Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a organisé, ce mercredi 14 février 2018 au stand du conseil au Salon du livre de Casablanca, une table-ronde présentation de l’ouvrage « Gestion de la différence dans l’histoire du Maroc », réalisé par l’Association marocaine de la recherche historique (AMRH) dans le cadre d’un partenariat avec le CCME.
Lors de son intervention, M. Otmane Mansouri a d’abord tenu à remercier le CCME qui « a toujours été à la disposition de toute proposition de partenariat pour la recherche et la connaissance scientifique » avant d’exposer le contenu de l’ouvrage.
« Nous avons prouvé que le Maroc a toujours su gérer la différence qui est une valeur aussi ancienne que l’humanité et qui a toujours été gérée dans un esprit de coexistence », a affirmé ajoutant que « l’une des plus nobles manifestations de la gestion réussie de la différence est le respect de l’autre, de sa conscience et de ses convictions ».
« La première génération a fait face à un pluralisme qui la dépassait et donné naissance à d’autres générations qui ont eu beaucoup plus de mal à s’assimiler à la société d’accueil. Ils étaient proie à un malaise identitaire puisqu’ils se sentaient en déphasage avec la société d’accueil et la société d’origine », a-t-il indiqué.
Il s’est ensuite intéressé à l’approche linguistique, et répondu à la question « comment les Marocains ont pu gérer la différence linguistique après l’avènement de l’Islam » en donnant des exemples de sultans qui ont tenu à soutenir officiellement le brassage entre les langues amazighes et arabes
Une diversité linguistique qui caractérise le Maroc et qui a été consacrée par la « Constitution de 2011 qui stipule que l’arabe et l’amazighe sont les langues officielles du pays ».
Lors de son intervention, M. Siraj a précisé que le projet présenté aujourd’hui est le deuxième ouvrage publié par le CCME après « la violence dans l’histoire du Maroc », réalisé dans le cadre d’un partenariat entre l’association et le conseil conclu il y a trois.
La rédaction