Institution consultative et de prospective installée auprès de Sa Majesté le Roi du Maroc, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) s'est impliqué sans hésiter aux côtés des équipes du Festival Sixième continent pour préparer cette édition. Il l'a fait aux côtés du Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger pour deux raisons essentielles.
22 mai - Copenhague - Copenhague veut introduire l'arabe dans ses collèges
"Il est très important que l'on propose aux élèves un choix de langues incluant l'arabe, car il y a un besoin de donner un coup de pouce aux jeunes issus de pays pratiquant cette langue et de renforcer ainsi leur éducation et leur intégration dans la société danoise", a-t-il souligné.
L'arabe, qui devrait être proposé dans toutes les écoles de la capitale, ferait ainsi partie des disciplines soumises à un examen comptant pour l'accès au lycée, a-t-il ajouté. D'après la mairie, dix pour cent (3 166) des 31 000 élèves des collèges de Copenhague ont l'arabe comme langue maternelle.
Autre retombée attendue, selon M. Kjeldgaard : l'essor du commerce des entreprises danoises avec les pays arabes grâce à un personnel disponible et "maîtrisant cette langue".
Au Danemark, les écoles (primaire et collège) sont gérées par les communes selon un cahier des charges fixé par le ministère de l'éducation, ce qui ne les empêche pas de proposer des changements pertinents dans l'enseignement. AFP
22 mai - Dakar - Des députés sénégalais appellent le Sénat italien à ne pas entériner la loi criminalisant l’immigration clandestine
Le Réseau des jeunes parlementaires du Sénégal a dénoncé vendredi à Dakar la loi criminalisant l'immigration clandestine en Italie, en appelant le Sénat italien à ne pas suivre les pas de l'Assemblée nationale.
La Chambre basse du Parlement italien a adopté la semaine dernière une loi qui transforme en crime le fait d'entrer ou de séjourner illégalement en Italie.
''Nous dénonçons jusqu'à la dernière énergie cette loi xénophobe, exclusive et inacceptable. Nous nous offusquons de cette loi et demandons en conséquence au Sénat italien de ne pas suivre les pas de l'Assemblée nationale italienne'', a notamment déclaré Tafsir Thioye, coordonnateur dudit Réseau au cours d'un point de presse. (APS)
''Le vote de cette loi a fini de rendre évidente la volonté des Européens de se débarrasser des Africains et de déstabiliser le tissu socio-économique des pays africains qui comptent fondamentalement sur les envois de leurs fils de la diaspora'', a-t-il indiqué à la presse.
''Nous demandons aux gouvernements européens, a-t-il dit, de se mobiliser contre cette loi qui risque de ternir l'image des Européens''.
Le Réseau des jeunes parlementaires appelle ainsi à la ''tenue expresse d'un sommet extraordinaire Union européenne (UE)-Union africaine (UA) afin de barrer la route aux xénophobes et d'arrêter cette nouvelle tendance à l'exclusive''.
''Cette loi constitue une violation flagrante du pacte de solidarité afro-européen sur la gestion concertée du co-développement et de l'émigration et toutes les conventions, résolutions et tous les accords adoptés par la communauté internationale visant à promouvoir les droits de l'homme et des libertés individuelles et collectives'', a encore fait valoir M. Thioye. (APS)
22 mai - Athènes - Grèce: nouvelle manifestation d'immigrés musulmans, incidents à Athènes
Des affrontements ont eu lieu vendredi après-midi entre policiers et immigrés musulmans, à l'issue d'une manifestation contre "le racisme et l'islamophobie", a-t-on appris de source policière
La police a procédé à quarante interpellations tandis que deux magasins du centre-ville et deux voitures ont subi des dégâts matériels provoqués par les manifestants, selon la même source.
Les incidents ont commencé après un défilé d'un millier d'immigrés musulmans dans le centre de la capitale, qui protestaient contre la manière dont quatre immigrés syriens avaient été interpellés par la police mercredi au cours d'une opération de contrôle d'identité. Selon des manifestants, un des policiers a alors arraché un Coran et l'a piétiné.
La direction de la police a indiqué avoir ouvert une enquête sur cette affaire.
Scandant des slogans en langue arabe et criant "Allah, Allah", les manifestants pour la plupart âgés entre 20 et 30 ans, originaires notamment d'Afghanistan, du Bangladesh, du Pakistan, de Syrie et de Somalie, ont défilé jusqu'au Parlement et au siège du ministère de l'Intérieur.
D'importantes forces de police étaient présentes et les principales rues de la capitale étaient bouclées.
A la fin du défilé, des échauffourées se sont produites, une centaine de manifestants jetant divers projectiles contre les forces de l'ordre qui les ont dispersé en utilisant des gaz lacrymogènes.
"Les immigrés sont indignés, l'incident de mercredi a été la goutte qui a fait déborder le vase", a déclaré à l'AFP Vasso Akrivou, membre de l'organisation "Expulsez le racisme", qui a participé à cette manifestation.
Jeudi soir, des incidents avaient également eu lieu dans le centre d'Athènes entre les forces de l'ordre et plus d'un millier d'immigrés musulmans descendus dans la rue spontanément pour protester contre l'incident de mercredi. Une voiture avait été endommagée tandis que les policiers avaient dispersé les manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes.
Les problèmes d'immigration sont récurrents en Grèce, pays confronté à des arrivées quotidiennes de migrants venus d'Asie via la Turquie, qui veulent rejoindre l'Europe de l'ouest. Les ONG grecques dénoncent régulièrement des brutalités policières à l'encontre des migrants.(AFP)
02 - 05 juillet - Fès - 5ème Festival de Fès de la culture Amazighe
Les participants au colloque du festival débattront ainsi du "multiculturalisme et de la démocratie dans le monde musulman" dans l'objectif d'établir des stratégies cohérentes permettant de consolider le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique, affirme le directeur du festival, M. Moha Ennaji, lors d'un point de presse tenu jeudi à Fès.
Les différents intervenants se pencheront au cours de leurs débats sur "de nouvelles pistes de réflexion et d'autres perspectives pour passer à une autre phase de débat sur la différence culturelle à une politique démocratique de justice sociale", explique le directeur du festival.
Ce rendez-vous culturel, souligne M. Ennaji, se veut une opportunité pour les experts, les chercheurs et les acteurs de la société civile de débattre des questions relatives à la démocratie et à la diversité culturelle et leur rôle dans la consolidation de la démocratie, du développement et de la cohésion sociale dans les pays musulmans.
Et d'ajouter que cette édition "sera une période privilégiée qui peut nous éclairer sur l'impact positif que le multiculturalisme en général et l'amazigh, en particulier, peut avoir sur la démocratie, le développement durable et la sauvegarde du patrimoine".
L'objectif majeur de cette rencontre socioculturelle, dit-il, est le rapprochement des Marocains à leur culture et leur histoire, et ce afin d'être fiers de leur origine, en l'occurrence le Royaume du Maroc, un pays ancré dont l'histoire et orienté assurément vers l'avenir.
Pour le directeur du festival, ce rendez-vous qui est un message fort d'union, de solidarité et de fierté nationales, célèbre une façon de vivre, de penser et de cohabiter dont les Marocains ont toujours eu le secret.
Selon le responsable, cette manifestation veut rendre visible et faire vivre l'apport de la culture populaire aux niveaux économique, social et culturel et de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour promouvoir la culture amazighe.
Cette édition sera une occasion d'approfondir les connaissances sur les cultures de l'Islam et ses croisements avec l'Occident et contribuer au dialogue des civilisations et la reconnaissance de l'apport de l'Islam et des musulmans à la démocratie et à la paix dans le monde.
Organisée par la Fondation "Esprit de Fès", en partenariat avec l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), le centre Sud-Nord pour le dialogue interculturel et la fondation BMCE, le festival sera marqué par un vibrant hommage qui sera rendu à M. Aziz Akhannouch pour sa contribution au développement régional et national et au grand écrivain marocain feu Abdelkebir Khatibi.
Des thèmes aussi riches que variés figurent également au menu de cette rencontre, dont "la démocratie au service du multiculturalisme", "multiculturalisme, laïcité et Islam", "la modernité en tant que dynamique de changement social" et "multiculturalisme et création artistique".
Cette édition comporte également des activités artistiques, des défilés d'habits amazighs, des chants de troupes populaires représentant notamment l'Irak, l'Italie, l'Algérie et la France ainsi que différentes régions du Royaume. (MAP)
22 mai - Barcelone - Les changements au Maroc durant la dernière décennie en font le pays moderniste et démocratique par excellence (Rencontre-Débat)
Les participants à cette rencontre, organisée à l'initiative de la Fondation Tanja qui oeuvre pour la consolidation de l'entente et la convivialité entre l'Espagne et le Maroc, plus particulièrement entre le Royaume et la Catalogne, ont tenu à mettre en relief les différentes réformes entamées au Royaume durant les quelques dernières années. Des réformes qui ont permis au Maroc de réaliser ses aspirations en termes de progrès, de développement économique et d'essor social.
Ils ont également souligné qu'il est de l'intérêt de l'Espagne et de l'Europe de consolider et approfondir leurs relations à tous les niveaux avec le Maroc, le pays démocratique pionnier non seulement dans le monde arabe et islamique mais aussi dans le continent Africain, qui jouit d'une solide stabilité politique et sociale.
Les réformes économiques entreprises au Maroc, ont été également évoquées par les participants qui ont tenu à relever que ces réformes ont permis au Royaume d'attirer nombre d'entrepreneurs et de sociétés internationales qui ont opté pour l'investissement dans ce pays en raison des facilités et des garanties offertes pour mener à bien leurs projets.
Dans ce contexte, M. Jordi Pujol, ancien président du gouvernement autonome de Catalogne, qui a tenu à affirmer tout au long de cette rencontre être "un grand ami du Maroc", a souligné que le Maroc a connu ces dernières années un changement profond qui a touché tous les domaines depuis l'économique et le politique jusqu'au social et le culturel. Ce grand changement a permis au Maroc de se positionner comme le seul pays arabe, islamique et africain pionner dans le domaine de la démocratie et du renforcement de l'Etat de Droit.
M. Pujol, fondateur du parti Convergencia i Unio et qui a été à la tête de l'exécutif Catalan de 1980 à 2003, a également passé en revue les différentes réformes adoptées au Maroc et qui se sont répercutées positivement sur le développement économique et social du pays. (MAP)
22 mai - Rome - Groupe d'amitié parlementaire italo-marocain
La composition du groupe d'amitié parlementaire italo-marocain baptisé "les amis du Maroc" a été annoncé officiellement jeudi à Rome.
Ce groupe est composé de 111 membres du Parlement italien représentant les diverses sensibilités politiques.
S'exprimant à cette occasion, le président du groupe, Benedito Adrania, a souligné que cette initiative vient renforcer l'amitié entre les deux pays, appelant ses membres à oeuvrer à la promotion des relations de coopération bilatérale sur les plans économique et politique.
Il a, également, relevé que le Maroc, qui joue un rôle important en matière de rapprochement entre les deux rives de la Méditerranée, réalise une croissance et un développement soutenus, se félicitant des acquis réalisés par le Royaume en matière d'infrastructures et de tourisme.
M. Adrania a, également, salué les réalisations accomplies par le Maroc au plan social, soulignant à cet égard les importants pas franchis pour la réalisation d'une société moderniste où les citoyens jouissent de tous leurs droits.
Le député italien a, par ailleurs, affirmé que le groupe apprécie positivement l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie au Sahara, relevant que cette initiative, qualifiée de sérieuse et crédible par le conseil de sécurité, vise à trouver un règlement à ce différend régional.
Pour sa part, le président de la Chambre des conseillers, Maâti Benkkadour, a indiqué que la création de ce groupe traduit non seulement le niveau des relations bilatérales mais reflète également le degré du contact humain entre les deux peuples amis, rappelant la contribution de la communauté marocaine établie en Italie à l'économie italienne.
Il a formé la voeu de voir ce groupe constituer un nouvel espace de réflexion commune sur l'avenir de la coopération bilatérale.
M. Benkkadour a rappelé que le Royaume a déployé des efforts inlassables pour la recherche d'une solution politique au conflit artificiel autour de la marocanité des provinces du Sud, déplorant l'entêtement de l'Algérie à s'aligner sur des thèses désuètes qui ne sont pas en phase avec les développements internationaux en faveur des grands groupements régionaux.
Il a souligné que l'initiative marocaine d'autonomie répond aux standards internationaux en la matière et s'inscrit dans le cadre d'une régionalisation qui sera généralisée à toutes les régions du Royaume.
Il a également relevé que le Maroc demeure attaché à son intégrité territoriale, au choix de l'union maghrébine et à l'édification d'un Maghreb arabe solidaire et intégré qui constitue le principal partenaire et le premier interlocuteur de l'Union européenne au sud de la Méditerranée.
De son côté, l'ambassadeur du Maroc en Italie, Nabil Benabdallah a souligné que le Royaume est attaché aux choix de la réforme auquel il a opté pour occuper la place qui lui échoit parmi les pays modernistes et où règnent les valeurs de paix, de démocratie, de liberté et d'égalité des sexes.
Le Maroc, attaché à son authenticité et ses spécificités, est un trait d'union entres les pays occidentaux et arabes et entre les civilisations occidentale et islamique, a-t-il encore dit, appelant les pays du Maghreb à dépasser les différentes obstacles en vue de réaliser l'unité et pour devenir un véritable partenaire de l'UE.
Le président du Sénat italien, Renato Schifani a, quant à lui, salué le rôle du Maroc dans le rapprochement entre les pays du Maghreb et l'UE, ainsi que dans la consécration de la démocratie dans la région.
Les autres interventions ont mis en exergue les importants chantiers de réforme initiés par le Maroc dans tous les domaines, appelant à la promotion des relations de coopération entre les deux rives de la Méditerranée en général et entre le Maroc et l'Italie en particulier. (MAP)
Membres
- Younes AJARRAÏ, président
- M'Hamed EL OUFRASSI, rapporteur
- Najat AZMY
- Rachid BENZINE
- Paul DAHAN
- Mly El Mehdi IDRISSI ZINI
- Omar EL MOURABET
- Raphy MARCIANO
Membres observateurs
- M. Aziz NAHYA, Ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique
- M. Hamou BENASSER, IRCAM
- Mme Khadija EL GOUR, Ministère de la culture
- M. Brahim ABBAR, Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger
- M. Brahim OUNIR, Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
- M. Mohamed RIFKI, Ministère des Habous et des affaires Islamiques
Membres
- Abdou MENEBHI, rapporteur
- Driss AJBALI
- Amina BENLARBI
- Hamid BICHRI
- Sidi Mohamed FARSSI
- Mohamed MOUSSAOUI
- Kamal RAHMOUNI
Membres observateurs
- M. Jamal EL KAMIL, Ministère de l'Intérieur
- M. M'barek BOUDERKA, CCDH
- M. Abdelhadi ATTOBI, Diwan Al Madhalim
- M. Lahoussine AKJARAÏ, Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
- M. Mohamed RIFKI, Ministère des Habous et des affaires Islamiques
- M. Fouad BENMAKHLOUF, Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger
Membres
- Abdelhamid EL JAMRI, président
- Mohamed Anouar HAIDOUR, rapporteur
- Mokhtar FERDAOUSSI
- Nadia SERHANI
Membres observateurs
- M. Abid YOUBI, Ministère de la justice
- M. Aziz Jillali SGHIR, Ministère de l'Intérieur
- M. Ahmed EL KHDAR, Ministère des affaires étrangères et de la coopération
- M. Jaouad El HIMDI, Ministère des affaires étrangères et de la coopération
- M. Mohammed BAALLAL, Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, département de l'emploi
- M. Mohammed SALHI, Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, département de la formation professionnelle
- M. Mohamed El AZAMI, Fondation Mohamed V pour la Solidarité
- M. Fouad BENMAKHLOUF, Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger
- Mme Bouchra EDDAOUIBI, Ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
- M. Mohamed RIFKI, Ministère des Habous et des affaires Islamiques
- M. Abdelouahab ABOUSSOF, Ministère de l'économie et des finances Direction des Douanes
- M. Abdelmjid MOURHIR, Ministère de l'économie et des finances Direction des Douanes
Membres
- Faouzi LAKHDAR GHAZAL, président
- Daniel AMAR, rapporteur
- Najib BENCHERIF
- Adil JAZOULI
- Abdelghani DADES
Membres observateurs
- M. Khalid EL HAMMOUMI, Ministère du développement social, de la famille et de la solidarité
- M. Mohammed EL AZAMI, Fondation Mohamed V pour la Solidarité
- Mme Ghita ZOUGGARI, Ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger
- M. Mohamed RIFKI, Ministère des Habous et des affaires Islamiques
- M. Hamou BENASSER, IRCAM
- M. Fouad BENMAKHLOUF, Fondation Hassan II pour les marocains
- M. Moha HAMAOUI, Ministère de l'équipement et du transport
- M. Mohamed AKALLAL, Ministère de l'agriculture et de la pêche maritime
- Mme Hassania ARSALANE, Ministère de l'agriculture et de la pêche maritime
- M. Omar ATTOU EL YOUSSOUFI, Ministère de l'enseignement supérieur
Membres
- Amina ENNCEIRI, présidente
- Mina RHOUCH, rapporteure
- Nadia BOURAS
- Souad TALSI
Membres observateurs
- M. Ali SADIK, Ministère de l'Intérieur
- Mme Houria ZAIDI, Ministère de la jeunesse et des sports
- M. Rabii LEOUIFOUDI, Ministère du développement social, de la famille et de la solidarité
- Dr Touriya LIHIA, Conseil supérieur des oulémas
- Mme Fatima MOUHAJIR, Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
- Mme Asma CHRAÏBI, Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
- M. Mohamed RIFKI, Ministère des Habous et des affaires Islamiques
- M. Fouad BENMAKHLOUF, Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger
4 - 6 juin 2009 - Moulay Driss - La nouvelle condition migrante
Ce séminaire rassemblera une vingtaine des chercheurs internationaux les plus innovants en matière de réflexion et de conceptualisation sur les nouveaux phénomènes migratoires à l'échelle mondiale.
Abdallah Redouane
Abdallah Redouane, Rome, secrétaire général du Centre Islamique et Culturel d'Italie, diplômé de l'ISCAE et docteur en sciences des organisations et en sociologie.
Nadia Serhani
Nadia Serhani, Washington, née à Casablanca, diplomée de l'Institut Superieur de Tourisme à Tanger. Membre fondatrice et secrétaire générale de la Morocco Fondation, organisation créée en 2004 et reconnue d'utilité publique par le gouvernement Américain, ayant pour objectif de financer les projets de scolarisation en milieu rural, spécialement pour les filles, ainsi que de financer et d'aider les enfants handicapés les cas médicaux et personnels particuliers. Nadia Serhani est aussi membre contribuant au sein des Nations Unies/PNUD, Unite for Sight, PEOI, Society for Human Resources Management. Elle occupe le poste de Manager Régional des RH pour une société américaine.
Najat Azmy
Najat Azmy, Paris, née à Benslimane, membre du Conseil national pour la diversité, ex-conseillère municipale déléguée à l'éducation de la Mairie de Roubaix, chargée de mission à l'ACSE (Agence nationale de cohésion sociale et d'égalité de chance).
Souad Talsi
Souad Talsi, Londres, née à Oujda, membre fondateur de Al-Hasaniya Moroccan Women Centre, militante associative et membre du conseil de Londres sur les groupes minoritaires (group minorities), siège au bureau du conseil consultatif des minorités ethniques (Advisory Council for Ethnic Minorities).
Abdelghani Dades
Abdelghani Dades, Montréal, né à Fès le 17 septembre 1951, diplômé en sciences économiques, journaliste, fondateur du groupe Atlasmédias (Radio la voix des marocains et journal Atlasmédia) , membre du réseau « Droits et Démocratie » Canada , membre de la table Maghreb du ministère québécois de l'immigration et des communautés culturelles.
Adil Jazouli
Adil Jazouli, Paris, né le 11 aout 1955 à Rabat, responsable de la Mission Prospective et Stratégie à la DIV (Délégation interministérielle à la Ville), ex-fondateur et directeur du programme « Banlieuescopies », président de l'association « Dialogue, arabes et juifs en France », président de l'Union des Centres de Plein Air- Maroc (UCPA-Maroc), titulaire d'un DESS en psychosociologie des organisations et d'un Doctorat en sociologie.
Ahmed Ayaou
Ahmed Ayaou, Francfort, président du Conseil central marocain à Francfort, réseau d'associations socio-culturelles et religieuses, chimiste de formation.
Ahmed El Hamss
Ahmed El Hamss, Copenhague, né le 03 novembre 1961 à Tirzratine (Aknoul Taza). Technicien en télécommunications et membre de l'Association Maroco-danoise pour le dialogue « DAN-MAR » , secrétaire général de la Fédération des associations marocaines au Danemark, enseignant dans une école technique à Copengague.
Daniel Amar
Daniel Amar, Montréal, né le 5 juillet 1963 à Casablanca, directeur général du Congrés Juif Canadien, section Québec, ancien membre de divers cabinets ministériels, consultant.
El Khemmar El Bakali
El Khemmar El Bakali, La Haye, né le 01er juillet 1945 à Cheragua Taounate, responsable religieux.
Hamid Bichri
Hamid Bichri, Bologne, né le 01er Aout 1960 à Oued-Zem, président de l'Union démocratique des associations des Marocains en Italie (UDAMI), responsable des projets relatifs aux mineurs étrangers non accompagnés dans la région Emilia Romagna , co-président de l'ANOLF provinciale (Association nationale outre les frontières), association du syndicat CISL , membre du comité du parti l'ULIVO , diplômé en sciences de l'éducation et de la formation pédagogique, médiateur culturel.
Kamal Rahmouni
Kamal Rahmouni, Madrid, né à Tétouan, président de ATIME (Asociación de Trabajadores Inmigrantes Marroquies en España), membre du Conseil des ONGs de l'action sociale en Espagne et du Conseil consultatif de la Casa Arabe , vice-président du forum pour l'intégration des immigrés (Ministère de l'emploi espagnol).
M'Hamed El Ouafrassi
M'Hamed El Ouafrassi, Amsterdam, né en 1960 à Tafensa (Province d'Al Hoceima), président de l'Association des Marocains pour les Droits Humains en Hollande (KMM) de 2003 à 2007. Il a contribué à l'organisation de diverses activités associatives aux Pays-Bas et au Maroc, dans les domaines de la migration, du développement et des droits humains. Ex-militant de l'UNEM il est actuellement, membre du groupe NAP (Nouveau Plan d'Amsterdam), chargé de fournir la municipalité d'Amsterdam en conseil dans le cadre de l'application de la Loi du Soutien Social. Il est diplômé de l'école supérieure d'Amsterdam, et exerce dans le domaine de la santé publique.
Mohamed Anouar Haidour
Mohamed Anouar Haidour, Madrid, né le 17 octobre 1957 à Tétouan, syndicaliste, Confederación Sindical de Comisiones Obreras (CCOO), spécialisé en immigration et coopération au développement.
Mohamed Kharchich
Mohamed Kharchich, Madrid, né le 13 septembre 1960 à Tétouan, directeur des affaires islamiques et sociales au Centre Culturel Islamique de Madrid, membre de la Commission Islamique d'Espagne, secrétaire général de la Fédération Espagnole des Entités Religieuses Islamiques (FEERI), président de la Fédération des Associations Musulmanes de Madrid (FECOM), opticien de formation.
Mohammed Moussaoui
Mohammed Moussaoui, Paris, ingénieur, chef de projet génie logiciel, président du Congress mondial (Congrès Mondial des Citoyens d'Origine Marocaine).
Mokhtar Ferdaoussi
Mokhtar Ferdaoussi, Paris, président du CNMF (Conseil national des Marocains de France), syndicaliste (Force Ouvrière), membre de l'ANAEM (Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrants) et de l'ACSE (Agence nationale de cohésion sociale et d'égalité de chance), juriste spécialisé en droit des étrangers et droit international privé, juge du travail en France.
Moulay El Mehdi Idrissi Zini
Moulay El Mehdi Idrissi Zini, Clichy-sous-bois, né en 1948 à Casablanca, président de l'association « Alliance des Marocains Sahraouis en France et en Europe ».
Najib Bencherif
Najib Bencherif est l’un des fondateurs de la chaine satellitaire « Al Arabiya » où il occupe les fonctions de Directeur des Correspondants et des Bureaux.
De par ses fonctions, Najib est responsable de la supervision quotidienne de plus d’une cinquantaine de correspondants, en plus des équipes de tournage et producteurs déployés sur le terrain, particulièrement dans les points chauds du globe.
Omar El Mourabet
Omar El Mourabet, Paris, né à Fès le 22 aout 1969, ingénieur en informatique et en stratégie marketing , intervenant à l'Institut régional du travail social (IRTS) sur la question de la religion et de la culture d'origine, président de l'association « Maroc Développement », réseau d'associations franco-marocaines et européennes, membre du bureau exécutif de l'association « France Plurielle », membre fondateur du Forum des cadres chrétiens et musulmans (FCCM) .
Rachid Benzine
Rachid Benzine, Trappes, né à Kenitra en 1971, universitaire et chercheur sur l’herméneutique coranique contemporaine associé à l'Observatoire du religieux à Aix en Provence , chargé de cours au Master « Religion et Sociétés » à l'Institut d'Etudes Politiques à Aix en Provence. Ecrivain, il a notamment publié « Les Nouveaux penseurs de l’Islam » (Tarik / Albin Michel, 2004) et « Nous avons tant de choses à nous dire » en collaboration avec le prêtre Christian Delorme, (Albin Michel, 1998). Il est également directeur de la collection Islam des lumières aux éditions Albin Michel.
Raphy Marciano
Raphy Marciano, Paris, né le 04 janvier 1948 à Casablanca, directeur du centre communautaire de Paris.
Sidi Mohamed Farssi
Sidi Mohamed Farssi, Dakar, Docteur d’Etat es-sciences, directeur de l’Ecole Doctorale des Télécommunications de l’Université de Dakar, professeur titulaire à l’école supérieure polytechnique de Dakar , président du Conseil National des Marocains au Sénégal (CNMS) et Directeur du Laboratoire de recherche en Imagerie Médicale et Bio Informatique.
Amina Benlarbi
Amina Benlarbi, Oran, née le 02 septembre 1954 à Marrakech, avocate, membre d’Ordine section 12 (Conseils Juridiques). Militante associative, membre de l’Espace Maghrébin (Association Maghrébine), co-fondatrice du Club oranais de la femme, membre de l’Académie artistique des pays Catalans, artiste peintre autodidacte.
Amina Ennceiri
Amina Ennceiri, Paris, secrétaire générale adjointe au Haut conseil à l'intégration, membre au Conseil économique et social, membre de jury ZEP Sciences Po, psychosociologue, chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2006.
Mina Rhouch
Mina Rhouch, Séville, née à Kenitra, membre fondateur et présidente de la Fondation CIMME (Centre international médical pour migrants et etrangers), médecin de formation et militante associative dans les domaines de la santé, la migration et la mobilité ainsi que le genre et le développement.
Nadia Bouras
Nadia Bouras, Amsterdam, née le 08 novembre 1981 à Amsterdam, universitaire, titulaire d’un PHD en histoire, spécialisée dans les problématiques du genre, de l’immigration marocaine et du transnationalisme aux Pays-Bas, membre du conseil d’administration d’EMCEMO et du Conseil d’administration de Gresen Links Amsterdam (Parti vert gauche).
Paul Dahan
Paul Dahan, Bruxelles, né à Fès, psychanalyste, directeur du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM), il a organisé plusieurs expositions et manifestations en Europe et aux Etats-Unis sur le judaïsme marocain.
Driss Ajballi
Driss Ajbali, Strasbourg, né à Casablanca, sociologue, ancien directeur d'un centre social et culturel à Strasbourg, ex-président du Comité d'action en faveur des immigrés en France, chevalier de l'Ordre National du Mérite en 1998, membre du CCDH depuis 2002.
Younes Ajarraï
Younes Ajarraï Caen, né à Kénitra le 5 février 1959, enseignant, conférencier, président de l'association culturelle « Trait d'union », directeur artistique du festival « Cultures du Maghreb ».
Juin-décembre 2009–Dakira, présences marocaines aux Pays-Bas
Le 14 mai 1969, le Maroc et les Pays-Bas signaient à La Haye la convention de recrutement et de placement de la main d'œuvre.
Pour commémorer le 40ème anniversaire de cette convention, l'association Dakira, en collaboration avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a réalisé une exposition de photographies illustrant le vécu des Marocains installés aux Pays Bas. Cette exposition itinérante est accompagnée d'un film documentaire sur l'histoire de l'émigration marocaine en Hollande et de divers débats et séminaires sur l'histoire de cette immigration.
19 mai - Ryad - Ouverture à Ryad du festival de la "cuisine et patrimoine marocains"
La cérémonie d'ouverture de ce festival organisé en collaboration avec la compagnie Royal Air Maroc (RAM) et l'Hôtel Radisson Blu, sous l'égide de l'ambassade du Maroc en Arabie Saoudite, a été marqué par la présentation de plats et recettes variées illustrant les richesses de la gastronomie marocaine, et créations artisanales reflétant la diversité du patrimoine marocain.
Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, M. Abdelkarim Semmar, a mis en exergue les spécificités culturelles du Maroc et son potentiel touristique riche et diversifié.
Le festival qui se poursuivra jusqu'au 29 mai courant, sera ainsi l'occasion de faire connaître la gastronomie marocaine, avec ses différentes influences (arabe, amazigh, africaine et méditerranéenne), à travers la présentation des recettes de différentes régions du Royaume, a indiqué M. Semmar.
La richesse du patrimoine culturel marocain pourra également être perçue à travers le salon qui sera organisée dans le cadre du festival, a-t-il dit, ajoutant que le programme du festival comprend également une conférence sur les 1200-ème anniversaire de la fondation de la ville Fès (24 mai 2009). (MAP)
21 mai - Washington - Les panélistes d'une rencontre à Washington saluent l'expérience des mourchidates
"Nous sommes fiers d'accueillir les mourchidates du Maroc", a indiqué au début de cette rencontre Jean Abi Nader, directeur exécutif du Moroccan American Cultural Center (MACC), relevant qu'il s'agit d'une occasion pour mettre en avant l'expérience des mourchidates, "un exemple unique de tolérance et de leadership" féminin dans le domaine religieux.
Cette initiative permet de promouvoir le rôle des femmes dans les sociétés musulmanes, a encore ajouté le directeur exécutif du MACC, initiateur de la table-ronde.
Outre la délégation des mourchidates, composée de Fatima Zahra Salhi, Nezha Nassi et Ilham Chafik, la table-ronde a réuni des représentants de plusieurs organismes et ONG américains et internationaux.
Intervenant à cette occasion, Mme Salma Abugideiri, co-directrice de l'organisation "The Peaceful Families Project" qui se fixe comme objectifs de lutter contre la violence domestique, a mis en avant l'engagement des mourchidates dans des actions sociales.
Mme Abugideiri se dite "fière", en tant que femme musulmane, de ce projet, formant le voeu de voir cette expérience s'élargir à d'autres pays arabes et islamiques.
La table-ronde a été marquée par la présentation de la mission des mourchidates à l'intérieur et à l'extérieur de la mosquée et leur rôle d'encadrement, d'orientation, d'information et de sensibilisation religieuse.
Les mourchidates ont rappelé que leur mission s'inscrit dans le cadre d'un ensemble de reformes initiées par le Maroc pour la modernisation du champ religieux et la promotion des droits de la femme.
"Dans l'Islam, les femmes ont toujours joué un rôle essentiel dans plusieurs domaines", a dit Ilham Chafik lors de cette rencontre, ajoutant que le programme des mourchidates au Maroc "institutionnalise le rôle que les femmes ont toujours joué (...), en les reconnaissant comme leaders" chargés notamment de fournir un soutien et une assistance dans les domaines religieux, social et de la santé.
Ont assisté à la table-ronde, des représentants des principaux organismes gouvernementaux et ONG américains, notamment l'USAID, le Corps de la Paix, le National Endowment for Democracy (NED), AMIDEAST, le National Democratic Institute (NDI), le Fonds monétaire international et The Heritage Foundation ainsi des représentants de médias américains et étrangers.
Au cours de leur visite dans la capitale fédérale américaine, entamée le week-end dernier, les membres de la délégation des mourchidates ont rencontré des responsables au département d'Etat américain, des membres du Congrès ainsi que des leaders religieux et de communautés établies aux Etats-Unis.
Le programme des Mourchidates a été considéré récemment comme "pionnier" par le département d'Etat américain, qui a souligné son rôle dans la promotion de l'approche globale du Maroc visant à lutter contre l'extrémisme.(MAP)
21 mai - Taza - Conclusion d'une convention d'amitié et de coopération entre le conseil provincial de Taza et la mairie de La Haye
En vertu de cette convention signée par le maire de La Haye, M. Jozias Van Aartsen, et le président du conseil provincial de Taza, M. Mohammed Lamrani, les deux parties ont convenu d'oeuvrer pour développer les liens d'amitié et de coopération entre les deux collectivités et de jeter les ponts de connaissances, de compréhension et d'échanges entre leurs populations respectives.
L'accord prévoit notamment l'instauration d'échanges d'expériences dans les domaines de la gestion communale et des ressources humaines, du renforcement des infrastructures de base pour un développement durable et d'établir des réseaux de communication pour la réalisation de projets dans les secteurs économique, social, culturel, médical, éducatif, touristique et environnemental.
Dans un exposé sur sa mission aux Pays Bas, devant l'assemblée provinciale réunie mercredi à Taza en session ordinaire, M. Mohamed Lamrani, s'est réjoui de la conclusion de cette convention avec le maire de la Haye, M.Jozias Van Aartsen, ex-ministre néerlandais des Affaires étrangères, soulignant les perspectives qu'elle ouvre pour la réalisation de programmes d'échange et de développement.
En marge de la cérémonie de signature de cette convention, la délégation marocaine à La Haye, composée aussi des présidents des conseils provinciaux d'Al Hoceima et de Nador, a rendu visite à l'ambassadeur du Maroc aux Pays Bas et au maire de Rotterdam qui est d'origine marocaine pour les inciter, a-t-il dit, à contribuer à dynamiser cet accord d'amitié et de coopération pour qu'il ne reste pas lettre morte.(MAP)
21 mai - Rabat - Ouverture à Rabat de la réunion biennale du réseau des droits de l'homme des académies et des sociétés savantes
Au cours de cette réunion, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, les participants débattront du rôle des Académies et des Sociétés Savantes dans la promotion des Droits de l'Homme.
La séance d'ouverture de la réunion a été marquée par un message adressé aux participants par SM le Roi Mohammed VI, et dont lecture a été donnée par M. Abdelwahed Radi, ministre de la Justice. (MAP)
Allocutions
14-15 mars 2009 - Fes- Colloque "statut juridique de l'islam en Europe"
20 mai - Geneve - Le HCR interpelle l'UE pour "convoquer" une réunion sur les migrants en Méditerranée
Dans une lettre adressée mardi au commissaire européen Jacques Barrot, M. Guterres lui demande d'organiser "une réunion entre l'Italie, Malte, la Libye et le HCR" ainsi que "d'autres partenaires concernés" par le problème, a précisé le porte-parole du HCR, Ron Redmond, lors d'une conférence de presse.
L'objectif de la rencontre, dont les dates restent encore à définir, selon lui, consiste à élaborer "une réponse plus satisfaisante en réaction à l'immigration irrégulière dans la Méditerranée" après le dernier refoulement par les autorités italiennes de migrants clandestins vers la Libye.
Le HCR avait envoyé le 12 mai une lettre à Rome pour lui demander d'accepter sur son territoire les migrants se trouvant être des candidats à l'asile et qu'elle a refoulés depuis le 6 mai vers la Libye.
Selon les autorités italiennes, le nombre de migrants arrivés par la mer est passé à 36.900 en 2008, la plupart en provenance des côtes libyennes, un chiffre en hausse de 75% par rapport à 2007. (APS)
03-04 mars 2009 - Rabat- Première conférence internationale des conseils et institutions de l'émigration
Madame et Messieurs les ministres,
Monsieur le Conseiller de Sa majesté le Roi Mohamed VI,
Messieurs les présidents des conseils de l'émigration, Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Permettez- moi en premier lieu de vous souhaiter la bienvenue et de vous réitérer nos plus sincères remerciements d'avoir bien voulu répondre à l'invitation du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger.
Cette conférence, la première de son genre à notre connaissance au niveau international, constituera, grâce à vos communications et les échanges auxquels elles donneront lieu, une occasion unique de débat et d'échanges sur une problématique finalement peu étudiée sur le plan scientifique et encore peu visible, du moins au niveau mondial, sur le plan politique.
Ainsi, ce n'est qu'au mois de septembre 2008 que s'est tenue, sous présidence française de l'Union européenne , la première rencontre des Européens établis hors de leurs pays d'origine, événement auquel notre Conseil a eu le privilège d'assister en tant qu'observateur, et qui a été pour nous une occasion importante d'information, de prise de contact et une source d'inspiration.
Pourtant, de plus en plus d'Etats mettent en place ce que l'on pourrait appeler des politiques de l'émigration, en essayant par la création de conseils consultatifs, de ministères, d'agences ..., de maintenir et de revivifier les liens avec leurs communautés expatriées, de contribuer à la défense de leurs droits conformément au droit international des droits de l'Homme et notamment la Convention pour la protection de droits des migrants et de leurs familles, et enfin d'amplifier d'une manière ou d'une autre leur participation à la vie politique, économique et culturelle de leurs pays.
Pour quelques pays, notamment les grands pays de l'émigration, il s'agit de politiques établies depuis longtemps comme le démontrent, à titre d'exemples, les expériences espagnole, italienne ou portugaise. Il en est de même pour un pays comme la France où plusieurs institutions se sont succédées depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.
Mais pour la plupart des pays, les populations nationales vivant à l'étranger ne faisaient pas l'objet d'une attention particulière. Ce n'est désormais plus le cas comme le rappelle le chercheur français Stéphane Dufoix : « à partir des années 1960-1970, affirme-t-il, ces pratiques d'indifférence ou d'abstention à l'égard des expatriés se muèrent progressivement en politiques d'attention ».
Ces politiques actives en direction des communautés expatriées sont probablement la conséquence et le reflet des mutations profondes du phénomène de l'immigration avec, en particulier, la progression significative du nombre de migrants, la mondialisation des flux avec une diversification des trajectoires et des destinations, la montée en puissance des flux sud-sud et le changement du statut de nombre de pays qui ne sont plus seulement des pays émetteurs, mais qui sont aussi et de plus en plus, même si c'est à des degrés variables, des pays de transit et d'installation.
Ces nouvelles politiques reflètent aussi les mutations internes des communautés émigrées.
Engagées dans des processus inéluctables d'enracinement dans les pays de résidence, les communautés émigrées aspirent en même temps à participer d'une manière ou d'une autre à la vie politique, économique et culturelle du pays d'origine.
Au fond, la revendication est celle d'une citoyenneté élargie, renouvelée et qui pourrait s'exercer de manières et à des niveaux différents dans plusieurs espaces politiques. En s'impliquant par leurs remises dans le combat contre la pauvreté, en s'investissant à travers des ONG dans le développement solidaire avec leurs communautés d'origine, en travaillant au transfert des savoirs et des compétences, tout en agissant sur le plan civique dans leurs pays de résidence, les migrants et leurs descendants manifestent un dynamisme civique certain qui peut être une source d'enrichissement pour les deux sociétés.
En effet, si dans certains pays les communautés émigrées peuvent constituer un facteur de polémique et de tensions, elles sont aussi un élément essentiel de rapprochement entre les peuples et les gouvernements et d'approfondissement de la notion même de citoyenneté.
C'est dans ce cadre qu'il faut considérer, nous semble-t-il, la multiplication des conseils de l'émigration et des institutions étatiques dédiées aux populations nationales vivant à l'étranger et le rôle qu'ils peuvent jouer, au moins à un triple niveau.
Composés d'hommes et de femmes qui ont vécu, souvent difficilement l'expérience migratoire, faite parfois de solitude, d'éloignement et de nostalgie de la terre quittée, de migrants qui ont du faire le dur apprentissage de l'intégration dans une société différente, qui peut mieux que ces conseils et institutions se faire l'écho des préoccupations et doléances des communautés expatriées et de défense de leurs droits dans les pays de résidence, constituer un vecteur de participation dans la vie démocratique des pays d'origine et agir aussi pour une prise en compte des souffrances et des droits de tous les migrants, y compris dans leur pays d'origine.
Dans le débat trop souvent passionné à propos des migrations et des mobilités humaines, dans chacune de nos sociétés et au niveau international, nos conseils peuvent jouer un rôle de modération et de rationalisation de ce débat, en maintenant fermement le cap de la fraternité et de la solidarité humaines ainsi qu'une approche fondée sur les droits de l'Homme. C'est en tout état de cause le choix irréversible de notre pays et de notre gouvernement, qui mène, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi, de vastes chantiers de réformes qui ambitionnent, au Maroc même comme au niveau de l'émigration, une approche participative aussi large que possible et l'élargissement des espaces de concertation et d'implication citoyennes.
Cet effort qui est le nôtre est d'évidence celui dont lequel vous êtes vous aussi engagés. C'est la raison pour laquelle je suis convaincu que de cette conférence donnera lieu à des échanges féconds et à de nouvelles initiatives dont cette réunion n'est que l'amorce.
Je vous remercie de votre attention.
Driss El Yazami
30 octobre 2008 - Sussex - Conférence internationale «L'immigration marocaine en Europe »
Mesdames et Messieurs,
Cher (e) s Ami (e) s,
Retenu à Marseille, je ne peux malheureusement pas participer à cet important séminaire et je le regrette vivement. Je le regrette d'autant plus que j'ai pu constater à la lecture du programme qui m'a été transmis par mon amie Myriam Cherti la présence à ce colloque de plusieurs chercheurs pour lesquels j'ai le plus grand respect tant pour leur rigueur académique que pour leurs qualités humaines
Mesdames et Messieurs, Cher(e)s Ami(e)s,
Permettez moi d'évoquer en quelques mots comment le Conseil que j'ai l'honneur de présider conçoit ses rapports avec le monde scientifique et la vision qu'il entend développer dans le domaine de la recherche en sciences humaines.
Etabli en décembre 2007 par SM le Roi Mohamed VI, le CCME a été chargé de deux missions principales : élaborer des avis consultatifs en matière de politiques publiques marocaines en direction de l'émigration et agir comme un organisme de prospective sur une problématique devenue à plus d'un titre centrale dans la vie du pays.
Institution consultative et de prospective auprès de Sa Majesté, le CCME ne peut concevoir l'accomplissement de sa mission sans l'établissement de liens forts, permanents et rigoureux avec le monde académique, au Maroc même, mais aussi à l'étranger où vit désormais une immigration marocaine de plus en plus mondialisée, massivement féminisée, connaissant des mutations radicales en termes de composition sociodémographiques et connaissant un processus d'enracinement réel, complexe et contrarié dans les différents pays de résidence.
Il ne saurait y avoir de politiques publiques pertinentes ni d'avis consultatifs à la hauteur des enjeux sans un renforcement du processus d'accumulation des connaissances scientifiques des migrations marocaines et l'établissement de passerelles entre le monde académique et les différents décideurs politiques, dont notre Conseil.
A cet égard, et vu du Maroc, Il reste de nombreux domaines de recherche qui ne sont pas assez ou pas du tout explorés comme par exemple la dimension religieuse et culturelle ; l'immense question de la féminisation de l'émigration, l'histoire (même si les initiatives se multiplient dans ce domaine) ; la connaissance des diasporas scientifiques, techniques et économiques marocaines ; etc. Nous ne disposons ainsi que d'une seule étude sur l'enseignement de l'arabe alors que ce poste mobilisait jusque là une part importante des ressources publiques.
L'objectif me semble-t-il est bien celui de l'élaboration progressive d'un agenda national de recherche en matière d'émigration marocaine. Notre Conseil est à cet égard disponible pour contribuer à la cristallisation d'une telle ambition et à la mobilisation des ressources financières nécessaires sans lesquelles il ne saurait y avoir de recherche de qualité.
Il y a encore trop de points aveugles dans nos connaissances des problématiques complexes de l'émigration et il est urgent d'établir cet agenda, en tenant compte des exigences de l'action publique mais aussi -cela va sans dire, mais il vaut mieux le répéter-, en respectant la liberté académique sans laquelle il ne saurait y avoir de recherche.
Le Maroc possède aujourd'hui plusieurs atouts dans ce domaine et les conditions sont à priori rassemblées : Outre une volonté politique qui est à mes yeux manifeste, ce pays possède un potentiel de chercheurs dans le domaine des migrations, confirmés et débutants, sans équivalent, du moins sur le plan quantitatif, dans des pays d'émigration comparables.
Le renforcement des ressources documentaires et financières mises à la disposition des chercheurs marocains, la multiplication des passerelles de coopération et de confrontation entre eux et les réseaux académiques internationaux d'excellence, la circulation des enseignants et des étudiants entre les pays européens et la rive sud sont autant d'objectifs auxquels le Conseil entend contribuer.
Cette volonté s'est exprimée par la signature en 2008 de conventions entre quatre universités marocaines et notre Conseil afin d'y ouvrir des centres documentaires spécialisés. Quatre autres conventions seront signées en 2009, ainsi qu'une neuvième convention avec La Bibliothèque nationale du Maroc qui vient juste d'ouvrir ses portes.
Outre une convention de partenariat qui a été signée avec le Centre Jacques Berque ainsi que le Cesem de Rabat, un séminaire sur l'histoire des migrations marocaines devrait démarrer dans quelques semaines en partenariat avec l'Université de Mohammedia.
Par ailleurs, le Conseil a soutenu durant sa première année d'existence quasiment toutes les manifestations scientifiques organisées au Maroc sur les problématiques de l'émigration et finalise en ce moment même un partenariat avec une maison d'édition dynamique afin de contribuer à la publication d'ouvrages scientifiques sur les migrations marocaines, mais aussi d'œuvrer à la traduction et à la diffusion de romans écrits dans l'immigration, etc.
Enfin, notre conseil sera présent en février et avril 2009 aux foires internationales du livre de Casablanca et de Tanger, tout comme il co-organise la sixième édition du festival Cinéma et immigration, prévu en janvier 2009 à Agadir. Consacré bien évidemment au septième art, ce festival se distingue néanmoins, et cela depuis des années, par la tenue en parallèle de séminaires et de tables rondes scientifiques. Trois manifestations sont ainsi programmées sur les diasporas, l'émigration des juifs marocains et au cinéma militant des années 1970 en France.
Plusieurs autres initiatives, notamment en matière d'histoire des migrations et de patrimoine immatériel de l'immigration sont aussi inscrits sur notre agenda.
Mesdames et Messieurs, Cher(e)s Ami(e)s,
Tout en vous remerciant pour votre écoute, je voudrais réitérer de la plus manière la plus solennelle la disponibilité du Conseil et sa ferme volonté d'accompagner les initiatives scientifiques qui lui sont présentées et de contribuer à leur mise en œuvre dans le cadre de partenariats contractualisés, d'encourager la circulation des travaux et la mobilité des femmes et des hommes du savoir.
Je vous souhaite tout le succès souhaitable dans vos travaux et vous remercie.
21 mai - Washington - Proposition de loi visant à réunir des immigrés vivant aux Etats-Unis et leurs familles
Les sénateurs américains ont déposé à nouveau mercredi une proposition de loi visant à réunir des immigrés vivant aux Etats-Unis et leurs familles, souvent séparés depuis des années.
Cette proposition avait été bloquée au Congrès l'an dernier, mais le climat politique a changé depuis l'élection de Barack Obama, qui souhaite remettre à plat l'ensemble du système d'immigration.
La proposition a été déposée par le sénateur Ted Kennedy, icône du parti démocrate, et permettrait de faciliter l'octroi de visas aux conjoints étrangers de personnes ayant le droit de résider aux Etats-Unis ainsi qu'à leurs enfants mineurs.
Cette loi est soutenue en particulier par la communauté asiatique des Etats-Unis, qui souligne que dans certains pays, des demandeurs attendent depuis plus de 20 ans un visa pour les Etats-Unis.
La loi donnerait la priorité pour l'obtention de ces visas aux vétérans philippins qui ont combattu aux côtés des Américains pendant la Seconde Guerre mondiale et à leurs familles.
Les Etats-Unis ont "des raisons claires aussi bien économiques que de société" pour faire en sorte de réunir les familles, a déclaré le sénateur démocrate Robert Menendez, qui défend lui aussi cette loi.
"Des familles immigrées fortes et unies concourent à ce que les communautés soient stables, elles travaillent dur, paient des impôts et lancent des entreprises qui créent des emplois", a-t-il dit.
Une proposition de loi similaire devrait bientôt être déposée à la Chambre des représentants, selon l'Asian-American Justice Center, un groupe de défense de la communauté asiatique des Etats-Unis.
M. Obama a donné peu de détails sur sa réforme de l'immigration. En tant que candidat, il avait plaidé pour que les immigrés sans-papiers puissent se mettre en règle.(AFP)
21 mai - Washington - Réforme de l'immigration
''L'IDEE EST D'ENTAMER UN DIALOGUE SUR LA POLITIQUE MIGRATOIRE POUR AVOIR DES DEBATS APPROFONDIS TOUT AU LONG DE L'ANNEE'', A DECLARE CE RESPONSABLE.
LE PRESIDENT BARACK OBAMA POURRAIT DEVOILER UN PLAN DE REFORME DE L'IMMMIGRATION DETAILLE A L'ISSUE DE CETTE REUNION QU'IL PRESIDERA, SELON CETTE SOURCE.
LE PRESIDENT AMERICAIN AVAIT PROMIS, LE 18 MARS, AUX MEMBRES D'ORIGINE HISPANIQUE DU CONGRES QUE L'AMBITIEUSE REFORME DE L'IMMIGRATION QU'IL A PROMISE SERAIT LANCEE CETTE ANNEE.
DEUX PROJETS DE REFORME ONT DEJA ECHOUE AU CONGRES EN 2006 ET 2007.
ENVIRON 12 MILLIONS D'IMMIGRES SANS-PAPIERS, EN GRANDE MAJORITE LATINO-AMERICAINS, VIVENT AUX ETATS UNIS.
BARACK OBAMA S'EST TOUJOURS MONTRE JUSQU'A PRESENT OPPOSE EN PUBLIC A UNE AMNISTIE IMMEDIATE POUR TOUS LES SANS-PAPIERS, SE DISANT PLUS FAVORABLE A UN ACCES PROGRESSIF AU PERMIS DE SEJOUR ET A LA CITOYENNETE.
ALORS QU'IL ETAIT SENATEUR, IL A AUSSI BIEN VOTE POUR LA REFORME DE L'IMMIGRATION QUE POUR LA CONSTRUCTION D'UN MUR A LA FRONTIERE AMERICANO-MEXICAINE.
LA PROMESSE D'UNE REFORME DE L'IMMIGRATION LUI A ATTIRE LES VOIX DE LA COMMUNAUTE HISPANIQUE DES ETATS UNIS, QUI ONT CONTRIBUE A LUI OUVRIR LES PORTES DE LA MAISON BLANCHE EN NOVEMBRE DERNIER.(TAP)
21 mai - Bruxelles - Programme "Les Experts du Maroc" aux Pays Bas et à Luxembourg
L'Office national marocain du tourisme (ONMT) lancera mardi et mercredi prochains son programme de promotion touristique "Les Experts du Maroc" aux Pays Bas et à Luxembourg, a-t-on appris jeudi auprès de la représentation de l'ONMT pour le Benelux.
Ce programme vise à former les agents de voyages afin de labelliser leur agence comme "experte du Maroc" et à les aider à préparer des séjours correspondant aux attentes et aux besoins des vacanciers néerlandais.
Il vise, également, à communiquer avec le grand public et à faire connaître "le label Experts du Maroc, marque de confiance pour tout client aspirant à des vacances sans soucis", explique l'ONMT.
Le choix des Pays Bas et du Luxembourg, précise la même source, s'inscrit dans le cadre de la campagne de promotion menée par l'office pour renforcer l'attractivité du Maroc auprès des touristes de ces deux pays connus par leur engouement pour le voyage.
L'opération "experts du Maroc" sera aussi l'occasion de présenter le potentiel et la diversité du tourisme marocain, ainsi que les nouvelles destinations balnéaires Saidia et Mazagan à l'approche des grandes vacances, ajoute l'office.(MAP)
22-24 mai 2009 – Rabat - Le récit de voyage arabe en un millénaire
19 mai - Paris - Renforcement de la coopération franco-belge en matière de lutte contre l’immigration clandestine
M. Eric Besson, Ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, a reçu, le 19 mai 2009, Mme Annemie Turtelboom, Ministre de la migration et de l'asile du Royaume de Belgique.
Relevant la nécessité d'une coordination étroite entre les polices dans un espace européen de libre circulation transfrontalière, les deux ministres ont convenu de renforcer la coopération opérationnelle entre la France et la Belgique dans la lutte contre l'immigration irrégulière et le trafic d'êtres humains :
Opérations de police conjointes sur les axes autoroutiers reliant les littoraux français et belge de la Manche et de la Mer du Nord, et coordination du renseignement afin de démanteler les filières d'immigration irrégulière tentant d'organiser des départs de migrants vers le Royaume Uni.
Développement des patrouilles conjointes de police ferroviaire dans les trains à grande vitesse, sur les axes Lille-Bruxelles et Paris-Bruxelles, notamment dans le Thalys, en liaison avec les autres polices européennes.
Mutualisation des moyens de reconduite à la frontière et mobilisation des moyens européens de l'agence FRONTEX.
Relevant la similarité des situations dans les ports de Calais et d'Ostende, M. Besson et Mme Turtelboom ont décidé d'échanges réguliers au niveau des ministres pour coordonner étroitement les efforts de part et d'autre de la frontière.
Source:
http://www.immigration.gouv.fr20 mai - Rabat - Le Maroc est le partenaire le plus performant en matière de politique de voisinage
Le Maroc est le partenaire le plus performant en matière de politique européenne de voisinage, a affirmé M. Bruno Dethomas, ambassadeur chef de la délégation de la Commission européenne à Rabat.
"Avec le Maroc, nous sommes de loin avec le partenaire le plus performant en matière de politique de voisinage. C'est celui avec lequel on a le dialogue le plus approfondi...", a indiqué M. Dethomas dans un entretien publié mercredi par le quotidien "Le Matin du Sahara et du Maghreb".
L'Europe gagnera "un partenaire plus prospère, stable et donc plus fort" si le Maroc accélère sa modernisation avec une meilleure répartition des bénéfices de la croissance, a estimé le diplomate européen.
M. Dethomas a qualifié de "très intenses" les relations entre les deux parties, rappelant que le Maroc est le premier bénéficiaire de la politique européenne de voisinage.
"Si on fait ce qu'on a pris comme engagement dans le cadre de la feuille de route (statut avancé) pour l'intégration dans le marché, on sera dans une quasi-fusion", s'est-il félicité.
MAP
30 mai 2009 - Aurillac : Gala pour Aït Ishaq
La deuxième édition du festival d'Aït Ishaq se tiendra le 30 mai à Aurillac (France).
Le CCME soutient cet événement par l'organisation d'une soirée de musique amazigh, au profit de la communauté marocaine établie dans cette région, et essentiellement originaire du village de Aït Ishaq (province de Khénifra)
26 - 27 Juin - Casablanca - Moroccan American Bridges
Pour en savoir plus:
http://www.amp-usa.org/pdf/MAB2009_French_Brochure.pdf
15 mai - Paris - Les accords sur les flux migratoires lus et approuvés par les députés
L'Assemblée nationale française a approuvé, jeudi, des accords relatifs « à la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement » entre la France et la Tunisie, le Congo Brazzaville, le Bénin et le Sénégal. La veille, huit associations d'aide aux immigrés avaient appelé les députés à refuser ces textes « déséquilibrés, conclus essentiellement à l'avantage de la France pour servir ses objectif de renforcement des contrôles migratoires ».
En savoir plus:
http://www.afrik.com/article16774.html
18 mai - Bruxelles - Foulard à l'école : les partis se dévoilent
Interpellés par les grandes fédérations musulmanes du pays, les présidents des principaux partis francophones ont clarifié leur position sur le port du voile à l'école. Ecolo se distingue en faisant du principe de liberté pour l'élève « une question de participation gouvernementale ». La question tiraille les autres partis.
Pour en savoir plus:
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/foulard-a-l-ecole-les-partis-2009-05-20-707484.shtml
Entretiens avec M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME
Dakar: entretien avec le secrétaire général du CCME 20 septembre 2013
Entretien avec M.Abdallah Boussouf, secrétaire général du CCME 29 mars 2013
Entretien avec Yabiladi - 01 Décembre 2009
Entretien avec l'hebdomadaire Al Ayyam - 27 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec l'Agence MAP - 17 mars 2009
Entretien avec le quotidien Assabah - 17 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec Radio Orient - 17 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec le quotidien Akhbar al Youm - 16 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec l'Agence MAP - 15 mars 2009
Entretien avec le quotidien Alahdath Almaghribia - 12 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec le quotidien Almassae - 10 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec le quotidien Attajdid - 9 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec le quotidien Akhbar al Youm - 9 mars 2009 (en arabe uniquement)
Entretien avec le quotidien Alalam - 7-8 juin 2008 (en arabe uniquement)
Entretien avec la MAP -7 juin 2008 (en arabe uniquement)
Entretien avec l'hebdomadaire Achourouq - 6 juin 2008 (en arabe uniquement)
Entretien avec l'Agence MAP - 4 juin 2008
Entretien avec le site Arrabita - 16 mai 2008 (en arabe uniquement)
Entretien avec le site Islamonline - 18 mars 2008 (en arabe uniquement)
Entretien avec le quotidien Attajdid -28 février 2008 (en arabe uniquement)
Entretien avec le site Madarik - 10 mai 2007 (en arabe uniquement)
18 mai - Casablanca - Abderrahmane Al Ali expose à Casablanca ses Calligraphies Sacrées
Organisée dans le cadre de la journée internationale des musées célébrée le 18 mai, cette exposition rend doublement hommage à la pierre en tant que matière première, support artistique et à l'art de la calligraphie arabe et hébraïque.
Le calligraphe Al Ali a su dans ses oeuvres exploiter des matières premières telles la pierre, le bois ou encore la poterie utilisées comme des supports artistiques et ce, afin de véhiculer des messages de paix, de tolérance et d'égalité.
Ces substances naturelles ont constitué des supports sur lesquels l'artiste a transcrit des textes sacrés, des versets coraniques, des extraits de la Thora ainsi que des passages du nouveau testament.
Ces textes transcrits sur des supports lithiques rendent en quelque sorte hommage à l'art de la calligraphie arabe dans sa forme appelée Naskhi (Cursif, souple et arrondi) et notamment à sa variante très répandue au Maroc et connue sous le nom "'Style Maghribi''.
Source : MAP
19 mai - Casablanca - Le Maroc va construire ses premiers centres culturels à l'étranger
Les autres centres culturels seront édifiés à Barcelone (Espagne), Montréal (Canada) et Tripoli (Libye), a déclaré le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, lors d'une conférence de presse à Casablanca.
Outre la contruction des cinq centres culturels, le plan d'action est axé sur un programme "d'urgence pour l'enseignement de la langue arabe et de la culture d'origine pour les enfants des MRE" et sur "l'organisation d'activités culturelles dans les pays d'accueil". Les actions du ministère en 2009 portent également sur la mise en oeuvre d'un programme d'échange et de séjour culturels au Maroc au profit des enfants, ainsi qu'un projet d'accompagnement des MRE durant leurs vacances au Maroc (université d'été, raid auto-moto, colonies de vacances et fêtes nationales), a-t-il dit. La communauté marocaine à l'étranger est passée de 1,6 million de personnes en 1992 à plus de 3,2 millions en 2009, soit plus de 10% du total de la population marocaine, a encore indiqué Mohamed Ameur. 85% des MRE sont installés en Europe, 9% dans les pays arabes du golfe et 6% en Amérique du nord, a-t-il poursuivi. Des dizaines de milliers d'autres Marocains sont établis dans les pays d'Afrique subsaharienne.
Source : MAP
25 avril 2009 - Rabat - Contribution de la diaspora marocaine à la recherche et à l'enseignement supérieur
Sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette rencontre a été l'occasion de présenter l'Université Internationale de Rabat et de faire le point sur l'état d'avancement de ce projet.
14 mai - Paris - L'avis : L'Union européenne et ses relations de voisinage
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de rendre un avis sur « L'union européenne et ses relations de voisinage ». Il entend par là apporter sa contribution aux réflexions sur les moyens de renforcer la cohérence et la visibilité de cette politique pour qu'elle devienne un instrument d'influence de l'UE sur la scène internationale.
Pouir télécharger l'avis et en savoir plus:
07 - 10 mai 2009 - Francfort / Offenbach - Maroc Forum 2009 - 3ème édition
Le Salon « Maroc-Forum 2009 » qui se tient à Franckfort - Offenbach (Allemagne) du 7 au 10 mai, consacre cette troisième édition au " Maroc des régions, Souss-Massa-Drâa à l'honneur".
19 mai - Paris - Recours suspensif contre les nouvelles modalités d'attribution de l'assistance juridique dans les centres de rétention administrative (CRA)
Elles entendent ainsi contrer la décision du ministre de l'Immigration Eric Besson qui a signé le dimanche 10 mai le texte attribuant cette mission d'aide juridique dans les CRA à six associations, sans attendre une audience du tribunal administratif prévue trois jours plus tard sur cette question.
"Face à cette situation, nous avons décidé d'introduire de nouveau un recours contre la signature du 10 mai (...) et nous espérons obtenir une décision avant le 2 juin, non pas sur le référé mais sur le fond", a déclaré le président du Groupement d'information et de soutien des immigrés (GISTI) Stéphane Maugendre, lors d'une conférence de presse mardi à Paris en compagnie de trois autres associations (CIMADE Secours catholique, ADDE).
Le 2 juin est la date de fin du contrat qui permet actuellement à la seule CIMADE d'assister les étrangers dans les centres de rétention.
M. Besson a signé le 10 mai le texte attribuant la mission d'assistance juridique aux étrangers à l'ASSFAM, la CIMADE, le Collectif Respect, le Forum Réfugiés, France Terre d'Asile et l'Ordre de Malte, suite à un appel d'offre dont le résultat a été publié le 10 avril dernier. La CIMADE a obtenu trois lots, les autres organisations un chacune.
"En signant le 10 mai, M. Besson a empêché la justice administrative de se pencher sur le fond de ces appels d'offre et des critères d'attribution", a ajouté M. Maugendre. "Nous espérons que la justice administrative suspendra l'exécution de ces contrats avant le 2 juin".
Pour les associations qui contestent ces attributions, l'appel d'offre "transforme une mission essentielle d'assistance en une simple mission d'information, ce qui est contraire à la loi qui prévoit une application effective des droits des étrangers retenus", estime Vanina Rochicchilo, présidente de l'ADDE, un collectif d'avocats spécialisés dans le droit des étrangers.
"Le contentieux des étrangers est un contentieux technique, complexe et difficile", a-t-elle souligné.
En outre, selon elle, le fait de diviser l'intervention en CRA en plusieurs lots répartis entre diverses associations vise à "interdire toute vision d'ensemble", de ce qui se passe dans les centres de rétention.
Face à ce contentieux qui dure depuis août 2008, Eric Besson a annoncé dimanche dernier qu'il organisera au cours de la première semaine de juin une rencontre avec l'ensemble des associations qui coopèrent avec l'Etat dans le domaine de l'immigration.
AP
Moroccan Memories in Britain - Exposition itinérante au Maroc - Tanger, Rabat et Essaouira Septembre – Novembre 2009
L'exposition itinérante « Mémoires marocaines en Grande-Bretagne » est l'aboutissement d'un projet s'étalant sur deux années pour écrire une histoire orale et visuelle de la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, qui remonte au XIXème siècle.
18 mai - Athènes - Réaction grecque aux problèmes liés à l'immigration
Mme Bakoyannis a fait ces remarques lors de la session d'ouverture du 17e Forum économique et environnemental de l'Organisation pour la sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui a lieu à Athènes, après l'initiative adoptée par la présidence grecque.
"Au lieu d'avoir recours aux réactions phobiques, il est impératif de poursuivre les politiques visant à régler les constants problèmes croissant de l'environnement et de l'immigration", a indiqué la ministre grecque dans son discours d'inauguration.
"Notre intention est d'encourager un examen plus attentif des nouvelles tendances et développements dans le domaine de la migration depuis 2005 tout en mettant l'accent sur l'aspect de la sécurité", a-t-elle souligné. "Les immigrants sont des êtres humains et la société a la responsabilité morale de créer des réseaux de sécurité nécessaire pour protéger et garantir les droits humains et l'intégrité du peuple", a ajouté Mme Bakoyannis.
Elle a souligné que la présidence grecque de l'OSCE a organisé cette conférence internationale afin de se pencher sur des questions concernant la migration et la migration clandestine et sa relation avec le changement climatique. "Nous estimons que jusqu'en 2050, plus de 150 millions de personnes migreront à cause du changement climatique. Pour la Grèce, l'effort est de poursuivre les activités coordonnées et les actions multilatérales", a-t-elle souligné.
Quelque 150 délégués des pays de l'OSCE, d'organisations internationales, d'ONG et d'institutions ont participé à ce forum.
(Xinhua)30 mars - 28 avril 2009 - Caravane Mémoires Vives des anciens travailleurs de l’usine Renault-Billancourt
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Association des anciens travailleurs de Renault Ile Seguin (ATRIS), ont organisé du 30 mars au 28 avril 2009 la Caravane Mémoires Vives dans la région de Souss-Massa-Draa.
Versions en français
Versions en anglais
Versions en espagnol
- Discours Royal du 6 novembre 2005
- Discours Royal du 6 novembre 2006
- Discours Royal du 6 novembre 2007
16 mai - L'Europe durcit ses politiques d'immigration
En période de crise, l'immigration se retrouve pointée du doigt. Frappés de plein fouet par la récession et la brutale remontée du chômage, les États européens freinent de plus en plus le recours aux travailleurs étrangers. Les mauvais chiffres du premier trimestre (croissance négative de 2,5 % dans la zone euro) risquent de renforcer cette tendance.
Jeudi dernier, c'est le Portugal, traditionnel pourvoyeur de main-d'œuvre, qui a annoncé une réduction de moitié de ses quotas d'immigration hors Union européenne. «Il est normal que dans le contexte économique actuel on procède à un ajustement du contingent en fonction de la réalité», s'est justifié le ministre de la Présidence, Pedro Silva Pereira.
Même stratégie chez son voisin espagnol, qui a pendant des années accueilli à bras ouverts la main-d'œuvre étrangère pour soutenir sa forte croissance. En un peu plus de dix ans, le pays est passé de 500 000 à 5 millions d'immigrés pour une population de 46 millions. Aujourd'hui, le gouvernement propose un plan de retour aux immigrés. En échange du billet de retour payé et du versement des allocations chômage, les candidats renoncent à leur titre de séjour pour une durée de cinq ans. Sur les 120 000 personnes visées par Madrid, seuls 6 000 ont répondu à l'appel, dont une grande majorité d'Équatoriens. Quant aux milliers de travailleurs saisonniers, Marocains, Polonais, Bulgares... qu'on allait chercher dans leur pays pour cueillir les tonnes de fraises andalouses, ils sont désormais remplacés par les Espagnols. Les patrons des exploitations agricoles sont tenus d'embaucher en priorité des ouvriers nationaux. Les restrictions s'appliquent aussi aux emplois les plus qualifiés. En Grande-Bretagne, depuis le mois d'avril, les candidats juristes ou scientifiques doivent être titulaires d'un diplôme de troisième cycle et non plus de deuxième cycle et leur salaire doit atteindre au moins 20 000 livres (17 000 avant). L'Irlande a également durci la législation sur les permis de travail, à compter du 1er juin. L'objectif, a expliqué le vice-premier ministre Mary Coughlan, est de laisser «un maximum de chance» aux Irlandais ainsi qu'aux citoyens de l'espace économique européen, qui regroupe, outre les vingt-sept États de l'Union, l'Islande, le Liechenstein, la Norvège et la Suisse.
La libre circulation des travailleurs en suspens
Les réflexes protectionnistes ne se cantonnent pas aux pays tiers. Ils touchent aussi à la libre circulation des travailleurs au sein de la Communauté. L'accès au marché devait être libéralisé fin avril, à l'occasion du cinquième anniversaire de l'élargissement. Derniers bastions à résister, l'Allemagne et l'Autriche ont décidé de prolonger les restrictions jusqu'en mai 2011. «Une ouverture aujourd'hui aurait un effet sérieux sur le marché de l'emploi, surtout aux dépens des chômeurs de longue durée, a déclaré Eva Högl, spécialiste des questions européennes et sociales. Nous craignons une concurrence des pays à faible coût de main-d'œuvre.» Au contraire, plaide la Commission, la levée des barrières éviterait les problèmes de travail au noir et de dumping social. Sans compter qu'avec la montée du chômage le flux de travailleurs de l'Est vers l'Ouest se réduit et les retours d'immigrés dans leur pays se multiplient.
Source :
16 mai - Rome - L'Italie accusée de violer le droit d'asile après le refoulement de migrants vers la Libye
C'est une première, mais qui n'a rien de glorieux. L'Union européenne vient de refouler des migrants vers un pays dépourvu de procédure de protection et d'asile, sans même les interroger sur les raisons pour lesquelles ils ont fui leur pays. Pour la première fois, l'Italie a obtenu de la Libye qu'elle réadmette sur son territoire, mercredi 6 mai et dimanche 10 mai, quelque 500 passagers d'embarcations qui tentaient de traverser la Méditerranée.
Secourus par des navires de la marine italienne, ces Africains et Asiatiques ont été débarqués non pas sur le territoire italien, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais à Tripoli, en Libye, le pays où ils avaient embarqué. Hommes, femmes et enfants sont actuellement placés dans un centre de rétention en attente d'une expulsion. Parmi eux se trouve une majorité de Nigérians, mais aussi des Erythréens et des Somaliens potentiellement en danger dans leur pays.
Le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni, du parti de la Ligue du Nord (droite), a salué "une journée historique dans la lutte contre l'immigration clandestine", tandis que Médecins sans frontières-Italie a déploré "un événement terrible qui va placer l'Italie au ban des nations civilisées".
Le ministre italien a peut-être marqué des points à l'approche des élections européennes mais il a aussi concrétisé le cauchemar des défenseurs des droits de l'homme : l'"externalisation" de la politique d'immigration de l'Europe, autrement dit la sous-traitance de la gestion des migrants aux pays situés sur son pourtour. " Les dérives de l'Italie risquent de contaminer l'Union européenne, qui considère la Libye comme un partenaire économique clé", proteste Claire Rodier, la responsable du réseau associatif Migreurop.
CONTREPARTIES
La Libye, le Maroc et la Tunisie, pour se ménager les bonnes grâces de l'UE, acceptent de jouer les gendarmes au prix d'entorses aux principes humanitaires fondateurs de l'Union, dont le principe de l'examen individuel des demandes de séjour formulées par des étrangers.
Quant à la Libye, dont 30 % de la population est étrangère (5,8 % en France), elle n'est pas signataire de la convention des Nations unies de 1951 sur les réfugiés. Elle a également été souvent critiquée pour les mauvais traitements infligés à des immigrés subsahariens. Les passeurs, qui perçoivent l'équivalent de 600 euros par traversée, prospèrent face à des autorités oscillant entre une tolérance rémunérée et une répression féroce.
Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit " sérieusement inquiet" de la politique italienne " qui porte atteinte à l'accès à l'asile en Europe" et a demandé à Rome d'admettre les demandeurs d'asile. La Convention de 1951, qu'a signée l'Italie, érige en principe le non-refoulement de ces derniers.
Ce premier retour réussi vers la Libye intervient quelques semaines après la ratification par les deux pays, du "traité d'amitié" signé en Libye, le 30 août 2008, par le président du Conseil italien et le "guide" libyen. La participation libyenne à la lutte " contre le terrorisme et (...) l'immigration clandestine" y apparaît comme l'une des contreparties aux investissements de 5 milliards de dollars sur vingt ans pour des " infrastructures de base" qui seront réalisées par des entreprises italiennes, et à la liquidation du contentieux postcolonial - notamment archéologique.
L'"amitié" italo-libyenne s'est aussi concrétisée, jeudi 14 mai à Gaeta (Italie du Sud), par la remise à la Libye de trois vedettes destinées à empêcher les départs de migrants.
Mais l'affaire illustre aussi l'incapacité de l'Europe à définir une politique commune d'accueil et une répartition concertée des demandeurs d'asile. En témoigne le pesant silence des pays du nord de l'Europe devant la situation de l'Italie, en première ligne. Sur l'île de Lampedusa, 37 000 arrivées illégales ont été dénombrées en 2008, contre 20 000 l'année précédente.
"Les migrants ne doivent plus être obligés de recourir à des passeurs pour demander l'asile. Ils doivent trouver des points d'accueil dans tout le Maghreb", déclare Jacques Barrot, le commissaire européen à la justice, qui assure rechercher des "solutions de fond pour éviter de nouveaux drames". Il va se rendre en Libye pour en discuter.
Les défenseurs du droit d'asile, eux, doutent de la possibilité de mettre en place une procédure de demande d'asile indépendante dans le contexte autoritaire libyen, et dénoncent une hypocrisie européenne.
Philippe Bernard avec Salvatore Aloïse
15 mai - Berlin - Une députée allemande s'insurge contre le Frontex de la honte
«Frontex essaie avec des méthodes draconiennes de repousser les émigrés au-delà d'un certain nombre de milles marins pour ne pas être obligé de les accueillir en Europe». C'est en ces termes que Lale Akgün, députée au Bundestag (Parlement allemand) s'oppose à l'approche sécuritaire adoptée par l'Union européenne dans la gestion de la problématique de l'immigration. Frontex, l'hypocrisie des commissaires de Bruxelles est non seulement, détestable par les immigrants mais aussi par des députés européens et des organisations des droits de l'Homme.
Dans un entretien que nous publierons ultérieurement, la députée allemande, d'origine turque, nous a déclaré : « L'idée que le Maroc soit le premier front de l'Union européenne existe depuis des années. Si le Maroc subit des pressions, on pense qu'en Europe on ne devrait pas se simplifier la vie non plus. Octroyer des fonds au Maroc est loin de régler le problème. En somme, si nous voulons mettre en œuvre une politique d'un monde juste, nous devons assumer notre responsabilité. On ne peut pas se contenter de dire au Maroc d'assumer ses tâches parce qu'il a une position géographique idéale. Je ne pense pas que l'Europe doit assumer la responsabilité de l'Afrique sub-saharienne. On ne peut pas ; non plus dire que la situation est bonne en Europe et qu'il suffit de consolider notre citadelle pour pouvoir vivre en toute quiétude. Cette approche a démontré ses limites et ne pourra jamais donner les résultats escomptés».
A noter que pour défendre l'Europe contre les migrants, l'Union européenne a mis sur pied une organisation militaire semi-clandestine qui porte le nom de Frontex. Il s'agit d'une agence qui contrôle les frontières extérieures de l'Europe. Elle dispose de navires rapides bourrés d'électronique et hyper-armés d'interception en haute mer, d'hélicoptères de combat, d'une flotte d'avions de surveillance munis de caméras ultrasensibles et de vision nocturne, de radars, de satellites et de moyens sophistiqués de surveillance à longue distance. Cette agence maintient aussi sur sol africain des «camps d'accueil» où sont parqués les réfugiés de la faim qui viennent aussi bien de l'Afrique subsaharienne et même des pays asiatiques.
D'après Lale Akgün, «les différents pays de l'Europe tentent de mettre en œuvre des politiques qui sont censées garantir la migration vers l'Europe des ressources humaines hautement qualifiées. Cela peut paraître légitime pour un pays d'immigration mais ne peut se faire, finalement que sur le dos des pays émetteurs de migrants. Nous devons, donc, veiller à ce qu'il y ait une répartition équitable, à savoir que les pays d'origine qui ont formé ces jeunes peuvent aussi bénéficier de leur savoir faire». C'est dans ce cadre d'ailleurs que s'inscrit l'immigration sélective mise en place en France et qui devrait correspondre aux besoins du marché de travail. En Allemagne, c'est la Green Card qui a été testée afin d'attirer des travailleurs qualifiés avant d'être remplacée par une autre politique.
A noter que si les politiques européennes comprennent un volet interne (directives et règlements communautaires), elles comportent également un volet externe qui suppose une coopération avec les pays tiers de départ et de transit des migrants. La collaboration de ces pays tiers à cette nouvelle politique migratoire est devenue un des éléments importants des accords et processus de coopération entre l'UE et ces pays.
Mais qu'en est-il de la vision et des intérêts de ces pays partenaires de l'UE et notamment les pays du voisinage Sud ?
Les voix qui proviennent du Sud de la Méditerranée dénoncent une politique empreinte d'un caractère « sécuritaire » et « utilitariste » d'immigration choisie dans l'intérêt des pays de destination. Comme elles dénoncent le risque de fuite des cerveaux que peut induire une politique de migration choisie basée sur un système de « contingents ».
Enfin, elles dénoncent le caractère déséquilibré de cette politique qui ne ferait que peu de cas de l'objectif de co-développement et du principe de co-responsabilité. La réponse à toutes ces questions est à trouver dans le Frontex et les camps de détention pour immigrés.
15-19 avril 2009 – Tanger – Salon international du livre et des arts
Le CCME a été présent tout au long du salon, en proposant sur son stand une sélection d'ouvrages sur la thématique des migrations internationales, de la présence marocaine à l'étranger et de documentaires sur les grandes figures de l'émigration marocaine.
1ère conférence des conseils de l'émigration à Rabat
3-4 mars 2009, la déclaration de Rabat adoptée par les 17 pays présents
- Communiqué du 27 février 2009
- Allocution d'ouverture, Driss El Yazami, président du CCME
- Contributions
La participation électorale des émigrés dans leur pays d'origine : Etat des lieux et enjeux - M. J.M Lafleur - Institut européen de Florence
Vie politique, lois et institutions relatives aux Croates vivant à l'étranger - M. Branko Barbic - Croatie (version anglaise)
L'Assemblée des Français à l'Etranger (AFE) et l'expérience française en matière de participation politique - Mme M-P Avignon-Ferret - France
La politique de l'Italie pour les Italiens de l'extérieur - M. Andrea Amaro - Italie
- La participation de la diaspora dans le développement de leurs pays et communautés d'origine : l'exemple du Sénégal - Mme Siga Sarr Diouf - Sénégal
- Diaspora et construction nationale : l'expériene béninoise - M. J. B Alokpon - Bénin
- L'expérience tunisienne en matière d'encadrement de la communauté tunisienne vivant à l'étranger - M. Frej Souissi - Tunisie (version arabe)
- Contexte général des politiques lithuaniennes relatives à la diaspora - Mme Vida Bagonavicenne - Lituanie (version anglaise)
- Etablissement des liens avec la diaspora et politiques d'intégration dans le pays d'accueil - Mme E. Diaz Gras - Mexique
- Institutions et conseils de l'émigration de par le monde
Près de 450 femmes de plusieurs horizons, d'une même origine autour d'un objectif commun
- Argumentaire : Femmes et Migration: quelques points de repère
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, en collaboration avec le Ministère chargé des marocains résidant à l'étranger et le Ministère de la culture, participe à l'organisation de la 11ème édition du Festival 6ème continent qui aura lieu à Lyon en France du 26 mai au 6 juin 2009.
Vieillir dans l'immigration
Quel statut et quelle prise en charge des Marocains vieillissants ?
Casablanca, Hôtel Farah Golden Tulip, 30 - 31 mai 2009
Samedi 30 mai 2009
8h30 : Accueil des participants
9h00 - 10h00 : Séance d'ouverture
- M. Jamal Rhmani, Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
- Introduction aux travaux : Mme Amina Ennceiri, Présidente du groupe de travail Approche genre et nouvelles générations, CCME
10h00 - 10h15 : Pause café
10h15 - 13h00
Première séance plénière
Retraité(e)s marocain(e)s en Europe : contexte juridique, institutions et réalités sociales
Président : M. Bachir Hamdouch, Professeur à l'Université Mohammed V, consultant à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger
- La sécurité sociale des retraités marocains en Europe au regard des législations nationales et des conventions internationales, M. Mohamed Benhssaine, Professeur de droit à l'Université Abdelmalek Essâadi de Tétouan, Maroc
- Les immigrés marocains âgés en France, approche sociodémographique, M. Alain Rozenkier, Direction des recherches sur le vieillissement, Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), France
- Le statut juridique des retraités marocains face à la question de la discrimination indirecte, M. Zouhair Aboudahab, Docteur en droit, avocat au barreau de Grenoble, France
- Les retraités marocains en Belgique, Mme Nathalie Perrin, politologue au Centre d'études de l'ethnicité et des migrations, Liège, Belgique
- Les droits des citoyens marocains dans le système de sécurité sociale espagnole
- Introduction et approche générale, M. Fernando López Huerta, Secrétaire Général de l'Institut National de la Sécurité Sociale (INSS), Espagne
- Le cadre réglementaire de protection sociale : présentation détaillée des principales prestations, M. Antonio Vicente Combres, Conseiller au Secrétariat Général de l'Institut National de la Sécurité Sociale(INSS), Espagne
- La situation aux Pays-Bas : M. Abdellatif Maaroufi, chercheur, consultant, Centre CABO, Pays-Bas
- Le contexte socio-économique des retraités marocains en Allemagne, M. Rahim Hajji, sociologue au Sachverständigenrat deutscher Stiftungen für Integration und Migration (SVR) Gmbh, Allemagne
- Le système de sécurité sociale en Grande-Bretagne, Mme Alice Tligui, consultante, Grande-Bretagne
13h00 - 14h 30 : Pause déjeuner
14h30 - 17h00
Table ronde 1 : Les retraités, entre institutions et mobilités
Président : M. Jamal Lahoussaine, Président de l'association Migration et développement
- Vieillir au risque de l'immigration : le cas des Marocains résidents en France, M. Omar Samaoli, Docteur en anthropologie, Enseignant-chercheur, Observatoire Gérontologique des Migrations en France, France
- Le rite funéraire d'intégration, entre retour post mortem et enracinement, M. Yacine Chaib, sociologue, Directeur régional de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) Picardie, France
- La situation des retraités marocains en établissement pour personnes âgées, Mme Nadège Bartkowiak, Directrice d'établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD), France
- Pratiques d'entraide et recours aux institutions : quel soutien pour les migrants âgés? Mme Sylvie Carbonnelle, socio-anthropologue, groupe de recherches "Ages, Temps de vie, Vieillissements" et Centre de Diffusion de la Culture Sanitaire asbl, Institut de Sociologie - Université Libre de Bruxelles, Belgique
- Anciens combattants marocains, oubliés de l'histoire ou traitements indigènes et discriminations directes", M. Ali El Baz, Coordinateur de l'Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), France
17h00 - 17h15 : Pause café
17h15 - 18h30
Table ronde 2 : Femmes retraitées : quelles spécificités ?
Présidente : Mme Souad Talsi, membre du groupe de travail Approche genre et nouvelles générations, CCME
- Le vieillissement des immigrées marocaines : quelles perspectives ?, Mme Fatima Mesdali, socio-anthropologue, responsable de l'unité « Femmes, jeunesse et migration » à l'Institut Universitaire de Recherche Scientifique (IURS), Maroc
- La vieillesse des femmes marocaines et l'accès aux droits, M. Abdellatif Maaroufi, chercheur, consultant, Centre CABO, Pays-Bas
- Femmes marocaines en France à l'âge de la retraite : état des lieux et perspectives de recherches, Mme Fatima Aït Ben Lmadani, sociologue, chargée de mission au CCME
Dimanche 31 mai 2009
9h00 - 10h30 :
Table ronde 3 : Le contexte juridique et social des retraites au Maroc
Présidente : Mme Mina Rhouch, rapporteur du groupe de travail Approche genre et nouvelles générations, CCME
- L'enquête Nationale sur les personnes âgées, M. Said Azemmam, démographe Centre d'études et de recherches démographiques (CERED), Haut Commissariat au Plan (HCP), Maroc
- Vision prospective du régime des retraités au Maroc, M. Lotfi Boujendar, Chef de la Division des régimes de retraite à la Direction des assurances et de la prévoyance sociale, Ministère de l'Economie et des Finances, Maroc
- Les retraités entre prise en charge sociale et résilience, M. Abdelkrim Belhaj, Universitaire, Université Mohammed V - Agdal, Rabat, Maroc
- Les retraités marocains : anciens et nouveaux profils. Quelles structures pour une retraite sereine ?, Mme Soumaya Nâamane Guessous, Sociologue, professeur à l'Université Hassan II, Casablanca, Maroc
- Les institutions marocaines face aux émigrés retraités, M. Mohamed Afifi, Directeur de la stratégie à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), Maroc
10h30 - 11h00 : Pause café
11h00 - 13h00
Travaux en deux ateliers parallèles : Solidarité et expériences innovantes : l'action des associations
Atelier 1
- Présidente : Mme Najat Azmy, Membre du groupe de travail Cultures, éducations et identités, CCME
- Rapporteurs : M. Abderrahim Errabaï, Président de l'Association des retraités marocains en France, France ; Mme Véronique Manry, chargée de mission au CCME
Atelier 2
- Président : M. Abdellah Samate, Président de l'Association des mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais, France
- Rapporteurs : Mme Nathalie Perrin, politologue au Centre d'études de l'ethnicité et des migrations, Liège, Belgique ; Mme Ahlame Rahmi, chargée de mission au CCME
- Avec la participation de :
- Mme Zineb Doulfikar, Directrice, Association Les Chibanis, France
- M. Moncef Labidi, Directeur, Café social Ayyem Zamen, France
- M. Jamal Lahoussaine, Président, Association Migration et développement, France-Maroc
- M. Abdelouahab El Amri, Président, Association Solid, Pays-Bas
- M. Mohamed Amri, Association des Anciens Travailleurs de Renault-Billancourt de l'Ile Seguin (ATRIS), France
- M. Abdelkader Amali, Président, Association des Marocains âgés de Tilburg, Pays-Bas
- M. Akka Ghazi, Président, Association des Marocains retraités de l'étranger, Maroc
- M. Mohamed Sayem, Consultant, Fondation de soutien aux émigrés qui retournent dans leur pays d'origine (SSR Berkane), Maroc
- Mme Rachida El Idrissi, Responsable projet « Seniors sans frontières » à Saint-Gilles, Belgique
- M. Kjartan Sveinsson, chercheur-analyste, Runnymede Trust, Grande-Bretagne
- M. Abderrahim Errabaï, Président de l'Association des retraités marocains en France, France
- M. Boualam Azahoum, Travailleur social, Président, Association El Ghorba, France
13h00 - 14h30 : Pause déjeuner
14h30 - 16h00
Table ronde finale : Défis, problématiques et pistes d'action
- Président : M. Abdelouahed Khouja, Secrétaire Général du Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
- Discutant : M. Mohamed Malki, Chef de projet, Association Accordages, France
- Avec la participation de :
- M. Abderrahim Errabaï, rapporteur de l'Atelier 1
- Mme Nathalie Perrin, rapporteur de l'atelier 2
- M. Abdellatif Chaouite, sociologue, rédacteur en chef de la revue Ecarts d'identité
- M. Omar Samoali, Docteur en anthropologie, Enseignant-chercheur, Observatoire Gérontologique des Migrations en France, France
16h00 - 16h15 : Pause café
16h15 : Séance de clôture
- Mme Nouzha Skalli, Ministre du développement social, de la famille et de la solidarité
- M. Mohammed Ameur, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
- M. Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger
Télécharger le programme - Version bilingue française et arabe
Télécharger le programme - Version bilingue anglaise et espagnole
Dans un monde globalisé qui tend de plus en plus à l'homogénéisation, l'histoire ne se constitue pas seulement à partir des souvenirs de gloire passés mais aussi à partir de la mémoire des souffrances subies en commun.
Des mémoires de Renault aux Mémoires Vives ...
De l'exposition à la caravane ...
La caravane Mémoires vives, présentera tout au long du mois d'Avril 2009 l'exposition Mémoires de Renault, le film documentaire Retour sur l'Ile Seguin (Mehdi Lallaoui - 52min- France - 2003) et offrira un espace de rencontres et de débats.
« Lorsque Renault tousse, la France s'enrhume », aurait dit dans les années 1960 un homme politique français. Et dans l'empire Renault, l'usine de Boulogne-Billancourt installée sur l'Ile Seguin, était depuis le Front populaire le lieu symbolique de cette longue période, une sorte de thermomètre de la vie politique et sociale française, la forteresse ouvrière, avait-on coutume de dire.
Après la fermeture de l'usine Renault à Billancourt en 1992, quelques anciens travailleurs de l'Ile Seguin se réunissaient de manière tout à fait informelle. L'objectif était double : garder un lien entre eux, par solidarité, mais aussi pour surmonter le traumatisme lié à la fermeture.
Vendredi 27 mars 2009
De 10h à 11h conférence de presse à la mairie de Saint-Denis en présence du Maire, des médias et de personnalités
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Association des anciens travailleurs de Renault Ile Seguin (ATRIS), organisent du 30 mars au 28 avril 2009 la caravane Mémoires Vives dans la région de Souss-Massa-Draa.
29 mai -10 juillet - Bruxelles - Exposition "Ombres et couleurs d'un exil marocain"
Le centre de culture judéo-marocaine organise une exposition de l'artiste Jacqueline Mathis-Brodskis, intitulée "Ombres et couleurs d'un exil marocain"
21-24 janvier 2009 - Agadir - Festival d'Agadir : Cinéma et Migrations- 6ème édition
Ce festival, dédié au cinéma traitant des questions liées aux migrations internationales, est également l'occasion de célébrer des artistes issus de l'immigration. Plusieurs hommages leur sont ainsi rendus en leur présence. Des dizaines de films de fiction et de documentaires sont programmés, ainsi qu'une section de courts métrages. En parallèle, les journées du festival sont émaillées de tables rondes, séminaires, rencontres ou colloques notamment en partenariat avec l'Observatoire Régional Migrations et sociétés (ORMES, Université Ibn Zohr d'Agadir).
Les musulmans veulent gérer leur mosquée à Montpellier
Les musulmans du quartier populaire de la Paillade, à Montpellier, se déchirent. Jeudi 7 mai, le tribunal de grande instance devait, en référé, examiner la désignation d'un administrateur provisoire pour la salle qui leur sert de lieu de culte, propriété de la ville. Le tribunal a renvoyé l'affaire au 14 mai, mais la désignation d'un administrateur est probable.
Le 24 avril, quelque 500 personnes ont manifesté devant la mairie. Les uns soutiennent l'imam et le responsable du lieu de prière, dont la gestion a été déléguée par la ville à une association. Les autres, élus au conseil d'administration de l'association, estiment que la gestion municipale a assez duré et qu'il faut changer les hommes. " Tous les musulmans de Montpellier rêvent d'être propriétaires et de pouvoir gérer leur lieu de culte, comme c'est le cas dans toutes les grandes villes françaises ", précise Feth-Allah Demnati, qui conteste la situation actuelle.
Construire une mosquée
La particularité de la situation de Montpellier tient à la personnalité de celui qui fut longtemps son maire, Georges Frêche, qui a toujours été hostile à ce que les musulmans possèdent leur lieu de culte. A deux reprises, le projet de construction d'une mosquée, financée par les dons des fidèles, lui a été présenté. A chaque fois, en 1995 et en 1999, M. Frêche a fait préempter les terrains.
Finalement, en 2002, il a fait construire une "salle polyvalente à caractère associatif ". Et a confié à une association de Franco-Marocains le soin d'en faire une mosquée. La salle est animée par un employé municipal, Lhoussine Tahri. Il s'est adjoint les services d'un imam qui galvanise les foules mais est en même temps contesté, un érudit maroco-canadien, Mohamed Khattabi.
Mais en 2006, le tribunal administratif a donné tort à la mairie, au motif qu'elle ne pouvait pas financer ainsi des lieux de culte. La décision, confirmée en appel, est aujourd'hui pendante devant le Conseil d'Etat.
Depuis 2002, l'affaire provoque régulièrement des tensions dans la communauté marocaine. Selon David Mendel, l'avocat des plaignants, " l'association responsable de la salle n'est plus gérée depuis deux ans ! Cela fait deux ans qu'il n'y a eu aucune approbation des comptes ".
Hélène Mandroux (PS), qui a succédé à M. Frêche, avait jusqu'ici assumé les choix de son prédécesseur. Elle a pour la première fois reconnu, mardi soir, devant les habitants du quartier, que les revendications des musulmans à posséder et gérer comme ils l'entendent leur lieu de culte étaient légitimes. Les fidèles pourraient racheter la salle associative ou construire une mosquée, alternative que semble privilégier la nouvelle élue.
Anne Devailly
© Le Monde
15-17 mai 2009 - Paris - Les Journées de la Jeunesse Marocaine
L'AMGE-Caravane, Association des Marocains aux Grandes Ecoles, organise un colloque sur Les Journées de la Jeunesse Marocaine (JJM 2009), qui se déroulera au Forum Grenelle (Paris XVème) les 15, 16 et 17 mai 2009.
A cette occasion, de nombreuses personnalités des sphères économique, politique et culturelle sont attendues afin d'animer des conférences et débats traitant de sujets d'actualité. Les Journées de la Jeunesse Marocaine prendront ainsi la forme de 5 conférences thématiques, de projections de film et d'une entrevue-vérité avec une personnalité.
Le programme :
Vendredi 15 mai 2009, M. Fahd Yata Président de séance
18h00 - 19h00 : Ouverture des Journées de la Jeunesse Marocaine - Hommage à Feu M.Driss Benzekri
19h30 - 21h00 : Conférence Identité « Etre Marocain ».
M. Fouad Laroui, professeur d'économie et écrivain ;
M. Reda Allali, journaliste et musicien ;
M. Noureddine Affaya, Universitaire.
21h30 - 23h30 : Projection du film Adieu Mères.
--
Samedi 16 mai 2009, M. Fahd Yata Président de séance
13h00 - 15h00 : Conférence Education « Quelle éducation ? Pour quel citoyen ?
M. Rachid Belmokhtar, Président de l'Observatoire National pour le Développement Humain et ancien ministre de l'éducation.
15h30 - 17h30 : Conférence Economie « Quand le Maroc se met à rêver Emergence ».
M. Driss Benali, économiste ;
Mme Salima Haddour, Directrice de l'ONMT.
18h00 - 20h00 : Conférence Médias « Les jeux de la justice et de la presse ».
M. Nabil Benabdallah, ambassadeur du Maroc en Italie ancien ministre de la communication ;
M. Saïd Essoulalmi, Directeur Executif du CMF MENA ;
Jamal Eddine Naji, responsable de la Chaire UNESCO en communication publique et communautaire.
21h00 - 23h00 : Projection du film Casanegra en présence de l'acteur Anas El Baz.
--
Dimanche 17 mai 2009, Président de séance M. Fahd Yata
14h00 - 16h00 : Conférence Politique, « Le militant de demain »
M. Ali Bouabid, member du Conseil National de l'USFP ;
Un représentant du bureau politique du PAM;
Un représentant du bureau politique du PJD.
17h00 - 18h00: Entrevue vérité avec M. Abdeslam Aboudrar, Président de l'Instance Centrale pour la prévention de la corruption, ancien Directeur Général Adjoint de la CDG.
ONU - Observations finales sur les politiques migratoires de 4 Etats
Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a clos, cet après-midi, à Genève, les travaux de sa dixième session, en présentant ses observations finales sur les rapports de l'Azerbaïdjan, de la Bosnie-Herzégovine, de la Colombie et des Philippines, examinés durant cette session conformément à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Dans ses observations finales sur l'Azerbaïdjan, le Comité reste préoccupé par le fait qu'il n'existe actuellement aucune définition des travailleurs migrants qui reflète celle énoncée dans la Convention. Il reste en outre préoccupé que les procédures relatives aux migrations, en particulier aux fins de l'obtention d'un permis de travail individuel, restent lourdes et complexes, ce qui risque d'encourager les migrations irrégulières. Le Comité se dit préoccupé par l'information selon laquelle les travailleurs migrants, en particulier ceux qui sont sans papiers et en situation irrégulière, ainsi que les membres de leur famille peuvent souffrir de diverses formes de discrimination, en particulier dans les domaines de l'emploi, de l'éducation et du logement. Est aussi jugé préoccupant le fait qu'en cas de cessation précoce du contrat de travail, le permis de résidence d'un travail migrant devienne nul et non avenu.
Le Comité note avec satisfaction que la Bosnie-Herzégovine est l'un des rares pays à avoir ratifié tous les traités relatifs aux droits des travailleurs migrants. Il se dit toutefois préoccupé que les différentes lois des Entités du pays réglementant les questions de travail et de permis de résidence ne soient pas conformes aux lois nationales et à la Convention. Il se dit en outre préoccupé par les informations faisant état de violations du droit des travailleurs migrants à un recours effectif, en particulier en relation avec la révocation de leur droit à la citoyenneté et les décrets d'expulsion qui en découlent. Il est par ailleurs recommandé à l'État partie de revoir sa législation afin d'assurer que les travailleurs migrants et les membres de leur famille qui sont sans papiers ou en situation irrégulière jouissent des droits prévus dans la troisième partie de la Convention. D'autre part, le Comité se dit préoccupé par les informations indiquant que les conditions de détention dans les centres de rétention d'immigrants ne sont pas conformes à la Convention.
S'agissant de la Colombie, le Comité salue la conclusion d'accords bilatéraux avec les pays qui emploient des travailleurs migrants colombiens, comme l'Espagne et l'Équateur. Il se félicite aussi de l'engagement de deux procédures de régularisation des migrants en Colombie, la première en 2001 et la deuxième actuellement en cours. Le Comité note toutefois avec préoccupation que, bien que les enfants de tous les travailleurs migrants, y compris ceux qui ne sont pas pourvus de documents, puissent être inscrits sur les registres de l'état civil, seuls les enfants dont l'un au moins des parents est domicilié en Colombie ont droit à la nationalité; le Comité exprime en particulier sa préoccupation au sujet des enfants susceptibles de devenir apatrides. Il engage en outre la Colombie à adopter les mesures nécessaires pour garantir aux travailleurs migrants et aux membres de leur famille le droit de constituer des associations et des syndicats et de faire partie de leurs organes dirigeants.
Enfin, dans ses observations finales sur les Philippines, le Comité apprécie que ce pays considère la question des migrations comme une priorité de son ordre du jour politique au niveau interne et international. Il s'inquiète néanmoins que les politiques des Philippines ne semblent destinées qu'à promouvoir l'emploi à l'étranger des travailleurs migrants et recommande donc au pays de revoir sa politique relative aux migrations liées à l'emploi afin d'accorder l'importance première aux droits de l'homme des travailleurs migrants. Le Comité se dit en outre préoccupé que, dans la pratique, les travailleurs étrangers ne se voient accorder des droits que sous certaines conditions, notamment en cas d'accords de réciprocité, ce qui n'est pas conforme à la Convention. En dépit des efforts déployés par les Philippines pour protéger les droits des travailleurs migrants philippins à l'étranger, les abus et l'exploitation se poursuivent, en particulier à l'encontre des femmes migrantes.
Au cours de cette dixième session, le Comité a par ailleurs tenu, hier, une réunion avec les États parties à la Convention, au cours de laquelle a été dressé le bilan du fonctionnement de la Convention et lancé un «Guide pour la ratification de la Convention». Rappelons en outre qu'au dernier jour de sa session, ce matin, le Comité a tenu une table ronde consacrée au droit à la liberté d'association des travailleurs migrants. Le Comité a décidé qu'il tiendrait, lors de sa prochaine session, une discussion générale sur les travailleurs migrants domestiques. Avant de clore sa session, le Comité a adopté son rapport annuel à l'Assemblée générale.
Lors de sa prochaine session, qui se tiendra du 12 au 16 octobre 2009 à Genève, le Comité examinera le rapport initial de Sri Lanka.
Observations finales
Dans ses observations finales sur le rapport de l'Azerbaïdjan, le Comité reconnaît que les flux de migrants ont considérablement changé et sont devenus plus complexes dans ce pays ces dernières années, l'Azerbaïdjan n'étant plus seulement un pays d'origine, mais aussi un pays de transit et de destination qui compte un nombre important de travailleurs migrants sur son territoire. Le Comité note que nombre de pays où les travailleurs migrants azerbaïdjanais travaillent ne sont pas parties à la Convention, ce qui peut constituer un obstacle à la jouissance, par ces travailleurs, des droits qui leur sont conférés par la Convention. Au nombre des aspects positifs, le Comité note avec satisfaction les efforts entrepris par l'Azerbaïdjan pour favoriser la qualité et la disponibilité de données statistiques sur ses flux migratoires ainsi que la mise en place, en 2007, du Service des migrations de l'État. Il note également que le pays a conclu des accords bilatéraux et multilatéraux. Il se réjouit en outre que l'Azerbaïdjan ait récemment ratifié un certain nombre d'instruments, au nombre desquels le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite de personnes et le Protocole additionnel à la même Convention qui vise à lutter contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer. En outre, le Comité prend note du fait que l'Azerbaïdjan a fait part des difficultés rencontrées par le pays pour appliquer la Convention dans la région du Nagorno-Karabagh.
Le Comité se dit par ailleurs préoccupé que le statut exact de la Convention en droit interne reste peu clair et invite donc le pays à le clarifier. Le Comité reste en outre préoccupé par le fait qu'il n'existe actuellement aucune définition des travailleurs migrants qui reflète celle énoncée à l'article 2 de la Convention. L'Azerbaïdjan est encouragé à adopter rapidement un nouveau Code des migrations. Le Comité reste préoccupé que les procédures relatives aux migrations, en particulier aux fins de l'obtention d'un permis de travail individuel, restent lourdes et complexes, ce qui risque d'encourager les migrations irrégulières. Le Comité encourage d'autre part l'Azerbaïdjan à envisager de faire les déclarations prévues aux articles 76 et 77 de la Convention, reconnaissant ainsi la compétence du Comité pour recevoir et examiner des plaintes émanant d'États parties et d'individus. Tout en prenant note que, selon la délégation azerbaïdjanaise, les travailleurs migrants ont des droits égaux à ceux des citoyens d'Azerbaïdjan, le Comité se dit préoccupé par l'information selon laquelle les travailleurs migrants, en particulier ceux qui sont sans papiers et en situation irrégulière, ainsi que les membres de leur famille peuvent souffrir de diverses formes de discrimination, en particulier dans les domaines de l'emploi, de l'éducation et du logement. Le Comité reste également préoccupé par les informations selon lesquelles les travailleurs migrants, en particulier ceux qui sont sans papier et en situation irrégulière, ont, dans la pratique, un accès limité à la justice, en raison d'un manque de sensibilisation quant aux recours administratifs et judiciaires dont ils disposent et aussi parce qu'ils craignent de perdre leur emploi ou d'être expulsés s'ils approchent les tribunaux. Le Comité note également avec préoccupation les informations selon lesquelles les travailleurs migrants qui sont confrontés à l'expulsion ou doivent quitter le pays après que leur contrat de travail a pris fin ne disposent pas de suffisamment de temps pour expédier leurs affaires courantes et pour faire valoir leur droit à réparation pour toute violation de leurs droits dont ils pourraient avoir souffert. D'autre part, le Comité recommande à l'Azerbaïdjan de prendre les mesures nécessaires pour assurer que la fourniture des services de base, notamment en matière d'éducation et de soins de santé de base, ne dépende pas de la présentation, par le travailleur migrant, d'un permis de résidence et/ou de travail. Est aussi jugé préoccupant le fait qu'en cas de cessation précoce du contrat de travail, le permis de résidence d'un travail migrant devienne nul et non avenu. Le Comité recommande en outre que l'Azerbaïdjan envisage de généraliser le droit de vote aux élections municipales pour les étrangers résidant dans le pays. Le Comité se dit préoccupé par les informations faisant état d'un fort pourcentage de travailleurs migrants se trouvant en situation irrégulière, sans conditions de travail ni prestations sociales adéquates. Le Comité recommande à l'Azerbaïdjan de prendre les mesures appropriées pour assurer que cette situation ne perdure pas, notamment en envisageant la possibilité de régulariser la situation de ces travailleurs migrants en prenant en compte la durée de leur séjour dans le pays et toute autre considération pertinente.
Dans ses observations finales sur la Bosnie-Herzégovine, le Comité reconnaît l'information fournie par ce pays selon laquelle il est avant tout un pays d'origine pour les travailleurs migrants, qui compte néanmoins un nombre significatif et croissant de travailleurs migrants en transit ou vivant sur son territoire. Le Comité note en outre que nombre de pays dans lesquels des travailleurs migrants de Bosnie-Herzégovine sont employés ne sont pas encore parties à la Convention, ce qui peut constituer un obstacle à la jouissance par ces travailleurs des droits qui leur sont conférés par cet instrument. Au nombre des aspects positifs, le Comité se félicite que la Bosnie-Herzégovine ait récemment ratifié un certain nombre d'instruments, parmi lesquels le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite de personnes et le Protocole additionnel à la même Convention qui vise à lutter contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer. Il note en outre avec satisfaction que la Bosnie-Herzégovine est l'un des rares pays à avoir ratifié tous les traités relatifs aux droits des travailleurs migrants, notamment les conventions pertinentes de l'OIT. Le Comité note l'information fournie par la Bosnie-Herzégovine selon laquelle sa structure politique et administrative, qui accorde une large autonomie aux deux Entités établies en vertu de l'Accord de paix de Dayton (à savoir la République Srpska et la Fédération de Bosnie-Herzégovine), peut faire peser des contraintes sur la planification, le développement et l'application de politiques et de lois globales et coordonnées visant la mise en œuvre de la Convention à tous les niveaux. Se disant préoccupé que les différentes lois des Entités réglementant les questions de travail et de permis de résidence ne soient pas conformes aux lois nationales et à la Convention, le Comité recommande à la Bosnie-Herzégovine de prendre toutes les mesures nécessaires pour harmoniser sa législation avec la Convention afin d'en appliquer les dispositions. Par ailleurs, le Comité encourage la Bosnie-Herzégovine à envisager de faire les déclarations prévues aux articles 76 et 77 de la Convention, reconnaissant ainsi la compétence du Comité pour recevoir et examiner des plaintes émanant d'États parties et d'individus.
Le Comité se dit en outre préoccupé par les informations faisant état de violations du droit des travailleurs migrants à un recours effectif, en particulier en relation avec la révocation de leur droit à la citoyenneté et les décrets d'expulsion qui en découlent. Il est par ailleurs recommandé à la Bosnie-Herzégovine de revoir sa législation afin d'assurer que les travailleurs migrants et les membres de leur famille qui sont sans papiers ou en situation irrégulière jouissent des droits prévus dans la troisième partie de la Convention. D'autre part, le Comité se dit préoccupé par les informations indiquant que les conditions de détention dans les centres de rétention d'immigration ne sont pas conformes à la Convention; est également jugé préoccupant qu'aucune information n'ait été fournie quant à la durée maximale de détention des migrants. Le Comité s'inquiète par ailleurs qu'aucune statistiques précises ne soient disponibles quant au nombre de travailleurs saisonniers en Bosnie-Herzégovine, pas plus qu'il n'existe de système permettant d'enregistrer ce type de travailleurs ni d'accords bilatéraux ou multilatéraux sur ces mouvements de travailleurs saisonniers; ce manque d'information et de contrôle risque de rendre les travailleurs saisonniers particulièrement vulnérables aux conditions de travail inéquitables et aux abus.
Dans ses observations finales sur le rapport de la Colombie, le Comité indique avoir bien conscience que la Colombie est essentiellement un pays d'origine de travailleurs migrants, mais relève qu'un certain nombre de travailleurs migrants étrangers séjournent sur son territoire ou transitent par son territoire. Il note en outre que certains pays dans lesquels sont employés des travailleurs migrants colombiens ne sont pas encore parties à la Convention, ce qui risque de faire obstacle à l'exercice par ces travailleurs des droits que la Convention leur reconnaît. Au nombre des aspects positifs, le Comité se félicite des efforts déployés par la Colombie en vue de promouvoir et de protéger les droits des travailleurs migrants colombiens établis à l'étranger et salue la conclusion d'accords bilatéraux avec les pays qui emploient des travailleurs migrants colombiens, comme l'Espagne et l'Équateur. Le Comité se félicite en outre de la création de la Commission nationale intersectorielle des migrations, en tant qu'organe chargé de promouvoir, pour les travailleurs et les membres de leur famille, des conditions de migration satisfaisantes, équitables, dignes et licites. Il se félicite également de la création du Centre d'accueil et d'information pour les migrants, qui est chargé de fournir des informations sur le travail et les services offerts à l'étranger. Il se félicite également de l'entrée en vigueur de la loi de 2006 qui réglemente le vote des étrangers résidant en Colombie et de la résolution du 31 janvier 2007 qui a permis l'inscription des étrangers résidant en Colombie sur les listes électorales à l'occasion des élections municipales de 2007. Il se félicite aussi de l'engagement de deux procédures de régularisation des migrants en Colombie, la première en 2001 et la deuxième actuellement en cours, ainsi que de l'instauration de la stratégie nationale globale 2007-2012 de lutte contre la traite de personnes. Le Comité encourage la Colombie à envisager de faire les déclarations prévues aux articles 76 et 77 de la Convention, reconnaissant ainsi la compétence du Comité pour recevoir et examiner des plaintes émanant d'États parties et de particuliers. Il relève avec préoccupation que le pays n'a pas encore adhéré aux Conventions n°97 et n°143 de l'OIT sur les travailleurs migrants et l'invite à étudier la possibilité d'y adhérer le plus tôt possible.
Par ailleurs, le Comité se dit préoccupé par le fait que jusqu'à présent, des locaux particuliers n'aient pas été créés pour accueillir les migrants dont la situation est en cours d'examen. Il est donc recommandé à la Colombie de donner suite au projet de centre d'accueil des migrants. D'autre part, le Comité observe qu'en règle générale, les actes administratifs d'expulsion peuvent être contestés en engagent un recours administratif (révision ou appel) qui a un effet suspensif. Il est toutefois préoccupé par le fait qu'il est impossible d'introduire un recours lorsque l'expulsion est effectuée pour des motifs visés à l'article 105 du décret 4000 de 2004, par exemple pour atteinte à la sécurité nationale, à l'ordre public ou encore à la santé publique. Le Comité constate également avec préoccupation qu'aucun recours n'est recevable contre la décision du Ministère des relations extérieures d'annuler un visa. Le Comité note par ailleurs avec préoccupation que, bien que les enfants de tous les travailleurs migrants, y compris ceux qui ne sont pas pourvus de documents, puissent être inscrits sur les registres de l'état civil, seuls les enfants dont l'un au moins des parents est domicilié en Colombie ont droit à la nationalité; le Comité exprime en particulier sa préoccupation au sujet des enfants susceptibles de devenir apatrides. Le Comité engage en outre la Colombie à adopter les mesures nécessaires pour garantir aux travailleurs migrants et aux membres de leur famille le droit de constituer des associations et des syndicats et de faire partie de leurs organes dirigeants.
Enfin, dans ses observations finales sur les Philippines, le Comité apprécie que ce pays considère la question des migrations comme une priorité de son ordre du jour politique au niveau interne et international. Il note en outre avec satisfaction le rôle actif que jouent les Philippines pour promouvoir la ratification de la Convention par les pays d'origine, de transit et de destination et, au niveau régional, pour lutter contre le trafic de personnes. Il se félicite également que les Philippines aient récemment ratifié un certain nombre d'instruments, parmi lesquels le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite de personnes et le Protocole additionnel à la même Convention qui vise à lutter contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer. Les Philippines font partie des rares pays à avoir ratifié tous les traités portant sur les droits des travailleurs migrants, souligne le Comité. Il reconnaît par ailleurs que la géographie particulière des Philippines, composées de milliers d'îles, rend ardus le contrôle effectif des mouvements de populations et le contrôle des frontières afin de prévenir les migrations irrégulières et préserver les droits de tous les travailleurs migrants. Le Comité se dit préoccupé par l'insuffisance de l'application, du suivi et de l'évaluation des programmes mis en place par les Philippines en réponse aux défis qu'elles rencontrent s'agissant de leur politique relative aux migrations liées à l'emploi. Tout en se réjouissant de l'information fournie par la délégation philippine concernant les efforts consentis par le pays pour assurer que les travailleurs migrants philippins ne soient déployés que dans des pays où leurs droits sont respectés, le Comité s'inquiète que les politiques des Philippines ne semblent destinées qu'à promouvoir l'emploi à l'étranger des travailleurs migrants; il recommande donc aux Philippines de revoir leur politique relative aux migrations liées à l'emploi afin d'accorder l'importance première aux droits de l'homme des travailleurs migrants. Le Comité encourage les Philippines à envisager de faire les déclarations prévues aux articles 76 et 77 de la Convention, reconnaissant ainsi la compétence du Comité pour recevoir et examiner des plaintes émanant d'États parties et de particuliers.
Par ailleurs, le Comité se dit préoccupé que, dans la pratique, les travailleurs étrangers aux Philippines ne se voient accorder des droits (notamment pour ce qui est du droit à se livrer à des activités syndicales) que sous certaines conditions, comme la réciprocité, qui ne peuvent ne pas être conformes à la Convention. Le Comité rappelle que l'exercice des droits de l'homme n'est pas basé sur le principe de réciprocité et recommande donc aux Philippines de mettre leur législation interne en conformité avec la Convention. Il exhorte par ailleurs le pays à poursuivre ses efforts pour améliorer la situation et promouvoir le développement des capacités des femmes migrantes confrontées à des situations de vulnérabilité. Le Comité se dit préoccupé par l'information selon laquelle les migrants philippins répugnent à engager des poursuites pour abus de la part de leur employeur à l'étranger, parce qu'ils n'ont pas confiance dans le système judiciaire ou craignent des représailles et parce qu'ils ne sont pas familiarisés avec les possibilités de recours. Il est notamment recommandé aux Philippines de faire en sorte que leurs services consulaires répondent effectivement aux besoins de protection des travailleurs migrants philippins et des membres de leur famille à l'étranger. En dépit des efforts déployés par les Philippines pour protéger les droits des travailleurs migrants philippins à l'étranger, les abus et l'exploitation se poursuivent, en particulier à l'encontre des femmes migrantes, et encore ne sont-ils pas tous connus, souligne le Comité. Par ailleurs, le Comité est préoccupé par la limitation à l'exercice du droit de vote que peut constituer la déclaration préalable, requise du travailleur migrant philippin se trouvant à l'étranger pour pouvoir participer aux élections aux Philippines, selon laquelle il affirme avoir l'intention de retourner dans son pays dans un délai de trois ans. D'autre part, le Comité recommande aux Philippines de continuer d'apporter une assistance aux migrants philippins se trouvant en situation irrégulière qui ont besoin d'une protection et d'accroître leurs efforts pour prévenir les migrations irrégulières de ressortissants philippins. Le Comité exprime en outre sa préoccupation face à la situation des enfants dont les parents ont émigré à l'étranger (et qui ont de ce fait perdu des liens familiaux, ce qui se ressent négativement sur leurs résultats scolaires) et encourage les Philippines à entreprendre une étude globale sur cette question. Il est en outre recommandé aux Philippines d'évaluer le phénomène du trafic de personnes.
Télécharger le communiqué de presse
Sous le thème « Le Statut juridique de l'islam en Europe », le colloque organisé les 14 et 15 mars 2009 à Fès par le Conseil de la Communauté marocaine à l'Etranger (CCME) a clôturé ses travaux, établissant un état des lieux de la situation juridique des musulmans en Europe. Plusieurs chercheurs, juristes et acteurs politiques européens et marocains d'origine ont présenté un aperçu de la problématique de la pratique du culte musulman dans des pays « culturellement laïques ».
14-15 mars 2009 - Fes- Colloque "statut juridique de l'islam en Europe"
L'islam en europe: de plus en plus visible, de moins en moins étranger, de plus en plus national
Messieurs les maires,
Mesdames et Messieurs les intervenants et participants,
Mes chers collègues, membres du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger,
Chers amis,
Il me revient le grand honneur d'ouvrir ce colloque académique organisé par notre Conseil sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, et qui constitue, autant que je sache, une première dans un grand pays musulman d'émigration.
Je voudrais en préambule exprimer d'abord mes remerciements les plus sincères à vous, chers intervenants, qui avez bien voulu accepter notre invitation malgré, nous le savons, des agendas chargés par vos travaux de recherches et d'enseignement, vos fonctions publiques ou votre action militante.
Mes remerciements vont aussi au groupe de travail de notre Conseil, à Monsieur le secrétaire général et à leurs collaborateurs qui ont veillé, en un temps limité, à la conception et à l'organisation de ce séminaire.
Comme vous l'aurez remarqué dans le programme, la qualité et la diversité des intervenants promettent des discussions fécondes et intenses. Il y a en premier lieu de nombreux universitaires, juristes mais aussi sociologues de la religion et de l'immigration ou familiers de l'analyse des politiques publiques. Permettez-moi à cet égard de saluer la présence parmi nous des pionniers que furent MM. Felice Dassetto et Albert Bastenier, dont les travaux précurseurs nous ont nourris dès le milieu des années 1980. Je me souviens en tout cas pour ma part de l'émotion et du plaisir intellectuel que constituèrent la lecture de l'islam transplanté ou plus tard de leur «media u akbar».
Vos échanges promettent aussi d'être enrichis par les interventions de plusieurs responsables publics chargés de la gestion au niveau central des cultes, mais aussi de maires et de responsables des communautés musulmanes, qui essaient, au plus près des besoins et attentes des croyants, et souvent dans des contextes polémiques, d'accompagner la lente et complexe acclimatation de l'islam à son environnement européen.
Nous sommes au fond et les témoins et les acteurs, chacun à notre niveau d'un processus historique inédit, celui de l'enracinement de l'islam dans des sociétés pluralistes et profondément sécularisées et toutes attachées, quelle que soit leur tradition nationale spécifique, à une même laïcité culturelle européenne, pour reprendre une expression du professeur Jean-Paul Willaime, laïcité culturelle qu'il définit ainsi : « neutralité confessionnelle de l'État et de la puissance publique, reconnaissance de la liberté religieuse (y compris la liberté de non-religion), reconnaissance de l'autonomie de la conscience individuelle (liberté personnelle de l'homme et de la femme par rapport à tous les pouvoirs religieux et philosophiques), réflexivité critique appliquée à tous les domaines (religion, politique, science...)».
Certes, l'organisation de l'enseignement (places respectives du public et du privé, de l'enseignement religieux,..) et les modalités de financement du culte différent d'un pays à l'autre, et l'espace européen « connaît une grande diversité de modèles institutionnels de rapports entre États et religions » (Christian Mellon, 1994) mais il y a ce fonds européen commun qu'on ne peut, ni sur le plan de la réflexion ni sur le plan politique, ignorer.
Mais ce n'est pas là le seul élément commun aux pays européens. L'une après l'autre, les sociétés européennes connaissent une diversification de plus en plus évidente et cette diversification se fait à un rythme historique accéléré, transformant de manière essentielle le paysage religieux et culturel de ces pays. Induits par les décolonisations et les vagues successives de l'immigration, les mouvements de population de ces dernières décennies ont transformé le visage de l'Europe.
Le nouveau partenaire musulman de l'équation religieuse européenne est ainsi de plus en plus visible, de moins en moins étranger ou immigré et de plus en plus national, puisque revendiqué et assumé par une partie des enfants de l'immigration.
Ce partenaire demande de manière de plus en plus pressante sa place sur l'échiquier démocratique. Il la demande alors que les religions établies et les Etats européens ont conclu à travers l'histoire des accords explicites ou implicites de cohabitation, conférant aux confessions « anciennes » des avantages et des moyens que l'islam, nouveau venu, revendique à juste titre.
Ce nouveau partenaire s'enracine dans un environnement polémique, régulièrement réactivé par les tensions internationales. Il se développe alors que sa base sociale est restée longtemps et est encore dans une large mesure marquée par son histoire ouvrière et son statut social défavorisé, manquant de cadres de qualité, d'équipements dignes. Si la liberté religieuse est garantie en théorie, elle reste trop souvent méconnue en pratique.
C'est dans ce contexte que nous avons choisi, pour amorcer notre réflexion sur l'islam en Europe, une approche par le droit, qui définit dans toute société démocratique, les droits et les obligations des groupes et des individus.
L'approche européenne nous a semblé aussi évidente, non seulement parce 80% des 3,5 millions de Marocains émigrés habitent cette région du monde, mais aussi parce qu'elle devrait permettre des comparaisons probablement utiles pour les uns et les autres.
Je ne peux clore ce discours sans invoquer la mémoire d'un ami qui vient de nous quitter et qui a été pour un nous un maître, un compagnon et une source d'inspiration. Bruno Etienne vient de disparaître, mais je ne peux oublier son empathie, sa curiosité et sa disponibilité. Je dédie cette rencontre à sa mémoire.
L'islam en europe: de plus en plus visible, de moins en moins étranger, de plus en plus national
Messieurs les maires
Mesdames et Messieurs les intervenants et participants
Mes chers collègues, membres du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger
Chers amis,alt
Il me revient le grand honneur d'ouvrir ce colloque académique organisé par notre Conseil sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, et qui constitue, autant que je sache, une première dans un grand pays musulman d'émigration.
Je voudrais en préambule exprimer d'abord mes remerciements les plus sincères à vous, chers intervenants, qui avez bien voulu accepter notre invitation malgré, nous le savons, des agendas chargés par vos travaux de recherches et d'enseignement, vos fonctions publiques ou votre action militante.
Mes remerciements vont aussi au groupe de travail de notre Conseil, à Monsieur le secrétaire général et à leurs collaborateurs qui ont veillé, en un temps limité, à la conception et à l'organisation de ce séminaire.
Comme vous l'aurez remarqué dans le programme, la qualité et la diversité des intervenants promettent des discussions fécondes et intenses. Il y a en premier lieu de nombreux universitaires, juristes mais aussi sociologues de la religion et de l'immigration ou familiers de l'analyse des politiques publiques. Permettez-moi à cet égard de saluer la présence parmi nous des pionniers que furent MM. Felice Dassetto et Albert Bastenier, dont les travaux précurseurs nous ont nourris dès le milieu des années 1980. Je me souviens en tout cas pour ma part de l'émotion et du plaisir intellectuel que constituèrent la lecture de l'islam transplanté ou plus tard de leur « media u akbar ».
Vos échanges promettent aussi d'être enrichis par les interventions de plusieurs responsables publics chargés de la gestion au niveau central des cultes, mais aussi de maires et de responsables des communautés musulmanes, qui essaient, au plus près des besoins et attentes des croyants, et souvent dans des contextes polémiques, d'accompagner la lente et complexe acclimatation de l'islam à son environnement européen.
Nous sommes au fond et les témoins et les acteurs, chacun à notre niveau d'un processus historique inédit, celui de l'enracinement de l'islam dans des sociétés pluralistes et profondément sécularisées et toutes attachées, quelle que soit leur tradition nationale spécifique, à une même laïcité culturelle européenne, pour reprendre une expression du professeur Jean-Paul Willaime, laïcité culturelle qu'il définit ainsi : « neutralité confessionnelle de l'État et de la puissance publique, reconnaissance de la liberté religieuse (y compris la liberté de non-religion), reconnaissance de l'autonomie de la conscience individuelle (liberté personnelle de l'homme et de la femme par rapport à tous les pouvoirs religieux et philosophiques), réflexivité critique appliquée à tous les domaines (religion, politique, science...) ».
Certes, l'organisation de l'enseignement (places respectives du public et du privé, de l'enseignement religieux,..) et les modalités de financement du culte différent d'un pays à l'autre, et l'espace européen « connaît une grande diversité de modèles institutionnels de rapports entre États et religions » (Christian Mellon, 1994) mais il y a ce fonds européen commun qu'on ne peut, ni sur le plan de la réflexion ni sur le plan politique, ignorer.
Mais ce n'est pas là le seul élément commun aux pays européens. L'une après l'autre, les sociétés européennes connaissent une diversification de plus en plus évidente et cette diversification se fait à un rythme historique accéléré, transformant de manière essentielle le paysage religieux et culturel de ces pays. Induits par les décolonisations et les vagues successives de l'immigration, les mouvements de population de ces dernières décennies ont transformé le visage de l'Europe.
Le nouveau partenaire musulman de l'équation religieuse européenne est ainsi de plus en plus visible, de moins en moins étranger ou immigré et de plus en plus national, puisque revendiqué et assumé par une partie des enfants de l'immigration.
Ce partenaire demande de manière de plus en plus pressante sa place sur l'échiquier démocratique. Il la demande alors que les religions établies et les Etats européens ont conclu à travers l'histoire des accords explicites ou implicites de cohabitation, conférant aux confessions « anciennes » des avantages et des moyens que l'islam, nouveau venu, revendique à juste titre.
Ce nouveau partenaire s'enracine dans un environnement polémique, régulièrement réactivé par les tensions internationales. Il se développe alors que sa base sociale est restée longtemps et est encore dans une large mesure marquée par son histoire ouvrière et son statut social défavorisé, manquant de cadres de qualité, d'équipements dignes. Si la liberté religieuse est garantie en théorie, elle reste trop souvent méconnue en pratique.
C'est dans ce contexte que nous avons choisi, pour amorcer notre réflexion sur l'islam en Europe, une approche par le droit, qui définit dans toute société démocratique, les droits et les obligations des groupes et des individus.
L'approche européenne nous a semblé aussi évidente, non seulement parce 80% des 3,5 millions de Marocains émigrés habitent cette région du monde, mais aussi parce qu'elle devrait permettre des comparaisons probablement utiles pour les uns et les autres.
Je ne peux clore ce discours sans invoquer la mémoire d'un ami qui vient de nous quitter et qui a été pour un nous un maître, un compagnon et une source d'inspiration. Bruno Etienne vient de disparaître, mais je ne peux oublier son empathie, sa curiosité et sa disponibilité. Je dédie cette rencontre à sa mémoire.
Sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étrangerorganise un colloque international sur le Statut Juridique de l'Islam en Europe
14-15 Mars 2009 - Fès - Hôtel Royal Mirage
Samedi 14 Mars 2009
8h30 - 9h00 : Accueil des participants
9h00 - 10h30 :
- Allocution d'ouverture, Driss El-Yazami, président du CCME.
- Introduction aux travaux, Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME.
10h30 - 11h00 : Pause café
11h00 - 12h45 : Première séance plénière : les législations européennes et la liberté de culte
- Président : Pr. Peter van Koningsveld
- Rapporteurs : Aziz Rifki, Jaouad Achakouri(CCME)
11h00 - 11h15 : Source d'inspiration des lois européennes. Massimo Vari, juriste, professeur, président de section de la cour des comptes, ancien vice-président de la Cour constitutionnelle italienne, Rome, Italie.
11h15 - 11h30 : Statut des cultes en Europe au regard de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, cas de l'Islam. Francis Messner, juriste, directeur de recherches au CNRS, Strasbourg, France.
11h30 - 11h45 : L'unification législative au niveau européen. Stéphane Papi, juriste, chercheur associé au CNRS, Aix-en-Provence, France.
11h45 - 12h00 : Législations européennes concernant la pratique du culte. José Maria Contreras Mazario, Directeur Général des relations avec les confessions, Ministère de la Justice, Madrid, Espagne.
12h00 -12h15 : La liberté de culte en droit français. Laurent Touvet, conseiller d'Etat, Directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, Paris, France.
12h15 - 12h45 : Discussion
12h45-14h30 : Buffet
14h30 - 17h30 : Deuxième séance plénière : Les législations européennes et les spécificités du culte musulman
- Président : Pr. Francis Messner
- Rapporteurs : Anas El Hasnaoui(CCME), Khalid Hajji
14h30 - 14h45 : Cas de la France. Alain Garay, juriste chargé de cours à la faculté de droit et science politique d'Aix-Marseille III, Paris, France.
14h45 - 15h00 : Cas de l'Espagne. Jaime Rossell Granados, professeur de droit ecclésiastique, Caseres, Espagne.
15h00 - 15h15 : Le statut juridique de l'islam et des musulmans aux Pays-Bas Ruud Peters, professeur de droit musulman, Amsterdam, Pays-Bas.
15h15 - 15h30 : Cas de l'Italie. Francesco Zannini, professeur à l'Institut pontifical des études arabes et islamiques, Rome, Italie.
15h30 - 15h45 : L'institutionnalisation de l'Islam en Belgique. Une expérience pilote qui permet de voir les enjeux à venir, Felice Dassetto, professeur émérite, Louvain-la-Neuve, Belgique.
15h45 - 16h00 : Cas de l'Allemagne, Mathias Rohe, juriste, spécialiste de l'Islam, Nuremberg, Allemagne.
16h00 - 16h15 : les lois européennes et les spécificités du culte musulman : exemple du Royaume Uni, Muhammad Habibur Rahman, universitaire, Londres, Royaume-Uni.
16h15 - 16h45 : Discussion
16h45 - 17h15 : Pause café
17h15 - 19h15 : Troisième séance plénière : Politiques publiques en matière de cultes
- Président : Pr. Felice Dassetto
- Rapporteurs : Ghislaine El Abid, Youssef Madad (CCME)
17h15 - 17h35 : Analyse des dynamiques d'institutionnalisation et de régulation publique de l'islam en Europe: état des lieux et perspectives d'évolution. Franck Frégosi, chercheur au PRISME CNRS, Strasbourg, France.
17h35 - 17h55 : L'approche éducative. Françoise Lorcerie, Directrice de recherche au CNRS, Aix-en-Provence, France.
17h55 - 18h15 : Musulmans en Europe: Troies issues majeures : L'exemple des Pays-Bas, Peter van Koningsveld, professeur d'Histoire de l'Islam en Europe de l'Ouest, Pays-Bas.
18h15 - 18h35 : Autres approches. Catherine Wihtol de Wenden, Directrice de recherches au CNRS, Paris, France.
18h35 - 19h15 : Discussion
Dimanche 15 Mars 2009
09h00 - 09h45 : Quatrième séance plénière : Présentation d'expériences d'organisation du culte musulman en Europe
- Président : Pr. Jaime Rossell Granados
- Rapporteur : Youssef Haji, Fatiha Hajjat (CCME)
9h00 - 9h20 : L'expérience allemande. Heidrun Tempel, Déléguée du Ministre Fédéral des Affaires étrangères au dialogue interculturel, Berlin, Allemagne.
9h20 - 9h40 : L'organisation du culte musulman en droit français. David Senat, conseiller chargé des questions juridiques et judiciaires et des cultes au Ministère de l'Intérieur, Paris, France.
9h45 - 11h45 : Table Ronde : « Gestion de l'islam dans la Cité »
- Les Maires de Strasbourg et Offenbach débâteront de la gestion de l'islam dans leur cité. Participe aux débats : Françoise Duthu, auteur du livre « Le maire et la mosquée »
- Table ronde animée par Jacques Fortier, journaliste aux DNA, Le Monde,...
11h45 - 14h00 : Buffet
14h00 - 15h30 : Quatrième séance plénière (suite) : Présentation d'expériences d'organisation du culte musulman en Europe
14h00 - 14h20 : L'expérience belge. Salah Echallaoui, inspecteur de l'enseignement religieux, et Jacques Rifflet, spécialiste des questions juridiques, politiques, Bruxelles, Belgique.
14h20 - 14h40 : L'expérience espagnole, Ivan Jimenez-Aybar, Docteur en droit, spécialiste de l'Islam, Saragosse, Espagne.
14h40 - 15h00 : L'expérience du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui, Président du CFCM, Paris, France.
15h00 - 15h20 : La vision britannique de l'islam, Vaughan Jones, chef exécutif de PRAXIS, Londres, Royaume-Uni.
15h20 - 15h30 : Discussion
15h45 - 16h45 : Séance de clôture
- Michel Tubiana, président d'honneur de la ligue des droits de l'Homme, France.
- D. José Maria Ferré de la Peňa, Ambassadeur en mission spéciale au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, Madrid, Espagne.
- Allocution CCME.
- Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME.
- Abdellah Redouane, membre du CCME, président du groupe de travail « cultes et éducation religieuse.
26 mai - 06 juin 2009 - Lyon - 11ème édition du Festival du 6ème Continent
Moulay Tayeb et les Gnawas, Hoba Hoba Spirit, Maestro, les Hmadou Moussa, Pinhas et bien d‘autres artistes : la grande fête marocaine de Lyon