanger ambitionne de devenir le rendez-vous incontournable des décideurs politiques et économiques de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Il vise également à placer le concept de co-développement responsable au centre des enjeux mondiaux, ajoute la même source.

Le forum va, en outre, permettre de traiter des modalités concrètes d'amélioration des relations Nord-Sud et Sud-Sud, pour en tirer des recommandations opérationnelles, ajoute-t-on.

Ce forum va rassembler des centaines de participants et plus de 150 intervenants de très haut niveau notamment des chefs de gouvernements, des décideurs politiques, des patrons de grandes entreprises, des experts et représentants de la société civile.

Interviendront lors des séances publiques et participeront à des rencontres bilatérales des personnalités de Haut niveau tels José Luis Zapatero, chef du gouvernement espagnol, Morgan Tsvangiraï, Premier ministre du Zimbabwe, Guillaume Kigbafori Soro, Premier ministre de Côte d'Ivoire, Sha Zukang, Sous-secrétaire générale des Nations Unies chargée des Affaires Economiques et Sociales, Rodi Kratsa-Tsagaropoulou, Vice-présidente du parlement européen.

Y figurent également Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue arabe, Saeb Erakat, Négociateur en chef de l'autorité palestinienne, Luciano Zapatta, Amiral Commandant adjoint du Commandement allié de l'OTAN et Marc Otte, Représentant spécial de l'Union Européenne pour le Processus de Paix au Moyen-Orient, Daniel C. Kurtzer, Conseiller du Président Obama pour le Moyen-Orient.

Outre ces personnalités, de nombreux ministres venus de près de 80 pays vont également y participer dont les ministres des Affaires Etrangères yéménite, soudanais, malien et kenyan, ainsi que le ministre colombien de l'Intérieur et de la Justice Fabio Cossa, le ministre français de l'Immigration Eric Besson, et le ministre d'Etat et ministre de l'environnement français Jean-Louis Borloo, outre plusieurs sénateurs et députés, dont Rachida Dati.

Côté société civile, seront entre autres présents le leader syndicaliste paysan burkinabé François Traoré, le président du Conseil Mondial de l'Eau Loïc Fauchon, et le président de l'Institut de politique de l'immigration (IMEPO) Alexandre Zavos.

Enfin de grands chefs d'entreprise ont fait le choix symbolique fort de marquer leur engagement en faveur du co-développement durable en prenant part aux Business MEDays.

Il s'agit de Salma Bin Hareb, PDG d'Economic Zones World Dubaï, Sheikh Mohammed Ben Aissa Al Khalifa, président du Conseil de développement économique du Bahreïn, Sheikh Faisal Ben Qassim Al-Thani, président de la Qatari businessman association, Esam Jenahi, CEO Gulf finance house.

La ville du Détroit redeviendra ainsi pour quelques jours, comme pour lors de la 1ère édition des MEDays, un "village global", le lieu unique et privilégié du dialogue du Sud avec le Nord.

MAP
Un tiers (31%) des 12 millions d'immigrés sans papiers qui vivent aux Etats-Unis bénéficient d'une couverture santé fournie par leur employeur, selon des estimations d'un groupe de réflexion indépendant spécialisé dans les mouvements de populations dans le monde.

Ce chiffre risque de faire débat aux Etats-Unis, où l'opposition républicaine accuse les démocrates du président Barack Obama de vouloir offrir une couverture santé aux clandestins dans le cadre de la réforme de l'assurance maladie en discussion au Congrès. M. Obama a assuré qu'il n'en était pas question.

Les immigrés, avec ou sans papiers, représentent environ 38 millions de personnes aux Etats-Unis, soit 12,5% de la population. Ils se divisent en trois groupes de 12 à 14 millions chacun, selon le rapport du Migration Policy Institute (MPI) publié cette semaine: les citoyens naturalisés, les immigrés bénéficiant d'un statut légal et les sans-papiers.

Parmi ces quelque 12 millions de sans-papiers qui pour la plupart ont un travail, 3,2 millions d'adultes et 460.000 enfants sont couverts par un plan d'assurance santé fourni par leur employeur (grandes chaînes d'hôtel, abattoirs etc.), selon le rapport.

D'après le MPI, 80% des sans-papiers en âge de travailler travaillent contre 72% des immigrés légaux et 77% des citoyens nés aux Etats-Unis.

En outre, 3% des immigrés clandestins contractent une assurance santé privée, soit 362.000 personnes, selon les estimations de ce rapport qui s'appuient sur des publications d'autres groupes de réflexion et sur des données gouvernementales.

Nationalement, 59% des immigrés illégaux adultes ne bénéficiaient d'aucune assurance santé en 2007, d'après le MPI.

Globalement, les immigrés illégaux représentent 15% de la totalité des 46 millions de personnes non-assurées aux Etats-Unis.

Selon le rapport, 37% des immigrés bénéficiant d'un statut légal ne sont pas couverts par une assurance santé, contre 16% des citoyens nés aux Etats-Unis.

Cette différence s'explique par des "revenus plus faibles, une couverture patronale moins large et des obstacles pour accéder aux programmes publics" explique le MPI.

AFP

La population autrichienne devrait augmenter d'ici 2030, passant de 8,34 millions de personnes actuellement à 9,5 millions dans 20 ans, selon le dernier rapport de Statistics Austria.

L'immigration jouera également un rôle important dans la future croissance de la population autrichienne, selon le rapport.

Le rapport montre que dans les années à venir, le taux de croissance de la population autrichienne dépassera 3% et une augmentation des immigrants élargira la population active du pays.

Outre les facteurs de migration, le nombre de nouveaux nés dans les deux prochaines décennies sera légèrement supérieur au taux de mortalité en Autriche, estime le rapport.

APS

Un Mauritanien venait retirer de l'argent de son compte, lorsque le guichetier de la Société Générale a appelé la police et fait fermer les portes de la banque. Il a été placé en rétention à Mesnil-Amelot.

Confirmant une information du Parisien, la Cimade a indiqué jeudi 8 octobre qu'un Mauritanien sans papiers, venu retirer de l'argent dans une banque, a été dénoncé à la police par le guichetier. Il se trouve depuis en rétention au centre de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).

Yaro S., né en 1968 en Mauritanie qui s'est installé en France en 2002, travaillant comme aide-cuisinier dans un restaurant, était allé samedi à l'agence de la Société Générale de Boulogne (Hauts-de-Seine) pour retirer de l'argent de son compte. Le guichetier lui demandant une pièce d'identité, il présente sa carte de séjour, celle-là même avec laquelle il avait ouvert son compte en 2005. S'apercevant qu'il s'agit de faux papiers, le guichetier a appelé la police et fait fermer les portes de la banque devant les tentatives de Yaro S. de sortir de l'établissement.

Il n'a pas pu faire appel

Le ressortissant mauritanien, qui venait de déposer un dossier de régularisation par le travail, a été placé dès samedi au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Selon la représentante de la Cimade dans ce centre de rétention administrative (CRA), il est passé devant le juge des libertés et de la détention (JLD) le 5 octobre, mais son avocat "n'ayant pas fait valoir l'irrégularité des conditions de son interpellation", il n'a pas pu faire appel. Après quinze jours de rétention, Yaro S. doit être présenté ce jour au consulat de Mauritanie pour y obtenir un laissez-passer en vue de son expulsion. La Cimade a réclamé l'annulation d'ordre de reconduite à la frontière auprès du Tribunal administratif de Melun. Lundi, le ressortissant devrait être présenté devant cette cour.
La Société générale a de son côté expliqué à l'AFP que "tout chargé d'accueil est tenu de s'assurer que le demandeur et bien le titulaire du compte, avant de procéder à une opération de retrait". La banque n'a en revanche fait aucun commentaire sur le fait que le compte avait été ouvert en 2005.

Une affaire précédente

La Cimade rapporte qu'une affaire du même genre s'est déroulé cet été dans une agence LCL à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Egalement placé en rétention au centre du Mesnil-Amelot, le sans-papier avait été libéré par le juge qui avait reconnu "le côté déloyal de l'interpellation".

Michel Marchet, délégué national CGT à la Société Générale, a affirmé que le syndicat désapprouvait le "zèle" d'employés qui souhaiteraient "participer activement à la politique d'immigration contrôlée".

Mais "lorsque la pièce d'identité est fausse, (les employés de banque ont) l'obligation de le signaler", a-t-il rappelé.
"Ce n'est pas nécessairement pour participer à la chasse aux sans-papiers. Ouvrir des comptes avec une fausse pièce d'identité est une méthode d'escroquerie ou de blanchiment fréquente", a poursuivi Michel Marchet.

Selon le syndicaliste, "il n'y a pas de directive de la Société Générale qui vise à contrôler l'identité des sans-papiers". Il admet en revanche qu'il y a eu "une directive, découlant de mesures réglementaires, demandant à l'ensemble des agences de remettre à jour les dossiers des comptes clients. Il y a peut-être une obligation plus surveillée que par le passé de répondre aux exigences réglementaires en matière d'ouverture des comptes".

Source: Le Nouvel Observateur

Ouverture en fanfare avec l'orchestre Zyriab d'Oujda et le Rabbin-Chanteur Haim Louk, hommage à la grande chanteuse Zohra El Fassia, exceptionnelle rencontre sur la scène de Bab El Menzeh entre des danseurs Kathak venus de Benares (Inde du Nord) et des grands du flamenco comme Ana la China qu'Essaouira a su réunir pour le concert "Indialusia" qui fera date dans les annales de toutes les Andalousies.

Ce sont là quelques uns des temps forts de la 6ème édition du Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira qui du 29 octobre au 1er novembre va marquer le début de la saison musicale et culturelle (2009-2010) dans la Cité des Alizés.

A l'occasion d'un point de presse organisé à Casablanca pour présenter l'édition 2009 de ce festival, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président du Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira a déclaré que "Cette année encore, ce festival va prendre l'allure d'un véritable manifeste culturel et artistique, une fête de la mémoire, de la transmission et de l'altérité pour dire d'une seule voix les richesses et la profondeur du Maghreb pluriel, vibrant à l'unisson autour des mêmes notes d'une musique sans frontière".

(...)

Essaouira accueillera également dans le cadre de ce festival une exposition, qui participe directement à la reconstruction identitaire.

Organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, cette exposition sur la présence marocaine en Angleterre va nous faire découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

Un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne et enfin l'héritage commun des Maroco-Britanniques.

Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira a souligné pour sa part M. André Azoulay.

Source: Biladi

Environ 3,89 millions d'immigrés résidaient en Italie au 1er janvier 2009, soit une hausse de 13,4% par rapport à 2008, selon une étude publiée jeudi par l'Institut italien de la Statistique (Istat), qui précise que les immigrés représentent 6,5% de la population italienne.

Cette hausse est toutefois inférieure à celle de l'année précédente: +16,8%.

Entre 2008 et 2009, la hausse a été principalement due aux immigrés des nouveaux pays membres de l'Union européenne, en particulier la Roumanie (+24,5%), aux immigrés des pays d'Europe de l'Est ne faisant pas partie de l'UE (+12%), aux immigrés du Maroc (+10,3%) ainsi que de la Chine, de l'Inde et du Bangladesh.

D'un point de vue géographique, les immigrés se répartissent ainsi sur le territoire italien: environ 60% dans le Nord, 25% dans le Centre et 13% dans le Sud.

Sur les 3,89 millions d'étrangers résidant en Italie, 519.000 (13%) sont nés en Italie et 862.000 (22%) sont mineurs. Les immigrés se répartissent quasiment à parité entre hommes et femmes.

AFP
Le Pr Ahmed Khamlichi, directeur de Dar Al Hadith Al Hassania, a souligné la place de la connaissance et du savoir dans le corpus des sciences religieuses pour le progrès des nations et l'épanouissement de l'individu.

Dans une conférence à l'ouverture de la saison universitaire 2009-2010 sous le titre "l'établissement de Dar Al hadith Al Hassania, un projet cognitif complet", M. Khamlichi a indiqué que la communauté des imams prédécesseurs a su maîtriser avec brio les disciplines apparemment opposées comme les sciences de la charia, les sciences humaines et les sciences exactes.

Il a fait observer que malgré la profusion de sciences à l'ère des technologies de l'information et de la communication, l'on observe un recul par rapport à la démarche suivie par les oulémas prédécesseurs qui se montraient méticuleux dans l'analyse, la recherche et la confrontation des faits et l'investigation des autres sciences pour une connaissance pointue des thématiques objet d'étude.

M. Khamlichi a, dans cette optique, invité les étudiants de l'institution à s'abreuver des autres sources de savoir en plus des sciences religieuses pour appréhender au mieux les réalités de notre temps et se mettre à jour par rapport à l'évolution des sciences et de la connaissance.

Ces efforts d'investigation et de recherche doivent favoriser l'accumulation d'un patrimoine cognitif permettant aux individus de faire prévaloir la culture de paix et de cohabitation et de tendre vers un épanouissement spirituel et moral, ainsi que de rompre avec les idéologies matérialistes qui incitent à des rapports conflictuels et à des fractures aux conséquences dramatiques.

Une telle démarche, a souligné le conférencier, doit inciter à la conception de fatwas qui se démarquent de l'immobilisme et se mettent en phase avec l'évolution de notre époque, en restant fidèles à l'esprit des textes référentiels dans le traitement des différentes questions qui se posent aux musulmans à l'époque contemporaine.

Le directeur de Dar Al Hadith Al Hassania a, d'autre part, indiqué que le nouveau système de formation au sein de l'établissement favorise de plus en plus une formation multidisciplinaire, en accordant une place à toutes les sources de connaissance, soulignant le besoin impérieux de la Oumma islamique d'une approche des sciences religieuses, promouvant l'attachement aux hautes vertus et l'éloignement des comportements répréhensibles.

MAP
Les procédures administratives et juridiques nécessaires pour la mise en application de la convention maroco-canadienne de sécurité sociale, signée le 1er juillet 1998 à Casablanca, ont été récemment au centre d'une réunion, à Ottawa (Canada), entre les délégations des deux pays.

" La convention de sécurité sociale entre les deux pays prévoit essentiellement l'octroi des prestations canadiennes et marocaines aux ressortissants des deux pays qui sont soumis à la législation de sécurité sociale du pays d'accueil après retour dans leur pays d'origine ", indique un communiqué de l'Ambassade du Maroc à Ottawa, parvenu mardi à la MAP.

Les prestations sociales concernées par la convention portent sur la pension de vieillesse, la pension d'invalidité, la pension de survivants, l'allocation de décès et les rentes d'accidents du travail et des maladies professionnelles, précise le communiqué.

Réunies les 28 et 29 septembre dernier, " les deux délégations ont convenu de collaborer et de coordonner leur action afin de compléter l'échange de notes diplomatiques et d'autres procédures permettant l'entrée en vigueur de la Convention prévue le 1er mars 2010 ", ajoute la même source.

La délégation marocaine a été présidée par Mlle Boutaina Falsy, directrice de la protection sociale des travailleurs au Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle et la délégation canadienne par M. André Thivierge, négociateur principal et conseiller de politique et accords internationaux.


MAP

Paris, 07/10/09- La culture amazighe marocaine sera à l'honneur, du 27 novembre au 5 décembre prochains au Musée du Quai Branly de Paris, avec "Izlan", un cycle de spectacles de chants, poésies et danses amazighes, ainsi qu'une série de conférences.

Cette manifestation, spécialement créée pour le Musée du Quai Branly, se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain qui traduit la beauté brute de l'environnement montagneux et désertique qui l'abrite, indiquent les organisateurs.

Au programme, figurent huit représentations avec une palette d'artistes, tels Raysa Fatima Tabaâmrant, Rays Said Outajjijt (région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti atlas).

"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.

Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui seront données par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.

Une table-ronde autour de "la musique berbère issue de l'immigration", ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994) sont également au menu de cette manifestation culturelle.

Source: MAP

Paris, 07/10/09- La culture amazighe marocaine sera à l'honneur, du 27 novembre au 5 décembre prochains au Musée du Quai Branly de Paris, avec "Izlan", un cycle de spectacles de chants, poésies et danses amazighes, ainsi qu'une série de conférences.

Cette manifestation, spécialement créée pour le Musée du Quai Branly, se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain qui traduit la beauté brute de l'environnement montagneux et désertique qui l'abrite, indiquent les organisateurs.

Au programme, figurent huit représentations avec une palette d'artistes, tels Raysa Fatima Tabaâmrant, Rays Said Outajjijt (région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti atlas).

"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.

Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui seront données par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.

Une table-ronde autour de "la musique berbère issue de l'immigration", ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994) sont également au menu de cette manifestation culturelle.

Source : MAP

Plus de la moitié des Suisses se disent opposés à l'intiative anti-minarets lancée par la droite populiste et qui vise à interdire dans la Confédération la construction de minaret aux côtés des mosquées, selon un sondage paru jeudi dans la presse.

Quelque 51,3% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles voteraient contre l'initiative si le vote populaire prévu le 29 novembre se déroulait dimanche. Le oui recueille quant à lui 34,9% tandis que 13,8% des personnes se disaient encore indécis, indique le sondage publié par le Tages Anzieger.

Lancée en 2008, la campagne "anti-minaret" est soutenue par un groupe d'élus du parti de la droite populiste Union démocratique du centre (UDC) considérant que les minarets n'ont pas un caractère religieux mais représentent "le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

La Suisse compte plus de 310.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme.

Le sondage, réalisé du 24 septembre au 3 octobre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes par l'institut indépendant Isopublic, révèle par ailleurs que les opposants à l'initiative sont particulièrement nombreux dans les rangs du parti socialiste (72%).

Par région, le non est également plus marqué dans la partie alémanique de la Confédération (52,4%) qu'en Suisse romande (48,7%). Le sondage précise toutefois que les indécis sont encore proportionnellement nombreux dans cette dernière région francophone (17,4%).

La campagne sur cette initiative vient de démarrer en Suisse dans un parfum de scandale après la publication d'une affiche de l'UDC incitant à voter pour l'interdiction des minarets.

L'image représente une femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets ressemblant à des ogives nucléaires, et a été interdite par plusieurs villes. Mercredi, la Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif a jugé qu'elle "attisait la haine".

Source: La Croix

Les transferts financiers postaux des Marocains résidant à l'étranger (MRE) vers leur pays d'origine ont atteint 5,7 milliards de dollars, en 2008, sur un total des transferts postaux effectués à travers le monde d'environ 300 milliards de dollars, selon l'Union postale universelle (UPU).

En termes d'envois postaux de fonds, le Maroc occupe ainsi la deuxième place dans la région arabe après l'Egypte (5,9 milliards de dollars), suivi du Liban, de la Jordanie, l'Algérie, de la Tunisie et du Yémen, a déclaré à la MAP, M. Najib Boulares, coordonnateur régional en charge du monde arabe au sein de l'UPU à l'occasion de la Journée mondiale de la Poste (9 octobre).

Il a précisé que le réseau postal international comprend pas moins de 660 mille bureaux de poste dans le monde avec environ 5 millions de personnes qui gèrent et distribuent annuellement 424 milliards de lettres, six milliards de courriers internationaux et plus de 4,5 milliards de colis,

Il a ajouté que le transfert sécurisé d'argent via les agences postales fait face à une grande compétitivité vu leurs prix raisonnables et leurs capacité de répondant aux besoins des travailleurs migrants et leurs pays, en leur sensibilisant de canaliser les envois de fonds et d'encourager l'épargne et l'investissement.

La compétitivité-prix des envois postaux permet aux familles à moyen et faible revenus exclus par les banques traditionnelles, l'accès aux services financiers et l'épargne, a-t-il estimé.

Selon le rapport de l'Union postale universelle, les institutions postales fournissent des services postaux à 96 pc de la population mondiale, répartis entre les services postaux (lettres ordinaires, courrier recommandé et Express et e-colis...) et les services financiers (transfert monétaire national et international, transferts d'argents instantanés et internationaux, comptes courants et d'épargne en devises...).

La poste reste parmi les plus gros employeurs de main-d'Âœuvre dans le monde et un moteur clé du développement, qui a contribué de manière significative à atténuer les répercussions de la crise économique mondiale.

Certaines entreprises postales ont enregistré même une croissance très forte à la lumière de la crise grâce à la réaction enthousiaste des investisseurs à ouvrir des comptes d'épargne et de dépôts postaux après la perte de confiance dans les autres institutions bancaires, comme lors de la crise économique mondiale de 1929.

Les colis et les services financiers postaux connaissent, pour leur part, une croissance envieuse. L'augmentation des volumes de colis serait attribuable au développement impressionnant du commerce électronique, même en période de crise.

La diversification des produits et services et l'innovation étaient essentielles pour faire face à la crise, selon l'UPU, basée à Berne en Suisse.

Organisation intergouvernementale créée le 9 octobre 1874, l'UPU constitue le principal forum de coopération entre gouvernements, postes et autres acteurs du secteur postal mondial. Elle assure le fonctionnement d'un réseau véritablement universel fournissant des produits et services modernes, fixe les règles concernant les échanges postaux internationaux entre ses 191 Pays membres et formule des recommandations visant à stimuler la croissance du volume des échanges postaux et à améliorer la qualité de service au profit des clients.

En 2007, 5,5 millions d'employés postaux traitent et distribuent 433 milliards d'envois de la poste aux lettres du régime intérieur, 5,5 milliards d'envois internationaux et plus de 6 milliards de colis ordinaires. Quelque 660.000 établissements postaux constituent le plus grand réseau de distribution physique au monde.

L'UPU a célébré en 2008 ses soixante ans en tant qu'institution spécialisée des Nations Unies.

Source: Casafree

La cinquième rencontre universitaire Euro-méditerranéenne Averroès se tiendra du 12 au 14 octobre courant à Marrakech, à l'initiative de l'université Cadi Ayyad (UCAM) de la cité ocre.

Cette réunion qui interviendra après celles tenues respectivement à Montpellier (France), Bejaia (Algérie), Sousse (Tunisie) et Perpignan (France), réunira une soixantaine de participants issus des universités de sept pays adhérents au programme Averroès.

Elle servira d'occasion pour dresser le bilan des deux premières années de ce programme et se focaliser sur ses perspectives ainsi que sur des projets conjoints à mettre en oeuvre pour l'année 2009- 2010.

Piloté par l'université Montpellier II, le programme Averroès est un nouveau dispositif d'aide à la mobilité, financé par la Commission Européenne dans le cadre du programme européen "Erasmus Mundus".

Ce programme permet, entre autres, de promouvoir l'excellence universitaire et scientifique au sein des pays méditerranéens, tout en accordant une attention particulière à l'amélioration de la gouvernance des universités afin de mutualiser les bonnes pratiques et le savoir- faire, et au renforcement des liens économiques, politiques, culturels et éducatifs entre les pays de l'UE et ceux du Maghreb.

Ce programme réunit 20 universités du Maroc, France, Belgique, Espagne, Italie, Tunisie et Algérie, ainsi qu'une quarantaine de partenaires associés (acteurs socio- économiques locaux, nationaux et internationaux) qui participent activement à l'organisation et à l'accueil des mobilités étudiantes ou académiques.

MAP

Le festival des Andalousies atlantiques d'Essaouira (ouest), qui se tiendra du 29 octobre au 1er novembre dans l'ancienne Mogador, rendra hommage à la musique traditionnelle judéo-marocaine, qui n'a été altérée ni par le temps ni par le conflit israélo-arabe, ont annoncé mercredi ses organisateurs.

La programmation de cette 6e édition sera riche, avec des concerts réunissant sur la même scène "nos poètes, nos musiciens et nos chanteurs musulmans et juifs pour chanter et danser ensemble", a déclaré André Azoulay, conseiller du roi du Maroc et président du festival.

L'art judéo-marocain est une "composante majeure de la richesse identitaire et culturelle du Maroc, a-t-il ajouté. Il n'est pas réduit à un folklore (...). Il est une réponse aux politiques par sa puissance de création. Il donne le meilleur exemple pour faire évoluer les mentalités en allant à la rencontre de l'autre".

Le répertoire judéo-marocain, dit "Matrouz" (une 'fusion' musicale et linguistique née au Maroc il y a plusieurs siècles), constituera donc l'un des moments forts de ce festival, avec la participation sur une même scène du rabbin-chanteur Haim Louk accompagné par l'orchestre marocain Zyriab d'Oujda (est).

L'un des "grands maîtres de la tradition judéo-arabe", le pianiste franco-algérien Maurice El Médioni, et la chanteuse Raymonde El Bedaouia, une Marocaine de confession juive, animeront eux aussi ce festival. Un hommage posthume sera rendu à cette occasion à la Marocaine Zohra Fassia, une chanteuse des années 50 qui a milité par ses oeuvres à la cohabitation judéo-musulmane au Maroc.

"Un prix pour la préservation et la promotion de la musique 'Matrouz' au Maroc et ailleurs va être créé et sera décerné annuellement au cours des prochaines éditions du festival", a annoncé M. Azoulay.

Des soirées associant flamenco espagnol et rythmes musicaux de l'Inde sont aussi au programme du festival.

AFP

Le porte-parole de l'Association des tribus sahraouies en Europe, M. Lahcen Mahraoui, a vigoureusement condamné la visite de certains individus dans les camps de Lahmada à Tindouf, qu'il a qualifiée de "trahison" à l'égard de leurs familles et leurs tribus, qui sont liées au Trône Alaouite par une allégeance sacrée et toujours "disponibles" pour défendre à la fois l'intégrité territoriale et l'unité nationale.

"Cette visite, qui n'a aucune portée, a été effectuée par des individus qui ont malheureusement choisi la voie de la notoriété par la bassesse et la trahison", a souligné M. Mahraoui, contacté mercredi depuis Paris par la chaîne de télévision "Al-Oula" lors de son journal du soir.

Et d'ajouter que ces individus sont instrumentalisés et manipulés par un système rodé depuis 35 ans déjà.

"Ces individus, qui se disent défenseurs des droits de l'homme, ont tiré profit de l'ouverture du Maroc et de son choix délibéré d'aller de l'avant dans la promotion des droits humains pour le décrier un peu partout et marquer le summum de leurs actions en allant à Tindouf où les droits de l'Homme sont bafoués", a-t-il dit.

Il a, dans ce sens, précisé qu'ils étaient reçus "comme des héros" par ceux qui bafouent les droits de l'Homme sur un territoire où les gens sont séquestrés depuis 35 ans, les enfants sont déportés, les civiles subissent toutes les atrocités et où l'aide internationale est vendue sur tous les marchés avoisinants.

Cette visite, effectuée par des individus serviles qui usurpent les droits de l'Homme, s'inscrit dans le cadre de la propagande du polisario et de l'Algérie, a poursuivi M. Mahraoui, ajoutant que le polisario, contrairement à ce qu'il prétend, veut faire perdurer le conflit du Sahara à travers des pratiques pareilles.

L'initiative marocaine d'autonomie, qui a une portée à la fois politique, économique et sociale, vise à parvenir à une "solution gagnant-gagnant" où peuvent se retrouver tous les Maghrébins, a-t-il par ailleurs affirmé.

"C'est un moyen pour tourner la page une fois pour toute et faire en sorte que ce problème soit clos d'une manière définitive", a relevé le porte-parole de l'Association des tribus sahraouies en Europe.

La proposition marocaine d'autonomie, largement saluée par la communauté internationale, "représente le seul projet susceptible de clore ce problème", a rappelé M. Mahraoui.

MAP

Les œuvres des peintres orientalistes font partie du patrimoine marocain, étant donné que le Maroc était le sujet privilégié de leurs toiles, a affirmé sans ambages le professeur universitaire et critique d'art, Aziz Daki, mercredi soir, à la Villa des Arts de Rabat.

Lors d'un séminaire formulé sous la forme interrogative "les premiers peintres orientalistes font-ils partie du patrimoine marocain ?", initié par la fondation ONA dans le cadre d'un cycle de conférence sur l'histoire de la peinture marocaine, M. Daki a fait savoir que s'il a choisi ce cycle de rencontres par une question liée aux orientalistes, c'est pour montrer que ces peintres sont incorporés à cette histoire.

D'abord, précise-t-il, par leur attachement à un territoire et à une culture qu'ils ont donné à voir et à montrer dans leurs toiles et qu'ils aient peint leur vécu dans le pays. Ensuite, ajoute-t-il, leurs toiles sont imprégnées du territoire où elles ont été crées.

Le professeur a rappelé que le premier père de chevalet marocain est Juan de Pareja, un esclave espagnol d'origine maure qui était l'assistant d'un des plus grands peintres du siècle d'or d'Espagne, Diego Velazquez, qu'il va aider pour la préparation des couleurs et des toiles.

"de Pareja commencera ainsi à peindre dans le secret - en vertu d'une loi qui interdisait aux esclaves de peindre - et à l'ombre d'un peintre occidental et pas n'importe lequel Velazquez", ce peintre devenu célèbre avec la réalisation de son principal chef-d'œuvre "Les Ménines", souligne-t-il.

Daki a montré un tableau de Pareja exécuté par Velasquez dont il a dit qu'il constitue "une des plus belles pièces maîtresse du Metropolitan Museum of art de New York".

Il enchaîne sur un autre peintre orientaliste Eugène Delacroix, l'un des premiers artistes à aller peindre l'Orient dont il présente certains tableaux "la sortie du sultan" qui se trouve au Musée du Louvre à Paris, "les noces juives" et "les femmes d'Alger".

L'admiration de ce peintre pour le Maroc a été contagieuse. Plusieurs peintres marcheront sur ses pas et certains sont allés jusqu'à affirmer qu'ils ont trouvé les paysages au Maroc comme ils ont été peints par Delacroix dans ses toiles, a renchéri Daki.

Ces peintres aspiraient à découvrir cette source d'émerveillement de Delacroix, le Maroc ! "L'aspect de cette contrée restera toujours dans mes yeux : Les hommes et les femmes de cette force race s'agiteront tant que je vivrai, dans ma mémoire, c'est en eux que j'ai vraiment retrouvé la beauté antique", écrivait Delacroix.

Daki passe en revue un autre peintre qui peignait sur modèle des femmes arabes, José Cruz Herrera (1890-1972) qui arrive au Maroc en 1920 et s'installe à Casablanca en 1923.

Il cite, en outre, Henry Pontoy qui a vécu au Maroc de 1927 à 1965. Emerveillé par la ville de Fès, ce peintre tient un atelier attenant à la mosquée Bou Jelloud et enseigne pendant 14 le dessin au collège My Idriss.

Evoquant la naissance de l'orientalisme, le professeur Daki a expliqué qu'il va s'épanouir avec la colonisation, en 1912, lorsque notamment le Maréchal Lyautey va encourager l'installation auprès de lui de peintres comme Jacques Majorelle qui arrive au Maroc en 1917 et habite deux plus tard Marrakech où il acquiert un terrain qui allait devenir le jardin Majorelle.

Subjugué par la beauté des paysages, les couleurs et la majesté des costumes, Majorelle restera au Maroc jusqu'à ce que la mort l'emporte en 1962.

Revenant sur la collaboration des orientalistes avec les forces coloniales, Daki a indiqué que lorsqu'on affirme que "l'orientalisme fait partie de l'histoire de la peinture au Maroc" cela "ne signifie pas s'aveugler sur les facilités dont ont bénéficié certains peintres orientalistes de la part des autorités coloniales et encore moins laisser supposer que la peinture au Maroc commence avec les occidentaux".

En même temps, il a estimé "aberrant de condamner en bloc tous les orientalistes". Certains d'entre eux ont consacré la part la plus significative de leur art au Maroc", martèle-t-il.

Le critique d'art Daki faisait allusion notamment à la première génération de peintres marocains qui qualifiaient les orientalistes de "faiseurs de cartes postales", d'"apologistes d'un Maroc folklorique" et d'"artistes colonialistes".

Pour éviter toute équivoque, Daki n'est pas dupe et est conscient des "complicités entretenues entre le colonialisme et les peintres orientalistes" sur lesquelles il insiste.

Il a, en outre, fait savoir qu'il ne lui revenait, pas lors de ce séminaire, de "pointer du doigt la face la moins lumineuse de l'orientalisme, son arrogance vis-à-vis de la population indigène, l'immobilisme où l'on veut maintenir cette autorité exercée sur l'autre pour le conformer à l'image que l'on se fait de lui".

A cet égard, il n'a pas omis de se référer à l'écrivain palestinien feu Edward Saïd qui a consacré un livre majeur à la question, "L'Orientalisme, L'Orient crée par l'Occident".

Le critique d'art juge nécessaire de distinguer "l'histoire coloniale" du "butin culturel et artistique qui est resté entre les mains des anciennes colonies".

MAP

Le 9e Trophée Roses des Sables, rallye raid réservé uniquement aux femmes, partira jeudi de Bordeaux, pour un parcours de 6.000 km qui se terminera le 17 octobre à Marrakech, au Maroc, ont annoncé les organisatrices.

Une centaine d'équipages prennent part à cette aventure en 4X4, buggy, moto ou quad pour une course en neuf étapes basée essentiellement sur l'orientation puisque, dans les étapes de désert, les concurrentes n'auront à leur disposition qu'un road-book, une boussole et une carte.

La course se veut aussi une expérience solidaire avec les populations du Maroc, et diverses actions d'aide aux enfants et aux femmes sont prévues. Lors de l'édition 2008, cinq tonnes de matériel scolaire avaient été offertes.

AFP

De la "racaille", des "criminels étrangers": c'est en ces termes choisis que le parti de droite populiste suisse, habitué aux diatribes xénophobes, a attaqué cette semaine les travailleurs frontaliers venus de France, franchissant pour beaucoup "la ligne rouge".

Les propos, qui ont mis la Suisse "en ébullition", ont été publiés lundi sous forme d'encart publicitaire dans le grand journal la Tribune de Genève.

Premier parti de Suisse avec 29% des votes aux dernières législatives, l'Union démocratique du centre (UDC) utilise un projet d'une ligne ferroviaire entre Genève et Annemasse (ville française frontalière), le CEVA, pour monter au créneau, à quelques jours d'élections cantonales.

"Le CEVA? un nouveau moyen de transport pour la racaille d'Annemasse (centre-est de la France)! Expulsons les criminels étrangers! Ne leur offrons pas encore un accès à Genève!", s'emporte-t-il.

La violence des termes a provoqué un tollé dans la Confédération comme en France et au sein même du parti.

"L'UDC a vraiment franchi la ligne rouge. Elle a dérapé avec une démarche xénophobe proche du racisme, voire d'appel à la haine", s'est indigné le maire français d'Annemasse, la ville directement visée, Christian Dupessey (divers gauche), en annonçant son intention de porter plainte.

"Il y a des choses qui ne sont pas acceptables dans le débat politique", a-t-il insisté, rappelant que sur les quelque 60.000 travailleurs qui traversent quotidiennement la frontière de l'arc lémanique, 20.000 sont des Suisses.

"C'est du populisme total, c'est très, très choquant", a renchéri le responsable du parti socialiste genevois, René Longet interrogé par l'AFP.

Il explique toutefois que cette affaire doit être lue dans un contexte de "surenchère" entre deux partis politiques d'extrême droite qui se battent à quelques jours des élections au parlement du canton de Genève.

L'UDC a récemment perdu du terrain face à son principal concurrent, le Mouvement Citoyens genevois (MCG) dont le président Eric Stauffer dit craindre que la ville aux bords du Leman ne devienne un "déversoir pour les 2,9 millions de chômeurs français".

Cette rhétorique reprise par l'UDC trouve un écho particulier auprès de la population en période de crise.

D'autant que le canton de Genève souffre du taux de chômage le plus élevé de la Suisse (7% en septembre contre 3,9%). Parallèlement, il possède le plus grand nombre de titulaires de permis de travail pour non résidents du pays (65.126 permis en 2008).

Les deux partis de droite jouent sur ces chiffres, aggravés par une réalité locale: des logements plus nombreux et moins chers en France, face à des salaires très gratifiants en Suisse. Pour le MCG, il s'agit d'une situation de dumping social "inacceptable".

Pourtant, la ville souffre d'un fort déficit de main d'oeuvre dans certains secteurs, qui ne pourraient fonctionner sans l'apport frontalier.

Au delà des problèmes d'harmonisation entre la France et la Suisse, les attaques de la droite radicale révèlent un "phénomène d'accoutumance" en Suisse sur les propos xénophobes, s'inquiète le professeur de l'Université de Genève, Pascal Sciarini.

De fait, l'UDC, qui a été pointée du doigt en septembre par le Conseil de l'Europe sur le racisme, n'en est pas à son coup d'essai.

Après l'affiche montrant un mouton noir expulsé par des moutons blancs, celle des corbeaux noirs picorant le drapeau helvétique, il a sorti la femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets.

Cette fois, beaucoup de villes ont considéré que trop, c'était trop et ont interdit l'image jugée "haineuse" mercredi par la Commission fédérale contre le racisme (CFR).

AFP
La culture amazighe marocaine sera à l'honneur, du 27 novembre au 5 décembre prochains au Musée du Quai Branly de Paris, avec "Izlan", un cycle de spectacles de chants, poésies et danses amazighes, ainsi qu'une série de conférences.

Cette manifestation, spécialement créée pour le Musée du Quai Branly, se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain qui traduit la beauté brute de l'environnement montagneux et désertique qui l'abrite, indiquent les organisateurs.

Au programme, figurent huit représentations avec une palette d'artistes, tels Raysa Fatima Tabaâmrant, Rays Said Outajjijt (région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti atlas).

"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.

Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui seront données par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.

Une table-ronde autour de "la musique berbère issue de l'immigration", ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994) sont également au menu de cette manifestation culturelle.

MAP
Le marché du travail et les flux migratoires vers les pays arabes méditerranéens est le thème d'une conférence qui se tiendra dimanche au Caire, avec la participation d'un certain nombre d'experts internationaux et de spécialistes en matière d'émigration.

Organisée à l'initiative de l'université du Caire et de la Commission européenne, cette manifestation de deux jours débattra d'une étude analytique sur les facteurs qui influencent le marché du travail dans les pays arabes méditerranéens, dont le Maroc, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, l'Algérie, la Tunisie et la Palestine.

Selon les organisateurs, l'étude porte notamment sur la politique de l'Union européenne relative à l'émigration et l'impact de ce phénomène sur le marché du travail dans ces pays.

MAP
A 35 ans, Najat Arbib est la première magistrate belgo-marocaine avec deux parents issus de l'immigration. « Aujourd'hui, s'exclame une avocate venue assister à sa prestation de serment, je suis fière de mon pays ! » La juge de complément du ressort de la cour d'appel quitte la salle sous les applaudissements. L'émotion est palpable.

Najat admet qu'elle est un « modèle positif » et souhaite « donner une bonne image de la justice. » Son mari Jaoid enchaîne : « C'est une battante. Humble, avec ça. Qui assume sa marocanité, mais se sent ici chez elle, comme nous tous. » Soufian, son petit frère, 16 ans, élève en foot-école ne dit rien d'autre : « Najat, elle donne envie de faire des études».

Source : lesoir.be
Comment une entreprise japonaise développe à l'étranger son organisation, son personnel et ses produits, a été le thème d'une conférence donnée, mardi à Casablanca, par M. Hiroshi Kaneki, ancien haut cadre d'un constructeur automobile nippon.

M. Kaneki, qui a cumulé une riche expérience en s'occupant des projets d'implantation et d'amélioration des usines à l'étranger en tant qu'ingénieur et administrateur, a dans un exposé très technique décliné le processus de lancement d'un projet à partir des études de faisabilité préalables jusqu'au démarrage de l'unité, ainsi que les principes, méthodes et techniques qui doivent prévaloir à chaque étape.

Parmi les maîtres mots de la réussite des entreprises nipponnes cités par le conférencier figurent la qualité, la sécurité, la formation, la recherche de la satisfaction maximale du client ainsi que la sécurisation de l'environnement de l'entreprise.

M. Kaneki, a relevé que le personnel doit être formé six mois avant le démarrage du projet et que l'initiation de la main d'Âœuvre doit se faire sur la base de la diligence, la haute motivation et le travail d'équipe.

La compréhension de la culture du partenaire est un atout primordial de réussite et de la performance des ressources humaines pour lesquelles il faut établir un plan de formation et d'organisation.

La formation et l'éducation constituent également des critères de succès de la politique qualité, laquelle appelle la sélection de fournisseurs fiables, des équipements adéquats et un contrôle continu.

Il faut manager selon la méthode des 4 M, man (hommes) machine, matériel et méthode et éliminer la surenchère, l'irrégularité et les pertes, a-t-il souligné.

Sur cette base on peut atteindre les objectifs tracés relatifs à la qualité, au coût, aux délais de livraison, à la sécurité et à l'environnement.

M. Hiroshi Kaneki, né en 1948, est diplômé en génie mécanique de l'Université Hosei de Tokyo.

Il a travaillé plus de 35 ans durant à élaborer des études de faisabilité d'entreprises, de projets de construction et d'amélioration d'usines, au démarrage d'unités industrielles à l'étranger sans oublier nombres d'activités concernant le respect de la loi sur le recyclage des véhicules hors d'usage.

Cette conférence est organisée par l'Ambassade du Japon avec la collaboration de la CGEM.

MAP
Les autorités américaines ont annoncé, mardi, leur décision de réformer le système de détention des immigrés clandestins, une mesure qui prévoit de remplacer la détention derrière les barreaux par un séjour dans des hôtels et des établissements sanitaires.

Cette mesure, annoncée par la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano au cours d'une conférence de presse, prévoit de réduire le nombre de la population carcérale qui a triplé depuis 1995 et qui augmente à un rythme de 400.000 individus par an.

Elle permettra également de traiter différemment les individus "qui ont commis des crimes, d'autres qui ont commis des petits délits et d'autres encore qui n'ont rien fait du tout", a indiqué Mme Napolitano.

"Les grands délinquants méritent d'aller en prison, mais il y a également des femmes et des enfants" qu'il faut prendre en considération, a-t-elle poursuivi.

La refonte de ce système prévoit également la fermeture de certains centres accusés par des organisations pour la promotion des droits de l'homme d'infliger des mauvais traitements aux détenus et un contrôle plus rapproché de 300 institutions chargées de gérer les immigrés clandestins.

Sous ce nouveau régime, les autorités américaines se réservent cependant le droit de choisir le mode de détention des immigres clandestins au cas par cas et suivant "le degré de la menace" qu'ils représentent, a affirmé la presse américaine, qui s'est montrée très critique vis-à-vis du système de détention actuel qui requiert quelques 2,6 milliards de dollars par an.

Selon des estimations avancées par le Washington post, près de 380.000 immigrés clandestins sont détenus chaque année dans des prisons américaines, alors que le New York Times rapporte que près de 38 pc de ces immigrés n'ont pas de casier judiciaire.

MAP
Une affiche représentant une femme voilée devant un drapeau suisse couvert de minarets a été interdite pour "racisme" à Bâle (nord-ouest), plus d'un mois avant un référendum promu par la droite populiste pour interdire la construction de minarets, a rapporté la presse suisse mardi.

"Le sujet (de l'affiche) est une claire violation" de la législation en vigueur dans le demi-canton de Bâle-ville qui interdit les campagnes à caractère "racial", a expliqué le responsable cantonal du département des constructions de Bâle-ville, André Frauchiger, au journal alémanique Tages-Anzeiger.

Sur l'affiche, une silhouette de femme entièrement voilée de noir se tient aux côtés du drapeau suisse rouge à croix blanche, sur lequel s'érigent sept minarets noirs. L'image appelle à voter le 29 novembre prochain en faveur de l'interdiction de la construction de minarets en Suisse.

Les autorités de Bâle-ville n'ont donc pas attendu de connaître la position de la Commission fédérale contre le racisme (CFR) qui doit se prononcer mercredi sur cette affiche. "Trois villes, Lucerne, Zurich et Winterthour, nous ont en effet demandé notre position, qui est consultative, a indiqué à l'AFP Doris Angst, directrice du Secrétariat de la CFR.

Lancée en 2008, la campagne "anti-minaret" est soutenue par un groupe d'élus du parti de la droite populiste Union démocratique du centre (UDC) qui jugent que les minarets n'ont pas un caractère religieux mais représentent "le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

La Suisse compte plus de 310.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme.

AFP

Roland Ries, Maire de Strasbourg, accueillera, le Mercredi 7 octobre 2009, Mohamed Moussaoui, Président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et Driss Ayachour, Président du Conseil régional du culte musulman, pour la signature d'une convention portant création d'un cimetière confessionnel musulman à Strasbourg.

Autorisée par le droit local, la création à Strasbourg d'un cimetière confessionnel musulman, placé sous gestion publique, représente une première en France.

Les « carrés musulmans » que la Ville de Strasbourg a créé depuis 1973,  ne satisfont plus la demande croissante des familles qui, du fait de leur plus grande intégration, demandent moins souvent le retour au pays de leurs défunts.

La convention qui sera signée mercredi portera également sur l'entretien des carrés musulmans existants. Ses règles seront alignées sur celles actuellement en vigueur pour les autres confessions et rappelleront notamment que l'entretien des tombes reste à la charge des familles.

 

A savoir au sujet de l'islam à Strasbourg :

A Strasbourg, la religion musulmane est la troisième en nombre de pratiquants, et est estimée à environ 10% de la population : une proportion supérieure à la moyenne nationale.

L'actuelle municipalité a relancé le projet de construction d'une grande mosquée : sa coupole doit être posée ce mois-ci.

A savoir au sujet du droit local :

Le régime concordataire est un élément du droit local alsacien et mosellan. Il reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite. Il constitue donc une séparation incomplète des Églises et de l'État.

Le culte musulman n'a pas le statut de culte reconnu. Mais le droit local permet la constitution de communautés musulmanes sous le régime juridique d'associations de droit local, globalement plus favorable que celui des associations cultuelles prévues dans le reste de la France.

De manière très pragmatique, le concordat permet le maintien d'un dialogue permanent entre les pouvoirs publics et les représentants des cultes reconnus. C'est pourquoi, depuis mars 2008, la municipalité strasbourgeoise veille scrupuleusement à assurer le même traitement au culte musulman qu'aux trois cultes concordataires.

Ainsi, à l'initiative de Roland Ries, Maire de Strasbourg, les représentants des cultes reconnus et les représentants du culte musulman s'étaient réunis dès le 8 janvier dernier pour signer « l'Appel de Strasbourg » et inciter à la poursuite du dialogue interculturel, au moment où le conflit au Proche-Orient menaçait de déstabiliser d'autres villes françaises.

 

Source de l'info : Communiqué de la ville de Strasbourg

La Russie devrait lever les obstacles à l'immigration afin de réduire l'impact des pénuries de main d'oeuvre et d'une croissance ralentie, résultant de la crise démographique en cours, estime l'ONU dans un rapport rendu public lundi.

La Russie est en effet en voie de dépeuplement, rappelle l'ONU : la population s'est réduite de 6,6 millions d'habitants depuis 1993, et cette tendance devrait s'aggraver encore, le pays risquant de perdre 11 millions d'âmes supplémentaires d'ici 2025.

Les principales conséquences en sont un déficit de main d'oeuvre, le vieillissement de la population, une croissance économique ralentie et une perte de ôôforce et de dynamisme''.

Dans ce rapport, intitulé "la Russie confrontée au défi démographique", le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) estime que Moscou devrait mettre en oeuvre des réformes afin de garantir les droits élémentaires et l'accès aux services pour les millions de migrants, la plupart venus des anciennes républiques soviétiques, employés dans le bâtiment et d'autres industries. A l'heure actuelle, ces migrants sont en butte aux discriminations, au racisme, à l'exploitation, voire à la violence.

Le PNUD, qui évalue à 15 millions le nombre de migrants nécessaires d'ici 2025 pour occuper les emplois vacants, juge qu'il faudrait d'importants efforts en matière d'assimilation.

Ces migrants fournissent une source cruciale de main d'oeuvre en Russie, ainsi que des ressources vitales dans leur pays d'origine. L'argent des Tadjiks travaillant à l'étranger -principalement en Russie- constitue 45% du PIB du Tadjikistan, soit le plus fort taux au monde, selon un précédente étude onusienne. Les récents efforts du Kremlin en vue de relancer la natalité avec des mesures incitatives envers les femmes ont eu des résultats positifs, mais qui n'auront guère d'impact sur le long terme.

Selon l'ONU, la priorité pour la Russie est de réduire un taux de mortalité élevé, équivalent à celui qu'on rencontre dans certaines régions d'Afrique noire. Pour ce faire, il faudrait réformer un système de santé publique déficient et encourager de nouveaux modes de vie, principalement la réduction de la consommation d'alcool.

Selon une étude publiée en juin par le "Lancet", l'alcool, véritable fléau en Russie, serait en effet à l'origine de plus de la moitié des décès des hommes entre 15 et 54 ans depuis 1991 et l'implosion de l'URSS.

Si les niveaux de population dans nombre de pays industrialisés stagnent et devraient baisser d'ici 2025, ils ont baissé dès 1992 en Russie, où le taux de mortalité est l'un des plus élevés du monde développé. L'espérance de vie moyenne des hommes n'y est que d'à peine 60 ans.

Les Russes ont notamment un taux très élevé de maladies cardiovasculaires, dont les causes ne sont pas tout à fait comprises. Mais la plupart des experts mettent en cause un facteur principal pour expliquer le taux de mortalité: l'alcool. Lequel est accusé tous azimuts, des maladies du foie au nombre élevé de meurtres, suicides et accidents mortels.

En 1950, ce qui est aujourd'hui la Fédération de Russie avait la quatrième population de la planète. En 2007, elle était descendue au neuvième rang, derrière le Bangladesh et le Nigeria. En 2050, selon les projections de l'ONU, la Russie ne sera plus que 15ème, derrière le Vietnam.

AP
Une exposition intitulée "Premiers photographes au Maroc (1870-1939)" est montée du 18 septembre au 29 novembre prochain à Gentilly (banlieue parisienne).

Née d'une collection de photographies de Guy Joubert, cette exposition est à la fois enthousiasmante et précieuse dans la mesure où elle porte en elle l'intérêt passionné du collectionneur et toutes les qualités propres à captiver le public.

Ces photographies, souvent rares, choisies et rassemblées, commencent une nouvelle vie en se trouvant ainsi réunies à d'autres. Sorties de l'oubli, elles s'ouvrent à de nouvelles lectures, révèlent fréquemment des perspectives moins conventionnelles, voire inexplorées, de l'histoire de la photographie.

L'exposition présente les travaux d'une dizaine de photographes dont Jean Besancenot, Léo Davin, A. Cavilla, Victor Hell, Marcelin Flandrin, James Valentine, George Washington Wilson, Lucien Vogel et Jean Rhoné.

A travers ces photographies, on peut admirer notamment de très belles scènes de rues et de marchés où les personnages saisis partiellement témoignant de l'activité habituelle des lieux, de simples paysages ou de charmantes scènes de la vie quotidienne au Maroc en cette période.

MAP

Maison de la Photographie Robert Doisneau
1 rue de la Division du Général Leclerc
94250 Gentilly
tél : 01 55 01 04 86

www.maisondelaphotographie-robertdoisneau.fr

La "Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence" fera escale le 16 novembre au Maroc, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la Paix, ont annoncé, lundi à Rabat, la Ligue de la solidarité et de la qualification sociale et l'Association de développement de l'espace scolaire.

Cette marche, partie le 2 octobre de la Nouvelle Zélande, fera escale le 16 novembre à Tanger avant de se diriger vers Rabat (17 novembre), Casablanca (18 novembre), Agadir (19 novembre) et puis Tan Tan et Laâyoune (20 novembre) à destination de Las Palmas, selon les organisateurs de cette manifestation au Maroc.

La Marche traversera d'autres pays, essentiellement la Mauritanie, le Sénégal, le Mali et la Gambie, ont-t-il indiqué, précisant que le choix du Maroc s'explique par sa position stratégique en tant que portail d'Afrique et en tant que pays qui défend la paix mondiale et le règlement pacifique des conflits.

La Nouvelle Zélande a été choisie comme point de départ de la Marche par ce qu'elle est l'une des nations les plus pacifiques du monde avec un taux de violence relativement faible d'autant plus que ce pays n'est impliqué dans aucun conflit, a ajouté la même source.

Cette manifestation internationale, qui se poursuivra jusqu'au 2 janvier, a notamment pour objectifs d'encourager le règlement des conflits par les voies pacifiques et de débarrasser la planète des armes de destruction massive.

Durant son passage au Maroc, la Marche mondiale sera marquée par des activités culturelles et sportives, des conférences sur la paix et la non violence ainsi que des spectacles et des activités au profit des enfants.

Cette Marche, qui connaît la participation d'une centaine de chefs d'Etat, de sportifs, d'artistes et d'écrivains de plusieurs nationalités, fera le tour de plusieurs pays des cinq continents.

MAP
Une délégation de la Direction Générale des Impôts (DGI) du Maroc effectue du 5 au 9 octobre une mission au Canada pour s'enquérir de l'expertise de l'Agence Revenu du Canada (ARC) dans le domaine de la gestion du patrimoine immobilier.

Cette mission, qui se déroule dans les villes d'Ottawa et de Montréal, porte essentiellement sur l'expérience de l'Agence canadienne en matière de services de déclaration et de paiement électronique ainsi que de la gestion des biens immobiliers, en particulier la conception des complexes administratifs intégrés, indique un communiqué de l'Ambassade du Royaume du Maroc à Ottawa.

Au cours de cette mission, la délégation marocaine prendra connaissance des exemples réussis de services électroniques et effectuera des visites de sites de quelques structures immobilières du gouvernement canadien dont celui de "Postes Canada".

Lors d'une réunion, lundi, les membres de la délégation marocaine ont eu un échange avec des responsables canadiens sur les structures et modes de fonctionnement de leurs organismes respectifs, ajoute la même source.

MAP

La 7ème édition du Festival du court métrage méditerranéen aura lieu du 12 au 17 octobre 2009 à Tanger. Ce Festival est organisé par le Centre Cinématographique Marocain (CCM) en collaboration avec les chambres professionnelles marocaines du cinéma. Le festival comporte une compétition officielle des courts métrages méditerranéens et fictions produits en 2008-2009.

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Pour plus d'informations : http://www.ccm.ma/7fcmmt/index.html

A l'instar de plusieurs villes du Royaume, Nador sera dotée prochainement d'un musée de la résistance et de l'armée de libération, a annoncé dimanche le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. Mustapha El Ktiri.

Ce musée, qui sera un espace socio-culturel multifonctionnel, sera érigé en place et lieu de l'ancien siège de la province de Nador, un bâtiment symbolique et plein de signification, a précisé M. El Ktiri qui intervenait à l'occasion d'un meeting organisé à Nador dans le cadre la commémoration du 54-ème anniversaire du lancement des opérations de l'armée de libération dans le Nord du Royaume.

Cette nouvelle structure éducative et culturelle, qui sera conçue dans le respect des spécificités locales et régionales, a pour mission de préserver la mémoire de l'armée de libération dans la région du Nord mais aussi celle de la lutte commune avec les frères algériens contre l'occupant, a-t-il indiqué.

Le musée sera créé dans le cadre d'un partenariat entre le Haut commissariat, l'agence de développement et de promotion des provinces et préfectures de l'Oriental, l'Initiative nationale pour le développement humain et les conseils provincial et municipal de Nador.

Dans son intervention, le Haut commissaire a, par ailleurs, souligné l'importance de transmettre les glorieuses pages de l'histoire de l'armée de libération au nord aux générations présentes et futures, en vue de maintenir vivaces les nobles principes fondateurs de la nation et marquer l'attachement aux valeurs sacrées de la Nation, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Il a par ailleurs souligné que le lancement des opérations de l'armée de libération dans le nord du Royaume a constitué un tournant décisif et une phase marquante dans la lutte du Trône et du peuple pour la liberté, l'indépendance et la défense des constantes religieuses et nationales

A cette occasion, un vibrant hommage a été rendu par le Haut commissariat à cinq anciens résistants de la province de Nador. Plusieurs anciens combattants et ayants droit ont reçu également des aides matérielles à cette occasion.

A l'issu de ce meeting, qui s'est déroulé en présence notamment du secrétaire général de la préfecture de Nador, M. El Ktiri s'est rendu à la commune de Ain Zohra où il a baptisé du nom de Ghaleb Driouch, un ancien combattant, le groupe scolaire d'Oulad Hakkoun.

Depuis la création en 2001 du musée national de la résistance et de l'armée de libération sur une superficie de quelque 1.000 m2, plusieurs musées locaux, provinciaux et régionaux ont vu le jour, notamment à Laâyoune, Smara, Dakhla, Sidi Ifni, Ouarzazate, Oued Zem, Taza, Safi, Taounate, El Jadida, Khouribga, Bouarfa, Beni Mellal, Tétouan et Imouzzer Marmoucha.

MAP
Le président de la banque centrale allemande Axel Weber assure lundi dans une interview que la Bundesbank a subi "une atteinte à sa réputation" après des propos controversés de l'un de ses dirigeants sur les immigrés en Allemagne.

"Nous voyons malheureusement une certaine atteinte à notre réputation, qu'il va falloir corriger", a dit M. Weber au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

En cause: Thilo Sarrazin, ancien responsable des Finances de la ville de Berlin, récemment nommé au directoire de la Bundesbank.

Loin de la réserve habituelle des dirigeants de la puissante banque centrale allemande, M. Sarrazin, dans une interview au magazine culturel "Lettre International", a tenu des propos controversés sur les Turcs d'Allemagne ainsi que sur la situation économique et sociale de la ville de Berlin.

Le social-démocrate a déclaré: "Les Turcs conquièrent l'Allemagne (...) par une forte natalité. Cela me plairait s'il s'agissait de Juifs d'Europe de l'Est avec un quotient intellectuel supérieur de 15% à celui de la population allemande. Je n'ai pas envie de groupes de populations qui n'acceptent pas leur devoir d'intégration, en particulier car cela coûte beaucoup d'argent".

"Un grand nombre d'Arabes et de Turcs dans cette ville (ndlr: Berlin), dont le nombre a augmenté à cause d'une mauvaise politique, n'a aucune fonction productive à part la vente de fruits et légumes. (...) Cela vaut aussi pour une partie des classes inférieures allemandes", a encore dit M. Sarrazin.

Le président de la Bundesbank a rappelé de son côté que le dirigeant de la Bundesbank s'était "déjà excusé".

Selon la presse allemande, M. Weber avait demandé en vain à M. Sarrazin de corriger son entretien. Les spéculations vont bon train désormais sur un renvoi de ce dernier de la Bundesbank comme du parti social-démocrate.

AFP
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a lancé lundi un plaidoyer en faveur de l'immigration qui, une fois la récession passée, sera utile aux pays riches, en dépit de l'opposition des opinions publiques.

Dans un rapport intitulé "Lever les barrières: mobilité et développement humains", l'agence de l'Onu entend "bousculer les idées reçues sur la migration". "Lorsque la récession mondiale sera terminée, la demande de main d'oeuvre émigrée repartira à la hausse", écrit la directrice du rapport Jeni Klugman.

"La récession représente justement une occasion toute particulière de faire avancer les débats et les réformes sur les politiques migratoires", ajoute-t-elle.

Selon elle "l'heure n'est pas au protectionnisme anti-immigrants mais plutôt aux réformes qui promeuvent des avantages à long terme", poursuit-telle, tout en reconnaissant que "convaincre l'opinion publique d'un tel engagement demande du courage".

Le PNUD pour qui "vivre là où on souhaite est un élément clé de la liberté humaine", cherche à démontrer que les flux migratoires profitent à la fois aux migrants, aux pays d'origine et aux pays d'accueil.

"Le rapport ne défend pas une libéralisation à tous crins car la population du pays de destination a le droit de modeler sa société, mais il soutient qu'il serait plus judicieux d'augmenter l'accès aux secteurs ayant une forte demande de main d'oeuvre, y compris pour les emplois peu qualifiés", indique le PNUD, en soulignant le vieillissement de la population de nombreux pays développés.

Prenant le contrepied des idées reçues, le rapport souligne que "les habitants des pays pauvres sont les moins mobiles: par exemple moins de 1% des Africains ont émigré en Europe.

Parmi les migrants internationaux, estimés à 188 millions en 2010, soit 2,8% de la population mondiale (74,1 millions en 1960, 2,7%), moins de 30% se déplacent d'un pays en développement vers un pays développé.

"Contrairement à ce qui est généralement admis, les migrants développent l'activité économique et donnent plus qu'ils ne reçoivent", souligne le rapport.

"Des enquêtes détaillées montrent que l'immigration augmente généralement l'emploi dans les communautés d'accueil, n'encombre pas le marché du travail local et améliore le taux d'investissement dans les entreprises et initiatives nouvelles", précise le PNUD.

Les plus grands gagnants sont toutefois les migrants eux-mêmes.

Une étude citée par le rapport a montré que les migrants issus des pays les plus pauvres ont en moyenne vu leur revenu multiplié en moyenne par 15, leur taux de scolarisation doublé et leur mortalité infantile divisée par 16 après une migration vers un pays développé.

Le rapport cite le cas de Juan, né dans une famille pauvre de la campagne mexicaine, qui avait quitté l'école à 12 ans dans son pays. A 18 ans il est parti au Canada avec son père. Débutant avec un permis de travail temporaire puis obtenant un droit de séjour permanent il "a fini par créer une entreprise qui emploie des Canadiens de souche".

Pour faciliter l'immigration le PNUD préconise une série de réformes.

Il demande notamment d'"ouvrir les voies d'entrées existantes à davantage de travailleurs, notamment les moins qualifiés, de "garantir le respect des droits humains fondamentaux des migrants, notamment l'accès aux services d'éducation et de santé ainsi qu'au droit de vote".

AFP

Une conférence internationale sur le thème : "l'UNESCO et les questions de la colonisation et de la décolonisation" se tiendra les 5 et 6 octobre à Dakar, indique un communiqué de l'Organisation onusienne pour l'Education, la Science et la culture (UNESCO).

Cette rencontre se propose d'explorer la relation de l'UNESCO avec l'émancipation massive des peuples et des nations qui s'est produite après 1945, date de la création de l'institution culturelle internationale, précise la même source.

Elle vise également à examiner l'interaction entre les phénomènes de la colonisation et de la décolonisation et l'évolution propre de l'UNESCO, ses orientations, ses thèmes, ses structures et fonctions, son leadership et les conflits internes de l'Organisation.

L'ancien Directeur à l'Unesco et Rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance, Doudou Diene, donnera la conférence inaugurale sur le thème : "L'UNESCO et les questions de la colonisation et de la décolonisation".

Cette manifestation est organisée par le Comité scientifique international pour le Projet "Histoire de l'UNESCO", en coopération avec l'Ecole doctorale Etudes sur l'Homme et la Société, l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l'UNESCO.

MAP
Le Maroc figure parmi les marchés préférés des entrepreneurs catalans, notamment ceux de la province de Tarragone (nord-est de l'Espagne), rapporte jeudi le journal "Diari de Tarragona".

Le quotidien Catalan, qui se fait écho d'une journée sur l'investissement organisée mercredi dans la ville de Tarragone ayant enregistré un nombre record de participants représentant plus de 170 entreprises espagnoles implantées en Tarragone, affirme que les perspectives de croissance du Maroc et sa proximité de l'Espagne en font l'un des marchés préférés des investisseurs catalans.

Parmi les pays du Maghreb, les investisseurs catalans affirment "opter pour le Maroc en raison de sa proximité géographique et les perspectives de développement soutenu du pays", relève la même source.

La rencontre de Tarragone a été consacrée à l'examen des opportunités d'investissement au Maroc et dans d'autres pays, entre autres, la Chine, l'Inde et la Russie. Ces trois destinations figurent également parmi les pays présentant un fort potentiel économique en raison de leur croissance et leur capital humain.

Cette journée est organisée par une institution catalane, dont la mission est d'accompagner les entrepreneurs et hommes d'affaires de cette région espagnole dans leur projet de délocalisation. Des rencontres similaires seront organisées prochainement dans d'autres villes catalanes.

La Catalogne, qui génère près de 20 pc du PIB de l'Espagne, est le premier partenaire commercial espagnol du Maroc.

MAP
L'octroi des permis de travail aux immigrés résidant en Catalogne (Nord-est de l'Espagne), qui était jusqu'à présent une compétence du gouvernement central, sera du ressort de l'exécutif régional catalan à partir du 1er octobre courant.

Ce transfert de compétence s'inscrit dans le cadre de la mise en Âœuvre du Statut élargi de la Catalogne adopté en 2006 et en vertu duquel le gouvernement central de Madrid cède à la Catalogne la gestion de plusieurs secteurs et certaines compétences, dont celle de l'octroi des permis de travail.

La Catalogne est la première région autonome espagnole à assumer cette responsabilité. Le réseau des agences de l'Office du Travail Catalan s'occupera de la gestion des démarches relatives à l'octroi de ces permis de travail.

Outre les travailleurs étrangers, le gouvernement catalan peut désormais accorder des permis de travail initiaux exceptionnels à des étudiants, à des sportifs et à des immigrés qui ont bénéficié du regroupement familiale.

L'exécutif régional catalan gérera l'octroi des permis de travail initiaux en fonction des offres d'emploi disponibles au niveau de la région de la Catalogne.

La mise en application de cette nouvelle mesure a pour objectif de participer "à la régulation des flux migratoires en harmonie avec les besoins du marché du travail catalan", a déclaré à la presse, à ce propos, la conseillère chargée du Travail au gouvernement catalan, Mar Serna.

La Catalogne accueille plus d'un million d'immigrés sur une population locale de six millions d'habitants. La communauté Marocaine est la première communauté étrangère avec plus de 300.000 personnes.

MAP
Le centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI) procède au cours du mois d'octobre courant à la publication d'une série d'ouvrages collectifs sur les civilisations et la diversité culturelle.

Ces ouvrages, qui paraissent aux éditions françaises l'Harmattan, traitent de " la migration ", " la pluralité culturelle ", " le multiculturalisme ", " l'ostracisme ", " le danger de la sur-idéologisation ", ainsi que "Des mécanismes et des instruments pour la mise en Âœuvre de la paix mondial".

La publication de ces ouvrages, en langues arabe, française et anglaise, fait suite au 2-ème Forum mondial sur les civilisations et la diversité culturelle, qui s'est tenu en novembre 2008 à Fès autour du thème " de la stratégie à l'action ".

Les travaux des auteurs de ces publications riches de plus de 1400 pages, s'articulent autour de plusieurs questions relatives notamment au "rôle de la culture et de la civilisation dans les relations internationales", "l'impact des valeurs et des croyances dans le dialogue interreligieux et interculturel" et aux "figures et valeurs du dialogue des civilisations et des cultures".

Le CMIESI, présidé par le chercheur universitaire, Abdelhaq Azzouzi, a également publié l'année dernière, une série d'ouvrages collectifs axés notamment sur les "valeurs civilisationnelles et humaines communes", des "figures et valeurs du dialogue des civilisations et des cultures", et les "réalités culturelles et civilisationnelles".

Le CMIESI (Fondé en mars 2007), est un centre de réflexion, d'étude, de recherche et d'expertise pluridisciplinaire, traitant de problématiques stratégiques, diplomatiques et internationales complexes, mais également de la situation sociale, économique et politique d'un pays ou d'une aire géopolitique.

L'équipe du CMIESI est constituée d'une centaine de membres de plus de 36 nationalités différentes. Par ses nombreux rapports avec des universités, des instituts et des centres de réflexion, le CMIESI a su constituer un réseau de spécialistes à travers le monde, lui permettant d'élargir conséquemment ses champs d'activité périls et catastrophes possibles", selon le CMIESI.

MAP
La 27ème édition de la Foire internationale du livre de Madrid, "Liber09", se tiendra du 7 au 9 octobre courant avec la participation de 700 exposants actifs dans le domaine de l'édition et du livre représentant 16 pays, dont le Maroc, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.

Considérée comme la plus importante manifestation dédiée à l'industrie du livre en Espagne, "Liber09" connaîtra la participation de maisons d'éditions, d'agents littéraires, d'associations professionnelles, ainsi que d'un nombre important d'entreprises d'arts graphique, de services, de distribution de livres et de multimédia.

"Liber09" est une plate forme incontrôlable pour l'échange d'expérience et l'établissement de contacts entre les professionnels du secteur et un événement qui leur offre la possibilité de découvrir les dernières nouveautés dans ce domaine et les nouveaux marchés internationaux émergents.

Il s'agit d'une occasion pour découvrir également les derniers livres parus en Espagne et dans les autres pays participants, dont l'Italie, le Royaume Uni, le Paraguay, la Roumanie, l'Egypte, la Colombie, l'Argentine, la Chine, la France et la Russie, qui est le pays invité d'honneur de cette 27ème édition.

Outre l'exposition des livres, plusieurs activités ont été programmées dans le cadre de cette foire, notamment des tables rondes, des colloques, des présentations d'ouvrages et des rencontres littéraires.

L'édition précédente de la Foire internationale du livre de Madrid a enregistré plus de 12.000 visiteurs, en hausse de 8 pc par rapport à 2007.

MAP
L'association des amis du Maroc au Mexique - section Puebla - a vu le jour, mercredi, dans cette ville du centre du Mexique, a-t-on constaté sur place.

Cette nouvelle structure de l'association des amis du Maroc a été créée en marge d'une "Journée du Maroc'' à l'université des Amériques à Puebla (UDLAP), en présence de l'ambassadeur du Royaume au Mexique, M. Mahmoud Rmiki et du président de l'association, l'architecte José Luis Ezquerra.

La section de Puebla, qui est présidée par Roman Lopez Villicana, professeur des relations internationales à l'UDLAP, est composée de 45 membres, tous des universitaires.

Selon Roman Lopez, l'objectif de cette association est de promouvoir le rapprochement entre les deux pays et aider à faire connaître la culture et les réalités marocaines au Mexique.

Pour ce faire, la section se propose d'organiser des conférences et des activités culturelles et artistiques dans la ville de Puebla et à Mexico et de réactiver l'accord de jumelage qui unit cette ville mexicaine et Fès.

MAP

Le Cercle des Etudiants Arabo-Européens de l'ULB organise une conférence-débat  sur le thème :


'Quel rôle politique pour les musulmans européens?'


Avec la participation de :

Prof. Felice Dasseto, sociologue (UCL) et Président du Centre Interdisciplinaire d'Etude de l'Islam dans le Monde Contemporain.

Prof. Tariq Ramadan, islamologue (Oxford) et Président de European Muslim Network.

M. Philippe Grollet, membre du Centre d'Action Laïque.

Isabelle Durant, députée européenne et co-présidente d'ECOLO.


L'évènement aura lieu le vendredi 2 octobre à l'Université Libre de Bruxelles, auditoire Paul-Emile Janson, et débutera à 19h.

Prix d'entrée: 5€ (3€ étudiants et 2€ membres)



Une meilleure intégration des immigrés dans le marché du travail canadien "permettrait de générer jusqu'à 5 milliards de dollars annuellement pour l'économie" du pays, indique un rapport du Groupe financier "Banque TD", basé à Toronto.

Selon le rapport, les économistes estiment que "les barrières linguistiques empêchent les immigrés d'exploiter leur potentiel au maximum une fois arrivés au pays" en plus de la question de la "reconnaissance des diplômes obtenus à l'étranger".

Mettant l'accent sur le problème de la langue, le rapport, cité par les médias locaux, relève que "de plus en plus d'immigrés qui arrivent au pays ne parlent ni anglais ni français", estimant que cette barrière importante est un des facteurs qui contribuent au taux de chômage deux fois plus élevé chez les immigrés que chez les Canadiens.

L'approche canadienne, qui compte sur l'immigration pour accroître la population, est donc "minée" puisqu'elle ne se traduit pas nécessairement par l'augmentation de la population active, note le document.

Le gouvernement et les entreprises gagneraient à investir davantage dans les programmes de deuxième langue.

Selon Pascal Gauthier, un économiste à la Banque, "même après plusieurs années, de nombreux immigrés gagnent un salaire de 33 à 66 pc inférieur à celui des Canadiens de souche.

MAP
Des scientifiques marocains établis notamment aux Etats-Unis et au Canada se réuniront les 9 et 10 octobre à Washington dans le cadre de la 8ème rencontre annuelle de l'association "Moroccan American Society for Life Sciences".

La réunion sera organisée au siège du National Institutes of Health (NIH) à Bethesda, au Maryland (Grande région de Washington), en collaboration avec BioAlliance Canada-Maroc, apprend-on mercredi auprès des organisateurs.

Une soixantaine de scientifiques devraient prendre part à cette rencontre dans l'objectif de mettre au point un cadre visant à renforcer le réseau des scientifiques marocains, par l'intensification des contacts et le partenariat.

Les organisateurs prévoient ainsi un programme se déclinant en plusieurs sessions qui permettront de faire un tour d'horizon des dernières avancées dans les domaines de la bio-médecine, les maladies des plantes et humaines et des nouvelles technologies.

Des experts dans d'autres domaines devront également partager leurs expériences, notamment en matière de réglementation des médicaments et de sciences pharmaceutiques.

Les organisateurs prévoient aussi un débat sur la coopération maroco-américaine et les moyens d'établir des canaux entre des scientifiques de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du nord) et leurs homologues des Etats-Unis.

MAP
L'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) va demander aux Nations Unies d'obtenir le statut d'observateur, a annoncé, mercredi son Président, Rudy Salles, lors d'une conférence de presse au Siège de l'ONU, à New York.

Une délégation de l'APM est au Siège des Nations Unies pour une visite de deux jours où elle a rencontré à cet effet un certain nombre de hauts fonctionnaires de l'ONU, dont le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a indiqué M. Salles.

L'objectif est " de mieux faire connaître notre assemblée, qui est une jeune assemblée parlementaire, internationale et méditerranéenne ", a-t-il expliqué ajoutant qu'il existe une convergence entre les actions menées par les Nations Unies et ceux de l'APM.

Il a signalé ainsi la tenue, en février prochain au siège de l'APM à Malte, d'une conférence organisée " en liaison avec les Nations Unies sur la question de Jérusalem, afin de faire avancer les choses, à notre niveau, et que nous puissions nourrir le débat en faisant des propositions concrètes ".

L'APM est formée de membres, de membres associés et d'observateurs, qu'elle réunit pour examiner des questions et intérêts communs à la région: la paix et la sécurité, l'environnement, l'énergie et le réchauffement de la planète, " autant de sujets sur lesquels les Nations Unies sont aujourd'hui mobilisées", a insisté M. Salles.

" Nous sommes un levier parlementaire des actions qui peuvent être menées par les Nations Unies en Méditerranée. Nous sommes la seule assemblée parlementaire exclusivement méditerranéenne ", a-t-il affirmé.

Prenant l'exemple du processus de paix au Moyen-Orient, M. Salles a fait valoir qu'il nécessite " plusieurs plates-formes de dialogue: je crois aux vertus de la diplomatie parlementaire aux côtés de la grande diplomatie des chefs d'Etat ".

Créée en 2006, l'APM comprend des représentants de 25 pays du bassin méditerranéen dont le Maroc et compte parmi ses partenaires des institutions des Nations Unies, la Ligue des Etats arabes, ou encore des instances représentatives de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du Conseil de l'Europe et du partenariat euro-méditerranéen.

MAP
Une conférence sur "la diaspora marocaine en temps de crise" a inauguré, mercredi 30 septembre à Barcelone, un cycle de conférences sur "Migrations contemporaines en Europe méditerranéenne" qui s'étalera de septembre 2009 à juin 2010.

Organisé par l'Institut européen de la méditerranée, un think thank basé dans la capitale catalane et spécialisé dans les relations euro- méditerranéennes, et le Centre d'études et de recherches en migration (CERM) de l'université autonome de Barcelone, ce cycle de conférences est le deuxième du genre à être organisé pour appréhender la problématique de l'immigration et les défis qu'elle représente pour les pays d'accueil.

Les organisateurs ont décidé de consacrer la deuxième édition à l'analyse de la question de l'immigration en temps de crise.

"La crise économique globale nous oblige à recadrer l'analyse des éléments clés qui nous permettent d'appréhender la continuité des flux migratoires entre les pays du sud et du nord de la méditerranée ainsi que leurs effets sur les sociétés émettrices et réceptrices ", soulignent les organisateurs.

Le cycle de conférences, ouvertes au grand public, se décline en six sessions réparties entre septembre 2009 et juin 2010. Elles seront animées par des experts et professeurs émérites d'Espagne et d'autres pays.

La conférence "La diaspora marocaine en temps de crise " sera animée par Bernabé Lopez Garcia, professeur d'Histoire contemporaine de l'islam à l'université autonome de Madrid.

Ancien professeur à l'université Mohamed Ben Abdallah de Fès où il a enseigné en trois occasions, entre 1974 et 1988, Bernabé Lopez Garcia, grand connaisseur du Maroc, est l'auteur de plusieurs livres sur le Maroc comme "le Maroc et l'Espagne. Une histoire contre toute logique".

Source : MAP
L'Association internationale des maires francophones (AIMF) fêtera, du 1er au 3 octobre à Paris, son 30ème anniversaire avec la participation de représentants de plusieurs villes membres, notamment marocaines.


La délégation marocaine devra représenter notamment les villes d'Agadir, Casablanca, Essaouira, Marrakech et Rabat, apprend-on auprès de la mairie de Paris qui assure la présidence de l'AIMF.

Cet anniversaire coïncide avec la 29ème Assemblée générale de l'AIMF, placée sous le thème "Villes et dialogue des cultures", indique-t-on de même source.

C'est l'occasion, d'après les initiateurs, de mieux faire connaître l'action essentielle de l'association au "service de l'amélioration du bien-être des populations et de la modernisation de la gestion municipale", et partant sa contribution au "renforcement de la démocratie locale".

La cérémonie d'ouverture sera marquée par la présence de l'ancien président français Jacques Chirac, cofondateur de l'AIMF, du secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie Abdou Diouf, du Haut représentant de l'ONU pour l'Alliance des civilisations Jorge Sampaio, et le ministre français des Affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner.

Au programme de cette manifestation, figure notamment une réunion conjointe des bureaux de l'AIMF et de l'Organisation des Villes Arabes (OVA) autour de la thématique générale +Villes et dialogue des cultures+, "afin d'envisager des pistes d'actions communes".

En parallèle, auront lieu des sessions de travail déclinées en trois ateliers portant sur "la gouvernance et le dialogue interculturel", "les espaces du dialogue" et "le rôle des réseaux locaux de villes dans le dialogue interculturel".

Créée en 1979 autour d'une vingtaine de villes, l'AIMF regroupe aujourd'hui 184 villes et 19 associations nationales de villes représentant 48 pays, dont le Maroc.

MAP


Voici un aperçu sur les parcours des cinq représentants du Maroc aux concours culturels des jeux de la francophonie.

Concours " danse de création " :

Après plusieurs années de danse classique, Hind Benali qui conduit la troupe " fleur d'orange " a rejoint le centre chorégraphique de Montpelier. Au Maroc, elle a contribué à la création d'une troupe de danse à l'institut français de Marrakech avant de monter sa propre troupe de danse contemporaine à Casablanca " fleur d'orange ".

Concours " Chanson " :

Conciliant tradition et modernité, le groupe musical marocain "Kelma" cultive une musique hybride représentant les quatre coins du Maroc. Ses membres fusionnent depuis 2005 les rythmes flamenco-andalous et gharnati.

Concours "peinture " :

L'artiste peintre Zidor Cheikh est diplômé de l'Institut national des beaux arts de Tétouan.

Ancien animateur artistique d'un programme de l'UNICEF pour la prévention et l'élimination du travail des enfants, il compte à son actif une douzaine d'expositions individuelles à Fès, Tanger, Marrakech et Toronto.

Concours " Photographie " :

L'artiste photographe Mohcine Tarrar est diplômé de l'institut des beaux arts de Casablanca.

Graphiste designer et photographe, il travaille sur l'obscurité comme moyen d'accentuer le détail artistique du corps.

Concours " sculpture " :

Othmane Fekraoui est diplômé de l'Institut des beaux arts de Tétouan.

Professeur d'arts plastiques, il est performeur et travaille aussi sur la gravure.

Il compte à son actif plusieurs expositions à Rabat, Assilah, Tétouan et Chefchaouen.


MAP
La percée de la Chine en Afrique ces dernières années, d'abord accueillie avec enthousiasme, commence à susciter des inquiétudes, certains experts évoquant même le risque d'un "néocolonialisme à la chinoise".

"Il ne faudrait pas que l'Afrique sorte d'un néocolonialisme pour aller tomber pieds et poings liés dans le néocolonialisme chinois", déclare René N'Guetta Kouassi, directeur du département des Affaires économiques de l'Union Africaine (UA).

Ce discours contraste avec l'enthousiasme qui avait présidé au premier Forum Chine-Afrique (Focac) à Pékin en 2000, beaucoup de dirigeants africains voyant dans l'émergence de l'aide chinoise une manière de diversifier leurs financements face à des pays occidentaux de moins en moins tolérants sur la corruption et le déficit démocratique.

Principales critiques africaines: le manque de transferts de technologie, la mauvaise qualité des produits chinois et surtout le déséquilibre des échanges, l'essentiels des importations africaines de la Chine étant le pétrole.

Dans un récent rapport, l'Institut sud-africain des affaires internationales (SAIIA) note que "la part de l'Afrique dans les échanges chinois reste relativement minime (4% en 2008 contre 2% en 2002)", mais que le commerce bilatéral a été "quasiment multipliée par 9, passant de 12,3 milliards de dollars en 2002 à 107 milliards en 2008".

"Les industries extractives comptent pour 87% du total des importations en 2007, dont 83% de pétrole. L'Afrique est désormais le second fournisseur de pétrole (26% en 2007) de la Chine", précise le document.

Seuls les pays africains producteurs de pétrole bénéficient de la montée en puissance chinoise: "l'Afrique de l'Ouest a enregistré constamment une balance commerciale déficitaire avec la Chine, de l'ordre de 80%", rappelle l'économiste béninois Guillaume Moumouni.

Concernant les nombreux chantiers chinois en Afrique, "l'argent investi ne profite pas aux économies domestiques", déplore le chercheur sud-africain Tsidiso Disenyana.

"La Chine amène ses propres ingénieurs et ouvriers (...), des clauses devraient assurer un certain niveau de transfert de technologie, de formation pour les employés locaux", lance-t-il.

Rappelant que la Chine a rempli la plupart de ses engagements du premier Focac -- annulation de la dette, doublement de l'aide directe à l'Afrique, exemptions douanières -- l'ambassadeur de Chine auprès de l'UA, Gu Xiaojie, met en avant des arguments séduisants.

"Nous respectons la souveraineté des pays africains à choisir leur mode de développement et nous n'intervenons jamais dans les affaires intérieures, pas plus que nous ne lions politiquement l'aide aux gouvernements", affirme-t-il.

"Que la Chine aille là ou se trouvent les ressources dont elle a besoin, c'est normal. Mais on remarque un enthousiasme un peu béat face à la soif de la Chine en matières premières oubliant que ces ressources ne sont pas inépuisables", relève d'autre part M. Moumouni.

"Nous les Africains devons sortir de ce type de rêverie d'une puissance, toute bénévole, qui vient pour nos beaux yeux ou parce que nous nous prévalons de notre pauvreté".

"Aujourd'hui on parle de la Chine, mais demain ce sera l'Inde ou le Brésil qui mènent beaucoup d'offensives en Afrique selon le même schéma", conclut-il.

"C'est pourquoi nous sommes en train à l'UA d'accélérer le processus d'intégration", répond M. Kouassi, pour "faire en sorte que les pays d'Afrique négocient unis et solidaires afin de renforcer leur pouvoir de négociation vis-à-vis de n'importe quel partenaire".

AFP
Les participants à la 2ème séance plénière, organisée dans le cadre du 26ème congrès international de la population, ont souligné, mardi à Marrakech, que le Monde arabe fait face à des défis démographiques communs nécessitant la mise en place des politiques appropriées fondées sur des approches scientifiques minutieuses.

Lors de cette séance, initiée par le Maroc sous le thème "les grands défis démographiques dans le Monde arabe" et présidée par le Haut commissaire au Plan, M. Ahmed Lahlimi Alami, les participants ont souligné que les défis démographiques dans le monde arabe sont liés à des facteurs socio-culturels et économiques qui requièrent l'adoption de politiques globales harmonieuses.

M. François Farah, démographe libanais, a fait un exposé sur "les dynamiques de la population dans le monde arabe : spécificités différentes et défis communs " dans lequel il a indiqué que les pays arabes connaissent des disparités au niveau de plusieurs indicateurs démographiques, dont l'espérance de vie à la naissance, le taux de mortalité infantile et le taux de fécondité.

La structure démographique des pays arabes est caractérisée par la prépondérance de la catégorie des jeunes, a-t-il dit, ajoutant que cette structure est attribuée essentiellement au grand recul du taux de mortalité infantile et l'augmentation du taux de fécondité.

M. Farah a appelé dans ce sens à l'adoption de politiques susceptibles de garantir le remplacement des générations à travers la promotion de la santé reproductive. Plusieurs facteurs socio-culturels sont de nature à réduire le nombre des naissances chez les familles arabes, a estimé le chercheur qui cite, à cet égard, l'amélioration du niveau d'instruction et l'implication de la femme dans les activités économiques.

Pour sa part, Huda Ruzeik, de l'université américaine de Beyrouth, qui intervenait sur le thème "les programmes des sciences démographiques dans le cursus universitaire au Monde arabe " a précisé que les défis que le Monde arabe affronte dans le domaine démographique, dont l'impact est certain sur la santé et le bien être économique, ne peuvent être remédiés qu'à travers le renforcement de la recherche scientifique et la formation des compétences.

Elle a souligné l'importance de mener des études qui prennent en considération les spécificités démographiques dans le monde arabe, ajoutant que des recherches plus pointues fondées sur l'interdisciplinarité devraient permettre de mettre en place des politiques et des programmes de développement meilleures.

De son côté, Hussein Abdel Aziz Sayed, de l'université du Caire, qui a présenté un exposé sur "les opportunités et défis démographiques dans le Monde arabe ", a énuméré les opportunités offertes aux pays arabes dans le domaine démographique qui portent notamment sur la hausse de la population active, l'implication accrue des jeunes dans les secteurs productifs contribuant à l'amélioration du PIB, au renforcement de l'investissement, de l'épargne et de la consommation.

Le chercheur égyptien a mis l'accent sur la nécessité de la coordination entre les pays arabes qui affrontent des défis communs et des problématiques communes relatives en particulier à la croissance soutenue de la population, l'amélioration de la croissance économique et les flux migratoires.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le 26ème congrès international de la population (27 septembre-02 octobre) est organisé par le Maroc et l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population (UIESP) avec la participation de plus de 2.200 sociologues, anthropologues et décideurs, représentant 114 pays.

MAP
La compétition officielle de la 3ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé s'est ouvert mardi avec la projection de trois films représentant la diversité et la richesse culturelles et cinématographiques de la création féminine.

Le premier film "Portraits de femmes chinoises", réalisé par Yin Lichuan, décrit les relations de trois migrants qui cherchent à échapper à la précarité dans une métropole de Chine du Sud, à travers les destins croisés de deux femmes et d'un homme. Forcés l'un et l'autre de quitter la campagne, la solitude les a réunis, et les conditions de vie difficiles ont créé des liens forts entre eux.

Le film raconte comment des personnes parties de chez elles survivent dans une ville inconnue, nouent des liens, entre elles et avec cette ville.

Quant au deuxième film, le premier long-métrage de la Bosniaque Begic "La neige", il s'intéresse au difficile quotidien d'un groupe de femmes seules dans un petit village isolé.

L'histoire du film se déroule à Slavno, petit village de Bosnie, un village totalement isolé, dépourvu de tout signe de modernité, en partie en ruine après le passage de la guerre, est néanmoins profondément vivant.

Le film s'attache à montrer la fêlure de l'absence : celle des hommes, des fils et des frères tués à la guerre.

Le cinéma égyptien est présente par le film "Mix Fawzia" de son réalisateur Magdy Ahmed Ali.

L'histoire tourne autour d'une femme pauvre (Ilham Chahine), mais qui possède une lotion secrète de la réussite. Mariée plus d'une fois, elle s'occupe d'élever tous ses enfants dans sa toute petite maison.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce festival, qui se poursuivra jusqu'au 3 octobre, connaît la participation de 12 longs métrages.

Le jury de cette édition, présidé par Isolde Barth, actrice (Allemagne), est composé de Solveig Anspach, réalisatrice (Islande), Yamina Chouikh, réalisatrice et scénariste (Algérie), Dana Schondelmeyer, technicienne de cinéma (USA), Sandrine Ray, réalisatrice (France), Ola Shafii, journaliste et critique de cinéma (Egypte) et Imane Mesbahi, réalisatrice et distributeur (Maroc).

Six longs métrages marocains seront projetés lors de ce festival "Bab Sma Maftouh", "Jannat Al Foukarae", "R'ragued" , "Inhad Ya Maghrib", "Tarik Layalat" et "Number one".

MAP

La Commission publie le rapport annuel 2008 relatif aux activités d'EURODAC (l'outil biométrique créé à l'échelle de l'UE qui aide à déterminer l'État membre responsable de l'examen d'une demande d'asile). Ce rapport fournit des informations essentielles sur les tendances en matière de demandes d'asile et d'entrées illégales dans l'UE et révèle une augmentation sensible du nombre de personnes appréhendées à l'occasion du franchissement irrégulier d'une frontière extérieure de l'UE. Le nombre de «demandes multiples», c'est-à-dire de demandes d'asile présentées par des personnes ayant déjà introduit une demande dans le même pays ou dans un autre État membre, demeure stable : 17,5 % des demandes d'asile présentées en 2008 sont concernées.

«EURODAC est un élément essentiel du régime d'asile européen commun, a déclaré M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission chargé du portefeuille "Justice, liberté et sécurité". Le rapport publié aujourd'hui montre que cette base de données d'empreintes digitales à l'échelle européenne contribue efficacement à la gestion des demandes d'asile, puisque, d'une part, elle aide à déterminer l'État membre responsable de l'examen de chaque demande en permettant le stockage et la comparaison des empreintes digitales des demandeurs d'asile et des personnes entrées illégalement dans l'UE, et, d'autre part, empêche ce qu'on appelle l'"asylum shopping", c'est-à-dire la course à l'État membre le mieux-disant.»

L'unité centrale d'EURODAC, qui gère le système central, a été opérationnelle pendant 99,84% de la période couverte par le rapport, assurant un service 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elle a continué à donner des résultats très satisfaisants en termes de vitesse, d'efficacité, de sécurité et de rentabilité.

En 2008, EURODAC a traité 219 557 séries d'empreintes digitales de demandeurs d'asile, 61 945 séries d'empreintes digitales de personnes ayant franchi les frontières irrégulièrement et 75 919 séries d'empreintes digitales de personnes appréhendées alors qu'elles se trouvaient en séjour irrégulier sur le territoire d'un État membre.

Les chiffres montrent que le nombre de demandes d'asile enregistrées a augmenté de 11,3 % en 2008, ce qui confirme la tendance à la hausse qui s'était amorcée l'année précédente. Dans le même temps, le nombre de personnes enregistrées comme ayant franchi illégalement les frontières s'est accru de 62,3 %. Le nombre de recherches effectuées dans la base de données sur la base d'empreintes digitales de ressortissants de pays tiers découverts en séjour irrégulier sur le territoire d'un État membre a augmenté de 17,6 %, pour atteindre le chiffre de 75 919.

17,5 % des demandes d'asile présentées en 2008 l'ont été par des personnes ayant déjà introduit au moins une demande. Si ce chiffre se situe dans la moyenne des années précédentes, il recouvre toutefois non seulement les cas dans lesquels la personne concernée a demandé l'asile plus d'une fois, mais aussi un certain nombre de cas dans lesquels les empreintes digitales du demandeur ont été enregistrées tant par l'État membre où il a présenté sa demande que par l'État membre finalement chargé de l'examen de celle‑ci. La proposition de modification du règlement EURODAC présentée par la Commission et adoptée en décembre 2008 devrait remédier à cette incohérence.

Les retards constatés dans la transmission des données à l'unité centrale d'EURODAC restent une source de préoccupation. L'envoi tardif des données au système peut en effet provoquer des erreurs dans la détermination de l'État membre responsable de l'examen d'une demande d'asile. La proposition de la Commission devrait résoudre ce problème en fixant des délais plus précis pour la transmission des données.

Source :

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/09/1357&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en

A quelques jours seulement de l'examen par une commission parlementaire d'une proposition de loi sur la naturalisation des étrangers, qui réclame la réduction de 10 à 5 ans du délai requis pour l'obtention de la citoyenneté italienne, le débat sur l'opportunité d'une telle réforme s'accentue au sein même de la majorité.

Cette proposition de loi, présentée par une cinquantaine de parlementaires représentant aussi bien la majorité que l'opposition, a été initiée par le président de la chambre des députés, Gianfranco Fini, du Parti du Peuple de la Liberté (PDL- au gouvernement), qui s'en est fait un fervent défenseur non déplaise à ses alliés de la majorité, qui n'ont cessé de lui reprocher de faire le jeu de l'opposition.

Pour leur part, les dirigeants du parti de la ligue du nord (droite-au gouvernement) ne l'entendent pas de cette oreille. Ils ont déjà fait savoir qu'ils voteront contre une telle réforme.

En farouche défenseur de la lutte anti-immigration, le parti de La ligue du nord revendique même un durcissement de la loi en vigueur. La citoyenneté ne peut être accordée aux étrangers qu'après dix ans de séjour régulier en Italie au terme desquels, les demandeurs doivent passer un test sur la connaissance de la langue italienne, des institutions, des dialectes, et même sur "l'éducation civique, historique, culturelle et traditionnelle", estime-t-il.

Le ministre italien de la défense, Ignazio la Russa (PDL), a fait savoir, quant à lui, qu'il appuyait la proposition de loi en question mais pas sous sa forme actuelle. Pour lui, des facilités doivent surtout être accordées aux enfants des immigrés réguliers : ceux qui sont nés en Italie et qui ont passé avec succès des cycles d'études. Ceux-ci méritent, selon lui, de bénéficier de la nationalité italienne au bout de cinq ans de séjour en Italie.

S'agissant par contre des adultes, le ministre a soutenu, dans une intervention faite lors d'un meeting du parti à Milan, dont se fait écho lundi la presse italienne, qu'un délai de 10 ans était nécessaire en plus d'un test sur la connaissance de la langue italienne.

Le parti démocrate (PD-opposition) soutient, de son côté, la réforme pour l'octroi de la nationalité italienne aux étrangers au terme de cinq ans de séjour régulier en Italie, ce qui fait dire à ses détracteurs qu'il est en train d'amadouer les immigrés pour solliciter ultérieurement leurs votes.

La proposition de loi sur la citoyenneté, qui sera examinée mercredi par la commission des affaires constitutionnelles de la chambre des députés, stipule que les candidats majeurs doivent avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé un test "d'intégration linguistique et culturel". Ils doivent également prêter serment sur la constitution.

Les mineurs (enfants d'immigrés) doivent également avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé avec succès un cycle d'études.

Les conjoints de citoyens italiens doivent, quant à eux, prouver qu'ils ont séjourné au moins 2 ans en Italie.

MAP
Dispersés le long des quais, dormant sous des ponts ou cachés derrière des bosquets, de nombreux jeunes migrants afghans sont de retour à Calais, une semaine après le démantèlement hautement médiatisé de la "jungle", leur ancien campement du nord de la France.

Sur un quai, trois Afghans évacués mardi dernier de la "jungle" ont élu domicile derrière des arbustes, à deux pas de la mairie. "La police nous a laissés à Nîmes (sud), à plus de 1.000 kilomètres de Calais et on a dû revenir en train. On ne comprend toujours pas pourquoi", expliquent Youssouf, Asseb et Muramad, qui se disent mineurs.

De retour à Calais dès le lendemain de leur interpellation, ils disent tenter tous les soirs le passage vers l'Angleterre.

Depuis leur arrivée, il y a deux mois, ils n'ont d'ailleurs jamais abandonné le rêve de l'"eldorado" britannique, malgré la fatigue et la peur de la police qui les traque.

Ils se disent cependant plus stressés qu'avant le démantèlement de la "jungle", un campement de fortune abritant des centaines de migrants qui avait été installé sur une vaste lande d'une zone industrielle.

Un peu plus loin du quai, une centaine de migrants patientent avant l'heure du déjeuner. Ils se sont rassemblés par ethnies (Afghans, Irakiens, Erythréens...) pour attendre la camionnette d'une association, "Belle Etoile".

Un enfant irakien de trois ans attend lui aussi, assis dans un fossé avec ses parents. Ils sont arrivés il y a quelques jours.

"Ils reviennent progressivement. Ils ont peur. Ils dorment un peu partout maintenant", explique Françoise Peenaert, 61 ans, une bénévole de "Belle Etoile".

Consciente du "problème de logement", l'association a acheté des bâches qu'elle distribue aux migrants en même temps que leur panier repas. La bénévole leur conseille "de ne pas trop se regrouper, de rester disséminés".

Sur 138 étrangers majeurs en situation irrégulière placés en rétention après le démantèlement de la "jungle", 95 avaient déjà été libérés lundi après-midi, selon la Cimade, seule association présente dans les centres de rétention.

Concernant les 125 mineurs interpellés lors de la même opération, 28 ont d'ores et déjà quitté les centres d'accueil spécialisés du nord et de l'est de la France dans lesquels ils avaient été placés, selon la préfecture du département du Pas-de-Calais.

"Ce (lundi) matin, une quarantaine de migrants, dont une majorité d'Afghans, sont venus prendre leur douche. C'était à peu près le nombre qui passait avant l'évacuation du campement pachtoune", constate Maurice Collier, du Secours catholique.

Charles Framezelle dit "Moustache", de l'association C-Sur, note pour sa part que "depuis jeudi, il y a une agressivité incroyable" à Calais, et que "les migrants sont tous très tendus". Selon lui, "une bonne partie de ceux qui sont de retour sont des passeurs".

Une équipe de la chaîne de télévision France 2 a d'ailleurs été la cible de jets de pierres lundi matin.

"Toute personne de bon sens pouvait pressentir que cette action de démantèlement ne règlerait rien et qu'inévitablement ils reviendraient", a déclaré à l'AFP Jack Lang, député PS du Pas-de-Calais.

Face aux critiques, le ministre de l'Immigration Eric Besson a réaffirmé lundi soir que l'opération de démantèlement avait été "un succès".

"L'objectif, qui était de détruire un campement insalubre et une plaque tournante des filières clandestines à destination de l'Angleterre, est atteint", affirme-t-il, annonçant "deux nouvelles opérations" avant la fin de la semaine.

AFP
Un cycle de cinéma andalou sera inauguré mardi à Casablanca à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et l'Institut Cervantès de la capitale économique du Royaume.

Cette initiative prétend offrir au public marocain une vision panoramique de la production cinématographique en Andalousie et de ses nouvelles tendances créatives dans les différents genres, à travers la projection de trois films et de six courts-métrages, indique la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée lundi dans un communiqué.

Ce cycle de cinéma sera inauguré avec la projection du film d'animation "El lince perdido" (Le lynx perdu), de Manuel Sicilia et Raul Garcia. Il s'agit d'une fiction relatant les aventures d'un groupe d'animaux qui tentent de déjouer les plans mystérieux d'un millionnaire excentrique.

Cette manifestation culturelle se poursuivra à travers la projection, le 6 octobre, du documentaire "Sevilla City", de Juan José Ponce, et qui est axé sur la vie quotidienne de rappeurs sévillans.

La journée du 13 octobre sera consacrée aux courts-métrages "Pasemos al plan B" (Passons au plan B), "Cielo sin angeles" (Ciel sans anges), "El principe de las basuras" (Le Princes des ordures), "Setenta" (Soixante-dix) et "El retrato oval" (Le Portrait oval), réalisés par des metteurs en scène andalous.

Ce cycle de cinéma prendra fin, le 20 octobre, avec le projection du film "Retorno a Hansala" (Retour à Hensala), de Chus Gutiérrez. Ce film traite du phénomène de l'immigration clandestine.

MAP
Le ministre des Habous et des Affaires Islamiques M. Ahmed Toufiq, s'est entretenu, lundi à Rabat, avec le ministre français de l'Intérieur, de l'Outre Mer et des collectivités territoriales, M. Brice Hortefeux des moyens de renforcer la coopération bilatérale.

"Nous avons évoqué plusieurs questions relatives à la communauté marocaine de France, notamment la formation des imams", a affirmé M. Hortefeux dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue.

Les émigrés marocains sont l'une des communautés les mieux intégrées en France, eu égard aux liens historiques existant entre les deux pays, a-t-il souligné, avant d'ajouter que "notre mission est de faciliter l'intégration et de mettre tout en Âœuvre pour que celle-ci puisse s'accomplir dans les meilleures conditions".

Pour sa part, M. Toufiq a indiqué que cette réunion a permis d'examiner avec le ministre français les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale et permettre à la communauté marocaine de mieux s'intégrer dans la société française tout en préservant sa culture et son identité.

MAP
Le centre Fox, une institution culturelle qui porte le nom de l'ancien président mexicain, Vicente Fox, abrite à partir de dimanche une riche exposition de l'artisanat marocain.

L'exposition est initiée par Mme Consuelo Pena de Suarez, une espagnole amoureuse du Maroc et qui a pris l'habitude, depuis plusieurs années, de faire connaître sa collection d'artisanat marocain partout où elle est sollicitée.

Cette fois-ci, Mme Consuelo Pena a été invitée par l'épouse de l'ancien président mexicain, Martha Sahagun, pour prendre part à une semaine culturelle dans le centre Fox aux côtés d'autres cultures du monde, notamment asiatiques.

La collection qui sera exposée jusqu'à 1er octobre prochain comporte des tapis des Zayan, des théières, des lampadaires en cuivre et des lustres traditionnels, des petites tables en bois sculpté ou peint et des dizaines d'échantillons de produits d'artisanat typiquement marocains, exposés dans un immense hall d'arcades, qui fut autrefois une hacienda prospère de la famille Fox.

L'exposition, qui a suscité l'émerveillement des nombreux visiteurs, comporte également des pièces de poterie, des meubles anciens en bois incrusté et des paravents en fer forgé.

Ces trésors de l'artisanat marocain font partie d'une riche collection privée rassemblée au fil des années par Mme Pena de Suarez.

Le Centre Fox est une institution unique en son genre au Mexique. Il a été créé à l'initiative de l'ancien président du Mexique, Vicente Fox (2000-2006) pour servir de cadre de dialogue et d'ouverture sur les autres cultures du monde.

Son siège a été installé dans le ranch familial des Fox, situé à Guanajuato, Etat du centre du Mexique.

MAP
Le froid glacial régnant à Imilchil et les fortes pluies qui se sont abattues en début de week-end sur toute la province d'Errachidia, n'ont eu aucun impact sur l'importante affluence qu'a connue la sixième édition du festival "Musique des cimes", achevée samedi à Imilchil.

Quelque milliers de personnes se sont ainsi donné rendez-vous à Imilchil pour venir fêter le patrimoine musical des hautes altitudes.

Les fidèles du traditionnel Moussem de fiançailles ont ainsi rejoint les passionnés des rythmes populaires pour assurer la continuité d'un festival singulier.

La prestation des troupes participantes a arraché les applaudissements d'une foule restée interactive pendant toutes les présentations artistiques.

Premiers en scène, en guise d'accueil, les Aït Hdiddou ont émerveillé grâce aux ondoiements des membres de leur troupe. A la faveur de leurs costumes traditionnels notamment la cape "tahendirt" et la coiffe "Aqlous", les femmes de la troupe d'Aït Hdiddou ont enjolivé davantage le spectacle.

Les "izlan" chantés en cette soirée rappellent tout ce patrimoine culturel à préserver. L'enchaînement a été des plus belles avec la troupe de Kelâat M'gouna et leur danse célèbre reproduisant le mouvement de l'abeille, celle d'Almou de Beni Mellal et celle des Aït Seghrouchen de Talsint menée par Tarek, un enfant de 14 ans qui prouve que la relève est assurée en matière d'arts populaires.

La deuxième soirée du samedi a été marquée par une présence artistique plutôt moderne. Des jeunes chanteurs amazighs qui puisent dans les mêmes registres musicaux et poétiques, mais recourant aux instruments musicaux modernes tels la guitare, le synthétiseur, la basse, la clarinette à trois chanteurs ont animé cette seconde soirée.

Le chanteur Aagouran, figure artistique reconnue du moyen Atlas, Moha Mallal venu d'Ouarzazate pour chanter ses chansons mettant en valeur la vie des petites gens amazighes et Angmar qui a partagé ses odes engagés avec le public.

Tous les trois ont pu inscrire leurs prestations dans le cadre de la défense et la préservation du patrimoine culturel amazigh. Le dernier des festivals d'été aura réussi sa mission et assuré ses habitués quant à sa continuité.

"Même avec des troupes et des artistes exclusivement marocains, la sixième édition a connu un franc succès, grâce notamment à la fidélité du public venu en masse", a déclaré Mustapha Tilioua, directeur du festival.

Entre le Moussem et le festival, le mariage est ainsi à son comble. Deux versions émanant d'un même esprit. D'un côté, un Moussem, carrefour des tribus de la région, notamment les Aït Hdiddou et les Aït Merghad ainsi que les Aït Abdi, qui perpétue une tradition ancrée dans l'histoire de la région.

D'un autre côté, un festival venu ornementer et complémenter le Moussem d'une vision plutôt moderne. Le Centre Tarek Ibn Zyad, instance organisatrice entend ouvrir la région sur d'autres horizons.

L'objectif de cette harmonie est double : agrémenter le Moussem et intégrer la région dans une nouvelle ère de développement.

Riche en couleurs et en significations, cette rencontre culturelle et musicale a contribué, au fil des années, à donner un nouveau souffle au célèbre Moussem des fiançailles d'Imilchil.

Désireux de perpétuer une tradition amazighe de la région, soit la célébration en masse des fiançailles des jeunes de différentes tribus, les initiateurs de ce festival ambitionnent faire de cette fête ancestrale, connue sous le nom de Moussem d'Isli et Tislit, ou encore d'Islan, une célébration des musiques montagnardes non seulement des différentes régions du Maroc, mais aussi du monde.

Conçu dans le cadre du projet global de développement durable basé sur la participation effective des populations locales, le festival a, en outre, aidé au terme de ses six premières éditions à l'édification progressive d'une nouvelle économie de la région.

MAP
Les travaux du 26ème Congrès international de la population ont débuté, dimanche en fin d'après-midi à Marrakech, avec la participation de plus de 2.200 sociologues, anthropologues et décideurs, représentant 114 pays.

Ce Congrès est organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, par le Maroc et l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population (UIESP).

La séance d'ouverture de cette manifestation internationale, qui se poursuivra jusqu'au 2 octobre, a été marquée par un message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants, dont lecture a été donnée par le Haut commissaire au Plan, M. Ahmed Lahlimi Alami.

Dans ce message, le Souverain a appelé à faire des paramètres démographiques des "aiguillons à l'élaboration des politiques publiques", dans le but de faire face à la crise mondiale et à ses menaces qui pèsent sur les progrès réalisés en matière de développement.

"La crise mondiale fait peser actuellement une menace réelle sur les progrès réalisés en matière de développement humain. Son impact, présent et futur, va se mesurer essentiellement en termes de population. C'est dire toute l'importance des paramètres démographiques qui doivent servir d'aiguillons à l'élaboration des politiques publiques", a dit SM le Roi.

Dans une allocution de bienvenue, M. Lahlimi Alami, également président du comité d'organisation internationale du congrès, a souligné l'importance de cette rencontre qui réunit une pléiade de chercheurs venus des différents coins du monde pour partager leurs expériences et présenter les conclusions de leurs études.

Il a également rappelé les efforts du Royaume en matière de modernisation des structures économiques et sociales et leur impact sur les politiques liées à la population, relevant que le choix du Maroc pour abriter cette manifestation internationale témoigne de l'intérêt que portent les membres de l'UIESP à l'expérience marocaine en la matière.

Pour sa part, le président de l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population (UIESP), M. John Cleland a qualifié de "fête intellectuelle" ce 26ème congrès qui connaîtra, cinq jours durant, l'organisation de centaines de sessions scientifiques, plénières et d'autres activités.

Il a exprimé ses remerciements pour le Maroc pour avoir abrité cette réunion "la plus grande" initiée par l'UIESP, saluant le contenu du message adressé par le Souverain aux participants.

M. Cleland a mis en exergue la qualité des thèmes qui seront abordés à cette occasion dont ceux relatifs aux sciences traditionnelles de la population à savoir la reproduction, la santé et la mortalité, ainsi que la migration aux côtés d'autres sujets, tels la pauvreté, l'environnement, l'enfant, la religion et la culture.

Il a relevé le fait que depuis le dernier congrès tenu à Tours (France, 2005), il y a eu une grande prise de conscience relative à l'interconnexion entre pays et populations du monde révélée par la crise financière internationale.

Affirmant qu'il est de plus en plus certain que la non maîtrise de l'accroissement démographique fait peser une menace sur le monde, M. Cleland a souligné que le phénomène de l'accroissement de la population est plus remarquable en Afrique, un continent qui, selon lui, a besoin d'investissements pour soutenir sa croissance.

La Directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Mme Thoraya Ahmed Obaid, a, de son côté, salué les initiatives du Maroc en matière de développement humain et de promotion des conditions de la population notamment dans les régions enclavées, mettant en exergue l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par SM le Roi Mohammed VI et son rôle dans la réalisation du développement.

La tenue au Maroc de cette manifestation reflète la grande importance que SM le Roi accorde aux questions de la population et de développement, a-t-elle dit.

Elle a, par ailleurs, rappelé les efforts déployés par l'organisation des Nations Unies pour lutter contre les défis qu'affrontent les populations des différentes régions de la planète, citant notamment à cet égard les efforts de lutte contre le SIDA.

MAP
A l'initiative de l'Association Petit Maghreb, la communauté montréalaise des originaires des pays du Maghreb a enfin son propre quartier à Montréal inauguré, samedi en fin d'après midi, en présence de hautes personnalités maghrébines et canadiennes.

A cette manifestation, qui a célébré l'attribution officielle par la Ville de Montréal du nom de "Petit Maghreb" à la portion de la Rue Jean-Talon, allant du Boulevard Saint-Michel au Boulevard Pie IX, quelque cinq mille personnes, issues principalement de la communauté maghrébine, ont profité de cette occasion pour exprimer leur fierté quand à leur appartenance d'origine, à la Métropole, au Québec et au Canada.

La célébration s'est déroulée en présence notamment du corps diplomatique et consulaire du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, du ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, du Maire de Montréal, et des Maires de plusieurs arrondissements montréalais, de conseillers municipaux et d'acteurs politiques, ainsi que des membres du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et d'autres représentants de la communauté maghrébine à Montréal.

A l'occasion de cette deuxième édition du Souk du Petit Maghreb, et dans une atmosphère festive, animée par différentes troupes artistiques maghrébines de Montréal, la manifestation a été rehaussée par différentes expositions démontrant ainsi toute la richesse culturelle et artistique produite par la diversité démographique de Montréal, en particulier, et du Québec, en général.

Dans leurs interventions, à cette occasion, les ambassadeurs du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie respectivement Mme Nouzha Chekrouni, et MM. Benamara Smail et Mouldi Sakri ont souligné l'apport de la communauté maghrébine à la richesse du pays d'accueil, appelant à davantage de partage et de solidarité.

Le Maire de Montréal Gérald Tremblay et la mairesse de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Anie Samson ont salué pour leur part cette initiative, exprimant leur totale adhésion au projet communautaire maghrébin et leur soutien permanent aux membres de l'Association "Le petit Maghreb".

Dans une déclaration à la MAP, le président de l'Association "Le Petit Maghreb", M. Malik Hadid, a indiqué que depuis quatre ans, la communauté d'affaires maghrébine se mobilise pour faire la promotion du Petit Maghreb et leurs efforts ont été récompensés, au mois de juin dernier, par la Ville de Montréal qui a accordé 40.000 dollars à l'Association dans le cadre du volet commerce du "Programme Réussir à Montréal" (PRAM).

"Cette somme, a-t-il dit, leur permettra de réaliser des études de marché afin de développer une stratégie d'affaires et de déterminer leurs besoins".

Sur la rue Jean-Talon, entre les boulevards Pie-IX et Saint-Michel, une centaine de commerces ont été établis dont plus de 80 pc maghrébins, a fait savoir M. Hadid qui a appelé la communauté maghrébine d'affaires à adopter une vision commune.

MAP
Une cinquantaine de parlementaires italiens représentant aussi bien la majorité que l'opposition ont présenté, mercredi, une proposition de loi sur la naturalisation qui réclame la réduction de 10 à 5 ans du délai requis pour l'obtention de la citoyenneté italienne.

Les initiateurs de cette proposition de loi, signée par des parlementaires de tout bord, appellent à rendre "moins bureaucratique" l'acquisition de la nationalité italienne.

Cité jeudi par le quotidien italien "Il Fatto"(le fait), dont le premier numéro est paru mercredi, un parlementaire du parti du peuple de la liberté (PDL-au gouvernement), a souligné l'"urgence d'appuyer l'intégration qui constitue une garantie en matière de sécurité".

"Majorité et opposition ont fait ensemble des suggestions et nous sommes prêts à toute médiation pour arriver à un plus large consensus", a-t-il ajouté en faisant allusion au parti de la Ligue du Nord (au gouvernement), farouche défenseur de la lutte anti-immigration.

Cette proposition de loi établit des critères que chaque demandeur de la citoyenneté doit remplir. Les candidats majeurs doivent ainsi avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé un test "d'intégration linguistique et culturel". Ils doivent également prêter serment sur la constitution.

Les mineurs (enfants d'immigrés) doivent également avoir séjourné au moins 5 ans en Italie et passé avec succès un cycle d'études.

Les conjoints de citoyens italiens doivent, quant à eux, prouver qu'ils ont séjourné au moins 2 ans en Italie.

MAP
Les demandes de régularisation introduites depuis le lancement, début septembre, en Italie de l'opération de régularisation des "auxiliaires de vie", intéressent pour 24.000 d'entre elles, des citoyens marocains, en grande majorité des femmes, selon des sources associatives citées jeudi par le journal "la Repubblica".

Introduites par les employeurs eux mêmes, les demandes formulées dans le cadre de cette opération, concernent exclusivement les sans papiers s'occupant de ménage (Colf) et des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti) auxquels les autorités ont ouvert exceptionnellement la voie à la régularisation jusqu'à fin septembre.

La plupart des demandes intéressant les Marocains concernent des colf, indiquent les mêmes sources précisant qu'avec 29.000 demandes sur les 160.000 introduites jusqu'à présent, les ukrainiens viennent en tête des candidats à la régularisation.

Cette opération devrait, selon des prévisions, permettre la régularisation d'au moins 500 mille clandestins.

Les médias italiens ont cependant relevé, mercredi, qu'à une semaine de la fin de l'opération, plus de 33 pc des demandeurs potentiels ne se sont toujours pas manifestés.

Ce manque d'enthousiasme s'expliquerait, d'après eux, par la complexité des démarches à effectuer sur Internet de la part des personnes désireuses de régulariser leur auxiliaires, outre les dépenses (500 euros par demande) et engagements (versement de pas moins de 20.000 euros l'année au titre de rémunération) occasionnés par cette démarche.

A son annonce en juillet dernier, l'opération de régularisation des colf et badanti avait fait l'objet de critiques de la part de plusieurs syndicats qui réclamaient son extension à d'autres catégories dont l'utilité est tout autant importante pour la société, comme les personnes travaillant dans les secteurs du commerce et de la construction.

Le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, avait toutefois estimé que la régularisation de cette catégorie de clandestins répond à une exigence sociale. Elle s'explique, avait-il précisé, par le fait que les familles qui emploient ces aides ménagères et assistants aux personnes âgées "méritent un effort particulier de la part du gouvernement parce qu'elles ont des besoins spécifiques et nécessitent donc une assistance".

Maroni a exclu, à maintes occasions, que cette opération de régularisation puisse être élargie à d'autres catégories.

Le nombre d'immigrés clandestins en Italie avoisinerait les 750 mille personnes, soit 1,09 de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers.

MAP
Une rencontre de haut niveau sur "Femmes Euro méditerranéennes, Catalanes et Marocaines" se tiendra le 15 octobre prochain à Barcelone (Nord est de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation Tanja, qui œuvre pour la consolidation de l'entente et de la convivialité entre l'Espagne et le Maroc, plus particulièrement entre le Royaume et la Catalogne.

Cette manifestation entre dans le cadre d'une série de rencontres de haut niveau initiées par la Fondation tout au long de l'année 2009, dans les villes de Barcelone et Tanger, pour analyser et débattre de thèmes d'actualité dans la relation entre les deux pays.

L'objectif de ces rencontres est de "montrer aux Catalans et aux Espagnols une autre image du Maroc, loin des stéréotypes qui lui sont souvent collés, un Maroc engagé sur la voie de la modernité où existe une société ouverte et engagée et où les femmes sont libres et émancipées", souligne-t-on du côté de la Fondation.

Le programme 2009 de la Fondation Tanja a retenu trois principaux thèmes qui feront l'objet de débats, de conférences et de tables rondes à savoir "Le pacte national sur l'immigration et son incidence dans la société catalane", "L'Union Pour la Méditerranée vue des deux côtés du Détroit" et enfin "Point de vue des femmes des deux côtés du Détroit".

Ces rencontres sont rehaussées par la participation de personnalités du monde de la Politique, de l'Economie, de la Culture et de la recherche académique des deux pays.

"Femmes Euro méditerranéennes, Catalanes et Marocaines" est l'une de ces rencontres qui forment partie du troisième axe du programme de la Fondation pour l'année en cours à savoir "Point de vue des femmes des deux côtés du Détroit".

Il est prévu que cette rencontre soit marquée par une forte participation de personnalités féminines marocaines et espagnoles principalement catalanes. Les organisateurs affirment s'attendre à recevoir MMES Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, Leila Rhiwi, présidente de l'association des Femmes Démocratiques du Maroc, Nouzha Guessous, membre de la commission consultative chargée de la révision de la Moudawana, Wassila Ibrahimi, de l'Association des Femmes Chefs d'Entreprises et de Fathia Bennis, PDG de Maroclear.

Du côté espagnol et catalan, participera à cette rencontre Mme Mar Serna, Conseillère (ministre) Catalane du Travail, Anna Terron, Secrétaire pour l'UE du Gouvernement autonome Catalan, Rosa Cullell, Directrice Général de TV3 et de Catalunya Radio, et de Helena Madrazo, Directrice de l'Agence Espagnole de Coopération internationale et de Développement (AECID) au ministère espagnol des Affaires étrangères.

Créée en 2008, la Fondation Tanja, dont le siège se trouve à Barcelone, est un "Forum de débat et de réflexion qui entend promouvoir la connaissance mutuelle entre l'Espagne et le Maroc".

Son comité d'honneur est composé d'éminentes personnalités marocaines et espagnoles comme André Azoulay, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI, Jordi Pujol, ancien chef du gouvernement autonome de Catalogne, Josep Borrell, ancien président du Parlement européen et Omar Azziman, ambassadeur du Maroc en Espagne.

MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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