samedi 30 novembre 2024 00:53

Nombreux sont les Marocains qui ont réussi un parcours professionnel des plus brillants dans les pays d'accueil que ça soit dans la politique, l'économie ou dans d'autres secteurs d'activité.

Soufiane El Allam est parmi ces Marocains du monde qui sont parvenus à se frayer un chemin dans le monde des affaires en dehors de leur pays d'origine.

Agé de 38 ans, Soufiane occupe aujourd'hui le poste de directeur exécutif des ventes dans l'une des plus grandes unités hôtelières dans la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, située sur l'île de palm de Jumeirah à Dubaï.

Après des études supérieures en tourisme à Tanger, ce natif de Settat a quitté le Maroc pour la Suisse où il a suivi un stage de perfectionnement avant d'entamer sa carrière professionnelle dans certains pays du Golfe.

Accéder à cet important poste de responsabilité dans cette unité hôtelière, la deuxième du genre au monde après celle du Bahamas, n'est pas le fruit du hasard mais c'est plutôt le résultat d'une riche expérience professionnelle accumulée pendant plusieurs années, souligne Soufiane.

LA PERSEVERANCE ET L'AMBITION, CLE DE LA REUSSITE

En effet, ce jeune marocain a réussi à se forger un nom dans le secteur de l'hôtellerie dans l'émirat de Dubaï, une des principales destinations du tourisme de luxe et d'affaires dans le monde, après un bref passage dans d'autres pays du Golfe notamment au Bahreïn et en Arabie saoudite.

Bien que le mythe dubaïote n'était qu'un rêve au début, ce jeune marocain, qui a accompagné toutes les étapes de mise en œuvre de ce gigantesque projet depuis son lancement, estime que le dynamisme, la persévérance, l'ambition et la détermination ont permis de concrétiser ce rêve.

La parfaite maîtrise de plusieurs langues et des techniques de communication figurent aussi parmi les facteurs qui ont facilité l'intégration de Soufiane dans cet émirat devenu aujourd'hui un carrefour et un lieu d'attractivité de toutes les nationalités.

LE MAROC TOUJOURS DANS LE CŒUR

En dépit de ce succès dans le pays d'accueil, Soufiane reste toujours fasciné par son pays d'origine et il pense souvent au jour où il pourra retourner chez lui pour contribuer au développement du secteur touristique au Maroc. Soufiane met, dans ce sens, l'accent sur le rôle que peuvent jouer les compétences marocaines à l'étranger dans l'accompagnement du processus du développement du pays en général et dans la réussite de la vision 2020 du tourisme en particulier.

De son avis, le royaume dispose de plusieurs potentialités qui doivent être mieux exploitées pour réussir cette vision et permettre au Maroc de devenir une destination touristique par excellence dans l'ensemble de la région MENA et de la Méditerranée.
Soufiane déplore, par ailleurs, le nombre réduit des campagnes de promotion pour la destination Maroc, soulignant la nécessité de renforcer la présence du Royaume dans les différentes foires et expositions internationales.

Ce cadre marocain insiste aussi sur l'importance de la mise à niveau de l'élément humain qui constitue une condition sine qua none pour la promotion du tourisme. "Dans le secteur touristique, on vend des services d'où le rôle primordial de l'élément humain", estime Soufiane.

Il assure en outre qu'il ne ménagera aucun effort pour contribuer à la promotion de la coopération entre son pays d'origine et celui d'accueil notamment dans le domaine du tourisme, faisant savoir que son poste lui a permis de nouer des contacts avec plusieurs opérateurs touristiques dans le Royaume.

Ce parfait connaisseur des exigences du touriste arabe en général et marocain en particulier a également affirmé que grâce à ces contacts que son établissement hôtelier a signé des conventions avec des agences de voyage marocaines ce qui a permis d'offrir au client marocain un produit notamment des packages répondant à sa demande, contribuant ainsi à la hausse des touristes marocains qui affluent sur cet émirat.

A travers ce parcours brillant, Soufiane donne l'exemple de ces Marocains du monde qui ont réussi en dehors des destinations classiques à savoir l'Europe et l'Amérique du Nord.

17/3/2011, Imad El Honsali et Jaouad Touiouel

Source : MAP

La semaine dernière, Horst Seehofer, le leader de la CSU  bavaroise (le parti associé aux chrétiens-démocrates d'Angela Merkel), a relancé le projet d'un amendement constitutionnel qui viserait à obliger les immigrés à apprendre l'allemand. Du moins jusqu'à un certain niveau.

Selon le magazine « Spiegel », la relance de ce débat intervient après la démission du ministère de la Défense de la star de la CDU, Karl Theodor zu Guttenberg, accusé de plagiat pour sa thèse de doctorat. Pour nombre d'opposants, l'intention de Seehofer est de remettre de l'huile sur le feu.  Déjà le nouveau ministre de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich (CSU), avait préparé le terrain en déclarant que « rien dans l'histoire ne démontre que l'islam appartient à l'Allemagne ».  Une façon pour lui de répondre au président Christian Wullff, qui avait affirmé le contraire en octobre dernier.

Selon l'hebdomadaire, la question de l'intégration revient fréquemment en Allemagne à l'approche d'élections. Cette année doivent se tenir des élections parlementaires dans 7 des 16 Etats fédérés et la prochaine a lieu le 20 mars en Saxe-Anhalt, suivie une semaine plus tard par le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat. Pour « Der Spiegel », le camp des conservateurs est bien décidé à regagner le terrain perdu après sa défaite en février aux élections à Hambourg et une série de sondages défavorables à la CDU-CSU.

D'après des statistiques du bureau de l'immigration et des réfugiés, il y a actuellement quelque 4 millions de musulmans en Allemagne dont 63 % sont d'origine turque. Par ailleurs, le magazine souligne un nouveau phénomène : une inversion du flux migratoire depuis quelques années, notamment avec la Turquie. Ainsi quelque 40.000 personnes sont retournées dans ce pays en 2009 et 30.000 ont immigré de Turquie vers l'Allemagne. Il est vrai que la Turquie a enregistré un taux de croissance de 8 % en 2010 et que le taux de chômage a donné des signes de se réduire.

18/3/2011

Source : Les Echos.fr

Mohamed fait partie des six cents Marocains qui vivent au Japon. «La majorité d'entre eux viennent pour étudier, certains restent après pour acquérir une expérience avant de regagner le Maroc…Suite

Le débat sur la laïcité ne rassure pas les musulmans de France, pour qui les conditions d'un débat serein ne sont pas réunies. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), explicite leurs inquiétudes…Suite

Ils sont plusieurs milliers de ressortissants marocains à avoir plié bagage et rejoint leur mère patrie. La colère arabe ayant frappé de plein fouet la Tunisie, l'Egypte et la Libye, ces rapatriés ne laissent plus rien au hasard. Si leur rapatriement s'est fait tant bien que mal, leur réinsertion dans leur pays reste pour le moment en stand - by…Suite

Arizona ne prendra pas la tête d'une offensive fédérale pour que la Cour suprême dénie le statut de citoyens américains aux enfants nés de parents clandestins – du moins pas cette année", annonce le quotidien de Phoenix. Le 17 mars, le Sénat local a retoqué cinq lois destinées à durcir la lutte contre l'immigration illégale. L'opposition des démocrates et les divisions des républicains ont empêché l'adoption de textes qui, par exemple, menaçaient de prison tout clandestin qui serait pris à conduire une voiture.

18/3/2011

Source : Courrier international

Prêches en arabe, prières de rue, mères d’élèves voilées… Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, promoteur d’un débat controversé, répond.

Votre projet de «débat sur l’islam», qui est devenu un «débat sur la laïcité», puis un «débat sur le pacte républicain» - dans l’ordre ou dans le désordre -, j’avoue que je n’y comprends plus rien…

Chaque mot est important. Ce débat a toujours été un débat sur la laïcité. La grande difficulté que nous avons en France, c’est que généralement, les débats deviennent difficiles quand on a trop tardé à les mettre sur la table. Dans ce cas-là, c’est trente ans de déni. Ce débat doit nous conduire à définir d’abord de ce que peut être une vision moderne de la laïcité, à imaginer une laïcité positive en 2011, puis à évoquer le point particulier que constitue l’organisation de l’islam de France.

En 1989 - j’avais 19 ans et vous 25 -, c’est la première affaire du foulard, suivie de celles de 1994 et 2003. Il y a eu la loi du 15 mars 2004, celle sur la burqa et maintenant un projet de circulaire de Luc Chatel sur les sorties scolaires. Bref, ça fait vingt-deux ans que nous vivons avec le débat sur la laïcité. Il me semble qu’il a eu le temps d’avoir lieu…

On a été dans le déni parce qu’on n’a abordé cette question que ponctuellement, comme vous le rappelez, mais on n’a pas su remettre en perspective la laïcité, réfléchir à ce qu’elle voulait dire. Je souhaite que le débat du 5 avril soit un débat empreint de respect et d’écoute mutuelle. Avec un objectif : aboutir à des décisions et des propositions concrètes. Je proposerai ma définition de la laïcité à l’occasion de ce débat. À mes yeux, la laïcité n’est pas la négation des religions, c’est la liberté pour chacun d’exercer son culte, s’il le souhaite, dans le respect de celui des autres et dans le respect des lois de la République. Certains n’ont pas cette définition, c’est pour cette raison que je voudrais qu’on ait un débat de fond.

Vous avez dit que ce n’était pas à l’Etat de construire des lieux de culte, alors que la construction des mosquées est un problème urgent. Et vous avez déclaré que vous souhaitiez qu’on cesse de parler arabe dans les prêches. Il me semble que la langue des prêches ne regarde pas l’Etat - sauf si quelqu’un des RG veut comprendre ce qu’il s’y dit…

Sur la construction de lieux de culte, il n’est pas question de toucher à la loi de 1905 et à l’interdiction de financements de l’Etat. Sur la question des prêches, j’ai évolué à la suite de mon entretien avec Dalil Boubakeur [le recteur de la Mosquée de Paris, ndlr], que j’ai vu longtemps samedi à l’occasion d’un entretien passionnant. Je crois l’avoir beaucoup rassuré sur l’esprit qui nous anime à l’UMP. Dalil Boubakeur m’a convaincu qu’il fallait faire la distinction entre ce qui relève de la liturgie de chaque religion - qui peut bien sûr être célébrée en arabe, en hébreu ou en latin, et dans laquelle l’Etat n’a pas à interférer - et ce qui relève des messages que l’imam, le rabbin ou le prêtre adresse aux fidèles. Ce message-là doit à mon sens être dit en français.

Pourquoi ? Parce que ce sont des messages politiques ?

Non, parce que ce message est dit par des religieux qui officient dans des lieux de culte français et il s’adresse essentiellement à des Français, il est donc logique qu’il soit en français. La langue de la République est la langue française et les lieux de cultes ne doivent pas être autre chose que des lieux qui se situent à l’intérieur des lois républicaines. C’est ce que j’entends par la formule «islam de France» : un islam qui n’est pas sous l’influence de puissances étrangères.

C’est bien ça, c’est une question politique ou géopolitique, voire sécuritaire…

C’est un élément constitutif de ce débat, mais il n’en représente qu’une part. Evitons caricatures et préjugés. L’exercice des cultes est séparé de l’Etat, mais il se fait sous l’égide des lois de la République. Il y a donc un certain nombre de conditions à respecter, par exemple le fait que des parents n’interdisent pas à leur fille de fréquenter des piscines mixtes dans le cadre de l’Education nationale, qu’une femme ne puisse pas, dans le cadre du service public de la santé, refuser d’être soignée par un médecin homme. C’est dans ce même esprit que j’ai porté avec mes amis députés la loi d’interdiction de la burqa.

Ce débat sur la laïcité intervient quelques semaines après les révolutions tunisiennes et égyptiennes, puis libyennes. Alors qu’on a le sentiment que le monde arabe donne une leçon de démocratie, que tous les experts s’accordent à dire que l’islamisme a été absent de ces révolutions, vous n’avez pas le sentiment d’être complètement à rebours du sens de l’histoire ?

Au contraire, je crois que ça va dans le même sens, même si les deux processus sont indépendants. Quand on voit ce qui se passe dans ces pays qui justement aspirent à un processus démocratique éloigné des fondamentalismes, nous aurions mauvaise grâce de ne pas, de notre côté, fixer des règles qui consistent à ne pas laisser de place aux fondamentalistes.

17/3/2011, HUGUES JALLON

Source : Libération

Il juge que «les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux». Pour Martine Aubry, le ministre de l’Intérieur «se moque des valeurs de la République».

Claude Guéant, le 27 février à l'Elysée. (Philippe Wojazer / Reuters)

A deux jours du premier tour des cantonales, le clin d’oeil assumé aux électeurs tentés par le Front national ne passe pas inaperçu. C’est le nouveau ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, un très proche de Nicolas Sarkozy, qui s’est chargé de ce ratissage du côté de l'extrême droite.

«Les Français à force d’immigration incontrôlée ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale», a-t-il affirmé sur Europe 1. Et de reprendre, pour défendre le débat organisé par l’UMP sur la laïcité, très controversé dans le contexte de progression dans les sondages de Marine Le Pen: «Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu’on leur impose un mode de vie.»

Satisfecit ironique de la présidente du Front national, qui juge Claude Guéant «touché par la grâce». «Il pourrait être adhérent d’honneur du FN, raille Marine Le Pen interrogée par l’AFP, sauf que cela n’annonce que les prochaines élections.» Son père, Jean-Marie Le Pen, minimise, lui, des «paroles verbales» non suivies d’effets.

Interrogé sur le plateau du 20 heures de France 2, François Fillon a lui affirmé ne pas s'attacher «aux tournures de phrases», et a évoqué la question de l'immigration clandestine.

Celle-ci «empêche l'intégration» et «exaspère nos concitoyens», a-t-il dit, qualifiant de «ferme» la politique du gouvernement en la matière.

A gauche, en revanche, on s’étrangle. Pour la première secrétaire du PS, Martine Aubry, le nouveau ministre de l’Intérieur «se moque des valeurs de la République» en tenant ces propos sur les risques d’une «immigration incontrôlée» juste avant les cantonales, tout en «pleurant des larmes de crocodiles en nous disant que le FN augmente».

«Insupportable et politiquement suicidaire»

François Hollande, très probable candidat à la primaire PS, suggère à l’ancien secrétaire général de l’Elysée d’«éviter d’utiliser les mots» du Front national.

Le villepiniste Jean-Pierre Grand qualifie, lui, «d’insupportable» et de «politiquement suicidaire» la sortie de Guéant: «C’est la même chose que d’appeler à voter FN parce que par définition les électeurs préfèrent l’original à la copie», dit-il à l’AFP.

Enfin, sous couvert de l'anonymat, un ténor centriste a pour sa part reconnu que Claude Guéant n'avait «fait que reprendre la rhétorique habituelle de la droite traditionnelle et conservatrice qui fait une partie de l'électorat UMP».

18/3/2011

Source : Libération

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