samedi 30 novembre 2024 11:52

Le premier Centre culturel marocain à l'étranger a ouvert ses portes vendredi dernier à Bruxelles. Fruit d'un partenariat entre le ministère flamand de la Culture et les ministères marocains de la Communauté marocaine à l'étranger et celui de la culture...Suite

Les rencontres culturelles judéo-marocaines sont souvent l'occasion de cerner plusieurs quiproquos entre l'Islam et le Judaïsme. Rencontre avec Simon Ley, directeur du musée judéo-marocain…Suite

A l'initiative  des  ressortissants marocaIns  originaires de la commune de Mokrisset, résidant à Bruxelles en Belgique, une convention de jumelage et un protocole de collaboration entre cette commune de la province d'Ouezzane et celle de Molenbeek-Saint-Jean (région. De Bruxelles) seront signés ce 28 septembre 2011…Suite

 

 «Si Lilia voulait devenir médecin, bien sûr je ne serai pas contre ! Ce serait même ma fierté. On dirait alors : regardez, une fille d’immigrés, avec un père illettré en français…» Mohamed Aouissi est père de quatre enfants. Sa fille aînée Lilia, 16 ans, est en première S (scientifique). Il a beau assurer qu’elle choisira plus tard ce qu’elle veut faire, il place de grands espoirs en elle. «On compte bien que nos enfants feront mieux que nous», dit-il. Avec le père, sans emploi, et la mère Nadjette, surveillante de cantine scolaire et animatrice le mercredi, la famille habite un trois pièces dans un HLM à deux pas du métro Barbès-Rochechouart, à Paris. Les trois grands partagent une chambre, les parents occupent l’autre avec la petite dernière, Chahine, 6 ans et demi. Pour faire ses devoirs, Lilia s’installe sur la table de la salle à manger aux murs blancs décorés par de grandes photos de la famille - les enfants posant face à la caméra, les grands-parents en pèlerinage à La Mecque - et par un tableau avec un verset du Coran.

Pression. Nadjette a apporté du thé à la menthe et un gâteau au chocolat sur la table basse du salon. Elle ne rate pas une réunion à l’école de chacun de ses enfants. Le second, Nourdine, l’inquiète un peu car il n’est pas assez accrocheur en classe. «Lilia nous a dit que le bac, c’était dans la poche, glisse-t-elle, alors on fait confiance.»

Toute menue, amaigrie après le ramadan, Lilia laisse dire ses parents, un brin amusée par leurs rêves de grandeur. Elle est plutôt préoccupée par ses difficultés en physique depuis la rentrée. Elle en a parlé à sa professeure et veut aujourd’hui en discuter avec Hélène, sa «tutrice» de l’institut Télémaque, une fondation d’aide aux élèves de milieux défavorisés, qui la suit depuis 2005. «Ne t’inquiète pas, lui dit Hélène, nous allons réfléchir : on peut prévoir des petits cours ou même envisager un passage en filière ES [économique et sociale, ndlr].»

Comme le souligne une enquête de l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville, qui suit des élèves dans les quartiers difficiles) diffusée le 21 septembre, toutes les familles ressentent aujourd’hui le poids de la pression scolaire, avec l’obsession de la réussite pour leurs enfants et la course aux diplômes perçus, à juste titre, comme la meilleure protection contre le chômage. Mais elles sont inégalement armées pour y faire face, les familles de milieux populaires se sentant souvent perdues devant l’institution scolaire, incapables d’aider leurs enfants, exclus par avance des meilleurs établissements.

Les familles des classes moyennes ou aisées, elles, grâce à leurs connaissances du système et à leurs réseaux, se débrouillent pour inscrire leurs enfants dans les «bons» établissements. Au moindre signe de fléchissement scolaire ou pour leur faire intégrer les «meilleures» filières, elles leur paient des petits cours pour lesquels elles bénéficient, en plus, d’avantages fiscaux.

La France est l’une des championnes d’Europe du soutien scolaire privé - marché récemment estimé dans l’Hexagone à 2,2 milliards d’euros par un rapport européen.

Timide. La famille Aouissi a eu la chance de croiser la route de l’institut Télémaque. En 2005, Lilia est en 5e. C’est une élève motivée et studieuse. Le collège Clémenceau, où elle étudie, a noué un partenariat avec Télémaque et le CPE (conseiller principal d’éducation) lui propose de rejoindre le dispositif. «On a tout de suite dit oui. Avec Télémaque, on nous a expliqué que ma fille allait pouvoir avoir des petits cours, des livres et des abonnements gratuits à des journaux, faire des sorties», se souvient Nadjette, qui a dû arrêter l’école en Algérie alors que ses frères continuaient.

Plus âgé, Mohamed n’a pas eu accès à l’école française, avant l’Indépendance. «C’est Dieu qui a mis sur le chemin de ma fille une grande sœur qui l’aide», dit-il à propos d’Hélène, permanente à Télémaque - généralement, les tuteurs sont issus d’entreprises participant au dispositif.

Au début, Lilia traînait un peu les pieds : «Je ne comprenais pas trop l’intérêt.» Timide, elle parlait peu avec Hélène. Aujourd’hui, elles s’appellent régulièrement pour parler études et se voient pour discuter de tout - de l’orientation de Lilia ou de questions d’actualité. Elles sortent ensemble une fois par mois et ont vu la grande exposition sur les Mayas, la pièce de Robert Hossein sur l’affaire Seznec, le film le Discours d’un roi.

A deux reprises en juillet, Lilia est partie en séjour linguistique en Angleterre. En février, elle est allée aux sports d’hiver, avec cours le matin et ski l’après-midi. En août, elle a fait un stage d’une semaine de prérentrée, en maths et en physique. Pour chaque élève, Télémaque prévoit un budget annuel de 1 500 euros. Lilia ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard - «peut-être dans les ressources humaines ou le commerce». Mais lorsqu’on lui demande ce que signifie pour elle réussir dans la vie, elle répond : «Ce n’est pas qu’une question de diplômes, réussir c’est être heureuse.»

26/9/2011, VÉRONIQUE SOULÉ

Source : Libération

Deux courts-métrages marocains participeront à la compétition officielle des courts métrages de la 3ème édition du Festival international du film de Bagdad, ont annoncé les organisateurs.

Le premier film, "Vers une nouvelle vie" du réalisateur Abdelattif Amjak, raconte l'histoire d'un groupe de migrants clandestins qui rêve d'une nouvelle vie de l'autre rive.

Le deuxième court-métrage, "Dernière balle", de Asmae Modir, est l'histoire d'un modeste scénariste marginalisé par sa famille et ses amis, et qui décide de se révolter contre cette négligence.

Le programme de cette édition comprend la compétition officielle pour les longs-métrages, les courts métrages et les films documentaires.

Selon «Cinéastes irakiens», initiateurs de cette rencontre, la compétition des courts-métrages connaîtra la participation de 25 films, tandis que 8 longs-métrages seront en lice dans cette catégorie.

Outre la compétition officielle pour les films, des débats autour des "Tendances du cinéma allemand contemporain" et "le cinéma indépendant en Irak" seront également organisés en marge de cette édition.

26/9/2011

Source : MAP

Deux courts-métrages marocains participeront à la compétition officielle des courts métrages de la 3ème édition du Festival international du film de Bagdad, ont annoncé les organisateurs.

Le premier film, "Vers une nouvelle vie" du réalisateur Abdelattif Amjak, raconte l'histoire d'un groupe de migrants clandestins qui rêve d'une nouvelle vie de l'autre rive.

Le deuxième court-métrage, "Dernière balle", de Asmae Modir, est l'histoire d'un modeste scénariste marginalisé par sa famille et ses amis, et qui décide de se révolter contre cette négligence.

Le programme de cette édition comprend la compétition officielle pour les longs-métrages, les courts métrages et les films documentaires.

Selon «Cinéastes irakiens», initiateurs de cette rencontre, la compétition des courts-métrages connaîtra la participation de 25 films, tandis que 8 longs-métrages seront en lice dans cette catégorie.

Outre la compétition officielle pour les films, des débats autour des "Tendances du cinéma allemand contemporain" et "le cinéma indépendant en Irak" seront également organisés en marge de cette édition.

26/9/2011

Source : MAP

L'analyse du visage et de l'iris pour identifier les passagers à l'embarquement d'un avion ? C'est désormais possible grâce à AOptix, une société de la Silicon Valley californienne qui a présenté lundi 26 septembre son système de reconnaissance exclusif, qui pourra être utilisé par les compagnies aériennes.

Ce système baptisé InSight Duo a été testé à l'aéroport de San José en Californie, l'occasion pour la société de présenter ce que son directeur de la communication Brian Rhea présente comme "l'avenir de l'embarquement des passagers". "L'iris permet une meilleur identification que l'empreinte digitale", précise-t-il. "Si vous y ajoutez le visage, cela pourra être LE système".

C'est une grande première pour AOptix qui jusqu'à présent avait installé à Washington, en Grande-Bretagne et au Qatar des systèmes de reconnaissance de l'iris. Cette fois-ci elle ajoute un procédé de reconnaissance faciale, qui "suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immigration et aux frontières".

Partenariat avec l'IATA

Le système analyse en quelque seconde le visage et les yeux d'un passager. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.

Selon le directeur de la communication de l'aéroport de San José, David Vossbrink, les aéroports peuvent tirer profits de ce type d'innovation, tant pour les passagers que pour les compagnies. Les portiques fabriqués par l'allemand Kaba ont un coût unitaire de 50.000 dollars.

Début septembre AOptix a annoncé un partenariat stratégique avec l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, afin de favoriser le déploiement des contrôles biométriques aux checkpoints des aéroports.

26-09-11

Source : Challenges.fr

L'analyse du visage et de l'iris pour identifier les passagers à l'embarquement d'un avion ? C'est désormais possible grâce à AOptix, une société de la Silicon Valley californienne qui a présenté lundi 26 septembre son système de reconnaissance exclusif, qui pourra être utilisé par les compagnies aériennes.

Ce système baptisé InSight Duo a été testé à l'aéroport de San José en Californie, l'occasion pour la société de présenter ce que son directeur de la communication Brian Rhea présente comme "l'avenir de l'embarquement des passagers". "L'iris permet une meilleur identification que l'empreinte digitale", précise-t-il. "Si vous y ajoutez le visage, cela pourra être LE système".

C'est une grande première pour AOptix qui jusqu'à présent avait installé à Washington, en Grande-Bretagne et au Qatar des systèmes de reconnaissance de l'iris. Cette fois-ci elle ajoute un procédé de reconnaissance faciale, qui "suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immigration et aux frontières".

Partenariat avec l'IATA

Le système analyse en quelque seconde le visage et les yeux d'un passager. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.

Selon le directeur de la communication de l'aéroport de San José, David Vossbrink, les aéroports peuvent tirer profits de ce type d'innovation, tant pour les passagers que pour les compagnies. Les portiques fabriqués par l'allemand Kaba ont un coût unitaire de 50.000 dollars.

Début septembre AOptix a annoncé un partenariat stratégique avec l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, afin de favoriser le déploiement des contrôles biométriques aux checkpoints des aéroports.

26-09-11

Source : Challenges.fr

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