samedi 30 novembre 2024 17:41

Le Groupe de la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD), le gou­ver­ne­ment fran­çais et le Fonds In­ter­na­tio­nal de dé­ve­lop­pe­ment agricole (FIDA) vont signer un accord por­tant créa­tion du fonds fi­du­ciaire sur les trans­ferts des mi­grants afri­cains.

Selon un com­mu­ni­qué de la BAD par­ve­nu mardi à APA, la si­gna­ture de cet ac­cord est prévu le 23 oc­tobre pro­chain à Paris entre M. Do­nald Ka­be­ru­ka, pré­sident de la BAD, M. Eric Bes­son, mi­nistre fran­çais de l'im­mi­gra­tion et de l'in­té­gra­tion, ainsi que le re­pré­sen­tant du FIDA.

Cette si­gna­ture confirme l'en­ga­ge­ment de la BAD et de la France qui a four­ni une do­ta­tion ini­tiale de six mil­lions d'Euros, aux­quelles s'est joint le FIDA, dans leurs ef­forts conjoints de mo­bi­li­sa­tion des com­pé­tences et des res­sources des mi­grants au ser­vice du dé­ve­lop­pe­ment de l'Afrique.

Ad­mi­nis­tré et géré par la BAD, ce fonds mul­ti­la­té­ral ou­vert à d'autres do­na­teurs, vise à four­nir des fi­nan­ce­ments pour l'amé­lio­ra­tion des connais­sances sur les trans­ferts des fonds des mi­grants en Afrique.

Outre l'in­ves­tis­se­ment pro­duc­tif et le dé­ve­lop­pe­ment local dans les pays d'ori­gine des mi­grants, le Fonds devra éga­le­ment ap­puyer les ré­formes des cadres rè­gle­men­taires né­ces­saires à l'amé­lio­ra­tion des condi­tions de trans­fert.

Le nou­veau fonds qui fait suite au lan­ce­ment par la BAD de l'ini­tia­tive « Mi­gra­tion et dé­ve­lop­pe­ment », devra im­pli­quer, de façon concer­tée, toutes les par­ties pre­nantes, les mi­grants, les mé­nages bé­né­fi­ciaires, les col­lec­ti­vi­tés lo­cales, les gou­ver­ne­ments, les opé­ra­teurs fi­nan­ciers et les par­te­naires au dé­ve­lop­pe­ment.

Selon une ré­cente étude sur les trans­ferts de fonds des mi­grants entre France et quatre pays afri­cains (Co­mores, Mali, Maroc et Sé­né­gal), le vo­lume des trans­ferts re­pré­sente entre 9 et 24% du PIB des pays étu­diés et 80 % de l'aide pu­blique au dé­ve­lop­pe­ment dont ils sont bé­né­fi­ciaires.

Source : AFRIQUE A VENIR

Les enfants des migrants mexicains aux Etats Unis, dont le nombre s'élève à 6,3 millions de personnes, contribuent à freiner le vieillissement de la population américaine, a indiqué, mardi, le Conseil national de la population (Conapo), un organisme dépendant du ministère mexicain de l'Intérieur.

Dans un communiqué, Conapo se fait l'écho d'une étude, réalisée en collaboration avec l'université de Californie (sud-ouest des USA), qui fait ressortir que 24 PC des enfants de moins de 18 ans vivant aux Etats Unis sont issus de parents mexicains expatriés.

Cette proportion d'enfants mexicains vivant aux Etats Unis s'approche à celle des enfants afro-américains (6,5 millions), a souligné la même source, relevant que ''c'est grâce à l'immigration (mexicaine et celle d'autres pays) que le nombre des enfants de moins de 18 ans n'a pas baissé d'un million de personnes, entre 2000 et 2008''.

Conapo indique, en outre, 86 PC des enfants de migrants mexicains sont nés aux Etas Unis et disposent donc des droits garantis par les lois américaines.

Selon les dernières statistiques disponibles, plus de 11 millions de migrants mexicains vivent légalement aux Etats Unis, sans compter les clandestins évalués à plus de 7 millions.

Source: MAP

Le Bureau du PS a décidé lundi 19 octobre d'ouvrir un "champ de discussion spécifique" sur la question du port de signes religieux, philosophiques ou politiques distinctifs à l'école et dans la fonction publique.

"Le PS est conscient des difficultés générées par la situation actuelle, où les écoles sont libres d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs", a indiqué le Parti Socialiste, dans un communiqué. "Il s'agit d'une première au parti", a commenté lundi une porte-parole du PS évoquant la prérogative laissée aux écoles d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs dont le voile islamique, revenu au devant de l'actualité. "La situation actuelle n'est plus tenable, il faut avancer", a-t-elle précisé. Le Bureau du parti a cependant estimé que la solution au problème "ne peut venir d'en haut" mais doit émaner du "terrain".

Une délégation d'élus socialistes co-présidée par les sénateurs Philippe Moureaux et Philippe Mahoux procédera à une série d'auditions de représentants de la société civile (secteur associatif, directeurs d'écoles, enseignants, agents publics, etc.)

Les autres membres de la délégation PS seront Marie Arena, Olga Zrihen, Caroline Désir, Christie Moreale, Fatiha Saïdi et Graziana Trotta. Lundi, le Bureau a entendu le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Edouard Delruelle. Ce dernier s'est exprimé récemment en dénonçant la situation actuelle qui place les écoles face à leurs responsabilités.

Le PS demande à l'ensemble des partis d'ouvrir un débat au Parlement de la Communauté française. En ce qui concerne la fonction publique, le Bureau a souligné qu'elle se devait d'être "neutre et impartiale, ce qui implique des attitudes appropriées de la part des fonctionnaires".

Le PS demandera par ailleurs à tous les bourgmestres et mandataires locaux socialistes l'adoption, "dans les communes où cela s'avère nécessaire", d'un règlement de police interdisant tout vêtement ou accessoire couvrant entièrement le visage et ne permettant pas l'identification, de type burqa. Ces règlements de police prévoiront une sanction administrative (amende) en cas de non-respect de cette règle.

Le Bureau du parti a rappelé lundi que la question du port de signes distinctifs ne devait pas occulter "les vrais défis auxquels notre société est confrontée: le droit pour chacun de disposer d'un travail et d'un logement décents ; la lutte contre les discriminations et contre toutes les formes d'intégrisme ; et le développement du 'mieux vivre ensemble', pour que les différentes composantes de notre société se côtoient et se respectent davantage".

Le MR a annoncé il y a quelques semaines le dépôt de propositions dans plusieurs assemblées, visant à favoriser le "vivre ensemble". Les réformateurs prônent l'interdiction de signes convictionnels à l'école, dans la fonction publique et au sein des exécutifs notamment.

La sortie du MR avait essuyé de vives critiques du cdH, la ministre de l'Egalité des Chances Joëlle Milquet, reprochant au Mouvement Réformateur de jouer les cavaliers seuls, refusant de prendre part au large débat qui s'est ouvert sur ce type de question à l'occasion des Assises de l'Interculturalité.

Au PS, on assure ne pas vouloir empiéter sur ces Assises organisées à l'échelon fédéral. "Nous réfléchissons à des matières qui sont de la compétence des Régions et Communautés", a-t-on commenté lundi au parti.

Source: Lalibre.be

Quelque 80 fauteuils roulants offerts par une association bénévole de marocains résidant aux Pays bas ont été distribués, lundi à Taza, par le gouverneur de la province, M.Abdelghani Sebkha à des handicapés physiques démunis.

Le président de l'association "Al Anal pour handicapés ", Mohammed Achahboun, a indiqué que ces fauteuils font partie d'un lot de 150 chaises du même genre destinées aussi à des handicapés physiques à Meknès et Nador.

L'association créée en 1990 par des MRE de la première et deuxième générations s'est assignée pour principal objectif de contribuer à l'effort déployé au Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI pour venir en aide aux personnes à besoins spécifiques, a-t-il déclaré.

Il a rappelé que son association a déjà réalisé de nombreuses actions humanitaires dont un don de matériel médical et orthopédique et de reins artificiels à des hôpitaux au Maroc.

Ces opérations caritatives sont menées en coordination avec des mécènes aux Pays bas et l'association nationale "Al Youssoufia" des paralytiques et handicapés au Maroc, a-t-il indiqué, soulignant que la plus importante communauté marocaine dans ce pays est originaire de la province de Taza.

M. Mohammed Achahboun est notamment l'auteur de l'ouvrage en néerlandais "Cimetières sur des terres mouillées" dans lequel il raconte les énormes sacrifices consentis par des soldats marocains pour combattre le nazisme en Europe pendant la deuxième guerre mondiale.

Source : MAP


SOS Racisme a annoncé lundi 19 octobre son intention de déposer un recours devant la section contentieux du Conseil d'Etat contre le décret paru dimanche au Journal officiel qui crée un fichier sur les personnes susceptibles d'être impliquées dans les violences urbaines ou dans les stades. L'association vise l'"imprécision" de la mention de l'"origine géographique" prévue dans ces données.

L'association demande au Conseil d'Etat "notamment de supprimer la dérogation à l'article 8 de la loi Informatique et Liberté autorisant 'la collecte, la conservation et le traitement de données relatives à l'origine géographique des personnes'".

Dans un communiqué, SOS Racisme explique que s'il s'agissait de mentionner, comme l'avait précisé dimanche un communiqué du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, "le lieu de naissance ou le lieu de résidence, il n'y aurait pas besoin de déroger à la loi informatique et liberté puisque les données d'Etat civil sont parfaitement autorisées".

De ce fait, "SOS Racisme demande au conseil d'Etat de sanctionner l'imprécision de la mention 'origine géographique'". SOS Racisme "redoute en fait que cette imprécision soit utilisée par les renseignements généraux pour stigmatiser des personnes en fonction de leur origine présumée, 'origine (dite) géographique', que les policiers détermineraient par exemple à partir de la consonance de leur nom ou de leur prénom".

L'association rappelle qu'elle a déjà engagé des poursuites judiciaires pour de telles pratiques des Renseignements généraux (RG). "Et, le 16 octobre 2009, SOS Racisme vient justement de gagner son appel devant la cour d'appel de Paris (chambre de l'instruction) contre l'usage des mentions 'origine maghrébine', 'origine africaine', 'français d'origine non immigré', utilisées dans un rapport de 2005 des RG sur les présumés 'meneurs de bande' des quartiers dits sensibles", souligne le communiqué.

Pour SOS Racisme, "la volonté du ministère de l'Intérieur de stigmatiser l'origine des personnes dans le cadre de la défense de la Sécurité Intérieure, constitue une menace grave pour la cohésion nationale". L'association demande au Conseil d'Etat de rappeler au ministre que le préambule de la constitution de 1958 "interdit toute subdivision de la population en catégories ethno-raciales".

Source : Le Nouvel Observateur

Le ministre de l'immigration Eric Besson a lancé lundi 19 octobre le dispositif de contrôle biométrique Parafes (passage automatisé rapide aux frontières extérieures Schengen) à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Parafes est un dispositif qui, après une inscription sur une base de données, permet de passer la frontière grâce à un contrôle automatisé qui consiste en une vérification d'empreintes digitales (Lire le décret d'application). Le passager ne passe plus devant un policier avec son passeport mais dans un sas où sera contrôlée son empreinte digitale.

"L'intérêt est double. D'abord il facilite le passage des voyageurs. Ensuite, cela nous aide à déjouer le piège des filières de faux passeports", a déclaré le ministre à la presse. Quant à la création d'un nouveau fichier, le ministre a assuré que "la CNIL [Commission nationale informatique et liberté] n'a exprimé aucune réserve", et a rappelé qu'il "s'agit d'un dispositif basé sur le volontariat" : "Il n'y a pas de conservation des données et chacun est libre de se désinscrire quand il le souhaite".

Les voyageurs qui le souhaitent peuvent s'inscrire dès à présent au terminal 2E. Le système sera opérationnel le 16 novembre.

D'ici la fin 2009, 13 sas seront implantés à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, selon le ministère. Pour les plus réticents, le dispositif actuel de contrôle du passeport reste néanmoins en vigueur.

Source: Le Monde


La mairie de Marseille a délivré le permis de construire pour la future grande mosquée de cette ville et il sera remis à ses responsables le 6 novembre par le maire UMP Jean-Claude Gaudin, a-t-on appris lundi de source proche du maire.

"Le permis vient d'être signé, le maire le remettra officiellement le 6 novembre", a indiqué cette source à l'AFP. La demande de permis avait été déposée le 15 mai.

La grande mosquée, qui doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, représente un budget de 22 millions d'euros au total.

L'Algérie, le Maroc et les Comores se sont déjà engagés à contribuer au financement, avaient indiqué en juin des responsables de l'association de la grande mosquée de Marseille lors d'une présentation du projet aux pays musulmans appelés à le soutenir. La part de chaque pays ne pourra dépasser 20 à 25% du budget, selon l'association.

Source: La Croix

Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour pousser les consommateurs à s'interroger sur l'origine des produits qu'ils achètent.

Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour inciter les consommateurs à s'interroger sur la provenance des aliments et autres biens qu'ils achètent et éviter de soutenir involontairement par leurs achats une forme moderne d'esclavage.

Lancement de la campagne 'acheter responsable' pour dénoncer les 12 millions de personnes dans le monde contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.

La campagne télévisée "Achetez responsable", lancée par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et conçue par l'agence britannique M&C Saatchi, met en scène des travailleurs exploités enfermés dans un caddie à l'envers.

"Ils sont ici pour ramasser les tomates que nous achetons tous les jours", indique le spot de 30 secondes à propos des gens emprisonnés.

Les migrants, une main d'oeuvre bon marché

Le trafic de migrants fournit une main d'oeuvre bon marché dans le bâtiment, l'agriculture ou la confection, dont les produits finissent sur les rayons des magasins des pays riches, indique l'OIM.

"Nous ne demandons pas aux gens de boycotter une marque particulière ou une chaîne particulière de supermarchés. Nous demandons simplement aux gens de rechercher ce qu'il y a derrière les produits qu'ils achètent, de façon à ce qu'ils achètent de façon responsable", déclare Richard Danziger, responsable du programme de l'OIM contre le trafic humain.

Selon les estimations de l'OIM, plus de 12 millions de personnes dans le monde sont contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.

Pour découvrir comment les habitudes de consommation peuvent soutenir, ou au contraire combattre, le trafic, les consommateurs peuvent se rendre sur le site web http://www.buyresponsibly.org.

Source: L'Express.fr

Google+ Google+