jeudi 25 avril 2024 09:53

Les envois de fonds vers les pays en développement attirent de plus en plus l'attention à cause de leur volume croissant et de leur impact sur les pays bénéficiaires dont le Maroc.

En 2008, les transferts des expatriés vers les pays en développement ont atteint 305 milliards de dollars, soit plus de deux fois l'aide publique au développement qui s'élève à environ 106,5 milliards dollars. Ces fonds représentent également les deux tiers d'investissement étranger directs (IED) dans les pays en développement. Le montant des transferts des migrants augmenterait d'au moins 50% si l'on ajoutait les sommes passant par les canaux informels et les moyens non comptabilisés.

Selon les statistiques du dernier rapport de la Banque Mondiale, l'Inde figure en tête de classement des principaux pays bénéficiaires des envois de fonds avec un montant global de 45 milliards dollars. La Chine suit avec 34 milliards dollars, puis le Mexique avec 26 milliards dollars, les Philippines (18 milliards dollars) et enfin la Pologne avec un montant de 11 milliards de dollars.

Cependant, à mesure que la crise financière s'accentue partout dans le monde, les migrants sont confrontés à un contexte plus difficile, caractérisé par le chômage accru et des manifestations d'hostilité, voire de violence et de racisme à leur égard.

Les experts de la Banque Mondiale indiquent que la crise mondiale aura des conséquences néfastes sur les envois de fonds qui vont diminuer plus que prévu cette année passant de 305 milliards dollars à fin 2008, à un montant plus proche de 290 milliards dollars en 2009. Ce recul s'explique par la chute des salaires des travailleurs migrants supérieure de 5% à celle qui affecte les employés ordinaires ainsi que l'augmentation en flèche du coût des transactions pratiquées par les banques de transferts. La Banque mondiale estime que le coût des envois d'argent par les canaux officiels s'élève à 10% de la somme envoyée. Dans certains pays, il peut même atteindre 25 voire 30%.

Au Maroc, les transferts des marocains résidents à l'étranger « MRE » a atteint 53,65 milliards de dirhams en 2008 marquant une baisse de 2,4% par rapport à 2007 (57 milliards de Dirhams). Ces transferts représentent l'une des principales sources de devises du Maroc permettant de couvrir 20 à 24% des importations. Pour le système bancaire, ces transferts représentent la principale source de surliquidité chronique. Ils constituent aussi le premier poste de recette de la balance de paiement avant le tourisme et les investissements privés étrangers.

Selon une enquête nationale sur le niveau de vie des ménages, les fonds envoyés par les Marocains du monde constituent une véritable sécurité réduisant la pauvreté de 23% à 19% de la population marocaine. Sans ces fonds le taux de pauvreté serait en augmentation de 12% à 16,6% dans le milieu urbain et de 27,2 % à 31% dans le milieu rural. En tout cas, 1,2 million de Marocains échappent ainsi à la pauvreté grâce aux transferts des marocains résidents à l'étranger.

Etant donné l'ampleur de ces envois de fonds, les experts internationaux en matière de migration et de développement étudient aujourd'hui pour savoir comment cet argent aide les personnes restées au Maroc à sortir de la pauvreté et de l'exclusion ainsi que la possibilité d'instaurer une stratégie efficace d'affectation de ces fonds sous forme d'investissement productif en vue de contribuer au développement économique et social de notre pays qui souffre encore des disparités bloquant son épanouissement.

Selon les données d'une enquête réalisée par l'institut national des statistiques et d'économie appliquée (INSEA), 60% des Marocains résidents à l'étranger envoient au Maroc au moins le quart de leur revenu annuel, et plus du tiers de ces migrants transfèrent plus du tiers de leur revenu chaque année. D'après les données de cette enquête, les Marocains résidents en France transfèrent plus d'argent contrairement à ceux des autres pays tels que l'Allemagne et les pays Bas.

Une partie des revenus transférés au Maroc par les migrants est réservée en priorité à la satisfaction des besoins fondamentaux de leurs familles vivant au Maroc et le reste est réservé à l'épargne ou affecté à l'investissement en vue de préparer une éventuelle réinsertion dans leur pays d'origine.

Les résultats de l'enquête montrent également que le nombre moyen d'investissement par migrant est de 1,28 soit 1,02 au Maroc et 0,26 en pays d'immigration. L'investissement dans l'immobilier s'accapare la part du lion avec près de 84% du nombre d'investissements au Maroc et 63% dans les pays d'accueil. Cependant, l'investissement dans l'immobilier a connu un recul relatif au profit d'autres investissements plus diversifiés choisis par les migrants selon des différents paramètres tel le savoir-faire acquis dans les pays d'accueil, la connaissance du secteur et le changement de modèle migratoire.

Le Maroc fait donc partie des principaux pays bénéficiaires des transferts de fonds des migrants à l'étranger. Ces flux monétaires pèsent fortement dans la balance des paiements de notre pays. Leur poids dépasse le montant total du solde des transactions courantes. L'utilisation improductive de ces transferts monétaires diminue de plus en plus au profit d'une allocation productive et les migrants, notamment la nouvelle génération, se préoccupent et se tournent vers l'entrepreneuriat privé.

Tout ceci pose la question principale concernant la durabilité des transferts des migrants et leur affectation sous forme d'investissements dans des secteurs promoteurs d'emploi. Les tendances dépendent de plusieurs facteurs tels le relâchement des liens avec le pays d'origine, la durée de la migration et sa nature, etc. De ce fait, nos responsables sont appelés à s'approcher davantage des MRE pour les aider à surmonter les obstacles que rencontrent leurs transferts de fonds au Maroc et mieux les canaliser vers des investissements productifs.

Source: Le Reporter

Rabat- L'opération "Marhaba 2009", marquant les entrées au territoire national des fidèles sujets de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l'Assiste, établis à l'étranger, se poursuit, depuis son déclencement le 15 juin 2009, dans de bonnes conditions, a indiqué samedi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Grâce aux efforts concertés de toutes les composantes de l'Etat concernées par cette opération, les mouvements d'entrées de Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont enregistré une nette augmentation par rapport à l'année écoulée, précise la DGSN dans un communiqué.

Ainsi, au niveau de l'ensemble des postes frontières du Royaume, 1.157.211 mouvements d'entrées de personnes et 229.870 véhicules ont été enregistrés, entre le 16 juin et le 24 juillet 2009, soit une augmentation de 13,01 pc (pour les passagers) et +24,8 pc (pour les véhicules) par rapport à la même période de l'année précédente, ayant enregistré 1.023.990 passagers et 184.127 véhicules , poursuit le communiqué.

A l'analyse des données disponibles, il a été relève que le nombre de MRE ayant transité par les aéroports nationaux s'élève à 331.666 passagers, représentant 29 pc du chiffre global, pendant que celui des voyageurs contrôlés aux ports maritimes se monte à 604.266 avec 52 pc du nombre total. Les Marocains ayant accédé au pays par voie terrestre se traduit par 221.279 personnes, soit 19 pc de la totalité des passagers au niveau national.

Par ailleurs, il a été relevé que le jour de pointe relatif à ce flux transfrontalier, rentrant dans le cadre de l'opération "Marhaba 2009", a été le 12/07/2009 durant lequel le nombre des MRE contrôlés à l'entrée du Royaume a atteint 75.188 passagers avec 15.604 véhicules.

Par ordre d'importance numérique, il sied de souligner que les postes frontières ayant marqué le plus de mouvements sont respectivement Tanger avec 394.429, Nador avec 193.163, Tétouan (Bab Sebta) avec 141.692 et Casablanca (Aéroport Mohammed V) avec 122.205.

Sous un autre angle le classement par pays de provenance des MRE révèle que la France occupe la première place avec 437.894 passagers, suivie de l'Espagne avec 203.417, de la Hollande avec 153.829 et la Belgique avec 146.918.

Ces chiffres témoignent, à juste titre, de l'attachement indéfectible qu'éprouvent les MRE tant à l'Auguste Personne de SM le Roi, que Dieu l'Assiste, dont la Haute sollicitude et les gigantesques chantiers de règne, générateurs de richesses et d'essor socio-économique, constituant leur fierté, qu'au à la rencontre du pays et des origines, si chers à ces compatriotes établis à l'étranger.

Par la même, ces chiffres réfutent les allégations tendancieuses de certains milieux qui tentent à présenter la crise économique mondiale comme un frein au retour en vacances de MRE, précise la même source.

Par ailleurs, dans le cadre de l'effort consenti par tous les intervenants, plusieurs mesures tendant à faciliter le retour des MRE et l'accomplissement des formalités ont été prises conjointement avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité et certains départements ministériels.

Il s'agit principalement d'une structure juridique matérialisée par une circulaire conjointe (ministères de l'Intérieur, de la Justice et de l'Economie et des Finances), accordant des facilités aux MRE faisant l'objet de contraintes par corps.

Il s'agit également d'une procédure souple permettant aux citoyens concernés de s'acquitter sur place des redevances objet de la contrainte par corps, a été appliquée à compter de la date de diffusion de la circulaire le 07 mai 2009, et l'élaboration de dépliants contenant des renseignements utiles (répertoire téléphonique des commissariats de police, informations concernant la carte nationale d'identité électronique) et l'installation, à compter du 24 juin 2009, de trois centres d'accueil dans les aires de repos de Gueznaya, Larache et Taourirt, pour l'établissement sur place des CNIE au profit des MRE.

Source: MAP


Barack Obama recevra "dans les prochains jours" à la Maison Blanche l'universitaire noir et le policier blanc de Cambridge (Massachusetts, nord-est) au centre d'une querelle raciale aux Etats-Unis, a déclaré dimanche le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.

"On veut en tirer une leçon et créer une meilleure communication et un dialogue entre les communautés et la police", a dit M. Gibbs sur la chaîne de télévision Fox.

"Nous espérons que bientôt le professeur (Henry Louis) Gates et le sergent (James) Crowley viendront s'asseoir à la Maison Blanche et parler de ces problèmes et prendre une bière avec le président", a indiqué M. Gibbs, rappelant l'invitation lancée par M. Obama lui-même vendredi.

M. Gibbs a précisé que cela se ferait "dans les prochains jours".

M. Obama fait face depuis mercredi à la première controverse raciale de sa présidence après avoir qualifié lors d'une conférence de presse de "stupide" l'arrestation d'un de ses amis, un universitaire noir, par la police.

"Ses propos ont contribué inutilement à jeter de l'huile sur le feu", a reconnu M. Gibbs.

Barack Obama a regretté publiquement le choix de ses mots vendredi, au moment où la polémique enflait dangereusement.

"Je crois vraiment qu'il regrette la formulation qu'il a employée", a déclaré dimanche sur CNN le principal conseiller du président américain, David Axelrod.

"Ce qui est important maintenant, c'est que sa déclaration (concernant le choix de ses mots) a eu un effet très positif", a-t-il ajouté, soulignant que cela ouvrait la voie à une "discussion sur comment améliorer les relations entre la police et les populations".

AFP

Le Maroc a proposé d'accueillir une conférence internationale sur la thématique de l'eau dans la rive sud de la Méditerranée, lors d'un Séminaire méditerranéen de la Commission pour la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE), relevant du Congrès américain.

La délégation marocaine a suggéré que la grande problématique de l'eau soit examinée sous ses différents angles, notamment politique, a indiqué vendredi soir à la MAP le parlementaire, Hamid Narjisse, à l'issue des travaux de ce séminaire organisé à Washington.

Notant que l'eau fait l'objet de plusieurs conflits, particulièrement au Moyen Orient, le vice-président de la Chambre des Représentants a également souligné que cette question déterminera l'avenir de la sécurité dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du nord) dans les prochaines années.

Saluée par les participants, la proposition s'inscrit en droite ligne avec le document "Morocco Vision Paper", présenté par le Royaume à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), aux fins de renforcer le partenariat méditerranéen.

Le document a eu "un excellent écho" et a été "très apprécié" par les participants a ce séminaire de deux jours, a dit encore Hamid Narjisse, faisant savoir que les recommandations qu'il renferme ont été qualifiées de "très pertinentes".

"Morocco Vision Paper" comporte, selon ses initiateurs, une série de propositions visant à renforcer le partenariat de l'OSCE avec les partenaires de la Méditerranée et à le rendre plus substantiel et plus concret, sur la base d'un agenda renouvelé.

Il insiste, en particulier, sur la définition de domaines précis de coopération et avance, à ce propos, ceux de la migration dans ses dimensions humaine, économique et de sécurité, de la tolérance et de la non discrimination. Il préconise ainsi la création d'un centre de collecte de données sur les formes d'intolérance, la coopération contre le terrorisme par l'échange des meilleures pratiques et la gestion de l'eau et de l'énergie dans sa dimension sécuritaire.

La rencontre de Washington a réuni des responsables de la commission ainsi que des représentants de pays de la rive sud de la Méditerranée, dont le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie.

Selon Hamid Narjisse, la délégation marocaine a mis en avant un certain nombre de points, dont les "dysfonctionnements" marquant la gestion de l'organisation. "Nous relevons que le statut réservé aux partenaires méditerranéens n'est pas en mesure de leur permettre de s'approprier réellement ce projet et de tirer parti des avantages et des mécanismes prévues par l'organisation", estime le député.

Il s'agit, pour lui, d'"être un peu créatif et d'imaginer un statut qui, sans être celui de membre a part entière, pourrait être un statut permettant a ces pays de participer au processus de prise de décision et de tirer parti de tous les bénéfices des mécanismes disponibles au niveau de la commission".

La délégation marocaine a également mis en avant l'impératif d'élargir cette organisation à d'autres membres. "Sur un certain nombre de thématiques, il est impossible d'avancer réellement sans une participation et un concours de l'ensemble des pays" de la rive sud de la Méditerranée, avance M. Narjisse.

La délégation, ajoute-t-il, a également souligné la nécessité de promouvoir une forme de synergie avec un certain nombre d'organisations qui partagent les préoccupations de l'OSCE, dont le parlement euro-méditerranéen et l'Union pour la Méditerranée.

La Commission pour la sécurité et la coopération en Europe, connue également sous le nom de la Commission d'Helsinki, est une agence gouvernementale américaine indépendante créée en 1976 pour suivre et encourager le respect de l'Acte final d'Helsinki et d'autres engagements de l'OSCE.

MAP
Le Maroc est en "état de réforme permanent" dans les domaines politique, économique et social, a affirmé M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi.

"Quand on parle de démocratie au Maroc, ce n'est pas de la rhétorique, ce n'est pas de la théorie, c'est une réalité", souligne M. Azoulay, cité vendredi par le quotidien régional français "Les Dernières Nouvelles d'Alsace".

Recevant une délégation interconfessionnelle de Strasbourg et d'Alsace, qui effectuait récemment une visite au Maroc à l'invitation du Conseil de la Communauté des Marocains à l'Etranger (CCME), représentant les trois religions (islam, catholicisme et protestantisme), le conseiller du Souverain a affirmé que la démocratisation est "un chantier long, qui ne va jamais s'arrêter".

Le Maroc a "tourné le dos à tous les archaïsmes", a souligné M. André Azoulay, en affirmant que "nous ne serons le clone" d'aucun modèle.

Pour sa part, la directrice générale du Conseil de l'Europe pour le dialogue interculturel, Mme Gabrielle Battaini-Dragoni, souligne que l'adhésion en 2008 du Maroc à la "Commission de Venise" qui prône la démocratie par le droit, est "le signe d'une volonté d'ancrage démocratique".

MAP
Radio "Monte Carlo Doualiya" a consacré, samedi soir, une émission aux dix années de règne de SM le Roi Mohammed VI, avec comme invitée la présidente de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG), Zeina El Tibi, qui a exposé les réformes d'envergure entreprises au Maroc dans les domaines politique, économique et social, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

Au cours de cette émission, Mme El Tibi a présenté "Le Maroc en marche", un ouvrage qui reprend les communications d'une quinzaine d'universitaires et de chercheurs français, lors d'un grand colloque organisé, fin juin au Sénat français, sous le Haut patronage du président français Nicolas Sarkozy, par l'OEG et la faculté de droit Paris-Descartes.

La présidente de l'OEG a mis en exergue, à cette occasion, les progrès enregistrés dans le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi, en matière d'alphabétisation, de développement des infrastructures de Tanger à Lagouira, de promotion du statut de la femme et de réforme du champ religieux, soulignant que par cette réforme, le Maroc a réaffirmé les grands principes de l'islam du juste milieu.

Mme El Tibi a également souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi entoure la communauté marocaine établie à l'étranger, notant que "le Maroc est le seul pays à avoir une politique constante et dynamique au profit de ses citoyens expatriés", lesquels gardent intact le lien avec la Mère patrie.

Sur ce point, M. Abdallah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a apporté son témoignage sur l'intérêt particulier que SM le Roi Mohammed VI accorde aux Marocains résidant à l'étranger, affirmant que "cette communauté occupe une place de choix dans la politique du Royaume".

Il a rappelé que, selon le célèbre institut de sondage français BVA, les Marocains résidant à l'étranger manifestent une forte volonté d'ouverture sur l'extérieur et d'insertion dans les pays d'accueil, tout en restant attachés aux valeurs socioculturelles de leur pays d'origine.

Pour sa part, l'écrivain et universitaire libanais Bahjat Rizk, spécialiste du dialogue des civilisations, a affirmé que le Maroc est un modèle en ce qui concerne l'harmonisation entre la nécessaire préservation de l'identité et l'ouverture sur le monde.

L'ouvrage "Le Maroc en marche", paru récemment aux éditions "CNRS", est dirigé par Jean-Yves de Cara, Frédéric Rouvillois et Charles Saint-Prot, respectivement professeurs à la faculté de droit de l'université Paris-Descartes et directeur de l'OEG.

MAP


SEMINAIRE
« MIGRATIONS MAROCAINES, ENJEUX ET PERSPECTIVES ».

Casablanca le 8 août 2009.

S'interroger sur les enjeux actuels et les défis futurs engendrés par les migrations marocaines est l'objectif du séminaire organisé à l'initiative d'Al Wasl en partenariat avec le journal Al Ittihad Al Ichtiraqui et plusieurs associations de migrants marocains en europe.
Ces enjeux subissent des modifications majeures dans la conjoncture mondiale actuelle marquée par la crise mondiale, avec ses conséquences directes sur les volumes des transferts et un impact négatif aux niveaux macro et micro économique. Mais limiter le débat au niveau des mécanismes d'accompagnement, certes nécessaires pour faire face à la conjoncture, ne peut que reproduire le schéma classique qui réduit les marocains du monde à cette dimension économique fortement réductrice de leur valeur ajoutée en tant que citoyens à part entière.
Le monde a changé, les migrations marocaines aussi. Les nouvelles réalités soulèvent des questions pertinentes pour les acteurs de terrain. La nature des nouveaux migrants , l'évolution des sociétés d'accueil et la portée des politiques publiques mises en œuvre font apparaître des nouveaux défis (économique, scientifique, social, politique, éducatif, ...). Ces nouveaux défis / perspectives ouvrent de nouvelles pistes de recherche et d'actions dans les années à venir.
Le séminaire sera l'occasion d'engager un débat sur ces enjeux et ces perspectives , avec pour objectif principal de dégager les axes d' une réflexion novatrice associant les acteurs de terrain, les chercheurs, les décideurs politiques, et de favoriser une interaction dynamique et renouvelée.


Programme:


Ouverture :
Présentation du séminaire : objectifs, déroulement et participants
· Abdelhamid Jmahri
Rédacteur en chef du journal Al Ittihad Al Ichtiraqui
· Salaheddine EL Manouzi
Président d'Al Wasl (France)
Séance du matin: enjeux et défis, regards croisés
Modérateur : Said Bentrika
Président de Codenaf (Espagne)
Intervenants :
· Fathallah Oualalou,
Maire de la Ville de Rabat et ancien ministre des finances
« mondialisation, migrations et enjeux »
· Abdelhafid Amazirh,
Expert comptable (Paris)
Membre fondateur du Conseil Franco-Marocain des ingénieurs et scientifiques
« transferts financiers et investissements »
· Abderrahim Ghbabra:
Directeur du centre ACM Formation (France)
« la citoyenneté en question »
· Brahim Ouchelh
Acteur associatif, militant des droits humains
« migration et enjeux des politiques intérieures au sein de la communauté européenne"


Séance après midi: mutations, et questions d'avenir
Modérateur : Said Zaghloul
Vice Président d'Al Wasl
Intervenants :
- Mustapha Aklay,
Maître de conférences associé. Université Paris XXIII
Responsable des actions culturelles de Codenaf (Espagne)
« De la culture nationale à la culture transnationale »
- Lahcen Bemnrit
Enseignant, Président de l'Association Afaaq (Pays Bas)
« Quels repères pour l'identité marocaine en Holland »
- Kawtar Boughlala
Anthropologue, Secrétaire Générale de Codenaf (Espagne)
« Féminisation de l'immigration »
- Ahmed Habouss
Professeur à l'Institut Universitaire de Napoli et Président de l'ORIM
(Observatorio Ricera Internazionale Mediterraneo)
« Les nouvelles migrations en Italie »
- Farid Housni
Président de l'AMTF 92 (France)
« migrations et nouvelles générations »
Séminaire organisé à l'initiative d'Al Wasl (France)
en partenariat avec
Le journal Al Ittihad Al Ichtiraqui (Maroc)
et les associations :
· Codenaf (Espagne)
· Afaaq (Pays Bas)
· ORIM (Italie)
· Sawt Al Mouhajir (Belgique)
· Réseau des Compétences Marocaines (Allemagne)
· Amitié Marocco Danoise (Danemark)
· 2 Rives de Picardie (Amiens, France),
· 2 Rives d'Auvergne (Clermont Ferrand, France)
· ACM (Orléans, France)
· ATMF 92 (Bagneux, France)
· Conseil Franco Marocain des ingénieurs et des scientifiques (Paris, France)
· les Chibanis (Nice, France)
· Solidarité Agen (Agen, France)
· 2 rives Nord Pas de Calais (Lille, France)
· Horizons (Reims, France)

Informations et inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Préambule

La présente section a pour objet de définir les modalités selon lesquelles le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger met à la disposition des utilisateurs le présent site web ainsi que les conditions générales d’utilisation.

Ce site Web est la propriété intellectuelle du CCME.
Pour une qualité d’utilisation et sécurité optimales, nous vous recommandons de recourir à des navigateurs modernes mis à jour.

Conseil de la communauté marocaine à l’étranger
Adresse : Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 – Maroc
Téléphone: +212 5 37 56 71 71
Télécopie: +212 5 37 56 66 22
Conception technique et graphique :  AquaTIC.
Hébergeur : OVH Groupe SAS, société immatriculée au RCS de Lille sous le numéro 537 407 926 sise. Domiciliée au 2, rue Kellermann, 59100 Roubaix.

 

Exactitude des informations

Le CCME déploie tous les moyens nécessaires pour s’assurer de l’exactitude des informations présentes sur ce site, toutefois des erreurs ou omissions peuvent subvenir, le CCME ne peut être tenu pour responsable de l’usage fait de ces informations et de tout préjudice pouvant en découler.

Ce site Web peut offrir des liens vers d’autres sites internet. Le CCME ne dispose d'aucun moyen pour contrôler les sites en connexion avec ses sites internet. Le CCME ne garantit pas la disponibilité de tels sites et sources externes. Le CCME ne peut être tenu pour responsable de tout dommage, de quelque nature que ce soit, résultant du contenu de ces sites ou sources externesou de tout usage qui peut être fait de ces éléments. Les risques liés à cette utilisation incombent pleinement à l'internaute.

Le CCME remercie les utilisateurs de ce site de bien vouloir lui faire part de toute erreur ou omissionconstatée en adressant un email au service informatique sur l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

Droit de propriété intellectuelle

Les articles/photos/vidéos présents sur ce site sont la propriété intellectuelle du CCME ou le droit de publication a fait l’objet d’autorisation préalable.
Ainsi le contenu de ce site ne pourraient faire l’objet d’une quelconque reproduction sans demande d’autorisation préalable de la part du CCME.

 

Protection des données personnelles

Le CCME collecte vos données à caractère personnel pour :

Le traitement de prise de contact sur le site Web www.ccme.org.ma afin de recueillir les communications des internautes (questions, doléances et réclamations) et établir des statistiques de ces données. Ce traitement a fait l’objet d’une déclaration auprès de la CNDP sous le numéro N° D-443/2022

Le traitement de la gestion de cookies sur le site Web www.ccme.org.ma afin d’améliorer l’expérience utilisation et établir des statistiques sur le site Web www.ccme.org.ma. Ce traitement a fait l’objet d’une déclaration auprès de la CNDP sous le numéro N° D-W-442/2022

Dans le cadre des traitements relatifs à la prise de contact sur le site Web www.ccme.org.ma et la gestion de cookies sur le site Web www.ccme.org.ma, le CCME transfère vos données à caractères personnelles vers OVH Groupe SAS situé à Roubaix/France pour l’hébergement et stockage. Ce transfert a fait l’objet d’une demande de transfert des données à l’étranger sous le N°T-HB-160/2022

Conformément à la loi n° 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009, relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification et d’opposition aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant à :


Conseil de la communauté marocaine à l’étranger
Adresse : Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 – Maroc
Téléphone: +212 5 37 56 71 71
Télécopie: +212 5 37 56 66 22
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Festival Méditerranéen de la Culture Amazighe de Tanger boucle ses quatre ans d'existence et entre dans sa cinquième édition cette année, s'enracinant ainsi dans le paysage culturel de la ville. Cette cinquième édition se déroule du 23 juillet au 26 juillet 2009.

Cette édition a connu, le jeudi 23 juillet, l'ouverture officielle de l'exposition : "Dakira, présences marocaines aux Pays-Bas", après avoir sillonné plusieurs villes du Royaume depuis le début du mois.  Cette exposition est organisée conjointement par l'association Dakira et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Il s'agit d'une exposition riche de plus de 60 photos rares et de documents d'archives retraçant 40 ans de présence de Marocains aux Pays -Bas, qui prendra fin le 30 septembre prochain.

Le programme prévoit, aussi,  le samedi 25 juillet, l'organisation d'un colloque intitulé: « Migration : apports et échanges culturels », avec notamment comme intervenant, M. Driss El Yazami,  président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.


Le traitement du dossier de la communauté marocaine à l'étranger a connu un sérieux virage ces dernières années, avec la mise en place d'un Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), comme étape transitoire, d'un processus de réflexion sur les mécanismes adéquats D'une meilleure et réaliste représentation et d'une meilleure implication des ressortissants marocains au développement de leur pays.

Dans son discours du 6 novembre 2007, à l'occasion du 32ème anniversaire de la Marche Verte, SM le Roi Mohammed VI avait souligné que la création du CCME "s'inscrit dans le cadre d'une réflexion renouvelée et rationnelle et d'une révision profonde de la politique d'immigration, à travers l'adoption d'une stratégie globale, mettant fin au chevauchement des rôles et à la multiplicité des intervenants ".

" Il s'agit d'une stratégie cohérente en vertu de laquelle chaque autorité publique, institution ou instance agit dans un esprit de complémentarité et d'harmonie pour s'acquitter des missions qui lui incombent, tant pour ce qui est d'assurer la bonne gestion de toutes les questions d'immigration, que de contribuer au processus prometteur de construction démocratique et de développement, que Nous conduisons avec fermeté, détermination, dévouement et abnégation", avait indiqué le Souverain.


Démarche globale et cohérente


La mise en place du CCME avait couronné de larges concertations, conduites par le conseil supérieur des droits de l'homme (CCDH) sur les mécanismes devant assurer une meilleure implication de la communauté marocaine à l'étranger dans le processus de développement au Maroc aux niveaux politique, économique et social du royaume.

Cette nouvelle réflexion était dictée par la diversité des intervenants dans le traitement du dossier de l'immigration marocaine, les grands bouleversements sociologiques et le rôle de plus en plus accru joué par les MRE dans les pays d'accueil ainsi que leur apport substantiel au développement de leur pays. SM le Roi Mohammed VI a décidé d'enclencher cette réflexion et ces concertations dans une démarche globale, coordonnée de l'action des différents intervenants, afin de mieux cerner la problématique et procéder à un traitement judicieux, réaliste et globale de la question.

Lors de la nomination du président du Conseil, de son Secrétaire général et de ses membres, SM le Roi avait insisté sur le devoir qui incombe au Conseil, en plus de ses attributions consultatives, dans l'approfondissement de la réflexion sur la mission à conduire, en oeuvrant de manière impartiale, en toute responsabilité et avec la sagesse, la clairvoyance et l'ouverture d'esprit requises, en vue de soumettre à la Haute Appréciation Royale des recommandations sur les garanties nécessaires pour que la future instance gagne en représentativité, ainsi que sur les conditions à réunir pour assurer une présence réelle, globale et graduelle des citoyens marocains à l'étranger, au sein de toutes les institutions nationales et de tous les secteurs d'activité du pays.

CCME, une force de proposition


Cette nouvelle réflexion se fonde sur plusieurs facteurs, notamment l'extension de la carte géographiques de l'immigration marocaine durant les dernières années, dont la présence s'est renforcée aux Etats Unis, au Canada et dans les pays arabes, parallèlement à une augmentation du nombre des MRE en Europe, zone traditionnelle d'accueil.

Force de proposition, le CCME est une instance consultative appelée à émettre des avis et des recommandations sur les projets de textes législatifs et réglementaires concernant l'émigration et les orientations des politiques publiques, ainsi que sur les mesures visant à garantir les droits des MRE et renforcer leur contribution à la dynamique du développement humain national, régional et local impulsée par SM le Roi Mohammed VI.

Ce cadre institutionnel, dont les membres ont été nommés pour un mandat transitoire de quatre années, s'assigne pour objectif de mettre à profit les expériences accumulées par la communauté immigrée au service du pays d'origine, une communauté importante en nombre qui, selon le recensement de 2008, compte 3,292.599 millions de personnes, soit près de 10 pc de la population du pays.

La volonté du Maroc, qui a érigé la problématique de l'immigration en département ministériel en charge des affaires des Marocains résident à l'étranger, était de disposer en même temps d'une instance représentative, dont la forme sera décidée ultérieurement, qui fera office d'interlocuteur des pouvoirs publics, de force de réflexion, de proposition.


COME, instance de référence en Europe, en matière cultuelle


La mise en place d'un Conseil des Oulémas Marocains d'Europe (COME) S'inscrit dans cette même démarche globale de traitement de thématique de la communauté marocaine à l'étranger.

Le Conseil, dont la création a été annoncée par SM le Roi le 27 septembre 2008, constitue une référence religieuse marocaine en Europe. Il tend à renforcer les valeurs de tolérance, de modération, de solidarité, de paix et d'amitié, prônées par l'Islam, parmi les Musulmans établis en Europe. La dimension cultuelle bénéficie de la haute sollicitude de SM le Roi, Amir El Mouminine.

Ce Conseil, qui compte 18 membres dont cinq femmes parmi les oulémas, prédicateurs et morchidine et morchidate établis à l'étranger, a pour mission notamment de veiller à une saine pratique des rites religieux, à la défense de ses valeurs, dans la sérénité et la sécurité spirituelle pour l'ensemble des marocains établis en Europe et dans le cadre de l'unité du rite malékite et de sa doctrine achaârite.

Cette démarche dans le traitement des questions de la communauté marocaine établie à l'étranger s'est traduite au niveau gouvernemental par l'adoption d'un plan quinquennal pour l'accompagnement des MRE (2008-2012).

Les objectifs dudit plan visent à satisfaire les attentes de la communauté immigrée au niveau de leur pays d'origine, notamment l'assouplissement des procédures administratives et douanières et l'habitat. Au niveau des pays d'accueil, ce plan ambitionne, avec le concours du ministère des affaires étrangères et de la coopération, l'amélioration des prestations, l'élargissement des bénéficiaires de l'enseignement de la langue arabe afin qu'il englobe l'ensemble des pays accueillant une communauté marocaine, outre l'ouverture d'espaces culturels pour la défense de ses droits dans les pays d'accueil à travers l'actualisation des accords et conventions bilatérales.

Cette première décennie s'est également distinguée par l'action tous azimuts pour améliorer l'opération transit annuelle des MRE en période estivale, baptisée " Marhaba ", cette action gagne en efficacité, d'année en année, aux niveaux de l'organisation logistique, des différentes prestations, grâce aux efforts soutenus de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Ces dernières années ont également été marquées par une plus grande ouverture des opérateurs économiques sur cette communauté dont la contribution à l'économie nationale est notable, avec des produits et des services spécifiques, outre la tenue de salons et foires ayant trait à diverses activités économiques nationales dans les pays accueillant une forte communauté marocaine.

Une importance a également été accordée aux Marocains du Monde par les médias nationaux, aussi bien publics que privés, qui, régulièrement, se font l'écho aussi bien de leurs problèmes que de leurs réussites dans les pays d'accueil et dans leur patrie d'origine.

Ces différentes actions et initiatives constituent l'illustration parfaite de cet intérêt pour les questions des émigrés marocains, non seulement parce qu'ils constituent une catégorie ayant un statut et des besoins spécifiques, mais plutôt parce qu'il s'agit de citoyens marocains expatriés mais concernés par les développements dans leur patrie d'origine, notamment aux plans politique, économique et culturel.

MAP

L'ouvrage "Le Maroc en marche", publié récemment aux éditions "CNRS", a été présenté, mercredi soir à Paris, devant un parterre de juristes, parlementaires, universitaires et d'hommes des médias.

Il reprend les communications du colloque, organisé le 29 juin dernier au Sénat sous le thème "le développement politique, social et économique du Maroc: réalisations (1999 -2009) et perspectives".

Introduit par le doyen de la Faculté de droit de l'Université Paris Descartes, Jean-Pierre Machelon, cet ouvrage réunit les études d'une quinzaine d'universitaires, dont des juristes, politologues, sociologues, économistes, philosophes et experts sur le développement politique, social et économique du Royaume.

Après un rappel par MM. Christian Cambon et Jean Roatta, présidents respectivement des groupes d'amitié France-Maroc au Sénat et à l'Assemblée nationale, des relations anciennes et amicales liant Rabat et Paris, les auteurs démontrent que face aux multiples défis du monde moderne, le Maroc "tient le cap d'un projet global ayant pour objectif un plus grand développement politique, économique et social".

Ils analysent également les évolutions visant la consolidation de l'Etat de droit et la modernisation des institutions, s'attardant plus particulièrement sur le rôle unificateur de la Monarchie et de son action en faveur de la consolidation de l'unité nationale, de Tanger à Lagouira.

Le doyen Michel de Guillenchmidt, professeur à l'Université Paris Descartes, présente une synthèse magistrale et une analyse très pointue de la question du Sahara marocain, rappelant dans ce contexte "le bon droit de la cause marocaine face à la tentative de sécession" des Provinces du Sud par les séparatistes du Polisario soutenus par l'Algérie.

M. de Guillenchmidt expose à cet effet la proposition d'autonomie présentée par le Royaume pour trouver un règlement définitif de ce "conflit algéro-marocain", faisant observer que les grandes puissances (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) et la majorité de la communauté internationale soutiennent le projet marocain.

Une partie importante de cet ouvrage de 250 pages est consacrée à l'identité religieuse et à la sociologie du Maroc.

Dans ce cadre, Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG), Dominique de Courcelles et Olivier Galland, directeurs de recherche au CNRS, ou encore Florence Jean, professeur de droit, s'intéressent à l'effort d'adaptation du champ religieux et aux efforts du Souverain visant à "asseoir l'identité culturelle et religieuse du pays tout en la rénovant".

M. Charles Saint-Prot définit la fonction d'Amir Al-Mouminine comme "la clé de voûte du système marocain et le socle de l'identité nationale qui permet de combiner la réforme et le respect de la tradition".

C'est aussi en insistant sur "l'alliance harmonieuse" entre la tradition et le progrès que M. Jean-François Poli, doyen de la Faculté de droit de l'Université de Corse, démontre que "le Maroc, fort de son identité culturelle et religieuse, peut être un acteur de premier ordre du dialogue des civilisations".

Pour ce qui est de la partie consacrée au développement socio-économique, Mme Zeina El-Tibi, présidente de l'OEG, décrit "les progrès considérables" réalisés en matière notamment du développement social, d'alphabétisation et de lutte contre la pauvreté.

Sur le plan économique, le président de la Banque populaire française et du Forum francophone des affaires, Stève Gentili, souligne les bonnes performances du Maroc durant la décennie 1999-2009 en matière de croissance, d'amélioration des infrastructures et d'attrait des investissements étrangers.

Pour sa part, l'économiste Henri Védié expose les efforts du Maroc destinés à assurer le développement des Provinces du Sud, faisant remarquer que cet effort "ne se fait pas au détriment des autres provinces" et que le Royaume bénéficie d'un programme coordonné visant le développement de toutes ses régions.

La cérémonie de présentation de ce livre, qui donne une image complète et très documentée du Maroc en marche, s'est déroulée en présence notamment de MM. El Mostafa Sahel, ambassadeur du Royaume en France, et Michel Rousset, ancien doyen de la Faculté de droit de Grenoble et éminent spécialiste du droit administratif marocain.

MAP
L'Office national des chemins de fer (ONCF) vient de lancer un nouveau produit "Rail Pass" dans le but de dynamiser l'offre ferroviaire et offrir aux clients des avantages "exceptionnels".

Ce nouveau produit, qui vise à rendre le voyage par train plus simple, plus pratique, plus attractif et mieux adapté aux besoins de chaque segment de clientèle, est destiné notamment aux touristes étrangers et aux Marocains résidents à l'étranger (MRE) sans limitation d'âge, indique jeudi un communiqué de l'ONCF.

Cette nouvelle carte donne, en outre, "le droit à la gratuité du voyage dans tous les trains de l'ONCF durant la période et dans la classe du Pass acheté", précise la même source, ajoutant que les prix de la carte sont "bien étudiés" et sur mesure pour des Pass de 7, 15 ou 30 jours qui courent à partir d'une date choisie par le client.

MAP
Avec quelque cinq millions de jeunes sans emploi dans l'Union Européenne, le taux de chômage des 15-24 ans a atteint 18,3% au premier trimestre, contre 8,2% pour l'ensemble de la population active, selon les chiffres communiqués jeudi par Eurostat, l'agence des statistiques de l'UE.

Dans les 16 pays de la zone euro, 3,1 millions de jeunes étaient au chômage, soit un taux de chômage des jeunes de 18,4%, pour un taux de chômage total de 8,8%.

Le taux de chômage des jeunes augmente plus vite que le taux de chômage total, note Eurostat. Les jeunes hommes souffrent davantage que les jeunes femmes de la crise, qui frappe durement des secteurs dominés par les hommes, comme la construction et l'industrie, victimes d'une baisse de la demande.

AP

La 12ème session du Conseil des ministres des Transports de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), a clos, jeudi à Syrte, ses travaux avec la signature de trois accords relatifs au renforcement de la coopération maghrébine dans le domaine des transports terrestre et maritime.

Dans une déclaration à la MAP, le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Ghalab a indiqué que ces accords portent respectivement sur le transport routier des personnes, le transport des substances dangereuses et le transport maritime.

Les ministres de l'UMA ont débattu également du transport aérien, a ajouté M. Ghalab, rappelant que le Maroc avait déjà signé des accords de libéralisation du transport aérien sur le plan bilatéral notamment avec la Tunisie.

"Nous avons profité de cette réunion pour débattre du développement du transport aérien et notamment pour continuer à promouvoir ce type de transport en parallèle avec la politique menée par le Maroc après la signature de l'accord de libéralisation du transport aérien avec l'Europe, les Etats-Unis, la Tunisie et d'autres pays arabes et africains", a-t-il souligné.

Le ministre a indiqué, par ailleurs, avoir eu des entretiens avec le Commissaire européen aux transports, M. Antonio Tajani, en visite en Libye, qui ont porté sur la coordination des efforts de coopération dans le domaine des transports entre les pays de l'UMA et de l'UE.

Cette rencontre avec M. Tajani a porté en particulier sur l'organisation d'une conférence sur le transport en automne prochain, à Naples, en vue de donner une impulsion à la coopération entre les deux parties dans le domaine des transports.

La 12ème session du Conseil des ministres des Transports de l'Union du Maghreb arabe (UMA) a été consacrée à l'examen de la mise en œuvre des recommandations de la précédente session, qui s'est tenue en mars 2007 à Skhirat, notamment celles relatives aux transports terrestre et aérien, aux aéroports, à la navigation aérienne et aux compagnies aériennes maghrébines.

MAP
Le secrétaire général de l'Organisation internationale Cités et Gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA), M. Jean pierre Elong Mbassi a annoncé, jeudi à Rabat, que le 5ème sommet africain des collectivités locales se tiendra, du 16 au 20 décembre prochain à Marrakech.

L'annonce de M. Elong Mbassi a été faite lors de la cérémonie de signature d'une convention de partenariat entre la CGLUA et l'Association marocaine les Rangs d'honneur visant l'organisation de missions médico-sociales au profit des populations démunies en Afrique.

Ce sommet, qui sera organisé sous le thème "La réponse des collectivités locales et régionales d'Afrique à la crise globale: promouvoir le développement local durable et l'emploi", ambitionne de faire des propositions dans le but de transcender les effets de la crise mondiale portés par les collectivités locales et régionales d'Afrique.

Lors de ce sommet, les participants examineront plusieurs questions, notamment le fonctionnement de l'économie mondiale, les stratégies de développement et la dimension économique, sociale, écologique et géopolitique de la crise.

MAP
Un musée national d'archéologie et des sciences de la terre et un nouveau théâtre national seront bâtis au bord du Bouregreg, a annoncé le ministère de la Culture.

Ces deux projets s'inscrivent dans le cadre des grands chantiers culturels ouverts par SM le Roi Mohammed VI, visant à enrichir le paysage culturel national et promouvoir la ville de Rabat en tant que capitale culturelle, indique un communiqué du ministère.

Le Musée national d'archéologie et des sciences de la terre sera un des grands musées spécialisés dans ce domaine, réaffirmant ainsi l'intérêt qu'accorde le Maroc à son riche patrimoine archéologique et aux sciences de la terre, ajoute le ministère qui lancera prochainement un appel d'offre international d'architecture pour la construction du musée.

Ces projets sont en parfaite harmonie avec la vision éclairée de la gestion du champs culturel national à travers laquelle le Souverain aspire à faire du Royaume un pays de rayonnement culturel et civilisationnel.

MAP
Les ministres arabes de la Santé ont conseillé aux personnes âgées, à celles atteintes de maladies chroniques, aux enfants et aux femmes enceintes de reporter leur pèlerinage et Omra cette année, dans le but de préserver leur santé.

Lors d'une réunion extraordinaire, tenue mercredi au Caire, les ministres arabes de la Santé ont indiqué qu'ils attendent toutefois de connaître les mesures préventives qui seront prises par l'Arabie Saoudite pour garantir la santé et la sécurité des pèlerins et des personnes accomplissant la Omra.

Les participants à cette réunion, organisée sous l'égide du comité de l'Organisation mondiale de la santé pour le Moyen-orient, ont examiné l'évolution croissante du nombre des cas de Grippe A/H1N1 et des pays touchés, ainsi que les préparatifs et mesures préventives qui s'imposent lors de la saison de la Omra et du Pèlerinage.

Après un exposé du ministre saoudien de la Santé, les participants ont recommandé aux pays membres d'adopter et d'appliquer les mesures de santé publique, recommandées par la réunion scientifique consultative, tenue à Jeddah du 27 au 30 juin dernier, pour la saison de Pèlerinage et la Omra et que l'Arabie Saoudite exigera cette année aux pèlerins.

MAP

L'ambassade du Maroc au Liban a organisé, mercredi à Beyrouth, une grande réception à l'occasion de la création de l'Association d'amitié et de coopération libano-marocaine.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de l'ambassadeur du Maroc au Liban, M. Ali Oumlil, du secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, M. Anis Birou, aux côtés de diplomates et d'autres personnalités politiques et acteurs économiques et culturels.

A cette occasion, M. Oumlil a souligné la solidité des liens maroco-libanais, relevant que cette cérémonie coïncide avec la célébration du 10è anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI aux Trône de Ses glorieux ancêtres.

Pour sa part, M. Samir Chamaa, président exécutif de l'Association, a souligné que cette cérémonie constitue le point de départ d'une action conjointe en faveur du dialogue et du rapprochement entre les deux pays et les deux peuples.

Cette première activité de l'association, a comporté un spectacle de musique, avec la participation, notamment, de la chanteuse Karima Skalli, et un défilé de caftan marocain.

A noter que Mme Leila Soulh, fille de l'ancien chef de l'exécutif libanais M. Riad Soulh, a été désignée présidente de l'Association.

Le Comité de gestion a, également, élu MM. Samir Chemmaa (PDG du groupe communications et médias) président exécutif de l'association, Kamil Mansi (journaliste) secrétaire général, Joseph Tarbia (économiste et président d'un groupe bancaire) conseiller de l'association, et Alouiya Haidar Frihat (médecin et acteur associatif), trésorier.

MAP

Joaquim Crima a beau être noir et originaire d'un pays méconnu, la Guinée-Bissau, il croit en ses chances d'être élu chef de district en Russie, où un teint mat suscite encore beaucoup d'aversion.

"Il y a beaucoup de problèmes à régler, l'état des routes, l'accès au gaz, à l'eau potable. Tout ça inquiète beaucoup de gens, et il faut changer les choses pour le mieux", explique au téléphone cet homme de 37 ans, installé en Russie depuis 12 ans et qui parle russe presque sans accent.

Les élections sont prévues pour le mois d'octobre, et les candidatures n'ont pas encore été enregistrées, mais Joaquim a déjà déployé des affiches électorales dans son village, Sredniaïa Akhtouba, pour l'élection du chef de district de Sredneakhtoubinsk, près de Volgograd (sud).

Rien ne prédestinait à la politique cet instituteur, né à Bolama en Guinée-Bissau mais formé en Moldavie et en Russie grâce à une bourse soviétique.

Ce père d'un enfant de neuf ans, marié à une Russe d'origine arménienne, gagne aujourd'hui sa vie en vendant les pastèques cultivées par son beau-père. Et il se sent russe, allant jusqu'à se choisir un prénom et un patronyme passe-partout ici: "Vassili Ivanovitch".

M. Crima veut croire que le message de "changement" martelé par Barack Obama lors de sa campagne présidentielle peut aussi marcher en Russie, où les rares afro-russes célèbres ont fait carrière dans la chanson et à la télévision.

"Je ne peux pas me comparer à une figure comme Obama, mais je peux changer les choses, c'est même une obligation", dit-il, ajoutant que l'élection d'un président noir aux Etats-Unis fait partie d'un "processus mondial, et tôt ou tard cela arrivera en Russie".

Mais au pays d'Alexandre Pouchkine, qui avait pourtant des origines africaines, Joaquim Crima souligne avoir "tout connu" en terme de racisme, et assure dès lors n'avoir "plus peur de rien".

Il reste même très philosophe sur le terme de "nègre" encore couramment employé en Russie pour désigner les noirs.

"Je ne vis pas "nègre" comme une insulte. Si c'est ça le mot qu'emploient (les Russes), et bien employons-le. Il faut être fier de ce qu'on est", dit-il, reconnaissant cependant que sa candidature est loin d'être acceptée par les habitants de son district.

"Des gens dans la rue m'ont demandé de retirer ma candidature, mais je leur répond, si on est en démocratie, pourquoi devrais-je me retirer, que la population décide", relate Joaquim.

Le président de la commission électorale du district, Viktor Sapojnikov, balaie pour sa part cette initiative comme une blague, une fantaisie qui pourra, au mieux, rassembler une partie du vote protestataire.

"On en parle beaucoup dans la rue. Bien sûr qu'on en rigole. Dans les conversations avec moi, les gens ne prennent pas cela au sérieux", explique le fonctionnaire, assurant que ce n'est pas le racisme qui suscite cette réaction mais le fait que Joaquim "est sur le marché et vend des pastèques".

Viktor Sapojnikov estime même que le principal intéressé ne se prend pas au sérieux : "Mon impression est que (Joaquim) se moque de lui-même. Il dit +je suis comme Obama+, avec en permanence un sourire sur le visage".

L'historien Apollon Davidson, l'expert de référence pour les questions africaines en Russie, regrette de son côté que l'épopée de Joaquim n'ait guère de chance de succès.

"J'ai bien peur que nous n'ayons pas dépassé nombre de préjugés. des tendances à la xénophobie existent toujours", relève-t-il.

AFP

La politique des grands chantiers engagée par SM le Roi Mohammed VI permet au Maroc de résister à la crise économique, affirme jeudi le quotidien économique français "La Tribune".

Le Maroc "a réussi son décollage économique" et a réalisé des "avancées notables" dans plusieurs domaines, souligne le journal, faisant observer à cet égard que le Royaume affiche depuis plusieurs années des rythmes de croissance élevés et est "bien armé pour résister" à la crise.

Le Maroc "est loin de baigner comme ses voisins européens dans les affres de la déprime économique", relève la publication, pour qui l'aménagement de la vallée de Bouregreg "confirme un peu plus cette dynamique".

Depuis quelques années, le Royaume "est le théâtre d'importants chantiers d'aménagement, de construction, initiés par le lancement des grands chantiers", fait remarquer "La Tribune", notant qu'outre les autoroutes et les voies ferrées, ces chantiers "comprennent surtout en point d'orgue" la création de Tanger-Med, le premier port de transbordement d'Afrique et qui est en passe de devenir le premier de la Méditerranée avec Tanger-Med II.

Parallèlement, ajoute le journal, la lutte contre la pauvreté, via l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée en 2005 par SM le Roi Mohammed VI et dotée d'un budget de 800 millions d'euros, "a aussi contribué à l'augmentation de la richesse par habitant de 1.407 à 2.423 dollars entre 1999 et 2009".

"Le miracle économique marocain, qui s'est traduit par un doublement en dollars du PIB en une décennie, est en ce sens une belle revanche du modèle keynésien", souligne-t-il.

"Le Maroc est devenu au cours de la dernière décennie un pays émergent", avance un diplomate européen en poste à Rabat, cité par "La Tribune", qui en veut pour preuve l'importance de l'investissement, dont la part dans le PIB est passée d'un quart à un tiers en dix ans.

Le quotidien économique français affirme également que "ce décollage du Tigre de l'Atlas a été rendu possible grâce à la manne des privatisations mais aussi des subventions des grandes institutions internationales".

MAP

Nador, 22/07/09- Le Salon national de l'immobilier a ouvert ses portes, mercredi à Nador, avec pour but de faire connaître les progrès réalisés et les opportunités offertes par le secteur au niveau national et régional.

Une vingtaine d'exposants représentant le secteur et autres activités liées à l'immobilier prennent part à ce salon, organisé à l'initiative d'un acteur privé de la place en partenariat avec plusieurs partenaires.

Le salon national de l'immobilier de Nador, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet, sera l'occasion pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE), notamment ceux originaires de la région, de découvrir les acquis réalisés en la matière et s'enquérir des nouveautés du domaine, indiquent les organisateurs.

Des rencontres et tables rondes sont au programme de ce salon qui a aussi pour objectif d'encourager les MRE à investir dans leur pays d'origine, précise-t-on.

Source: MAP

Le nombre de Mexicains immigrant, illégalement ou pas, aux Etats-Unis est au plus bas depuis dix ans, vraisemblablement en raison de la crise économique et des mesures de sécurité renforcées à la frontière américaine, selon une étude publiée aujourd'hui.
Le flot a commencé à se tarir en 2006 pour atteindre le plus fort du creux de la vague l'an passé, relève le Pew Hispanic Center, qui a compilé des données recueillies des deux côtés de la frontière.

Entre mars 2008 et mars 2009, 175.000 Mexicains sont entrés sur le sol américain, un chiffre "plus bas qu'à n'importe quel autre moment de la décennie" écoulée, explique l'organisation, citant une étude du bureau du recensement américain.
Les chiffres fournis par le Mexique montrent la même tendance: selon l'institut sur le travail mexicain (ENOE) cité par l'étude, le nombre de personnes tentant l'aventure aux Etats-Unis a baissé de 20% par an depuis 2006.La police des frontières américaine a de son côté enregistré en 2008 la plus forte baisse des interpellations de clandestins mexicains depuis 25 ans, avec 662.000 arrestations, soit plus de deux fois moins qu'en 2004 (1,1 million).

La baisse de l'immigration en provenance du Mexique pourrait être due à la faiblesse actuelle de l'économie américaine et aux mesures de sécurité plus strictes qu'auparavant à la frontière, selon le Pew Hispanic Center.L'immigration mexicaine est quasi exclusivement tournée vers les Etats-Unis. Une personne sur dix née au Mexique vit aux Etats-Unis, souligne l'étude.Environ 12 millions d'immigrés sans-papiers, en grande majorité latino-américains, vivent aux Etats-Unis.

Source: AFP

Des non-musulmans toujours plus nombreux se tournent vers les tribunaux islamiques pour résoudre des problèmes commerciaux et d'autres disputes civiles, selon le Times. Le Tribunal Arbitral Musulman (TAM) a annoncé que 5% de ses cas concernaient des non-musulmans qui utilisaient ses cours parce qu'elles étaient moins lourdes et plus informelles que le système légal anglais. Les décisions du tribunal ont force de loi, si les deux parties l'acceptent au début des débats.

Selon le Times, le TAM prévoit de tripler le nombre de ses cours dans au moins dix nouvelles villes avant la fin de l'année. Il agira également en tant qu'organisme de conseil auprés de douzaines d'autres cours islamiques, avec l'intention de mettre en place un consensus national sur ses décisions et procédures.

Selon M. Chedie, « Nous allons former la plupart des imams pour qu'une personne à Glasgow soit traitée de la même façon qu'une personne à Londres. Les Conseils de la Sharia acceptent déjà nos décisions. Il y a un préjugé hystérique et un a priori contre la Sharia, mais l'opinion majoritaire légale est que la loi anglaise et la Sharia sont compatibles. Il n'y a que les personnes d'extrême-droite qui poussent des cris d'alarme déraisonnables. » M. Chedie affirme que la légitimité du TAM est encore augmentée par le fait que des non-musulmans ont commencé à l'utiliser pour des arbitrages.

Source: http://www.fdesouche.com/

Dès qu'il s'agit d'immigration, l'Insee fait le gros dos: Non, crie-t-elle, cachez ces chiffres que je ne saurais voir! Mais des chiffres sortent malgré tout. Et ils sont assez inattendus. Attention, données sensibles...

Un couloir sombre, une porte anodine, une pièce mal éclairée, un placard insoupçonné, et là : des chiffres. Soigneusement planqués par l'Insee. Parce qu'ils lui font peur : 37% de jeunes d'origine étrangère en Ile-de-France, plus de 60% dans une vingtaine de villes, explosion du nombre de jeunes originaires d'Afrique sub-saharienne, proportion de jeunes d'origine étrangère en très forte hausse dans l'ouest de la France...
Attention ! Cela ressemble étrangement à des statistiques ethniques ! Et ça, on n'y touche pas. Le 14 juillet dans Le Monde, Hervé le Bras, démographe, affirme l'inefficacité et l'inutilité des statistiques ethniques. En tous cas, à court terme. Il craint surtout un effet pervers à long terme : habituer les Français à penser en terme de races. Ou plutôt, légitimer cette tendance, « d'autant plus facilement qu'elle existe déjà à l'état latent. » Le débat n'est donc pas clos, il est béant. Plaie ouverte, terrain glissant. On détourne les yeux.
Peu importe. Ténus, imperceptibles, ces chiffres sont là. Et s'ils sont là, c'est grâce à l'Insee. Même si ça l'emmerde.

Et ça, Michèle Tribalat et Bernard Aubry, les auteurs de l'étude, en savent quelque chose.  « On a voulu rester sobre pour ne pas choquer les sensibilités de l'Insee, pour que ce soit publiable par eux mais ils ont pas envie de le traiter. Toute nouvelle avec des infos de type forte concentration au delà de ce qu'on aurait pu imaginer, l'Insee préfère ne pas informer plutôt que de risquer de publier une nouvelle sensible. Par peur de réveiller le racisme en France », déplore Michèle Tribalat. Qu'importe, l'étude paraît ailleurs, dans le numéro de juin de la revue Commentaire.

Un petit exemple des chiffres que l'étude met en lumière.
Immigration: l'INSEE aurait-t-elle peur des chiffres?
L'Insee, tentaculaire, ne peut pas contrôler absolument tous ses fichiers. Et dans un petit bout de bureau à Strasbourg, Bernard Aubry a confectionné le fichier Saphir. Un fichier historique des recensements qui permettait d'harmoniser les données, « sans rupture, sur une longue période, sans se préoccuper de l'espace géographique et des CSP... Une mine », se souvient Michèle Tribalat. « C'était un fichier hierarchisé, avec un niveau familial et individuel. On pouvait faire des liens entre le niveau enfant et le niveau famille. Et donc, s'intéresser aux jeunes de moins de 18 ans avec au moins un des parents immigré. » Ce sont eux que Michèle Tribalat et Bernard Aubry ont nommé les jeunes d'origine étrangère. « Ce qui m'a étonné le plus, c'est ce mouvement vers l'ouest. Il était pas eprceptible. Pour l'Ile de France, on savait qu'on allait trouver des concentrations très fortes. Mais ça, on n'avait aucun élément pour le voir.  Alors, on avait d'autres projets, pour creuser... Mais on est tombé en rade. »
Ce fichier a été mis à jour jusqu'en août 2008. Et puis... Et puis Bernard Aubry a pris sa retraite. Et l'Insee a reconquis l'Alsace, laissant Saphir se perdre dans les limbes kafkaïennes de l'Institut. « Ce fichier doit exister quelque part à l'Insee Strasbourg mais hors d'usage. Aujourd'hui, on peut savoir si les personnes sont nées en France ou à l'étranger mais on ne sait pas où. Ce qu'on a fait nous ne peut plus être fait. C'est foutu. »
C'est que l'Insee a peur des chiffres... (le comble, pour l'institut de la statistique !) Alors, il tente de cacher tout ça sous un tapis... Mais, comme le soupire Michèle Tribalat, « ce ne sont pas des bâtons de dynamite », ce sont des chiffres. Et d'une façon ou d'une autre, ils se faufilent et sortent du tiroir. Car les chiffres ne se rangent pas, ils se publient. Même s'ils risquent de faire débat.
source: Mariane 2

L'association des immigrants CODENAF (coopération et développement en Afrique du Nord) à Almeria, a manifesté sa grande préoccupation concernant l'augmentation du taux de banditisme et de vols sur les autoroutes de la péninsule espagnole. Les plus touchés sont les marocains résidant en Europe. Ces derniers sont victimes de vols au moment où ils prennent la route pour rentrer passer les vacances au pays. Selon les sources de l'association, le nombre des familles agressées est supérieur à 700. Les vols ont eu lieu dans des aires de repos sur les autoroutes. Beaucoup de ses familles se plaignent parce qu'elles perdent l'espoir de récupérer leurs biens volés.

Les vols ont été commis sur tout le long de ces autoroutes, du Nord au Sud. Les auteurs des faits ont l'avantage de bien connaitre l'itinéraire de ces voyageurs saisonniers. Des concitoyens membres de la CODENAF et de la Ligue marocaine en Catalogne ont confirmé les mêmes faits.

«Beaucoup de Marocains résidant en Europe, et en particulier les familles, tombent dans les filets de cette mafia. Ils s'exposent à ce danger, alors qu'ils profitent des aires de service pour se reposer. Les voleurs les laissent sans aucun moyen retourner chez eux. Il existe des bandes de voleurs qui se font passer pour des fonctionnaires de l'état, des forces de l'ordre, et cela est très préoccupant » a précisé Bentrika Mohamed, le président de CODENAF à Almeria, dans des propos recueillis par Teleprensa, un journal électronique d'Alméria.

L'association a demandé que les forces de sécurité poursuivent ces gangs de rue organisés. Elle milite également pour plus de surveillance sur ces autoroutes et surtout les aires de repos.

Le Maroc s'est lancé, ces dernières années, dans la création de villes nouvelles autour des grands centres urbains, pour décongestionner les grandes agglomérations urbaines et fournir aux populations des espaces agréables, dotés de toutes les infrastructures et de toutes les commodités, répondant aux besoins des diverses catégories sociales.

L'objectif d'une telle démarche est d'assurer, pour les années à venir, une urbanisation équilibrée et homogène, qui devrait stopper l'extension illimitée des grandes agglomérations urbaines, fournir aux populations un choix de logement conforme à leurs désirs, dans des espaces aménagés conformément aux normes modernes et dotés de toutes les infrastructures.

Baptisées également villes "satellites", ces nouveaux pôles urbanistiques tendent par ailleurs à répondre aux exigences d'une population de plus en plus nombreuse et satisfaire les besoins en matière de logement des ménages, toutes catégories confondues, dans une nouvelle approche à la fois quantitative et qualitative.

Dans ce sillage, le Maroc s'est donné comme ambition de créer une quinzaine de nouvelles villes, à l'horizon 2020, réparties sur l'ensemble du territoire national afin de résorber le développement démographique prévisible en milieu urbain mais aussi en tant qu'alternative à l'extension démesurée des grands villes.

Quinze villes nouvelles à l'horizon 2020.

Dotés de nombreux équipements urbains, d'espaces verts, de stations de traitement des eaux usées et d'un tissu économique important, ces nouveaux espaces urbains auront pour vocation d'optimiser le développement urbain qui s'opérait de manière mal maîtrisée, notamment au niveau des grandes agglomérations où la croissance démographique est particulièrement élevée, comme Casablanca, Rabat et Marrakech.

Au-delà des populations que les villes nouvelles sont appelées à accueillir dans quelques années, ces centres devraient permettre un vrai rééquilibrage de l'aménagement du territoire et une régulation du marché du foncier, en offrant des logements et des terrains d'activités à un prix raisonnable dans un cadre urbain agréable et de bonnes conditions de desserte et d'équipement et un environnement sain.

Dans cette optique, il a été procédé au lancement de deux nouvelles villes: la ville de Tamensourt aux portes de Marrakech, premier fleuron de cette politique et celle de Tamesna dans la banlieue ouest de Rabat, toutes deux déjà mises en chantier et où les travaux sont très avancés. Une troisième ville, baptisée Zénata, prend naissance à la croisée des chemins entre Casablanca et Mohammedia.

De même, les études de faisabilité de trois autres villes nouvelles sont en cours concernant "Lakhiayta", à 8 kilomètres au sud de Casablanca qui s'étendra sur 1.300 ha pour accueillir 300.000 habitants, " Tagadirt" à 6 km d'Agadir prévue pour abriter quelques 250.000 habitants et "Melloussa", située à 15 km à l'Est de Tanger, et devant accueillir, dans une première tranche quelque 30.000 habitants.

Vaste engouement pour les nouvelles villes.

La création de villes nouvelles, qui va de pair avec un ambitieux programme de résorption complète des bidonvilles, suscite un vaste engouement parmi la population, au point que les offres de Tamensourt ont été épuisées avant même la fin du projet et que des programmes additionnels avaient été mis au point. Les projets, notamment les programmes précurseurs ou pilotes, deviennent au fur et à mesure des réalités concrètes. Ils impliquent à la fois les pouvoirs publics et les promoteurs privés, y compris des sociétés étrangères.

La politique des villes nouvelles, a expliqué M. Abdelaziz Belkziz, directeur général délégué d'Al- Omrane Tamensourt, dans une déclaration à la MAP, a été adoptée comme alternative pertinente destinée à absorber l'habitat insalubre, à atténuer les pressions sur les villes et surtout, à mettre sur le marché un habitat correspondant aux besoins de toutes les couches sociales, principalement celles à revenu moyen.

Ces villes nouvelles préconisées par les schémas directeurs relatifs aux grandes agglomérations, ont l'avantage d'avoir une assise foncière à portée: des terrains de l'Etat, des terrains collectifs et domaniaux ou "Guiche", outre le fait qu'elles bénéficient d'un intérêt particulier en matière d'architecture, d'équipements, et de respect de l'environnement (création d'espaces verts).

"Les villes nouvelles ont la particularité d'évoluer de manière autonome. Ce sont des villes qui créent de l'emploi pour la population qui y résident, qui répondent aux besoins au niveau de la scolarisation, des équipements et de tous les autres services. Ce n'est pas une extension des villes, mais une ville à part entière", a-t-il expliqué, relevant, dans le même contexte, que l'extension d'une ville ne permet pas dans tous les cas de résoudre tous les problèmes, notamment ceux liés au déficit en équipements.

Ces villes nouvelles, a poursuivi M. Belkziz, peuvent aussi répondre aux besoins des villes riveraines qui n'ont pas des moyens et des équipements similaires, entre autres, des zones industrielles, citant, à titre d'exemple, la ville de Tamensourt qui disposera d'une grande zone industrielle de 300 ha appelée à combler le manque en équipements industriels de Marrakech. En outre, ce nouveau pôle urbanistique disposera d'une zone Offshoring (80 ha) que la cité ocre ne peut pas offrir malgré son extension. Une extension qui, a-t-il dit, commence à montrer ses limites et à engendrer de sérieux problèmes lié au foncier, car s'opérant le plus souvent au détriment des terrains à vocation agricole.

Il a toutefois relevé, que l'une des difficultés réside dans le fait que ces villes nouvelles sont créées au sein de communes rurales, souvent démunies d'expériences et de moyens, rappelant, dans ce sens, que l'Etat et plus particulièrement Al Omrane prend pratiquement en charge toute l'infrastructure ainsi que la gestion de ces villes, tout en assurant un accompagnement des différents projets et programmes.

MAP

Le Salon national de l'immobilier a ouvert ses portes, mercredi à Nador, avec pour but de faire connaître les progrès réalisés et les opportunités offertes par le secteur au niveau national et régional.

Une vingtaine d'exposants représentant le secteur et autres activités liées à l'immobilier prennent part à ce salon, organisé à l'initiative d'un acteur privé de la place en partenariat avec plusieurs partenaires.

Le salon national de l'immobilier de Nador, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet, sera l'occasion pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE), notamment ceux originaires de la région, de découvrir les acquis réalisés en la matière et s'enquérir des nouveautés du domaine, indiquent les organisateurs.

Des rencontres et tables rondes sont au programme de ce salon qui a aussi pour objectif d'encourager les MRE à investir dans leur pays d'origine, précise-t-on.

MAP
Le Directeur du Centre Cinématographique Marocain, M. Nour Eddine Sail a annoncé qu'un festival international du cinéma sera organisé à partir de l'année prochaine à Safi.

Le nouveau festival devant être organisé à Safi, ville qui a donné naissance à des noms du cinéma marocain, tels que feus Mohamed Osfour et Mohamed Reggab, le metteur en scène Nour-Eddine Lakhmari et le jeune réalisateur Naoufel Berraoui, va enrichir la liste des villes marocaines célébrant le 7ème art, a souligné M. Saïl, mardi à l'ouverture de la première édition de "Amwaj Assafi" (21- 23 juillet), un festival présidé par le cinéaste Nour-Eddine Lakhmari.

La ville de Safi avait abrité, six années durant, un festival du film francophone sous le label « Lumière de Safi » dont la dernière édition en date a été tenue au printemps 2008, rappelle-t-on.

MAP

La sécurité humaine est un préalable du développement humain et son absence globale dans les États arabes limite les options dont disposent les populations, selon un rapport élaboré par des chercheurs indépendants provenant de la région et publié mardi par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Lire la suite et accéder au rapport : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=19670&Cr=PNUD&Cr1=arabes

La 4ème rencontre sur le cinéma et l'éducation s'est ouverte mercredi à Rabat, sous le thème "Cinéma et éducation à la citoyenneté".

Cette rencontre, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet courant, est initiée par l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et l'Association marocaine pour l'enseignement de la langue française et des littératures d'expression française (AMALEF), en collaboration avec le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), le Centre cinématographique marocain (CCM) et le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Rabat.

Intervenant à cette occasion, la directrice de l'Académie, Mme Tijania Fertate, a souligné l'importance que revêt cette rencontre organisée sous le thème "Cinéma et éducation à la citoyenneté", considérant que le cinéma conjugue l'utile à l'agréable à travers la consolidation et la diffusion de plusieurs valeurs humaines.

Elle a ajouté que le cinéma peut diffuser un ensemble de valeurs, telles la tolérance et la solidarité, notamment auprès des générations montantes qui préfèrent l'image à tout autre vecteur d'apprentissage.

Pour sa part, le président de l'AMALEF, Ahmed Fertate, a noté que cette rencontre, devenue un rendez-vous culturel et éducatif annuel, permet de réunir enseignants, cinéastes, acteurs du secteur de l'audiovisuel et artistes, favorisant ainsi l'échange des expériences entre ces différents intervenants du domaine culturel et éducatif.

Il a ajouté que cette édition mettra la lumière sur le rôle du cinéma dans l'éducation à la citoyenneté, en raison de l'importance accordée par les enseignants à cet art en tant qu'outil éducatif pouvant transmettre des connaissances et des valeurs humaines.

A cette occasion des prix ont été remis aux participants au concours de la nouvelle, de la poésie et du scénario.

Au menu de cette rencontre, figurent des colloques sur les thèmes "Cinéma, médias et éducation à la citoyenneté", "Cinéma, éducation à la citoyenneté et droits de l'Homme" et "Cinéma et éducation à la citoyenneté dans l'enseignement", outre des ateliers sur l'utilisation pédagogique des technologies de l'information et de la communication moderne, des formations sur la mise en scène, l'animation des clubs de cinéma et l'écriture des scénarios.

Cette rencontre sera marquée également par la projection des films "Kharboucha" de Hamid Zoughi et "Amours voilés" de Aziz Salmi.

MAP

La 14 ème édition du festival culturel et touristique de la province de Taza se tiendra du 25 au 29 juillet au centre d'estivage de Bab Boudir, au Moyen Atlas.

Selon les organisateurs, ce festival, qui tend à faire connaître les "trésors de la région et ses potentialités naturelles et culturelles et le patrimoine local et national", sera marqué par différentes activités artistiques, intellectuelles, sportives et touristiques.

Le programme prévoit en particulier des jeux de fantasia (Tbourida) avec la participation de nombreux groupes de cavaliers représentant la région et des soirées artistiques variées en plein air.

Il comporte aussi des conférences sur "La société civile au Moyen Atlas et sa relation avec le développement, cas du tourisme de montagne dans la province de Taza", "L'Amazighe et la mémoire collective", "Réflexion sur les différents genres littéraires au Moyen Atlas" et "les types de poésie chez les Béni Ourayne".

Des randonnées pour la découverte des trésors naturels que recèle la région, dont les grottes spéléologiques et le fameux parc national de Tazekka, des expositions d'artisanat et d'arts plastiques, des représentations théâtrales, des compétitions sportives de tir aux plateaux, natation, football, volley-ball, hand-ball, cross country et arts martiaux figurent également au programme.

Ce festival, qui coïncide avec la célébration du 10-ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône de ses glorieux ancêtres, constituera aussi une opportunité pour rendre hommage aux Marocains résidents à l'étranger (MRE) qui ont investi des capitaux dans le développement social et économique de la région.

MAP

Le cinéaste marocain, Hassan Benjelloun, a entamé à Bruxelles le tournage de la deuxième partie de son nouveau film "les oubliés de l'histoire".

Après une première partie réalisée à Casablanca et à Fès, Hassan Benjelloun fixe pour quelques semaines sa caméra dans les quartiers bruxellois pour procéder à la réalisation de cette fresque sociale, qui traite de la question combien sensible et aléatoire des candidats à l'immigration dans les pays étrangers, de son impact sur le devenir psychologique et socioculturel de ceux qui ont choisi, pour diverses raisons, de quitter leur pays d'origine.

Hassan Benjelloun à travers cette nouvelle réalisation porte un regard quelque peu désabusé et amer sur les effets de l'immigration et tente de sensibiliser et peut être même de décourager ceux qui sont à la recherche d'un Eldorado trompeur.

Les oubliés de l'Histoire est un film de société, où se nouent et se dénouent plusieurs tranches de vie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Maroc.

Ce Film, qui interpelle plus d'un, est dramatique mais reste paradoxalement porteur d'espoir où le rêve malgré les imprévus surprenants et scabreux est permis.

Natif de Settat en 1950, Hassan Benjelloun est lauréat du Conservatoire Libre du Cinéma Français de Paris, il a à son actif plusieurs réalisations dont "la Fête des autres" (1990), "les amis d'hier" (1998) et "Jugement d'une femme".

MAP
Le nombre de Mexicains immigrant aux Etats-Unis est au plus bas depuis dix ans, vraisemblablement en raison de la crise économique et des mesures de sécurité renforcées à la frontière américaine, révèle une étude publiée mercredi.

Selon cette étude, le flot a commencé à se tarir en 2006 pour atteindre le plus fort du creux de la vague l'an passé, indique le Pew Hispanic Center, qui a compilé des données recueillies des deux côtés de la frontière.

Entre mars 2008 et mars 2009, 175.000 Mexicains sont entrés sur le sol américain, un chiffre "plus bas qu'à n'importe quel autre moment de la décennie" écoulée, explique l'organisation, citant une étude du bureau du recensement américain.

Les chiffres fournis par le Mexique montrent la même tendance: selon l'institut sur le travail mexicain (ENOE) cité par l'étude, le nombre de personnes tentant l'aventure aux Etats-Unis a baissé de 20% par an depuis 2006.

La baisse de l'immigration en provenance du Mexique pourrait être due à la faiblesse actuelle de l'économie américaine et aux mesures de sécurité plus strictes qu'auparavant à la frontière, selon le Pew Hispanic Center.

L'immigration mexicaine est quasi exclusivement tournée vers les Etats-Unis. Une personne sur dix née au Mexique vit aux Etats-Unis, souligne l'étude.

Environ 12 millions d'immigrés sans-papiers, en grande majorité latino-américains, vivent aux Etats-Unis.

APS
Plus de 60 experts du changement climatique, de l'éducation et de l'élaboration des programmes scolaires, se réuniront, du 27 au 29 juillet au siège de l'Unesco à Paris, dans le cadre d'un séminaire international intitulé "comment l'éducation peut-elle influer sur le changement climatique?".

Ce séminaire a pour objectif de rechercher les moyens à mettre en oeuvre pour intégrer les questions relatives au changement climatique aux programmes éducatifs et aux curriculums, indique un communiqué de l'Unesco, ajoutant que les participants à cette rencontre se pencheront en particulier sur la question des lignes directrices, des matériels pédagogiques et des réseaux dans ce contexte.

Ce séminaire vise également la mobilisation du soutien pour une formation des enseignants adaptée, le renforcement de l'échange de bonnes pratiques sur l'éducation au changement climatique et l'amélioration de l'utilisation des réseaux existants tels que les réseaux des écoles associées de l'Unesco et les sites du patrimoine mondial pour promouvoir une éducation locale basée sur le terrain.

Au cours du séminaire, le film "Nous resterons sur terre" sera projeté. Ce documentaire sur l'environnement montre comment les relations entre les humains et la planète se sont déséquilibrées.

Les conclusions du séminaire guideront les préparatifs de la Conférence des Nations-unies sur le changement climatique qui aura lieu du 7 au 18 décembre à Copenhague (Danemark).

MAP
Le Festival National des Arts Populaires (FNAP) de Marrakech, qui fête cette année son 44ème anniversaire sous le signe "Rêves et Réalité au Palais Badii", s'est consacré en rendez-vous annuel pour pérenniser les chants et danses du terroir et les rapprocher davantage de la jeunesse.

Avec une globalisation qui ne cesse d'envahir les modes de vie et de pensée des peuples au point de les standardiser et les uniformiser, il est devenu impératif de penser à valoriser les arts populaires, à les pérenniser et à les préserver contre toute forme de déperdition, une entreprise qui ne peut se réaliser que par l'initiation des jeunes et leur incitation à s'intéresser davantage à ce patrimoine qui constitue une partie intégrante de l'identité et de l'histoire culturelle du Royaume.

En effet, outre ses impacts économique, social et culturel sur Marrakech notamment, en termes de promotion touristique et d'animation artistique, le FNAP semble assurer, avec brio, cette noble mission.

C'est dans ce sens que la Fondation des Festivals de Marrakech, initiatrice de l'événement depuis quelques années, n'a pas hésité à ouvrir cet événement aux jeunes, notamment à des musiciens de talent, pour leur donner la chance d'une part, de puiser dans les trésors de ce patrimoine.

Une telle initiative a été vivement appréciée par le public d'une édition à l'autre et encouragée par les organisateurs du festival, car elle a permis aux jeunes de s'intéresser de plus en plus aux arts populaires en général et au FNAP en particulier.

C'est ainsi que le comité d'organisation a procédé, au fil des éditions, à la mise à la disposition de ces jeunes talents, d'une scène artistique spéciale, soigneusement aménagée à Bab Ighli sur une superficie de 140 m2, parallèlement à la scène principale mise en place au coeur du Palais Badii ou encore des autres scènes dites de quartiers.

Pour cette nouvelle édition, la scène de Bab Ighli qui accueille, chaque soir, du 19 au 22 juillet, quelque 40.000 spectateurs, a été reconduite de manière à assurer aux festivaliers toutes les conditions nécessaires à un spectacle digne de ce nom, notamment en termes de confort et de sécurité.

Mieux encore, les organisateurs du FNAP ont accordé à la programmation une place de choix en veillant à ce que tous les styles musicaux marocains parfaitement inspirés de la musique traditionnelle, tels que le chaâbi, le rai, la chanson amazighe ou encore le patrimoine hassani et l'art pop, soient représentés.

Partant de cet objectif, une palette de jeunes artistes et formations musicales ont été conviés, cette année, à prendre part à cette nouvelle édition, dont Sami Ray, Derb L'Funk, Groupe Tarik Lamirat, Fnaire, Jbara, Mwanssa, Orchestre Tahour, Groupe Bassma, Tagada, MC Flan, Rachida Talal, N'Hass, Hel Lemkane et Tachinouite.

Dans des déclarations à la MAP à cette occasion, nombre de mâalems des troupes folkloriques participantes se sont félicités de cette ouverture du festival sur les jeunes artistes.

"Les arts populaires relèvent du patrimoine oral du Royaume et il faut assurer la relève dans ce domaine si on veut vraiment le protéger contre toute forme de déperdition, d'où la nécessité d'investir dans les jeunes et de les encourager à s'adonner pleinement à cet art majestueux", ont-ils dit, formant le voeu de voir ces arts ancestraux bénéficier davantage d'intérêt, aussi bien des autorités compétentes que de la société.

M. Ahmed Tandjaoui, directeur artistique de la Fondation des Festivals de Marrakech estime, pour sa part, que le FNAP présente l'avantage de vulgariser les arts populaires auprès des jeunes, en leur offrant l'occasion de découvrir de près leur diversité, leur richesse et leur authenticité.

La 44ème édition du FNAP qui devra s'achever le 25 juillet courant connaît la participation de plus d'une trentaine de troupes folkloriques, dont 18 populaires, (280 artistes des différentes régions du Royaume), 13 pour la scène de Bab Ighli, 9 troupes de Marrakech (Dekka, El Houariate, Tkitikat), 2 orchestres de la musique châabi, 7 groupes de la nouvelle génération et 4 artistes de renommée représentant les arts : amazigh, hassani et rai, soit 780 artistes au total.

Etalée sur 9 jours au lieu de 6 jours (édition précédente), cette nouvelle édition, dont le budget est estimé à 6 millions DH, bénéficie d'une large couverture médiatique, hautement assurée par 150 journalistes accrédités, représentant différents supports médiatiques aussi bien nationaux qu'étrangers.

MAP

Le journal français de l'économie et des finances «Les Echos» écrit, dans son édition de mardi, que le port Tanger Med, né de la volonté de SM le Roi Mohammed VI de désenclaver le nord du Maroc, a déjà dépassé Marseille pour le nombre de conteneurs manutentionnés.

«Nous avons traité 1 million de conteneurs EVP (équivalent vingt pieds) l'an dernier et même si la crise ralentit notre croissance, nous anticipons une progression de 30 pc en 2009», explique au quotidien, le président du directoire de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), Saïd Elhadi.

Pour le journal, Tanger Med, qui se veut une plate-forme mondiale d'éclatement des marchandises, au carrefour des routes entre l'Europe, l'Asie, les Amériques et l'Afrique, «est déjà desservi par 25 lignes régulières, et connecté à 70 ports de la planète».

Et de souligner que TMSA vient de confier à un groupement piloté par Bouygues, la construction de Tanger-Med 2, un complexe de deux nouveaux terminaux à conteneurs qui fera, à terme, passer la capacité totale à 8 millions de conteneurs.

«Incluant également d'autres activités portuaires (terminaux pour les navires rouliers, le trafic passagers et vrac, les hydrocarbures), mais aussi terrestres avec la création d'une zone logistique, industrielle et tertiaire, Tanger-Med, qui aura nécessité, entre 2003 et 2017, un investissement total de 3 milliards d'euros, dont la moitié payée par le privé, commence aussi à gagner d'autres paris que celui du conteneur», note la publication.

Elle relève, à cet égard, que la zone logistique, qui a ouvert en novembre dernier, accueille déjà le logisticien français Geodis et le fabricant japonais de machines-outils Makita et, que le groupe automobile français Renault, a maintenu la création d'une usine assemblant 200.000, puis 400.000 véhicules par an.

MAP


Un certain nombre de supérettes de la chaîne Albert Heijn (AH) et Servex se trouvant dans les gares des chemins de fer néerlandais ont mis les personnes d'origine marocaine sur leur liste noire de recrutement, selon une information du quotidien Algemeen Dagblad (AD) de Rotterdam. Les « AH To Go » sont des petites épiceries situées dans les gares de train à travers les Pays-Bas. On peut y acheter un sandwich, une salade, ainsi que les fournitures essentielles. D'après le journal AD, l'expression « Pas de Marocains » était écrite en caractères gras sur des consignes de recrutement, qui on été envoyés par courriel à 31 boutiques AH To Go le 4 juin. Un second e-mail contenant la mention « Urgent! Pas de Marocains! » a été envoyé le même jour aux gérants de succursales qui s'interrogeaient sur cette politique, poursuit AD. Un employé d'un magasin AH To Go aurait déclaré à Telegraaf sous couvert d'anonymat qu'« il y a déjà assez de jeunes Marocains qui travaillent ici. ». « Ils pourraient être menaçants pour les clients », a t-il poursuivi.

Une députée du Parti socialiste néerlandais (SP, extrême gauche), Sadet Karabulut d'origine kurde de Turquie a pris position dans cette affaire, sur le site internet de sa formation. Elle exhorte le ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, Jan Pieter Hendrik Donner, à envoyer les inspecteurs du travail dans les supermarchés qui pratiquent la discrimination raciale ou sur l'âge.

Sadet Karabulut a déclaré « que la discrimination des supermarchés sur la base de l'âge est déjà bien connue et totalement inacceptable. Mais que certains cherchent également à sélectionner le personnel sur la base de leur appartenance ethnique, c'est trop ». Aux Pays-Bas, le salaire minimum est plus bas pour les très jeunes travailleurs. Durant plusieurs années, les grandes surfaces se sont débarrassées des salariés dès qu'ils atteignent l'âge où ils doivent percevoir un salaire plus élevé, a t-elle ajouté.

Un porte-parole du siège d'AH a indiqué que l'entreprise ne tolérait pas la discrimination ethnique, et qu'ils sont « choqués » par le développement de ces événements. Les AH To Go sont exploités par Servex, une filiale de la principale entreprise ferroviaire néerlandaise, Nederlandse Spoorwegen (NS). Un porte-parole de cette société a demandé pardon à « toutes les personnes touchées » et a indiqué que des mesures seront prises contre Servex. Mais il n'a pas invoqué le destin de la personne qui s'est chargée de l'envoi des messages. « Servex est responsable de la politique de son personnel, mais doit répondre à nos directives », a t-il conclut.

Le Bureau néerlandais anti-discrimination a évoqué une « affaire grave » et a demandé des explications au groupe AH, tout en affirmant qu'il envisage de prendre d'autres mesures.

Source: Yabiladi

De plus en plus, le seul lien qui restera entre les MRE et le royaume ne sera que leur nationalité marocaine. Ils deviendront de simples visiteurs qu'il faut attirer par d'autres méthodes.

Le sondage que vient de réaliser l'Institut BVA pour le compte du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger est intéressant à plus d'un titre. On y relève une volonté d'intégration dans les pays d'accueil, de participation à la vie économique et sociale, d'être considérés comme des citoyens à part. Cela se comprend aisément.

Aujourd'hui, le nombre de Marocains qui émigrent est insignifiant par rapport aux vastes flux migratoires qui ont caractérisé les années 70 et 80. Des trois millions de MRE vivant aujourd'hui dans plusieurs pays et principalement en Europe, la plus grande partie est constituée des enfants de ces travailleurs, ce que l'on qualifie de 2e et 3e génération. Or, ces générations-là non seulement n'ont jamais vécu au Maroc, mais connaissent aussi de moins en moins leurs familles, celle de leur père et mère, celle de leurs grands-parents. Ces MRE ont certes la nationalité marocaine, mais c'est le seul fil ténu qui les lie parfois au Royaume. Hormis cela, ils se sentent plus français, espagnols ou hollandais que marocains. 73% des MRE de deuxième génération parlent la langue du pays d'accueil à la maison et 76% sont inscrits sur les listes électorales. Ils sont en voie d'intégration totale et on ne peut leur en vouloir pour cela.

Face aux MRE, le Maroc vit dans un état de dépendance significative. En 2008, les recettes MRE ont constitué 17,2% du total des rentrées de devises du pays. Elles étaient en baisse de 2,4% sur un an. A fin mai, elles ont baissé de 14% par rapport aux cinq premiers mois de 2008. Ces recettes sont constituées bien entendu de transferts de fonds aux familles restées au Maroc, d'argent dépensé pour acquérir des biens et services et d'investissement. Or, de plus en plus, la manne des nouveaux émigrants se tarissant et l'intégration agissant, ces MRE ne seront plus dans une optique d'aide à la famille mais plutôt dans celle de visiteurs trouvant un intérêt particulier au Maroc.L'Etat vient d'adopter cette semaine  une série de mesures en faveur des MRE. Il s'agit d'une initiative louable mais qui s'inscrit toujours dans cette vision du MRE pourvoyeur d'argent. Or, ce qu'il leur faut aujourd'hui, ce qu'il leur faudra de plus en plus à l'avenir, c'est de leur proposer des produits intéressants en tant que visiteurs dont le seul lien avec le Maroc est la nationalité. Des offres touristiques adaptées, des produits de placement et d'investissement attractifs, et surtout des facilitations administratives. Combien sont ces MRE dont le séjour au Maroc consiste à courir entre les guichets pour régler des problèmes ? C'est maintenant qu'il faut y travailler.

Source : La VIEéco

Le sondage de l'institut BVA, commandé par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), mené auprès des Marocains résident à l'étranger, a mis en relief plusieurs tendances. Près de 3000 MRE ont été sondés avec comme zone de couverture géographique les 6 principaux pays d'immigration d'Europe à savoir la France, l'Espagne, la Belgique, l'Italie, les Pays-bas et l'Allemagne. L'enquête a porté sur un échantillon de 2819 personnes, âgées entre 18 et 65 ans, et interrogés simultanément dans les 6 pays du 16 mars 2009 au 18 avril 2009 dont 503 personnes en France, 413 en Espagne, 401 en Italie, 502 en Belgique, 500 au Pays-bas et 500 en Allemagne. Les interviews ont été conduites par téléphone en France, Belgique, Pays-bas et Allemagne et en «face à face» en Espagne et en Italie où la migration est plus récente.

A noter que la représentativité de ces échantillons a été assuré selon la méthode des quotas (sexe, âge, répartition géographique), selon les donnés statistiques disponibles dans chaque pays. De plus, les sondés ont eu la possibilité de s'exprimer en arabe ou en berbère (68 % ont répondu dans la langue du pays de résidence et 32% en arabe ou en berbère).

Deux tendances lourdes se dégagent. Primo. Un renforcement du processus d'enracinement avec 78 % des MRE qui se déclarent naturalisés, 50% en voie de l'être. Une majorité des parents jugent important (95%) le fait que leurs enfants parlent la langue du pays de résidence.

Cette (nouvelle) réalité exige une réflexion. Plus on s'enracine, plus on épouse les règles de vie, plus on s'approprie son environnement et plus on renforce sa citoyenneté et sa capacité à revendiquer son identité politique. Est-ce compatible avec la volonté du Maroc de maintenir l'identité marocaine comme unique «statut» reconnu pour les MRE ?

Deuxième tendance, l'attachement socioculturel. Ainsi le maintien des liens familiaux est quelque chose d'encensé de manière consensuelle, aussi bien par la 1ère que la 2ème génération (respectivement 80% et 75%). Il ressort, également, que 7 MRE sur 10, déclarent se rendre au Maroc au moins 1 fois / an. Seule la communauté MRE en Allemagne se détache de cette tendance.

En plus de maintenir des liens familiaux et des visites fréquentes au Maroc, les MRE maintiennent - toujours selon leurs déclaratifs - des liens financiers avec le Maroc au travers d'un soutien direct et individuel (6 MRE sur 10). Par ailleurs, 37 % des sondés déclarent posséder un bien immobilier au Maroc (situation identique en Europe) et 24% des terres. Le soutien aux associations est moins dynamique (11%), comme du reste celui lié à l'investissement dans un commerce ou à une activité économique (6%).

Du côté du «retour», 52% de la 1ère génération envisagerait de passer leurs vieux jours au Maroc contre 30% qui se projettent en Europe et16% qui ne préfèrent pas se prononcer sur cette question d'avenir. Pour la 2ème génération, le Maroc est avant tout un pays où aller pour des visites ou des vacances (73%). Toutefois, 40% des enfants de Marocains vivant en Europe envisageraient une installation durable au Maroc. Soit de manière provisoire (23%) soit définitive (23%). Il s'agit d'un phénomène observable en France et aux Pays-bas notamment.

En clair, les MRE, de 1ère ou de 2ème génération, restent attachés au Maroc, tout en ayant renforcé leurs processus d'intégration dans les pays de résidence. Qu'en sera-t-il pour les futures générations ?

Source : Yabiladi


En ce temps de crise mondiale, les analystes sont plus attentifs que d'habitude aux mouvements des MRE. Les premiers indicateurs ne sortent pas de l'ordinaire.

Pour les expatriés marocains, c'est déjà la période des grands retours au pays. Mais, en cette période de vache maigre, officiels et observateurs se demandent si ces retours vont être aussi massifs que les années précédentes. Surtout que diverses études menées dans différents pays d'accueil montrent que ce sont les étrangers, dont les ressortissants d'origine marocaine, qui sont les plus pénalisés. En France, en Belgique et dans différents pays européens et non européens, certains ont perdu leur emploi. D'autres ont vu leurs heures de travail diminuer. D'autres encore, en particulier les Marocains, ont été incités à rentrer chez eux pour de bon, comme c'était le cas en Espagne. Ce n'est donc pas pour rien que les transferts de fonds des MRE ont baissé. Les premières estimations officielles évaluent cette baisse à plus de 14% depuis le début de cette année.

Pour rappel, les flux financiers provenant des MRE qui représentent 12% de la population totale du Maroc (près 4 millions de personnes), constituent la deuxième source de devises de l'économie nationale (53 milliards de dirhams/5 milliards d'euros, l'année passée) juste derrière le tourisme (55,4 milliards de dirhams/5,1 milliards d'euros).

Par ailleurs, ces jours-ci, les flux humains se font plus importants que les flux financiers. Avant même le lancement de l'opération de transit Marhaba 200, le 15 juin dernier, les différents postes frontières ont enregistré l'entrée de 242.748 MRE et 35.068 véhicules. Enregistrés durant la période allant du 15 mai au 14 juin dernier, ces chiffres sont en hausse de 28,5% pour les personnes et 39% pour les véhicules par rapport à la même période de 2008. La même fréquence a été maintenue jusqu'au 12 juillet courant. Jusqu'à cette date, le nombre de Marocains résidant à l'étranger enregistré aux postes frontières du Royaume a progressé de 24,6% (734.348 entrées) par rapport à la même période de 2008. Selon les mêmes statistiques officielles, cette tendance à la hausse a également été observée au niveau des véhicules, avec 137.198 entrées (+38%). Les MRE proviennent surtout de France (270.902 personnes) et d'Espagne (142.180 personnes). Du reste, 89.511 personnes sont revenues des Pays-Bas, 97.657 de Belgique, 39.657 d'Allemagne et 51.824 d'Italie.

Ces chiffres ne sont pas vus de la même façon par tout le monde. Si certains officiels estiment que ces retours encore plus massifs, «confirment l'attachement des expatriés marocains à leur pays même par temps de crise». Quelques analystes s'appuient aussi sur la crise pour soutenir que de nombreux MRE reviennent plutôt au pays pour tenter de faire des économies quand ils ne tentent pas aussi de gagner un peu d'argent en vendant certains biens. Entre les deux, il semble que les MRE ne sont vus que comme source d'argent pour les leurs et pour le pays. «Non, différentes mesures ont été prises pour que ce regard change», protestent les responsables du département en charge des MRE. D'où, soulignent-ils, l'ouverture de «Maisons des MRE» dans les grandes régions du royaume. Ils évoquent aussi le lancement des universités d'été à Rabat, Agadir et Oujda pour que les jeunes marocains venus d'ailleurs rencontrent leurs concitoyens d'ici. Mais n'est-ce pas là rien d'autre qu'un investissement pour l'avenir ?

 

Source: Le Reporter

Le prix Abdellah Guennoun des Etudes islamiques a été attribué ex-aequo au chercheur marocain Ahmed Boubouch pour sa thèse "les relations internationales en Islam" et au professeur égyptien Abdeladim Ahmed Abdeladim pour son ouvrage "Les droits des non-musulmans en Islam".

Les méthodologies et l'analyse approfondie des sujets abordés par les deux chercheurs ont été appréciés par le comité scientifique de la 8ème édition du prix Abdellah Guennoun, dont les résultats ont été annoncés samedi au siège de la Fondation Abdellah Guennoun pour la Culture et la Recherche Scientifique.

Dans son ouvrage "Les droits des non-musulmans en Islam" (20 pages), Abdeladim Ahmed traite notamment des fondements de la cohabitation avec les non-musulmans, des droits des non-musulmans dans les pays islamiques, du dialogue entre les religions et du fikh des minorités non-musulmanes.

Le chercheur marocain Mohamed Boubouch s'est penché, quant à lui, sur les relations entre les pays islamiques et les pays voisins en se référant à des vérités historiques, la non-discrimination religieuse entre les individus et les normes régissant les relations en temps de guerre et en temps de paix.

Le comité scientifique a décidé également la remise du prix d'encouragement au chercheur Mohamed Harrak pour son ouvrage "l'identité culturelle du Maroc dans la pensée de Abdellah Guennoun".

Dans la catégorie des lettres, le prix est revenu à l'écrivain Abdellatif Chahboun pour son ouvrage "la poésie de Abdelkader Tastaoui" (961 pages) alors que le second prix a été remis ex-aequo à Abdelkrim Lakraâ pour sa thèse universitaire sur la pensée de Abdellah Guennoun, et à Abdeslam Tahiri et Fatima El Habib pour leur ouvrage "Le recueil Ben Abdellah El Messari".

Le prix Abdellah Guennoun, décerné pour la première fois en 1992, a été créé en 1990 à la demande des participants à une conférence consacrée à ce grand érudit.

L'organisation de ce prix est assurée actuellement par la Fondation Abdellah Guennoun pour la Culture et la Recherche Scientifique.

MAP

Le gouvernement portugais compte faire appel à des médecins d'Amérique latine pour combler la pénurie des cadres médicaux dont souffre le pays, a annoncé jeudi le secrétaire d'Etat à la Santé, Manuel Pizarro.

Ces médecins, dont le nombre définitif n'a pas encore été arrêté, doivent être affectés notamment dans les hôpitaux publics de l'Algarve et l'Alentejo (sud), où il y a un manque "flagrant" de professionnels de la santé, a ajouté M. Pizarro dans une déclaration à la presse en marge d'une visite à des unités hospitalières de la région de Faro.

"Il s'agit d'un processus délicat qui exige d'abord des discussions entre les gouvernements ainsi que l'évaluation des compétences des médecins concernés" qui doivent répondre aux normes établies par l'Union européennes pour pouvoir exercer au Portugal, a toutefois précisé le responsable portugais.

"Les résultats des négociations avec nos partenaires seront communiqués prochainement", a ajouté M. Pizarro, précisant que la plupart des médecins qui seront appelés à travailler au Portugal sont originaire de l'Uruguay, le premier pays d'Amérique Latine à avoir répondu à la demande de Lisbonne.

L'Espagne qui fournissait le plus gros contingent de médecins au Portugal n'est plus disponible à satisfaire nos demandes en raison de la pénurie dont elle soufre, elle aussi, dans ce domaine, a-t-il dit, soulignant que plus 1.600 postes sont vacants notamment en matière de médecine générale et de la famille.

Près de 4.300 médecins étrangers travaillaient en 2008 au Portugal provenant des pays de l'UE (60 pc) et d'Amérique du Sud notamment du Brésil, selon des chiffres publiés par la presse locale.

MAP
Plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées samedi à Cologne pour tenter de bloquer une manifestation organisée par un groupe d'extrême droite opposé à la construction d'une nouvelle mosquée dans la ville.

Selon les forces de l'ordre, environ 3.000 policiers ont été déployés dans toute la ville afin d'éviter d'éventuels affrontements entre les deux groupes.

L'édifice, comportant deux minarets de 55m de haut, sera construit dans le quartier d'Ehrenfeld, où vivent de nombreux immigrés. Le chantier doit débuter avant la fin de l'année.

Les opposants au projet ont été appelés à se rassembler pendant trois jours par le mouvement nationaliste Pro-Koln. Le groupe dénonce une "islamisation" de la ville.

Vendredi, plusieurs centaines de manifestants, en majorité pacifistes, sont parvenus à empêcher que les dirigeants de Pro-Koln organisent une conférence de presse dans un bâtiment de la municipalité. Ils ont finalement trouvé refuge sur un bateau amarré sur le Rhin. Huit personnes ont été arrêtées pour avoir bombardé le navire de pierres et de "paint balls".

La chargée de mission du gouvernement pour l'immigration, Maria Bohmer, a condamné le rassemblement nationaliste. Elle a estimé qu'il "n'y avait pas de place en Allemagne pour les mouvements d'extrême droite qui veulent "discriminer les minorités".

On estime à 120.000 le nombre de musulmans vivant à Cologne, perçue comme l'une des villes les plus tolérantes d'Allemagne et où les minorités sont le mieux intégrées.

AP
Les transferts de fonds à destination des pays en développement devraient s'élever à 320 milliards de dollars en 2009, soit une baisse de 7,3 pc par rapport à 2008 qui avait enregistré 328 milliards de dollars, selon un rapport publié à Washington.

Cette diminution est bien inférieure à celle des investissements privés vers les pays en développement, souligne le document rendu public récemment par la Banque Mondiale (BM).

Les envois de fonds "résistent relativement bien", indique la même source, expliquant que bien que les flux de migrations aient baissé, le nombre de migrants vivant à l'étranger n'a pas été fortement touché par la crise.

D'après le rapport, un certain nombre de facteurs peuvent, toutefois, affecter négativement cette situation, en l'occurrence la profondeur et la durée de la crise actuelle, les variations imprévues des taux de change et le renforcement éventuel des contrôles migratoires dans les principaux pays d'immigration.

"Il est possible que l'augmentation du chômage déclenche le renforcement des restrictions à l'immigration dans les principaux pays de destination", indique Hans Timmer, directeur du Groupe Perspectives du développement de la Banque mondiale.

Selon lui, ces restrictions "affecteraient de manière négative les envois de fonds et pourraient, tout comme le protectionnisme commercial, ralentir le redressement économique mondial".

Les transferts de fonds entre de nombreux pays ont baissé par rapport au dernier trimestre 2008. Conformément à la récente révision à la baisse des prévisions de croissance économique mondiale de la Banque, le nouveau rapport (2009-2011) souligne l'impact de la crise financière actuelle sur les envois de fonds et décrit les tendances régionales et nationales spécifiques.

Les envois de fonds vers l'Amérique latine ont baissé en grande partie en raison du ralentissement du secteur du bâtiment aux USA. Les nouvelles prévisions mettent en évidence une chute de 6,9 pc des envois de fonds à destination de l'Amérique Latine et des Caraïbes.

L'Afrique sub-saharienne devrait elle aussi connaître une baisse des envois de fonds estimée à 8,3 pc.

Cependant, bien qu'en baisse, les envois de fonds vers l'Asie méridionale et l'Asie de l'Est devraient demeurer élevés en 2009.

L'Inde, la Chine et le Mexique restent les premiers destinataires des envois de fonds parmi les pays en développement.

Le Tadjikistan, la Moldavie, les îles Tonga, le Lesotho et la Guyane, pays aux économies plus réduites, sont les destinataires de fonds les plus importants en proportion au PIB. Ils représentent plus de 25 pc de ce dernier.

"Les envois de fonds sont une source essentielle de revenus pour de nombreux pays pauvres. Bien que ces derniers résistent à la crise, une baisse minime de 7 à 10 pc peut être source de difficultés pour les bénéficiaires et leurs gouvernements, en particulier ceux souffrant de déficits budgétaires", indique Dilip Ratha, économiste principal du groupe Perspectives du développement de la Banque mondiale.

Selon l'expert, la réduction des frais d'envois de fonds et le développement d'outils innovants permettant d'optimiser ces derniers pour favoriser l'inclusion financière et l'accès aux marchés de capitaux, doivent faire partie des réponses à la crise financière.

MAP
Une centaine de jeunes espagnols se rendront, du 20 août au 11 septembre prochains, au Maroc pour visiter des projets de développement dont certains sont soutenus par le gouvernement autonome de la région de Madrid et ce, dans le cadre de la 4ème édition du programme "Madrid rumbo al sur" (Madrid, destination sud).

Ces jeunes espagnols, représentant des lycées de la région de Madrid, auront l'occasion de voir de près des projets de développement réalisés à Marrakech, Tétouan, Berkane, Al Hoceima, Fès, Sidi Ifni et des communes du Moyen Atlas, indique-t-on auprès du département chargé de l'immigration et de la coopération du gouvernement de Madrid.

Ces projets concernent les domaines de l'éducation et de la promotion des droits des femmes, entre autres, ajoute la même source.

La participants à cette expédition, sélectionnés parmi près de 600 candidats à ce voyage, seront accompagnés par un groupe de professeurs spécialisés dans la coopération internationale, le développement, la géographie et l'histoire.

Avant d'entamer leur voyage, les jeunes élèves retenus bénéficieront d'une formation en matière de coopération et développement.

"Madrid rumbo al sur", dont l'édition précédente a été organisée au Mali et au Sénégal, est un programme de la Communauté autonome de Madrid qui a pour objectif de faire découvrir à des jeunes espagnoles de nouveaux horizons et de leur donner une idée sur les efforts de développement.

MAP
Le 5ème Festival méditerranéen d'Al Hoceima se tiendra, du 25 juillet au 02 août prochain, sous le signe  du "Développement, proximité et dialogue".

Tenue à l'initiative de l'Association Rif pour la solidarité et le Développement (ARID), ce festival prévoit un programme aussi riche que varié comprenant des soirées artistiques, des conférences, des activités sportives et des expositions, indique un communiqué des organisateurs.

Cette manifestation se veut "un espace de distraction et de fête au sens noble du terme, de diversité culturelle et d'échange entre les différentes civilisations de la Méditerranée", ajoute le communiqué.

"La Méditerranée, berceau des civilisations, est plus qu'une zone d'échanges de marchandises mais un espace de création et d'une réactivité culturelle", souligne-t-on de même source.

Parmi les têtes d'affiche de cette 5ème édition, on note le célèbre artiste libanais Marcel Khalifa, Cheb Khaled (Algérie), l'artiste amazigh Khalid Izri (Maroc/Belgique).

Des soirées artistiques sont également prévues dans les communes de Issaguen, Targuist, Beni Boufrah, Imzouren et Ait Bouayach.

Des conférences seront organisées sur des thèmes ayant trait à "l'histoire de l'immigration dans le rif vers l'étranger" et "l'immigration et le développement".

En marge de cette manifestation, une exposition de photographies intitulée "Présence et mémoire : Histoire des Marocains au Pays-Bas" ainsi que deux autres pour présenter des produits du terroir et de l'artisanat seront également montées.

Source : MAP

Le 8 août 2009 à Casablanca :

Séminaire sur le thème

« migrations marocaines : nouveaux enjeux, nouveaux défis »

A l'initiative d'Al Wasl

Et en partenariat avec

le journal Al Ittihad Al Ichtiraqui

Et les associations : Codenaf (Espagne), Afak (Pays Bas), Orim (Italie), Sawt Al Mouhajir (Belgique), Amitié Marocco Danoise (Danemark), 2 Rives de Picardie (France), 2 Rives d'Auvergne (France), ACM (France), ATMF 92 (France), Conseil Franco Marocain des scientiques et des ingénieurs (France), Les Chibanis (France),  Solidarité Agen (France), 2 rives Nord Pas de Calais (France), Horizons (France)

Inscription et informations : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


L'accord sur l'asile et l'immigration en Belgique, sur lequel le Comité ministériel restreint élargi présidé par le premier ministre Herman Von Rompuy est parvenu à s'entendre samedi soir, vient d'être dévoilé dimanche par le gouvernement belge.

Dans une "instruction" relative à l'application de l'autorisation de séjour pour raisons humanitaires, tel que prévu par la loi sur les étrangers, l'exécutif belge arrête les critères de régularisation qui donnaient matière à polémique depuis un an et demi, rapporte l'Agence Belga.

Ce texte, poursuit-on, détaille ces critères, en application de la loi relative à l'accès au territoire, et qui consistent particulièrement en "l'ancrage local durable" et "les procédures anormalement longues".

Cette notion "d'ancrage local durable" vise à prendre en compte la pleine intégration de personnes qui ont tissé des liens sociaux en Belgique, explique-t-on, ajoutant que les demandes de régularisation pourront être introduites pendant une période de trois mois à compter de la prochaine rentrée judiciaire en septembre prochain.

Cette régularisation permettra aux personnes justifiant de cinq ans de présence en Belgique et d'un séjour légal ou à ceux qui ont demandé à l'obtenir avant le 18 mars 2008 (date de l'accord de gouvernement), de "faire valoir que le centre de leurs intérêts affectifs, sociaux et économiques situe en Belgique".

Seront également pris en considération les liens sociaux tissés en Belgique, la connaissance d'une des langues nationale, l'emploi, souligne la même source précisant que c'est l'Office des étrangers qui examinera la recevabilité et le bien-fondé de la demande.

En cas de doute, c'est la commission consultative des étrangers qui rendra un avis au ministre qui devra motiver sa décision s'il ne suit pas cet avis.

En outre, les personnes présentes en Belgique depuis le 31 mars 2007 liées par un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) ou un CDD d'un an, avec salaire minimum garanti, et qui prouvent leur intégration en Belgique avec les liens sociaux, la langue et l'emploi pourront également être régularisées, si elles prouvent par la suite l'obtention d'un permis de travail ou obtiennent l'avis favorable de la Région sur une prochaine délivrance d'un permis de travail.

Concernant la reconnaissance de la problématique des procédures d'asile anormalement longues, les concernés pourront être régularisés pour avoir été laissés dans une position d'attente durant des années.

Si la durée totale atteint cinq ans (quatre pour les familles avec enfants scolarisés), la régularisation supposera que la procédure soit toujours en cours ou qu'elle ait été clôturée après le 18 mars 2008.

Outre ces nouveaux critères, l'instruction accorde au ministre ou à son délégué la prérogative d'apprécier d'autres cas humanitaires urgents, souligne-t-on de même source.

MAP
Les travaux de la Première rencontre nationale des alimâtes, prédicatrices et mourchidates, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, ont pris fin dimanche à Skhirat.

La cérémonie de clôture a été marquée par l'annonce du lancement d'un portail sur le Web dédié aux prédicatrices et mourchidates (www.alimates.ma) ainsi que par l'approbation d'un plan d'action pour l'appui de leurs activités.

Intervenant à cette occasion, le ministre des Habous et des Affaires Islamique, M. Ahmed Toufiq, a appelé les participantes à s'imprégner des valeurs d'engagement et de crédibilité, inspirées par la Sira du Prophète Sidna Mohammed, Prière et Salut sur Lui, et qui constituent le cadre de l'action des alimâtes, prédicatrices et mourchidates.

S'agissant du nouveau portail, le ministre a indiqué que la commission en charge de ce site comprend quatre alimâtes, trois mourchidates et trois prédicatrices.

De son côté, le secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas, M. Mohamed Yessef a souligné que cette rencontre, ayant réuni plus de 600 participantes, constitue un "événement historique unique en son genre dans le Monde arabe et islamique", soulignant qu'il est temps pour que les alimâtes s'impliquent activement et assument leur rôle dans le cadre du Pacte des Oulémas "Mithaq Al Oulamae", annoncé par SM le Roi dans son discours prononcé à Tétouan le 27 septembre 2008.

Dans cette optique, M. Yessef a salué les initiatives Royales en faveur du développement spirituel qui tributaire d'une large mobilisation des prédicateurs et prédicatrices.

S'agissant de l'adoption d'un plan d'action pour l'appui des activités des alimâtes, prédicatrices et mourchidates, le Secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas a assuré que ce plan va contribuer à la mobilisation et l'unification des efforts en matière d'encadrement religieux des femmes, considérant que ledit plan va aussi ouvrir de larges perspectives à l'action de la femme savante dans sa mission sociale et spirituelle.

Parmi les principaux apports de ce plan, a-t-il poursuivi, la contribution des conseils locaux des Oulémas à l'élaboration de programmes religieux qui seront diffusés sur la Radio nationale ainsi que sur les ondes de la Radio Coranique Mohammed VI.

Ce plan d'action a également prévu des rencontres mensuelles autour des communications faites lors de cette première rencontre ainsi que sur les objectifs de l'encadrement, son contexte et ses mécanismes.

La séance d'ouverture de cette rencontre a été marquée par le message adressé par le Souverain aux participants, dont lecture a été donnée par le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, M. Ahmed Toufiq.

MAP
Le film camerounais "Bamoun Love" de son réalisateur, Daniel Kamwa, a ouvert dimanche soir la compétition officielle de la 12ème édition du festival du cinéma africain de Khouribga, organisée du 18 au 25 juillet sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Aux côtés de "Bamoun love", onze longs métrages sont en lice pour les Prix du festival, dont le film tunisien "Un si beau voyage", également projeté lors de cette deuxième journée.

Le film camerounais raconte l'histoire du jeune "Nchar" qui devra surmonter toute une série d'obstacles pour mériter l'amour de "Mapon".

L'héros du film, Nchar, est confronté, entre autres, au redoutable "Moulou" député et homme d'affaires, au bras long, et qui abuse de son pouvoir pour l'écarter de sa voie.

Dans son film "Un si beau voyage", le réalisateur tunisien Khaled Ghorbal évoque l'histoire de Mohamed, ouvrier à la retraite, qui vit seul dans un foyer en banlieue parisienne.

Son temps s'écoule lentement entre sa chambre, des promenades à Paris, et des moments partagés avec ses amis Mansour et Karim. Malade et obligé de quitter le foyer, il décide alors de rentrer au pays d'origine (Tunisie) qu'il n'a pas visité depuis de longues années. Et c'est là où tout va changer pour Mohamed qui se sentira étranger.

Cependant, au cours d'une traversée du pays pour rejoindre son village natal, aux portes du désert, il renoue avec certaines des sensations de son enfance. C'est dans le désert où il retrouvera enfin une paix intérieure.

Organisée par la Fondation du festival du cinéma africain, cette manifestation vise à contribuer au rayonnement des cultures nationale et africaine.

Elle ambitionne également de faire de la ville de Khouribga un haut lieu du cinéma africain, en puisant dans son riche répertoire et en présentant les oeuvres de cinéastes talentueux et confirmés.

MAP
La famille de la résistance et le peuple marocain célèbrent, mardi, le 88 ème anniversaire de l'éclatante victoire à la bataille d'Anoual, grâce à la détermination et la foi d'un groupe réduit de résistants qui est venu à bout de la puissante et moderne armée espagnole, le 21 juillet 1921.

Sous le commandement du fin stratège et chef charismatique de la résistance Abdelkrim Al Khattabi, les combattants marocains à la bataille d'Anoual ont réalisé un coup d'éclat qui a eu un retentissement au-delà des frontières du Maroc.

D'une part, la bataille a complètement changé la donne militaire. Ce n'est plus l'armement lourd ou le nombre des soldats qui font gagner la guerre, mais plutôt la mobilité, la foi et une parfaite connaissance du terrain qui font la différence.

D'autre part, la bataille a constitué un catalyseur pour la prise de conscience de tous les peuples colonisés quant aux réelles perspectives qui s'ouvrent pour changer le fait colonial, du moment qu'ils se sont rendus compte que les puissances coloniales ne sont pas invincibles.

La bataille d'"Anoual", s'identifie à ce site situé entre Mellilia et Al-Hoceima, où le général Sylvestre, commandant en chef de quelque 60 mille hommes de l'armée espagnole installée dans cette région, donna l'ordre de concentrer la majorité de ses troupes, comptant sur le nombre impressionnant de ses soldats et son armement moderne.

Ce faisant , il n'avait pas le moindre d'un doute qu'il allait écraser et mettre en pièces la résistance. Mais la détermination, la bravoure et la foi des résistants et le sens de l'organisation dont était doué leur chef ont scellé le sort de la bataille à l'avantage des résistants.

L'armée espagnole a essuyé une cuisante défaite qui a pris l'allure de désastre national en Espagne avec en prime la fin du mythe de l'armée moderne a la supériorité écrasante.

Le général espagnol, qui n'imaginait guère, même pas dans les pires scénarios, une telle débâcle, se trouva dans l'obligation d'ordonner le retrait chaotique de ses troupes.

L'armée espagnole avait perdu près de 16.000 soldats et laissé aux mains des combattants marocains un énorme butin de guerre: 150 canons, 400 mitrailleuses et 25.000 fusils. Sept cents soldats espagnols avaient été faits prisonniers.

Le peuple marocain saisit la commémoration de cette bataille, considérée comme le premier soulèvement de grande ampleur contre l'occupant, pour rendre hommage à l'abnégation, à la bravoure, à l'esprit de sacrifice, à l'héroïsme et à l'attachement à la patrie dont ont fait montre les populations rifaines.

Ce glorieux anniversaire, qui commémore une épopée, devenue une référence dans les annales de la stratégie militaire, représente également une occasion pour se remémorer les lourds sacrifices consentis par les résistants du Rif et les actions épiques qu'ils ont engagées pour déjouer les complots visant à porter atteinte à l'unité de la patrie.

Cette bataille fut, en fait, l'une des grandes étapes d'un processus d'émancipation, annonciateur du mouvement national conduit par feu SM Mohammed V pour la libération du Maroc, et qui a trouvé son accomplissement dans l'Âœuvre inscrite à l'actif de feu SM Hassan II et de son digne successeur, SM le Roi Mohammed VI, pour conforter les acquis du parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume.

MAP

Le Groupe de Travail des hauts fonctionnaires Euromed chargé d'élaborer une "nouvelle feuille de route" euro-méditerranéenne pour le commerce à l'horizon 2010 tient dimanche et lundi à Marrakech sa 4ème session.

Les travaux d'élaboration de la nouvelle feuille de route Euromed avait été recommandée par la 6ème Conférence Euromed des Ministres du Commerce, tenue à Lisbonne en octobre 2007, dans le cadre des efforts visant l'édification d'un espace Euro-méditerranéen de paix et de prospérité partagée.

Le groupe de travail est chargé d'approfondir la réflexion sur la manière de diversifier et de promouvoir le commerce, l'intégration industrielle et l'investissement. Sa première session avait eu lieu au Caire et les deux suivantes à Bruxelles.

S'exprimant à cette occasion, M. Khalid Sayah, Directeur des Relations commerciales au ministère du Commerce Extérieur a rappelé l'intérêt particulier qu'accordent les pays méditerranéens au renforcement de l'intégration économique régionale, en vue de la création de l'espace Euromed à l'horizon 2010, notamment à travers un partenariat approfondi Nord-Sud et le renforcement des flux des investissements.

M. Sayah a exprimé sa conviction que l'intégration régionale nord-sud revêt une importance considérable et devrait permettre une amélioration de l'accès aux marchés et un développement des flux des investissements entre partenaires européens et méditerranéens.

Des efforts soutenus devraient être consentis en vue d'améliorer l'accès aux marchés, par le biais de l'assouplissement des règles d'origine pan Euromed, afin de prendre en considération les spécificités des pays de la rive sud méditerranéenne et l'accélération des négociations d'accords sur l'évaluation de la conformité et l'acceptation des produits industriels (ACAA) dans les secteurs sélectionnés, a-t-il estimé.

Un tel accès aux marché ne sera possible que par une asymétrie des engagements dans le cadre des négociations en cours sur les produits agricoles et de la pêche afin de prendre en compte le niveau de développement des parties et la prise en considération des intérêts des pays méditerranéens en matière de négociations sur les services et droit d'établissement, notamment en prévoyant des concessions en matière de mobilité des personnes physiques, a-t-il souligné.

Cela suppose également "la reconnaissance par l'UE des qualifications professionnelles et des diplômes en vue de faciliter la libre circulation des personnes et la mise en place de standards minimaux au niveau de la région Euromed, en vue d'améliorer l'accès à nos marchés respectifs et également établir un climat plus favorable à l'investissement national et étranger, en assurant davantage de transparence, de prévisibilité et une croissance économique plus soutenue", a expliqué M. Sayah.

M. Sayah a estimé que l'intégration nord-sud constitue l'un des piliers de la Zone de libre échange euro-méditerranéenne, se félicitant, dans ce sens, de la mise en Âœuvre de l'Accord d'Agadir qui reste ouvert à l'adhésion d'autres partenaires méditerranéens.

Il a relevé, par ailleurs, que l'évaluation préliminaire des accords de libre échange mis en place entre l'UE et la rive Sud de la Méditerranée d'une part et entre les pays de la rive sud méditerranéenne révèle que ces accords n'ont pas eu l'effet escompté sur l'expansion du commerce et de l'investissement.

" Plusieurs entraves persistent à l'accès aux marchés dont en particulier les règles d'origine, les normes et règlements techniques et les exigences sanitaires et phytosanitaires ", a expliqué M. Sayah.

" Nous estimons que l'intégration complète ne pourra se faire qu'à travers une harmonisation du cadre réglementaire entre les pays du Sud et de l'UE dans tous les domaines couvets par le processus Euromed (biens, services, droit d'établissement, ADPIC)", a-t-il dit.

M. Sayah a ajouté que le Maroc ne cesse de déployer des efforts pour se rapprocher de l'acquis communautaire et ce, dans le cadre du Statut avancé qui nécessite un travail continu d'harmonisation et de convergence réglementaire couvrant tous les aspects liés au marché intérieur communautaire.

Au cours de cette réunion, la Commission Européenne (CE) doit présenter un rapport intérimaire sur l'étude d'impact concernant l'intégration économique dans la Zone Euromed et sur les entraves aux échanges commerciaux et aux investissements aussi bien Nord- Sud que Sud-Sud.

La nouvelle feuille de route doit être soumise à la prochaine Conférence des ministres du Commerce Euromed prévue en novembre prochain.

MAP

Le Roi Mohammed VI du Maroc a exhorté vendredi les prédicatrices marocaines à inculquer aux femmes les "valeurs d'un islam tolérant" dans le cadre de la réforme du champ religieux.

Cet appel a fait l'objet d'un message lu à l'ouverture de la première rencontre nationale des prédicatrices, à laquelle participent à Skhirat (25 km au sud de Rabat) plus de 600 "instructrices religieuses" du 17 au 19 juillet.

"Votre rôle, a dit le souverain (qui est également Commandeur des croyants), consiste à faire des femmes marocaines des citoyennes fermement attachées aux valeurs et aux principes immuables de l'islam tolérant".

"Vous êtes appelées aujourd'hui à apporter votre contribution efficiente à la lutte contre le sous-développement et l'exclusion, et vous acquitter du rôle qui est le vôtre pour éclairer les esprits (...), les expurger de toute (...) croyance perverse et de toute velléité d'extrémisme et d'ostracisme".

Le Maroc s'est lancé en 2006 dans la formation "moderne" des imams et des prédicatrices dans le cadre d'une réforme du champ religieux initiée par le Roi Mohammed VI après les attentats terroristes de mai 2003 à Casablanca, attribués à des extrémistes islamistes.

Outre cette formation, la réforme vise la modernisation de l'enseignement religieux, les mosquées et le conseil supérieur des oulémas (théologiens).

La première promotion des prédicatrices marocaines -appelées "mourchidates"- est sortie en 2006, après une formation de 12 mois. Leur mission consiste à "encadrer et orienter" les fidèles, notamment dans les prisons, les hôpitaux et les écoles.

Le Royaume en forme depuis chaque année une cinquantaine.

AFP

Les participants à un séminaire sur la Déclaration des Nations Unies sur l'Education et la Formation aux Droits de l'Homme ont plaidé, vendredi à Marrakech, en faveur de l'intégration de l'éducation et de la formation aux droits humains dans les différents programmes et cursus scolaires du primaire jusqu'à l'universitaire.

Les séminaristes ont estimé également que les gouvernements se doivent d'asseoir leurs politiques sur une véritable culture des droits de l'homme et d'élaborer des programmes édifiants ainsi que des stratégies et des plans d'action nationaux dans ce domaine, tout en faisant appel aux expériences des organisations et des syndicats.

Les travaux de ce séminaire de deux jours, initié par les ministères de la Justice et des Affaires Etrangères et de la Coopération, en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme, ont été ponctués par l'adoption d'une série de recommandations portant, entre autres, sur la nécessité du respect de la diversité culturelle des peuples ainsi que sur l'impératif de la consécration des droits de l'Homme et de la démocratie.

Les participants à cette rencontre ont estimé nécessaire d'élaborer une Déclaration qui soit intégrée pour être plus utile, mettant l'accent également sur le devoir des Etats de respecter les droits humains et de créer un large réseau des organisations internationales, de manière à concrétiser l'ensemble des objectifs tracés par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Ils sont prononcés aussi en faveur de la mise en place de mécanismes efficients pour la sensibilisation des individus et des communautés quant à l'importance de l'éducation aux droits de l'Homme, notant que face à la mondialisation, le discours relatifs aux droits l'Homme est devenu contraignant pour tous les individus, ce qui rend nécessaire l'adoption d'approches sectorielles complémentaires dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de l'information en vue de la consécration de ce concept.

Après avoir mis en lumière l'importance de la pérennisation de l'éducation aux droits de l'Homme chez les différentes catégories sociales, les séminaristes ont appelé l'ensemble des institutions gouvernementales et celles privés ainsi que les différents acteurs de la société civile à accorder un intérêt particulier à l'organisation de sessions de formation et de sensibilisation, afin d'inculquer aux citoyens les valeurs et les principes des droits humains.

Ils ont estimé, dans ce sens, que l'éducation aux droits de l'Homme qui se veut un processus long, ne peut se réaliser que par une implication effective de l'ensemble des acteurs de la société.

Ce séminaire qui a connu la participation d'un aréopage d'experts, d'académiciens, de diplomates, de représentants d'ONG internationales ainsi que de nombre d'acteurs de la société civile, s'est proposé d'approfondir la réflexion sur les éléments que contiendra cette Déclaration qui représentera un instrument juridique international, non contraignant, permettant de combler les lacunes existantes et de renforcer la coopération internationale dans le domaine de l'éducation et la formation en matière des droits de l'Homme.

Il s'insère, de ce fait, dans le cadre de l'activation de la proposition conjointe maroco-suisse pour la rédaction d'une déclaration des Nations Unies sur l'éducation et la formation aux droits de l'Homme, présentée lors de la 7ème session du Conseil des Droits de l'Homme, acceptée sans vote par ledit Conseil et soutenue par 67 Etats.

MAP
La 3ème édition du festival international de la danse se tiendra, du 29 septembre au 3 octobre à Fès, sous le signe "murmure du corps".

Initiée par l'association "Babylon Cult-Art", cette manifestation artistique vise à partager le plaisir de l'œil avec tous les passionnés de danse, issus de différentes cultures, et découvrir avec d'autres l'art de l'écriture corporelle.

A travers un bouquet de danses traditionnelles et modernes, le festival est, selon ses initiateurs, une "fenêtre ouverte sur le monde de la danse permettant de redécouvrir la richesse et la créativité des danses nationales et internationales, lesquelles contribuent à approcher les peuples du monde par le biais du langage du corps muni d'une potentialité expressive sans pair ".

La programmation de cette année a été élaborée de façon à montrer comment la danse chorégraphique peut, dans sa singularité même, continuer d'être le terreau des valeurs tolérantes universelles.

Les festivaliers effectueront, cinq jours durant, un voyage à travers des spectacles de danse, des expositions de peinture et de photo, des ateliers de danse et des tables-rondes sur "l'écoute du corps", ainsi qu'un hommage à la célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch.

Le somptueux complexe culturel "Al-Houria" sera, à cette occasion, le théâtre où troupes nationales, espagnoles, françaises, belges et anglaises présenteront des performances chorégraphiques mariant la magie du geste à l'intensité des sensations.

Des professeurs et chorégraphes de renom animeront, pour leur part, des ateliers et cours de danse et d'expression corporelle, destinés à un public, jeune soit-il ou moins jeune.

Pour le directeur du festival, Aziz El Hakim, cette édition " opte pour la noblesse du geste, en offrant au public un menu varié de danses traditionnelles et modernes et en rassemblant des chorégraphies riches par leurs thèmes et leurs styles ".

"Le festival reste fidèle à son principal objectif tracé depuis sa création, à savoir l'établissement d'un dialogue artistique et culturel entre toutes les formes de communications vouées aux valeurs de la tolérance et de la cœxistence", dit-il.

MAP
Une convention de partenariat a été signée vendredi à Rabat, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la Mairie de la ville française de Mantes-la-Jolie pour la construction d'un Centre culturel marocain à cette ville.

Signée par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le maire de la ville de Mantes-la-Jolie, M. Michel Vialay, cette convention s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du programme gouvernemental relatif à la protection des intérêts des MRE et la satisfaction de leurs besoins notamment dans le domaine culturel.

La mairie de Mantes-la-Jolie accorde au Maroc, en vertu de cette convention, un lot de terrain d'une superficie de 755 m2 alors que le ministère prend en charge la construction du Centre culturel qui se veut un espace de dialogue et d'échange culturel permanent.

La cérémonie de signature a été marquée par la présence de jeunes marocains résidant à la ville de Mantes-la-Jolie, participant aux activités des Universités d'été initiées par le ministère.

MAP
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué vendredi qu'il se retirait des procédures utilisées en Grèce pour accorder l'asile aux migrants le demandant, en signe de protestation contre de nouvelles règles fixées par Athènes.

"Le HCR constate avec une particulière inquiétude que les changements apportés par un récent décret présidentiel ne garantissent pas suffisamment la procédure juste et efficace reconnaissant le statut d'asile en Grèce reconnu par la législation internationale et européenne", a souligné un communiqué du bureau du HCR en Grèce.

Le HCR reproche aux autorités grecques de disperser les demandes d'asile dans plus de 50 directions policières dans l'ensemble du pays "qui manquent sérieusement de personnel formé sur le sujet, de traducteurs et de conseillers juridiques".

Le décret grec supprime par ailleurs le conseil d'appel existant. Il nomme par ailleurs le ministre chargé de l'Ordre public comme responsable d'une commission chargée d'examiner en deuxième instance les 30.000 dossiers en attente. Cette disposition "est contraire à la législation européenne qui exige un organe indépendant du comité qui décide en première instance", souligne le texte.

"Ces nouvelles évolutions vont probablement rendre la protection en Grèce encore plus difficile pour ceux qui en ont besoin", a déclaré la représentante régionale du HCR, Laurens Jolles, cité dans le texte.

Le HCR juge qu'il ne lui est dès lors pas possible de participer aux commissions d'évaluations des dossiers de demandes d'asile en première instance ni aux commissions de deuxième instance chargées d'examiner les dossiers en attente.

Il continuera de collaborer avec les autorités grecques dans les secteurs de la formation, de l'expertise technique et des conseils juridiques, précise le texte.

La Grèce a été épinglée à de nombreuses reprises ces dernières années pour le sort qu'elle réserve aux candidats à l'asile, tant par le HCR que par le Conseil de l'Europe, Amnesty International ou Human Rights Watch (HRW).

AFP

Une étude inédite auprès de la communauté marocaine résidant dans six pays européens

A la demande du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'institut de sondage français, BVA, a réalisé une étude auprès de la communauté marocaine résidant dans les six grands pays d'émigration marocaine en Europe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Allemagne).

Une étude inédite auprès de la communauté marocaine résidant dans six pays européens

A la demande du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'institut de sondage français, BVA, a réalisé une étude auprès de la communauté marocaine résidant dans les six grands pays d'émigration marocaine en Europe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Allemagne).

A la demande du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'institut de sondage français, BVA, a réalisé une étude auprès de la communauté marocaine résidant dans les six grands pays d'émigration marocaine en Europe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Allemagne).

Le Prix du concours international "Global Holcim Awards 2009" a été remis, jeudi à Fès, à l'architecte marocaine Aziza Chaouni et l'urbaniste nippo-américaine Takako Tajima pour leur projet de réhabilitation de "Oued Fès".

Ce projet, qui s'est vu décerné une récompense pécuniaire de 300.000 dollars, porte sur la réhabilitation de la rivière polluée de la ville de Fès, la rénovation des tanneries traditionnelles, la création d'espaces publics et la restauration des zones humides.

Intitulé "River remediation and urban development scheme", le projet "Oued Fès", qui s'inscrit dans le cadre du programme global de la mise à niveau et de l'aménagement de Oued El Jawahir, a devancé deux projets vietnamien et chinois, qui ont remporté respectivement les médailles d'argent et de bronze.

Sélectionné parmi quelque 5.000 plans et projets de 121 pays, le projet a reçu les félicitations du jury pour avoir mis en valeur les avantages économiques, sociaux et écologiques de la réintégration de la rivière dans son milieu.

Sa force réside, selon eux, dans la réadaptation de l'architecture de l'ancienne ville, la revitalisation des espaces publics et des tanneries traditionnelles, la création de nouvelles zones piétonnes, la remise en état des industries artisanales et la sensibilisation de la population aux sujets écologiques.

"Le projet vise à réintégrer la rivière dans la médina comme un élément structurant et vivant de la Cité", estime Aziza Chaouni, qui a dirigé l'équipe du projet.

"Nous voulons faire en sorte que la médina soit toujours un environnement urbain vivant dans le 21ème siècle et non pas un objet de musée", a-t-elle dit.

Initié par la "Fondation Holcim" dans cinq régions du monde, le concours international du Prix Holcim vise à récompenser les projets innovants de construction durable et promouvoir des réponses durables de l'industrie du bâtiment, notamment aux problèmes technologiques et environnementaux.

La "Fondation Holcim" pour la construction a été créée en 2003 par le groupe Holcim, un groupe cimentier national majeur dont les principales activités sont notamment les ciments et les bétons et granulats prêts à l'emploi.

La cérémonie de remise de ce Prix s'est déroulée notamment en présence de Hassan Abouyoub, ambassadeur itinérant de SM le Roi, du wali de la région Fès-Boulemane et des ambassadeurs de Suisse et du Japon au Maroc.

MAP
La présidente de l'Observatoire marocain des droits des femmes (OMDF), Mme Samira Yassni, a affirmé que l'Observatoire s'investit en priorité dans la sensibilisation à l'international sur la question du Sahara.

Soulignant la pleine adhésion de l'OMDF au projet d'autonomie des provinces du sud, Mme Yassni a indiqué dans une interview à la MAP, que son organisation s'engage dans l'explication de la pertinence de l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du Sud au sein des différentes instances internationales, à l'instar des Nations Unies et le Conseil de l'Europe.

Elle a souligné, en outre, que l'Observatoire enregistre l'évolution positive du dossier de l'intégrité territoriale du Royaume, à la faveur de la consécration de l'ouverture et des libertés démocratiques que connaît le Maroc.

L'OMDF a ainsi participé récemment à Heiden (Suisse) à la 98è réunion de l'Alliance Internationale des femmes (AIF) dont il a saisi l'opportunité pour montrer combien l'initiative marocaine "prend en compte les différentes préoccupations des citoyens y compris celles des séparatistes, en ce qu'il garantit à toutes les populations un rôle important dans la gestion des instances et institutions de la région, dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume".

Grâce à cette initiative à forte dimension démocratique et participative, a-t-elle affirmé, et grâce à la conjugaison des efforts des forces vives de la Nation, ce dossier crucial a connu un tournant décisif à la faveur duquel le Maroc a pris les rênes de l'initiative dans la perspective de parvenir à un règlement politique et définitif à ce différend régional.

Dans la même optique, l'OMDF a organisé des campagnes d'information et de sensibilisation sur la situation des femmes et enfants séquestrés à Tindouf, notamment auprès du Parlement européen et des parlements nationaux en Europe.

"Nous avons projeté également un film sur la situation de la femme, intitulé "Tindouf l'enfer des Femmes" qui présente un ensemble de témoignages de femmes victimes de violence dans les camps de la honte", a-t-elle ajouté.

"L'OMDF a également présenté, lors de la Conférence de Heiden, un exposé sur les sévices infligés aux enfants déportés par le polisario à Cuba, a-t-elle dit.

Une délégation de femmes de l'Observatoire compte, d'ailleurs, effectuer une tournée dans trois pays européens (Autriche, Allemagne et Suisse) à l'invitation d'ONG internationales en vue d'éclairer davantage les partenaires européens sur l'initiative marocaine d'autonomie, a indiqué Mme Yassni.

Par ailleurs la présidente de l'OMDF a estimé que les ONG oeuvrant à la promotion de la femme doivent privilégier l'action à long terme, indépendamment des échéances politiques afin de conférer efficience à leur action.

Depuis la création de l'OMDF, "nous avons opté pour une approche thématique axée essentiellement sur la sensibilisation et l'information à l'international sur les réformes engagées et les progrès réalisés en faveur de la promotion de la condition de la femme".

L'OMDF a participé à plusieurs rencontres et conférences internationales dont il a saisi l'opportunité pour informer la communauté internationale et les ONG des avancées accomplies par la femme marocaine et de l'évolution positive des droits de l'Homme en général, a-t-elle dit, rappelant la mise en place en 1990 du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), suivi en 1993 de la création du ministère chargé des droits de l'homme.

Elle a énuméré aussi les amendements pertinents apportés au Code de la famille, dont les grandes lignes ont été annoncées par SM le Roi Mohammed VI dans son discours au Parlement le 6 octobre 2003, a-t-elle indiqué.

Ce texte, a-t-elle insisté, est une véritable révolution politique et historique car il institue de nouvelles relations sereines au sein de la famille, sur la base de l'équité et de l'égalité entre les deux sexes.

Créé en 2008, l'OMDF est une organisation féministe œuvrant pour la paix. Il est actif dans les domaines de la coopération internationale, de la politique de migration et de la paix.

Il se fixe pour objectif le renforcement de la démocratie et la sensibilisation à la culture des droits de l'Homme.

Samira Yassni, actuellement cadre au ministère de la Jeunesse et des Sports, était conseillère du ministre des Droits de l'Homme, chargée de la Cellule Sahara. Elle a encadré plusieurs missions à l'étranger relatives à la situation des populations séquestrées à Tindouf.

MAP

Le coup d'envoi de la 5ème édition du Festival "Casa Music", organisé par la wilaya du grand Casablanca sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été donné, jeudi soir, par une parade féerique, intitulée "Perle".

Suivie par une foule nombreuse, cette parade est créée par la compagnie française de théâtre de rue, "Les plasticiens volants", dont la particularité est de concevoir des spectacles à base d'éléments gonflables et volants qui, manipulés depuis le sol, "survolent" le public.

Cette parade, qui a séduit avec ses drôles de créatures géantes, a fait l'Avenue Hassan II jusqu'à la Place des Nations unies, place qui, à l'issue du spectacle, était illuminée par un grand feu d'artifice, organisé pour la circonstance.

Le public devait se rendre dans d'autres places et quartiers de la métropole où de grands noms du Raï, du Chaâbi, du Funk, du Rap et du R&B, invités de cette 5ème édition, devaient se produire sur quatre scènes de spectacles, montées à la Corniche El Hank, à la Place Rachidi, à Sidi Bernoussi et à Ben M'sick.

En effet, ces artistes de renom doivent animer, du 16 au 19 courant, ce festival, résolument pop, sur quatre scènes géantes qui constituent des espaces de convivialité, soutenus par une programmation qui met la barre encore plus haute, cette année, en regroupant des artistes tels que Craig David et Sharleen Spiteri/Texas, en pop internationale, et Carole Samaha et Hakim, en pop orientale.

En pop marocaine, une pléiade de groupes et de chanteurs ont été invités tels que Naima Samih, Fouad Zbadi, Said Sanhaji, Abidate Erma, Hafida El Hasnaouia et Oulad Benaguida, Sy Mehdi, Sami Ray, Imghrane, Hamou Agouran et Said Ould El Houate.

Faut-il ajouter à ce tableau, Busta Rhymes (USA), H-Kayne, Casa Crew, DJ Key et Haoussa, entre autres.

Pour l'unique soirée de jeudi, c'était au Craig David (GB) d'ouvrir le bal sur la scène de la Corniche El Hank, alors que sur celle de la Place Rachidi, c'était au groupe Haoussa (Maroc).

Sur la scène montée à Sidi Bernoussi, le public était au rendez-vous avec Naima Samih et Fouad Zbadi et sur celle de Ben M'sick, avec Carole Samaha (Liban).

"Casa Music" promet ainsi d'animer "les rues de Casablanca encore plus fort que par le passé", estime-t-on auprès des organisateurs, n'en voulant pour argument que les noms de la trentaine de groupes à l'affiche de l'actuelle édition du festival.

"De grands artistes nationaux ainsi que des superstars internationales et orientales sont au menu de ces quatre jours de fièvre festivalière", surenchère-t-on.

A relever qu'au fil des éditions, ce festival, qui a consacré le concept de spectacle géant de rue, confirme de plus en plus son positionnement urbain et populaire et ne cesse, par ailleurs, de contribuer à l'animation de la capitale économique dont les jeunes notamment sont constamment à l'affût d'activités artistiques et culturelles.

MAP
La reconnaissance des valeurs des droits de l'homme et leur pratique demeurent tributaire de la diffusion d'une culture fondée sur le respect mutuel entre les individus, les communautés et les Etats, a souligné jeudi à Marrakech, le ministre de la Justice, M. Abdelouahed Radi.

S'exprimant à l'ouverture des travaux d'un séminaire international, de deux jours, sur la Déclaration des Nations Unies sur l'Education et la Formation aux droits de l'homme, M. Radi a mis l'accent sur l'importance de l'éducation aux droits de l'homme dans le monde actuel, notamment à la lumière des changements profonds vécus par les individus et les communautés.

Si les lois, les institutions et mécanismes demeurent indispensables à assurer une meilleure garantie des droits de l'homme, la prise de conscience du

citoyen quant au respect de ces droits et leur consécration dans la vie quotidienne demeurent une condition sine qua non pour le parachèvement de l'édification de l'Etat de droit et des institutions, a estimé le ministre.

" Partant de ce constat, l'éducation aux droits de l'homme a été considérée comme un préalable fondamental à la défense de ces droits, à leur promotion et à la vulgarisation de leur culture au sein des différentes couches sociales", a-t-il relevé, rappelant que le Maroc a opté, depuis les années 90, pour l'approche éducative afin de promouvoir la culture des droits de l'homme.

Le ministre a rappelé les programmes gouvernementaux lancés aussi bien aux différents niveaux de l'enseignement formel et non formel que dans les institutions d'éducation sociale et ce, parallèlement aux programmes de la société civile, soulignant dans ce cadre que le Maroc a été l'un des premiers pays à s'inscrire dans la Décennie des Nations Unies pour l'éducation aux droits de l'homme.

La proposition maroco-suisse pour l'adoption de la Déclaration des Nations Unies sur l'Education et la Formation aux droits de l'homme, émane de cette conviction que l'approche éducative constitue un préalable fondamental pour la consécration des valeurs des droits de l'homme et un choix stratégique pour la vulgarisation de leur culture et principes chez les générations montantes, a dit le ministre, notant que ce séminaire constitue une étape importante sur la voie de la concrétisation de cette déclaration.

M. Radi s'est félicité, à ce titre, du rôle primordial que le Royaume a toujours joué et continue d'assumer au sein des instances internationales en tant que fervent défenseur et promoteur des droits de l'homme, exprimant le vÂœu de voir les travaux de ce séminaire de Marrakech couronnés par l'adoption d'un document qui servira de plate-forme pour la concrétisation de la Déclaration des Nations Unies sur l'Education et la Formation aux droits de l'homme.

Une telle déclaration, a dit M. Radi, servira de nouvelle garantie au respect des droits de l'homme et un mécanisme efficient pour la généralisation de leur culture et la promotion de l'éducation dans ce domaine.

Initié par les ministères de la Justice et des Affaires Etrangères et de la Coopération, en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme, ce séminaire se propose d'approfondir la réflexion sur les éléments que contiendra cette Déclaration qui représentera un instrument juridique international, non contraignant, permettant de combler les lacunes existantes et de renforcer la mise en Âœuvre au niveau national et la coopération internationale dans le domaine de l'éducation et la formation en matière des droits de l'Homme.

Il s'inscrit dans le cadre de l'activation de la proposition conjointe maroco- suisse pour la rédaction d'une déclaration des Nations Unies sur l'éducation et la formation aux droits de l'homme, présentée lors de la 7ème session du Conseil des Droits de l'Homme et soutenue par 67 Etats.

Le séminaire connaît la participation d'une palette d'experts, d'académiciens, de chercheurs, de militants des droits de l'homme, d'acteurs de la société civile et de représentants d'ONG internationales et d'institutions nationales issus de plus d'une cinquantaine de pays.

MAP

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) manifestent une nette volonté d'ouverture sur l'extérieur et d'insertion durable dans les pays d'accueil, avec un solide attachement aux liens socioculturels avec le Maroc, à l'égard duquel ils expriment des "attentes pondérées", selon un sondage réalisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Ce sondage, dont les résultats ont été présentés jeudi à Casablanca lors d'une conférence de presse, par M. Driss El Yazami, président du CCME et M. Gael Slimane, directeur adjoint de BVA, l'institut qui a mené l'enquête, relève également "un sentiment de discrimination négative dans les pays de résidence très inégal selon les domaines de vie sociale", à l'égard des MRE.

Les résultats de cette étude, la première du genre de par son envergure, montrent un certain encrage des MRE dans les pays de résidence. En effet, 78 pc des MRE interrogés se déclarent naturalisés (50 pc) ou en voie de l'être (28 pc), 87 pc fréquentent souvent (46 pc) ou quelque peu (41 pc) des personnes d'origines non marocaine et 95 pc des parents d'enfants de moins de 18 ans souhaitent que leurs petits maîtrisent la langue du pays d'accueil.

D'autre part, 64 pc des personnes interrogées parlent la langue du pays de résidence à la maison (73 pc pour la 2-ème génération) et 63 pc des MRE qui ont des enfants de moins de 18 ans leur parlent en langue du pays de résidence (80 pc pour la 2-ème génération), selon les résultats de ce sondage, qui a porté sur un échantillon de 2.819 MRE âgés de 18 à 65 ans et répartis entre la France (503 personnes), l'Espagne (413 personnes), l'Italie (401 personnes), la Belgique (502 personnes), les Pays-bas (500 personnes) et l'Allemagne (500 personnes).

Economiquement, l'étude souligne qu'il y a aujourd'hui autant de MRE propriétaires ou accédant à la propriété d'un bien immobilier en Europe qu'au Maroc (37 pc environ). De plus, 13 pc déclarent posséder un commerce ou des intérêts dans une activité économique dans le pays d'accueil, contre seulement 6 pc qui en possèdent au Maroc.

Ces résultats, qui reflètent le degré d'enracinement des MRE dans les pays d'accueil, montrent que les Marocains du monde expriment un intérêt non négligeable pour l'actualité politique du pays de résidence (55 pc). Cet intérêt augmente de façon exponentielle auprès des 2-ème génération avec 70 pc qui disent s'y intéressés. Par ailleurs, 40 pc sont déjà inscrits sur les listes électorales du pays de résidence (76 pc pour la 2-ème génération).

+ MRE toujours attachés à leur pays d'origine, le Maroc.

Malgré cette forte volonté de s'intégrer dans les communautés d'accueil, les MRE ont manifesté, à travers le sondage du CCME, un attachement solide à leur pays d'origine le Maroc.

Une grande majorité des MRE interrogés (89 pc) déclarent regarder les chaînes de télévision marocaines (86 pc pour la 2-ème génération), 95 pc déclarent visiter le Maroc, 88 pc sont mariés avec une personne marocaine et 63 pc continuent de parler, en général, l'Arabe dialectal et 20 pc l'Amazigh.

Il ressort également de ce sondage que les MRE de la 2-ème génération ont tendance à s'ouvrir davantage aux personnes du pays d'accueil tout en maintenant un lien tout aussi étroit que leurs parents avec le Maroc. 59 pc des personnes interrogées déclarent soutenir financièrement leur famille au Maroc.

Globalement, les MRE ont une perception positive de leur pays d'origine, même s'ils expriment des "critiques très prudentes et des attentes pondérées" à l'égard de leur pays d'origine.

Il ressort ainsi du sondage du CCME que 78 pc des MRE jugent que l'image du Maroc dans les pays de résidence est très bonne (28 pc) ou assez bonne (50 pc), alors que 57 pc expriment des attentes en matière d'amélioration des services consulaires et administratifs, 42 pc pour la facilitation de l'accès des nouvelles générations à la culture marocaine et 42 pc pour la facilitation des échanges économiques et l'investissement.

D'autres attentes moins accentuées concernent plus particulièrement le renforcement de la coopération avec les pays de résidence, une meilleure représentation politique des Marocains de l'étranger ou encore l'amélioration des lieux de prière en Europe.



+Sentiment de discrimination négative dans les pays de résidence.



Selon l'étude du CCME, les MRE, dont plus de 25 pc déclarent vivre dans un logement social ou à loyer modéré, "apparaissent sociologiquement assez défavorisée". 40 pc des personnes interrogées, qui occupent majoritairement des emplois d'ouvriers (28 pc) ou d'employés de service (18 pc), déclarent avoir connu une période de chômage au cours des trois dernières années.

Les pays où les MRE sont les plus touchés par le chômage semblent être l'Espagne (61 pc), l'Italie (41 pc) et les Pays-bas (38 pc). Les proportions de MRE cadres ou exerçant une profession intermédiaire sont très faibles avec 4 pc et 11 pc respectivement.

C'est surtout à la 2-ème génération que l'on doit la majorité des cadres et professions intermédiaires avec respectivement 5 pc et 11 pc, au lieu de 3 pc et 6 pc pour la 1-ère génération.

Par ailleurs, les MRE déclarent rencontrer plus de difficultés que la normale à trouver un emploi (72 pc) ou un logement (62 pc). Ce sentiment de discrimination est moins accentué en ce qui concerne les difficultés à être reconnu dans son travail (45 pc) ou à pratiquer sa religion (34 pc). Il chute nettement quant à la difficulté à poursuivre une scolarité ou une formation (26 pc) ou à se faire soigner correctement (17 pc).

+ Le Maroc bien perçu en Europe.

Généralement, il ressort de ce sondage que l'image du Maroc est perçue comme "très bonne" en Europe, alors que celle des Marocains dans les pays d'accueil apparaît "plus mitigée".

L'étude du CCME montre, par ailleurs, des spécificités pour chaque pays concerné par le sondage. Ainsi, il en se dégage "un sentiment de grande précarité" en Espagne et en Italie, "une situation tendue" aux Pays-bas où les MRE estiment être confrontés à des problèmes sociaux (travail, soins), et un plus grand ancrage et une forte satisfaction en Allemagne.

En France, les MRE sont ceux qui déclarent à la fois un grand attachement au maintien des liens avec des personnes de même origine et la plus grande mixité avec la population locale. Il s'agit du pays où les MRE se disent le plus s'intéresser à l'actualité politique (67 pc), notamment au sein de la 2-ème génération (78 pc).

Selon le sondage, la Belgique offre aux MRE un environnement de vie plutôt proche de celui de la France. La mixité avec la population locale existe, mais elle est "moins forte". 47 pc des MRE de Belgique déclarent fréquenter de locaux contre 60 pc en France. L'intérêt pour l'actualité politique est également palpable avec 58 pc des réponses.

MAP

La Commission européenne veut comprendre pourquoi des citoyens de l'UE demandent l'asile au Canada avant de se prononcer sur la décision d'Ottawa d'imposer des visas aux Tchèques, a déclaré jeudi à Stockholm le commissaire à la Sécurité Jacques Barrot.

"Nous devons examiner les griefs formulés par le Canada contre la République Tchèque et vérifier s'ils sont fondés ou non avant de réagir", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse en marge d'une réunion avec les ministres de l'Interieur et de la Justice de l'UE.

"Car il serait paradoxal que des citoyens de l'UE soient obligés de demander l'asile dans un pays tiers pour des raisons de discrimination", a-t-il souligné.

"S'il s'avère que la décision du Canada n'est pas fondée, alors, à ce moment là, nous imposerons au Canada les règles de la réciprocité", à savoir l'obligation d'obtenir un visa pour tout voyage vers les pays de l'UE, a-t-il averti.

"Les critiques du Canada portent sur la situation de certaines personnes de la communauté Rom et le sort qui leur est fait en République Tchèque", a souligné M. Barrot.

Le Canada a annoncé lundi de manière impromptue le retour dès mardi des visas d'entrée sur son sol pour les ressortissants de République tchèque et du Mexique afin d'endiguer l'explosion des demandes d'asile faites par des citoyens de ces pays.

Les autorités Tchèques ont protesté et ont appelé leurs partenaires européens à la solidarité pour contrer Ottawa. Prague a en outre décidé mardi matin d'imposer des visas aux détenteurs de passeports diplomatiques canadiens et menace de réintroduire unilatéralement l'obligation de visa pour tous les citoyens canadiens.

Cette menace préoccupe la Commission, car l'Union européenne a crée Schengen, un espace sans frontières intérieures entre les 25 pays participants, dont la Suisse, l'Islande et la Norvège, non membres de l'UE.

Les Tchèques enfreindraient alors la législation communautaire et les règles de Schengen, a souligné une source communautaire.

Le contentieux est très compliqué et sensible, car les accusations portées par le Canada, si elles sont avérées, à savoir des discriminations au sein d'un pays de l'UE contre des citoyens de l'UE, "seraient une honte pour l'Europe", a commenté cette source.

Le problème est que l'asile au Canada est géré par une autorité indépendante qui considère que l'Etat dont les demandeurs d'asile sont ressortissants doit "les protéger contre les groupes qui les menacent".

"Ce système d'asile est très généreux et 40% des demandes sont acceptées", ce qui explique les inquiétudes des autorités canadiennes, a souligné une autre source communautaire proche du dossier.

AFP

L'exposition itinérante "Dakira, présences marocaines aux Pays-bas" fera escale du 20 au 26 juillet à Tanger, après avoir sillonné plusieurs villes du Royaume depuis le début du mois.

Un communiqué conjoint des organisateurs, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et de l'Association Dakira, précise que cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre du 40ème anniversaire de la convention maroco-néerlandaise de main-d'Âœuvre, vise à faire connaître l'histoire de l'immigration marocaine aux Pays-Bas.

Il s'agit d'une exposition riche de plus de 60 photos rares et de documents d'archives retraçant 40 ans de présence de Marocains aux Pays -Bas, qui prendra fin le 30 septembre prochain.

Cette exposition est initiée en partenariat avec le Festival méditerranéen de la culture Amazigh de Tanger, qui aura lieu du 23 au 26 juillet dans la ville de détroit, grâce au soutien du CCME.

Un colloque sur le thème "migration: apports et échanges culturels" sera organisé en marge de cette manifestation, qui verra également la projection de films documentaires sur les Marocains aux Pays-Bas.

MAP
Une décennie de réformes (1999- 2009), sous l'ère de SM le Roi Mohammed VI, offre suffisamment de recul pour porter une évaluation lucide sur les réalisations accomplies, mais aussi mettre le doigt, avec l'objectivité qui sied aux académiciens, sur les corrections à apporter afin de conforter la dynamique en cours.

C'est ce que vient d'entreprendre un groupe d'universitaires et d'experts dans l'ouvrage collectif ''Une Ambition Marocaine. Des experts analysent la décennie 1999-2009''.

L'ouvrage constitue une étude indépendante et critique faite par un panel représentatif de la société civile, sur l'évolution du royaume durant les dix dernières années, ont souligné mercredi à Casablanca les auteurs ayant contribué à ce travail initié par l'Association marocaine d'intelligence économique (AMIE).

'' L'ouvrage n'est pas un écrit hagiographique mais une analyse des différents niveaux de l'activité nationale et des réformes et chantiers qui ont été initiés dans le pays au cours des dix dernières années'', devait préciser M. Driss Alaoui M'daghri, professeur universitaire et président de l'AMIE, lors du débat qui a suivi la présentation de ce livre (224 pages format moyen) publié dans les éditions Koutoubia.

Il s'agit d'une sorte de radioscopie, réalisée par des auteurs de divers horizons, qui saisit la dynamique politique, économique sociale et culturelle que connaît le Maroc depuis 1999, date de l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI. Elle se veut aussi une contribution au débat sur la nouvelle société marocaine en devenir, a précisé M. M'daghri également président de l'AMIE, qui parraine la publication du livre.

Cette compilation, qui participe du souci de favoriser le débat d'idées, se propose de cerner la réalité du Maroc en se démarquant des clichés et polémiques, mais avec un esprit critique, devait souligner M. Abdelmalek Alaoui qui a assuré la coordination de l'ouvrage.

C'est un travail qui jette un regard critique et indépendant, puisque émanant de la société civile, sur l'état actuel du Maroc. Il souligne ce qui va bien et met le doigt, en toute objectivité et sérénité, sur ce qui doit être amélioré, voire réformé pour aller de l'avant dans l'intérêt général, relève de son côté, le Pr Driss Guerraoui, autre contributeur à cet ouvrage aux côtés de MM. Ahmed Azirar, André Boyer, Amar Drissi, Larbi Harti, Ouadih Kassimi, Abdelfattah Rouchdi, Hamid Sanhaji et Mary K. Weed (décédée en 2009).

Parler un tel langage de vérité est, entre autres, signe de changement au Maroc, a-t-il ajouté, soulignant la forte volonté politique existant au Maroc pour conforter ses choix en tant que pays démocratique, moderne et solidaire.

Les signes de changement sont multiples et perceptibles à différents niveaux notamment économique, devait relever pour sa part le Pr André Boyer, estimant que le Maroc est crédité d'un parcours positif, mais doit néanmoins résoudre certains problèmes encore persistants notamment dans les domaines économique et éducatif et trouver un équilibre entre la préservation de sa civilisation et son adaptation au monde.

Les matières de l'ouvrage se déclinent en quatre chapitres intitulés " Une nouvelle société marocaine'', "Une monarchie de proximité'', " Vers une économie hybride'' et "l'Intelligence des territoires''.

Dans le premier chapitre, il est question notamment de la liberté de culte et de religion, un acquis bien enraciné, de la lecture sereine du passé, de l'émergence de la femme, du respect des identités.

Le deuxième chapitre est consacré à la restructuration du champ politique, à la lutte contre les exclusions, à l'INDH, à l'élargissement du concept des libertés, à la contribution des MRE et au nouveau concept d'autorité.

Dans le 3-éme chapitre relatif à l'économie hybride ont été traités, la croissance avérée, la dynamique programmée, le Maroc économique : le choix entre la croissance et le développement.

Le dernier chapitre sur l'intelligence des territoires est consacré notamment aux provinces du Sud, au Nord et à l'ouverture sur la Méditerranée et au développement de l'Oriental.

ONG créée en 2006, L'AMIE, qui a initié cet ouvrage entend à travers ce travail "contribuer à éclairer le débat sur le développement et les enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels qui caractérisent la '' nouvelle société marocaine en devenir".

Un ouvrage académique "d'une facture matérielle plus élaborée qui contiendra une large partie iconographique devra sortir avant la fin de l'année", annonce l'association qui fait également état de la publication en 2010 d'un autre travail d'analyse qui embrasse les faits et réalités de toute une année, prélude de parutions régulières annuelles.

MAP

Le Centre d'Etudes et de Recherches en Sciences Sociales " CERSS " (Rabat), et l'Institut d'Etudes Stratégiques Internationales " IEEI " (Lisbonne) organisent, du 23 au 26 juillet courant, à Rabat, la 15-ème édition de " l'Université de Développement Social : Université ouverte euro-méditerranéenne, été 2009 ", sous le thème "Transition démocratique et réforme de la justice : Droits fondamentaux, citoyenneté et justice ".

Initiée en collaboration avec l'Institut Européen de la Méditerranée IEMED-Barcelone), l'IES (Union européenne) et Arab Reform initiative (ARI), cette rencontre réunira des experts et chercheurs nationaux et étrangers, dont les interventions porteront sur trois principaux axes à savoir " libertés et pouvoir judiciaire", "l'indépendance de la justice", et le "fonctionnement de la justice".

Le Programme de cette rencontre, dont l'ouverture sera co-présidée par MM. Ahmed Herzenni, Président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et Joao Gomes Cravinho, Secrétaire d'Etat portugais aux Affaires étrangères prévoit également des tables rondes et des ateliers thématiques.

MAP
Des ministres de l'Education et des Finances d'une trentaine de pays africains se sont réunis en Tunisie à l'initiative de la Banque Africaine de développement (BAD) afin de mobiliser pour l'éducation, un secteur menacé par la crise économique.

La réunion inaugurée mercredi soir à Gammarth, au nord de Tunis, a pour principal objet de "soutenir la dynamique éducative et économique dans le contexte de la crise", selon les organisateurs.

Il s'agit de "maintenir les progrès dans les temps difficiles", a indiqué le président de la BAD, Donald Kaberuka, attirant l'attention sur "l'importance du capital humain pour le développement à long terme" de l'Afrique.

Outre le fait de sensibiliser les ministres de Finances au besoin de maintenir le niveau des budgets réservés à l'éducation, la conférence examinera la coopération interafricaine et l'aide extérieure.

Les dépenses publiques pour l'éducation devraient se limiter à 3,8% du PIB en 2009, selon Jee Peng Tan, experte de la Banque Mondiale qui participe à la réunion. La part de l'éducation dans les dépenses de l'Etat était déjà tombée de 6,2% en 2007 à 4,8% en 2008", a-t-elle ajouté.

Les pays africains affectent généralement 25% de leur budget à l'éducation, certains plus, comme le Sénégal (40%) ou la Tunisie (30%).

Les stratégies d'éducation et plans de formation seront passés en revue durant la réunion, co-organisée par l'Association pour le développement de l'éducation en afrique (ADEA), basée au siège provisoire de la BAD à Tunis.

Les participants feront le point de l'"Initiative de mise en oeuvre accélérée" dite "Fast Track Initiative", un partenariat mondial créé en 2002 pour les pays à faible revenu en Afrique subsaharienne visant la scolarisation primaire universelle.

La réunion devrait établir "des pistes de travail" pour maintenir le cap sur les progrès réalisés durant les dernières décennies, aujourd'hui menacés.

L'Afrique compte 35 millions d'enfants déscolarisés, a dit M. Kaberuka, annonçant un engagement de la BAD à hauteur de 100 millions de dollars par an pour l'éducation et la formation.

L'Afrique subsaharienne compte en outre 100 millions d'enfants non scolarisés, en majorité des filles, selon l'ADEA.

AFP

La deuxième édition du Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord sera organisée les 26 et 27 septembre prochain au Palais des Congrès à Montréal.

Le forum Careers in Morocco-Montréal 2009, sera un événement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord.

Il sera l'occasion d'échanges riches et conviviaux entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché du travail marocain.

Ces échanges permettront aux entreprises marocaines de répondre aux questions des compétences marocaines en Amérique du Nord et de favoriser leur retour au Maroc.

Le forum s'articulera autour de trois aspects : le recrutement avec la présence de plusieurs sociétés marocaines et internationales, des conférences portant sur les axes stratégiques de développement, le Business Networking et l'entreprenariat au Maroc, selon les organisateurs.

Cette édition sera marquée par la remise d'un trophée de l'Initiative RH, récompensant un projet d'entreprise innovant, dans le domaine des Ressources Humaines.

Parallèlement à l'événement, une série de conférences riches et variées seront organisées, ce qui favorisera les synergies entre les participants et les opérateurs économiques. Des débats portant sur l'investissement et les opportunités de partenariat et de collaboration au Maroc viendront animer ces conférences.

Placé sous l'égide du ministère de l'Industrie et des nouvelles technologies, du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et du ministère de l'Emploi, le forum Careers in Morocco-Montréal 2008 s'était déroulé avec succès en octobre dernier.

Plus de 30 partenaires et exposants avaient accueilli durant la journée du 11 octobre plus de deux mille candidats et visiteurs professionnels, venus des différentes provinces canadiennes ainsi que des Etats-Unis.

MAP
Les ressortissants de Macédoine, du Monténégro et de Serbie devraient pouvoir voyager sans visa dans les pays de l'Union européenne à compter du 1er janvier 2009, a annoncé la Commission européenne mercredi.

Cette mesure attendue doit encore être approuvée par les Vingt-sept après consultation du Parlement, probablement en octobre, selon le commissaire européen à la Justice et aux Affaires intérieures, le Français Jacques Barrot. "C'est un moment historique pour nos relations avec les pays des Balkans occidentaux", a-t-il estimé.

Pendant 40 ans, la Serbie, la Macédoine et le Monténégro, en tant que membres de la Yougoslavie, n'ont pas eu besoin de visa pour se rendre en Europe de l'Ouest. Les visas ont été introduits quand la fédération de Tito a commencé à exploser, en 1991.

M. Barrot a précisé que l'"ancienne République yougoslave de Macédoine" (ARYM, le nom utilisé par l'ONU) avait rempli toutes les conditions de l'UE pour permettre à ses citoyens de voyager munis de leur seul passeport biométrique dans l'espace Schengen, mais que la Serbie et le Monténégro devaient encore atteindre certains "objectifs de référence" portant sur le contrôle aux frontières, la politique de l'immigration et la lutte contre le crime organisé et a corrution.

Une proposition d'exemption de visa pourrait aussi être faite d'"ici à la mi-2010" pour l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine si elles poursuivent les efforts actuels, a souligné Olli Rehn, commissaire à l'Elargissement de l'UE.

La Macédoine est candidate à l'adhésion à l'UE depuis 2005 mais n'a pas encore obtenu de date de début des négociations. La Grèce, membre de l'UE, refuse que l'ARYM prenne le nom de Macédoine, qu'elle revendique pour sa seule province septentrionale de Macédoine.

Le Monténégro et la Serbie souhaitent également entrer dans l'Union européenne mais les Pays-Bas exigent que Belgrade capture d'abord les deux derniers criminels de guerre présumés recherchés par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), l'ancien chef militaire des forces serbes de Bosnie Ratko Mladic et l'ancien président de la République (autoproclamée) des Serbes de Krajina Goran Hadzic.

En ce qui concerne le Kosovo, indépendant de la Serbie depuis le 17 février 2008, l'exemption de visa a été refusée dans l'immédiat pour des questions de sécurité, a dit la Commission.

AP

La 10-ème édition du Festival international de Volubilis aura lieu du 17 au 21 juillet courant à Meknès et sur le site antique.

Organisée, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, par le ministère de la Culture, cette édition verra la participation de plusieurs artistes marocains, arabes, africains, européens et américains.

Cette manifestation, qui se déroulera sur le site de Volubilis, au Théâtre Lahboul et Place Lahdim à Meknès, prévoient des concerts de chanteurs et groupes marocains, notamment Nadia Ayoub, Fathallah Lamghari, Saida Charaf, Fouad Zebadi, Mohamed El Anbari et Nass el Ghiwane et des spectacles de chants et de danses de la troupe saoudienne des arts populaires et de la troupe Al-Qods (Palestine).

Le festival verra aussi la participation d'artistes et groupes internationaux, à l'instar du Carlo Aetis Dato Quartet (Italie), Kadi Diara (Burkina Faso), l'Ensemble Lashkari (Georgie), l'Ensemble d'Eva Manzono (Espagne), Les Doigts de l'Homme (France) et NMB Brass Band Funk Hip-Hop (USA).

MAP
La Commission européenne a proposé mercredi d'exempter de visa dans l'UE les ressortissants de trois pays des Balkans, dont la Serbie, mais pas la Bosnie, une distinction qui suscite des critiques au moment où l'on commémore le massacre de Srebrenica.

Les deux autres pays à pouvoir bénéficier de cette faveur sont la Macédoine et le Monténégro.

"Nos experts ont évalué les progrès faits par l'ARYM (Ancienne République yougoslave de Macédoine, ndlr), le Monténégro et la Serbie, et au vu des progrès réalisés nous pouvons aujourd'hui proposer (...) la suppression des visas au 1er janvier 2010", a déclaré le commissaire européen chargé des questions d'immigration, Jacques Barrot.

Ces Etats remplissent à ses yeux les conditions posées : établissement de passeports biométriques, renforcement des contrôles aux frontières, lutte contre la corruption et le crime organisé. Les ministres de l'Intérieur de l'UE vont à présent devoir avaliser la proposition.

"C'est une étape historique dans nos relations avec les pays des Balkans occidentaux", a ajouté M. Barrot au cours d'une conférence de presse.

Le commissaire à l'Elargissement, Olli Rehn, a parlé de son côté d'un "grand jour". "Nous savons à quel point cette décision est importante aux yeux" des pays concernés, a-t-il dit.

En revanche, deux autres pays des Balkans, dont le cas a été examiné, ne sont pas retenus, faute de progrès suffisants notamment dans la mise en place de passeports biométriques : l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine. Bruxelles leur fait miroiter une suppression de visas à l'été 2010 si les réformes nécessaires sont mises en place d'ici là.

Cette différence de traitement laisse un goût amer à certains, 10 ans après les bombardements de l'Otan sur la Serbie pour mettre fin à l'offensive de Belgrade contre les Albanais du Kosovo, et à un moment où les Musulmans bosniaques commémorent le massacre en 1995 d'environ 8.000 d'entre eux par les forces serbes à Srebrenica.

"La décision de la Commission d'exclure la Bosnie-Herzégovine de la libéralisation des visas ajoute l'insulte à l'offense pour des gens qui ont le plus souffert de la guerre qui a fait rage il y a moins de 20 ans de cela", a dénoncé le coprésident des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.

En cause : le fait que les Serbes de Bosnie pourront voyager librement dans les pays de l'UE car ils détiennent aussi des passeports serbes. Alors que les Bosniaques musulmans, eux, devront obtenir un visa. Les Croates de Bosnie voyagent aussi librement, grâce à des passeports fournis par Zagreb.

"C'est une erreur politique incroyable", s'est aussi emporté l'ancien Haut Représentant de la communauté internationale et de l'UE en Bosnie, Christian Schwarz-Schilling, dans une interview publiée mardi par le quotidien allemand Bild-Zeitung.

"La Bosnie a été le théâtre à cause de l'agression serbe du pire génocide commis en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale" et aujourd'hui la Commission décide "que les Serbes pourront voyager librement mais pas les citoyens de Bosnie-Herzégovine ni du Kosovo", a-t-il ajouté.

Pour Belgrade, en revanche, la dispense de visa dans l'UE est un geste très attendu au moment où le pays est confronté à un blocage de son processus d'intégration à l'UE. Et une forme de compensation en attendant mieux.

Les Pays-Bas s'opposent en effet au dégel d'un accord de stabilisation et d'association (ASA) entre la Serbie et l'UE, première marche vers le rapprochement avec l'Union, tant que l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, n'aura pas été arrêté.

Or, un tel dégel nécessite l'unanimité des 27 Etats de l'Union européenne.

AFP

Le Centre d'études et de recherche sur la migration internationale et le développement durable (Cermid) organise un colloque international sur le rôle des femmes dans les migrations et sur "l'évolution du phénomène invisible de la migration féminine".

L'objectif du colloque est de "favoriser une meilleure compréhension des processus de migrations féminines qui sont souvent occultés des débats académique et public" et de faire valoir pour "postulat de base" que "les migrations féminines s'inscrivent dans le cadre d'une dynamique de modernisation sociétale qui se manifeste essentiellement à travers une participation active de la femme au processus de développement socio-économique".

Le colloque est intitulé : "Migrations féminines en Méditerranée : enjeux et perspectives ?"

Lieu et date du colloque : 27-28 novembre 2009 à Casablanca au Maroc

Renseignements: www.cermid.ma/colloque2009.pdf

C'est en écoutant les paroles des rappeurs marocains, les Fnair, Hoba Hoba Spirit, H-Kayne, Bigg, Darga... que l'on peut probablement saisir les avancées et les contraintes de la décennie écoulée. Dans une langue populaire qui n'hésite pas à faire des emprunts au français ou à l'anglais, avec des rythmes alliant le patrimoine musical national aux musiques du monde, ces jeunes parlent pour l'ensemble de la société. Leurs chansons disent à la fois l'amour du pays, les frustrations de la jeunesse, ses attentes et ses espoirs. Ce mouvement, les Marocains l'appellent nayda, littéralement "ça bouge", manière de désigner l'actuel bouillonnement culturel et social, une movida à la marocaine.

C'est en premier lieu cette liberté de ton que l'on doit reconnaître. Elle se manifeste aussi dans la société civile comme dans une presse variée et dynamique.

Ce sont ensuite trois réformes essentielles qui ont pris en compte des problématiques centrales pour un Maroc en transition : le pluralisme ethno-culturel, l'égalité des genres et les droits de l'homme.

Pays musulman pluriel avec une composante amazigh (berbère) centrale et juive qui remonte à des temps immémoriaux, le Maroc assume aujourd'hui sans complexe sa diversité. L'Institut royal de la culture amazigh mène un programme d'intégration de l'enseignement de l'amazigh dans le primaire et de promotion de ce patrimoine en général. Il faut aussi signaler une initiative privée, unique sur cette rive : la création du Musée d'histoire du judaïsme marocain.

Le code de la famille adopté en 2004 - le plus avancé du monde arabe après celui de la Tunisie du président Bourguiba - consacre, à l'exception de l'héritage, l'égalité homme-femme. Quatre ans durant, la société a vécu, sur ce sujet sensible, un débat d'une rare intensité, significatif de l'alchimie marocaine, et qui a culminé en mars 2000 avec deux grandes manifestations à Casablanca et à Rabat. La démocratie, de nos jours, n'est-ce pas de garantir la confrontation pacifique des points de vue, la gestion des dissensions et des intérêts contradictoires ?

C'est, au fond, à une réhabilitation du politique qu'a procédé la commission marocaine pour la vérité, créée par le roi Mohammed VI en janvier 2004. Chargée de l'épineuse question des violations graves des droits de l'homme entre 1956 et 1999, l'Instance équité et réconciliation (IER) a effectué un travail considérable, consigné dans son rapport rendu en novembre 2005 et qui fait désormais partie du patrimoine universel de la justice transitionnelle. La mise en oeuvre des recommandations émises pour garantir la non-répétition desdites violations est aujourd'hui exigée, même par les adversaires de l'expérience. Outre l'indemnisation et la prise en charge sanitaire des victimes, un ambitieux programme de réparation communautaire, la diffusion des témoignages des anciennes victimes par les médias d'Etat, il y a eu un débat pluraliste qui perdure encore sur l'histoire controversée du Maroc indépendant.

Cette capacité d'introspection a présidé aussi à l'élaboration, par 80 chercheurs marocains de toutes disciplines, du rapport du cinquantenaire sur un demi-siècle d'indépendance qui fut remis au souverain en même temps que le rapport de l'IER. Distribué dans les kiosques à un prix modique, disponible en cinq langues, le rapport dresse un bilan sans complaisance des réalisations, des échecs et des défis actuels du pays.

C'est probablement ces dynamiques que l'Union européenne a voulu accompagner en accordant au Maroc un statut avancé, le premier de la zone euroméditerranéenne. C'est là un appui considérable. La consolidation d'un processus de réformes exige une volonté politique au sommet et une société dynamique, conditions qui paraissent réunies au Maroc, mais aussi un environnement international et régional favorable. La confiance des Européens étant acquise, les crises intramaghrébines risquent de handicaper pour longtemps le dynamisme marocain. Ce n'est pas le seul enjeu, loin s'en faut.

Les défis sont nombreux et l'urgence de les relever est d'autant plus impérieuse que la crise mondiale n'épargne pas plus le Maroc que d'autres pays.

L'indispensable réforme de la justice a été réaffirmée dans trois discours récents du souverain. Les projets de nouveaux codes - pénal et de procédure pénale - ont été soumis au Conseil consultatif des droits de l'homme, qui vient de préconiser de substantiels changements. Reste aussi la mise en oeuvre de la recommandation de l'IER relative au renforcement de l'indépendance de la justice par le changement de la composition et des prérogatives du Conseil supérieur de la magistrature.

Le cadre légal et déontologique de l'exercice de la liberté de la presse pose toujours problème. Alors que les publications se multiplient et se diversifient avec une liberté de ton incontestable, que l'audiovisuel se libéralise - avec notamment l'émergence de nombreuses radios privées toniques -, le Maroc doit consacrer définitivement la liberté de la presse.

La mise en oeuvre de l'ambitieuse charte de réforme de l'éducation et de la formation, adoptée depuis dix ans à la suite d'un vaste débat national, piétine toujours. Malgré une scolarisation généralisée à plus de 90 %, la qualité des apprentissages demeure pauvre, les déperditions scolaires massives et le chômage des diplômés endémique. Le taux d'analphabétisme dépasse toujours 40 %. On peut espérer que le récent plan d'urgence entrepris avec un budget public considérable permette d'apporter un nouveau souffle à la rénovation de ce domaine crucial.

En dépit des acquis en termes de régularité et de transparence des consultations démocratiques, la faible participation électorale est préoccupante et interpelle l'ensemble des acteurs, notamment les partis politiques. L'équation marocaine est ainsi faite : une tension opiniâtre de l'Etat vers la réforme et la modernité politique, de nombreux défis, un profond bouillonnement de la société. "Nayda", en somme.


Driss El Yazami est ancien membre de l'Instance équité et réconciliation, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Source : www.lemonde.fr

Le mouvement espagnol contre l'intolérance a exprimé mardi sa préoccupation devant la montée de la xénophobie, le racisme et l'intolérance en Espagne où 350 cas ont été enregistrés en 2008, notamment dans les régions de Valence, Madrid et de Catalogne.

Présentant le rapport Raxen 2009, le président de ce mouvement, Esteban Ibarra, a qualifié, dans ce sens, de "préoccupant" le cas de la région de Valence où plus de 80 cas de ce type de violence ont été signalés, suivie de Madrid avec près de 60 et de la Catalogne avec plus de 40 cas.

Outre ces trois régions qui ont cumulé à elles seules la moitié de ces incidents en 2008, le rapport relève la montée des mouvements xénophobes et racistes dans d'autres régions comme en Andalousie, aux Baléares, à Aragon, Castilla et Léon ainsi qu'à Murcie. "Depuis 1980, il y a eu 80 assassinats xénophobes et racistes, sans compter les SDF brûlés la nuit et morts dans l'anonymat le plus absolu, ainsi qu'entre 3.000 et 4.000 agressions dans toute l'Espagne", a indiqué le président du mouvement contre l'intolérance.

Face à cette situation, il a mis en garde contre cette "violence néo fasciste" en Espagne et en Europe où des groupuscules profitent de l'Internet pour mieux coordonner entre eux, et de la "faiblesse des autorités publiques" qui leur permet de s'organiser et de manifester. "Avec ce rapport, nous voulons surmonter cette image fragmentée qui apparaît dans les médias pour démontrer qu'il ne s'agit pas de faits ponctuels, mais au contraire d'une vague de xénophobie importante", a-t-il souligné.

M. Ibarra a dénoncé ainsi l'existence de plus de 200 sites webs diffusant la propagande néo fasciste en Espagne qui laisse entrevoir les premiers projets politiques.

Pour lutter contre l'intolérance, la xénophobie et le racisme, il a préconisé la création d'unités spéciales de police et un tribunal spécifique qui seront chargés de poursuivre leurs auteurs, des mesures "nécessaires" pour empêcher l'émergence de mouvements politiques néo fasciste comme dans d'autres pays européens, a-t-il expliqué.
APS
Le Maroc dispose de tous les atouts lui permettant de faire du prochain Congrès mondial de Special Olympics, prévu à Marrakech du 7 au 10 juin 2010, un succès, a affirmé mardi le président exécutif de Special Olympics International, M. Brady Lum.

"Il n'y a pas de meilleur endroit que le Maroc pour abriter un tel événement. Le Royaume est une terre de rencontre des différentes cultures, religions et groupes ethniques, et c'est justement l'objectif de Special Olympics International", a-t-il dit lors d'une conférence de presse tenue à Rabat dans le cadre des préparatifs de ce Congrès.

Le Maroc a été choisi pour accueillir ce congrès mondial en raison du succès notable enregistré par Special Olympics Maroc sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Amina, a indiqué M. Lum, précisant que ce Congrès sera une occasion de célébrer le 41è anniversaire de Special Olympics International et mettre en place une stratégie du mouvement pour la période 2011-2015.

Concernant les mesures prises pour assurer le succès et le bon déroulement de cet événement, M. Lum s'est félicité des liens étroits de coopération existant entre Special Olympics International et Special Olympics Maroc à travers toutes les étapes de processus de l'organisation de ce congrès.

Pour sa part, Dr Ayman Abdelwahab, président de Special Olympics pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), a indiqué que "le choix du Maroc est un succès pour toute la région MENA et un résultat naturel vu le développement que connaît le Royaume dans tous les domaines".

Il a rappelé à cette occasion que les 23 pays de la région MENA comptent actuellement quelque 130.000 athlètes et que leur nombre a été multiplié par sept durant la période 2001-2009.

De son côté, Mme Fatima Hassar, présidente déléguée de Special Olympics Maroc, a souligné que le Royaume a été choisi pour abriter cet événement grâce aux efforts inlassables et louables de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine social et de développement, ainsi qu'à l'intérêt personnel que le Souverain accorde aux personnes aux besoins spécifiques.

Elle a, par ailleurs, fait savoir que des commissions ont été mises en place pour veiller à la coordination entre toutes les parties afin d'assurer le succès de cet événement international.

Mme Hassar a également souligné que Special Olympics Maroc a connu, dès sa création, à l'initiative de SAR la Princesse Lalla Amina, une évolution substantielle puisque le nombre des adhérents a atteint plus de 10.000 athlètes, supervisés par 250 cadres sportifs dans 15 disciplines sportives paralympiques.
MAP
L'Association des femmes chefs d'entreprises du Maroc (AFEM) a lancé, mardi à Rabat, le premier incubateur pour la promotion de l'entreprenariat féminin dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.

Baptisé "Rabat pionnières" et lancé lors d'une cérémonie organisée par l'AFEM en coopération avec la Faculté des Sciences de Rabat, ce projet vise à promouvoir l'entreprenariat féminin en accordant un soutien technique et financier aux jeunes femmes porteuses de projets.

Les projets retenus sont sélectionnés par un comité d'incubation sur la base du critère de l'excellence et bénéficieront d'un espace au sein de l'incubateur, outre un suivi d'une durée de deux ans.

A l'instar de "Casa pionnières", "Rabat pionnières" a pour objectif d'assurer le conseil juridique et le consulting en matière de management et de marketing aux femmes porteuses de projets.

Ce projet a pour but également de développer l'autonomie chez les femmes afin qu'elles puissent monter leurs entreprises et développer leurs activités sans faire appel à l'appui de l'incubateur.

La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, qui a présidé le lancement du projet, a appelé à la mise en oeuvre des programmes de développement visant le renforcement de la participation féminine à l'économie nationale.

Mme Skalli a passé en revue les réalisations du Royaume en matière du genre et de l'égalité entre les sexes, mettant l'accent sur la nécessité de renforcer la participation de la femme à l'économie nationale.

Pour sa part, Mme Saloua Karkri Belkziz, coordinatrice du projet et présidente d'honneur de l'AFEM, a affirmé que le projet constitue un prélude pour un changement "économique" au niveau de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, notant que les demandes de candidatures pour "Rabat pionnières" commenceront dans les prochains jours.

Le comité d'incubation sélectionnera les projets qui bénéficieront d'un local, de l'équipement et de la formation en matière de préparation de business plans ainsi que d'un stage en techniques d'administration, de finances et de marketing, a-t-elle ajouté.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence des représentants des organismes soutenant le projet, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM).
MAP
Le 15-ème sommet du Mouvement des non-alignés s'est ouvert mercredi matin dans la station balnéaires égyptienne de Charm El-Cheikh, sur la Mer Rouge.

Le sommet, où le Maroc est représenté par le Premier ministre M. Abbas El Fassi, doit notamment clarifier la position du MNA sur les dossiers internationaux et régionaux majeurs, tels que la crise financière, le processus de paix au Moyen-Orient et les programmes nucléaires nord-coréen et iranien.  MAP
L'afflux de migrants et de réfugiés menace de déstabiliser certains pays comme la Grèce si leurs partenaires de l'Union européenne les laissent seuls face à ce problème, source de tensions sociales exploitées par les plus extrémistes, avertit la Commission européenne.

"L'Europe n'est pas solidaire et laisse certains Etats supporter tout le choc", vient de déplorer le commissaire en charge de ces dossiers, Jacques Barrot.

Scandalisé par les conditions de rétention des demandeurs d'asile en Italie, à Malte, aux Canaries (Espagne) et en Grèce, il veut relancer le débat sur le "partage du fardeau" de l'accueil des demandeurs d'asile entre les pays de l'UE lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne prévue jeudi à Stockholm.

Il entend tester à cette occasion les intentions de la nouvelle présidence suédoise de l'UE, plutôt hostile, comme les autres pays scandinaves et l'Allemagne, à toute obligation.

Plus de 67.000 personnes ont traversé la Méditerranée en 2008 pour tenter d'entrer en Europe, selon le Haut commissariat des Nations Unies aux réfugiés.

"Les flux migratoires à venir sont terribles et le danger est que l'Europe soit myope", avertit M. Barrot. "Cette situation risque de déstabiliser des démocraties comme la Grèce dans la mesure où elle n'est pas maîtrisée", a-t-il mis en garde.

L'extrême-droite dans ce pays attise les tensions sociales provoquées par la présence de nombreux réfugiés sans papiers.

La situation est similaire en Italie où le mouvement xénophobe de la Ligue du Nord, associé au pouvoir avec le ministère de l'Interieur, dicte la politique en matière d'immigration.

Ses dirigeants ont demandé il a quelques années de "tirer au canon" contre les embarcations de clandestins, une mesure également réclamée par le chef de file de l'extrême-droite britannique Nick Griffin, nouvel élu au Parlement européen.

Jacques Barrot s'inquiète lui pour les candidats à l'entrée dans l'UE, après des visites de centres de rétention en Grèce notamment qu'il a qualifiées d'"éprouvantes" et "émouvantes".

"Ces gens m'ont applaudi, et moi, je me suis demandé: qu'est ce que je leur apporte?".

"Je demande à cor et à cri que la priorité soit donnée aux problèmes migratoires (...) mais il est difficile d'obtenir une vraie solidarité" en Europe, regrette-t-il.

La France vient de faire un geste en acceptant d'accueillir 92 réfugiés débarqués à Malte, où ils ont obtenu une "protection subsidiaire", un statut légèrement inférieur à celui de réfugié.

"C'est peut-être une goutte d'eau, mais il arrive que cela remplisse un verre", a souligné le ministre en charge de l'Immigration Eric Besson.

Dans le même temps, la Belgique ne parvient plus à gérer les demandes d'asile, près de 18.000 sont en souffrance et ses centres sont débordés.

Jacques Barrot souhaite que la "répartition interne" des réfugiés au sein de l'UE se développe. "Mais l'Europe est très lente", regrette-t-il.

Les pays européens rejettent 70% des demandes d'asile, poussant les candidats à la clandestinité. Près de 8 millions d'étrangers vivent ainsi en situation irrégulière dans l'UE.

"Il faut arriver à ce que les demandes d'asile puissent se faire dans des pays tiers", hors de l'UE, plaide-t-il. "Il n'est pas admissible qu'un demandeur d'asile doive payer un passeur 5.000 dollars pour aller de la Turquie à Samos en Grèce", a-t-il tonné.

Le commissaire a annoncé son intention de se rendre rapidement en Turquie et en Libye pour négocier des accords en ce sens. Il suggère que les ambassades des pays de l'UE dans certains pays puissent accorder des visas humanitaires aux demandeurs.  AFP

Les pourparlers entre les Etats-Unis et Cuba sur l'immigration, suspendus depuis 2003, reprendront mardi à New York, a indiqué lundi à l'AFP un responsable de l'administration américaine.

"Ils reprendront demain", a indiqué ce responsable ayant requis l'anonymat, précisant que les discussions auraient lieu "à New York", siège de l'ONU.

Une source diplomatique à La Havane a affirmé à l'AFP que les discussions devaient avoir lieu entre un responsable du Département d'Etat et un vice-ministre cubain des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis et Cuba, qui n'ont formellement plus de liens diplomatiques depuis 1961, ont mené des pourparlers sur la question de l'immigration tous les deux ans jusqu'à ce qu'ils soient suspendus en 2003 sous la présidence de George W. Bush.

Washington avait annoncé en mai que La Havane avait accepté de rouvrir ces pourparlers et d'en entamer d'autres sur l'envoi direct de courrier.

Le responsable américain n'a pas précisé si les discussions de New York porteraient également sur les échanges de courrier entre les deux pays.  AFP
Le Japon souhaite développer des liens de coopération universitaire avec les pays d'Afrique du nord et du bassin méditerranéen, a indiqué vendredi à Tunis, Nakajima Mitsutoshi, directeur de l'Alliance de recherche japonaise en Afrique du Nord (Arena).

M. Mitsutoshi, qui conduit une mission en Tunisie et en Algérie, a ajouté que le gouvernement japonais avait consacré un budget de 100 millions de dollars US à ce type de coopération.

Lors d'une conférence de presse, il a annoncé l'ouverture à Tunis d'un centre japonais de recherche et d'enseignement pour servir de plateforme de collaboration avec la région Afrique du nord et Méditerranée.

Ce centre qui relève de l'université de Tsukuba a été implanté à l'Institut national agronomique de Tunis (INA), a-t-il précisé.

Le Japon compte plusieurs pôles universitaires avec des bureaux de représentation au Vietnam, en Inde, en Russie, en Ouzbékistan, en Allemagne, en Egypte et en Tunisie, a-t-il indiqué.

Ce programme vise à attirer des étudiants originaires d'Afrique du nord et du bassin méditerranéen pour des études et recherches dans la biotechnologie, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de la communication et des sciences de l'environnement notamment.

Ce pays accueille 140.000 étudiants étrangers (2008) et souhaite porter ce chiffre à 300.000 à l'horizon 2020, selon M. Mitsutoshi.

Une vingtaine de Tunisiens étudient au Japon, contre 9.000 en France.  AFP
La Marocaine Bouchra Ouizguen participera avec son spectacle chorégraphique "Madame Plaza" à la 12-ème édition du Festival de poésie "Les Voix de la Méditerranée", prévue du 18 au 26 juillet à Lodève (Sud de la France).

Le Festival, qui réunira quelque 150 poètes des pays du pourtour de la Grande bleue dont les poètes marocains Mohamed Hmoudane et Abderrahim El-Khassar, reste un bel hymne à l'histoire, la géographie et à la mixité méditerranéennes.

Lodève réservera, également, une place de choix à de nombreux artistes, musiciens, performers et chorégraphes pendant toute la durée du Festival.

Le programme comporte, notamment des lectures, concerts, débats, tables rondes et des spectacles chorégraphiques et musicaux, tous à la louange de la poésie.

Avec ce spectacle, qui met en scène les "Aïta", Bouchra Ouizguen, fondatrice de la 1-ère Compagnie de danse contemporaine marocaine "Anania" avec

les chorégraphes marocains Taoufiq Izzediou et Saïd Aït El-Moumen, a ouvert, récemment, le 29-ème Festival international "Montpellier Danse" qui a accueilli plus de 300 compagnies venues des quatre coins du monde.  MAP
Une rencontre internationale sera organisée du 7 au 9 octobre prochain dans la capitale spirituelle du Royaume en commémoration du bicentenaire du décès de Cheikh Sidi Ahmed Tijani, a annoncé lundi à Fès, l'actuel Cheikh de la Tarika Tijania, Sidi Mohamed El Kébir Ben Ahmed.

Dans une allocution lue en son nom à la Zaouia Tijania à Fès, à l'occasion du lancement des festivités marquant cet anniversaire, Sidi Mohamed El Kébir Ben Ahmed a fait savoir qu'une caravane entre Fès et Dakar sera organisée au cours du mois de décembre prochain, pour permettre à la Tarika de participer aux journées culturelles islamiques, initiées par la Tarika Tijania au Sénégal.

Sidi Mohamed El Kébir Ben Ahmed, nommé l'année dernière Cheikh de cette Tarika, a également indiqué que diverses activités et conférences sont programmées pour la célébration de cet événement, rappelant que Cheikh Sidi Ahmed Tijani est décédé le 17 Chaoual 1230 de l'hégire

Les différentes Zaouias de la Tarika dans le Royaume vont accueillir à cette occasion diverses activités en coordination avec le Cheikh de la Zaouia, a souligné Sidi Mohamed El Kébir Ben Ahmed, ajoutant qu'une rencontre préparatoire de cet anniversaire est programmée vers le 15 Ramadan pour finaliser l'ordre du jour des activités prévues.

Il a, en outre, fait état d'un certain nombre de projets visant la mise au point du site Internet de la Tarika, la publication de certains ouvrages et correspondances des Chioukhs de la Tarika et la restructuration des affaires des Zaouias pour une meilleure valorisation du rôle des Chioukhs, des Mourides et des disciples.  MAP

Le groupe de sociologie des migrations internationales (ESOMI), de l'Université de Coruña organise la VIème Conférence sur les Migrations en Espagne. du 17 au 19 Septembre 2009.

Lien : http://www.vicongresomigraciones.com/en/presentacion_en.php

Le XXVIème Congrès international de la population se tiendra au Palais des Congrès de Marrakech, au Maroc. Le Congrès débutera le dimanche 27 septembre 2009 et s'achèvera le vendredi 2 octobre 2009. Il comportera 220 séances scientifiques régulières, des séances posters et des sessions de formation, ainsi que des séances plénières, des séances de débats, des réunions parallèles et des expositions.

Lien : http://www.iussp.org/marrakech2009/indexfr.php

 

 

Communiqué de presse

« DAKIRA, Présences marocaines aux Pays-Bas »
à Tanger du 20 au 26 juillet 2009 - Place des Nations-
dans le cadre du festival Méditerranéen de la Culture Amazigh,

A l'occasion du 40ème anniversaire de la convention maroco-néerlandaise de main-d'œuvre,  l'association Dakira (plateforme des associations marocaines en Hollande) et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, organisent une série de manifestations visant à faire connaître l'histoire de l'immigration marocaine aux Pays-Bas.

Après un franc succès à Agadir, dans le cadre du festival TIMITAR, et en partenariat avec le festival Méditerranéen de la Culture Amazigh de Tanger, l'exposition fera escale à Tanger (Place des Nations) du 20 au 26 juillet. Une exposition riche de plus de 60 photos rares et de documents d'archives retraçant les trajectoires de ces marocains sur 40 ans de présence aux Pays Bas.

La programmation du festival, grâce à l'appui du CCME, sera enrichie par la présence des groupes artistiques néerlandais Intersection et Thaziri. En parallèle, seront organisés un colloque Intitulé : « migration : Apports et échanges culturels » en présence de M. Driss El Yazami président du CCME et de chercheurs des Pays-Bas et du Maroc, et la projection de films documentaires sur les marocains aux Pays-Bas.

L'exposition itinérante « Dakira, Présences marocaines aux Pays-Bas » sillonnera, du 1er juillet au 30 septembre 2009, diverses villes du Royaume, dont est issue une importante communauté marocaine installée aux Pays-Bas.

Pour toute information :

- FMCAT M. Abdelmonaim el Barri, tél : 0662151480

- CCME : Youssef Haji, Tél : 05 37 56 66 33, Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Conscient que la réforme du Code pénal est une nécessité pour la qualification de la politique et de la législation pénales, le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a réalisé, entre octobre 2008 et mars 2009, une étude sur l'adaptation du projet du Code pénal marocain aux normes internationales des droits de l'Homme.

Conformément aux recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) en matière de qualification de la politique et de la législation pénales et d'incrimination des violations des droits de l'Homme, le CCDH a réalisé cette étude en accompagnement du travail accompli par la commission gouvernementale, sous l'égide du ministère de la Justice, pour élaborer le projet du Code pénal, a indiqué un document du Conseil distribué samedi à l'occasion de sa 33-ème session ordinaire.

L'étude a porté sur les trois piliers de la loi pénale, à savoir qu'il ne peut y avoir d'incrimination, de sanction et de responsabilité en dehors de l'application explicite et minutieuse du principes que "nul ne peut être incriminé ou puni sans texte", "la non rétroactivité des lois, l'égalité, la légalité et l'équité" et la "responsabilité personnelle".

L'étude a reposé sur l'examen du projet du Code pénal à la lumière de ses principes et règles de l'ordre public, l'humanisation de la sanction, la nature personnelle de la sanction, l'adéquation de la sanction avec l'infraction et la personnalisation de la responsabilité, ainsi que l'alignement sur les conventions internationales et l'introduction de nouvelles infractions comme le génocide, la disparition forcée et le nettoyage ethnique.

L'année 2004 a été marquée par l'inauguration d'un nouveau processus dans le domaine illustré, notamment par un avis présenté par le CCDH à SM le Roi Mohammed VI à la fin des travaux de sa 22-ème réunion à propos de l'adaptation de la loi pénale marocaine pour lutter contre la haine, la discrimination et la violence, rappelle le document.

L'avis avait comporté plusieurs suggestions visant le renforcement et la modernisation de la loi pénale marocaine et le lancement des actions de communication en vue de prémunir le pays contre la discrimination, la haine et la violence.

Le CCDH avait relevé, à travers cet avis, l'adhésion du gouvernement au travail d'élaboration d'une politique pénale à travers un colloque national sur ce sujet afin de tirer les enseignements de 42 ans d'application du Code pénal à l'horizon de la conception d'une politique pénale intégrée et en phase avec les besoins actuels du pays.  MAP
Le Maroc était au centre du premier débat organisé dans le cadre de la 5ème conférence ministérielle de la Communauté des Démocraties, réunie à Lisbonne les 11 et 12 juillet.

"Le réalisme, la lucidité et la cohérence ont déterminé les fondements structurels du projet de société que le Maroc met en oeuvre sans état d'âme et sans frilosité", a déclaré M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Anna Lindh, qui participe à cette conférence aux côtés de M. Youssef Amrani, Secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et de Mme Karima Benyaïch, Ambassadeur de SM le Roi au Portugal.

S'exprimant dans un panel réunissant notamment M. Luis Amado, ministre portugais des Affaires Etrangères et l'écrivain Amin Maalouf, M. Azoulay a souligné le choix délibéré et volontariste du Maroc "de privilégier un processus démocratique ancré dans la durée, la pédagogie et la participation active et responsable de la société civile".

Mettant en relief le caractère global et multidisciplinaire du processus de modernisation et de réformes que connaît la société marocaine, M. Azoulay a analysé les paramètres à partir desquels "s'est construite l'interaction entre la dynamique de démocratisation du Maroc nourrie par une croissance économique pérenne et un rééquilibrage social qui, à terme, s'exprimera par des indicateurs de développement humain qui donneront la juste mesure des progrès réalisés".

Le Conseiller de SM le Roi a rappelé dans cette perspective le caractère pionnier et décisif des changements fondamentaux décidés par SM le Roi Mohammed VI s'agissant du code de la famille et du statut de la femme. "C'est à l'aune de la globalité de l'ensemble de ces données qu'il faut comprendre et lire le Maroc de juillet 2009", a ajouté M. Azoulay en rappelant que le Maroc avait dès le départ pris une part active à la constitution de cette Communauté des Démocraties.

Ce choix, selon M. Azoulay, n'est ni celui du hasard ni celui de la complaisance car "cette Communauté des démocraties est celle des pays qui savent que le pluralisme politique et son exercice ne se décrètent pas, ils se construisent graduellement et sûrement en prenant garde de ne pas succomber aux vertiges illusoires d'une démocratie qui serait celle de la performance de l'instant".

Consacrant la deuxième partie de son intervention au rôle de la Fondation Anna Lindh dans la construction de l'Union pour la Méditerranée, M. Azoulay a rappelé que "le respect de la diversité culturelle et de l'universalité des valeurs" doivent constituer le socle de cette Union avec comme postulat l'épanouissement et la protection de tous les droits des minorités "qu'elles soient politiques, religieuses ou culturelles".

C'est dans les promesses de cette destinée commune en devenir, une destinée "en partage, régie par plus de parité et de culture de la coresponsabilité, que l'Union pour la Méditerranée converge avec la nouvelle vision des relations Islam-Occident définie par le Président Obama dans son discours historique du Caire", a ajouté pour conclure le Président de la Fondation Anna Lindh.

De nombreuses personnalités ont participé à la conférence de Lisbonne, parmi lesquelles les ministres des Affaires Etrangères du Portugal, d'Espagne, du Brésil, de Corée, de Pologne, du Mali et d'Angola.

Etaient également présents Mme Madeleine Albright, ancienne secrétaire d'Etat américaine, M. James Steinberg, Secrétaire d'Etat-adjoint américain ainsi que Mme Benita Ferrero-Waldner, Commissaire Européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage.  MAP

Le Maroc a proposé dimanche la création d'un forum mondial du soufisme, une approche mystique de l'islam, au terme d'une rencontre mondiale de ses adeptes tenue à Marrakech (sud), a-t-on appris de source officielle.

"Le Maroc appelle à la réflexion sur la création d'une instance mondiale des adeptes du soufisme", a déclaré le ministre des Affaires islamiques Ahmed Toufiq à la clôture de cette rencontre dédiée au saint marocain Sidi Chiker, chef religieux et guerrier qui avait été l'un des pionniers du soufisme au Maroc lors des expéditions musulmanes au XIIe siècle.

Cet événement religieux, appelé "2e rencontre mondiale Sidi Chiker du soufisme", a réuni à Marrakech du 10 au 12 juillet près d'un millier d'adeptes venus d'une quarantaine de pays, notamment d'Afrique et du monde arabe.

Ahmed Toufiq a ajouté que le Maroc était "disposé à abriter le siège de l'instance mondiale du soufisme", soulignant qu'il s'agissait pour le moment d'une proposition à transmettre à tous les chefs de confréries.
La première tâche de cette instance, une fois constituée, serait de réaliser une étude sur la situation actuelle des institutions soufies ainsi que l'établissement d'une encyclopédie des sciences liées au soufisme et des services religieux, éducatifs et sociaux menés par les soufis à travers l'histoire.

Elle pourrait se pencher aussi sur la réalisation d'une encyclopédie des figures emblématiques du soufisme, une approche mystique de l'islam inspirée du coran et de la sunna, l'ensemble des paroles et actes du prophète.

Source : AFP

Les ministres des Affaires étrangères des pays du Mouvement des non-alignés (MNA) se réuniront lundi dans la station balnéaire égyptienne de Charm El-Cheikh, en préparation du 15è sommet du Mouvement prévu mercredi et jeudi prochain.

La séance d'ouverture de la réunion ministérielle sera marquée par l'intervention du ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, dont le pays assure la présidence du 14è Sommet du MNA et qui présentera les réalisations du mouvement durant les trois dernières années.

Cette réunion sera l'occasion pour les ministres des Affaires étrangères des pays membres du MNA d'examiner le document final et la "Déclaration de Charm El-Cheikh" qui seront adoptés au terme du 15è sommet.

Le sommet de mercredi et jeudi doit notamment clarifier la position du MNA dans le contexte international actuel sur les dossiers internationaux et régionaux majeurs, tels que la crise financière, le processus de paix au Moyen-Orient et les programmes nucléaires nord-coréen et iranien.

La délégation du Maroc à la réunion de Charm El-Cheikh, conduite par le directeur général des Relations multilatérales et de la Coopération globale au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Nasser Bourita, comprend notamment l'ambassadeur du Maroc au Caire, représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, M. Faraj Doukkali, les directeurs des affaires américaines et africaines au même ministère, respectivement MM. Fouad Yazough et Abdellatif Dahhane et le directeur de l'Agence marocaine pour la coopération internationale (AMCI), M. Youssef Imani.

Fondé en septembre 1961, le MNA regroupe près des deux tiers des membres de l'ONU, particulièrement les pays en voie de développement, et représente 55 pc de la population mondiale.  MAP
La ville de Kenitra abrite, du 16 au 19 juillet, la deuxième édition de son Festival culturel avec la participation de plusieurs artistes marocains et étrangers.

Cette manifestation vise à créer une dynamique culturelle et artistique dans la ville et à faire connaître ses ressources naturelles, humaines et artistiques, ont affirmé les organisateurs lors d'une conférence de presse tenue samedi soir.

La population de Kenitra et de la région Gharb-Chrarda Beni Hssen pourra se divertir et se détendre grâce à des espaces dédiés par le festival à l'animation culturelle et artistique, ont-ils indiqué.

Des troupes musicales régionales et nationales de renommée comme le groupe "Lamchaheb", "Hoba Hoba Spirit", "Wach m'n-hit" et "Ahwach" ainsi que les artistes Hamid El Kasri, Said Moskir et Fatima Tihihit participeront à cette édition.

Le public aura rendez-vous avec des troupes connues au niveau international comme "Kalakuta" et "Taraf Dékalé", venue de France et une troupe catalane.

Organisée par la Fondation du festival de Kénitra en collaboration notamment avec la Wilaya de Gharb-Chrarda-Beni Hssen et les conseils régional et provincial, cette manifestation vise la réalisation d'un décollage culturel et social dans la région.

La Fondation du festival de Kénitra s'assigne pour objectif l'organisation d'un festival culturel et artistique, des manifestations locales, régionales et internationales ainsi que des ateliers de formation dans les domaines social, culturel, sportif et pédagogique.  MAP
Le Centre belge pour l'Egalité des Chances et la Lutte Contre le Racisme (CECLR) a été saisi de 2.207 plaintes pour discrimination en 2008, soit une augmentation de 70 pc sur cinq ans, selon un rapport de cet organisme étatique.

En première place, viennent les discriminations sur la base de la race, qui constituent 57,3 pc des plaintes, suivies des discriminations liées à l'handicap qui représentent 13 pc.

Le secteur de l'emploi reste celui pour lequel le Centre reçoit le plus de plaintes (une sur cinq). "Les discriminations à l'emploi se jouent souvent au moment de l'embauche. Sur présentation du simple CV. Un nom, une caractéristique physique, un handicap peut jouer en la défaveur d'une personne qui ne sera pas convoquée pour l'entretien", indique Edouard Delruelle, directeur de Centre.

Concernant l'accès au logement, le Centre a été saisi de 144 plaintes pour

discrimination. Elles concernent principalement des refus de location à des candidats d'origine étrangère.

"Tous ces chiffres ne reflètent pas totalement l'ampleur de la situation. Les discriminations ont lieu tous les jours, mais beaucoup de personnes ne les dénoncent pas", souligne M. Delruelle.

Autre volet mobilisant fortement l'attention du CECLR: l'accroissement de l'incitation à la haine sur Internet. En 2008, le Centre a reçu 430 plaintes concernant des propos haineux sur internet.

En un an, les plaintes pour discriminations ou racisme sur la toile ont augmenté de 25 pc. Une plainte sur trois concerne des e-mails en chaîne qui incitent à la haine, à la violence ou à la discrimination envers des minorités ethniques.  MAP
La crise économique, mais aussi la coopération accrue avec les Etats d'où partent les immigrés, ont réduit en un an le nombre de clandestins dans l'Union européenne (UE) de 16% au cours du 1er trimestre 2009, a indiqué jeudi l'agence européenne des frontières Frontex.

"Le nombre d'immigrés clandestins interceptés aux frontières de l'UE au cours du premier trimestre 2008 était de 24.000 et un an plus tard de 20.200, soit une réduction de 16%", a déclaré à la presse à Rome Gil Arias Fernandez, vice-directeur de Frontex.

Ces chiffres ne tiennent pas compte des effets, qui se font sentir à partir du 15 mai 2009, de l'application de l'accord entre l'Italie et la Libye sur la lutte contre l'immigration clandestine "et la baisse pourrait atteindre à la fin de l'année peut-être 20% ou 25%" pour l'ensemble de l'UE, a ajouté M. Arias Fernandez, précisant qu'il ne s'agit que d'estimations.

Plusieurs éléments ont favorisé la baisse de l'immigration clandestine, dont la coopération accrue avec les Etats de départ des immigrés, "les accords de réadmission qui ont un effet dissuasif et la crise économique", selon le responsable.

"La crise économique a réduit les postes de travail et la possibilité d'en trouver un, elle a réduit l'espoir et donc la volonté d'un candidat potentiel à l'immigration d'affronter toutes les difficultés est plus faible", a expliqué M. Arias Fernandez.

"Les accords de réadmission dans le pays de départ ont aussi un très fort effet dissuasif. Quand vous voyez des gens qui ont dépensé beaucoup d'argent pour le voyage, qui ont affronté de grands dangers lors de la traversée en mer, revenir expulsés du pays d'arrivée, vous y pensez à deux reprises avant d'entreprendre un voyage similaire", a-t-il expliqué.

La baisse du nombre de clandestins en Italie est encore plus importante depuis l'entrée en vigueur de l'accord avec la Libye que pour le reste de l'UE.

Elle est de 54% en ce qui concerne les débarquement en Sicile, incluant aussi l'île de Lampedusa, principale porte d'entrée dans le pays, qui passent de 14.800 immigrés entre le 1er janvier et le 5 juillet 2008 à 6.760 au cours de la même période de 2009.  AFP
Les ministres de l'économie et des finances de l'Union pour la Méditerranée (UPM), réunis mardi (7 juillet, NDLR) à Bruxelles, ont exprimé leur attachement "à poursuivre la coopération entre les pays de la région pour renforcer le développement et l'intégration économique".

Ils se sont également félicités, dans leur déclaration finale, des actions coordonnées et efficaces menées pour stabiliser le secteur financier, et les mesures de stimulation qui ont été mises en oeuvre pour soutenir la croissance économique dans la région euro-méditerranéenne.

Ils ont également pris l'engagement ferme d'éviter de recourir à de nouvelles mesures de protectionnisme qu'ils estiment contraires aux règles de l'OMC, et contre-productives au regard des défis économiques et financiers actuels auxquels fait face la région euro-méditerranéenne.

Ils ont également exprimé leur conviction que "l'UPM joue un rôle important pour relever les défis socio-économiques auxquels les pays euroméditerranéens font face".

A l'issue de la réunion, le ministre égyptien des Finances Youcef Boutros Ghali, et la ministre française des Finances Christine Lagarde, coprésidents du Conseil ECOFIN de l'UPM, ont qualifié, lors d'une conférence de presse, cette réunion de "fructueuse".

"La réunion a permis aux deux parties de coordonner leurs politiques économiques et financières et de définir les domaines de coopération bilatérale", a déclaré le ministre égyptien sans préciser ces domaines. D'après lui, la réunion a révélé "une convergence des opinions sur la crise économique mondiale". Il a d'autre part appelé à "une coordination des politiques économiques entre les pays des deux rives de la Méditerranée pour faire face à la crise économique mondiale".

Il a également affirmé que les pays du Sud de la méditerranée se sont engagés, lors de cette réunion, "à poursuivre leurs réformes nécessaires pour réaliser la complémentarité économique et commerciale avec les pays du Nord", soulignant que la coopération entre les deux parties ne se limite pas aux seules institutions financières, comme la Banque européenne d'investissement (BEI), mais s'étend à une coopération bilatérale et une coopération renforcée avec le secteur privé.

Enfin, les quatre ministres de la rive Sud de la Méditerranée présents à cette réunion (Egypte, Liban, Maroc et Tunisie) et ceux de la rive Nord ont convenu de tenir une prochaine réunion en 2010, et dont la date sera fixée par les prochaines coprésidence de l'UPM.

Ces derniers tiennent en ce moment une réunion pour définir le nouveau programme de la Facilité euro-méditerranéenne d'Investissement et de Partenariat pour la période 2009 et 2010.

Ce programme concerne le financement de projets régionaux dans les domaines de l'énergie renouvelables, des transports, des PME, et la dépollution de la Méditerranée.  APS
Le sommet des huit pays les plus industrialisés va se pencher vendredi sur l'Afrique et la faim dans le monde, pour la dernière journée de sa réunion à L'Aquila en Italie.

Après s'être élargi jeudi aux grands pays en développement, le G8 va recevoir vendredi les représentants de l'Algérie, de l'Angola, de l'Egypte, de l'Ethiopie, de la Libye, du Nigeria, du Sénégal, de l'Afrique du Sud et d'une délégation de l'Union africaine.

La grande nouveauté devrait être l'annonce par le président américain Barack Obama d'une initiative de 15 milliards de dollars du G8 et de pays émergents pour garantir la sécurité alimentaire dans le monde, alors que le premier ministre britannique Gordon Brown s'est déjà alarmé d'une "catastrophe de la faim imminente."

L'objectif est de permettre aux pays les moins favorisés de revenir à des niveaux suffisants de cultures vivrières.

Le sommet se penchera aussi sur la gestion des terres agricoles, face notamment aux achats massifs de surfaces cultivables en Afrique. Le G8 veut "élaborer une proposition concernant les principes et les bonnes pratiques de l'investissement agricole international."

Pour le reste, il s'agira pour le G8 de réaffirmer ses promesses d'augmenter l'aide publique au développement en faveur de l'Afrique et d'accroître "avec d'autres donateurs" de 25 milliards de dollars par an cette aide sur la période 2004-2010, selon le texte d'une déclaration obtenue par l'AFP.

Des promesse vieilles de 2005, date du sommet de Gleneagles (Ecosse), et qui sont pour grande partie restée lettre morte, au grand dam des pays africains et des Organisations non gouvernementales.

Selon l'Onu et l'Union africaine, près d'un quart seulement de la somme initialement promise a été versée.

La journée de vendredi doit débuter par un petit déjeuner de travail à 06h30 GMT, suivi d'une session de travail finale, avant, à partir de 11h00 GMT, les conférences de presse finales des dirigeants des pays participants.  AFP
Le Forum des jeunes marocains (FJM) a annoncé, mercredi à Rabat, la création d'un "Mouvement national pour la constitution du parlement des jeunes marocains".

Ce mouvement vise à faire connaître le projet du parlement des jeunes aux niveaux national et international à travers des rencontres locales et régionales et la collecte de signatures des jeunes et d'associations en faveur de ce projet, a indiqué le président du FJM, M. Ismail Hamraoui lors d'une conférence de presse.

Cette initiative intervient après l'organisation d'un colloque le 21 février dernier à Rabat qui a été sanctionné par l'appel à la création d'un parlement dédié aux jeunes pour renforcer leur participation à la vie politique, a précisé M. Hamraoui qui a appelé la jeunesse marocaine à "contribuer au développement de leur pays".

Le projet de parlement des jeunes vise à inculquer les valeurs de citoyenneté et de tolérance et le sens de responsabilité et d'objectivité, à diffuser la culture des droits de l'Homme et du pluralisme et à favoriser une prise de conscience chez les jeunes de l'ensemble des défis auxquels fait face cette frange de la société.

Le FJM, un réseau d'associations et d'organismes de jeunes, a pour objectif d'encourager la participation des jeunes à la vie politique et au processus de développement, de promouvoir l'esprit d'initiative de cette catégorie et d'ancrer les valeurs de citoyenneté et de démocratie à travers l'organisation de débats et de conférences.  MAP
Les 9, 10 et 11 juillet 2009 se tiendra un colloque international sur "Femmes, Cultures et Développement" au Palais des Congrès de Fès. Cette rencontre est organisée par l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, la Faculté des lettres et des sciences humaines Dhar Mahraz Fès, la Fondation Esprit de Fès et l'Association Fès Saïss en collaboration avec le Centre d'études et de recherche sur la femme (Unité de recherche sur femmes et développement) et le Centre ISIS pour femmes et de développement.

En savoir plus : http://groupegregam.blogspot.com/2009/07/colloque-international-femmes-cultures.html

La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc abritera le mercredi 8 juillet 2009 à 15h un séminaire sous le thème « Le Temps des Valeurs » organisé par L'Association Ribat Al Fath pour le Développement Durable.


Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc

Avenue Ibn Khaldoun, Agdal - Rabat

Tél. : (+212) 05 37 77 18 90 / (+212) 05 37 27 23 00

Fax : (+212) 05 37 77 74 30

Site web : http://www.bnrm.ma


SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

Actualités

Google+ Google+