vendredi 29 novembre 2024 11:36

SIEL 2024: Plannigramme

  • A5-PLANIGRAMME_page-0001.jpg
  • A5-PLANIGRAMME_page-0002.jpg
  • A5-PLANIGRAMME_page-0003.jpg
  • A5-PLANIGRAMME_page-0004.jpg
  • A5-PLANIGRAMME_page-0005.jpg
  • A5-PLANIGRAMME_page-0006.jpg

Un nouvel ouvrage collectif "Migration et Mondialisation" vient d'être publié sous la direction du chercheur Moha Ennaji aux éditions "Al-Maarif Aljadida", avec le concours de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger.
L'ouvrage, qui comprend un ensemble de chapitres motivés par l'intérêt grandissant pour les études sur les migrations, explore divers aspects de la diversité culturelle dans les pays d'accueil dans une perspective sociologique et comparative.
Pour Moha Ennaji, le but essentiel que s'assigne cet ouvrage, est de poser la problématique des migrations et de la mondialisation d'une part, et du multiculturalisme et de la démocratie d'autre part, dans son contexte le plus large.
Il s'agit également pour les chercheurs qui ont contribué à son élaboration de soulever des questions relatives notamment aux droits des immigrés, la pluralité politique dans les pays d'accueil, le multiculturalisme, la laïcité et l'islam, la diversité culturelle, la démocratie et la mondialisation, la migration et le co-développement, la migration, le genre et les droits humains.
L'ouvrage, qui plaide pour le dialogue entre les gouvernements, la société civile et le monde académique pour parvenir à une meilleure compréhension de la relation entre les migrations, le développement et la diplomatie, appelle également à de nouvelles stratégies et mesures migratoires adéquates à même de renforcer et élargir les échanges entre les pays du Nord et du Sud.
Professeur aux Universités Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès et de Rutgers aux Etats-Unis, M. Ennaji est auteur de plusieurs articles et ouvrages portant, entre autres, sur l'identité culturelle, la langue, l'éducation, l'immigration et la société civile.
Parmi ses ouvrages figurent notamment, "La culture populaire et la mondialisation" (2008, Dir. Publications de l'IRCAM), "Langue et Genre dans la Région Méditerranéenne", "Multilinguisme, Identité Culturelle et Education au Maroc", "Société Civile, Genre et Développement Durable", en plus d'un nombre considérable d'articles dans des revues spécialisées marocaines, européennes et américaines.
05 avril 2012
Source : MAP

Un festival dédié à la question migratoire a débuté, jeudi, dans la province de Chtouka Ait-Baha avec pour ambition de servir de plateforme de débats et d'échanges autour des questions relatives à la migration et au développement durable.
"Al Mougar Nin Imouda" (Festival des migrations) se propose de revenir sur un siècle de migrations marocaines de 1912 à 2012, à travers des conférences et des ateliers, ainsi que des témoignages d'universitaires, chercheurs et acteurs socio-économiques, expliquent les organisateurs de cet évènement de trois jours.
Un hommage devra être rendu, au cours de cette manifestation, à plusieurs personnalités marocaines du monde universitaire, politique et artistique, dont l'universitaire Aicha Belarbi, l'ancien ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, le militant et homme politique Bensaïd Aït Idder, et l'artiste Omar Sayyed.
Après une première édition organisée à Taroudant en 2011, le choix a été porté cette année sur Chtouka Ait-Baha, une autre partie du Souss réputée pour être la terre d'origine d'un grand nombre d'immigrés marocains installés dans différents pays du monde. Malgré l'éloignement géographique, ces derniers restent attachés à leurs origines et s'impliquent activement dans la dynamique sociale et économique locale.
Organisé par l'Observatoire des migrations espaces et sociétés relevant de l'université Ibn Zohr d'Agadir et l'Association des chercheurs en migration et développement, le festival se veut l'occasion justement de mettre en relief la contribution de nombre d'entre eux et de leur donner la parole pour témoigner de leurs expériences aussi bien dans les pays d'accueil qu'en tant qu'acteurs de développement de leurs localités d'origine.
Il s'agit, pour les initiateurs de cette rencontre, de contribuer à l'effort de sensibilisation de la société sur les questions migratoires et de développement durable, et de promouvoir la recherche scientifique et académique portant sur ces domaines.
05 avril 2012
Source : MAP

Le tribunal de la ville de Haarlem aux Pays-Bas a rendu récemment une décision reconnaissant le droit des retraités résidant en dehors de ce pays à bénéficier de l'indemnité dite de pouvoir d'achat, invalidant ainsi une loi entrée en vigueur à partir du 1er juin 2011 qui prive cette catégorie de retraités de cette indemnité. Un communiqué de la Fondation de l'assistance des rapatriés, publié jeudi, indique que l'ensemble des émigrés marocains en situation de retraite et résidant au Maroc percevaient, avant la loi de juin 2011, une pension de retraite en plus d'une indemnité dite de pouvoir d'achat. Toutefois, le législateur néerlandais a institué à compter de la date précitée une loi spécifique à l'indemnités de pouvoir d'achat qui conditionne le droit d'en bénéficier au paiement de l'impô t par le retraité aux Pays-Bas. Selon la même source, ces retraités ont ainsi été privés de cette indemnité mensuelle d'un montant de 340 dhs environ, au seul motif qu'ils paient moins de 90 pc de leurs impô ts en Hollande. Le tribunal a considéré qu'il n'y a aucun lien entre l'obligation de paiement de l'impô t et le versement de l'indemnité de pouvoir d'achat, expliquant que le droit des retraités de bénéficier de cette indemnité s'inscrit dans le cadre de l'égalité de traitement. Cette décision de justice intervient suite à un procès intenté par un retraité marocain établi dans la ville de Zaiou (province de Nador), avec le soutien de la Fondation d'assistance aux rapatriés de Berkane, contre la banque d'assurance sociale des Pays-Bas, pour faire valoir son droit à cette indemnité.
Haarlem, ville de 150.000 habitants, est la capitale de la province de Hollande-Septentrionale et le centre de la région de Zuid-Kennemerland.
05 avril 2012
Source : MAP

Un groupe de 70 élèves issus de la communauté marocaine résidant à Bruxelles effectue, du 2 au 4 avril, une visite culturelle et exploratoire.
Le programme de cette visite, qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et une ONG basée dans la capitale belge, prévoit des circuits autour de plusieurs villes du Royaume et de sites historiques et archéologiques, ainsi qu'une tournée dans des institutions gouvernementales et non-gouvernementales, dans le but de leur permettre de prendre connaissance de la culture, du patrimoine et de la civilisation de leur pays d'origine.
Selon un communiqué du ministère, le programme de cette visite culturelle et exploratoire comprend également des excursions dans des sites naturels et une tournée dans les monuments historiques situés dans les villes de Rabat, Meknès, Ifrane, Sefrou, Fès, Erfoud, Merzouga, Ouarzazate, Marrakech et Casablanca.
Les étudiants, accompagnés de six enseignants, ont été accueillis, le premier jour de cette visite, au siège du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, par son secrétaire général, Mohammed Bernoussi.
Cette visite a été programmée dans le cadre de la mise en œuvre du programme culturel établi par le ministère et qui ambitionne de consolider les relations entre les enfants des Marocains résidant à l'étranger avec leur pays d'origine et de renforcer leur identité nationale dans ses dimensions culturelle, linguistique et civilisationnelle.
Elle leur permettra également, selon la même source, de découvrir le patrimoine et la diversité culturels, ainsi que les richesses naturelles et le potentiel touristique dont regorge le Royaume, outre le fait de se familiariser avec les valeurs authentiques marocaines, basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité.
05 avril 2012
Source : MAP

La Fondation Création d’Entreprises (FCE) et le Ministère Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger (CMRE) ont signé une convention de partenariat portant sur l’appui et l’accompagnement des MDM porteurs de projets d’investissement au Maroc.
La signature de cette convention s’est déroulée séance tenante du 8ème congrès du Groupe Banque Populaire, par Monsieur le Président Mohamed BENCHAABOUN et le Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement de la CMRE, M. Abdellatif MÂZOUZ.
A travers cette convention, les deux parties conviennent que leur domaine de coopération s’étend à tout investisseur ou porteur de projet d’entreprise faisant partie de la diaspora marocaine désireuse d’investir au Maroc.
A cette cible, les deux parties s’engagent à assurer les prestations portant sur :
La promotion de l’investissement productif et la création d’entreprises viables au Maroc, notamment celles à forte valeur ajoutée et à haute teneur technologique ;
L’assistance et l’appui des investisseurs MRE, à distance et au Maroc leur permettant de concrétiser leurs projets d’entreprises.
Pour l’assistance : il s’agit de la sensibilisation à l’entrepreneuriat ; l’information ; le conseil et le renseignement à distance et au Maroc au profit des bénéficiaires, via le dispositif de services « Assist Invest » promu par la Fondation.
Pour l’appui : il est entendu l’accompagnement personnalisé en pré, en cours et en post investissement, via le dispositif de services « Dalil Invest » promu par la Fondation.
Une assistance financière est également envisagée à travers le mécanisme «MDM Invest» mis en place par le gouvernement pour promouvoir l’investissement des MDM. La finalité de ce partenariat étant de permettre aux MDM, particulièrement les porteurs de compétences et/ou de capitaux parmi eux, de participer au développement économique national, et au-delà, de raffermir leurs liens et ceux de leurs familles avec la mère patrie.
En termes d’objectifs pour l’année 2012, le plan d’action de cette coopération cible l’accompagnement de 250 porteurs d’idées et 100 porteurs de projets MDM et in fine la création effective de 50 entreprises à travers les régions du Maroc.
Source : Site de la Banque Populaire

Contrairement aux idées reçues et aux affirmations de certains politiques, l'immigration n'a pas d'effet négatif sur le marché de l'emploi en France et ne creuse pas le déficit de la protection sociale, ont affirmé à l'AFP plusieurs économistes spécialistes de la question. Contrairement aux idées reçues et aux affirmations de certains politiques, l'immigration n'a pas d'effet négatif sur le marché de l'emploi en France et ne creuse pas le déficit de la protection sociale, ont affirmé à l'AFP plusieurs économistes spécialistes de la question.
Q: L'immigration accentue-t-elle le chômage en France ?
R: "Les migrants sont des travailleurs mais aussi des consommateurs. D'une certaine façon, ils créent donc leur propre emploi", répond Xavier Chojnicki, maître de conférences à l'université Lille 2 et chargé de recherche au Cepii.
Selon une récente étude des Nations unies, réalisée dans 74 pays, dont la France, entre 1980 et 2005, "une hausse de 1% de la population active provenant de l'immigration augmenterait le PIB de 1%", cite le chercheur, auteur de "On entend dire que l'immigration coûte cher à la France".
D'autre part, "les immigrés entrent dans une relation de +complémentarité+ avec les autochtones". Ils sont surreprésentés dans certains métiers tels que l'hôtellerie-restauration, la sécurité ou la construction et apaisent des tensions dans des secteurs qui ont du mal à recruter.
Au final, "davantage de migrants vont générer une plus grande activité économique donc plus d'emplois. Et comme eux-mêmes se portent sur le marché du travail, le taux de chômage ne va pas fondamentalement baisser ou augmenter car on est juste sur un changement d'échelle démographique", conclut Antoine Math, chercheur à l'Ires (Institut de recherches économiques et sociales).
Q: L'emploi d'étrangers tire-t-il les salaires vers le bas, comme l'affirme régulièrement Marine Le Pen ?
R: "Les migrations ont un impact très faible, voire non significatif, sur le chômage et les salaires", écrivent Pierre Cahuc et Denis Fougère dans le rapport "Immigration, marché du travail, intégration", datant de 2002.
D'autant plus qu'en France le Smic, les accords de branche et le droit du travail jouent le rôle de garde-fou contre les possibles effets de dégradation liés à la concurrence apportée par l'immigration supplémentaire, assurent de concert M. Chojnicki et M. Math.
Q: Quel est l'impact du travail non déclaré des étrangers en situation irrégulière ?
R: Il y a en France entre 200.000 et 400.000 étrangers sans papiers, selon différentes estimations.
"Dans le bâtiment, le service à la personne ou l'agriculture maraîchère, l'emploi de ce type de travailleurs plus exploitables peut avoir des effets négatifs sur les normes sociales", prévient M. Math.
Mais dans d'autres secteurs, comme la confection haut de gamme "où il faut produire rapidement avec une énorme souplesse, on sait que ça fonctionne beaucoup sur le travail non déclaré. S'il n'y avait pas ce travail non déclaré, certains segments auraient sans doute été délocalisés", explique-t-il.
Q: Combien coûtent aux contribuables les prestations sociales versées aux étrangers ?
R: Les immigrés non communautaires (hors UE) sont surreprésentés parmi les bénéficiaires des prestations sociales. Pour autant, l'impact de la population immigrée sur les finances publiques est plutôt neutre, affirme M. Chojnicki.
Pourquoi ? Parce que 70% des immigrés ont entre 20 et 60 ans, contre seulement 53% des natifs. "Ils sont donc surreprésentés dans les populations qui sont en âge de travailler et sous-représentés dans les classes d'âge 0-20 ans et au-delà de 60 ans", qui coûtent le plus à la protection sociale, remarque M. Math.
En l'absence d'immigration, "le besoin de financement de la protection sociale à l'horizon du siècle augmenterait de 2 points de PIB, passant de 3% à environ 5% du PIB", souligne M. Chojnicki, rappelant les résultats d'un rapport remis en 2011 au ministère des Affaires sociales.
 6/4/2012
Source : Le nouvel Observateur

et de durcir les modalités du regroupement familial en exigeant des conditions de ressources et la connaissance préalable de la langue française et des valeurs de la République.
Il veut par ailleurs exiger de l’Europe un meilleur contrôle des entrées. Il menace de suspendre les accords de Schengen et de rétablir des « contrôles ciblés aux frontières » si, dans un an, la situation « n’est pas réglée ».
DÉCRYPTAGE. L’immigration reste un axe fort de la campagne du président sortant. Alors que le FN prône l’arrêt quasi total du nombre d’immigrés, le chef de l’Etat veut afficher un message de fermeté en durcissant les conditions d’accueil, mais avec des objectifs moins élevés. Sa menace de sortir de l’espace Schengen paraît difficile à réaliser. Après le discours de Villepinte, Guy Verhofstadt, chef de file des libéraux au Parlement européen, avait lancé : « Qui est le candidat de l’extrême droite en France, Le Pen ou Sarkozy? »
6/4/2012
Source : Le Parisien

L'Italie et la Libye ont convenu de renforcer leur coopération en matière de sécurité et de lutte contre l'émigration clandestine en application d'un accord signé mardi entre les deux pays, indique mercredi un communiqué du ministère italien de l'intérieur.
Cet accord, signé à Tripoli par les ministres italien et libyen de l'intérieur, Anna Maria Cancellieri et Fawzi Abdelali, porte notamment sur la lutte contre les organisations criminelles actives dans le trafic d'êtres humains, la formation des forces de police dans des domaines en rapport avec le contrô le et le renforcement de la surveillance des frontières libyennes ainsi que sur la gestion de données, précise le communiqué.
Rome et Tripoli vont travailler ensemble en vue d'améliorer la sécurité dans le respect des droits de l'Homme et de renforcer la lutte contre la traite des êtres humains, a affirmé Cancellieri lors d'un point de presse conjoint avec son homologue libyen.
"Ensemble, nous allons surveiller les frontières", a-t-elle souligné en réitérant l'"engagement" de son pays à fournir des équipements et à assurer des formations pour des unités de la police libyenne.
Le ministre libyen a affirmé, de son cô té, que les deux capitales s'étaient mis d'accord pour "réactiver les accords de coopération dans le domaine de la sécurité".
Lors de sa visite à Tripoli en janvier dernier, le chef du gouvernement italien, Mario Monti, avait exprimé sa volonté de réactiver le traité d'amitié qui lie les deux pays depuis 2008 et qui a du être mis en veilleuse suite à l'insurrection qui a conduit au changement de régime en Libye.
Signé à Benghazi, ce traité d'amitié prévoit des investissements italiens en Libye de 5 milliards de dollars en compensation de la période coloniale, dont la construction, pour environ 3 milliards de dollars, d'une autoroute littorale de 1.700 km.
Il permet également le refoulement en Libye des migrants qui rallient illégalement l'Italie au départ de ce pays.
4/4/2012
Source MAP

Le président français Nicolas Sarkozy était accusé mercredi de mettre en scène des arrestations d'islamistes radicaux, en pleine campagne pour sa réélection, au moment où son principal adversaire, le socialiste François Hollande, cherche un nouveau souffle dans sa campagne.
Une nouvelle vague d'arrestations dans les milieux islamistes a été menée mercredi matin, la deuxième depuis les meurtres de militaires et d'enfants juifs commis en mars dans la région de Toulouse (sud-ouest) par un jeune jihadiste, Mohamed Merah.
Nicolas Sarkozy, qui fait un parallèle entre le traumatisme causé en France par ces sept assassinats et le 11-Septembre aux Etats-Unis, a proclamé la tolérance zéro à l'égard des islamistes radicaux susceptibles de commettre des actes violents.
Les nouvelles arrestations, menées notamment à Roubaix (nord) et Marseille (sud), visent 10 "individus isolés avec pour la plupart un profil à la Mohamed Merah", a indiqué une source policière.
Il s'agit de personnes susceptibles de s'être rendues en Afghanistan ou au Pakistan ou de vouloir s'y rendre pour mener le jihad, selon des sources proches de l'enquête. Les gardes à vue de ces dix personnes, qui ont débuté mercredi matin, ont été prolongées de 24 heures.
Parallèlement, treize islamistes arrêtés vendredi dernier ont été inculpés d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Neuf d'entre eux ont été mis en prison mercredi.
Parmi eux, figure le leader d'un groupuscule dissous Forsane Alizza ("Les Cavaliers de la Fierté"), Mohammed Achamlane. Le groupe est soupçonné d'avoir envisagé l'enlèvement d'un magistrat juif de Lyon.
Les arrestations de vendredi dernier avaient été fortement médiatisées et à Roubaix les interpellations ont eu lieu mercredi devant des caméras. De même, le gouvernement a donné la plus grande publicité à des expulsions d'imams radicaux ou au refus d'accueillir en France des prédicateurs musulmans, comme le très controversé Youssef Al-Qaradaoui.
Dès lors, des suspicions d'exploitation politique ont commencé à être avancées par les adversaires de Nicolas Sarkozy, à 18 jours du premier tour de l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai.
"La sécurité et la mise en scène sont deux choses différentes", a attaqué le centriste François Bayrou, tandis que le parti d'extrême droite du Front national a fustigé la "gesticulation électoraliste" de Nicolas Sarkozy.
Le socialiste François Hollande, toujours donné gagnant au second tour par les sondages, a estimé que l'Etat aurait "dû" ou "pu, peut-être, faire davantage avant". "Moi je suis pour la fermeté, pas pour le spectacle", a commenté la chef du PS, Martine Aubry.
La lutte contre l'islamisme violent, qui a fait irruption dans la campagne après les tueries de Toulouse, continue d'occuper le terrain au moment où François Hollande, rattrapé voire devancé au premier tour dans les sondages, cherche à donner un nouvel élan à sa campagne.
Mercredi soir il a reçu, lors d'un meeting à Rennes (nord-ouest) le soutien hautement symbolique de son ex-compagne et mère de ses quatre enfants, Ségolène Royal, candidate malheureuse la présidentielle de 2007.
"Je dis du fond du coeur aux 17 millions d'électeurs qui voulaient la gauche à la présidentielle de 2007: revenez aux urnes le 6 mai!", a-t-elle lancé. "C'est une façon noble de faire l'histoire, d'aider en oubliant ses ambitions, celui qui est en situation de l'emporter", a-t-elle poursuivi, très applaudie.
Lors de ce meeting, le candidat socialiste a développé les priorités qu'il compte mettre en œuvre dans la première année de mandat, en cas d'élection.
Il s'agit de 35 mesures annoncées mercredi, comme la baisse du salaire du président, le blocage des prix de l'essence, une modification de la réforme des retraites ou la réforme fiscale avec l'imposition à 75% des revenus des super-riches dépassant un million d'euros par an.
François Hollande cherche à ramener la campagne sur un terrain économique, face à un président sortant qui campe sur un créneau sécuritaire.
Depuis le lancement de sa campagne, son discours très à droite, sur l'immigration en particulier, a permis à Nicolas Sarkozy de marquer des points dans les sondages. Il devait jeudi présenter son programme électoral détaillé et chiffré.
4/4/2012
Source : AFP

Le gouvernement britannique a annoncé sa décision de maintenir le quota des visas octroyés aux travailleurs qualifiés au même niveau pour les deux prochaines années, dans une tentative d'apaiser les craintes des entreprises au sujet des nouveaux changements des lois de l'immigration, rapporte jeudi le Financial Times.
Le ministre chargé de l'Immigration, Damian Green, a confirmé que le plafond annuel des travailleurs qualifiés provenant de l'extérieur de l'Union européenne sera maintenu à 20.700 personnes jusqu'à avril 2014.
Le gouvernement comptait imposer un cap sur les visas des travailleurs qualifiés dans le cadre des efforts du Home Office d'honorer la promesse électorale des conservateurs de réduire la migration nette de un million à moins de 100.000 d'ici la fin du mandat.
La Confédération des Industriels Britanniques (CBI) et les lobbies d'entreprises étrangères présentes au Royaume-Uni avaient averti le gouvernement contre le danger de voir ces entreprises se retirer du Royaume-Uni si elles sont incapables d'établir des plans à long terme en matière de recrutement, en raison des modifications apportées aux lois sur les travailleurs non-européens.
Plusieurs analystes avaient également exprimé leurs craintes quant aux conséquences de telles modifications sur l'économie britannique.

"Nous pensons qu'il n'ya pas d'incompatibilité entre la croissance économique et le contrô le de la migration pour instaurer une immigration plus sélective", a affirmé M. Green.
Selon Jim Bligh, chef des marchés du travail et des pensions au niveau de la CBI, ce gage donnerait aux entreprises la confiance nécessaire pour attirer des travailleurs qualifiés dans le pays dans le moyen terme.
5/4/2012
Source : MAP

Les cinéphiles de la ville de Fès s'apprêtent à vivre, vendredi soir, une véritable fête du court-métrage, proposée dans le cadre de la saison culturelle France-Maroc 2012.
Organisée par l'institut français, en partenariat avec le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand et le Centre cinématographique marocain, cette soirée verra la projection de pas moins de 19 courts métrages durant un peu moins de 6 heures.
Dans le détail, la programmation comprend sept films présentés à la "Rétro-Maroc" du Festival Clermont-Ferrand de 2010 et réalisés par des Marocains résidant à l'étranger.
Il s'agit de "Sellam et Demetan" de M. A. Benamraoui (2008), "Paris-sur-Mer" de Munir Abbar, "Sarah" de Khadija Leclère, "Portrait de famille" de Aziz El Jahidy (2007), "Tes cheveux noirs Ishan" de Tala Hadid (2005), "200 dirhams" de Laïla Marrakchi (2002) et "La falaise" de Faouzi Bensaïdi (1997).
La deuxième partie sera dédiée au "Best off " du palmarès Clermont Ferrand, à travers la projection de six courts métrages qui ont marqué les différentes éditions de cette manifestation cinématographique.
Le public pourra ainsi suivre "le Mozart des pickpockets" de Philippe Pollet-Villard (France-2006), "la peur, petit chasseur" de Laurent Achard (France-2004), "des morceaux de ma femme" de Frédéric Pelle (France-2000), "Salam " de Souad El-Bouhati (France-1999), "la vieille barrière" de Lyèce Boukhitine (France) et "le petit frère d'Huguette" de Jacques Mitsch (France-1997).
Enfin, le rideau de la soirée tombera par la projection des six films primés lors de l'édition 2012 du festival de Clermont Ferrand.
Les courts métrages récompensés concernent "Mollement, un samedi matin" de Sofia Djama (France), "Belly" de Julia Pott (Royaume-Uni), "la tête froide" de Nicolas Mesdom (France), "Double mixte" de Vincent Mariette (France) et "La mystérieuse disparition de Robert Ebb" de C. Bolla, F-X Goby et M. Landour (France-2011), ainsi que "Pyskessa " de Duncan et Kirran Bruce (France-2010).
Pour l'année en cours, les arts visuels, la musique, le débat d'idées, le livre et le cinéma sont les disciplines qui ont été retenues dans le cadre de la Saison culturelle France-Maroc, organisée par l'Institut français du Maroc. Elles se déclinent en expositions, en productions ou coproductions couvrant les musiques tant classiques qu'actuelles, en créations originales dont plusieurs issues de rencontres et de résidences partagées, ou à l'occasion de rendez-vous internationaux autour du débat d'idées, du livre ou encore de la culture scientifique et technique.
4/4/2012
Source : MAP

Les efforts des partis d'extrême droite européenne s'escrimant depuis quelques années à se fabriquer une façade honorable, sont pitoyables. En Autriche, le FPO (Parti d'extrême droite autrichien) tente à l'occasion de sa campagne électorale d'attirer vers lui des gens inquiets de la situation économique en présentant la communauté étrangère comme une menace.
Ce n'est pas la première fois que ce parti, qui avait été longtemps dirigé par Jorg Haider, connu notamment pour ses nostalgies nazies, use de ces moyens condamnables. Gerhard Kurzman, membre du même FPO avait lancé en novembre dernier, un jeu numérique, intitulé Moschee Ba Ba (Mosquées bye bye) qui consistait à dégommer autant de minarets et de muezzins possibles pour gagner des points. C'était durant la campagne qu'il a d'ailleurs perdue, pour le poste de gouverneur de la Styrie.
Cela avait suscité des réactions indignées de toute la classe politique autrichienne ainsi que de toutes les autorités religieuses du pays. Cette situation n'a pas empêché le FPO de récidiver avec une campagne lancée à Vienne par l'actuel chef du parti Heinz Christian Strache sous le slogan :Da Ham statt Islam (La patrie plutô t que l'Islam), avec un art consommé de la rime de mauvais goût.
Une campagne haineuse et gratuite
Ce même FPO a lancé la semaine dernière une campagne anti marocaine, à Innsbruck avec le slogan: "L'amour de la patrie plutô t que le voleur marocain". Il s'agit d'une scandaleuse entreprise de diffamation pure à consonance avant tout raciste contre la communauté marocaine et au-delà, laquelle communauté qui s'était rendue célèbre par la présence, lors de la 2ème guerre mondiale, d'un très fort contingent de Marocains parmi les troupes alliées qui avaient aidé la résistance autrichienne à libérer la ville d'Innsbruck des nazis.
Interrogé sur les raisons de cette campagne haineuse à l'égard du Maroc, un des responsables de ce parti a tenté de justifier l'injustifiable en se référant à de vagues actes et comportements délinquants commis à Innsbruck par des jeunes prétendument marocains, ce fait restant tout à prouver, ces jeunes seraient des clandestins venus d'Italie et d'origine non-établie. Si bien qu'on ne sait vers où les expulser.
Devant la faiblesse de l'argument et devant l'indignation générale que cette campagne injurieuse a soulevée, et surtout face à la décision du parquet d'Innsbruck de se pourvoir contre ce parti pour incitation à la haine et la réaction ferme de l'Etat marocain, le FPO a décidé de retirer ces affiches et ... de présenter des excuses.
Les ressortissants marocains interrogés se disent choqués et ne comprennent pas. Beaucoup insistent pour dire qu'ils vivent bien dans ce pays où ils se sentent respectés. Le choc n'en est que plus grand, d'autant plus que la communauté marocaine en Autriche est très symbolique par le nombre. Elle est en dessous des 2000 âmes. Pas de quoi parler d'invasion marocaine. Innsbruck compte moins d'une centaine de marocains, enfants compris.
L'Autriche compte un peu plus de huit millions d'âmes. Statistiquement, il y a de fortes probabilités pour que la majorité des autrichiens n'aient jamais eu l'occasion de rencontrer un seul marocain dans toute leur vie. C'est à se demander si ce qui est exploité ici ne serait pas bien plus la peur de l'inconnu que celle d'une menace réelle et palpable.
La campagne du FPO s'adresse à l'imaginaire des autrichiens pour susciter en eux la peur nécessaire à l'adhésion aux thèses de ce parti extrémiste.
Cette campagne de choc, précisément à Innsbruck, vise à amener au FPO local un peu plus de voix dans une ville où ce parti, par ailleurs ascendant, n'a qu'un élu sur les 40 que compte le conseil municipal de la ville.
A rappeler que suite à la campagne menée par le FPO, l'Etat marocain a décidé de se constituer partie civile dans les procès engagés, notamment par des représentants de la communauté marocaine en Autriche, à l'encontre de ce parti.
Rabat avait également convoqué l'ambassadeur autrichien au Maroc pour lui faire part, à la fois, de l'indignation du Royaume et de sa dénonciation de cet acte xénophobe et diffamatoire à l'encontre de la communauté marocaine résidant dans ce pays membre de l'Union européenne et au-delà, envers l'ensemble du peuple marocain.
5/4/2012, Abdallah Bouhamidi
Source : MAP

Nouvelle icône des musiques chaabi, berbère et gnawa, Malika Zarra défend les rythmes arabes et jazzy. Sa voix mâtinée de puissance a enflammé les scènes mythiques du Carnegie Hall, du Blue Note, du Duke Ellington Jazz Festival aux Etas-Unis…Suite

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maazouz, s'est entretenu, mercredi à Bruxelles, avec la ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Egalité des Chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, Mme Laanan a indiqué avoir abordé avec M. Maazouz différents sujets qui intéressent les Marocains établis en Belgique, particulièrement ceux ayant trait au domaine culturel.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg Samir Addahre, "nous avons parlé des projets culturels en commun entre la Belgique et le Maroc notamment l'enseignement des langues d'origine (arabe et amazighe) et nous avons discuté également de la saison culturelle du Maroc en Belgique prévue dans le courant du dernier trimestre de 2012", a dit Mme Laanan.
La ministre a précisé que la saison culturelle du Maroc en Belgique connaitra la participation de dizaines d'artistes marocains qui vont montrer leur créativité et leurs richesses artistiques aux Belges.
Pour sa part, M. Maazouz a affirmé avoir soulevé avec Mme Laanan la problématique de l'enseignement des langues d'origine dans les écoles belges ainsi que la question de l'animation culturelle dans le pays d'accueil pour renforcer l'identité marocaine chez les Marocains installés en Belgique.
Il a également indiqué avoir convenu avec Mme Laanan d'un soutien mutuel aussi bien du cô té du Maroc que de la Belgique aux associations marocaines s'activant en Belgique pour promouvoir la culture marocaine dans ce pays.
M. Mazzouz a effectué une visite de travail de trois jours en Belgique au cours de laquelle il a eu des entretiens avec des responsables belges et des rencontres avec des acteurs associatifs marocains en Belgique.
4/4/2012
Source : MAP

Interview avec Olga Srnik Lamrani, directrice à l’Institut «Progress Center» de Fès : “Les Marocains des pays germanophones s’intègrent plus facilement que d’autres nationalités”

«Vous ne rentrez pas dans ce local, c'est clair ? Ce n'est pas une journée portes ouvertes », lance le fonctionnaire de la police aux frontières (PAF) avant de claquer violemment la porte au nez de son interlocuteur. Charles Marziani, vice-président du conseil régional sourit : « il a l'air un peu sur les dents ». Effectivement depuis le 26 mars et jusqu'au 6 avril, adhérents d'associations, élus politiques, journalistes, mettent à l'épreuve les nerfs des policiers, en défilant chaque jour par petits groupes devant la grille d'entrée du centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu. Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'une campagne européenne qui vise à faire un état des lieux sur l'accès de la société civile à ces structures très particulières. Pour les participants, il s'agit de demander l'autorisation de visiter les centres, de s'entretenir avec les personnels administratifs, sanitaires et bien sûr avec les migrants.
Guerre de positions
« Les seuls habilités à rentrer sont les parlementaires. En revanche, pour les autres, il est possible de s'entretenir avec les retenus », souffle Marie-Pascale Couttausse, du réseau éducation sans frontière 31. Au même moment, Charles Marziani ressort d'un entretien avec un jeune Tunisien. « C'est d'une inhumanité totale ». Une vision que ne partage pas Nadia Angers-Diebold, chef de la mission communication au ministère de l'Intérieur : « Nous veillons avant tout au respect des personnes. Si ces centres sont interdits, notamment aux journalistes, c'est lié au fait que ces retenus ne sont pas des animaux et que nous ne sommes pas dans un zoo ». Une position qui fait pouffer de rire Lionel Claus de la Cimade 31, association qui assure la défense juridique des sans-papiers. « Heureusement que des gens s'organisent pour dénoncer ces enfermements. Mais attention, il ne faut pas tout confondre : visiter un centre ne signifie pas forcément se mettre à défendre juridiquement un sans-papier, c'est contre-productif ».
5/4/2012, Eric Dourel
Source : 20minutes.fr

Pour la Nuit des musées le Palais de la Porte Dorée ouvre ses portes, le Samedi 19 Mai 2012.
Durant la Nuit des musées, les collections permanentes et les expositions temporaires seront en accès libre. Une programmation spéciale est également proposée en lien avec les œuvres de l’exposition J’ai deux amours : Road Movie une performance de l’artiste Ghazel, dont une œuvre est exposée dans l’exposition, et une lecture théâtrale, Odyssées (extraits), autour de l’œuvre de Barthélémy Toguo Road to exile.
"Jusqu'à très récemment, je me décrivais comme une nomade. Une nomade hybride. Une iranienne hybride et nomade. Maintenant, je pense que le terme 'être en transit' me va mieux. Je suis constamment en transit. Même là-bas. (…) Dans ma nouvelle série "Road Movie" je parle d’être en transit. Dans No Man’s Land. Je redis des histoires des Afghans, Iraniens et Kurdes que je rencontre et qui sont en transit (…)." Ghazel…Suite

Andalousie, mon amour est le premier long métrage réalisé par le jeune cinéaste marocain Mohamed Nadif. Cet homme de théâtre, comédien et réalisateur de plusieurs courts métrages est à Alger pour la présentation de son nouveau film. Une comédie déjà primée au cinquième Festival d’Oran du film arabe (FOFA) en décembre 2011. Andalousie, mon amour sera projeté ce soir à 18h, et demain jeudi à 15h30, à la salle Cosmos de Riad El Feth à Alger, à la faveur des premières Journées du film méditerranéen, MediterraCiné, organisées par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et la société MD Ciné.
-La scène finale choisie pour l’affiche du film Andalousie, mon amour, semble tout résumer : un rire aux éclats. Faut-il rire de nos drames ?
Un proverbe marocain dit que le surplus de tourments provoque le rire. La vie a un côté absurde. Pourquoi Saïd (Youssef Britel) et l’instituteur (Mohamed Nadif) ont ri à la fin ? La raison est simple : l’histoire va continuer. Avec d’autres, Saïd s’est fait arnaquer d’une manière odieuse. L’instituteur prépare une autre expédition. D’autres vont vivre la même mésaventure : ils pensent qu’ils sont en Espagne, alors qu’ils n’ont jamais quitté le Maroc… La comédie qui évoque les drames est une façon agréable de dire les choses, surtout quand cela est bien fait. On peut transmettre de cette manière beaucoup de choses, lancer des piques… Et le public passe un bon moment de cinéma, il sort de la salle la tête remplie d’idées.
-Il y a, dans votre fiction, un terme qui n’échappe pas au spectateur : «tasbine», qui peut avoir deux signification : «l’espagnisation» du Maroc ou «le nettoyage» du Maroc…
«Tasbine» provient du mot «saboun» (savon en arabe), cela veut dire nettoyer le Maroc de la corruption et de tout ce qui salit. Il s’agit de faire un nettoyage aussi dans les domaines de l’art, de la culture, de l’économie… Nous voulons avoir des villes et des villages propres, une infrastructure solide, des bâtisses durables et belles…
-Evoquer Séville, l’Andalousie, Grenade, cela ressemble à pleurer sur un passé glorieux et lointain, ne trouvez-vous pas ?
Oui, il existe encore des personnes qui vivent toujours sur une certaine nostalgie. Al Andalous (Andalousie) que j’évoque renvoie à une certaine époque durant laquelle les gens se déplaçaient librement. Une période de progrès et de tolérance. Personne, en ces temps-là, ne mettait en avant la religion, Islam, judaïsme ou christianisme, le vivre-ensemble était une réalité. J’ai une nostalgie pour cette époque. Cet Andalou est aujourd’hui inexistant. Même si nous voulons aller pleurer aujourd’hui dans l’actuelle Andalousie, l’Espagne, les portes nous sont fermées !
-Etait-ce facile pour vous d’être derrière et devant la caméra ?
J’ai beaucoup réfléchi à cela. Ce n’était pas facile. Comme j’étais bien entouré et que j’ai bien préparé le film, je me suis pas mal débrouillé. J’ai déjà fait cela au théâtre, puisque je jouais dans les pièces que je mettais en scène. J’ai fait également un test dans mon court métrage, La jeune femme et l’instit. Tout cela était donc comme un avant-goût à ma participation à Andalousie, mon amour en tant que comédien. J’avoue que j’ai hésité un peu avant le début du tournage, mais je ne regrette pas de l’avoir fait.
Vous avez fait participer un comédien algérien, Hicham Mesbah, manière de dire qu’on peut travailler ensemble…
Heureusement qu’on peut travailler ensemble et qu’on peut aller à l’encontre de nos politiciens. On peut commencer par ce genre de partenariats et élargir après à d’autres secteurs de la culture. On va obliger nos politiciens à accéder à nos souhaits de rapprochement au Maghreb.
-Vous êtes passé du court au long métrages, comment s’est fait cette transition, ce passage à un autre niveau ?
Pour moi, le court et le long métrages sont deux genres différents. Cependant, le problème est surtout économique. Nous n’avons pas souvent les moyens d’aller directement vers la réalisation du long métrage. Rares sont les cinéastes qui ont débuté par le long métrage. Beaucoup réalisent des courts métrages avant de tenter l’expérience du long. Quand on rate un court, il y a toujours la possibilité de rebondir, mais ne pas réussir un long métrage risque d’être ruineux. Il sera plus compliqué de convaincre les producteurs ou des chaînes de télévision d’apporter des fonds pour un autre film (…) Andalousie, mon amour est un film à petit budget. La post-production m’a pris beaucoup de temps. Nous avons actuellement au Maroc un système de soutien au septième art qui consiste en l’avance sur recettes accordée par le Centre national du cinéma. Mon projet a été accepté dès le début. Cela m’a permis d’aller au tournage avec l’avance sur recette, faire un premier montage, financer et chercher de l’argent supplémentaire pour achever le film.
-Qu’en est-il de la distribution des films au Maroc ?
Il n’y a pas de problème sur ce plan-là. Après la projection du film au Festival international de Marrakech dans la section Coup de cœur (en décembre 2011, ndlr), j’ai été contacté par plusieurs exploitants de salles pour le projeter. Certains ont même proposé de payer leurs propres copies. Andalousie, mon amour peut bien être apprécié au Maghreb. Le problème qui est traité dans ce film concerne cette région. La fiction est tournée avec un langage qui peut être compris par tous les Maghrébins. Mon souhait est de trouver des distributeurs en Algérie et en Tunisie.
-Quelles sont les grandes tendances du cinéma marocain actuellement ?
Aujourd’hui, il y a un nombre important de films produits au Maroc. Cette année, en termes de production, nous avons dépassé vingt longs métrages et une soixantaine de courts métrages. Il y a beaucoup de films faits par de jeunes réalisateurs. Chacun vient avec son empreinte et ses idées. On est différent, mais on se complète . On peut donc parler d’un nouveau cinéma au Maroc. J’ai actuellement un projet de long métrage que je développe avec la comédienne Asma El Hadrami. J’espère que d’ici fin 2012, le scénario sera prêt. Le titre provisoire est Les pensionnaires du pavillon J…
4/4/2012,Fayçal Métaoui
Source : El Watan

En partenariat avec l’Observatoire des Migrations Espaces & Sociétés (ORMES) de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’université Ibn Zohr d’Agadir (ORMES),  l’Association des Chercheurs en Migration et Développement (ACMD) organise du 05 au 07 Avril 2012 la seconde édition du Festival «ALMOUGAR N'NIMOUDA »...Suite

La rapporteur spéciale des Nations Unies sur les formes modernes d'esclavagisme, Mme Gulnara Shahinian, a demandé instamment mardi au gouvernement du Liban de mener une enquête sur la mort d'Alem Dechasa, une domestique éthiopienne de 34 ans, qui s'est suicidée le 14 mars, quelques jours après avoir été battue en pleine rue de Beyrouth.
Selon un communiqué du Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l'Homme, les faits sont documentés par une video postée sur YouTube, montrant la victime en train de crier et de se débattre face à un homme qui la tire dans une voiture en l'attrapant par les cheveux.
"Comme beaucoup de gens dans le monde, j'ai regardé la vidéo montrant les violences physiques imposées à Alem Dechasa dans une rue de Beyrouth", a déclaré Mme Shahinian. "Je demande instamment aux autorités libanaises de mener une enquête exhaustive sur les circonstances qui ont conduit à sa mort", a-t-elle ajouté.
"Ces images cruelles sur internet me font penser aux nombreuses femmes migrantes que j'ai rencontrées au Liban lors de ma visite dans ce pays l'année dernière", a-t-elle ajouté. "Des femmes qui ont été victimes d'esclavagisme domestique m'ont raconté être sous le contrô le absolu de leur employeur" et "souffrir d'abus physiques, psychologiques et sexuels".
A la fin de sa visite au Liban en octobre 2011, Mme Shahinian avait demandé au gouvernement libanais de légiférer en faveur de la protection des quelque 200.000 travailleurs domestiques que compte le Liban.
"Les travailleurs migrants domestiques, dont la plupart sont des femmes, sont légalement invisibles", avait elle déclaré lors de cette visite et "cela les rend particulièrement vulnérables".
D'autres experts indépendants de l'ONU pour les droits de l'Homme se sont joints à l'appel de Mme Shahinian et ont exprimé leur condamnation des violences physiques imposées à Alem Dechasa.
Il s'agit de François Crépeau (migrants), Rashida Manjoo, (violences faites aux femmes), Juan E. Mendez (torture et traitement dégradants, cruels et inhumains), et Kamala Chandrakirana (Groupe de travail sur la discrimination faite aux femmes).
Le 15 mars dernier, des défenseurs des droits de l'Homme à Beyrouth avaient déjà exprimé leur indignation au lendemain du suicide d'Alem Dechasa, frappée par un homme, son recruteur selon la presse.
Alem Dechasa, 34 ans, s'était pendue le 14 mars avec un drap dans un hô pital psychiatrique où elle avait été amenée par la police.
3/4/2012
Source : AFP

Google+ Google+