samedi 30 novembre 2024 13:50

Le Symposium national sur le bénévolat et la citoyenneté, qui s’est tenu le vendredi 11 février à Casablanca, a constitué un lieu de réflexion et d’échanges visant à améliorer l’action solidaire et bénévole pour la concrétisation du développement humain.

Casablanca a abrité, vendredi 11 février, le Symposium national sur «Le bénévolat et la citoyenneté : pour une nation solidaire». Initié par le Lions Club International District 416-Maroc, ce symposium a réuni des personnalités du monde politique, économique, culturel, de la presse ainsi que des acteurs associatifs et des droits de l’Homme. Étaient présents au rendez-vous Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité et Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Affaires économiques et générales. Cette rencontre a permis de mettre en exergue l’importance de l’action solidaire et bénévole pour la concrétisation du développement humain. Les travaux de ce symposium ont été organisés autour de quatre panels: «Transformation sociale et nouveaux droits des citoyens», «Actions de proximité et mobilisation sociale», «Structuration de l’espace public et expressions citoyennes» et «La société civile organisée, un atout décisif ou un acteur encombrant». La séance d’ouverture du symposium a été donnée par Khalil Hachimi Idrissi, gouverneur du Lions Clubs International District Maroc et la ministre Nouzha Skalli. M. Hachimi Idrissi a indiqué que le bénévolat marocain entend répondre au besoin d’une Nation solidaire, estimant qu’il s’agit de relever ce défi de manière structurée, constructive et efficace. «Quand le bénévolat rencontre une vraie ingénierie sociale, une transparence dans la gestion, une clarté dans les procédures et les objectifs, la rupture est rapidement faite entre une démarche caritative sans lendemain et une action sociale efficace et pérenne», a-t-il déclaré. Et d’ajouter que «transformer la société, réduire les inégalités, lutter contre les exclusions, agir sur son cadre de vie, promouvoir les arts et la culture, accompagner la jeunesse, encadrer des activités sportives... toutes ces activités supposent une assimilation des valeurs de la citoyenneté, fondée sur la liberté insécable et sur la responsabilité assumée, mais également sur l’affirmation d’une volonté de vivre ensemble, au sein de la Nation, selon les règles de la démocratie telles qu’elles sont universellement admises». Pour sa part, Mme Skalli a souligné l’importance du partenariat avec les associations qui constitue un choix stratégique et une option pour la gestion des programmes de développement. La ministre a rappelé que la promotion du volontariat figure parmi les grandes préoccupations nationales qui sont reflétées dans l’ensemble des programmes gouvernementaux. Débattant de «La participation directe des citoyens : une culture de la transparence», Abdeslam Aboudrar, président de l’Instance centrale pour la prévention contre la corruption, a relevé que l’amélioration du niveau de vie des citoyens reste tributaire de la bonne gouvernance et que celle-ci constitue la meilleure parade contre la bureaucratie et la corruption. Sur un autre registre, Younès Moujahid, président du Syndicat national de la presse marocaine, a insisté sur la nécessité d’améliorer le produit journalistique lors de son intervention sur «La liberté d’expression entre droits fondamentaux et exigence déontologique». M. Moujahid a noté que ce challenge repose sur l’accès à l’information et l’amélioration des conditions de travail des journalistes. Sur la thématique de «L’expatriation, solidarité et expressions politiques», Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger ( CCME), a relevé que l’immigration n’est pas uniquement une source de devises mais un tremplin pour la qualification des ressources humaines. Tout en relevant les différentes mutations que connaît l’immigration tant sur le plan démographique et culturel qu’au niveau social, M. Yazami a mis en exergue la contribution de l’immigration dans la promotion des solidarités et du développement humain. Abordant la thématique du développement humain, la directrice adjointe de l’USAID-Maroc, Ramona El Hamzaoui, a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des associations pour qu’elles deviennent des forces de proposition. Sur la question de la citoyenneté, Ali Bouabid, enseignant universitaire et membre du bureau politique de l’USFP, a souligné que l’INDH est un laboratoire d’expérience très intéressant du processus d’évolution de la notion de citoyenneté et un catalyseur d’une nouvelle culture. M. Bouabid a également noté que la citoyenneté est un travail patient de construction qui interpelle chaque citoyen et que ce droit s’acquiert par l’école où l’on apprend au jeune le sentiment d’autonomie et l’esprit critique. Dans son allocution sur « La culture, vecteur d’une nouvelle projection identitaire», le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Noureddine Sail, a estimé que la culture est un lien social qui implique inévitablement la solidarité. Selon M. Sail, il ne peut y avoir de culture sans pluralité. Intervenant sur «Le volontariat, un accélérateur de la transformation sociale», Mohamed El Gahs, ancien ministre, a défini le volontariat comme «une action noble, un don, un partage d’argent, de temps, de savoir et de savoir-faire». M. Gahs a relevé que le bénévolat est un phénomène en plein essor partout dans le monde et qu’il connaît un développement particulier dans les sociétés à économie libérale. S’exprimant lors de la clôture du symposium, M. Baraka a plaidé pour un partenariat entre les décideurs politiques et les acteurs associatifs dans l’objectif d’asseoir une véritable société solidaire. Le ministre a appelé les acteurs associatifs à s’impliquer davantage dans les grands chantiers sociaux en vue de réussir ensemble le challenge d’un développement humain durable.

Le 15-02-2011,  Laila Zerrour ( avec Map)

Source : Aujourd’hui le Maroc

Le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, donnera une conférence s'articulant autour de l'axe central : "La migration et le développement régional : état des lieux et perspectives", le 18 février courant à la chambre de commerce et d'industrie à Agadir.

A l'occasion de la rencontre, M. Mohamed Ameur insistera, notamment sur le rôle des marocains du monde dans le développement durable du Maroc ainsi que la spécificité régionale de leur contribution au dynamisme économique et social de leur pays, précise un communiqué du ministère.

Le ministre jettera, également, un éclairage sur les principales évolutions et mutations de la migration dans le contexte de la mondialisation.

15/2/2011

Source : MAP

Les étrangers venant travailler au Royaume-Uni avec un salaire annuel de plus de 150.000 livres (près de 180.000 euros) seront exclus des nouveaux quotas migratoires afin de ne pas priver le pays des "meilleurs talents", a annoncé mercredi le gouvernement.
La mesure, qui répond à une demande pressante du monde économique, s'appliquera aux immigrants pouvant justifier d'un contrat de travail, a précisé le secrétaire d'Etat chargé de l'immigration Damian Green. Elle permettra aux avocats, banquiers ou chercheurs étrangers de haut niveau d'échapper aux règles mises en place à compter d'avril pour juguler l'immigration, à condition toutefois que leur casier judicaire dans leur pays d'origine soit vierge. La Grande-Bretagne doit attirer pour son économie "les meilleurs talents et les professionnels les plus brillants", a expliqué M. Green, tout en estimant que "cela ne doit pas se faire au détriment des travailleurs déjà présents".

Le Premier ministre conservateur britannique David Cameron a promis de faire chuter d'ici à 2015 le chiffre net d'immigrants hors Union européenne de 200.000 par an à "quelques dizaines de milliers". Pour tenir l'objectif, le gouvernement avait annoncé cet automne une baisse de 20% des visas accordés en 2011 aux travailleurs non originaires de l'UE. Il avait déjà tenu compte des réticences des milieux économiques en prévoyant certaines dérogations, en particulier pour les mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales. Celles-ci pourront ainsi faire venir librement, pendant cinq ans, leurs employés payés plus de 40.000 livres (47.000 euros) par an.

Le nouvel assouplissement annoncé mercredi a été salué par un dirigeant des Chambres de commerces britanniques (BCC), Adam Marshall, selon lequel "le gouvernement est en train de mieux prendre en compte les inquiétudes du monde économique". L'annonce a coïncidé avec un début de polémique lancée par un inspecteur de l'Agence britannique des frontières, John Vine, selon lequel le suivi administratif est insuffisant à l'égard des étrangers dont le visa de travail a expiré et qui restent en fait au Royaume-Uni.

M. Green a admis que le "système a besoin d'être amélioré" et promis de s'y atteler.

Source : AFP/Le Figaro

 

Le ministre de l'Energie, Eric Besson, estime qu'il ne faut pas toucher à la loi de 1905 sur la laïcité et qu'il y a d'autres façons de financer la construction de lieux de culte, par exemple en "encourageant des fondations".

Le ministre, interviewé sur Europe 1, est revenu sur le multicuturalisme et notamment sur la place de l'Islam en France : "Il faut dire très clairement qu'on peut être musulman en France, que l'Islam est la seconde religion de France, et que nous, républicains laïcs, nous devons tout faire pour faciliter l'exercice du culte de ceux qui le souhaitent".

"Un Islam de France, a-t-il poursuivi, ça veut dire un Islam qui respecte scrupuleusement les valeurs de la République, dont l'égalité hommes/femmes, dont la laïcité, ça veut dire que la religion appartient à la sphère privée. Concrètement, ça veut dire que l'on ne peut pas, qu'on ne doit pas prier dans les rues, et qu'en même temps une République fidèle à ses valeurs doit faciliter l'exercice du culte".

"Puisque il n'y a pas assez de mosquées en France pour prier, nous devons à la fois être intransigeants, pas de prière dans les rues, et en même temps être fidèles à nos valeurs, ceux qui croient doivent avoir le droit de croire et de pratiquer", a-t-il insisté avant d'affirmer son attachement à la loi de 1905 sur la laïcité au nom de laquelle les pouvoirs publics ne peuvent financer la construction de lieux de culte.

"Il ne faut pas toucher à la loi de 1905 qui est une loi sacrée (...) et en même temps il existe des moyens, des fondations qu'on peut encourager pour aller vers cet objectif", a déclaré Eric Besson, ancien ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale.

16/2/2011

Source : AFP/LA Croix

Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), juge "louable" de se pencher sur l'exercice des cultes en France mais redoute que le débat ne "dérape" sur une mise en cause de l'islam, comme celui sur l'identité nationale, a-t-il dit jeudi à l'AFP.

Le président du CFCM réagissait à l'annonce par Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, d'un débat en avril sur l'exercice des cultes en France - notamment l'islam - et sa compatibilité avec les lois laïques de la République.

"Regarder la place des religions dans la République est un souhait louable, a dit M. Moussaoui, et il est vrai que l'islam a des spécificités, qu'il faut se pencher sur la construction de mosquées et la formation des imams". Nous, CFCM, nous sommes partisans d'un islam de France qui respecte les lois de la République, dont la liberté de culte, et pour cela nous avons besoin du soutien de l'Etat, a-t-il ajouté en substance.

"Mais au-delà de ces spécificités, nous ne voulons pas que le débat se focalise sur le port du voile intégral ou les menus halal dans les cantines, il faut avancer, particulièrement à propos des lieux de culte", a-t-il assuré.

Concernant la construction de mosquées, il estime qu'il faut "encourager le recours aux baux emphytéotiques" (de longue durée) accordés par les mairies aux associations cultuelles pour leur fournir le terrain nécessaire, mais "prévoir une possiblitié d'achat ultérieur du terrain par les associations". Il faut aussi "relancer" la Fondation des oeuvres de l'islam, un organisme qui devait justement s'occuper de la construction des lieux de culte mais qui est "toujours en sommeil".

Selon lui, on constate une émergence d'une classe moyenne musulmane en France qui progressivement sera en mesure de financer les lieux de culte, prenant le relais ou complétant les contributions que collecterait la Fondation auprès de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

Actuellement, rappelle-t-il, il y a en France 2.000 lieux de culte musulman dont 80 mosquées de plus de 1.000 m2. En revanche environ 800 lieux de culte font moins de 100 m2.

"Jean-François Copé m'avait informé de son projet de débat et je lui avais suggéré d'organiser un colloque et de réfléchir à son cadre et à son programme avec la CRCF (Conférence des responsables de culte en France), mais à ma connaissance il ne l'a pas fait", a révélé M. Moussaoui.

La Conférence des responsables de culte en France a été créée en novembre 2010 à l'initiative de ceux-ci, réunissant deux représentants par culte (catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman, bouddhiste).

L'islam est la deuxième religion en France où on compte entre 5 et 6 millions de musulmans , pratiquants ou non.

17/2/2011

Source : AFP/LA Croix

L'Australie s'est félicitée jeudi de son modèle de multiculturalisme, le "meilleur du monde", selon son ministre de l'Immigration, qui permet aux immigrants de s'intégrer au moment où la question fait largement débat en Europe.

Pour le ministre Chris Bowen, le principe australien d'assimilation de différentes cultures est "génial" car il encourage les immigrants à s'intégrer plutôt qu'à se comporter comme de simples "travailleurs hôtes".

"Pour moi, le multiculturalisme, c'est un peu comme le mariage. Il comporte ses difficultés et ses tensions", a déclaré M. Bowen mercrdi soir devant le Sydney Institute, un centre de réflexion.

"Nous devons nous rappeler de temps en temps les uns les autres que l'on gagne à vivre ensemble. Cela demande de l'attention, de la persévérance", a-t-il ajouté.

L'Australie, peuplée de colons britanniques, a ensuite accueilli plusieurs vagues d'immigration successives, des Chinois pendant la Ruée vers l'or au 19e siècle, mais aussi des Vietnamiens, Italiens, Grecs, Européens de l'Est et récemment de nombreux étudiants indiens.

Mais le sujet reste un point de friction entre les partis, alors que le pays voit régulièrement des immigrants clandestins tenter de rejoindre ses côtes à bord de bateaux de fortune.

Le pays a par ailleurs connu des incidents mettant en cause sa communauté musulmane. Des émeutes avaient éclaté en 2005 quand des Australiens d'origine libanaise avaient été pris pour cible à Sydney .

De plus, des dizaines de musulmans ont été emprisonnés dans le pays, en vertu de sévères lois antiterroristes.

Pour M. Bowen, il est "inévitable" que l'immigration de musulmans fasse débat "dans une période d'inquiétude face au terrorisme inspiré par l'extrémisme islamiste".

Les propos de M. Bowen interviennent alors que la question du multiculturalisme fait débat en Europe.

Le multiculturalisme est "un échec", a déclaré récemment le président français Nicolas Sarkozy, car, a-t-il dit, "on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui accueillait".

Le chef de l'Etat était ainsi le troisième grand responsable politique européen à déclarer que le multiculturalisme était un échec, après la chancelière allemande, Angela Merkel, et plus récemment le Premier ministre britannique, David Cameron.

17/2/2011

Source : AFP/La Croix

Le chef du comité d'enquête russe, principal organe chargé des investigations criminelles, a réclamé jeudi l'instauration d'un fichier d'empreintes digitales et génétiques de tous les immigrés, sur fond de montée du racisme dans le pays.

"Il faut adopter un programme spécial du gouvernement pour établir un fichier complet des immigrés, incluant notamment une dactyloscopie et un enregistrement génétique", a déclaré ce responsable, Alexandre Bastrykine.

Selon lui, cette mesure vise à réduire le nombre de crimes commis par les étrangers, et par conséquence la montée des violences racistes dans le pays.

En 2010, environ 49.000 crimes et délits ont été commis par des ressortissants étrangers en Russie, a assuré M. Bastrykine. Selon le Comité d'enquête, à Moscou, 186.000 crimes et délits ont été recensés, dont 12.000 ont été commis par des étrangers.

M. Bastrykine juge que ces chiffres sont à l'origine de la montée des violences racistes.

"Disons le ouvertement : comme nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, dans la majorité des cas, un des facteurs jouant en faveur de +l'incitation à la haine raciale+ est la criminalité des immigrés", a-t-il affirmé.

Entre 2009 et 2010, les crimes et délits à caractère "extrémiste" ont augmenté de 20%, à 656 cas, et ceux-ci sont en majorité liés à la "haine raciale", a-t-il dit.

Le racisme gagne du terrain en Russie depuis la chute de l'URSS.

Le bureau pour les droits de l'Homme, une ONG russe, a recensé entre janvier et novembre 2010 un total de 293 agressions violentes à caractère raciste, qui ont fait 41 morts et 293 blessés.

Des centaines de milliers de personnes du Caucase russe et d'Asie centrale viennent travailler dans les villes russes pour échapper à la misère dans leur région d'origine.

Depuis un rassemblement et des violences racistes le 11 décembre près du Kremlin, les autorités ont alterné les mises en garde aux extrémistes xénophobes, et les déclarations sur le nécessaire respect des us et coutumes de la population russe.
17/2/2011,

Source : AFP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'université de l'Insubrie (Lombardie/Italie) ont signé, mercredi à Casablanca, une convention en matière de recherche.

En vertu de cette convention, signée dans le cadre du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), par le président du CCME, M. Driss El Yazami, et M. Alessandro Ferrari, de l'université, les deux parties décident de développer des rapports de coopération en matière de recherche dans des domaines d'intérêt commun.

Les deux institutions contribueront ainsi à la réalisation conjointe et coordonnée de programmes de coopération de recherche et s'engagent à encourager la réalisation de projets de recherche ou de programmes d'études conformes à leurs préoccupations et définis d'un commun accord.

Elles acceptent de soutenir l'organisation de séminaires scientifiques, d'ateliers de communication et d'information et de manifestations culturelles.

Les deux parties s'engagent également à échanger la documentation, les publications et les documents scientifiques.

Chaque projet fera l'objet d'un programme spécifique dans lequel seront précisés les activités à réaliser, le calendrier de travail, les implications financières pour chacune des deux parties, les méthodes d'évaluation et les documents nécessaires à la réalisation du projet.

La présente convention est conclue pour une durée de 3 ans renouvelable par tacite reconduction.

L'Italie est l'invitée d'honneur de la 17ème édition du SIEL qui se poursuivra jusqu'au 20 février.

16/2/2011

Source : MAP

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