vendredi 29 novembre 2024 22:49

SIEL 2024: Plannigramme

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Cinq prisonniers marocains ont été rapatriés de Belgique vers leur pays d'origine pour purger le reliquat de leurs peines.C'est le premier transfèrement de détenus initié depuis 1997, date de la signature du protocole maroco-belge sur le retour des prisonniers, amendé en 2007…Suite

C'est une information qui a fait le tour de la presse sénégalaise. Une première vague de 25 Sénégalais en situation irrégulière au Maroc sont actuellement en instance de rapatriement…Suite

Il est surprenant de constater que le collectif marocain, le plus nombreux des étrangers résidant en Espagne, ne dispose pas actuellement de canal de communication propre. Contrairement aux…Suite

En fait, les Chinois ne sont pas les étudiants les plus nombreux dans nos grandes écoles. Si l'on s'intéresse aux nationalités et non plus aux zones d'origine, ce sont les Marocains qui arrivent en tête…Suite

La capitale se met aux couleurs africaines à l’occasion de la 6ème édition du Festival Rabat Africa prévue du 14 au 20 juin prochain à Rabat. Basée sur l'échange et la découverte de l'Afrique, cette manifestation culturelle et artistique rend hommage, cette année, à la diva aux pieds nus : Césaria Evora.

Le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers a appelé, mardi, le gouvernement à ouvrir un “dialogue sérieux” avec son homologue espagnol au sujet de la situation des étudiants marocains en Espagne.

Le groupe a expliqué, dans un point d'information lors de la séance des questions orales, que les étudiants marocains sont dans une situation difficile suite à une décision gouvernementale portant les frais d'inscription de 900 à 9.000 euros par an.

La situation de ces étudiants, qui sont dans l'incapacité de payer ces sommes élevées, se trouve compliquée par l'absence d'homologation des baccalauréats des deux pays pour pouvoir s'inscrire dans les universités marocaines.

Il a appelé le gouvernement à intervenir d'urgence auprès des autorités espagnoles afin d'explorer les voies de déblocage de la situation, particulièrement la question d'homologation des diplômes.

31/5/2012

Source : aufait

Le ministre de l'Intérieur annonce que cette circulaire sur les étudiants étrangers devrait être supprimée "dans les heures qui viennent".

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a confirmé jeudi l'abrogation de la très controversée circulaire Guéant, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France. La circulaire "sera abrogée, probablement dans les heures qui viennent", a indiqué Manuel Valls, interrogé sur BFMTV. La décision nécessite "un travail interministériel" impliquant les ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur, a-t-il expliqué.

Une concertation a eu lieu avec les présidents d'université et les responsables des grandes écoles ainsi qu'avec les associations qui se sont mobilisées contre ce texte "pour qu'il puisse y avoir une nouvelle circulaire qui abroge ce qu'on a appelé la circulaire Guéant et qui permette aux étudiants étrangers - c'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays - de ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire", a ajouté Manuel Valls.

Un texte de remplacement, "en cours d'écriture", doit être publié "dans les prochains jours" avec pour objectif d'"aiguiller les préfets" en reprenant les "points positifs" contenus dans les circulaires qui seront abrogées, avait expliqué mercredi soir le président de l'organisation étudiante Fage, Philippe Loup. Parmi ces points, l'interdiction d'expulser des étudiants dont le titre de séjour provisoire a expiré et la réduction des délais d'instruction des dossiers par les préfectures. L'abrogation de cette circulaire avait été l'une des promesses de la campagne du candidat PS François Hollande.

31/5/2012

Source : Le Point/AFP

Leur nombre est impossible à évaluer avec précision mais, chaque semaine, des centaines de migrants venant d’Afrique, mais surtout du Proche et du Moyen-Orient tentent de gagner l’Europe occidentale via les Balkans. En Serbie, ils sont traqués par la police, tandis que les autorités n’ont pas les moyens d’accueillir les demandeurs d’asile.

La « jungle » de Subotica, c’est la décharge de la ville, une immense décharge qui s’étend entre des blocs d’immeubles collectifs et le cimetière. Des migrants en attente de passer vers la Hongrie ont dressé des cabanes de fortune, des tentes bricolées avec des bâches en plastique.

Cet hiver, quand le thermomètre est resté durablement fixé en-dessous de -20°, certains Afghans avaient trouvé refuge dans le cimetière, investissant des caveaux funéraires nouvellement creusés et pas encore occupés : ils parvenaient même à entretenir un petit feu sur la dalle de béton.

Aujourd’hui, les silhouettes qui se glissent entre les monceaux d’ordures en train de se consumer fuient le contact. Depuis le meurtre d’un migrant pakistanais par un confrère d’infortune afghan, au début du mois de mai, la situation s’est considérablement tendue. Le meurtre a donné prétexte à la police serbe pour lancer de violentes rafles dans tous les lieux fréquentés par les migrants.

La prison de la ville déborde, et les mauvais traitements y sont systématiques. « Les policiers ont reçu la consigne de leur hiérarchie : il faut frapper fort pour dégoûter les migrants de revenir en Serbie », assure Brankica, engagée depuis l’automne dans le soutien aux migrants.

« La police veut démenteler la jungle »

Les quelques citoyens de la ville qui apportent aide et solidarité aux migrants ont pris peur, eux aussi : la police leur a fait savoir qu’ils pourraient être poursuivis pour « complicité de meurtre » tant que l’assassin du jeune Pakistanais ne serait pas retrouvé.

Même le boulanger albanais qui donnait gratuitement du pain n’ose plus passer des miches aux migrants ou aux militants de la solidarité. « Ce n’est qu’un prétexte, car la police n’a aucune envie d’arrêter le vrai coupable, que tout le monde connaît. Elle se sert de cette histoire pour essayer de démanteler la jungle, et fermer les routes par lesquels les migrants continuent de passer. »

À Subotica, aucun parti politique ne s’inquiète de la situation. Aucune ONG n’est présente aux côtés des migrants. L’imam de la mosquée de la ville explique que les migrants peuvent venir prier et reçoivent un peu de nourriture, mais aucun ne peut passer la nuit.

La communauté, qui regroupe des fidèles venus du Sandjak de Novi Pazar, du Kosovo ou d’autres régions de l’ancienne Yougoslavie, redoute la stigmatisation et l’assimilation au « terrorisme international ». Dans cette ville multiethnique, seule l’Église évangélique hongroise apporte un peu d’aide.

L'un des principaux « hubs » pour l'accès à Schengen

Les quelques citoyens qui, comme Brankica, se mobilisent, le font à titre individuel. Le fils de Brankica, 20 ans à peine, retrouve tous les jours ses copains pakistanais de la décharge ou ceux qui se cachent dans les « salas », les grandes fermes traditionnelles des environs de la ville (dont beaucoup sont à l’abandon). Il a même organisé un match de football Serbie/Pakistan, remporté haut la main par les migrants.

Subotica se trouve tout au nord de la Serbie, dans la province autonome de Voïvodine, à une dizaine de kilomètres de la frontière hongroise. C’est devenu l’un des principaux « hub » pour gagner l’espace Schengen. Les migrants - principalement originaires d’Afghanistan et du Pakistan, mais aussi d’Inde, du Bangladesh, de Palestine et, de plus en plus, du Maghreb - arrivent en Serbie par la Macédoine ou le Kosovo.

Ils gagnent le nord du pays où des passeurs peuvent leur faire gagner la Hongrie. La frontière entre les deux pays n’est pas entièrement surveillée, de nombreux points de passage sont possibles, notamment aux abords du Danube, près de Bezdan, mais les contrôles sont de plus en plus stricts et la force européenne Frontex veille.

Du coup, une nouvelle route est en train de se développer : depuis Subotica, les migrants gagnent Kikinda, plus à l’est, et passent la frontière roumaine. La Roumanie, membre de l’UE, n’est pas encore dans l’espace Schengen, contrairement à la Hongrie. Toutefois, les Roumains ont la réputation de « bien » traiter les demandeurs d’asile.

« Sangatte des Balkans »

Si les migrants sont arrêtés en Hongrie, ils sont renvoyés en Serbie. Celle-ci a signé tous les accords européens en matière de migration - ce qui lui a permis de bénéficier de la levée des visas Schengen pour ses propres ressortissants - mais elle applique néanmoins les règles européennes de manière variable. Normalement, tous les migrants doivent pouvoir déposer une demande d’asile politique en Serbie, qui sursoit immédiatement à toute procédure d’expulsion.

En 2011, selon les chiffres officiels, 3 134 personnes auraient demandé l’asile en Serbie, mais les autorités évitent le plus souvent de proposer cette option, car les capacités d’accueil dans les deux uniques centres pour demandeurs d’asile du pays sont très réduites. La Serbie traduit donc les migrants devant un juge administratif, qui les condamne à une peine de prison ferme pour « défaut de visa », avant de les expulser.

Les chiffres sont un grand secret. En 2011, selon diverses estimations, de 10 à 30 000 migrants auraient transité par la Serbie, mais beaucoup n’apparaissent pas dans les statistiques. La prison de Subotica n’est pas la seule à être pleine. Celle de Vranje, dans le sud du pays, près des frontières de la Macédoine, déborde. La plupart des migrants sont reconduits vers ce dernier pays, où ils s’entassent dans le village frontalier de Lojane, qui prend de plus en plus l’allure d’un « Sangatte des Balkans ».

Selon les témoignages recueillis par les ONG, la Serbie viole toutes les conventions internationales - notamment en détenant des mineurs en prison - mais les pays européens semblent n’en avoir cure : leur seule préoccupation semble être que les Balkans jouent leur rôle de « filtre », ralentissant les migrations vers l’Occident. Ivica Dacic, le ministre serbe de l’Intérieur, se félicite de « l’excellente » coopération qu’il entretient avec Frontex.

30/5/2012, Jean-Arnault Dérens

Source : RFI

Nul ne peut le nier : le Conseil français du culte musulman (CFCM) est en profonde crise institutionnelle et les tensions entre les fédérations et les membres de l’instance sont palpables depuis plusieurs mois. Pour tout remettre à plat et assainir les relations, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer l’organisation des Assises de l’Islam de France. A cet effet, une réunion préparatoire devrait se tenir d'ici à la fin du mois de juin. L'été approchant − le Ramadan aussi −, les chances pour que des Assises se tiennent avant septembre sont compromises.

La réforme des statuts du Conseil français du culte musulman (CFCM) est une bien épineuse question. La signature, en février dernier, d’un accord en vue de réformer l’institution entre la Grande Mosquée de Paris (GMP) et le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dont est issu le président du CFCM Mohammed Moussaoui, n’a pas fait beaucoup d’heureux. Car l’accord a été signé, selon leurs détracteurs, en catimini sans que les autres fédérations membres du CFCM aient été informées au préalable.

A la recherche de transparence, de démocratie et d'indépendance

Face à cette sérieuse déconvenue, les organisations musulmanes sont nombreuses depuis des mois à réclamer des Assises de l’Islam de France afin de trouver une solution au problème de la représentativité des musulmans de France.

Dernièrement, ce sont l’UOIF, la Fédération nationale des musulmans de France (FMNF), Foi et Pratique (Tabligh), les Grandes Mosquées d’Evry, de Lyon et de Marseille ainsi que Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM membre du CCMTF (fédération turque) qui en ont fait à nouveau la demande dans un communiqué paru le 22 mai afin que tous les acteurs puissent être impliqués dans les discussions engageant l'avenir du CFCM. Pour rappel, l'UOIF ne fait plus partie du bureau national du CFCM depuis les élections controversées de juin 2011 mais c'est en sa qualité de membre fondateur qu'elle réagit aujourd'hui.

Cette demande est martelée avec plusieurs mots d’ordre, à commencer par la transparence afin d'« éviter que la réforme du CFCM, sujet d’une importance majeure pour la communauté musulmane, soit discutée de manière informelle et officieuse ».

Ils en appellent aussi à la démocratie pour « impliquer, dans le cadre des discussions, l’ensemble des organisations musulmanes représentatives sans exclure l’ensemble des fondateurs et les autres expressions de l’islam de France » et à l’indépendance pour « éviter que le CFCM soit guidé par des enjeux politiques de l’extérieur et de l’intérieur qui s’alignent sur le calendrier électoral ».
« Il est fortement regrettable que les pouvoirs publics se soient ingérés autant dans l’organisation du culte musulman. Il s’agit là d’une intervention des pouvoirs publics qui s'est faite au détriment de la représentation légitime de la communauté musulmane de France. Il s’agit là surtout d’une violation manifeste du principe de laïcité, principe selon lequel l’Etat doit faire preuve d’une neutralité à l’égard de tous les cultes », affirment les signataires du communiqué. Une déclaration de principe récente puisqu'un tel discours n'avait jamais été tenu aussi explicitement par de hauts membres fondateurs du CFCM, qui se sont longtemps satisfaits de leurs bonnes relations avec l'Etat.

De beaux discours, mais à quand les actes ?

Outre les ingérences du ministère de l’Intérieur et des Cultes dans les affaires du CFCM, les ingérences des Etats étrangers sont aussi source de discorde au sein de la communauté musulmane.

Au centre de ces critiques, le RMF et la GMP, tous deux très proches respectivement du Maroc et de l’Algérie. Des critiques qui existent depuis très longtemps mais qui ne sont jamais abordés frontalement entre les fédérations. La chance en sera-t-elle donnée lors des Assises de l’Islam de France ?

Pour le moment, la date d'un tel rendez-vous n'est pas fixée mais des avancées sont notées. « Les signataires avec tous ceux qui souhaitent faire évoluer cette démarche se donnent rendez-vous avant la fin du mois de juin, pour une réunion préparatoire desdites Assises », concluent-ils dans le communiqué. Ce qui ne laissent guère de chances pour que des Assises puissent se tenir avant septembre, en raison des lenteurs habituelles pour des prises de décision mais également du mois de Ramadan qui devrait commencer vers le 20 juillet cette année.

A l’issue d’une réunion - surprise - qui s’est tenue mardi 29 mai avec l’UOIF, la GMP a accepté de participer aux Assises, qui se dérouleront dans « les meilleurs délais pour l’émergence d’une véritable représentativité regroupant l’ensemble des composantes musulmanes, sans exclusion aucune ». Quant au RMF, il ne s’est pas encore prononcé publiquement à ce sujet, mais pourrait finir par réagir.

Le défi est de taille. Face aux luttes de pouvoir et d'influence que se livrent ardemment les organisations musulmanes, l'esprit de fraternité reste encore à promouvoir. Car celles qui aujourd'hui critiquent et dénoncent la gestion du CFCM ne sont pas exemptes de reproches − concernant l'ingérence de l'Etat français ou encore l'opacité des décisions − et sont toutes autant responsables de ce qu'est devenu aujourd'hui le CFCM.

Les volontés de transparence, d'indépendance ou encore de renouvellement des générations prônées dans les communiqués doivent aussi se transformer en actes au sein de toutes les organisations. Il en va de la crédibilité de leurs discours auprès de la communauté musulmane.

30 Mai 2012, Hanan Ben Rhouma

Source: Saphirnews

C'est à partir du 3 octobre qu'aura lieu en Belgique, la saison artistique et citoyenne «Daba Maroc». Initié par Wallonie-Bruxelles International avec le soutien des rninistères de la Culture du Maroc et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce projet s'inscrit dans «le contexte de la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Maroc...Suite

 

Grandi Navi Veloci (GNV) a bel et bien commencé ses navettes entre la France et le Maroc ce lundi matin. Les navires marocains n’ont cependant pas encore été déplacés pour céder la place à ceux de la compagnie italienne.

Le « Majestic » de Grandi Navi Veloci est arrivé à Sète, aujourd'hui, à 6h30 du matin en provenance de Tanger avec 650 passagers et 352 voitures, indique Ahmed El Farkous, président de l’Association des usagers à Sète, contacté par Yabiladi. Le ferry reprendra la mer à 23h, heure française à destination de Tanger, l’embarquement étant prévu à 17h. « Normalement, il devait y avoir une escale à Barcelone, mais puisque le bateau est plein avec 650 voitures et 850 passagers environ, il ira directement à Tanger », précise M. Farkous.

« Un autre départ est prévu mercredi vers Nador », indique le responsable associatif. Ce qui n'est qu'une confirmation à l'annonce faite par l'agence de presse italienne ANSA au début du mois de mai. La dernière navette de la semaine est prévue samedi à destination du port tangérois. Pour l’instant, GNV n’utilise qu’un seul bateau, mais la compagnie devrait desservir le Maroc avec trois ferries au total. Cependant, GNV n'a pas encore répondu à la demande de l'Association des usagers d'accorder une réduction de 50% aux clients de la Comarit non indemnisés après la saisie des ferries marocains en janvier dernier.

Débarquement sur un autre quai

Les marins marocains qui réclamaient la semaine dernière un bon de débarquement de la part des autorités marocaines avant tout déplacement de leurs navires, sont toujours à quai. Malgré le fait que le port de Sète ait renoncé au caractère privilégié de sa dette chez la Comarit, les hommes de mer marocains ne veulent rien entendre. Le Majestic de Grandi navi Veloci a dû débarquer dans un autre quai, non loin du principal.

Ce matin encore, « une trentaine de marins ont encore manifesté aujourd’hui sur le pont du Biladi », informe M. Farkous. Mais, jusqu’à présent, le gouvernement marocain ne s’est pas encore prononcé sur la l'état actuel des choses. Pourtant le président du port de Sète, Marc Chevalier, donnait son ultimatum vendredi dernier en disant qu’il fallait absolument que les autorités chérifiennes réagissent, faute de quoi, il interromprait la ligne. La visite des ministres des Transports et de l'Emploi, Aziz Rabbah et Abdelouahed Souhail, n’a pour l’instant donné aucune suite favorable à la situation des hommes de mer marocains.

D’après nos sources, les discussions se poursuivent à Rabat entre le secrétariat général du ministère des Transports et la marine marchande. Peut-être est-ce pour une éventuelle décision finale. En tout cas, selon les informations qu’a reçues M. Farkous, le déplacement des ferries marocains n’est plus qu’une question de jours. Affaire à suivre...

28/5/2012, Ristel Edimo

Source : Yabiladi

Trente migrants ont été interceptés, dans la nuit de mardi à mercredi, par la police italienne peu après leur débarquement sur les côtes de la Calabre (sud-ouest) non loin de la localité de Stignano, rapporte mercredi l'agence Ansa.

Ces migrants, 29 Egyptiens et un Palestinien, ont été repérés par la police alors qu'ils cheminaient le long d'une route, indique la même source en faisant état de la découverte par les gardes-côtes italiens d'une embarcation de 16 mètres à la dérive à bord de laquelle les intéressés seraient arrivés.

Mardi, 18 Egyptiens, âgés de 18 à 50 ans, avaient été arrêtés en Sicile dans le cadre d'une enquête sur le débarquement, la veille, de près de 80 ressortissants égyptiens sur les côtes de Raguse, au sud de l'île.

Quelque 62.692 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes en 2011, selon des statistiques présentées récemment devant le parlement par le sous-secrétaire d'Etat italien à l'intérieur, Saverio Ruperto.

Le pourcentage d'étrangers éloignés par l'Italie après leur transit par les centres d'identification et d'expulsion (CIE) est passé de 48,29 pc en 2010 à 50,16 pc en 2011 et à 57,90 pc durant les trois premiers mois de 2012, avait-il notamment précisé.

Les arrivées de migrants sur les côtes italiennes reprennent de plus bel avec le retour du beau temps.

Plusieurs groupes de migrants de provenances diverses ont été interceptés ces dernières semaines essentiellement au large des côtes sud de la Péninsule.

D'après un récent rapport de l'Ismu, une fondation qui promeut les initiatives et études sur la multiethnicité, le boom des débarquements en 2011a permis aux trafiquants de réaliser un véritable chiffre d'affaires puisqu'ils pratiquaient des prix allant de 1000 à 2000 euros pour chacun des candidats à la migration.

Selon le document, ce boom aurait généré un bénéfice de 700 millions d'euros pour les trafiquants.

30 mai 2012

Source :MAP

Les relations maroco-belges sont excellentes et la coopération entre les deux Royaumes est "une des plus fructueuses sur le terrain de développement", a affirmé, mardi à Bruxelles, le président du Mouvement réformateur (MR), Charles Michel.

Dans un entretien à la MAP peu avant son départ pour le Maroc où il effectuera une visite de travail du 30 mai au 1er juin, Charles Michel, ancien ministre belge de la coopération au développement, a indiqué que le Maroc est un des partenaires prioritaires de la Belgique, exprimant le souhait de voir les deux pays continuer dans les prochaines années à développer des partenariats intelligents mutuellement bénéfiques.

Charles Michel a rappelé, à ce propos, avoir triplé les moyens financiers mobilisés par la Belgique en faveur du Maroc lorsqu'il était ministre de la coopération de décembre 2007 à février 2011, affirmant avoir fait cela en mesurant l'enjeu important pour le Maroc, "un partenaire qui utilise les financements débloqués d'une manière sélective et très judicieuse".

Il a fait savoir que durant son mandant de ministre, la Belgique a soutenu plusieurs projets d'infrastructures dans le domaine de l'eau et de l'assainissement ce qui, d'après lui, est aussi un enjeu important pour le Maroc en relation avec le développement agricole d'une part mais aussi avec le développement touristique d'autre part.

Charles Michel, qui est également député fédéral depuis juin 1999, a en outre exprimé le vÂœu de continuer à soutenir de tels projets structurants ainsi que les initiatives du Maroc visant à mobiliser les ressources de ses ressortissants résidant à l'étranger, notamment en Belgique en vue de consolider son oeuvre de développement.

"Il s'agit là d'une démarche intéressante qui mérite d'être appuyée et d'un souhait qui me tient particulièrement à cœur", a-t-il insisté.
Le président du MR a, par la suite, indiqué que sa visite dans le Royaume procède de la volonté d'exprimer des liens forts d'amitié entre la Belgique et le Maroc, deux pays ayant une histoire commune et des relations de coopération qui sont appelées à se renforcer davantage notamment à travers les contacts démocratiques tenus entre les formations politiques des deux pays.

Charles Michel, qui sera à la tête d'une importante délégation de mandataires de son parti, vise à travers cette visite à établir des relations plus étroites avec le Maroc et les formations politiques libérales marocaines.

Il tiendra à cette occasion une série de rencontres avec plusieurs responsables marocains du monde politique, économique et associatif axées sur les relations bilatérales, les réformes démocratiques et l'évolution politique au Maroc, ainsi que sur la place géostratégique du Royaume dans la construction du Grand Maghreb et ses liens privilégiés avec l'Union européenne (UE).

Les discussions avec les responsables marocains porteront essentiellement sur les moyens de développer des relations fructueuses entre Rabat et Bruxelles et sur le partenariat privilégié entre le Maroc et l'UE, a souligné le bourgmestre (maire) de Wavre (34 km de Bruxelles).

Par ailleurs, le président du MR qui animera lors de son séjour dans le Royaume une conférence sur le thème: "le libéralisme: l'avenir du Maghreb ?", a regretté le refus d'Alger de donner suite aux appels incessants du Maroc à l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, saluant, par la même occasion, la diplomatie marocaine et les efforts déployés par le Royaume pour développer des relations internationales de qualité notamment avec le voisin algérien.

Il a également exprimé, à ce propos, son soutien à toutes les bonnes volontés au Maroc qui plaident en faveur d'une politique d'ouverture du Royaume sur son environnement régional et international.

30 mai 2012, Mohammed HAMIDDOUCHE

Source : MAP

L'intégration des membres de la communauté musulmane à l'étranger s'avère une condition sine qua non à la résolution de toutes les problématiques auxquelles ils se trouvent confrontés dans les pays d'accueil, a souligné, mardi à Marrakech, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdellah Boussouf.

S'exprimant en l'ouverture des travaux d'un colloque placé sous le thème "la communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence", M. Boussouf a insisté sur la nécessité de garantir les droits des membres de la communauté musulmane en tant que citoyens dans les pays d'accueil et de les aider à mieux s'intégrer dans des sociétés marquées par la diversité culturelle et religieuse.

Et de poursuivre que cette communauté est appelée, plus que jamais, à Âœuvrer dans le sens d'une parfaite compréhension de l'Autre, de sa culture, sa religion, son mode de pensée et ses spécificités, tout en veillant à l'établissement de passerelles de communication et d'ouverture combien nécessaires à la réalisation de l'intégration souhaitée dans les pays hôtes et à la correction des images stéréotypées sur l'Islam et les Musulmans de manière générale.

Dans ce cadre, il a indiqué que le CCME ne ménage aucun effort en vue de promouvoir toutes les initiatives et favoriser toutes les voies possibles pour une parfaite intégration des membres de cette communautés dans les pays hôtes.

Pour sa part, la doyenne de la faculté des lettres et des sciences humaines de Marrakech, Mme Ouidad Tebâa, a fait observer que les questions relatives à la communauté musulmane établie à l'étranger ont été de tout temps au cÂœur des préoccupations des organisations et instances scientifiques et de recherche, soulignant que la question de l'intégration et de la coexistence de la communauté musulmane dans les pays d'accueil demeure, à l'heure actuelle, des plus pertinentes mais aussi des plus sensibles dans leur traitement.

Pour le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech, Abdelkrim Outaleb, cette question est complexe étant donné qu'elle fait appel à plusieurs aspects d'ordre humain, économique, social, juridique et historique, voire même géographique.

Il a mis l'accent, dans ce sens, sur la problématique de l'adaptation des lois en vigueur aux conventions internationales, notamment face à l'impératif de la préservation des spécificités marocaines mais aussi des fondamentaux de la Nation.

De son côté, le président du conseil local des Oulémas de Marrakech, Mohamed Azzedine Almiyaar Al Idrissi, a mis l'accent sur les préoccupations majeures des communautés musulmanes établies à l'étranger, entre autres, l'avenir des enfants et descendants, du fait des problèmes liés à la crise d'identité ou encore d'appartenance culturelle et religieuse.

Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité d'appuyer ces générations et ce, à travers la promotion de la communication, le raffermissement des liens et d'appartenance à leur pays d'origine et l'organisation de rencontres et manifestations pour les sensibiliser quant à l'impératif de la préservation de l'identité, de la culture et de la religion musulmanes.

Les autres intervenants ont notamment mis l'accent sur le rôle de taille jouer par cette communauté dans la reconstruction de l'Europe de l'après- guerre ainsi que dans la généralisation et la préservation de l'islam dans les pays d'accueil.

Initié par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Cadi Ayyad, en partenariat avec le CCME, ce colloque de deux jours connait la participation d'une pléiade de chercheurs et spécialistes en provenance de diverses universités.

Les débats porteront sur plusieurs thématiques, dont "l'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", et "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil".

29 mai 2012

Source : MAP

Les travaux d'un colloque organisé par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Cadi Ayyad, en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), sous le thème "la communauté musulmane et la question de l'intégration et de la coexistence" se sont ouverts mardi à Marrakech, avec la participation d'une pléiade de chercheurs et spécialistes en provenance de diverses universités.

Ce colloque de deux jours est initié par le groupe de recherche sur les questions concernant les Marocains du monde, en collaboration avec le groupe de recherche sur la question de la qualification de la famille et les perspectives de développement.

De l'avis des organisateurs, ce colloque tire son importance du besoin de plus en plus pressant de se focaliser davantage sur la question de l'intégration et les limites de la coexistence avec l'Autre dans les pays de résidence. Ceci est d'autant plus important que le traitement de la question de l'intégration des communautés issues de l'émigration en général, et de celles musulmanes, en particulier, devient une des priorités des gouvernements des pays hôtes et suscite un grand intérêt auprès des politiciens, historiens et scientifiques de par le monde, expliquent-ils.

Lors de ce colloque, les débats porteront sur sept thématiques principales à savoir : "l'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", et "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil".

Les conférenciers se pencheront aussi sur "la réalisation de l'intégration positive et les moyens de sa concrétisation", "le bilan de l'intégration et objectifs attendus", ainsi que sur "les obstacles objectifs de l'intégration et ses défis culturels".

29 mai 2012

Source : MAP

Plusieurs compétences marocaines actives dans le domaine associatif en Italie se sont félicité des dispositions consacrées par la nouvelle constitution à la communauté marocaine à l'étranger, soulignant la nécessité d'oeuvrer pour les traduire pleinement dans la réalité et pour assurer notamment la participation effective des Marocains du Monde à la gestion de la chose publique.

Réunies dans le cadre d'une journée d'étude tenue en fin de semaine dernière à Trévise (nord-est de l'Italie), ces compétences ont adopté une série de recommandations à ce sujet abordant divers aspects en rapport avec la communauté marocaine à l'étranger, notamment les modalités de sa participation au vote lors des échéances électorales, son association aux débats engagés sur différents thèmes au niveau national ainsi que sa représentation au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et des autres instances nationales dont la création est envisagée.

Les participants à la journée, organisée par l'Association Seconde Génération 2000, ont appelé, entre autres, les pouvoirs publics à renforcer leur concertation avec les compétences associatives actives dans le domaine de l'immigration et à appuyer leur action.

Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, les acteurs associatifs ont appelé également à la multiplication des accords en matière d'immigration avec les pays d'accueil et à l'ouverture des partis politiques et leurs structures devant les Marocains résidant à l'étranger afin de leur permettre de faire entendre leur voix sur différentes questions nationales.

Ils ont insisté aussi pour qu'une attention particulière soit accordée aux pionniers d'entre les acteurs associatifs, au soutien des jeunes compétences et au renforcement des liens les unissant à leur pays.

Les acteurs associatifs ont appelé, par ailleurs, à l'amélioration des prestations administratives et sociales fournies aux membres de la communauté marocaine à l'étranger et à la gestion de leurs affaires dans un cadre global.

Se réjouissant du droit de vote accordé constitutionnellement aux étrangers au Maroc, les participants ont appelé également à la réciprocité de la part des pays d'accueil.

Sur un autre plan, les Associations de Marocains en Italie représentées à cette rencontre ont adressé une lettre au secrétaire général de l'ONU dans laquelle elles dénoncent la partialité dont son envoyé spécial pour le Sahara, Christopher Ross, a fait preuve dans l'exercice de son mandat et expriment leur appui à la décision du Maroc de lui retirer sa confiance.

Ces Associations réaffirment aussi leur plein soutien au projet d'autonomie proposé par le Royaume pour le règlement du conflit artificiel créé autour de son Sahara.

Au nombre des 26 signataires de la lettre, dont le texte était parvenu lundi à la MAP, figurent le Réseau des associations de la communauté marocaine en Italie qui regroupe 124 Associations.

Les Associations ayant signé la lettre sont basées notamment en Vénétie, au Piémont, en Lombardie et en Toscane. Plusieurs personnalités du monde de la culture au Piémont et dans les villes de Padoue, Livourne et Brescia se sont également jointes à la liste des signataires.

29 mai 2012

Source : MAP

La situation des ressortissants marocains résidant dans la région du Nord-est de l'Italie, secouée par un séisme, fait l'objet d'un suivi attentif de la part des autorités marocaines.

Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, s'est ainsi rendu dans les régions touchées par le séisme, en l'occurrence les régions d'Emilie-Romagne et de Vénétie où réside une importante communauté marocaine, indique mardi un communiqué de ce département.

A cette occasion, le ministre devra prendre connaissance de la situation des ressortissants marocains et examiner avec les responsables italiens les mesures à prendre pour venir en aide aux ressortissants évacués et les dispositions à prendre pour leur apporter soins et réconfort dans ces moments particulièrement difficiles, ajoute la même source.

La région du Nord-est de l'Italie a été frappée, dimanche dernier, par un violent séisme de magnitude 5,9 degrés, qui a fait six morts et des milliers de déplacés. La même région a été secouée, mardi matin, par un autre tremblement de terre de magnitude 5,7 degrés.

29 mai 2012

Source : MAP

Dans le sud tunisien, 3 000 réfugiés africains vivent depuis plus d’un an dans le camp de Choucha. L’urgence passée, ils ont repris leurs activités quotidiennes ou en ont créé de nouvelles. Reportage photos dans la communauté du Darfour.

Le camp de transit de Choucha a des allures de village africain. Il y a un an, des dizaines de milliers de ressortissants de tout le continent fuyaient la Libye où ils travaillaient comme menuisiers, chauffeurs ou ouvriers du bâtiment… Aujourd’hui, la vie s’organise pour ces réfugiés venus principalement de la Corne de l’Afrique (Somalie, Soudan, Erythrée, Ethiopie). L’un ouvre son échoppe, l’autre cultive un potager. Les commerces fleurissent aux quatre coins du camp.

Le potager d’Abdallah

Le potager d’Abdallah Adam, un Darfouri de 43 ans ressemble à un jardin d’Eden sorti du désert. Tomates, clous de girofle, petit pois, concombres, poireaux ou haricots améliorent le quotidien de cet ancien fermier. Il a récupéré les graines des légumes servis par la cantine du camp.

Mohamed, le coiffeur

Mohamed Ibrahim, 24 ans, était déjà coiffeur au Soudan. Arrivé dans le camp le 21 mars 2011, il a repris son petit commerce au cœur de la communauté darfourie.

La salle de télévision

Dans l’allée la plus commerçante du camp se trouve un salon de télévision. A l’entrée, un homme propose du thé ou du café. Sur l’écran, une chaîne émiratie diffuse une série à l’eau de rose.

La friperie de Mohamed

Pantalons (6 dinars), chemises (2 dinars) ou robes (10 dinars), la tente de Mohamed Ahmad regorge de vêtements de seconde main. A 46 ans, ce Soudanais s’est improvisé vendeur de fripes. Il les achète et revend aux réfugiés les plus âgés.

L’échoppe du quartier

De petites échoppes ont poussé aux carrefours des allées bordées de tentes de toile blanche. Sur quelques mètres carrés, ces épiceries proposent tous types de produits : cigarettes, boissons, gâteaux, ….

Le restaurant d’Hashim

Depuis six mois, Hashim Arbato, 33 ans, tient un restaurant au cœur de la communauté darfourie. Chaque jour, il sert plus de 30 clients sous la tente. A deux dinars le repas, « le commerce va et vient », raconte ce réfugié improvisé restaurateur.

29/5/2012, Léa Baron et Edouard de Mareschal

Source : Libération

Mieux vaut s’appeler Bouchard que Ben Saïd lorsque l’on cherche un emploi. Une étude de la Commission des droits de la personne confirme que dans le grand Montréal, les immigrants sont encore largement discriminés par les employeurs en raison de leur nom à consonance étrangère.

Mamadou Hady Sow vit au Québec depuis 2008. Ce Guinéen de 39 ans détient une maîtrise en biologie et une autre en génétique, mais n’a travaillé à Montréal qu’en restauration et dans les usines. « Mon nom ne sonne pas trop comme Tremblay ou Bouchard. Je n’ai jamais été convoqué en entrevue. C’est le parcours du combattant », résume-t-il.

Selon une étude publiée par la Commission des droits de la personne, 42 % des immigrants québécois d’origine africaine sont écartés dans les processus d’entrevue. Selon l’enquête réalisée auprès de 581 employeurs, la discrimination touche plus d’une fois sur trois les candidats issus de l’immigration.

« La discrimination est difficile à prouver, plus personne ne se déclare ouvertement raciste, il est facile de discriminer sans se faire prendre », explique Paul Eid, sociologue et chercheur pour la Commission des droits de la personne.

Pour réaliser son étude, le sociologue a postulé sur des postes affichés dans Internet, chaque fois en soumettant deux candidatures équivalentes, mais en prenant soin d’inscrire un nom franco-québécois sur un curriculum vitae et un nom à consonance africaine, arabe ou latino-américaine, sur l’autre.

Le taux de discrimination des candidats aux patronymes arabes est de 35 %, et de 28 % pour ceux qui sont à consonance latino-américaine. « Les employeurs ont tendance à choisir des candidats issus de leur groupe d’appartenance. C’est parfois inconscient, mais parfois aussi un mélange d’ignorance, de méfiance ou carrément un préjugé raciste », détaille le chercheur.

Selon l’étude, les candidats aux patronymes franco-québécois ont 60 % plus de chances d’obtenir un entretien d’embauche.

« Moi, je dis aux immigrants assume ton nom et bats-toi », lance Saïd Fenaoui, coordonnateur du Collectif, un organisme qui accompagne les immigrants dans leur recherche d’emploi. « Il y a des employeurs qui donnent la chance aux immigrants, il faut les trouver. J’ai moi-même vécu cette difficulté. Une personne a vu mes compétences et j’ai repris confiance », raconte ce Québécois d’origine marocaine.

Plus facile en région

Selon Saïd Fenaoui, les immigrants qui acceptent de travailler à l’extérieur de Montréal augmentent leurs chances d’embauche. Une hypothèse que l’étude de la Commission des droits de la personne n’a pas explorée.

« Faudrait voir si c’est plus facile en région. Ce que l’on sait, c’est que lorsqu’un marché de l’emploi est saturé, cela crée des conditions favorables à la discrimination », ajoute Paul Eid.

De son côté, après quatre mois de petits boulots au Québec, Mamadou Hady Sow est retourné aux études et a obtenu un diplôme d’études collégiales de technologie de l’arpentage. « Je viens d’effectuer un stage dans une entreprise qui va peut-être m’offrir un travail », espère-t-il.

29/5/2012, Isabelle Maher

Source : Le Journal de Montréal

Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, et son homologue espagnol, Jorge Diaz Fernandez, ont procédé, lundi, à l’inauguration de deux centres de coopération sécuritaire entre les deux pays, l’un au port de Tanger-Med et l’autre au port d’Algesiras.

Les deux centres, qui seront gérés par des équipes mixtes de la Gendarmerie royale et de la Sûreté nationale, et de la Garde civile et de la police nationale espagnoles, ont pour objectif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la criminalité, en particulier celle transfrontalière, devenue un sujet de préoccupation de la communauté internationale.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence notamment du ministre délégué à l’Intérieur, Charki Draiss, du général de corps d’armée Hosni Benslimane, et du directeur général de la Sûreté nationale, Bouchaib Rmil, côté marocain, et du directeur général de la police nationale, Ignacio Cosid Gutiérrez, et du directeur général de la Garde civile d’Espagne, Arsenio Fernandez de Mesa. La mise sur pied de ces centres fait suite aux trois accords bilatéraux signés entre le Maroc et l’Espagne en 2010, portant notamment sur la coopération dans le domaine de la police transfrontalière, a indiqué M. Laenser dans une allocution de circonstance, soulignant que cette démarche consacre la dynamique de la coopération fructueuse entre les ministères de l’Intérieur des deux pays et reflète les relations de bon voisinage.

Coopération fructueuse

M. Laenser a relevé que l’ouverture de ces deux centres insufflera une forte impulsion à la coopération bilatérale en matière de sécurité et contribuera au renforcement de l’expérience professionnelle des représentants des départements sécuritaires des deux pays, ajoutant que ces deux centres stimuleront la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de la prévention et de la coordination pour mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic de drogues et d’armes, l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

Amitié et bon voisinage

Les équipes conjointes de sécurité chargées de la gestion de ces centres œuvreront pour l’échange d’informations et la réponse immédiate aux demandes de renseignements présentées par les autorités compétentes des deux pays, dans le cadre du respect des lois et des législations de chaque partie, a-t-il expliqué.

Pour sa part, le ministre espagnol de l’Intérieur a souligné que l’ouverture des deux centres donnera une forte impulsion aux relations bilatérales de coopération, de bon voisinage et d’amitié entre le Maroc et l’Espagne, précisant que cet évènement donne une dimension stratégique à la sécurité des deux pays, en ce qui concerne notamment la lutte contre le crime organisé.
Il a ajouté que le centre du port Tanger-Med est le premier du genre à être ouvert dans un pays qui n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne, faisant savoir que des centres similaires sont établis sur les frontières avec le Portugal et la France. Par ailleurs, M. Fernandez s’est félicité des relations de coopération étroites entre le Maroc et l’Espagne à tous les niveaux, mettant en avant particulièrement la coordination sécuritaire sur les questions d’intérêt commun.

29 Mai 2012

Source : LE MATIN

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