Cette immigration est due à l’ouverture des frontières suite aux accords bilatéraux et à la suppression des quotas au 1er juin 2007, précise le journal ajoutant qu’en comparaison avec les années 70 et 80, ces nouveaux arrivants sont principalement des citoyens venant de l’Union européenne (70 % des arrivants), mieux formés et occupant souvent un poste de cadre.
En 2007, 58 % des immigrants en Suisse détenaient un diplôme de degré tertiaire : managers, ingénieurs, experts, médecins, chercheurs ou spécialistes. Leur revenu et leur pouvoir d’achat dépassent souvent celui de la classe moyenne suisse avec un impact direct pour l’immobilier résidentiel.
En effet, il constitue, pour ces immigrants, un véhicule d’investissement attractif par sa stabilité, sa sécurité et les conditions de financement. La durée moyenne (cinq ans à sept ans) pour leur séjour ne constitue plus un frein pour l’acquisition d’un logement.
La pénurie de logements qui sévit autour de l’Arc lémanique leur permet de revendre ou louer en cas de départ précipité.
Un autre facteur incitatif est l’éclatement de bulles immobilières en Europe et ailleurs, la récession et les problèmes de crédits qui ont eu comme conséquence la chute du prix de l’immobilier pour certaines villes notamment Londres, New York, Madrid, Sydney, Hongkong.
Comparativement, les prix des propriétés résidentielles en Suisse, bien qu’ils demeurent élevés, sont considérés comme raisonnables par les expatriés qui trouvent au surplus qualité de vie, avantages fiscaux et de nombreuses écoles internationales pour leurs enfants.
MAP