samedi 30 novembre 2024 17:38

La troisième rencontre des « Marocaines d’ici et d’ailleurs » débute à Bruxelles les 18 et 19 décembre et devrait se prolonger jusqu’en mai 2011 ailleurs dans le monde dans trois autres villes. L’évènement est organisé par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger. (CCME). Pour cette année, l’accent sera mis sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des Marocaines à l’étranger.

Elles sont de plus en plus nombreuses ces Marocaines qui migrent vers d’autres cieux et parviennent à investir le marché international du travail. En dépit de leur statut matrimonial, niveau d’étude ou catégorie sociale, elles obtiennent des emplois de toutes qualifications. A la suite de ce constat, le CCME dont l'approche genre constitue le principal cheval de bataille a initié depuis 2008 un espace d’échanges avec des rencontres scientifiques et culturelles entre les femmes issues de l’émigration et celles résidant à temps plein au Maroc.

La première édition des « Marocaines d’ici et d’ailleurs » a ainsi eu lieu en décembre 2008 à Marrakech et rassemblé près de 450 femmes. L’initiative renouvelée en décembre 2009 a réuni autant de femmes que l’année précédente. Après Marrakech I et Marrakech II, quatre villes à savoir Bruxelles, Abidjan (Côte-d'Ivoire), Beyrouth et Montréal accueilleront des rencontres avec les Marocaines du monde. L’Europe a ainsi été choisie comme première destination et c’est Bruxelles, capitale de l’Union Européenne, qui abritera les premiers échanges avec la diaspora féminine marocaine.

L’objectif à terme entre autres, est de contribuer efficacement à la lutte contre les discriminations dont sont victimes les femmes migrantes de part leur origine.

10/12/2010

Source : Yabiladi

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) va porter plainte contre Marine Le Pen pour incitation à la haine raciale après le parallèle qu'elle a dressé entre les prières de rue des musulmans et l'Occupation, a annoncé dimanche son président.

"On a décidé de porter plainte pour incitation à la haine raciale contre Marine Le Pen", a déclaré à l'AFP Mouloud Aounit, sans dire précisément quand et où seraient déposées une plainte ou une citation directe visant la vice-présidente du Front national.

Le Mrap avait déjà exprimé samedi son "dégoût" et son "indignation", après les propos "immondes" de Mme Le Pen. Vendredi soir en public à Lyon, la fille de Jean-Marie Le Pen avait brocardé "les prières de rue" de musulmans en faisant un parallèle avec la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".

"Comparer les musulmans à une armée d'occupation, c'est humiliant. Etre traités d'envahisseurs, de fascistes, c'est pas possible ! Il faut un coup d'arrêt!", a lancé M. Aounit, prévenant que des "propos si violents ne peuvent qu'entretenir la haine dans les quartiers".

Le président du Mrap a également "déploré la mollesse du gouvernement" dans cette affaire.

Interrogé samedi sur RTL sur l'opportunité d'une plainte contre Mme Le Pen, le ministre de la Justice Michel Mercier avait exclu une action en justice, plaidant pour mener "un combat politique contre le FN".

Les déclarations de Marine Le Pen ont soulevé un tollé dans l'ensemble de la classe politique, à gauche comme à droite.

Source : La Croix/AFP

Les politiques d'immigration mises en place par de nombreux gouvernements et leurs lacunes en matière de protection exposent les migrants aux abus, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale des migrants qui aura lieu le 18 décembre. Parmi ces abus, on peut citer l'exploitation de la main d'œuvre, la violence, le trafic, les mauvais traitements et les assassinats en détention, alors que les nations impliquées proposent un recours limité à la justice, a ajouté Human Rights Watch.

Le rapport de 48 pages publié par Human Rights Watch, qui traite du non respect des droits des migrants en 2010, s'intitule « Rights on the Line: Human Rights Watch Work on Abuses against Migrants in 2010 » (« Leurs droits dans la ligne de mire : Recherches de  Human Rights Watch sur les abus dont sont victimes les migrants ») et se penche sur cette situation en Afrique, en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et aux États-Unis.

« Les migrants sont toujours parmi les personnes les plus exposées aux abus et parmi celles qui ont l'accès le plus limité aux services et à la justice », a déclaré Nisha Varia, chercheuse à la division Droits des femmes à Human Rights Watch. « Nombreux sont les gouvernements qui font empirer la situation avec des politiques qui aggravent la discrimination ou qui font en sorte que les migrants ne puissent même pas s'adresser aux autorités pour demander de l'aide. »

Selon les Nations Unies, plus de 215 millions de personnes vivraient dans un autre pays que celui où elles sont nées. La migration internationale contribue à alimenter les économies partout dans le monde. La Banque mondiale estime qu'en 2010, les migrants ont renvoyé plus de 440 milliards de dollars dans leur pays, dont 325 milliards étaient à destination de pays en voie de développement.

Nombreux sont les pays à compter sur les travailleurs immigrés pour combler le manque de main d'œuvre dans des emplois mal payés, dangereux et mal réglementés. Human Rights Watch a documenté l'exploitation de la main d'œuvre et les obstacles auxquels font face les migrants dans le domaine de l'agriculture, de l'emploi domestique et de la construction en Indonésie, en Malaisie, au Kazakhstan, au Koweït, au Liban, en Arabie Saoudite, en Thaïlande, dans les Émirats arabes unis et aux États-Unis. Dans de nombreux pays, les mesures de parrainage à l'immigration donne aux employeurs un immense contrôle sur les travailleurs. Les migrants sont alors piégés dans des situations où ils deviennent victimes d'abus, sans pouvoir obtenir réparation par le biais du système judiciaire.

« Les abus commis à l'encontre des travailleurs immigrés sont un sujet qui commence à être abordé par les gouvernements, qui renforcent les contrats d'embauche et les dispositions du droit du travail », a observé Nisha Varia. « Toutefois, ces réformes se font lentement et de manière très progressive. Les gouvernements ne sont vraiment pas à la hauteur lorsqu'il s'agit de faire en sorte que les migrants soient informés de ces modifications et qu'ils en bénéficient. »

Human Rights Watch a également constaté que des hommes, des femmes et des enfants peuvent mettre leur vie en danger pour traverser les frontières, et peuvent être victimes d'abus dans les zones intra-frontalières, entre deux postes frontaliers, en haute mer, ou dans la zone internationale d'un aéroport. Ainsi, au cours de cette année, des gardes transfrontaliers égyptiens ont abattu au moins 28 migrants qui tentaient de passer la frontière du Sinaï vers l'Israël. Les recherches de Human Rights Watch sur la situation en Italie, Lybie, Hongrie, Slovaquie, Ukraine, Grèce, Espagne et Union européenne ont permis de décrire comment certaines politiques de contrôle aux frontières bafouent les normes internationales et ne permettent pas d'analyser les situations et de fournir les services adaptés aux populations vulnérables, telles que les enfants non accompagnés, les demandeurs d'asile, les victimes de trafic ou les migrants détenus dans de mauvaises conditions.

Les migrants qui sont détenus en prison, parfois sans nécessité, peuvent être victimes de discrimination par rapport à la population carcérale traditionnelle, vivre dans des conditions encore plus mauvaises ou avoir un accès plus limité aux soins de santé. Human Rights Watch a ainsi découvert qu'au Malawi des détenus éthiopiens étaient forcés de se tenir debout 16 heures par jour dans une cellule surpeuplée. En Zambie, les détenus issus de l'immigration interrogés par Human Rights Watch n'avaient souvent pas rencontré de magistrat ou de juge et n'avaient pas fait l'objet d'un dépistage de la tuberculose et du VIH de manière aussi large, ce qui constitue un grave problème puisque le taux de contamination par la tuberculose dans les prisons zambiennes est plus de dix fois supérieur à celui de l'ensemble de la population.

« Que des hommes, des femmes et des enfants traversent une frontière par des moyens appropriés ou non n'est pas la question : ils ne devraient pas risquer de perdre la vie en faisant cela », a commenté Nisha Varia. « Les gouvernements devraient avoir honte de leurs politiques de contrôle aux frontières, qui peuvent générer des abus et entraîner la mort, et de leur manquement à protéger ceux qui en ont le plus besoin, comme les enfants non accompagnés, les victimes de trafic et les réfugiés. »

Aux États-Unis, des centaines de milliers de personnes sont détenues pendant des mois, voire même des années, pour n'avoir pas respecté la réglementation en matière d'immigration civile. Environ 60 % des détenus migrants, parce qu'ils n'ont pas le droit à un avocat commis d'office, se présentent à toutes les audiences sans représentation juridique. Human Rights Watch a découvert que les immigrants présentant un handicap mental, sans l'aide d'un avocat, ne sont pas en mesure de défendre leurs droits. Certains migrants sont ainsi détenus pendant des années, sans justification.

Les migrants restent à la merci des politiques d'immigration qui mettent les individus en danger. En 2010, l'Afrique du Sud a annoncé la reprise des expulsions des ressortissants du Zimbabwe, faisant craindre que les renvois forcés de masse entraînent un non-respect des droits des demandeurs d'asile. La France a entamé une campagne très médiatisée visant à démanteler les campements roms illégaux et à renvoyer les Roms immigrés, qui sont pour la plupart des citoyens européens, vers leur pays d'origine.

Le racisme et la violence xénophobe à l'encontre des migrants sont un problème que les gouvernements abordent dans la lenteur et qui sont, dans certains cas, aggravés par des politiques discriminatoires. En Italie, par exemple, les discours politiques et les mesures qui associent les migrants au crime alimentent l'intolérance, selon les résultats des recherches menées par Human Rights Watch.

Des protections inappropriées à l'échelle nationale et internationale favorisent l'apparition de conditions à l'origine du trafic d'êtres humains. En 2010, Human Rights Watch a enquêté sur des cas de mendicité infantile forcée sur de jeunes garçons au Sénégal, de prostitution forcée en Côte d'Ivoire, et de servitude domestique forcée au Koweït et en Arabie Saoudite.

« La liste des abus dont les migrants ont été victimes en 2010 est longue et terrible », a conclu Nisha Varia. « Les gouvernements doivent donner un nouveau rythme aux réformes pour éviter que cette nouvelle année ne soit faite que d'abus et d'injustices. »

Human Rights Watch a appelé les gouvernements à se concentrer en 2011 sur l'amélioration de la protection des migrants, en ratifiant la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Human Rights Watch a également exhorté les gouvernements à :

Veiller à ce que les politiques en matière d'immigration et d'emploi soient élaborées de manière à faciliter l'immigration régulière et pour ne pas punir disproportionnellement ceux qui ne disposent pas des documents nécessaires;

réformer le droit du travail pour appliquer des protections plus poussées aux secteurs d'emploi mal réglementés, où les migrants sont généralement les plus nombreux, parmi lesquels le travail domestique et l'agriculture;

Etablir des mécanismes efficaces de contrôle et de plainte, y compris en fournissant si besoin des services d'interprétariat et de traduction; mener des enquêtes rigoureuses sur les plaintes pour abus, quel que soit le statut de la personne, et prendre des mesures pour résoudre les conflits du travail et les procédures pénales en temps voulu;

Etablir des normes contraignantes pour encadrer les conditions de détention, y compris l'accès aux soins de santé, et renforcer la surveillance pour éviter les abus et pour apporter une réponse aux abus commis;

recourir à un examen indépendant des politiques d'expulsion et veiller à ce que les personnes exposées au renvoi forcé aient le droit de faire appel, et de bénéficier d'un examen individuel non discriminatoire vis-à-vis de leur origine ethnique ou de leur nationalité;

Développer des stratégies nationales détaillées et renforcer la collaboration internationale pour lutter contre le trafic, notamment en garantissant aux victimes l'accès aux services et le droit à la réhabilitation.

12 décembre 2010

Source : Site de HRW

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a souligné, vendredi, la nécessité de protéger les droits des migrants, notant que la migration a plus de chances de bénéficier à tous lorsqu'elle s'effectue par des voies régulières.

"A l'évidence, des efforts beaucoup plus importants doivent être faits pour sauvegarder les droits des migrants", a relevé le chef de l'ONU dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre prochain.
Evoquant l'apport positif des migrants au renforcement de l'économie mondiale, au développement humain et à l'équilibre démographique, le chef de l'ONU a, toutefois, déploré les nombreuses atteintes aux droits fondamentaux, la xénophobie et l'exploitation dont est victime cette catégorie.

"La migration a plus de chances de bénéficier à tous, lorsqu'elle s'effectue dans des conditions de sécurité et par des voies régulières mais les possibilités de migration régulière ont diminué", a affirmé M.Ban se disant inquiet de la montée de la discrimination à l'égard des travailleurs migrants.

Les migrants en situation irrégulière "sont plus exposés au risque de se voir refuser les protections fondamentales du droit du travail, les garanties d'un procès régulier, la sécurité personnelle et les soins de santé", a-t-il déploré, faisant allusion au risque de détention prolongée ou aux mauvais traitements que subissent quelques uns des 214 millions de migrants dans le monde.

A cet égard, le chef de l'ONU a souligné la nécessité pour les pays parties à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille de "redoubler d'efforts pour faire respecter les droits qu'elle garantit".

"L'irrégularité de la situation dans laquelle se trouvent de nombreux migrants internationaux ne doit pas les priver de leur humanité ni de leurs droits", a-t-il conclu.Haut du formulaire

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Source : MAP

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, a estimé samedi que le débat sur l'identité nationale, abandonné au printemps dernier à la suite de nombreuses polémiques, devrait être rouvert lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

"Je pense que c'est un grand débat, un débat nécessaire qu'il nous faudra immanquablement reprendre, c'est essentiel. Je pense que c'est un thème qu'il faudra reprendre pendant la campagne" présidentielle, a-t-il dit à des journalistes en marge d'un conseil national de l'UMP.

Il avait auparavant prôné pour le parti présidentiel un "retour à fond" aux fondamentaux de la droite pour faire échec à la remontée du Front national dans les derniers scrutins et sondages.

Pour Jean-François Copé, il est nécessaire de mener "une réflexion sur ce qu'exige, ce que veut dire être Français, d'appartenir à une communauté nationale, de partager un projet individuel et un projet collectif".

"Tout cela, c'est le coeur même de l'appartenance à une nation. Je pense qu'il faut absolument revenir sur cela parce qu'il y a beaucoup trop de non-dits dans notre pays. Et (la dirigeante du Front national) Marine Le Pen surfe beaucoup sur ces non-dits", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les raisons de l'arrêt du débat lancé fin 2009 à l'initiative d'Eric Besson, alors ministre de l'Immigration, il a estimé que "ce n'était peut-être pas le meilleur moment de le faire" à l'approche des élections régionales de mars.

Source : Le Point/Reuters

Le Conseil français de culte musulman (CFCM) a dénoncé samedi les propos "irresponsables" de la vice-présidente du FN Marine Le Pen faisant un parallèle avec l'Occupation pour vilipender les "prières de rue" des musulmans.

"Cette comparaison est injurieuse envers les musulmans de France et est synonyme d'incitation à la haine et à la violence à leur encontre", a déclaré dans un communiqué le président du CFCM, Mohammed Moussaoui.

"Le CFCM tient à saluer les efforts déployés par les responsables musulmans et les élus locaux pour apporter des solutions concertées au manque de lieux de culte musulmans, dans le respect du principe de la laïcité qui garantit à tout citoyen le droit d'exercer le culte de son choix dans des conditions dignes", a-t-il ajouté.

"Le CFCM, qui n'accepte pas que l'islam et les musulmans de France soient stigmatisés de manière aussi outrageuse, lance un appel solennel à tous nos concitoyens épris de paix et de justice de joindre leurs efforts pour faire barrage à l'intolérance et à défendre le respect mutuel et le vivre ensemble", poursuit M. Moussaoui.

A Lyon, où elle était en campagne pour la présidence du FN, Marine Le Pen a dénoncé vendredi soir "les prières de rue" de musulmans en faisant un parallèle avec la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".

Source : Le Parisien/AFP

Le gouvernement a dépêché samedi la gendarmerie, après cinq jours d'affrontements dont le bilan est d'au moins trois morts et de nombreux blessés, pour protéger un millier de sans-abri occupant un parc à Villa Soldati, un quartier pauvre du sud de la capitale.

Des émeutes sanglantes avec des sans-abri d'origine étrangère à Buenos Aires ont provoqué un malaise en Argentine, un pays d'immigration où tout le monde a plusieurs ancêtres étrangers.

Le gouvernement a dépêché samedi la gendarmerie, après cinq jours d'affrontements dont le bilan est d'au moins trois morts et de nombreux blessés, pour protéger un millier de sans-abri occupant un parc à Villa Soldati, un quartier pauvre du sud de la capitale.Ces sans-abri, souvent originaires de Bolivie, du Paraguay et du Pérou, pensent qu'en occupant une parcelle dans ce parc ils pourront à terme recevoir de la ville un titre de propriété.

Ils ont accueilli avec des vivats dans la soirée les gendarmes, vus comme des véritables sauveurs."Nous resterons le temps qu'il faudra", a dit un porte-parole de la gendarmerie, Pablo Lavenir, sous les applaudissements de la foule.Quatre soirées de suite ces personnes livrées à elles-mêmes avaient été attaqués par des groupes armés des quartiers environnants, en l'absence de toute intervention des forces de l'ordre. Les habitants de ces quartiers craignent que leur parc ne devienne un grand bidonville.

"Ils nous ont crié : dehors les Boliviens ! Retournez dans votre pays ! Ils ont tué mon mari comme un chien", a raconté en pleurs Elizabeth Ovidio, veuve de Juan Quispe, un Bolivien tué par balle jeudi soir.Les ambulances elles-mêmes n'étaient pas en mesure d'approcher du parc pour retirer les blessés, des gens armés tirant sur elles ou brisant leurs vitres à coup de pierres.

L'un de ces groupes était parvenu à extraire un blessé de l'intérieur d'une ambulance pour le passer à tabac. Le médecin Julio Gonzalez, resté à l'intérieur du véhicule, a dû être hospitalisé en état de choc.Ce jeune de 19 ans a été dans un premier temps donné pour mort par le directeur du Service médical métropolitain d'urgence (SAME), Alberto Crescenti. Mais la police a ensuite dit qu'elle n'était pas en mesure de le confirmer.Ces scènes de panique et de chasse à l'homme, diffusées en boucle par les télévisions, ont choqué les Argentins.

Pendant près d'un siècle, 60% de la population de Buenos Aires a été étrangère. La Constitution argentine elle-même s'adresse à "tous les citoyens du monde qui souhaitent habiter le sol argentin" et la politique d'immigration du pays demeure très généreuse.

La présidente Cristina Kirchner et le maire de Buenos Aires, Mauricio Macri (opposition de droite) se sont renvoyés pendant cinq jours la responsabilité des événements.

M. Macri a accusé le gouvernement de jouer le pourrissement, s'abstenant d'envoyer les forces de l'ordre afin de lui faire porter toute la responsabilité des événements.

Le maire a lui-même été accusé de faire le jeu des xénophobes en dénonçant "une immigration laxiste qui mêle des honnêtes gens à des organisations mafieuses et des narcotrafiquants".

Des organisations de défense des immigrés ont porté plainte contre M. Macri pour "incitation à la haine raciale". L'Organisation internationale pour les migrations a déploré "des expressions xénophobes".

"Ce qui est arrivé dans ce parc n'est pas une conséquence de l'arrivée d'immigrés des pays limitrophes", a dit à l'AFP le sociologue Gabriel Puricelli. "C'est plutôt liée à des problèmes de gestion de la ville». Seule une petite partie (18%) du budget de la ville destiné à la construction de nouveaux logements a été dépensée en 2010. Les immigrés clandestins doivent payer des loyers exorbitants pour une chambre dans un bidonville.

Dans la nuit, le parc de Villa Soldati ressemblait à un camp de réfugiés. Les sans-abri recevaient de la nourriture et semblaient enfin protégés.

12/12/2010

Source : Lalibre.be/AFP

L a septième réunion des ministres de l’intérieur des pays du ‘’dialogue 5+5’’ axée sur le phénomène de la migration, se tiendra dans la capitale libyenne, Tripoli, du lundi au mardi prochains.

Le ‘’dialogue 5+5’’ regroupe les pays riverains de la Méditerranée a savoir la Libye, le Maroc, l’Algérie, l’Italie, la Tunisie, Malte, la Mauritanie, le Portugal, l’Espagne et la France.

La rencontre a été précédée vendredi, par La réunion des experts des pays du dialogue 5+5 qui se sont penchés sur les différentes thématiques qui seront abordées lors de cette rencontre, notamment sur le statut actuel de l’émigration clandestine, ainsi que les fléaux qui y sont liés.

Il s’agit en l’occurrence, du terrorisme, du crime organisé, du trafic de drogues et des stupéfiants, mais également sur la nécessité de conjuguer les efforts entre ces pays de la Méditerranée occidentale afin de trouver les voies et moyens pour combattre l’émigration clandestine.

Les experts ont analyse le phénomène du terrorisme qui est une conséquence de l’émigration clandestine, l’expérience des pays en matière de lutte contre le terrorisme, et les mécanismes appropriés en vue de renforcer la coopération entre les pays du dialogue 5+5.

La réunion se propose par ailleurs d’examiner un projet de déclaration pour Tripoli 2010, qui sera publié au terme de la réunion et après que les parties concernées seront parvenues à un consensus qui sera soumis pour adoption, aux ministres de l’intérieur des pays du dialogue (5+5).

La Libye a déploré les risques liés à la migration illégale qui a causé des préjudices à ce pays utilisé comme zone de transit, et constitue un facteur favorisant l’évolution du crime organisé et le développement des réseaux de passeurs.

La réunion des pays du dialogue 5+5 organisée à Tripoli fait suite à une invitation de l’Etat libyen lors de sa participation au sixième sommet des pays membres qui a eu lieu au Portugal.

12-12-2010

Source : Agence de Presse Africaine

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